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François Ravard (sa gueule à la récrée)

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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Pages : 1

Franz, 24.12.2009 à 9:52327647
Un nouveau petit mot pour poster la couverture d'Hamlet 1977:



A bientôt!

Franz, 15.12.2009 à 9:08327422
Salut!
En janvier prochain sortira le polar de Vaughn et Ravard aux éditions KSTR, voici la bande annonce!

A bientôt!

marclizano, 19.09.2008 à 16:21312836
je remonte ce sujet du fond des limbes pour
(mode pub on)
les pages François Ravard sur son prochain livre "hamlet 77", c'est vraiment de la grosse balouze…
http://francoisravard.canalblog.com/
tant qu'on y est, on peut trouver ses pages içi…
http://mangeurdecases.fr/19-francois%20ravard/page_francoisravard.htm
et puis là aussi…
http://www.delartsurlaplanche.com/auteur.php?id_auteur=19
(mode pub off)

Guewan, 05.04.2006 à 14:50247784
Et une interview de François Ravard par ici...

Guewan, 08.03.2006 à 22:10244749
Ah ben merci pour le lien, c'est du rapide ça :) !

Franz, 08.03.2006 à 22:00244748
2 infos:
- une exposition virtuelle sur "le portrait" est en ligne:
- Dédicace de François RAVARD ainsi que de Mathieu Maudet à la librairie album de Saint Nazaire ce samedi 11 mars.

Franz, 24.02.2006 à 15:05243521
Dédicace de François RAVARD, demain, à la librairie album de Nantes à partir de 15h, pour le premier tome du "Portrait" aux éditions Carabas.

loic, 12.01.2006 à 20:33237879
merci les gars !

fow, 12.01.2006 à 10:10237780
Bon juste pour dire que le dessin, je le trouve magnifique. J'ai trouvé la démarche de Marc Lizano interessante, alors je fais pareil, j'ai acheté le livre de gogol et la bd, je met la bd sous le coude en attendant la sortie du deuxième tome et je lis le livre en premier afin de voir ce que ca donne. Merci Marc de m'avoir donné envie de faire ainsi.

THYUIG, 12.01.2006 à 9:46237778
Alors on pourra toujours dire qu'adapter un illustre auteur russe par les temps qui court, c'est céder à la hype. Mais on ne le dira pas tant cette adaptation de Gogol est réalisée sans fausse note et avec le soucis permanent de respecter l'oeuvre originale. Je ne garde qu'un lointain souvenir du "portrait", pourtant, la vivacité de l'écriture de Gogol perce vraiment dans cet album. On ressent la facilité de l'écrivain à nous faire pénétrer dans l'univers de ce peintre sans le sou, sans doute pas sans talent mais dont la destinée va prendre un virage à 90° grâce à une simple toile. Bravo pour le rythme vif de la narration et pour les très beaux dessins. Encore une fois (c'est ma période), je trouve la mise en couleur un peu "floue" et je ne saurai expliquer à quoi devoir cette impression d'autant plus que la palette est vraiment magnifique. Un Très bon point pour la couverture, splendide. Un autre pour la fidelité de l'adaptation. Un troisième pour la construction graphique des planches. Un quatrième pour la très belle réalisation du dessin. Au final, un bon gros 4* qui ne pêche que par le choix (de l'éditeur?) de couper cette si petite nouvelle en deux tomes. Dommage, j'aurais d'autant plus apprécié l'album si l'histoire n'avait été tronquée.

phicil, 06.01.2006 à 13:55236690
marclizano :

Pour revenir au portrait, c'est déjà bien étonnant de voir autant de talent et de maturité de la part d'un auteur de, quoi, 22/23 ans. Assez vilain et superficiel de surcroît : )


oui, on est bien d'accord :o)

chrisB, 06.01.2006 à 10:47236675
marclizano :
Pour moi, ce livre, c'est vraiment une des belles découvertes de ce début d'année. Vraiment.



On est bien daccord :o)

marclizano, 06.01.2006 à 10:37236673
Pour Ibicus, c'est vrai, d'autant plus que tu peux relire les livres à chque fois. Mais j'aimais bien l'idée d'être patient et de presque oublier les livres, d'autant plus de rabaté avait dit que ça avait été pensé dans son ensemble dès le départ.
Pour les adaptations, en même temps, c'est parfois difficile pour l'éditeur d'attendre d'avoir toutes les pages. Le truc bien avec Le portrait, c'est que le deuxième tome n'arrivera pas dans 3 ans (il est prévu pour 2006) et que ce sera bouclé alors.
Pour moi, ce livre, c'est vraiment une des belles découvertes de ce début d'année. Vraiment.

chrisB, 06.01.2006 à 10:21236672
Pour Ibicus, chaque tome laisse tout de meme le temps de s'immerger dans l'histoire.

Ici, coupé en 2 tomes je trouve que c'est un peu dommage dans le sens ou le plaisir aurait été complet en 92 planches.

