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L'Adaptation...

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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Mr_Switch, 27.07.2016 à 14:29362843
Exemple de romans postérieurs à la bande dessinée : Fantax.
Encore une fois, ce n'est pas de l'adaptation de planches en texte. C'est la continuation (ou plutôt du préquelle ici)

De 1946 à 1949, Fantax est un héros de bandes dessinées. De 1949 puis en 1959, il devient héros de romans.
La loi de 1949 n'y est bien sûr pas pour rien.

Mael, 04.03.2016 à 21:57361697
Rooo, ça reste une guitare, au moins j'ai pas dit batterie ! :-p

ibnalrabin, 04.03.2016 à 21:40361696
Mael :
Le texte, férocement anti-militariste, y est récité sur un riff de basse et la boite à rythme typique des Bérus..


Malheureux ! Il n'y a pas de basse dans Bérurier Noir ! Blasphème !

Mael, 04.03.2016 à 19:33361693
Après être tombé sur une chaine youtube reprenant tous les épisodes des deux saisons ça se complexifie car certains sont bien adaptés d'après De Gieter, mais je me propose de proposer tous les scénaristes de l'épisode à chaque albuml si ça tente Switch (sachant que oui, il y a ptètre un adaptateur en plus).

En tous cas, saison 1 épisode 11 ("La Cité des scribes").

Mael, 04.03.2016 à 19:25361692
Hum, si ce sont des adaptations du DA je me demande d'ailleurs si ces crédits scénarios sont bien justes...

Je vais aller regarder les crédits des épisodes sur youtube tiens !

Mr_Switch, 04.03.2016 à 18:22361691
lanjingling :
Dans "Shenzhen", Guy Delisle dit qu'il est dans cette ville pour superviser la production du D.A. "Papyrus", justement.Cela commence à en faire, des auteurs de renom, pour un D.A. dont je ne dirais rien parce que jamais vu.

Comme ça, tu auras aperçu !

Mael, 04.03.2016 à 17:07361690
Oui, les deux BDs/vyniles de Dutronc et Fred sont des vrais albums pensés comme tels (il y en a donc un seul de réédité ?). On rentre plus dans le cadre de la musique dont la pochette est une BD. Ce qu'on trouve donc avec eux (Fred a écrit plusieurs chansons pour Dutronc, dont "Le Fond de l'air est frais", dont le titre sera réemployé en jeu de mot pour un livre de Fred, là ce sont des contes musicaux dont il avait écrit le texte)




Mais aussi avec Menu et les Satellites




Ou, presqu'aussi brillamment dessiné par elle-même, chez Giédré :




Un sujet intéressant, mais pas lié à l'adaptation ! à la rigueur de chansons en BD (pas dans le cas de GiédRé, qui raconte autre chose)...

Le PBE, 04.03.2016 à 16:42361689
« La voiture au clair de lune » de Fred (qui complète la réédition de Cythère l'apprentie sorcière) chantée par Dutronc.
(pas vraiment une adaptation puisque sauf erreur la bd n'avait pas fait l'objet d'une parution antérieure au disque)

Mael, 04.03.2016 à 15:22361688
Sur "Frères d'armes"correctif, la chanson ne reprend pas le texte intégrale de la BD de 8 pages, mais ces deux excellentes cases (fort fournies).

lanjingling, 04.03.2016 à 14:47361687
Mael :
Sur les adaptations de BD jeunesse que signalaient Glotz puis Mr_Switch il y en a en effet à tire-larigot.

Parfois ça va plus loin, par exemple l'adaptation de Papyrus en dessin animé (avec un dessin qui n'a rien à voir et même, j'avais lu ça mais n'en trouve aucune trace donc si quelqu'un a, quelques scénarios de David B !), dont les épisodes ont ensuite été novellisés (par Evelyne Brisous-Pellen d'ailleurs !). Si j'ai pas déliré pour David B, mobiliser un tel auteur et quelqu'un comme Brisous-Pellen pour du De Gieter ma foi.

Dans "Shenzhen", Guy Delisle dit qu'il est dans cette ville pour superviser la production du D.A. "Papyrus", justement.Cela commence à en faire, des auteurs de renom, pour un D.A. dont je ne dirais rien parce que jamais vu.

Et sur les B.D. adaptées en chanson, j'avais écrit ceci:
lanjingling :
D'un côté, il y a cette BD
De l'autre, une chanson de Bobby Lapointe intitulée "la peinture à l'huile", et, je viens de le découvrir, ce n'est pas une coïncidence, cette BD a été adaptée en disque, et c'est Bobby Lapointe qui en a fait la musique. Ce connaissais cette BD et cette chanson depuis petit, et j'ignorais leur consanguinité.

Mael, 04.03.2016 à 14:16361686
Sur les adaptations de BD jeunesse que signalaient Glotz puis Mr_Switch il y en a en effet à tire-larigot.

Parfois ça va plus loin, par exemple l'adaptation de Papyrus en dessin animé (avec un dessin qui n'a rien à voir et même, j'avais lu ça mais n'en trouve aucune trace donc si quelqu'un a, quelques scénarios de David B !), dont les épisodes ont ensuite été novellisés (par Evelyne Brisous-Pellen d'ailleurs !). Si j'ai pas déliré pour David B, mobiliser un tel auteur et quelqu'un comme Brisous-Pellen pour du De Gieter ma foi.

