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les éditions WARUM : civilisation et de décadence.

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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Thierry, 15.04.2020 à 12:12373292
Thierry :
Pierre :
Thierry :
Suite de surprenant 'L'heure des lames', le défi était de ne pas tomber dans la redite. L'univers original était posé, il fallait que Rob Davis apporte autre chose pour que ce deuxième tome puisse supporter la comparaison.
La bandeau (tendance de plus en plus marquée en bande dessonée depuis quelques temps, héritée de l'édition litteraire, et qui n'a pas toujours beaucoup d'intérêt autre que celui de claquer sur le présentoir) résume parfaitement l'enjeu de cette suite: Qui est Vera Pike ?
Personnage le plus intrigant de 'l'heure des lames', la troublante Vera Pike éclipsait le cynique Scarper Lee et l'inadapté Castro Smith. Rod Davis la met au centre de ce deuxième tome en nous révélant ses origines. Comme le premiertome, il est très difficile de résumer l'intrigue tant elle repose sur un univers particulier et déroutant. Une oeuvre qui risque de surprendre le lecteur, quitte à la perdre en route, mais il est assez remarquable de lire une histoire aussi étonnante et cohérente dans sa folie. Une découverte à faire.


Je l'ajoute à ma liste de lecture. Est-ce que le récit reprend là où l'on s'était arrêté au premier tome ou bien revient-on en arrière ?

La première moitié est consacrée aux origines de Vera, avant sa rencontre avec Castro et Scarper, puis le récit reprend son cours.
Le prochain tome adoptera le point de vue de Castro.




The Book of Forks conclut la trilogie Knife O'Clock, de Rob Davis.
Les deux premiers tomes ont été traduits par Warum, et fortement poussés par Wandrille, ici et ailleurs. Mais cela n'a pas suffi et cette série n'a pas trouvé son public, comme on le dit. Autrement dit, ce fut un four absolu, qui a poussé l'éditeur à renoncer à traduire le dernier tome:

Pour le moment, ça n'est pas prévu.
D'une part, parce que les ventes de la série sont tellement faibles que c'est un acte suicidaire que d'éditer le 3. alors que l'œuvre est géniale, l'accueil du public est malheureusement... très mitigé.
Pour le tome 2, nous avons réussis à toucher quelques ultimes fans dont je fais partie, mais ça ne dépasse pas les 500 personnes. (ce qui veut dire que, sur un tome 3, on en toucherait moitié moins)
Or, ce genre de livre a un point d'équilibre élevé, plus proche de 1000 que de 250 acheteurs.
Du coup, pour le moment, j'essaie de trouver des solutions pour que la trilogie trouve sa fin, et, pour être honnête, je n'en ai pas encore le début d'une idée.


Restent deux options pour le lecteur: attendre une hypothétique solution, quitte à soutenir l'éditeur dans une possible campagne de financement, soit passer à la VO. C'est ce que j'ai fait.
Lire ce dernier tome en VO confirme ce qui se pressentait à la lecture des 2 premiers tomes. Le traducteur a dû en chier pour trouver des correspondances à de nombreux jeux de mots, néologismes et mots inventés. Confirmation aussi que Rob Davis savait parfaitement où il allait depuis le début et que l'univers qu'il a créé est extrêmement réfléchi.
Dans ce dernier tome, Castro Smith se retrouve dans la 'centrale électrique', sorte d'institutions tentaculaire qui pourrait être une prison, une école ou un hôpital. Sa vie y est rythmée par les séances face à Poly, une jeune fille qui parle un langage incompréhensible et qui présente de ombreuses coupures sur les bras. Est-elle une autre pensionnaire ? Une gardienne ? Une membre du corps médical ? Impossible à savoir. Il tente de trouver un moyen de communiquer avec elle et de terminer son 'livre des fourchettes' qui tente d'expliquer le fonctionnement de Bear Park.
De leurs côtés, Vera Pike et Scarper Lee tentent de retrouver leur ami. En chemin, ils découvrent que le monde est loin de se limiter à Bear Park.
Au fil des pages nous découvrons de nombreux fragments du livre des fourchettes. Les réflexions de Castro Smith mettent un évidence une forme de logique sous-facente et les origines de l'absurdité de ce monde. La cosmogonie de Bear Park et des autres lieux puise ses racines dans une réalité bien plus triviale qu'on ne pourrait le penser. Cette bizzarerie permanente n'est quele resultat d'un exercice de prospection poussé à son paroxysme, dévoilant une cohérence surprenante.
Autant je craignais que ce dernier tome ne s'achève dans une surenchère de la bizzarerie, jusqu'à tomber dans le grand n'importe quoi, autant ce dernier tome m'a agréablement surpris parce qu'il réussit à expliquer l'inexplicable, sans dénaturer la folie inhérente qui habite ses pages.
En fait, cette trilogie fait partie de ses oeuvres rares qui ne ressemblent à rien d'autre. Ce n'est sans doute pas un chef d'oeuvre mais elle ose aller au bout de son propos. En ces temps de tièdeur créatrice, c'est assez rare pour être souligné. Le résultat est forcément clivant et le lecteur doit accepter de sortir de sa zone de confort. L'auteur n'utilise pas de formules éprouvées, ne s'appuye pas sur un deus ex machine à l'antepénultième page pour boucler son intrigue. Je me demande ce qu'il a manqué à cette série pour trouver son public. je suis sûr qu'il en existe un pour ce genre d'ouvrages, complètement à la marge.

