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Verdict panoramique de vos dernières relectures

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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e m, 31.10.2024 à 13:10378961
Match...



Album muet, un match de tennis sur 300 pages.
En voulant bullenoter je m'aperçois avec surprise que j'avais déjà lu, et, semble-t-il au vu de la bullenote (4*), plutôt apprécié cet album.
Je n'en ai aucun souvenir, et me demande bien ce qui m'avait plu...
C'est très dynamique, c'est expressif, mais c'est un exercice de style qui reste trop absurde pour moi. Je n'ai cessé de me demander, au fil des pages, comment un ce personnage, qui n'est qu'un gros guignol, a pu se retrouver à affronter ce qui semble être un pro, au cours d'une compétition officielle.
Je n'ai donc pas adhéré au truc.
2 raquettes

Mr_Switch, 17.07.2021 à 14:33375425
Mael :
Sorti il y a même 10 ans. Je remonte ton coup de coeur d'époque.

Mael :
Une véritable merveille. Auteur de livres pour enfants, Oyvind Torseter a su créer un univers riche empli d'étranges personnages. Ici, tout tourne autours d'amoureux de la belle pomme Gravestein, au jaune éclatant et que les légendes disent source d'éternelle jeunesse... Un éléphant gourmand est poursuivi par des paysans pour vol de pomme, avant d'être abandonné au fond d'un trou où il a chu. PLus tard, il sera secouru par Miss et son père, un collectionneur fanatique de Gravenstein. Poursuivi par les paysans du début, ils s'enfuient à bord d'une baignoire jusqu'à un Eden rempli de pommes. Comment un scénario aussi simple peut-il être à ce point fascinant ? Une grande partie de la réponse tient dans le dessin si particulier de Torseter, tremblent mais assuré, d'une finesse rare. Les corrections apparentes (beaucoup de papiers collés) ne rompent rien, au contraire, et perpétuent le charme... Une bande dessinée brillante, qui réussi à construire ce qu'il faut d'intensité à partir de rien, et c'est avec une parfaite fluidité que Torseter atteint la grâce. Une de mes plus belle lecture de l'an dernier, confirmée à la relecture. Coup de cœur.

e m, 20.06.2021 à 15:01375337
e m :
Spoon & White #3 à 7...
Série que je relis régulièrement - plusieurs fois par an pour certains albums. De la lecture facile, des perso et des situations bien débiles, de l'humour bien lourd... et ça fonctionne toujours autant (voire plus), à chaque fois je me marre franchement.
5 Goofy (4 pour le #6)

Spoon & White #8...
Celui-ci est nettement moins bon, même à la relecture.
Manque un truc...
2 ours

Bitentôt dix ans... Et toujours le même avis après ma récente relecture de cette série.
Je ne m'en lasse pas, même après de nombreuses relectures.
Et le tome 8 me semble toujours moins bon. Espérons que le 9 qui vient de paraître sera aussi bien que les sept premiers.

Mael, 23.02.2021 à 19:53375027
Pour un projet top secret qui sera bientôt sur la place, j'ai relu ce petit ouvrage paru chez La Joie de Lire en 2012. Vu que l'auteur est spécialiste de la jeunesse et l'éditeur aussi, il est passé sous le radar des lecteurs de bande dessinée. C'est bien dommage, le dessin de Torseter est vraiment superbe et ce livre est bien étrange, une histoire de petit éléphanteau pourchassé car il aime les graveinstein (pomme jaune au goût succulent et met que tous s'arrachent en ce monde), abandonné dans un trou il est secouru par Miss et son papa et son donc repoursuivi et s'enfuient en baignoire, soudain la couleur. Et des vaches regardent en mâchouillant. L’histoire et son suspens pourrait ainsi être résumée et pourtant il m'avait vraiment frappé à la lecture, et pas que pour son dessin, à la relecture aussi. Découvrez Gravenstein ! 5 pommes jaunes.


A noter : si la majeure partie du livre est en bichro la fin est bien en couleur (de l'auteur).

Le PBE, 08.12.2020 à 23:25374305
NDZ :
En lisant Clyde Fans de Seth, j'ai noté l'absence d'image du père tout au long du récit. Evidemment pour souligner l'Absence. Et je n'avais pas forcément ce souvenir avec le Commis Voyageur. Bingo. En comparant la fin de la première partie des deux livres censés être identiques, je remarque un cadre contenant une photo de famille: les deux frères et leur père dans la version Casterman et préhistorique du récit ; les deux frères seuls dans la version définitive. Il me semble que c'est là la seule case redessinée par Seth pour Clyde Fans, me trompè-je ?


(Vérif tardive. Dans six mois je lis le papier de Mael)
J’ai le tome 1 ainsi que l’intégrale chez Drawn&Quaterly. Je confirme qu’initialement le père était sur la photo. Du coup je note une villebrequinade: La première planche est à droite dans la première édition, à gauche dans l’intégrale.La 1ère partie est entièrement décalée. Pour la 2ème partie il y a 2-3 ajouts (pages blanche, noire ou grand dessin) qui font que le décalage n’est pas constant.

Ces changements ne semblent pas évoqués dans cette interview dans The Comics Journal (pas encore lu en entier)

Mael, 08.12.2020 à 19:21374303
J'ai relu les trois numéros de La Monstrueuse, fanzine qui m'a fasciné ado et m'a refasciné de nombreuses fois depuis. Cette fois-ci ce qui m'a frappé est c'est l'influence qu'ont eu ces lectures sur mon parcours de lecteur, de fanéditeur, dans des amitiés et même comme chercheur. Du coup ça a donné un texte (dans lequel il y a un lien vers bulledair hé).

NDZ, 30.07.2020 à 18:21373725
En lisant Clyde Fans de Seth, j'ai noté l'absence d'image du père tout au long du récit. Evidemment pour souligner l'Absence. Et je n'avais pas forcément ce souvenir avec le Commis Voyageur. Bingo. En comparant la fin de la première partie des deux livres censés être identiques, je remarque un cadre contenant une photo de famille: les deux frères et leur père dans la version Casterman et préhistorique du récit ; les deux frères seuls dans la version définitive. Il me semble que c'est là la seule case redessinée par Seth pour Clyde Fans, me trompè-je ?