Autre adaptation dans un sens plus rare, une bande dessinée directement adaptée en chanson. Il y a le cas de héros pour enfants qui y migrent ( Pif ou Tintin y ont eu droit par exemple, Oumpah-Pah a même reçu un prix de l'Académie Charles Cros), souvent réservé à la jeunesse et un peu passé de mode.


Pour les adultes je n'ai quasi aucun exemple en tête si ce n'est la reprise in extenso d'un texte d'Al Crane par les Béruriers Noirs pour en faire une chanson.

Piste n°7 de l'album "Macadam Massacre", la chanson "Frères d'armes", qui reprend l'épisode de 8 pages du même nom publié dans le premier album de la série.

>Le texte, férocement anti-militariste, y est récité sur un riff de basse et la boite à rythme typique des Bérus. Je trouve que ça fonctionne plutôt bien d'ailleurs.

La piste précédente est une reprise instrumentale à la basse de "When Johnny Comes Marching Home", classique de musique pacifiste américaine venue de la guerre de Sécession, histoire de mettre dans l'ambiance western.

Je me demande s'ils avaient bien demandés l'autorisation. J'en doute, d'autant plus que Lauzier n'était pas connu pour son côté punk. Après Lauzier et Alexis sont crédités sur la pochette (contrairement au compositeur de "Johnny revient de la guerre").

Je ne connais pas d'autres adaptations de ce genre.

Le PBE, 01.03.2016 à 16:31361650
Je pense qu'adapter une BD en roman a la difficulté de devoir ajouter de la matière à l'oeuvre d'origine et le risque de ne s'approprier que le récit, l'histoire, l'univers en laissant de côté le dessin et la mise en scène.

Note: Il existe un roman tiré du film de Spielberg tiré des aventures de Tintin.


[apparté presque rien à voir et tout le monde s'en fout]
Je suis en train de relire la Disparition. L'un des passages a évoqué pour moi les images de la l'Invention de Morel. Rien de plus naturel puisque c'est bien au roman d'Adolfo Bioy Casares (adapté en BD par Jean-Pierre Mourey) que Perec fait référence. Dingue non ?
[/apparté presque rien à voir et tout le monde s'en fout]

Mr_Switch, 01.03.2016 à 14:28361649
Je ne suis justement pas certain que le passage de l'image à la phrase soit si aisé.
Par ailleurs, les novélisations de films sont vaines, avouons-le.

D'une part, si le risque du passage du roman à la bande dessiné est le digest ou le résumé, c'est qu'il s'agit généralement d'une adaptation simplificatrice.
Le travail inverse serait donc synonyme de complexification du récit ? Indéniablement si l'on part d'un 48CC, d'un 64CC. Mais surtout il s'agit de convertir le décorum graphique en description littéraire. Ou littérale ?

Le roman laisse une part de liberté au lecteur. Quand dans un roman, on plante un décor de maison, je recycle intérieurement des environnements de maisons connues. Quand bien même ma projection mentale ne serait pas réellement raccord avec les lignes du roman.
C'est aussi là que l'adaptation d'une bande en roman me semble dilemmatique.
Réellement adapter le décorum graphique, c'est le risque de se perdre dans une description de la bande dessinée concernée au lieu de l'adapter.
Trop se détacher de la partie graphique, c'est le risque de ne plus adapter que le speech ou les grandes lignes.

C'est peut-être pour ça que les adaptations citées sont généralement des adaptations d'un univers plutot que d'un tome précis.
Parmi les adaptations de tomes de bandes dessinées en roman, lanj a cité quelques Corto et j'ai aussi trouvé la trace des premiers tomes de Lanfeust de Troy.
lanj a lui-même souligné que c'était une adaptation par l'auteur lui-même. De plus, le décorum de Corto peut se faire assez éthéré pour être poétiquement retranscrit (je ne fais ici que supposition)
Quant à Lanfeust, il y a là aussi recours à l'illustration, par Tarquin lui-même. Ca compense un peu le problème, j'imagine.

---

Note que pour l'instant nous n'avons pas eu l'idée de dire quelles bandes dessinées pourraient être adaptées, quelles bandes ont aimé voir adaptées. C'est peut-être que ta question est, non pas étrange, loin de là, mais rhétorique.

Thierry, 29.02.2016 à 17:30361640
le côté obscur très fort je sens
mais je vois une lumière blanche qui m'attire

non mais sans rire, je suis tout-à-fait d'accord sur le problème de perception de la bande dessinée, vue de l'extérieure comme inférieure
cela dit, si je fais fi de ces a priori, je me dis qu'une adaptation l'appropriation d'une histoire accompagné (ou non) de sa transposition d'un système narratif dans un autre.
J'ai un roman X, disons Ibicus. Je prends un auteur qui prend à son compte l'histoire, la réécrit en respectant un équilibre entre le matériau original et sa vision d'auteur, avec pour résultat une bande dessinée, Ibicus, qui se doit d'être un objet culturel et narratif en soi (pas un digest ou un résumé scolaire) qui utilise les spécificités de son média.
Si on peur transposer dans un sens, il n'y a pas de raison qu'on ne puisse le faire dans un autre.
La bande dessinée possède ses spécificités et ses richesses, qui implique des choix, voire des trahisons.
Si je prends le cas du rapport Brodesck, Larcenet a interpété à sa manière les ambiances de Claudel. A l'inverse. Si le dessin peut traduire efficacement une phrase, un paragraphe, une page... un dessin peut être traduit par un texte.

lanjingling, 29.02.2016 à 15:15361636
On avait oublié de citer le roman Yoko Tsuno .