Mr_Switch, 04.10.2018 à 22:56370123
Ce n'est qu'un lien vers la page ulule ouverte par Warum

ibnalrabin, 04.10.2018 à 22:40370122
wandrille :
Les sorties Warum & Vraoum de la rentrée : pour les découvrir hé bien on a fait un financement participatif.


Chez moi y a pas un lien qui marche.

wandrille, 03.10.2018 à 15:30370113
Les sorties Warum & Vraoum de la rentrée : pour les découvrir hé bien on a fait un financement participatif.


ROUEN PAR CENT CHEMINS DIFFERENTS de Emmanuel Lemaire
BONJOUR L'ANGOISSE de Lucile Gomez
CHEVAL CAILLOU par Frédérique Rich

et enfin le très beau KSAR par Hélène Balcer.

wandrille, 22.08.2018 à 18:41369706
Ce livre merveilleux semble passer inaperçu ici...

C'est le cadre idéal pour partager cette preview et que vous vous précipitiez sur ce livre essentiel.

Pierre, 04.09.2017 à 9:37366413




Quelqu'un l'a lu ? L'album m'a fait de l'oeil quand je l'ai feuilleté en librairie.

Thierry, 04.04.2017 à 13:38365398
Warum continue de sortir de bons livres.
Cette fois, il s'agit d'une rumeur qui empoisonne les esprits dans une petite ville de province. Le fils Gabory est revenu. Après ce qu'il s'est passé, il a osé revenir. Et la rumeur s'emballe.
La bonne idée de ce livre, c'est d'avoir fait le choix de suivre la rumeur au lieu des personnages. Nous suivons un dialogue en passant de groupes en groupes. Le même texte, la même rumeur qui se propage.
On ne se demande même pas qui sont ces gens. Peu-être l'une ou l'autre sont-ils personnellement impliqués. mais dans la réalité, il ne s'agit que de personne de 'bonne foi', comme on dit, qui s'exprime 'de source sûre', comme il se doit. Le texte est efficacement construit, dévoile progressivement les fondements de la rumeur, sans jamais apporter la réponse définitive. La rumeur n'a que faire de la réalité.
Si la rumeur est plus croustillante que la vérité, colportez la rumeur.
Et Casenave croque de belles trognes de colporteurs. Des bonnes gueules de quidams, sûrs de leur bon droit, et probablement même pas désolé s'ils ont colporté un mensonge. Ils pensaient bien faire.

crepp, 16.02.2017 à 12:12365005
moi les bandeaux c'est direction poubelle.

chrisB, 16.02.2017 à 11:54365003
moi les bandeaux, ils me servent de marque-page ensuite, ptain le génie du système D !!!

wandrille, 16.02.2017 à 11:52365001
Le PBE :
C'est très bien cette idée de mettre des bandeaux, surtout quand on compare à ce @*#! d'autocollant indécollable sur Vater und Sohn (si encore il vantait un prix Bulledair)


Ne m'en parle pas, purin, j'avais dit à l'imprimeur de le coller sur le dos tournant, là ou il était facilement décolable, et ce con me l'a mit ailleurs.

Grande haine.

(quant aux autocollant "repositionnables", ça a l'air d'être de la Science fiction pour eux)

après si vous donnez un prix bulledair, faut voir, hein.

Le PBE, 15.02.2017 à 17:23364989
C'est très bien cette idée de mettre des bandeaux, surtout quand on compare à ce @*#! d'autocollant indécollable sur Vater und Sohn (si encore il vantait un prix Bulledair)

wandrille, 15.02.2017 à 17:04364988
Thierry :

La bandeau (tendance de plus en plus marquée en bande dessonée depuis quelques temps, héritée de l'édition litteraire, et qui n'a pas toujours beaucoup d'intérêt autre que celui de claquer sur le présentoir.


C'est pas faux. Cependant, ça permet aussi de placer des infos non fondamentales à la lecture du livre (là, en l'occurrence, un prix, celui du best british graphic novel, et des Verbatim de presse enthousiaste dont on espère qu'il encouragera le lecteur à faire crédit à une histoire quand même bien barrée).

Une fois passée l'acte d'attirer l'oeil sur un second tome ou une réédition, le lecteur peut balancer le bandeau, dont l'intérêt dépasse rarement l'argument commercial.

On le fait aussi pour une réédition pour attirer l'oeil sur la réimpression de SANTIAGO... B-Gnet, pas trop convaincu, avait proposé "Par l'auteur qui connait l'auteur de Zaï Zaï Zaï Zaï"

Cet homme est drôle.

Thierry, 07.02.2017 à 15:37364887
Pierre :
Thierry :
Suite de surprenant 'L'heure des lames', le défi était de ne pas tomber dans la redite. L'univers original était posé, il fallait que Rob Davis apporte autre chose pour que ce deuxième tome puisse supporter la comparaison.
La bandeau (tendance de plus en plus marquée en bande dessonée depuis quelques temps, héritée de l'édition litteraire, et qui n'a pas toujours beaucoup d'intérêt autre que celui de claquer sur le présentoir) résume parfaitement l'enjeu de cette suite: Qui est Vera Pike ?
Personnage le plus intrigant de 'l'heure des lames', la troublante Vera Pike éclipsait le cynique Scarper Lee et l'inadapté Castro Smith. Rod Davis la met au centre de ce deuxième tome en nous révélant ses origines. Comme le premiertome, il est très difficile de résumer l'intrigue tant elle repose sur un univers particulier et déroutant. Une oeuvre qui risque de surprendre le lecteur, quitte à la perdre en route, mais il est assez remarquable de lire une histoire aussi étonnante et cohérente dans sa folie. Une découverte à faire.