Mr_Switch, 09.06.2020 à 10:21373531
Tiens, dans la saynète « des malheurs de Robin des Brown », Robin arbore le pull de Charlie Brown. Evidemment.

lldm, 04.06.2018 à 0:18369080
Pierre :

Pas lu encore Les fruits d'or, mais j'ai Tropismes sur ma table de chevet.


j'allais encore fleurir le nom de Sarraute, parce que j'ai tendance à penser que chez elle rien n'est à jeter, même dans le plus faible (et "Tropismes" est tout sauf faible, j'espère sincèrement que tu y prendras beaucoup de plaisir) ; mais "les fruits d'or" a vraiment un statut spécial, pour moi. C'est le livre le plus finement adapté à une lecture sociale de la circulation des oeuvres (jusque dans la critique des rationnalités supposées éclairer cette lecture sociale) et à la construction historique du jugement esthétique comme opérateur des valeurs d'échanges (discours, oeuvres, argent : circulation ratissant large, au sens d'une économie générale pulsionnelle) et des hiérarchies insitutionnelles. Ce bouquin serré, clair, vif, réussit ce que les sociologies de l'art, même celle de Duvignaud (et a fortiori celle de Bourdieu qui est à mon avis un de ses livres plantés) manquent. Bref, si ce "tropismes" ne t'a pas donné envie de fuir (je vois mal comment, hein!), j'espère que ça te donnera envie d'en lire d'autres et notamment ces Fruits d'or.

Pierre, 03.06.2018 à 10:24369072
lldm :
Pierre :
Dans mon souvenir, les premiers albums étaient mieux. A partir des numéros 5 ou 6, la série a commencé à s'épuiser. A propos de cette série, je ne peux pas oublier le laconisme méchant du BDM (pour ceux qui auraient oublié ce qu'était le BDM, il s'agissait d'un argus à prétention encyclopédique, dans lequel au début des années 90, j'ai puisé ma connaissance, n'ayant pas alors à ma disposition d'autre source d'information sur la bande dessinée): "Publié dans Pilote. Fût branché". Réduire une œuvre au simple fait qu'elle a été un temps à la mode (au près de qui d'ailleurs ?), c'est assez bas, non ?


Tout le monde devrait lire « Les fruits d'or » de Sarraute. L'acuité de Sarraute à son maximum pour mettre ne lumière le jeu social qui fait et défait les réputations, érige et ringardise.


Pas lu encore Les fruits d'or, mais j'ai Tropismes sur ma table de chevet.

Pierre, 03.06.2018 à 10:16369070




Je me demande ce matin en nettoyant ma bibliothèque (encore !) ce qui m'avait pris d'acheter ce bouquin (fût-il en occasion): peut-être la curiosité malsaine de découvrir l'univers érotique d'un auteur que j'apprécie (je devrais dire plutôt "que j'appréciais", car il ne m'intéresse plus guère) ? Si ce n'est que cela, cela ne rend pas honneur à mon bon goût légendaire ...

Toujours est-il que cet ouvrage soulève justement un problème gênant: dans quelle mesure est-il intéressant/pertinent d'accéder aux fantasmes sexuel d'un auteur ? Cela passerait certainement par une opération de transformation de cette matière psychique individuelle enclose au fond de lui, en quelque chose de digne d'être partagé avec le reste de l'humanité. C'est ainsi que je reçois par exemple les livres érotiques de Tomi Ungerer que je prends toujours plaisir à consulter. Mais ici ?

Revenons-en à l'argument donné en 4e de couverture sous forme de définition de ladite Pornopia: "lieu physique ou immatériel rassemblant la perfection pornographique, que seuls pourraient approcher les limites de l'imagination ou le paradis". Après lecture de l'ouvrage, on se dit que ce lieu physique aurait peut-être gagné à ne pas être partagé du tout, car il est dépourvu d'imagination et ne présente rien de paradisiaque. Il suffit de regarder quelques images pour comprendre que l'invention en est absente car il s'agit manifestement d'images pornographiques variées, recueillies sur le web au hasard des pérégrinations de l'auteur, simplement transposées dans sa manière graphique. Si l'on peut isoler ici ou là quelques images dignes d'intérêt par leur originalité ou leur humour, elles trahissent dans l'ensemble (par les cadrages notamment) le recopiage d'une production contemporaine et industrielle d'image numériques banales, répétitives (et donc lassantes), leur mise en conformité avec la charte graphique "Brüno" ne les rendant ni plus belles, ni plus intéressantes. Il apparaît manifeste que cet ouvrage n'aurait pu exister avant l'existence du web et de l'accès gratuit à cette matière prolifique, le pornographe d'antan aurait dû nécessairement en passer par un travail plus personnel d'imagination, de création plutôt que ce recopiage rasoir.

Mais un doute m'effleure ? Peut-être suis-je passé à côté d'une entreprise artistique dont le concept caché aurait été la production d'un livre en un temps record conçu à partir d'images pornographiques sélectionnées au hasard dans le but de mettre en évidence l'insipidité de l'imaginaire érotique contemporain ? A moins que ce ne soit l’exécution d'un pari stupide perdu. Qui sait ...

Pierre, 12.09.2017 à 12:26366473




J'ignore ce qui m'avait pris, à l'époque, d'attribuer quatre étoiles à cet album qui n'en mérite qu'à peine deux ... ?

Le dessin de Tardi est ici d'une pauvreté affligeante, j'ai rarement eu aussi nettement, cette impression d'un dessinateur qui s'ennuie et s'enlise dans la répétition de mêmes codes graphiques usés jusqu'à la corde. Il y a une page au tout début qu'on dirait composée de quatre ou cinq photographies de paysages urbains paresseusement transposées, et puis une autre qui nous fait douter chez Tardi de la maîtrise de la perspective cavalière (deux boîtes - des cadeaux - l'une cylindrique, l'autre cubique). le reste est à l'avenant. Le contraste avec ma relecture récente de Ici Même est saisissant.

Quant au fond, c'est-à-dire le texte littéraire qui est adapté, c'est zéro. Je ne parle pas du travail de Tardi mais plutôt de la matière même, ce formalisme assumé de Manchette s'attelant au passage de la théorie à la pratique (cette fameuse écriture qu'il nomme "behavioriste") qui ne fonctionne ici pas du tout: la description mécanique d'une marque de bagnole ou de cigarette, et moins encore le froncement de sourcil du héros ne parviennent à créer quoique ce soit d'émouvant ni même d'intelligible. On comprend seulement que le personnage principal est un crétin. Et après ?

Je vais tenter tout de même de lire l'original ou quelque autre oeuvre de Manchette avant de le jeter au rebut des réputations littéraires usurpées.

Pierre, 23.08.2017 à 22:55366330
Herbv :
A priori, non, le BDM existe toujours, c'est juste qu'il n'y a plus que Mellot à la barre...

D'ailleurs, il faut que j'achète la version 2017-2018. En effet, j'achète une édition tous les 10 ans :)


Sans B et D il n'y a plus que M et donc, plus de BDM !

Herbv, 22.08.2017 à 20:08366327
A priori, non, le BDM existe toujours, c'est juste qu'il n'y a plus que Mellot à la barre...