Sinon, puisque je suis du côté obscur, j'y reste: j'ai la conviction intime que, puisque la plupart des romans tirés de B.D. adaptent des B.D. pour enfants, c'est quelque part dans l'idée , avec l'appat que sont les personnages, de donner aux enfants le gout des "vrais" livres.

Mr_Switch, 26.02.2016 à 16:16361617
Bon lanj a évoqué le côté obscur. Pas besoin d'y revenir.

Il y a donc bien des romans. La plupart du temps des romans jeunesse. On retrouve plusieurs caractéristiques qui reviennent :
- romans illustrés (les robinsons du rail comme les quelques mois à l'Amélie)
- romans basés souvent sur des séries de gags (Titeuf, Petit Spirou, Les petits Rugbymen, les Sisters)

On n'imaginerait pas des séries très caractérisées être adaptées en roman sans illustration (Une aventure de Titeuf sans aucun dessin de Zep ?)
Les maitres de l'orge sont peu caractérisés graphiquement.
D'ailleurs la couverture du roman de Jesuit Joe le montre... sans visage.

La plupart du temps, ce ne sont pas les séries mais l'univers qui est adapté (romans made in france de Dragon Ball, aventures à partir de séries de gags, les robinsons du rail)

Le PBE, 26.02.2016 à 16:03361616
les exemples de Thierry sont intéressants car à chaque fois, il s'agit du scénariste d'origine qui écrit sa propre adaptation.
L'une des raisons pour lesquelles on voit peu d'adaption de bds en romans est peut-être la difficulté de s'approprier la bd, de mettre des mots sur l'ensemble des descriptions et émotions véhiculées par un simple dessin, de remplir l'espace inter-iconique

Mr_Switch, 26.02.2016 à 15:59361615
Et encore ton exemple est discutable, Glotz. Roman sorti dès 2002, en même temps que la bande dessinée. Les 2 livres sont liés.

lanjingling, 26.02.2016 à 15:55361614
Ne mélangeons pas tout, la littérature a ses immémoriales lettres de noblesse, la B.D., au mieux, c'est un art populaire.
C'est un honneur pour la B.D. que de pouvoir adapter un roman, ce serait déchoir pour la littérature que d'accepter dans ses rangs un vilain canard , même dépouillé de ses illustrations.
Le cinéma se coltine un peu semblable mépris: tu connais beaucoup de films adaptés en roman (en dehors de grosses productions adaptées en séries de romans de gare) ?

Sinon, un petit dessin valant mieux qu'un grand discours, imagines-tu le discours fleuve qu'il faudrait pour adapter une suite de centaines de petits dessins ?

Glotz, 26.02.2016 à 15:52361613
J'ai un vague souvenirs de romans Titeuf, il doit y avoir d'autres bandes dessinées pour enfants adaptées dans le genre. Au Japon ça doit être assez fréquent. En bande dessinée adulte je pense à Quelques mois à l'Amélie en 2008.

Quant à ta question finale, je remarque que les bonnes adaptations de films en roman sont tout aussi rares.

Thierry, 26.02.2016 à 15:21361612
parfois, on se pose des questions fascinantes que l'on se demande pourquoi personne ne se l'est posée avant.
L'adaptation de romans en bande dessinée est en vogue. Il y en a pour tous les goûts, de qualité et d'intérêt variable.
Mais des adaptations de bandes dessinées en roman ?
Pratt a adapté deux Corto en romans, ainsi que jésuit Joe.
Cothias s'était lancé dans une version romanesque des 7 vies de l'Eprvier (jamais publiée il me semble)
Van Hamme a signé un roman "les maîtres de l'orge" (mais dans ce cas, je crois qu'il s'agit au départ d'une prokjet de série télé avorté, recyclé en bande dessinée, dont le suiccès va raviver le projet de série de l'été qui débouchera finalement sur un roman qui accompagnait la série télé).
Cela peut paraître stupide, mais si cela a du sens d'dapter un roman en bande dessinée ou une bande dessinée au cinéma, pourquoi l'adaptation d'une bande dessinée en roman ne pourrait pas être pertinente ou créative ?
je reconnaît que la quiestion est étrange :o)

ingweil, 03.12.2015 à 9:50360117
Le livre me faisait de l'œil depuis un moment, et je suis tombé sur la préface de cette adaptation. Glaçant, dérangeant, surprenant. Une sacrée réussite. Plus qu'à m'atteler au roman. Mais la préface en entier aurait la place sur ce sujet. Je reproduirai quelques lignes qui m'ont semblé très pertinentes.

Mr_Switch, 26.01.2015 à 17:55357614
Oui, oui. Mais c'est justement là que c'est terrible. Il y a un gros travail d'adaptation, que l'on retrouve rarement dans ce genre d'adaptation.
Les images sont très nettes. Je ne sais pas s'il y a beaucoup de captures du film, ou si c'est fait avec le matériel du studio, sans que ce soient forcément des images définitives du film. C'est un film récent, les images sont tirés de documents numériques. C'est propre. Je ne veux pas dire trop propre.
Les anime comics ont souvent un problème de qualité d'images, parce que les captures d'image proviennent souvent d'images télévisées, avec parfois les scories de pellicule. Ici, ce n'est pas du tout le cas.