Je l'ajoute à ma liste de lecture. Est-ce que le récit reprend là où l'on s'était arrêté au premier tome ou bien revient-on en arrière ?

La première moitié est consacrée aux origines de Vera, avant sa rencontre avec Castro et Scarper, puis le récit reprend son cours.
Le prochain tome adoptera le point de vue de Castro.

Pierre, 07.02.2017 à 15:18364886
Thierry :
Suite de surprenant 'L'heure des lames', le défi était de ne pas tomber dans la redite. L'univers original était posé, il fallait que Rob Davis apporte autre chose pour que ce deuxième tome puisse supporter la comparaison.
La bandeau (tendance de plus en plus marquée en bande dessonée depuis quelques temps, héritée de l'édition litteraire, et qui n'a pas toujours beaucoup d'intérêt autre que celui de claquer sur le présentoir) résume parfaitement l'enjeu de cette suite: Qui est Vera Pike ?
Personnage le plus intrigant de 'l'heure des lames', la troublante Vera Pike éclipsait le cynique Scarper Lee et l'inadapté Castro Smith. Rod Davis la met au centre de ce deuxième tome en nous révélant ses origines. Comme le premiertome, il est très difficile de résumer l'intrigue tant elle repose sur un univers particulier et déroutant. Une oeuvre qui risque de surprendre le lecteur, quitte à la perdre en route, mais il est assez remarquable de lire une histoire aussi étonnante et cohérente dans sa folie. Une découverte à faire.


Je l'ajoute à ma liste de lecture. Est-ce que le récit reprend là où l'on s'était arrêté au premier tome ou bien revient-on en arrière ?

Thierry, 06.02.2017 à 10:59364875
Suite de surprenant 'L'heure des lames', le défi était de ne pas tomber dans la redite. L'univers original était posé, il fallait que Rob Davis apporte autre chose pour que ce deuxième tome puisse supporter la comparaison.
La bandeau (tendance de plus en plus marquée en bande dessonée depuis quelques temps, héritée de l'édition litteraire, et qui n'a pas toujours beaucoup d'intérêt autre que celui de claquer sur le présentoir) résume parfaitement l'enjeu de cette suite: Qui est Vera Pike ?
Personnage le plus intrigant de 'l'heure des lames', la troublante Vera Pike éclipsait le cynique Scarper Lee et l'inadapté Castro Smith. Rod Davis la met au centre de ce deuxième tome en nous révélant ses origines. Comme le premiertome, il est très difficile de résumer l'intrigue tant elle repose sur un univers particulier et déroutant. Une oeuvre qui risque de surprendre le lecteur, quitte à la perdre en route, mais il est assez remarquable de lire une histoire aussi étonnante et cohérente dans sa folie. Une découverte à faire.

Thierry, 23.12.2016 à 15:21363968
Le PBE :
Thierry :
[contes_suicides : album sans vignette] dans la lignée des adaptations de Poe par Breccia, du fantastique baroque illustré avec brio par Lucas Nine. Un livre qui ne mérite pas de passer inaperçu.


Alléchant. J'avais aimé Dingo Romero tout en regrettant l'influence trop importante de papa Calos. J'inscris ces Contes du Suicidé dans mes futurs achats.

Pour rebondir sur la référence à Breccia, ce dernier a adapté (avec Trillo) une nouvelle d'Horacio Quiroga, la poule égorgée, lisible ici (a priori inédite en français)

merci por le lien, google translate va devenir mon ami pour l'occasion
pour info, la revue Fierro est dirigée par Ortiz, qui a signé le scénario de ces contes du suicidé.

Le PBE, 23.12.2016 à 13:10363965
Thierry :
[contes_suicides : album sans vignette] dans la lignée des adaptations de Poe par Breccia, du fantastique baroque illustré avec brio par Lucas Nine. Un livre qui ne mérite pas de passer inaperçu.


Alléchant. J'avais aimé Dingo Romero tout en regrettant l'influence trop importante de papa Calos. J'inscris ces Contes du Suicidé dans mes futurs achats.

Pour rebondir sur la référence à Breccia, ce dernier a adapté (avec Trillo) une nouvelle d'Horacio Quiroga, la poule égorgée, lisible ici (a priori inédite en français)

Thierry, 23.12.2016 à 12:41363963
[contes_suicides : album sans vignette] dans la lignée des adaptations de Poe par Breccia, du fantastique baroque illustré avec brio par Lucas Nine. Un livre qui ne mérite pas de passer inaperçu.

Le PBE, 07.11.2016 à 14:55363497
Rohagus :
(enfin j'ai demandé à ce que ce soit fait car ça on ne peut pas y toucher quand il y a une chronique)
Fait.

Rohagus, 04.11.2016 à 16:03363481
Mr_Switch :
Si si, on peut proposer soi-même une modification de ses chroniques ici.
Seulement, il n'y a pas d'alarme pour les modos quand de telles propositions sont faites. Il vaut donc mieux nous prévenir à côté.


On en apprend tous les jours.
Enfin, pour fêter ça, outre la mise à jour de ma chronique avec l'ajout d'un Post-Scriptum, je remonte ma note (enfin j'ai demandé à ce que ce soit fait car ça on ne peut pas y toucher quand il y a une chronique) puisque la frustration de la fin n'a plus lieu d'être.