D'ailleurs, il faut que j'achète la version 2017-2018. En effet, j'achète une édition tous les 10 ans :)

Pierre, 22.08.2017 à 19:51366325
Mr_Switch :
(Pourquoi tu parles du BDM au passé, Pierre ? ;) )


Ah ... Mes informations sont peut-être erronées, je croyais que l'édition sortie il y a quelques temps serait la dernière ? Bon, je note qu'il me faut lire les fruits d'or. Après tout, le BDM aussi, en son temps, fut branché.

Mr_Switch, 20.08.2017 à 14:25366311
(Pourquoi tu parles du BDM au passé, Pierre ? ;) )

NDZ, 19.08.2017 à 18:30366307
Et Paludes de Gide, que Sarraute admirait également...

lldm, 19.08.2017 à 13:27366306
Pierre :
Dans mon souvenir, les premiers albums étaient mieux. A partir des numéros 5 ou 6, la série a commencé à s'épuiser. A propos de cette série, je ne peux pas oublier le laconisme méchant du BDM (pour ceux qui auraient oublié ce qu'était le BDM, il s'agissait d'un argus à prétention encyclopédique, dans lequel au début des années 90, j'ai puisé ma connaissance, n'ayant pas alors à ma disposition d'autre source d'information sur la bande dessinée): "Publié dans Pilote. Fût branché". Réduire une œuvre au simple fait qu'elle a été un temps à la mode (au près de qui d'ailleurs ?), c'est assez bas, non ?


Tout le monde devrait lire « Les fruits d'or » de Sarraute. L'acuité de Sarraute à son maximum pour mettre ne lumière le jeu social qui fait et défait les réputations, érige et ringardise.

Pierre, 18.08.2017 à 14:49366303
lldm :
, celui-là et deux autres. Bon.
je le sais, pourtant, qu'il vaut mieux ne pas relire les trucs qui ont enchanté votre enfance (relire Philemon m'avait confronté de façon assez brutale au sens du mot "exigence", notamment en ce qui concerne le domaine poétique) et moins encore ceux qui ont enchanté votre plus jeune adolescence (oulala "Les phalanges de l'ordre noir"). Bref, Fmurr, ça le fait plus du tout. Tout ce qui j'y trouvais de fin me parait lourd, de spirituel désormais surécrit et ostentatoirement complice(l'usage des connotations est franchement pauvre). Reste la création d'un monde, de ses personnages, ses tropes, ce qui n'est déjà pas si mal. Mais c'est assez répétitif, et venir au bout de trois albums a été une épreuve que je ne me suis infligé que dans l'espoir de retrouver quelque chose. Le fameux premier shoot qui ne revient jamais!


Dans mon souvenir, les premiers albums étaient mieux. A partir des numéros 5 ou 6, la série a commencé à s'épuiser. A propos de cette série, je ne peux pas oublier le laconisme méchant du BDM (pour ceux qui auraient oublié ce qu'était le BDM, il s'agissait d'un argus à prétention encyclopédique, dans lequel au début des années 90, j'ai puisé ma connaissance, n'ayant pas alors à ma disposition d'autre source d'information sur la bande dessinée): "Publié dans Pilote. Fût branché". Réduire une œuvre au simple fait qu'elle a été un temps à la mode (au près de qui d'ailleurs ?), c'est assez bas, non ?

Pour ma part c'est la récente relecture par temps pluvieux de quelques albums d'Astérix, qui m'a passablement déprimé: je ne présageais pas que reparcourir Le combat des chefs, Astérix en Corse ou Les lauriers de César s'avéreraient une expérience aussi décevante, amenant au constat de ces scénarios creux, à l'humour balourd, mis en scène de façon pataude, dans un dessin hybride mêlant roudouillardise des personnages et réalisme plat des décors (et je ne parle pas des innombrables erreurs de mise en couleur et de la médiocrité de la fabrication des livres). J'avais pourtant trouvé tant de plaisir à la lecture de ces albums quand j'étais enfant, tandis que cette sorte de connivence entretenue artificiellement par les auteurs avec le lecteur m'est aujourd'hui horripilante !

(A peine ai-je écrit cela, qu'il me semble radoter, car j'ai déjà tenu certainement ce propos lors de la reprise d'Astérix par Conrad et Ferri).

lldm, 15.08.2017 à 19:44366290
, celui-là et deux autres. Bon.
je le sais, pourtant, qu'il vaut mieux ne pas relire les trucs qui ont enchanté votre enfance (relire Philemon m'avait confronté de façon assez brutale au sens du mot "exigence", notamment en ce qui concerne le domaine poétique) et moins encore ceux qui ont enchanté votre plus jeune adolescence (oulala "Les phalanges de l'ordre noir"). Bref, Fmurr, ça le fait plus du tout. Tout ce qui j'y trouvais de fin me parait lourd, de spirituel désormais surécrit et ostentatoirement complice(l'usage des connotations est franchement pauvre). Reste la création d'un monde, de ses personnages, ses tropes, ce qui n'est déjà pas si mal. Mais c'est assez répétitif, et venir au bout de trois albums a été une épreuve que je ne me suis infligé que dans l'espoir de retrouver quelque chose. Le fameux premier shoot qui ne revient jamais!

lldm, 29.07.2017 à 0:13366225
Aba Sourdi :
Un immense merci pour cette joyeuse nouvelle !

Bon, d'ici là je peux me rendormir alors, aucune BD ne me semble valoir le coup à côté de cet espoir. Bonne nuit.


c'est parce que tu ne cherches pas assez, feignasse.

lldm, 29.07.2017 à 0:11366224
ibnalrabin :
Aba Sourdi :
Un immense merci pour cette joyeuse nouvelle !


Connaissant Andreas, ça peut encore prendre quelques années, donc ne pas se réjouir pour tout de suite.


C'est parce qu'il ignore qu'il est espéré, chéri, demandé. Si on s'y met à plusieurs pour lui écrire une lettre de réclamation pleine d'amour (et d'exhortations vigoureuses), ça pourrait lui donner un petit coup de fouet.

ibnalrabin, 28.07.2017 à 11:35366223
Aba Sourdi :
Un immense merci pour cette joyeuse nouvelle !


Connaissant Andreas, ça peut encore prendre quelques années, donc ne pas se réjouir pour tout de suite.

Aba Sourdi, 28.07.2017 à 11:08366222
Un immense merci pour cette joyeuse nouvelle !

Bon, d'ici là je peux me rendormir alors, aucune BD ne me semble valoir le coup à côté de cet espoir. Bonne nuit.

ibnalrabin, 27.07.2017 à 23:23366220
Aba Sourdi :

"boarf, c'est sûr à 100% qu'il y aura tout bientôt une intégrale des BD de Kündig car ce mec est un génie et les éditeurs sont clairvoyants" ; or, j'attends toujours.