Ensuite, je ne savais pas que c'était une adaptation du film et non une adaptation d'après le film quand j'ai attaqué le livre. Ce qui ne change pas grand chose, si ce n'est que l'on ne lit pas de la même manière telle ou telle forme.
Je n'ai pas eu l'impression de lire une histoire mauvaise, mais d'assister à l'adaptation en vain d'un film.

Enfin, j'ai déjà lu des adaptations de romans ou de longs-métrages dans un format franc-belge (48 pages ou comme ici, 64). Mais je crois que c'est la première fois que je lis un anime comics dans ce format. Une contrainte supplémentaire.
Je me dis que c'était un pari fou. Un pari que l'équipe ne me semble pas avoir réussi.

Loulou fut l'un des premiers bouquins de Rue de Sèvres. J'avais en effet envie de voir ce que pouvait donner du Solotareff en bande dessinée. Mais je n'ai donc pas réellement vu.

On peut également remarquer que le film a eu le César du film d'animation.
Ses concurrents étaient Aya de Yopougon, Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill, 2 adaptations de BD et Lettre de femmes (qui anime littéralement des personnages de papier).

Anoeta, 26.01.2015 à 16:43357613
Les anime comix c'est souvent tout pourri non quand même ? Bon, c'est d'autant plus dommage qu'avec un auteur reconnu en littérature de jeunesse comme Solotareff et un éditeur comme l'école des Loisirs, on se dit que ça va donner un truc chouette.

Mr_Switch, 26.01.2015 à 15:44357612
Loulou - L'Incroyable Secret.
Il s'agit de l'adaptation du film en bandes dessinées. Est-ce un anime comics ? Grosso modo, oui.
Je ne savais pas la chose en commençant le bouquin (je ne l'aurais pas moins lu en le sachant, par ailleurs)

Et c'est une adaptation ratée. Les décors, tirés du film, sont plutôt jolis, mais ça s'arrête là, hélas.
Si l'adaptation strictement graphique est plutôt réussie, l'adaptation séquentielle, dirons-nous, est ratée. Les vignettes paraissent figées. Les ellipses sont régulièrement peu compréhensibles.
Le côté raté est paradoxalement mis en évidence par la mise en planche qui est manifestement l'oeuvre de personnes averties. On sent le sérieux du travail. Planches d'exposition, vignettage complexe. Décomposition d'un plan en multiples cases. C'est étudié, c'est pensé. Mais ça n'en fonctionne pas mieux.

C'est un peu comme si l'on avait filmé un spectacle de marionnettes, durant la pause déjeuner des marionnettistes.
Comparaison toute relative, certes. Mais les dessins, aussi propres soient-ils, paraissent donc figés. Oui, oui, c'est souvent le cas dans le cas d'anime comics. C'est ici manifeste.
Les personnages sont comme des marionnettes sans vie. Dans le dessin animé, le dessin ne fait pas tout. On fait en sorte que les persos soient habités. L'un des protagonistes m'a paru être un jeune loup un peu gothique, surement transylvain. Or voilà, je vois en me renseignant sur le film qu'il s'agit d'un vieux loup. J'imagine que c'est évident dans le film. Dans la bande, non. Le personnage est clairement d'âge indéfini. Mais ce que je prenais pour un look était une marque d'âge.

Tout ceci nous amène à l'histoire. Vous vous imaginez bien que résumer un long-métrage en 62 pages, ce n'est pas bien possible. Fatalement, vous survolons l'histoire. Fatalement, les personnages semblent changer de comportement à tout instant. Fatalement, les ellipses entraient souvent des situations absconses. Et l'on a parfois l'impression d'une surenchère de bizarreries (spoiler : finalement, on apprend que Loulou est un hybride loup/chèvre. Ce qui est très visible chez sa soeur).
Je ne doute pas que ces bizarreries soient bien amenées dans le film et qu'elle serve la morale. Mais dans la bande, elles ne paraissent pas servir à grand chose d'autres que pimenter l'exotisme.
En effet, le film a pour but de défendre l'entente entre peuples, le rapprochement entre peuples. Dans la bande, on voit bien l'ombre du thème, avec notamment l'opposition des Sancros et des Loncros. Mais de là à penser que ce serait le but de l'histoire...

Ainsi, l'adaptation m'apparait ratée. MAIS, revers positif de la médaille, j'aimerais voir le film, maintenant. J'ai eu une version à travers une lorgnette déformante, j'aimerais voir la version pleine.


Pour conclure, j'exprimerais à nouveau cette impression que l'adaptation a été faite par une personne ou une équipe investie mais que c'était mission impossible qui était demandée.

Mr_Switch, 26.03.2010 à 10:58330220

Thierry, 16.03.2010 à 13:41329990
Et Patrick Cothias réapparait dans cette initiative. Pour les plus jeunes, il fut un des scénaristes les plus prolifiques de la fin des années 80 et des années 90, assurant à lui seul 50% des nouveautés de Glénat. On lui doit même quelques bons scénarios.

