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Fritz Haber

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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Pages : 1

Thierry, 25.02.2014 à 9:39354382
tout pareil que les précédents. Dense et passionnant

Thierry, 24.02.2014 à 10:42354355
décidément pas glamour ni spectaculaire mais diablement intéressant.

Thierry, 18.02.2014 à 13:38354292
avant de m'attaquer au quatrième tome de cette trilogie (en tout cas annoncée comme telle au premier tome), je me relance dans la lecteure des 3 premiers tomes. Pas grand chose à dire sinon me rejoindre au concert de louanges devant la qualité de la chose. le sujet est délicat, le traitement très intéressant, insistant sur les ambiguités de Haber face à un monde en pleine mutation, qui porte déjà les germes de la folie qui s'annonce (antisémitisme, naissance du sionisme)...
Le part-pris graphique peut désarçonner, mais s'imose come l'une des composantes de la réussite de cette biographie.

effer, 15.03.2008 à 18:09305722
J'apporte mon petit grin de sel, je suis grand bédéphile (et cinéphile aussi), et je n'ai mis que quelques pages à prendre le rythme de lecture imposé par V D M, en fait quand on a autant lu de BD on aime beaucoup être surpris par une forme différente d'images et de récit.

Glotz, 15.03.2008 à 11:53305711
Charlie Brown :
Matrok :
Glotz :
Je trouve Fritz Haber pompier.

Heu... c'est vraiment le seul adjectif que je n'aurais pas utilisé. "Pompier" ça veut dire académique, et "Fritz Haber" ne ressemble à aucune autre BD...


Non mais, si j'ai bien compris, c'était juste un jeu de mot approximatif avec "sapeur pompier"...
Essaye de prononcer "Fritz Haber pompier" pour voir... ;o)

C'était bien ça.
Désolé :)
Je n'ai pas lu Fritz Haber mais en général ce que fait Vandermeulen est plutôt bon alors je devrais apprécier si je le lisais.

Charlie Brown, 15.03.2008 à 11:50305709
vdm :
J’ai retrouvé un exemple qui contredit tout ce que j’ai dit : ma dentiste ! Ma dentiste ne lit pas de bande dessinée mais elle a lu Fritz Haber. Enfin, elle a essayé, car elle n’est jamais arrivée au bout (ce qui est bien avec les dentistes, c’est qu’il faut simplement cligner des yeux pour acquiescer et faire quelques bruits de glotte pour tout complément de débat). Pourtant, ma dentiste semble avoir fortement apprécié mon ouvrage, mais les images la « happaient » tant qu’elle s’attardait trop longtemps sur chaque vignette jusqu’à en perdre systématiquement le fil.
Vos cases, ce sont de véritables petits tableaux, M. Vandermeulen.
Hun, hun…
Enfin, vous voyez ce que je veux dire, Charlie.


Oui, je vois très bien...
On en revient alors un peu à ce que je disais dans mon premier post... ;o)


vdm :

Pour ce qui est des avis des bulledairiens, qui sont généralement de grands consommateurs de bande dessinée, il est vrai que leurs avis sont plutôt positifs. Mais ceux qui ont attribué une note à mon livre sont-ils vraiment les bédéphiles du virtuel les plus représentatifs ? Les BD Paradisio, BD Guest et autres BD Bidules parlent généralement très peu de mon travail. Mais peut-être ce choix de ne pas aller vers Fritz Haber n’est-il pas une question esthétique. Ma BD, si elle est bien un divertissement, doit être de prime abord un piètre divertissement pour beaucoup. Car avec ce titre, je suis loin d’offrir les mêmes qualités des grandes séries aventureusement feuilletonesques (ou feuilletonesquement aventureuses, c’est selon). Enfin, tout cela est compliqué. Car, finalement, nous cherchons à saisir quelques généralités d’après les manifestations de quelques lecteurs particuliers ; tout cela n’est peut-être pas très sérieux.
Mais c’est vous-même qui avez lancé ce débat, M. Vandermeulen…
Ah oui ?