Pour le dessin, je suis bien daccord avec toi, c'est superbe.

marclizano, 06.01.2006 à 10:15236670
Voilà, je suis passé me chercher le portrait hier soir chez mon libraire (qui est à 50 m de la maison).
L'objet est d'une grande classe et c'est en harmonie avec le contenu, le propos. De très belles mises en scène et de très justes ambiances. La justesse, c'est vraiment ce qui me vient à l'esprit avec ce premier livre de François.
Pour ce qui est de la frustration liée au fait que, comme le dit ChrisB (voir sujet Loïc Dauvillier), on reste un peu sur sa fin, on se rattrapera avec le deux. L'idéal serait presque de mettre le livre de coté et de lire les deux ensemble fin 2006. comme je l'avais fait avec Ibicus, où j'avais mis consciencieusement les 4 tomes de cotés pour me les réserver à la sortie du dernier tome.
Pour revenir au portrait, c'est déjà bien étonnant de voir autant de talent et de maturité de la part d'un auteur de, quoi, 22/23 ans. Assez vilain et superficiel de surcroît : )

phicil, 03.01.2006 à 23:18236377
ca donne envie tout ça ! il me le faut.

marclizano, 03.01.2006 à 20:12236360
il y a ça aussi sur un autre site…
Le Portrait, publié par les éditions Carabas et prévu en deux parties, est une adaptation de la nouvelle du même nom de Nicolas Gogol (écrivain d'origine ukrainienne à ne pas confondre avec le trublion punk Gogol 1er), soit d'un classique de la littérature. Ecrin de choix (dos toilé), ravissement graphique et narration à l'économie insufflent à cette publication amertume et poésie.
J'ai pas d'bol avec Gogol
Tcharkov est peintre, plutôt doué dans sa discipline, et subordonné à une forte exigence artistique héritée de son maître. Ainsi, plutôt que d'exécuter des toiles aisées mais vendeuses, il se retrouve à vivoter tant bien que mal à Saint-Pétersbourg, à la fin du XIXe siècle. Fréquentant galeries et marchands d'oeuvres, il tombe un jour sur un étrange portrait, dont le regard l'accroche sans qu'il sache pourquoi. Il l'achète, alors même que les menaces d'expulsions s'amplifient en raison de ses loyers impayés. Ce regard, qui à lui seul suffit à magnifier une toile plutôt banale, l'obsède au plus haut point et hante son sommeil. Lors d'une visite un peu rude de son propriétaire et d'un commissaire, le tableau se décroche, tombe et se brise, dévoilant un tas de pièces d'or. Une aubaine inespérée qui risque de lui causer quelques tourments moraux quant à ses ambitions et sa ligne de vie.
Portrait-robot
Ayant opté pour des écrits en quantité réduites, accommodant sentences simples et silences expressifs, ce titre parvient à installer une ambiance teintée de solitude et d'indécision dès les premières pages. Cette implication dans une Russie à l'image de l'esprit du principal protagoniste (perdu dans les détours et la nostalgie) doit beaucoup à la performance visuelle de François Ravard, aux tracés gras et précis et à la colorisation en tons pastels tout juste magnifique. Entre l'illustration et la gravure, il offre des visions protéiformes de l'oeuvre originelle : décors envoûtants, peintures réalistes plus vraies que natures, sublimes pleines pages en épure, flashbacks en tons de gris, hallucinations nocturnes en ombres mouchetées, découpages originaux (plan unique découpé en trois vignettes inégales, page noire ornée d'onomatopées), décompositions à l'extrême d'instants clefs... Le récit en est en tout point captivant et fascinant, glisse sans contraintes et happe sans difficulté l'attention par son dénuement de façade et ses trouvailles en détails. Le Portrait nous apparaît, curieusement, de la lignée de ces bande-dessinées au devenir confidentiel, mais aux saveurs entières pour qui sait les dénicher. Lui souhaitant toutefois l'exposition qu'il mérite, on le recommande sans hésitation. Une oeuvre simple mais riche de surprises.
Zdenek sur http://bd-livres.krinein.com
03/01/2006

marclizano, 03.01.2006 à 20:11236359
Debut janvier 2006 marque un avant et après Franzi dans l'histoire de la bande dessinée. Un jour avec Loïc Dauvillier, le lendemain avec Joël Legars, l'animal se faufile à qui mieux mieux mais si la bète est volage, elle a une patrie : le talent.

http://www.20six.fr/Ravard

Purée, ça c'est du lancement de sujet lyrique et comme y faut, non ?

en ce qui concerne Le Portrait (avec Loïc Dauvillier chez Carabas)
Très bonne surprise de fin d'année que ce Portrait , adaptation originale et réussie d'une nouvelle de Nicolas Gogol que nous proposent François Ravard au dessin, Loïc Dauvillier au scénario et Myriam à la couleur. L'objet d'abord. Voici un livre élégamment présenté, au dos toilé s'offrant le luxe de ne rien mentionner, ni titre, ni nom d'auteurs ; un dessin de couverture intelligemment traité en plongée sur une énigmatique boutique dans un décor propre à une certaine Europe de l'Est du 19 ème siècle… Puis vient l'histoire proprement dite. Celle, séduisante, de Tcharkov, un jeune peintre doué mais totalement désargenté. Dans son appartement glacial de Saint-Pétersbourg, le jeune homme crève de faim et ne veut répondre à la tentation de peindre des croûtes sans ambition mais plus lucratives que ses propres créations. Un drôle de hasard mène ses pas dans une affreuse boutique où s'entassent d'hideuses compositions… Alors qu'il n'a quasi plus un sou, il se débarrasse de ses derniers roubles pour acquérir un étonnant portrait. Celui d'un hiératique personnage asiatique qui pourrait bien faire sa fortune par les secrets qu'il recèle… Les auteurs nous offrent une adaptation fidèle et parfaitement maîtrisée, servie par un dessin au crayon gras, façon fusain, désencombrée de l'encrage et rehaussée par une mise en couleur de très belle facture. Bravo. Suite et fin dans la seconde partie à paraître en 2006.
Brieg F. Haslé sur Auracan.com

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