Le PBE, 16.03.2010 à 13:06329989
Dans le genre "on n'est jamais mieux servi que par soi-même", Bamboo lance une collection de romans écrits par des scénaristes de Bds (pourquoi pas) mais s'empresse de préciser que ces romans feront l'objet d'une adaptation Bd.
(clic)

NDZ, 04.12.2009 à 23:04327149
Un p'tit billet d'humeur de david t sur du9 qui me pousse à répondre / prolonger ici, parce que je suis persuadé que l'on va pouvoir avancer, ensemble (tout est possible), sur ce sujet :)

Alors, pour moi, l'une des questions sans réponse en a une qui est évidente (je reprends approximativement, voire je déforme, mais c'est pour lancer ma diatribe):

> pourquoi les lecteurs et/ou critiques BD ont du mal à définir / à cerner les bonnes adaptations? (ou bien fuient dès qu'ils s'agit d'étayer leur avis, lapidaire ou élogieux)

Hé bien pour la simple et bonne raison que la plupart n'ont pas relu (il faudrait, dans l'idéal, une proximité temporelle des lectures de l'oeuvre originale et de son adptation, pour comparer, juxtaposer, peser, jauger au mieux des deux "visions" - et là, je suis sympa avec bon nombre d'adaptateurs qui en semblent complètement dépourvus, de vision, à les croire parfois réellement aveugles) ou lu (ah ah) l'oeuvre originale. Voilà. CQFD.

Qui a lu (relu, je ne vais pas le faire à chaque coup) la recherche avant de plonger avec délectation dans la version Delcourt? Il en faut du temps pour cheminer à travers ces deux visions en parallèle, hein.

Sans aller jusque là, et en prenant compte du fait qu'en général les gros lecteurs de BD sont aussi de gros lecteurs tout court, il y a peu de chance qu'un nombre significatif de lecteurs (ou critiques, mais là, il faut pas pousser, ce sont des journalistes, ils ont autre chose à foutre que lire), se prépare un programme de lecture aligné sur les sorties Ex-libris et cie.

De toute manière, on trouvera toujours, comme le dit si bien David, un lecteur de l'"original" qui trouvera la nouvelle vision fadasse, voire insipide, alors qu'un autre lecteur se sera fait royalement fait chier sur le bouquin et aura avalé d'une traite l'ersatz, et avec plaisir.

Là encore, se pose aussi de l'ordre dans lequel on a gobé les deux visions: si on a lu le livre avant la BD ou la BD avant le livre (ah l'alibi éducatif, le tremplin du savoir! merci les éditeurs... mais ça arrive, parfois). Sans parler du contexte de chaque lecture (après un licenciement, debout à la fnac, au WC, etc).

Car avec ça on devrait, dans les deux cas, nous raconter une histoire ET/OU nous faire passer une (des?) émotion(s - soyons généreux). Alors si c'est de ça que l'on nous parle, évidemment, on peut parler des adaptations roman/cinéma ou BD/cinéma, ça va marcher, ne vous inquiétez pas, je ne compare pas la BD au cinéma.

Oui, comme dans tout cas d'adaptation, on change de medium. Donc de codes, de spécificités (ou aussi coups spéciaux), d'histoire (et oui, l'histoire du medium/art a aussi son importance), etc.

Et on va retrouver les mêmes schémas éculés: le mauvais roman qui donne un chef d'oeuvre au cinéma... et l'excellent roman qui donne naissance à un nanar cinématographique de Première (oups, pas d'attaque frontale, j'ai écrit "de" et non pas "encensé par", vous aurez noté).

En BD aussi on a ça (des magazines Première-like aussi).

Et puis aussi les mauvais romans qui donnent de mauvais films et les bons romans qui donnent de bons films.

En BD aussi on a ça.

Et puis chier en bloc sur l'adaptation, ce n'est pas refuser toute compromission de la sacro-sainte parole de l'auteur (de l'original - l'autre, je ne sais plus s'il est vraiment auteur)? alors pas de traduction de roman en français (c'est ça aussi, la traduction, une adaptation en français) alors on se tape tous avec le sourire Tolstoï en russe et Mishima en japonais. Et puis, la chose imprimée, quelle déperdition d'émotion par rapport à la force du premier jet... vite les brouillons!! et l'écriture, quelle distorsion de la pensée originelle... vite les encéphalogrammes de l'auteur en pleine ébullition créative!!

Sans rire, s'il y a réappropriation (et l'histoire de la littérature ne nous montre-t-elle pas que ça? la réappropriation des oeuvres - même medium, certes - antérieures?), on limite la casse.

Et est-ce que j'ai besoin de lire A. Tolstoï pour clamer que le Ibicus de Rabaté est génial? de lire Sabato pour affirmer que le Rapport sur les aveugles de Breccia est splendide! ou même, l'Ivention de Morel, pour citer Ecritures ;)
Et est-ce que j'ai besoin de relire l'Homme qui rit pour me persuader que l'adaptation Delcourt est - Non.

Tout ça pour dire qu'adaptation ou non, à la limite on s'en contrebalance. On veut de bons bouquins. Point.



Tout ça pour dire que je viens de lire Tous les noms de Saramago et que je suis sûr que Marc-Antoine Matthieu (La mutation, Le dessin) en est un lecteur assidu. Et que oui, j'ai Héros et tombes de Sabato sur ma table de chevet.