Tout cela n'est effectivement pas très sérieux, mais je fus ravi de discuter avec vous... :o)

Je vous souhaite bonne continuation...
Et surtout - mais je vous fais confiance - ne tenez aucun compte de ce que j'ai pu dire ici.
Je ne suis pas artiste pour deux sous, mais je respecte toute démarche artistique et j'aime quand un artiste mène son oeuvre absolument comme il l'entend.
Tout juste, en tant que lecteur, spectateur, auditeur (bref en tant qu'individu passif) me réservé-je le droit, de temps à autre, de donner mon avis sur une oeuvre voire, comme présentement, de tailler le bout de gras avec l'artiste...
Qui plus est, en général, je n'aime donner mon avis, et discuter, que de choses que j'aime un minimum, vous l'avez compris, ou qui ne me laissent pas indifférent... Lorsque je n'aime pas une oeuvre ou qu'elle me laisse indifférent, je ne prends même pas la peine d'en parler... ;o)

Au plaisir de lire la suite des aventures de Fritz Haber donc, dont le fond - que nous n'avons pas abordé ici - m'intéresse quand même bigrement...

vdm, 15.03.2008 à 8:23305700
J’ai retrouvé un exemple qui contredit tout ce que j’ai dit : ma dentiste ! Ma dentiste ne lit pas de bande dessinée mais elle a lu Fritz Haber. Enfin, elle a essayé, car elle n’est jamais arrivée au bout (ce qui est bien avec les dentistes, c’est qu’il faut simplement cligner des yeux pour acquiescer et faire quelques bruits de glotte pour tout complément de débat). Pourtant, ma dentiste semble avoir fortement apprécié mon ouvrage, mais les images la « happaient » tant qu’elle s’attardait trop longtemps sur chaque vignette jusqu’à en perdre systématiquement le fil.
Vos cases, ce sont de véritables petits tableaux, M. Vandermeulen.
Hun, hun…
Enfin, vous voyez ce que je veux dire, Charlie.
Pour ce qui est des avis des bulledairiens, qui sont généralement de grands consommateurs de bande dessinée, il est vrai que leurs avis sont plutôt positifs. Mais ceux qui ont attribué une note à mon livre sont-ils vraiment les bédéphiles du virtuel les plus représentatifs ? Les BD Paradisio, BD Guest et autres BD Bidules parlent généralement très peu de mon travail. Mais peut-être ce choix de ne pas aller vers Fritz Haber n’est-il pas une question esthétique. Ma BD, si elle est bien un divertissement, doit être de prime abord un piètre divertissement pour beaucoup. Car avec ce titre, je suis loin d’offrir les mêmes qualités des grandes séries aventureusement feuilletonesques (ou feuilletonesquement aventureuses, c’est selon). Enfin, tout cela est compliqué. Car, finalement, nous cherchons à saisir quelques généralités d’après les manifestations de quelques lecteurs particuliers ; tout cela n’est peut-être pas très sérieux.
Mais c’est vous-même qui avez lancé ce débat, M. Vandermeulen…
Ah oui ?

Charlie Brown, 15.03.2008 à 0:43305695
Matrok :
Glotz :
Je trouve Fritz Haber pompier.

Heu... c'est vraiment le seul adjectif que je n'aurais pas utilisé. "Pompier" ça veut dire académique, et "Fritz Haber" ne ressemble à aucune autre BD...


Non mais, si j'ai bien compris, c'était juste un jeu de mot approximatif avec "sapeur pompier"...
Essaye de prononcer "Fritz Haber pompier" pour voir... ;o)



vdm :

Tout cela pour vous dire, non sans malice, cher Charlie : je l’ai fait exprès !


Ah mais j'espère bien que l'avez fait exprès, David ! Il m'aurait fortement étonné que vous n'ayez pas pensé à cet aspect de la chose vu le soin minutieux que vous semblez avoir apporté à la réalisation de cette oeuvre. Ce que je salue respectueusement.


vdm :

Ce que vous dites est intéressant, Charlie, parce que cela confirme quelque chose qui m’a moi-même surpris : vous semblez être un grand lecteur de bande dessinée et pourtant vous avez eu quelque peine à lire Fritz Haber. Ce n’est pas ça qui me surprend réellement, rassurez-vous, ce qui est plutôt étonnant c’est que les personnes qui ne lisent plus de bandes dessinées depuis longtemps, ou qui n’en n’ont pratiquement jamais lues, expriment beaucoup moins, pour ne pas dire jamais, de réserves quant à la forme narrative de Fritz Haber. C’est quelque chose que je ne m’explique pas et pour dire vrai, lorsque j’étais occupé à dessiner ce premier tome, donc en période de grand doute, je pensais fortement le contraire : j’étais persuadé que les personnes qui n’étaient pas des lecteurs de bande dessinées n’allaient jamais réussir à me lire avec facilité.