Mr_Switch, 04.11.2016 à 15:05363480
Si si, on peut proposer soi-même une modification de ses chroniques ici.
Seulement, il n'y a pas d'alarme pour les modos quand de telles propositions sont faites. Il vaut donc mieux nous prévenir à côté.

Rohagus, 04.11.2016 à 14:42363479
wandrille :
Alors si je peux vous dédouaner : moi même, je ne savais pas que c'était une série (les séries vendent mal, donc l'éditeur anglais me l'a vendu comme un one shot)

A la fin de l'histoire, j'étais comme vous, hyper frustré et donc j'ai écris à l'auteur en lui suggérant une suite... Et c'est là qu'il m'a appris que c'était une trilogie.


Arf ! Bon, ça va alors, je passe moins pour un con comme ça, ouf. Ou disons plutôt que quand tout le monde en même temps passe pour des cons, ça devient la norme donc on et tous normaux.

Pierre :

Sinon, tu peux toujours modifier le dernier paragraphe de ta chronique avec l'option d'édition (il me semble).


Ben non, sauf si l'option d'édition est si bien cachée que même les modérateurs de Bulledair ne la connaissent pas. A ma connaissance, seuls ces modos là justement peuvent modifier des chroniques après publication.

Anoeta, 04.11.2016 à 12:20363478
Cette anecdote est extraordinaire !

wandrille, 04.11.2016 à 8:54363476
Alors si je peux vous dédouaner : moi même, je ne savais pas que c'était une série (les séries vendent mal, donc l'éditeur anglais me l'a vendu comme un one shot)

A la fin de l'histoire, j'étais comme vous, hyper frustré et donc j'ai écris à l'auteur en lui suggérant une suite... Et c'est là qu'il m'a appris que c'était une trilogie.

J'avais pas l'air con tiens.

Mais comme j'étais hyper hyper content, c'était pas très grave.

Pierre, 03.11.2016 à 20:05363474
Rohagus :
Pierre :


...
La fin de l'année 2016 devrait voir publié chez Self Made Hero le second volet de la trilogie, nommée The Daughter of the Can-opener, qui sera édité en France sous le titre La Fille de l'Ouvre-boîte (Warum).


Oh chouette, je ne savais pas que c'était une série à suivre, merci de l'information.
Du coup, mon avis tombe un peu à côté de la plaque.


En fait j'ai eu exactement la même impression que toi, mais c'est Thierry qui m'a passé l'info.

Sinon, tu peux toujours modifier le dernier paragraphe de ta chronique avec l'option d'édition (il me semble).

Rohagus, 03.11.2016 à 14:55363469
Pierre :


...
La fin de l'année 2016 devrait voir publié chez Self Made Hero le second volet de la trilogie, nommée The Daughter of the Can-opener, qui sera édité en France sous le titre La Fille de l'Ouvre-boîte (Warum).


Oh chouette, je ne savais pas que c'était une série à suivre, merci de l'information.
Du coup, mon avis tombe un peu à côté de la plaque.

Pierre, 03.11.2016 à 7:57363467




rohagus :
Par contre, la fin est très frustrante. Elle l'est tout autant pour les héros du récit eux-mêmes donc c'est visiblement voulu par l'auteur mais c'est quand même agaçant. Trop de questions restent ouvertes et ça a de quoi déplaire à beaucoup de lecteurs.
Moi, ça m'a frustré mais pas dégoûté du reste du récit et du plaisir que j'ai pris à le lire. Mais je ne suis pas sûr que ça plaise à tout le monde.


En écho à la conclusion de la bullechronique de Rohagus (s'il nous lit), précisons que la fiche consacré à l'auteur sur le site de Warum indique:

The Motherless Oven, une histoire surréaliste sur l'adolescence, a été publié par SelfMadeHero en 2014. Il a été nominé au Meilleur Roman Graphique des Eisner Award. En 2015, il remporte le best book of the year des Britsih Comics Awards. C'est le premier tome d'une trilogie.

En 2016, ce roman graphique est adapté en France sous le titre L'Heure des lames, par les éditions WARUM, traduction par Anatole Pons.

La fin de l'année 2016 devrait voir publié chez Self Made Hero le second volet de la trilogie, nommée The Daughter of the Can-opener, qui sera édité en France sous le titre La Fille de l'Ouvre-boîte (Warum).

wandrille, 03.11.2016 à 6:35363466
Visiblement ça n'a pas été actualisé, alors voilà, je précise que cet album ressort avec une nouvelle couverture bien plus réussie que la première, un peu austère, avec un dossier entretien de l'auteur avec notre ami Maël Rannou.

http://www.warum.fr/Images/PorteDoc/LaCasa-Warum2016-3D.jpg>

wandrille, 09.03.2016 à 10:33361722
chrisB :
De mon coté, je maintiens ma première impression de mi-lecture, lecture intéressante, univers barré (ce qui me plait bien) mais il m'a manqué un truc dans le scénario (suffit pas de mettre des trucs déments à chaque page pour que cela fonctionne) et dans les dialogues. Bon album, mais loin du truc de fou annoncé.


Critique récurente : album "trop exigeant".

J'imagine que c'est ce "fil rouge" qui t'a manqué.

Moi, je dois avouer que c'est ce qui m'a emballé, cette absence d'une narration qui te prend par la main et le côté ouvert et cryptique de l'univers.