Mr_Switch, 17.11.2009 à 21:17326614
Ah, je me fourvoyai gentiment pour cela aussi, alors !)
Merci pour les précisions !

Le PBE, 17.11.2009 à 21:11326613
Je n'ai aucune idée des futures parutions du ! (sur leur site, rien de plus que cette note)

Les "27" dont je parle sont ceux édités par Berkley/First Publishing en 1990-1991 (une page)
Tu sembles être tombé sur la collection de Papercutz qui -pour l'instant - réédite les Berkley/First Publishing et des Delcourt.

Et comme je connais mon Switch, je précise que oui, il y a aussi les premiers Classic Illustrated et les Classic Illustated Junior qui furent en partie traduit par Pubclas à la fin des années 50 et qui ne sont pas dans la bullebase ;o)

Mr_Switch, 17.11.2009 à 19:15326609
(non je me trompe pour le DVD, pardon)

Mr_Switch, 17.11.2009 à 19:08326608
Pour qu'il n'y ait pas de malentendus :
Les Editions du Point d'Exclamation proposent une VF de ces adaptations de grands classiques.
Tu m'arrètes, Le PBE, si je me trompe mais les éditions du ! ne proposent pas encore les 27 titres potentiels.


D'ailleurs parmi les 27 titres, il y a “The Wind in the Willows” (Le vent dans les saules) par Michel Plessix. Il s'agit donc de son travail édité par Delcourt.
Et il y a aussi un ouvrage sur Grimm avec Mazan (Apprendre à frissonner, chez Delcourt également), Philippe Petit (Hensel et Gretel, Delcourt) et Cécile Chicault (Delcourt encore)
Seront-ils édités aussi par les éditions du ! ? Nous verrons bien :)

(Et a priori, certains titres sont vendus avec un DVD et non un CD)

effer, 17.11.2009 à 16:12326599
Le Moby Dick dessiné par Bill Sienkiewicz est superbe!

chrisB, 17.11.2009 à 10:01326583
Le cd, en revanche est beaucoup plus dispensable...

chrisB, 17.11.2009 à 10:00326582
J'ai lu le Kyle Baker, qui est bien, ce qui n'est que moyennement étonnant, ce type étant La classe :)

Le PBE, 17.11.2009 à 9:18326579
Nouvelle collection Livre + CD, chez les Editions du Point d'Exclamation.
Pour info, il y a 27 titres en vo dont La Jungle d'Upton Sinclair par Kuper, déjà paru chez Rackham.

chrisB, 24.03.2009 à 7:34319718
C'est le choix de "transposition" qui est malheureux et qui laisse penser le contraire de l'idée de liberté.

chrisB, 24.03.2009 à 7:32319717
Justement, tout le developpement que tu presentes est plus riche que la simple phrase que tu as cité au debut "blabla transposition blabla"

Thierry, 23.03.2009 à 15:30319704
chrisB :
Ne pas s'arreter à cette définition restrictive, l'article est plutot interessant

Je ne la trouve pas restrictive, au contraire. Elle laisse la porte ouverte a toutes les libertes pour les auteurs. Rabate a librement adapte Alexis Tolstoi, comme Loisel le fit avec Peter Pan. Sont-ils restes fideles a l'esprit ou la trame narrative ? Pas vraiment, mais ils ont cree des oeuvres originales qui s'inspirent et se nourrissent d'oeuvres distinctes. Je pense que la premiere qualite d'une adaptation est de pouvoir s'apprecier sans reference avec l'oeuvre originale, meme si le lien reste fort. On peut lire et apprecier "Cite de Verre" de Paul Mazzuchelli sans avoir lu le roman de Paul Auster. Il ne se veut pas un succedane du roman, mais une illustration avec d'autres outils narratifs.

En revoyant plus bas les interventions relatifs a la collection "Romand de toujours", je ne pense puis qu'on puisse encore parler d'adaptation mais de vulgarisation... la reference au "reader's digest" de Loic est tres pertinente. Ceci n'est pas non plus un jugement de valeur dans l'absolu, meme l'exercise est moins interessant, amha. Battaglia fait partie des auteurs "vulgarisateurs", par exemple avec son Rabelais.

chrisB, 23.03.2009 à 12:15319697
Ne pas s'arreter à cette définition restrictive, l'article est plutot interessant

Thierry, 23.03.2009 à 12:05319696
"Une adaptation, si l’on ne veut pas galvauder le mot, est la transposition d’une œuvre d’un support sur un autre pour en enrichir les formes" dixit Jeanine Floreani sur du9, dans le dossier Watchmen

SydN, 25.06.2008 à 22:10310085
moi j'aurais pas dit que ca fait ligne claire quand même...
c'est plus "épuré" oui... mais ligne claire ca connote quand même des tas de codes qui ne sont pas utilisé ici.

jolie planche en tout cas, avec pleins d'idées

effer, 25.06.2008 à 16:36310072
Merci pour cette précision.