Je ne saurais l'expliquer moi non plus... je ne suis pas théoricien. Tout au plus puis-je tenter de réfléchir avec vous...
Etant donné les retours dont vous nous faites part, venant de "grands" lecteurs de bande dessinée, de lecteurs occasionnels voire d'habituellement non lecteurs de BD, il semblerait qu'il y ait effectivement quelque chose à creuser de ce côté-là...

Peut-être est-ce dû au fait que le lecteur de bande dessinée - dont je suis un spécimen parmi d'autres - habitué aux allers-retours incessants et inconscients entre l'image et le texte, se trouve freiné dans sa dynamique lorsqu'il bute sur l'image alors que le texte lui semble d'une limpidité cristalline...
J'irai presque jusqu'à soupçonner que si le lecteur occasionnel ou l'habituellement non lecteur de BD n'est pas gêné outre mesure dans sa lecture, c'est peut-être parce qu'il lit cet ouvrage comme un roman, sans vraiment faire attention à l'image, qui ne serait qu'un très joli "fond d'écran", voire en la négligeant complètement... (je connais pas mal de grands lecteurs "classiques" incapables de lire réellement la bande dessinée parce qu'ils ne s'intéressent, malgré eux, qu'au texte... D'où le récurrent "c'est trop vite lu" par exemple... Or justement, une BD, ça ne se lit pas "vite" ! La gymnastique qui consiste à aller du texte à l'image et de l'image au texte rend impossible toute lecture en diagonale...)

Cela dit, si je m'en tiens aux lecteurs "bulledairiens" qui ont lu et énormément apprécié votre ouvrage, je remarque tout de même qu'ils sont nombreux parmi ceux que l'on pourrait ranger dans la catégorie "grands lecteurs de BD". Ce qui fout par terre toutes mes élucubrations précédentes...
A moins qu'ils aient eux aussi ressenti cette légère "gêne" à la lecture mais que cela ne les ait pas empêché le moins du monde d'abord de prendre du plaisir, ensuite d'apprécier votre oeuvre à sa juste valeur... (car elle en a tout de même pas mal à mes yeux, comme vous l'aurez compris, malgré les quelques réserves formelles que j'ai émises jusqu'ici...)


vdm :
J’apprécie pour ma part beaucoup les choses lentes qui ne se donnent pas tout de suite


Ah mais moi aussi j'apprécie les choses lentes qui ne se donnent pas tout de suite... et, comme je le disais plus haut, la BD fait pour moi partie de ces choses lentes qui ne se donnent pas tout de suite...
J'employais tantôt le terme "dynamique", que je me garderai bien de confondre avec celui de "vitesse"... Chaque oeuvre de bande dessinée, qu'elle impose un rythme vif ou lent, a sa propre dynamique, sa dynamique interne. Je trouve juste que la forme picturale que vous avez employé pour narrer cette histoire, pour magnifique qu'elle soit, brise un peu trop la dynamique interne de votre oeuvre et, ce faisant, grippe à mon sens la "mécanique générale" propre à la bande dessinée...

Voilà voilà...

Bien à vous.

(et vivement la suite tout de même... :o))

vdm, 14.03.2008 à 22:30305692
Ce n’est pas un pompier mais un chimiste, Monsieur.
Ce que vous dites est intéressant, Charlie, parce que cela confirme quelque chose qui m’a moi-même surpris : vous semblez être un grand lecteur de bande dessinée et pourtant vous avez eu quelque peine à lire Fritz Haber. Ce n’est pas ça qui me surprend réellement, rassurez-vous, ce qui est plutôt étonnant c’est que les personnes qui ne lisent plus de bandes dessinées depuis longtemps, ou qui n’en n’ont pratiquement jamais lues, expriment beaucoup moins, pour ne pas dire jamais, de réserves quant à la forme narrative de Fritz Haber. C’est quelque chose que je ne m’explique pas et pour dire vrai, lorsque j’étais occupé à dessiner ce premier tome, donc en période de grand doute, je pensais fortement le contraire : j’étais persuadé que les personnes qui n’étaient pas des lecteurs de bande dessinées n’allaient jamais réussir à me lire avec facilité.
Il y a ça et puis, pour reprendre votre très jolie formule de mécanique grippée, je dirais qu’il existe aussi une attente naturelle envers un texte, quel qu’il soit. Une mécanique grippée, cela n’est pas forcément un mal. Lorsque que l’on éprouve l’effet de la grippe, on peut être dans un état hors de soi et subtilement hors du temps, un état doucement souffreteux qui peut trouver dans des pointes de fièvres, ses avantages et ses plaisirs. J’apprécie pour ma part beaucoup les choses lentes qui ne se donnent pas tout de suite, mais je peux comprendre que ce goût ne soit pas fédérateur.
Tout cela pour vous dire, non sans malice, cher Charlie : je l’ai fait exprès !
Tout vôtre.