Andreas travaille depuis environ 15 ans à un bouquin qui regrouperait de manière cohérente à peu près toutes ses histoires courtes parues ci et là. Si je me rappelle bien, il était annoncé chez Atrabile pour 2007 ou 2008, mais il n'avait pas fini. Je crois bien que ce n'est toujours pas le cas, mais quand il le fera, ça donnera un livre complètement incroyable.

Aba Sourdi, 24.07.2017 à 13:40366185



Sincèrement, s'il y a une seule chose qui pourrait me faire plaisir, me refaire prendre goût et confiance en ce qu'on a appelé la "BD indé", c'est qu'un recueil d'histoires courtes d'Andréas Kündig sorte quelque part ; il en a fait un sacré nombre dans Bile Noire et Ferraille Illustré, et lorsque je me suis séparé des revues en question il y a de cela quelques années, je me disais "boarf, c'est sûr à 100% qu'il y aura tout bientôt une intégrale des BD de Kündig car ce mec est un génie et les éditeurs sont clairvoyants" ; or, j'attends toujours.
En attendant, il y a ses dessins légendés. Et tout le monde se doit de les connaître.

NDZ, 30.06.2017 à 14:03365989
Du coup, ouais, mais nan, putain, vous m'avez sacrément donné envie de le lire, ouais.

Aba Sourdi, 29.06.2017 à 19:19365986
Merci pour ces infos. (Je ne peux pas en vouloir à quelqu'un qui trouve que chanter vaut mieux que de faire de la BD, c'est aussi l'une des rares certitudes de mon existence alors je ne vais pas lui jeter la pierre.)

Pour moi, Progéas est l'un des contre-exemples de la théorie "la BD ne peut pas être une simple cohabitation de texte et de dessin, c'est une articulation, pas une superposition" ; je trouve qu'il assume pleinement ce côté mixture ou superposition d'explorations expressionnistes hystériques (côté graphique ; je crois d'ailleurs que dans cette veine, c'est celui dans lequel j'aime le plus plonger mes yeux, devant Blanquet) et de travail poétique (côté littéraire). C'est peut-être pour ça qu'il ne se sentait pas spécialement à l'aise dans cet art...? (Mais pour moi c'est une qualité ! Sûrement parce que je m'y retrouve, certes...)
(Je me rappelle que quand je l'ai découvert, il m'avait fait un bien fou car ça faisait des plombes que je n'avais pas lu un auteur contemporain qui écrivait vraiment. C'était l'époque où je commençais à avoir l'impression qu'il fallait forcément écrire ses BD en mode Ruppert et Mulot, à coups de "donc ok voilà bon en fait ba d'accord a ouais mais nan putain".)

Docteur C, 29.06.2017 à 16:08365985
Mael :


Il était un temps question d'une intégrale de l'Unambule, dont seul deux tomes (sur trois annoncés ?) sont parus.


Oui c'est à cette série de planches que ma mémoire qui capote pensait.

Il avait aussi lancé un fanzine avec Vincent Lefèbvre, S, j'ai ce numéro 7 quelque part, ma très grande faute s'il n'est pas en bullebase.

Mael, 29.06.2017 à 15:45365984
Docteur C :
j'avais entendu causé d'un gros travail à paraître chez 6p qui avait été bien avancé, mais alors ça remonte à un certain nombre d'années maintenant, jamais paru parce qu'inachevé ? Refusé par l'éditeur ?


Il était un temps question d'une intégrale de l'Unambule, dont seul deux tomes (sur trois annoncés ?) sont parus.

Docteur C, 29.06.2017 à 15:36365983
J'ai oublié de dire qu'il est aujourd'hui surtout chanteur dans plusieurs groupes, Crash tes couilles, mais aussi Nirvanaze, où il incarne Kurt Cobain avec beaucoup de conviction !

Docteur C, 29.06.2017 à 15:08365982
Aba Sourdi :
Encore un auteur qui gagne le droit de ne pas finir dans un carton planqué dans le garage de mon père, alors qu'il est pourtant bien sous-estimé par le commun des mortels (pour une fois, je fais équipe avec Maël !). Vous savez ce qu'il devient ?


Oui un peu, Didier Progéas est toulousain, je le croise assez régulièrement, il avait filé un dessin pour le fanzine Hotel Broslin (au collectif Indélébile) en octobre dernier. Sans trop m'avancer et trop en dire inutilement, il dessine encore mais quant à la bande dessinée c'est plus incertain, j'avais entendu causé d'un gros travail à paraître chez 6p qui avait été bien avancé, mais alors ça remonte à un certain nombre d'années maintenant, jamais paru parce qu'inachevé ? Refusé par l'éditeur ? Bref pas sûr qu'il continue la bande dessinée de mon point de vue.

(Ceci dit alors que son travail ne me parle pas énormément, mais je l'aime bien comme créature en tout cas).

Aba Sourdi, 29.06.2017 à 14:06365981
Encore un auteur qui gagne le droit de ne pas finir dans un carton planqué dans le garage de mon père, alors qu'il est pourtant bien sous-estimé par le commun des mortels (pour une fois, je fais équipe avec Maël !). Vous savez ce qu'il devient ?

NDZ, 10.06.2017 à 12:05365811
Oui, le potentiel en bande dessinée de l'exploration espace-temps est tout à fait secoué dans ce Mildiou. Certaines séquences ont même sûrement inspiré directement les frères Washowski en terme de mise en scène de cet espace-temps pour des techniques de filmage de leur célèbrissime bouse sortie 5 ans (?) plus tard. Lewis inventeur du Bullet Time ?

Aba Sourdi, 10.06.2017 à 10:51365810
ibnalrabin :
Ach du lieber gott je m'exprime très mal, j'espère que c'est vaguement compréhensible.

À part les quatre premiers mots de cette phrase, tout le reste est parfaitement intelligible, je te rassure.

ibnalrabin, 09.06.2017 à 21:54365808
NDZ :

En effet, dès Mildiou, chez Lewis, il y a déjà: (...) un sens inouï du rythme par le texte+image (...)


Plus de 20 ans après je me rappelle encore d'un passage qui m'avait marqué (je ne trouve pas d'image de cette page, je tente de la décrire de mémoire). C'est le moment dans le récit où Lapinot (enfin, le lapin, je sais pas s'il a un nom dans cette histoire), lassé d'être poursuivi et menacé par Mildiou, finit par lui en coller une. Et alors que le récit fonçait à toute berzingue dans une poursuite infernale depuis des tas de pages, le moment où le poing de Lapinot s'écrase sur le nez de Mildiou prend trois grandes cases représentant exactement le même instant, sous le même angle, mais la scène vue de plus en plus loin.