Stan Gros, 24.06.2008 à 21:04310043
Habituellement mon style est beaucoup moins "ligne claire", mais je voulais un peu faire référence (même si ça se voit moins avec la couleur) aux illustrations d'Aubrey Beardsley pour le Salomé de Wilde :

(au dessus c'est la version noir et blanc de la scène où je me suis inspiré le plus explicitement de Beardsley)

Je me suis aussi beaucoup inspiré de Beardsley ici.

effer, 24.06.2008 à 17:06310025
Je plussoie pour le flipbook, par contre je trouve ton dessin trop ligne claire pour mon goût personnel;

SydN, 23.06.2008 à 19:34309984
pas encore lu, mais je compte bien le lire, j'espere bientot.
J'aime beaucoup ce roman, j'attend de voir ce que tu en as fait.

bonne idée le flip book ;)

Stan Gros, 23.06.2008 à 19:30309983
Bon, je suis un peu timide, je n'ai pas encore osé venir parler ici de mon Dorian Gray, paru il y a quelques jours.

Pour raconter l'histoire du portrait qui vieillit à la place du héros, j'ai eu l'idée de mettre le portrait en bas à droite de chaque double-pages, ce qui donne un flip-book, que vous pouvez voir fonctionner ici

loic, 06.10.2007 à 10:26294743
Glénat n'assure que la dif-dist...

Pour ce type d'ouvre, il a déjà la collection Vécu !

loic, 06.10.2007 à 10:25294742
Vous pensez bien que j'ai été me renseigner...

ALors, il s'agit d'un urologue qui se lance dans l'édition de dans dessinée. Il a confié la mission à Brunel (auteur des pastiches...c'ets pas une blague).

"Cette collection fait partie du projet « Sauvegarde et Diffusion du Patrimoine Littéraire Mondial » réalisé en collaboration avec l’Organisation Internationale des Pays Francophones (OIF) et l’UNESCO."

Rien que ça !
Enfin, c'est leur vision...

Une chose est certaine. Si la mission est de sauvegarder le patrimoine littéraire, la bande dessinée ne doit pas en faire partie et le droit d'auteur non plus.

En page 2, l'éditeur a placé un petit texte disant que si un ayant droit avait besoin de faire falloir ses droits, l'éditeur se tenait à sa disposition. C'est de mémoire.
Bon ! sur le coup, c'est drôle parce que c'est quand même super pas pro.

Mais la suite glisse vers le pire.

A la fin de la bande dessinée, il y a un dossier pédagogique. Ce dossier est illustré par une iconographie "google image"

On voit clairement que les images ont été prise sur le web.
Qualité Jpeg internent.... impression de merde.

Ce donne une image sur la qualité du dossier.

Plus grave, les images ne sont pas crédités.
Pire, il y a des images d'auteurs vivants.
On peut douter que l'éditeur a contacté les auteurs pour demandé les autorisations.

Concernant l'adaptation, je n'ai nullement envie de rentrer dans une analyse précise... Il y a un travail qui a été fait et il faut savoir le respecter.

Par contre, concernant la ligne éditoriale.
Lorsque l'on désire sauvegarder le patrimoine litteraire, il me semble important de respecter les oeuvres....

Dans ce cas, comment faire pour adapter Robinson Crusoë en one shot en respectant l'oeuvre ?

Ma réponse : on tombe dans du reader's digest...façon "Bédé".


SydN, 06.10.2007 à 8:06294740
Tiens, c'est pas édité chez Glénat? :p

sixpieds, 05.10.2007 à 14:44294700
une splendide illustration de la bande dessinée selon saint filipini

Le PBE, 05.10.2007 à 14:23294697
longg :
Ca a l'air mieux que celui de christophe!

Mouais, toi t'es du genre à préférer les dessineux qui baclent plutôt que les réalistes à la rigueur documentaire.

longg, 05.10.2007 à 14:19294695


Ca a l'air mieux que celui de christophe!

Le PBE, 05.10.2007 à 13:40294691
50 ouvrages annoncés.
Ex-Libris n'a qu'à bien se tenir et moi je ferais mieux d'être moins attentif à ce qui sort en librairie ;o)

chrisB, 17.07.2007 à 12:57289327
Plutot du calibre des 2 premiers (du post ci dessous) mais tout de meme un poil au dessous. Et puis le bouquin de Deprez est tellement vivant dans mon souvenir...
Mais Marion Mousse c'est tout de meme un ptain de bon auteur !!

chrisB, 04.07.2007 à 13:45288833
Après les très bons Defoe et Hugo, et en attendant le Shelley j'ai tenté :


: plutot bonne surprise, une lecture sympathique dont je lirai la suite



celui là en revanche est raté, aucun plaisir de lecture, meme pas l'effet madeleine de retrouver ce bon vieux Tom...

loic, 04.07.2007 à 13:08288821
alors, pour le conte, tu auras une version par Arnoux chez Glénat et une version chez Delcourt....allez ! en avant !

Le PBE, 04.07.2007 à 12:36288818

La chute d’un trader

Le com(p)te de Monté-Christo est-il bankable ?

loic, 09.05.2007 à 21:49285130
ok !

THYUIG, 09.05.2007 à 20:16285121
loic :
oliver twist : Pas un mot...le silence !