Matrok, 14.03.2008 à 22:26305691
Glotz :
Je trouve Fritz Haber pompier.

Heu... c'est vraiment le seul adjectif que je n'aurais pas utilisé. "Pompier" ça veut dire académique, et "Fritz Haber" ne ressemble à aucune autre BD...

Glotz, 14.03.2008 à 11:53305661
Je trouve Fritz Haber pompier.

Charlie Brown, 13.03.2008 à 22:02305639
Très bel objet, histoire pour le moins passionnante, images magnifiques mais mais mais... ça ne fonctionne pas complètement.
Car si, prises une à une, les images sont effectivement magnifiques, mises bout à bout elles rendent la lecture légèrement malaisée... Cette somme de beaux tableaux grippe un tantinet la mécanique propre à la bande dessinée.

Je m'explique.
En lisant cet ouvrage, j'ai un peu eu l'impression d'avoir oublié mes lunettes de myope à la maison, de m'être tout de même assis dans la salle de cinéma et d'avoir essayé de suivre un vieux film abîmé, à la fois muet (cartons intercalaires) et en V.O. sous-titrée ! Le plus étrange étant que je pouvais parfaitement lire tout ce qui était écrit alors que j'avais un mal fou à déchiffrer les images...
Comme j'ai eu du mal à déchiffrer les images - saisir une expression sur un visage, une attitude, appréhender les contours d'un lieu, repérer le protagoniste qui parle... etc... - ma lecture s'en est trouvée plutôt saccadée, et ce manque de fluidité m'obligea plus d'une fois à faire des retours en arrière, à relire une ligne pour la troisième fois, à m'attarder, voire à m'appesantir, sur un dessin...
C'est ce que j'appelle une mécanique grippée.
Et c'est d'autant plus dommage que, réellement, prises une à une, les vignettes sont superbes et l'histoire est très intéressante... (mais peut-être est-ce tout simplement dû au fait que l'art pictural s'accommode mal avec l'art séquentiel...)

Cela dit, maintenant que je sais à quoi m'attendre avec cette expérience formelle et sensorielle, je lirai volontiers la suite de cette terrible destinée...

effer, 16.02.2008 à 17:40304126
Ca ne fonctionne pas chez moi, encore une fois à cause de mon ancien mac OS 10.2.
:-(

Pierre, 15.02.2008 à 21:05304101
Chic !

vdm, 15.02.2008 à 15:05304068
Je cherchais désespérément quelque chose à dire pour titiller cet énigmatique Pierre, et voilà que le hasard d’une mise en ligne m’offre une occasion originale : quoi de mieux qui puisse encore l’agacer que de lui parler de moi : il y a une très belle émission de radio sur le site http://www.jetfm.asso.fr/0708/-Tutto-per-tutti-.html dans laquelle je me répands deux heures durant.
Tout à vous, Pierre.
Plus sérieusement, et au-delà de ma publicité, j’aimerais encourager tous les habitués de ce forum à découvrir cette émission d’entretiens radiophoniques de très bonne facture. Henri, l’homme qui est derrière ce projet, est une personne d’une rare qualité d’écoute. Les entretiens durent une heure et sont ponctués par les propositions musicales des auteurs. On peut ainsi découvrir les intimités de Morvandiau, Olivier Josso, Frédéric Pointcelet, Baudoin, etc.



Pierre, 05.02.2008 à 20:10303498
thierry :

Je suis une buse en histoire de l'art, mais cette utilisation du sepia en peinture etait-elle courante a l'epoque ou est-ce une coincidence que cette toile emprunte justement une gamme chromatique similaire ?