Au niveau du rythme, j'ai trouvé ça complètement bluffant, mettant entre autre en évidence l'aspect "temporalité élastique" (je ne sais pas comment le dire) que l'on peut représenter en bande dessinée, le temps mis à appréhender une case n'ayant pas forcément un rapport avec le temps s'écoulant dans le morceau de récit décrit dans la case. Ach du lieber gott je m'exprime très mal, j'espère que c'est vaguement compréhensible.

Mr_Switch, 09.06.2017 à 14:34365800
(tiens, la couverture de la réédition à l'Asso est légèrement dessinée)

NDZ, 09.06.2017 à 13:39365799
Lu il y a une éternité (en bibliothèque), acquis et relu pour l'occasion. Changement de tonalité, là où j'avais gardé en mémoire un album mineur de Lewis, je change d'avis. C'est un album majeur.

Et pas seulement en termes de l'Histoire de la BD, parce que célèbre pour avoir été accepté en même temps que d'autres, chez différents éditeurs en //, après moults refus, dont la célèbre lettre visible sur son site :)).

En effet, dès Mildiou, chez Lewis, il y a déjà: des jeux de mots pourris, un sens inouï du rythme par le texte+image, un non-sens efficace et pas lourd, des running-gags, des thématiques fortes (le mal, le héros, etc), des tics graphiques qui deviendront une bible graphique, etc.

lanjingling, 15.04.2017 à 1:28365458
Thierry :
plongée dans la dure réalité des mines japonaises du début du XXe siecle. Les conditions de vie favorisaient les comportements les plus rudes dans des microsociétés soumises a la loi du plus fort. Abe retranscrit ce mode de vie d'un autre age dans un style rude et austère.

D'un autre age , au Japon, parce qu'en Chine, c'est toujours d'actualité.Mais je ne sais pas si il existe des B.D. documentaires en Chine; de Taiwan, il y a cela.

Par contre, en Chine, il y a des dessins animés auto-produits (en plus des films documentaires) sur la vie des travailleurs de force, les difficultés du petit peuple.

Thierry, 14.04.2017 à 9:57365453
Thierry :
plongée dans la dure réalité des mines japonaises du début du XXe siecle. Les conditions de vie favorisaient les comportements les plus rudes dans des microsociétés soumises a la loi du plus fort. Abe retranscrit ce mode de vie d'un autre age dans un style rude et austère. 2 veines

je reste sur le même avis. cette bien triste famille est un ouvrage terriblement austère dans la forme et dur dans le fond. Abe met en scène un monde d'une violence d'autant plus terrifiante qu'elle est intégrée comme normale. Ayant depuis lu 'le bateau-usine' qui relatait les conditions de vie terribles des ouvriers sur les gigantesques bateaux de pêche qui croisaient à la même époque au nord du Japon, je découvre à quel pojt la société japonaoise était alors fondée sur des rapports de force permanents qui se doublaient parfois d'une nationalimse exacerbé, cet aspect étant moins visible dans ce livre que dans le bateau-usine.
Malheureusement d'un point de vue de pur lecteur, cette austérité m'a laissé complètement froid. J'ai lu ce livre avec un relatif intérêt mais surtout une bonne dose d'ennui. Le style d'Abe, très sec, n'aide pas à ressenir quoique ce soit pour les personnages.

Thierry, 10.04.2017 à 9:39365426
Thierry :
Graphisme etonnant et apres 2 recits moyennement convaincants, ces histoires singulieres se laissent deguster avec un certain plaisir. Cela dit, je n'ai jamais ete completement emballe par ce recueil. Il est certainement meilleur que "Bleu transparent", mais ne vaut pas plus que 3 sushis.

illisible, ni plus, ni moins.

Thierry, 31.03.2017 à 9:48365359
[citer auteur=Mr_Switch]
Thierry :
franchement, j'ai pas compris grand chose. L'ensemble est assez hermetique, sans doute trop charge de references purement nippones (le kidnapper, kezaco ?) pour le lecteur occidental. 2 etoiles parce que c'est quand meme tres bien dessine, amha


le temps ne fait rien à l'affaire... des petites nouvelles oniriques, pour ne pas dire hermétiques, dans lesquelles l'auteur semble reconstruire des souvenirs d'enfance dans une ambiance étherée. Certains personnages sont sans doute des Yokaïs modernisés mais je ne connais pas assez le sujet pour saisir les subtilités.

Thierry, 30.03.2017 à 9:54365350
Thierry :
un zoli histoire, toute mignonne a propos de laisses pour compte a Seoul. Une jeune femme de province debarque a Seoul avec son fils pour retrouver son mari, parti tenter sa chance dans la capitale. Elle y fait la connaissance d'un vieil homme qui survit en mendiant et qui s'occupe de sa petite fille. L'argumen tient sur un ticket de metro, mais les personnages sont particulierement attachants et le style tres ethere de Byun Byung Ju rend cette histoire simple particulierement touchante. Zoli-mignon, mais dans le meilleur sens du terme. 4 etoiles


voilà ce que j'en disais à l'époque.
Après relecture, je pense plus ou moins la même chose quoique 4 étoiles me semble un peu généreux. Le récit est bien mené mais il faut accepter l'aspect assez artificiel de l'ensemble, tout reposant sur une coïncidence un peu facile. Zoli-mignon, en effet. Hautement inoffensif, également.

Thierry, 13.03.2017 à 18:09365238
ce serait amusant de voir à quelle date fut postée la chronique de Coacho sur ce livre, vu sa réflexion sur Menu :o)
Idée intéressante que d'adopter le point de vue l'autre pour ce récit. Au lieu d'aborder la conquête de l'Amérique par les Conquistadors, c'est-à-dire par notre côté de l'Histoire, Duchazeau se place du côte des vaincus: les Incas.
Les conquistadors apparaissent nimbés d'un mystère presqe surnaturels. Leurs chevaux inspirent la crainte aux Incas qui n'en avaient jamais vu.
Cette idée aurait fonctionné si Duchazeau avait apporté un contrepoint fort, mais son monde Inca paraît trop plat pour inspirer quoique ce soit. Il manque de souffle à cette tragédie. C'est formellement joli mais peu d'intérêt. Rien n'a d'épaisseur, rien n'évoque une civilisation surprise par un prédateur qui la surprend et l'achève en quelques semaines. Duchazeau ne semble pas savoir à quelle hauteur prendre son récit, entre explication des erreurs politiques et stratégques de l'Inca et incompréhension du peuple personnifé par un messager individualiste et un peu marginal. Bonnes intentions, mais résultat très moyen.