C'est du Philémon pour adulte (quoi que Philémon se lise très bien adulte, hein).

chrisB, 07.03.2016 à 9:22361706
De mon coté, je maintiens ma première impression de mi-lecture, lecture intéressante, univers barré (ce qui me plait bien) mais il m'a manqué un truc dans le scénario (suffit pas de mettre des trucs déments à chaque page pour que cela fonctionne) et dans les dialogues. Bon album, mais loin du truc de fou annoncé.

Thierry, 04.03.2016 à 9:48361684
il est extrêmement difficile de donner un avis sur ce livre. Il est vraiment foncièrement original et repose sur un univers qui seble à la fois terriblement cohérent et qui ne livre pourtantaucune clé. Nous sommes plongé dans un univers régi par ses propres règles, sa propre logique, mais présenté de manière complètement.
Dans cd monde, les enfants construisent leurs parents. Les objets du quotidien sont des divinités domestiques. Il pleut des lames de couteaux et, surtout, le jour de votre mort est consigné au commissariat.
Scarper Lee, un adolescent cynique et désabusé, n'en a plus que pour 3 semaines à vivre. C'est alors que Vera Pike fait irruption ans sa vie. Vera est une ado rebelle et mystérieuse.
L'histoire est difficile à raconter parce q'elle intègre toute la folie de cet univers qu'il faut découvrir au fur et à mesure. Mais elle fonctionne, le tout baigné dans une atmosphère qui rappelle les banlieues anglaises des swinging sixties. J'imagine une BO qui mélange les Kinks, le "My generation" des Who! (Hope I die before I get old... très ironique en considérant la situation de Scarper Lee), voire des Yardbirds.
Un livre qui ne livre pas toutes les clés, sans compter des références ou des allusions qui doivent être difficile à traduire (Scarper désigne l'habilité à filer à l'anglaise, mais Scarper Lee st il une allusion à Harper Lee ou Stagger Lee?) , mais qui dégage un charme indéniable. J'en redemande!

lanjingling, 04.03.2016 à 3:21361681
Aba Sourdi :
l'univers a l'air décoiffant. (Bon, j'en ai marre, j'ai encore dit "décoiffant"... Désolé.

T'as qu'à arrêter de regarder les débats avec Donald Trump, si cela a tant d'influence sur toi.

Aba Sourdi, 03.03.2016 à 22:01361680
J'ai lu les premières pages sur Bedetheque et c'est vrai que ça a l'air intrigant, dommage que le dessin et le découpage soient si classiques/fades/académiques, alors que l'univers a l'air décoiffant. (Bon, j'en ai marre, j'ai encore dit "décoiffant"... Désolé.)

wandrille, 03.03.2016 à 21:31361679
Nan, tu es le produit d'une époque décadente, marqué par la paresse du prémarché et du...

oula faut que je m'arrête, je vais me prendre pour un artiste moi bientôt.

chrisB, 03.03.2016 à 20:18361678
Hé oh, t'as qu'à me traiter de feignasse :)

wandrille, 03.03.2016 à 17:57361677
chrisB :
Je suis dedans aussi, original sur le fond, mais j'ai un peu de mal à rentrer vraiment dedans.


Alors le principal et unique défaut pour le moment que j'ai eu en retour c'est que c'est "exigeant".

Et indéniablement, ça l'est. Ce n'est pas le genre de livre qu'on peut lire à moitié endormi.

Mais à la sortie de la première lecture, on a l'impression d'avoir vu un truc fou dont toutes les clés ne sont pas données mais qui reste dans la tête.

Pour l'adaptation, ça a été un sacré casse-tête ; déjà qu'en français c'est hardu, en anglais, la lecture demande un niveau d'anglais assez pointu.

Enfin, pour Thierry, merci de la motion de confiance, et si je peux te rassurer sur ton achat, sache que la version française est quand même bien plus belle que la version anglaise (souple sans rabat avec une couleur qui noie le détail de dessin de couverture, ce qui est tout de même drôlement dommage).

Pour ceux qui doutent encore, voilà une preview d'une quinzaine de page.


chrisB, 03.03.2016 à 17:33361675
Je suis dedans aussi, original sur le fond, mais j'ai un peu de mal à rentrer vraiment dedans.

Thierry, 03.03.2016 à 14:13361669
Thierry :
wandrille :
Chaque année, sur la quinzaine de titre qu'on édite, il y a un livre qui sort du lot, où, en le faisant, on sait qu'on tient un truc exceptionnel.

Bon he bien en 2016, c'est celui-là.

un vendeur me l'a fourgué quasi de force. c'était au bord de l'intimidation :o)
cela dit, j'ai tendance à acheter les bouquins anglo-saxon en VO parce qu'en général un peu moins cher et parce que si je peux lire en VO, autant lire en VO. Mais je commence à penser qu'il faut soutenir les éditeurs qui font l'effort d'aller checher des livres particulier et prennent le risque de le traduire. Récompensons l'audace :o)

je suis en plein dedans. Il faut reconnaître que c'est vrailment très original et que ça ne ressemble pas à ce qu'on a l'habitude de lire. Ca manque indéniablement de zombies, de SS, de filles dénudées, de Mexicains, de carte de fidélité... mais il y a un truc, c'est certain.

chrisB, 03.03.2016 à 10:30361667
J'ai terminé Santiago, le dernier B-Gnet whez Wraaaoum.

Des bonnes tranches de rire, des trucs moins bons, au final un bon album mais un peu déçu par ce que j'en attendais (la 4ème de couv et les premières séquences).

chrisB, 27.02.2016 à 18:11361622
Bon je vous suis sur ce coup !