Quelle maladresse Thierry ! Vraiment, à trop faire parler les images, on s'expose à de réels dangers. Ainsi t'es-tu risqué à comparer implicitement le travail de l'auteur de Fritz Haber avec celui d'un second, non, d'un troisième couteau de la sécession viennoise ! Ce qui est déraisonnable. Sérieusement: il faut laisser ce travail aux vrais professionnels. Vois avec quel tact il t'invite (le professionnel) à amender ta comparaison, te suggérant de faire référence à l'avenir aux grandes figures faiseuses d'ombre, d'ailleurs c'est bien simple, on peut le dire, il y a du Egon Schiele en Vandermeulen.

NDZ, 05.02.2008 à 14:33303473
chrisB :
vdm :
ne vous déniaisez pas trop


C'est moche de se moquer


Tout juste, Auguste.

chrisB, 05.02.2008 à 14:31303471
vdm :
ne vous débridez pas trop


C'est moche de se moquer, il y peut rien si ses parents sont asiatiques...

vdm, 05.02.2008 à 14:08303464
Eh oui, il me vient parfois l’envie de jouer au grand prince, les journées sont si maussades… Mais je ne savais pas que le forum BD Gest était lu également par ici. Pour tout avouer d’un bloc : je me fais une très mauvaise topographie de l’Internet… Bien que l’ami qui m’a récemment fait connaître BD Gest m’ait averti de l’ampleur de la plate-forme, je pensais très idiotement m’être exprimé dans l’un de ses petits coins discrets.
Mais que ceci ne vous décomplexe pas trop, NDZ. Je ne peux pas vous garantir que l’ensemble de la profession sera aussi sereine que moi ; j’en connais de très nerveux, faites tout de même attention, ne vous débridez pas trop, je m’en voudrais d’être à la source d’un futur et fâcheux malentendu… Les coups partent si vite, paraît-il…

yan, 05.02.2008 à 10:49303448
Ok, j'ai trouvé tout seul comme un grand, merci.
Ah oui, c'est la classe cette réponse.

NDZ, 05.02.2008 à 10:48303447
c'est ici, en bas

yan, 05.02.2008 à 10:39303445
Un lien pour lire cette réponse ?

NDZ, 05.02.2008 à 10:32303444
Merci Mr vdm pour la réponse-à-la-chronique-sur-Crémèr sur BDGest, ça fait du bien de temps à autre une réponse humble, calme (et pourtant il y avait de quoi s'emporter), mesurée, incisive et intelligente. C'est dur d'être critiqué et de garder la tête froide (je suis sincèrement admiratif), et en plus quand on défend (à juste titre) son collaborateur, c'est la grande classe. Moi-même je ne suis pas toujours tendre dans mes rapports-de-lecture, et je m'en veux souvent, alors sur ce coup-ci, je suis complètement décomplexé (si les auteurs peuvent prendre du recul sur l'avis de petits merdeux anonymes, c'est fantastique).

Je précise, mon message est sans ironie aucune. Et je ne suis pas l'auteur de la chronique BDGest, bien entendu :)

vdm, 01.02.2008 à 17:21303258
Thierry :

Je suis une buse en histoire de l'art, mais cette utilisation du sepia en peinture etait-elle courante a l'epoque ou est-ce une coincidence que cette toile emprunte justement une gamme chromatique similaire ?


Oui, attention à ne pas trop faire parler les images. Il faut remettre Oppenheimer dans son contexte, il reste un second, voire un troisième couteau de la sécession viennoise, les ombres de Klimt, Schiele et Kokoschka ont toujours porté sur lui et cela ne semble pas évoluer ; je ne suis pas sûr qu’il ait connu un succès en dehors de Vienne et Berlin. Son plus haut fait reste d’ailleurs une toile de Schiele qui porte son nom… Dire que sa production s’inscrit dans les tons sépias serait également une fausse vérité. Sa palette s’apparente plus à celle de Schiele et même à celle de Munch. Malgré cela, il est vrai que la parenté esthétique est amusante, je ne connaissais pas ce tableau. Il était un des rares peintre d’origine juive qui a fait le mouvement Sécession, avec Jettel, Kurzweil et Orlik. Probablement que les personnages que je mets en scène dans mon récit, tels Alfred Koppel, Rathenau ou Eberhard von Bodenhausen, tous grands collectionneurs, avaient du Oppenheimer chez eux. Le rapport est loin d’être farfelu, cher Thierry.
> Je ne remercie plus Effer, ça finira par paraître douteux, tout le monde sait qu’il est mon meilleur agent…