Thierry, 13.03.2017 à 17:59365237
déjà plus de 20 ans pour ce cahier bleu, qui permit à Juillard de dépasser le statut de moignon d'auteur pour devenir auteur complet et être intronisé par l'académie. je l'avais raté à l'époque et ne l'ai lu qu'une dizaine d'années plus tard.
Drame en 3 actes, qui s'ouvre sur un métro en rade devant les fenêtres de l'appartement de Louise. De là, Juillard imagine un étrange chassé-croisé amoureux qu'un étrange cahier bleu risque de faire capoter.
Si les deux premiers actes sont bien consruits, le troisième est amené de manière maladroite et expédié de manière un peu brusque. Dans l'ensemble, cela reste un bon album, très classique.

Allister Baudin, 25.02.2017 à 18:09365098
Pierre :
Si c'est pour la bonne cause, alors ...

Memento: ne pas oublier Buzzelli !


Ni Cosey !
Je plaisante.

Pierre, 25.02.2017 à 17:31365097
Si c'est pour la bonne cause, alors ...

Memento: ne pas oublier Buzzelli !

lldm, 24.02.2017 à 20:03365091
Pierre :
lldm :
étrange sensation que de relire ce livre qui prenait la poussière dans ma bibliothèque depuis bien plus de 30 ans ; j'en avais conservé le souvenir d'un livre marquant, d'une certaine façon, un passage à des lectures de bandes dessinées plus adulte. Une façon sérieuse de traiter un sujet sérieux. En vérité, c'est l'exemple typique du récit à la papa, conduit de façon poussive et outrancièrement démonstrative, dont chaque déclaration joue les utilités, chaque dialogue s'évertue à dire et redire l'enjeu d'un récit pourtant déjà bien mince, à signifier et resignifier les caractères de personnages que leura psychologie étriquée est impuissante à mettre réellement en jeu ; l'espion, de temps en temps, dit une parole d'espion. le curé une parole de curé. Tout ça est traité avec la pesanteur d'un récit à thèse sans thèse, ou alors si politiquement bête qu'elle en devient inconvenante, et dans un dessin terriblement guindé.
Le pauvre dessin de Bilal ne sait toujours pas quoi faire de ses couleurs, il persiste à les encombrer de maladroites petites hachures dont il ne s'est toujours pas débarrassé et qui alourdissent considérablement des créatures déjà pourtant bien plombées. L'écriture de Christin est au moins aussi laborieuse que le dessin de notre sous-Moebius pas encore sorti des années 70 dans ce qu'elles avaient de plus ingrat. Je m'étais promis de faire suivre ma lecture de « partie de chasse » qui, dans mes souvenirs, marque le passage à un usage enfin cohérent des couleurs et à une scénographie plus aérée. Mais je me demande si je ne vais pas tout simplement le faire directement accompagner celui-ci dans un vide grenier.


Je pense que tu es un brin masochiste dans tes entreprises de relectures ...


C'est plus compliqué que ça ; mes relectures, en fait, accompagnent un autre mouvement, plus louable et moins maso, juré : j'ai ressorti toutes sortes de vieilles choses que j'ai pas encore balancées (notamment parce que, à l'instar de celui là, j'en conservais encore un souvenir plutôt aimable) pour un proche qui s'est forgé à la lecture de la bande dessinée en ma compagnie depuis une quinzaine d'années et qui, s'il n'ignore rien des plus obscurs fanzines expérimentaux actuels ou des oeuvres complètes de Bertoyas, n'a tout simplement jamais lu Major Fatal, le Démon des Glaces, ne connait pas les Naufragés du temps ou les Pionniers de l'espérance, découvre en ce moment Alex Raymond et Milton Caniff. Alors on y va, hop, petit à petit. L'idée d'est quand même de chercher les axes un peu marquants (bon, je vais pas lui faire lire Druillet, y'a des limites à la conscience méthodique, quand même, mais Chaland, malgré la nature connotative quirend ça un peu compliqué, ça me paraissait important), les bandes qui ont déplacé certaines choses, de Pellaert à Forest en passant, hé oui, je pensais, par Bilal (ma mémoire me joue forcément quelques tours dans cet exercice)

Pierre, 24.02.2017 à 16:46365090
lldm :
étrange sensation que de relire ce livre qui prenait la poussière dans ma bibliothèque depuis bien plus de 30 ans ; j'en avais conservé le souvenir d'un livre marquant, d'une certaine façon, un passage à des lectures de bandes dessinées plus adulte. Une façon sérieuse de traiter un sujet sérieux. En vérité, c'est l'exemple typique du récit à la papa, conduit de façon poussive et outrancièrement démonstrative, dont chaque déclaration joue les utilités, chaque dialogue s'évertue à dire et redire l'enjeu d'un récit pourtant déjà bien mince, à signifier et resignifier les caractères de personnages que leura psychologie étriquée est impuissante à mettre réellement en jeu ; l'espion, de temps en temps, dit une parole d'espion. le curé une parole de curé. Tout ça est traité avec la pesanteur d'un récit à thèse sans thèse, ou alors si politiquement bête qu'elle en devient inconvenante, et dans un dessin terriblement guindé.
Le pauvre dessin de Bilal ne sait toujours pas quoi faire de ses couleurs, il persiste à les encombrer de maladroites petites hachures dont il ne s'est toujours pas débarrassé et qui alourdissent considérablement des créatures déjà pourtant bien plombées. L'écriture de Christin est au moins aussi laborieuse que le dessin de notre sous-Moebius pas encore sorti des années 70 dans ce qu'elles avaient de plus ingrat. Je m'étais promis de faire suivre ma lecture de « partie de chasse » qui, dans mes souvenirs, marque le passage à un usage enfin cohérent des couleurs et à une scénographie plus aérée. Mais je me demande si je ne vais pas tout simplement le faire directement accompagner celui-ci dans un vide grenier.


Je pense que tu es un brin masochiste dans tes entreprises de relectures ...

Ceci dit, j'ai entrepris une démarche similaire il y a quelques années en tentant de relire Partie de chasse mais l'album m'est tombé des mains après trois pages à peine. C'était pourtant, l'année de mes 15 ans, un album que je considérais comme un chef-d'oeuvre: tant pour son propos d'une gravité lourde de sens, que ses audacieuses représentations allégoriques, ou encore pour son graphisme à la mise en couleur si originale (ce rehaut d'une sorte de glacis posée sur l'encrage). Les raisons mêmes qui, vingt après, me le font considérer comme une daube infâme.