(again)

lanjingling, 26.02.2016 à 10:48361611
Thierry :
wandrille :
Chaque année, sur la quinzaine de titre qu'on édite, il y a un livre qui sort du lot, où, en le faisant, on sait qu'on tient un truc exceptionnel.

Bon he bien en 2016, c'est celui-là.

un vendeur me l'a fourgué quasi de force. c'était au bord de l'intimidation :o)
cela dit, j'ai tendance à acheter les bouquins anglo-saxon en VO parce qu'en général un peu moins cher et parce que si je peux lire en VO, autant lire en VO. Mais je commence à penser qu'il faut soutenir les éditeurs qui font l'effort d'aller checher des livres particulier et prennent le risque de le traduire. Récompensons l'audace :o)

Achètes-en un en V.O. pour toi même, et d'autres en V.F. pour offrir .

Thierry, 26.02.2016 à 10:13361610
wandrille :
Chaque année, sur la quinzaine de titre qu'on édite, il y a un livre qui sort du lot, où, en le faisant, on sait qu'on tient un truc exceptionnel.

Bon he bien en 2016, c'est celui-là.

un vendeur me l'a fourgué quasi de force. c'était au bord de l'intimidation :o)
cela dit, j'ai tendance à acheter les bouquins anglo-saxon en VO parce qu'en général un peu moins cher et parce que si je peux lire en VO, autant lire en VO. Mais je commence à penser qu'il faut soutenir les éditeurs qui font l'effort d'aller checher des livres particulier et prennent le risque de le traduire. Récompensons l'audace :o)

Le PBE, 26.02.2016 à 8:50361609
wandrille :
Chaque année, sur la quinzaine de titre qu'on édite, il y a un livre qui sort du lot, où, en le faisant, on sait qu'on tient un truc exceptionnel.

Bon he bien en 2016, c'est celui-là.

Les auteurs Warum qui ont un titre prévu dans les 10 mois à venir tirent la gueule.

wandrille, 26.02.2016 à 8:39361608
Chaque année, sur la quinzaine de titre qu'on édite, il y a un livre qui sort du lot, où, en le faisant, on sait qu'on tient un truc exceptionnel.

Bon he bien en 2016, c'est celui-là.

wandrille, 03.09.2015 à 8:39359465
Une interview ailleurs, sur Warum-Vraoum et Vater und Sohn.

wandrille, 25.08.2015 à 10:56359421
Oui, c'est vraiment ce que j'essaie de dire à tous les gens qui me demandent si le contexte ( les nazis tout ça ) ne fait pas beaucoup de l'intérêt de l'œuvre : pas du tout.

C'est génial et ça se lit sans problème tout âge confondu, le destin tragique de l'auteur n'est qu'un "storytelling" qui ajoute une richesse et une profondeur à l'œuvre pour les gens qui aiment ça... et je dois avouer que j'ai joué sur ça à fond pour le présenter.

Mais dans le fond, moi, ce qui m'enchante dans ce livre c'est l'humour et la tendresse qui se dégagent, ainsi que la grande modernité du trait et de la narration.

Ce n'est pas fondamental que ça ait été fait en 33, ce serait tout aussi génial si ça avait été écrit la semaine dernière.

Thierry, 14.08.2015 à 18:46359378
mon gamin me demandait ce que je lisais. Il a voulu regarder Père et fils avec moi. Du haut de ses 5 ans et demi, il aime beaucoup. Il me demande régulièrement le livre pour le regarder (au passage, reliure solide). Comme quoi, au delà de l'aspect critique, il faut aussi louer l'universalité et l'intemporalité du travail de Ohser. Se dire que des gamins aiment toujours 80 ans plus tard, c'est quand même un bel hommage

wandrille, 11.08.2015 à 11:19359366
OUi, une colonne, chouette, mais pas très en profondeur. L'article du Monde est tout de même nettement plus intéressant.

Par ailleurs, pour aller plus loin, il y a une intégrale de l'oeuvre dessinée de eo plauen/ Erich Ohser qui existe avec ses dessins, caricatures politiques et illustrations d'avant Vater und Sohn, ainsi que ses dessins d'après, avec de très jolies cartes d'anniversaires peintes pour les enfants de ses amis, ainsi que quelques unes des caricatures anti-alliées de sa période de collaboration avec Das Reich.

Thierry, 01.08.2015 à 16:07359344
je suis pas abonné, donc je ne peux pas juger le contenu mais les inrocks consacre un article à "père et fils"

wandrille, 24.07.2015 à 17:07359313
Pierre :
wandrille :
Je suis hyper preneur (il y a au moins deux autres erreurs que j'ai corrigé dans la réimpression, mais tout ce qui contribue à perfectionner l'ouvrage, je veux bien).


Page 301: il es indiqué "page 35" au lieu de 33, et "page 51" au lieu de 49.


C'est corrigé. Encore merci.

wandrille, 24.07.2015 à 10:10359306
merci je vais voir s'il est encore temps de corriger ça dans la deuxième réimp, sinon ce sera pour la trois.

Pierre, 24.07.2015 à 7:36359304
wandrille :
Je suis hyper preneur (il y a au moins deux autres erreurs que j'ai corrigé dans la réimpression, mais tout ce qui contribue à perfectionner l'ouvrage, je veux bien).