effer, 01.02.2008 à 16:31303256
Je suis fidèle à Fritz Haber, surtout parce que la série englobe bien tout le contexte de l'époque de sa vie et des hommes qu'il a rencontrés.
Effectivement le blog est indispensable pour approfondir certain points comme l'allégorie au Siegfried de Fritz Lang; comme le film est pratiquement inconnu, on se demande d'où viennent ces images.
Le blog élargie également le point de vue sur les personnages et l'époque.

Thierry, 01.02.2008 à 16:02303253
dernier point, je me trompe peut-etre lourdement, mais il se fait que je suis en train de lire Le loup des steppes d'Hermann Hesse (conseil du jour, ce livre est un chef d'oeuvre enorme qu'il FAUT avoir lu, c'est trop de la balle), et la couverture est tiree d'une toile de Max Oppenheimer, contemporain de Haber



les 2 tomes parus de Fritz Haber et Le loup des steppes etaient sur la table de mon salon et je n'ai pu m'empecher de trouver une vraie correspondance entre le travail de David Vandermeulen et celui de Oppenheimer, que ce soit dans la gamme chromatique ou le style.
Dans son blog, il declare "[...] j’ai opté pour des teintes sépia parce qu’elles évoquent la couleur des premiers clichés photographiques du XIXe siècle. Nous sommes en réalité ici dans un pur fantasme esthétique : à ma connaissance, jamais aucun cliché de l’époque n’a présenté un type de teinte aussi affirmé [...]"
Je suis une buse en histoire de l'art, mais cette utilisation du sepia en peinture etait-elle courante a l'epoque ou est-ce une coincidence que cette toile emprunte justement une gamme chromatique similaire ?

Thierry, 01.02.2008 à 15:49303250
On ne va quand meme pas digresser sur des aneries sur ce sujet, qui merite mieux.
Au passage, je vois que Fritz Haber comptera finalement 5 tomes, au lieu de trois. Il est vrai qu'il reste plus de 20 ans a couvrir apres la conclusion des "Heros" et qu'il me semblait impossible de couvrir le reste de la vie d'Ahber en un seul tome. Il reste encore tant a raconter sur ce personnage.
J'avais perdu de vue le blog consacre a cette serie. Honte a moi parce qu'il contient de tres interessantes informations, a commencer par la confirmation de ce que je soupconnais deja, concernant les sequences oniriques qu'on retrouve dans "Fritz Haber". Il s'agit bien de references a la legende de Siefried et des Nieblungen, et plus precisement d'une adaptation signee Fritz Lang.
Je vais m'atteler a la redecouvrir progressivement. Si je ne pense pas que cette serie demande une connaissance historique approfondie pour etre apprecie, ce blog permet visiblement d'approfondir certains aspects, comme le manifeste des 93, dont il est question dans "Les heros". De ce point de vue, Vandermeulen evite l'ecueil des notes en bas de page qui gataient la lecture d' "Au temps de Botchan".

Damlec, 01.02.2008 à 15:23303247
Thierry :
il est des casseroles que l'on traine jusque dans la tombe

Va dire ça à Loiseau...

Thierry, 01.02.2008 à 15:19303246
il est des casseroles que l'on traine jusque dans la tombe

chrisB, 01.02.2008 à 15:03303237
Thierry :
Je suis assez surpris de voir que le premier tome recu pas mois de 46 bullenotes globalement tres positives et que je ne suis que le quatrieme a noter ce second tome... je ne suis pas le premier a me faire ce genre de relections. Soit les gens ne bullenotent plus, soit la fidelite des lecteurs est decidement tres aleatoire



Pour ma part je n'ai pas été hyper enthousiaste sur ma lecture du premier tome. Je ne prevoyais donc pas de continuer.