Mais il faut toutefois reconnaître à certains albums, de par leur ambition à un certain moment de l'histoire du média bande dessinée, un rôle incontestable dans le changement de représentation de certains de ses lecteurs (dont la plupart venaient de loin). Ici l'ambition était de faire,pour la légitimer, une bande dessinée qui soit comme un livre, ou comme un film et qui est finalement en deçà de l'un et de l'autre. Même s'il s'agissait d'une erreur de jugement, il y avait un bel effort, qu'il conviendrait de saluer. Ce qui est dommage, c'est que dans le milieu culturel, ces auteurs totalement dépassés soient encore considérés comme la crème de la création contemporaine (voir l'affiche très laide de Bilal pour l'exposition au musée du Judaïsme).

lldm, 24.02.2017 à 2:22365087
étrange sensation que de relire ce livre qui prenait la poussière dans ma bibliothèque depuis bien plus de 30 ans ; j'en avais conservé le souvenir d'un livre marquant, d'une certaine façon, un passage à des lectures de bandes dessinées plus adulte. Une façon sérieuse de traiter un sujet sérieux. En vérité, c'est l'exemple typique du récit à la papa, conduit de façon poussive et outrancièrement démonstrative, dont chaque déclaration joue les utilités, chaque dialogue s'évertue à dire et redire l'enjeu d'un récit pourtant déjà bien mince, à signifier et resignifier les caractères de personnages que leura psychologie étriquée est impuissante à mettre réellement en jeu ; l'espion, de temps en temps, dit une parole d'espion. le curé une parole de curé. Tout ça est traité avec la pesanteur d'un récit à thèse sans thèse, ou alors si politiquement bête qu'elle en devient inconvenante, et dans un dessin terriblement guindé.
Le pauvre dessin de Bilal ne sait toujours pas quoi faire de ses couleurs, il persiste à les encombrer de maladroites petites hachures dont il ne s'est toujours pas débarrassé et qui alourdissent considérablement des créatures déjà pourtant bien plombées. L'écriture de Christin est au moins aussi laborieuse que le dessin de notre sous-Moebius pas encore sorti des années 70 dans ce qu'elles avaient de plus ingrat. Je m'étais promis de faire suivre ma lecture de « partie de chasse » qui, dans mes souvenirs, marque le passage à un usage enfin cohérent des couleurs et à une scénographie plus aérée. Mais je me demande si je ne vais pas tout simplement le faire directement accompagner celui-ci dans un vide grenier.

Thierry, 05.12.2016 à 11:43363707
vais-je acheter le tome 3 ?
En relecture, le tome 1 vit beaucpup sur sa réputaion. Pas désagréable en soi mais rien de transcendant
Le tome 2, même en faisant abstraction des problèmes lors de la collaboration entre Vicomte et Pellet, force est de constater que les planches réalisées par Vicomte ont perdues en fluidité, mais restent nettement meilleures que celles, appliquées mais raides et empruntées, de Pellet. Quant au scénario, il est approximatif et ennuyeux.
Vais-je acheter le tome 3?
Non.

Thierry, 14.04.2016 à 9:47362064
ce deuxième tome me séduit moins, malgré de belles qualités. L'impression que l'univers mis en plmace par Mouchel n'est pas entièrement cohérent. Ce deuxième tome, plus urbain, sonne étrangemment par rapport au premier, comme s'il se déroulait dans un autre monde. Des hommes en imper, la télévision... autant d'éléments qui me donnent l'impression d'un hiatus. Le mur de Pan reste une oeuvre profondément unique et personnelle, mais je sens là un manque de continuité.

Thierry, 05.04.2016 à 10:48361952
J'ai eu envie de me replonger dans cette série atypique du cataloguie Delcourt. Dans les grandes lignes, l'intrigue reste fidèle aux règles du genre. Une prophécie, une élue, un quête millénaire, une traque... rien de très original en soi.
C'est dans la forme que Philippe Mouchel s'est distingué. Loin des grandes cases spectaculaires, il préfère des petites cases très ramassées, un texte travaillé, un style graphique qui renvoye aux gravures des romans d'aventures d'antan, faussement naïve. Le résultat est surprenant de densité. Cases et textes regorgent de petites trouvailles.
Le Mur de Pan ne ressemble à rien d'autre. Cette série se situe en dehors de toute mode, de tout style.
Philippe Mouchel signe une oeuvre vraiment singulière, exigeante mais très séduisante.
En y repensant, on peut trouver une certaine cohérence à trouver cette série au sein du catalogue Delcourt, entre 2 eutres séries qui renouvelaient les règles de la fantasy: De Capes et de Crocs et La Nef des Fous. Le Miur de Pan partage une certaine atmosphère picaresque avec la première et la folie douce de la seconde.

lldm, 04.04.2016 à 14:25361941
Juste un message pour faire un point sur le travail des éditions Factotum qui vient de rejoindre la base avec ses deux chouettes périodiques :





et





http://www.bulledair.com/index.php?rubrique=recherche&editeur=960

e m, 09.03.2016 à 19:28361726
Donjon, relecture en cours...

J'adore Donjon, et pourtant j'ai eu dû mal à m'y mettre à ce Monsters #8. La faute au souvenir de ce dessin.
Parce que derrière ces magnifiques couverture et quatrième plat, C.Nine n'a pas l'air de s'être beaucoup impliqué. Je trouve le résultat vraiment bâclé. A croire qu'il a dit oui pour un Donjon, puis que finalement il n'avait plus envie.


Là par contre, Killofer ne se moque pas du lecteur !
Je suis toujours aussi impressionné par son dessin, celui-là je le trouve exceptionnel.
Une vraie tuerie. Comme le contenu de l'album, d'ailleurs.

J'aurais bien aimé avoir d'autres albums sur l'univers sous-marin de Donjon.

Thierry, 25.03.2015 à 11:26358296
Thierry :
je n'ai jamais été très amateur de Blueberry. Trop verbeux, un peu trop "vieux jeu". En vait, je n'aime pas Charlier. je n'ai jamais pu. Je tropuve que ses scénarios sont d'un ennui sans nom.
Alors que Comanche, et greg en général, m'a toujours plus séduit. Il y a plus de rythme, même si Greg ne brille pas toujours par la finesse , le féminimse ou le modernisme (en même temps, il est raccord avec Hermann sur cet aspect).
Comanche, c'est du franco-belkge assez classique. Contrairement à Blueberry qui reste dans le sillon du western "héroïque", en tout xas au début, Comanche va directement se démarquer en s'intéressant à la mort de l'ouest sauvage. parce que si les ingrédients sont ultra-classiques (outlaws, ranch, indiens, fusillades...), les auteurs ont eu la bonne idée de situer leur intrigue alors que la civilisation fait reculer les frontières de l'ouest sauvage. Si les chantiers de chemin de fer chez Blueberry restent un monde qu'on pourrait qualifier d'héroïque, chez Greg et Hermann, c'est surtout un symbole d'un farwest déclinant.
Avec une certaine naïveté, les auteurs imaginent un ranch dirigé par une femme et qui compte en son sein, outre des figures connues (le vieux de la vieille Ten Gallons, le blanc-bec Clem et Red Dust le dur-à-cuire) un indien et un noir.
red Dust, le véritable héros de la série fait figure de relique du passé, condamné à s'adapter ou disparaître. Ce sera d'ailleurs l'un des ressorts de la série, il me semble.
A la relecture, cela reste très agréable, même si on reste prisonnier de la sacro-sainte nostalgie qui gangrène le lecteur de BD. Si je devais découvrir cette série de nos jours, je la zapperais sûrement, mais bon, c'est une madeleine.


franchement un bel album. C'est du classique, sans grande surprise mais avec de vrais enjeux et une âpreté qui reste impressionnante.