Page 301: il es indiqué "page 35" au lieu de 33, et "page 51" au lieu de 49.

wandrille, 23.07.2015 à 12:24359300
Pierre :


J'aurai aimé qu'on donne au moins un exemple de restauration du trait (avant/après) ainsi qu'un strip dans son contexte de parution originel, histoire de se faire une idée. En tout cas c'est très honnête d'avoir mentionné clairement cette intervention et le résultat rend justice à l'élégance du trait de l'auteur.
[citer auteur=Pierre]

Pour une assez mauvaise raison : pas assez de place. J'ai du batailler ferme pour réussir à tout faire rentrer. J'avais initialement mis une pleine planche originelle à côté d'une restaurée... mais, à un moment, si on veut travailler en cahier cousus (ce qui est nettement l'intention ici), on doit faire des sacrifices ou ajouter un cahier...

[citer auteur=Pierre]Je ne m'explique toujours pas pourquoi le texte du testament écrit en cursive n'a pas été traduit (indéchiffrable ?).


Le texte est déchiffrable, mais d'une part la cursive allemande n'est pas reproductible en français (c'est la fameuse lettrine prussienne utilisée dans l'entre-deux guerre), d'autre part, l'information notée n'est pas nécessaire pour la compréhension du strip.

J'ai tenté de remettre le texte avec l'autre lettrage de eo plauen , mais ça marchait très mal. Après trois essais infructueux, j'ai testé la planche en laissant le test tel quel pour voir si le texte bloquait ou non, sans réaction aucune de la part de mes lecteurs cobayes (des pointures comme Benoit Preteseille).

Je l'ai donc laissé.

Et quelque part, ça me fait plaisir d'avoir laissé un peu d'allemand (plaisir parfaitement subjectif).

Pierre :
Sur l'étude rejetée à la fin, je ne suis vraiment pas convaincu par la thèse, les exemples donnés sont peu explicites, je crois qu'on est dans la surinterprétation quand on veut voir une critique du régime nazi..


Oui. Je partage ce sentiment, certains arguments sont par trop capilotracté, mais je les ai laissés... déjà que j'ai beaucoup remanié le style du texte.
Il reste quelques éléments indéniables, comme l'incompatibilité fondamentale de Vater und Sohn avec le modèle familial nazi...

A priori, je laisse le lecteur se faire sa propre opinion. Pour ma part, j'ai ajouté au milieu des strips des repères chronologiques pour mentionner des éléments que le biographe et l'universitaire évitaient un peu trop de mentionner à mon goût, à savoir la participation de Ohser au Reich.
Il est d'ailleurs intéressant de noter que la plupart des journalistes ont tous consciencieusement gommé cet aspect du parcours de eo plauen.

Pierre :

Au passage, il y a dans ce texte des erreurs de renvoi aux pages (deux je crois).


Je suis hyper preneur (il y a au moins deux autres erreurs que j'ai corrigé dans la réimpression, mais tout ce qui contribue à perfectionner l'ouvrage, je veux bien).

Pierre :

En termes d'édition, on appelle cela le "dos" ("partie d'un livre relié ou broché, opposée à la tranche, sur laquelle se trouve la couture et qui porte généralement le titre"). La tranche quant à elle étant "la surface unie qu'offre l'ensemble des feuillets d'un livre relié lorsqu'ils ont été rognés".


Oui, juste, je m'enmelle toujours, tout en le sachant et en oubliant régulièrement.

Pierre, 22.07.2015 à 17:46359294
wandrille :


Pour en savoir plus j'ai commis un long article, qui intéressera ceux que les questions d'adaptation taraude (et qui insupportera mes grands fans qui se reconnaitront, bisous les gars)


Merci. Je ne m'attarderai pas sur la forme qui ... Enfin passons. Sur le fond, ça développe un peu la note d'intention un peu trop succincte placée en tête de l'ouvrage. Quelques remarques:

Sur la numérotation des cases, je l'aurais maintenue. Si c'est une évidence aujourd'hui, rien n'empêche que dans cent ans le sens de lecture conventionnel d'une bande dessinée soit toujours de gauche à droite (en fait je viens de lire l'ouvrage de science-fiction L'oiseau d'Amérique de Walter Tevis qui postule dans trois siècles la disparition de l'usage de la lecture - ceci dit les hommes ne sauront certainement pas davantage déchiffrer les numéros).

J'aurai aimé qu'on donne au moins un exemple de restauration du trait (avant/après) ainsi qu'un strip dans son contexte de parution originel, histoire de se faire une idée. En tout cas c'est très honnête d'avoir mentionné clairement cette intervention et le résultat rend justice à l'élégance du trait de l'auteur.

Je ne m'explique toujours pas pourquoi le texte du testament écrit en cursive n'a pas été traduit (indéchiffrable ?).

Sur l'étude rejetée à la fin, je ne suis vraiment pas convaincu par la thèse, les exemples donnés sont peu explicites, je crois qu'on est dans la surinterprétation quand on veut voir une critique du régime nazi. Quant au fait de voir un comportement anarchiste dans l'attitude du fils, idem: c'est juste un sale gamin comme tous le sont à son âge, on n'est loin de Bakounine (j'avais noté le même genre d'analyse sur l'édition de Pépito chez Cornélius). Au passage, il y a dans ce texte des erreurs de renvoi aux pages (deux je crois).

Cela étant dit, cette intégrale est un très bel objet qui rend un juste hommage à cette oeuvre assez exceptionnelle et le design de la couverture lui offre un bel écrin.