Ceci dit, Thierry, ta presentation du second tome est allechante, apres reste la confiance que l'on peut acorder à un fan de Jessica Blandy :o)

vdm, 01.02.2008 à 14:37303231
Merci beaucoup pour cette intervention. Je profite de ce que dit Thierry pour évoquer un problème réel et peu perçu dans le chef des lecteurs de bande dessinée : j’entends beaucoup de personnes dire qu’ils attendent la fin d’une série pour commencer à l’acheter. Ainsi, même s’ils apprécient un premier tome, ils préfèrent patienter et acquérir la série d’un bloc. Je comprends parfaitement ce choix, les lecteurs ne sont d’ailleurs pas les seuls à agir de la sorte, le marché des traductions fonctionne malheureusement sur le même mode. Ce que je voudrais tout de même préciser, c’est qu’une telle pratique est dangereuse et peu s’avérer mortelle pour certains projets. Ceci n’est pas un appel camouflé pour vous faire acheter mon livre (je ne connais d’ailleurs pas mes chiffres), il s’agit tout juste d’un petit coup de pouce pour vous faire investir dans les éditions originales. (ha ! ha! qu'est-ce que je n'aurai pas dit comme conneries !)
Dans le cas qui m’occupe, je précise aussi que mon travail se terminera en cinq tome, soit dans plus de sept années, si mon avenir socio-économique reste stabilisé et me le permet, bien sûr.

Thierry, 01.02.2008 à 13:23303222
Relecture du premier tome avant de me plonger dans le deuxieme volume que monsieur vandermeulen consacre a Fritz Haber. Autant le premier tome me semble explorer le dechirure identitaire de Haber: juif et nationaliste allemand, mais sa judaite lui ferme de nombreuses portes et le condamne a etre un citoyen de seconde zone (il se convertira meme au protestantisme, esperant y trouver une respectabilite), auquel acceder des fonctions officielles dignes de ses reelles competences sera rendu infiniment plus difficile, autant le second tome presente un homme qui a renonce a toute morale au nom d'un nationalisme justifiant toutes les derives de la science. Son grand oeuvre, qui lui valut le prix Nobel en 1918, concerne la fixation de l'azote. Originellement, ce procede devait permettre de produire des engrais azotes de synthese et de mettre un terme a la faim dans le monde. Mais Haber se distinguera ensuite par son role actif dans la creation des gaz de combats. David Vandermeulen decrit l'enchainement d'evenements qui debouche sur ce denaturation d'une certaine forme d'ideal scientifique, tout entier devore par l'ambition et un nationalisme trop zele, l'opposant a la vision plus humaniste d'Albert Eisntein.
Que le livre s'ouvre les consideration racistes de Rathenau, se presentant comme humaniste, amateur de Kropotkine,lors de sa premiere rencontre avec Haber, ne doit rien au hasard. Cette epoque est une epoque de contradictions et d'ideaux qui n'en sont plus. D'un cote s'expriment toujours aussi violemment le nationalisme le plus belliqueux, de l'autre, on rencontre deja les premiers signes d'un liberal-capitalisme sans aucune ethique.
Ironiquement, le pacifique Einstein rendra possible la creation d'armes nucleaires, alors que Haber est le pere du zyklon B, qui me rappelle le concept du juif auto-haissant de Woody Allen.
Je suis assez surpris de voir que le premier tome recu pas mois de 46 bullenotes globalement tres positives et que je ne suis que le quatrieme a noter ce second tome... je ne suis pas le premier a me faire ce genre de relections. Soit les gens ne bullenotent plus, soit la fidelite des lecteurs est decidement tres aleatoire

vdm, 20.11.2007 à 16:50298307

Tropismes l’appartement, Galerie du Roi, 4, à BXL, ce vendredi 23 de 18H à 20H. Moi, j'y serai.

yan, 22.10.2007 à 22:51295856
Passionnant !

effer, 01.10.2007 à 17:32294388
Merci d'avoir ouvert ce blog pour compléter la série Fritz Haber déjà si riche de renseignements historiques.
j'attends le T2 et la documentation avec impatience

Remedium, 30.09.2007 à 21:37294356
C'est une super initiative ! J'ai hâte de découvrir tout ce qui va y être mis.

vdm, 30.09.2007 à 18:10294352
Parce que plus de 300 planches ont déjà été produites, parce que la vie d’un livre est de plus en plus courte, parce qu’une masse d’informations n’a pas pu trouver sa place dans le récit, pour toutes ces raisons et bien d’autres encore, la série Fritz Haber se fait une niche sur Internet. Commentaires, à côtés, documents et anecdotes historiques autour de Fritz Haber ici :
http://fritz-haber.over-blog.com/

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