Pas encore lu, ni acheté. Mais il me fait de l'oeil.

loic, 09.05.2007 à 20:07285120
oliver twist : Pas un mot...le silence !

june, 05.04.2007 à 13:39282588
Zou, de passage de par chez nous autres franc-comtois...

gaultier CRUSOE petit

Le samedi 14 avril, dès 15h, à la librairie Camponovo (50 Grande Rue à Besançon, infos au 03.81.65.07.76), Christophe Gaultier dédicacera son Robinson Crusoe récemment paru chez Delcourt.
Viendez nombreuses et nombreux !

loic, 28.03.2007 à 8:27281995
wilizecat, je t'ai vu das le public du forum (à mon niveau).
c'est vrai que je suis super content de ma collaboration avec jean david ;)

loic, 28.03.2007 à 8:27281994
wilizecat, je t'ai vu das le public du forum (à mon niveau).
c'est vrai que je suis super content de ma collaboration avec jean david ;)

wilizecat, 28.03.2007 à 8:22281992
oui! j'ai vous ai vu faire votre declaration publique d'amour à morvan, c'etait touchant! hehe

loic, 28.03.2007 à 8:20281991
la collection a été présenté sur le salon du livre de paris.

avez-vous vu ?

lanjingling, 08.03.2007 à 7:31280249
justement , killing an arab me semble juste la retranscription de quelques phrases du texte plus quelques accords orientalisants pour faire exotique , the stanger de tuxedomoon est plus une adaptation au sens du passage reel d'un media a un autre; juste mon opinion egalement

loic, 08.03.2007 à 7:23280247
en chanson, je pense que l'on ne peux pas parler d'adaptation.
Pour "l'étranger", il y a plus facile Killing an arab de THE CURE.

la musique, c'est une transcription de sensation par note de musique...limité une chanson a son semble texte et pour moi, la même choses que limiter une adpatation d'une oeuvre littéraire en bande dessinée à l'histoire.

la musique aurait beaucoup de mal à retranscrire la dramaturgie. Par contre, elle pourra facile donner la sensation global de l'oeuvre.

ce n'est qu'une opinion...

lanjingling, 08.03.2007 à 6:49280245
THYUIG :
lanjingling :
THYUIG :
Comment savoir qu'en lisant Sanctuaire en français on se trouve face à une oeuvre majeure ? Tout simplement parce que le livre est ailleurs que dans les mots choisis de l'auteur, il est dans le traitement du sujet, comme dit F.P., la question initiale est de savoir "De quoi je vais parler" et non "Comment j'en parle".
y'a pas une petite contradiction? pour moi, "le traitement du sujet" c'est justement "comment j'en parle" & pas "de quoi je vais parler".


Ben non y'a pas de contradiction, tu le comprendrais si tu ne faisait pas la mauvaise tête. Faukner se dit, je vais parler d'un viol, d'une histoire très très noire, tout son talent est de réussir à nous amener à son sujet alors qu'il évoque sensiblement autre chose au préalable. Le sujet s'impose à lui, le fait demarrer, et la mise en place du roman est déterminé par ce sujet. C'est plus cohérent ?

c'est maintenant tres clair ; mais comme je n'ai pas lu de fiche de lecture sur sanctuaire , je ne sais pas ce que faulkner s'est dit au depart (j'attends avec impatience son adaptation en b.d. , avec explication ad-hoc , pour me faire une idee)
ma perception differente de la tienne vient certainement que j'ai une culture plus musicale & picturale que litteraire , & j'ai du mal a accepter ( a tort vraissemblablement) l'idee que le depart d'une creation soit plus souvent une idee fondatrice que l'acte meme de la creation ; en images , en musique, une idee peut souvent surgir de quelques lignes improvisees ; j'admets que pour la litterature ce soit moins evident.
reste que pour moi , la dimension science-fictionesque de lupus est tres importante , meme si pour frederik peteers ce n'etait au depart que le cadre le plus adapte au developpement de son sujet

JDMorvan :

Je crois que la BD comme le cinéma n'a rien à perdre en adaptant des œuvres. De grands films sont des adapt, ça n'a jamais posé de pb.

au cinema , en ce qui concerne les adaptations , les chefs d'oeuvres proviennent d'oeuvres au depart mineurs (genre hitchcock qui adapte des polars ou wodunnit sympas); ceux qui se sont coltine des chefs d'oeuvres se sont plantes (COMME LE MOBY DICK DE HUSTON; ON A DES EXCEPTIONS, BIEN SUR, COMME "LE GRAND SOMMEIL" DE HAWKS")
en b.d. etonnament (je dis etonnnament parce que je ne sais pas du tout pourquoi , pas popur une question d'a-priori), les adaptations de chefs d'oeuvres ont produits plusieurs reussites incontestables

MR_Claude :


Je pense que la liste de yan permet eventuellement de repartir avec un peu de grain a moudre
yan :
Sans réfléchir là je pense (et rien que pour la bande dessinée) à la parution récente d'un Gulliver par Kokor. Plus ancien je pense au Roman de Renart de Forest e Cabanes, au 120 rue de la gare de Tardi, à quelques pages de Breccia ou Battaglia d'après E.A.Poe, toujours de Breccia à son extraordinaire Rapports sur les aveugles, au Justine de Crepax, au Décaméron de Vincent Vanoli, au Péplum de Blutch, à Ibicus de Rabaté…
Je m'arrête là :-)
Est-ce que les collections annoncées permettront l'éclosion de tels livres? Je n'en sais rien, je verrai quand les livres seront là.

& le journal de jules renard par fred
(o.k. , "ibicus , le roman" n'etait pas un chef d'oeuvre)


sinon voila une adaptation de "l'etranger" de camus qui a mon sens est ratee en tant qu'adaptation , mais qui en tant que chanson est une reussite

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