Une remarque finale à l'éditeur:

wandrille :
Et puis sur la tranche, seulement, Père et Fils… Ou les deux ?


En termes d'édition, on appelle cela le "dos" ("partie d'un livre relié ou broché, opposée à la tranche, sur laquelle se trouve la couture et qui porte généralement le titre"). La tranche quant à elle étant "la surface unie qu'offre l'ensemble des feuillets d'un livre relié lorsqu'ils ont été rognés".

wandrille, 18.07.2015 à 9:47359259


Pour en savoir plus j'ai commis un long article, qui intéressera ceux que les questions d'adaptation taraude (et qui insupportera mes grands fans qui se reconnaitront, bisous les gars)

chrisB, 29.06.2015 à 10:31359157
: acheté et lu, une merveille !!

wandrille, 21.05.2015 à 8:45358870
Hop là, une note d'intention de l'adaptation a posteriori sur l'ouvrage PROPAGANDA pour répondre longuement (et j'espère de façon pertinente) sur l'article (très chouette) de Damien Boone.

Et surtout les commentaires d'actuabédiens assez typiques et un peu moins pertinents.

En fait, c'est pas mal comme exercice.

wandrille, 02.05.2015 à 11:45358711
"Vater und Sohn, loin d’être un gentil divertissement, livre une vision du monde qui, mise en perspective, porte une critique de la dictature. Il serait injuste de dénier à Erich Ohser, qui a payé de sa vie sa dissidence, le courage de la critique. Il est au contraire essentiel de rechercher dansVater und Sohn les traces de la contestation.

Pour cela, il est avant tout nécessaire de se départir de l’opinion couramment répandue selon laquelle la BD serait un art apolitique, plutôt adressé à un public jeune et indigne d’un public cultivé et politisé. Vater und Sohn connut un succès retentissant parce qu’elle donnait à voir à chacun ce qu’il voulait voir. La méprise dans la réception de Vater und Sohn est ironiquement la meilleure preuve que cette BD possède toute l’ambiguïté que l’on peut attendre d’une oeuvre née sous la censure : elle transmet son message, critique sans concession, mais avec un tel art de la dissimulation que le lecteur inattentif ou prévenu, comme la censure en son temps, reste à la surface et vide l’oeuvre de sa véritable dimension artistique."


Extrait de l'analyse de Sylvain FARGE paru dans GERMANICA qui concluera le recueil ( et qu'on peut lire en ligne ici )

Pierre, 01.04.2015 à 20:37358364
Ça c'est une chouette nouvelle.

wandrille, 01.04.2015 à 12:27358360

wandrille, 03.03.2015 à 9:53358009
Ben voilà, il est sorti et je peux dire que c'est un peu ma gloire.

Au delà de l'adaptation très réussie de Rob Davis, dont le travail de couleur est fabuleux (et que malheureusement le papier atténue un peu, un très beau Munken mais qui boit fort), c'est surtout le roman originel qui est servi ici.

Si ça donne envie aux gens de lire les deux livres, je recommande la traduction parue chez Points, avant dernière traduction parue, par Aline Schulman.

Une traduction résolument contemporaine qui rend grâce à la modernité incroyable de ce livre.

Le tome 2 sortira plus tard dans l'année.
Et le tome 2 est encore plus drôle que le tome 1.

wandrille, 22.05.2014 à 9:03355202
ça arrive dans les bacs


ULTIMATE ULTIMEX : l'intégrale en toilé + Argent à chaud.

QUATRE COULEURS : troisième livre de Blaise Guinin. De la boulette atomique dessinée au 4 couleurs.

PSYCHANALYSE DES HEROS DE ROMANGRAPHIE

Voilà pour en voir plus, il y a la Newsletter de mai.

Bd et fote d'autrhogaffe

wandrille, 08.05.2014 à 7:13355072
Comment ? Vous n'avez pas encore lu LUTIN SPIRIX ?!!!

wandrille, 22.04.2014 à 10:54354923

wandrille, 15.04.2014 à 16:03354871
chrisB :
J'ai pogné le b-gnet, ca a intérêt à être bien con :)
ça l'est.

wandrille, 15.04.2014 à 16:03354870
Mr_Switch :
Pourquoi la lettre d'info de Vraoum annonce ce titre pour avril ou mai alors qu'il est en librairie depuis la semaine dernière ? :)


A cause que je suis complètement aux prunes sur les dates de sortie ? (et aussi qu'en changeant de diffuseur distributeur, mon cycle a été tout troublé).

chrisB, 27.03.2014 à 23:14354730
J'ai pogné le b-gnet, ca a intérêt à être bien con :)

Mr_Switch, 27.03.2014 à 14:11354727
Pourquoi la lettre d'info de Vraoum annonce ce titre pour avril ou mai alors qu'il est en librairie depuis la semaine dernière ? :)

wandrille, 25.03.2014 à 23:41354713
Voilà, juste un mot pour dire qu'en plus de sortir la suite de Ce Livre devrait me permettre de résoudre le conflit au Proche-Orient, d'avoir mon diplôme et de trouver une femme-tome 1 (le tome 2, donc), nous sortons aussi un livre de B-gnet, grand génie.



C'est LuTin SpiRix, un gaulois groom reporter cow-boy... Comment dire pour faire envie...




C'est très très très con.

NDZ, 20.01.2014 à 13:44353928
Retour aux sources après la lecture d'un très joli Lartigues & Prévert. Eh bien c'est une chouette lecture également, pas la claque, mais très bon album.

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