Thierry, 17.03.2015 à 15:40358215
je n'ai jamais été très amateur de Blueberry. Trop verbeux, un peu trop "vieux jeu". En vait, je n'aime pas Charlier. je n'ai jamais pu. Je tropuve que ses scénarios sont d'un ennui sans nom.
Alors que Comanche, et greg en général, m'a toujours plus séduit. Il y a plus de rythme, même si Greg ne brille pas toujours par la finesse , le féminimse ou le modernisme (en même temps, il est raccord avec Hermann sur cet aspect).
Comanche, c'est du franco-belkge assez classique. Contrairement à Blueberry qui reste dans le sillon du western "héroïque", en tout xas au début, Comanche va directement se démarquer en s'intéressant à la mort de l'ouest sauvage. parce que si les ingrédients sont ultra-classiques (outlaws, ranch, indiens, fusillades...), les auteurs ont eu la bonne idée de situer leur intrigue alors que la civilisation fait reculer les frontières de l'ouest sauvage. Si les chantiers de chemin de fer chez Blueberry restent un monde qu'on pourrait qualifier d'héroïque, chez Greg et Hermann, c'est surtout un symbole d'un farwest déclinant.
Avec une certaine naïveté, les auteurs imaginent un ranch dirigé par une femme et qui compte en son sein, outre des figures connues (le vieux de la vieille Ten Gallons, le blanc-bec Clem et Red Dust le dur-à-cuire) un indien et un noir.
red Dust, le véritable héros de la série fait figure de relique du passé, condamné à s'adapter ou disparaître. Ce sera d'ailleurs l'un des ressorts de la série, il me semble.
A la relecture, cela reste très agréable, même si on reste prisonnier de la sacro-sainte nostalgie qui gangrène le lecteur de BD. Si je devais découvrir cette série de nos jours, je la zapperais sûrement, mais bon, c'est une madeleine.

e m, 05.11.2014 à 20:09356601
Lanfeust de Troy + Lanfeust des Etoiles...
Je n'avais pas relu ces séries depuis une bonne grosse dizaine d'année, et les débuts (4/5 premiers tomes) ont quand même pas mal vieillis (surtout dessin/couleurs). J'en venais même à me demandé ce qui m'avait tant plu à l'époque (?)
La suite passe mieux, le dessin s'améliore, les couleurs sont plus jolies, et finalement ça me plait toujours pas mal. Et Thanos a la classe.
Tiens du coup j'ai même envie de relire la suite (!)
3 puis 4 épées

lanjingling, 22.08.2014 à 0:44356044
On ne saurait surestimer une série qui est parue simultanément dans Pilote ET dans le Trombonne illustré (Les précautions de l'éditeur (Toute ressemblance entre les caractères de cette série et des personnages existants ne peut être imputée qu'à une volonté délibérée de l'auteur.Qu'il se débrouille donc avec les avocats de la partie adverse) et de l'auteur ("Salut m'sieur Pemberton, c'est pourtant pas votre jour aujourd'hui" "Holà, doucement mon garçon, fais attention à ce que tu dis!Je n'ai rien a voir avec ce sacripant de Pemberton,moi...Je suis son cousin Penterghast, de la branche cadette, les Penterghast de Cork. Pas confondre !" "Ha boon!!!Eh Ben, vous vous ressemblez drôlement, hein !") sont inutiles, l'œil connaisseur voit immédiatement que c'est la même série )

Isaac, 01.07.2014 à 15:11355617
ingweil :
Davodeau m'avait donné envie de m'y replonger dans Les ignorants. 10 ans après ça reste une putain de série.

C'est amusant, suite à une relecture récente de "Les ignorants", j'ai également relu les trois volumes du Photographe et, même constat, ça reste de la balle !

ingweil, 01.07.2014 à 12:18355611
Davodeau m'avait donné envie de m'y replonger dans Les ignorants. 10 ans après ça reste une putain de série.

Thierry, 16.06.2014 à 8:48355413
sans doute le manga qui m'a le plus impressionné malgré certaines longueurs dans le dernier 1/3.

Thierry, 17.03.2014 à 11:22354624
un adulte se remémore ds souvenirs de vacances passées chez ses grands-parents. Il est cosncient de n'avoir pas compris ce qu'il a vu et essaye de comprendre ce que son regard enfantin a vu mais pas compris, avec, en arrière-plan, l'ombre de Mr Punch, sorte de guignol angalis, mais un guignol beaucou plu sombre et cruel (il tue juste un bébé et sa femme avant de passer le reste de la pièce à échapperau diable et à la mort). Le mécanisme rappelle Violent Case des mêmes auteurs, mais en plus abouti. Le dessin de McKean a fortement évolué et multiplie les inserts de photographie. Gaiman reste un auteur qui explore les traumatismes de l'enfance avec talent.
C'est le genre de bande dessinée qui me botte

Thierry, 13.03.2014 à 14:27354590
c'est juste une très grande bande dessinée.

Aba Sourdi, 18.11.2013 à 18:28352910
Cet album m'a marqué à tout jamais. Non seulement parce que c'est la toute première BD "adulte" (ou en tout cas "ado") que j'ai lue, vers l'âge de 10 ans, mais aussi par son atmosphère et sa narration si particulières. Et encore aujourd'hui c'est ça dont je me sens proche : le scénario est finalement assez passe-partout, tout le sel réside dans le ton paradoxal qui fait qu'on ne sait jamais sur quel pied on danse. Les mises en pages/en cases sont très travaillées, ainsi que les récitatifs à la première personne qui font que l'ambiance est encore plus "incarnée" par la voix de Martin et donc de Godard. Il faudrait redire à quel point les cartouches descriptives ou réflexives ne sont absolument pas à moquer dans le neuvième art et en constituent une potentialité encore bien peu explorée. (Si l'on ne peut que trouver celles de Jacobs ou de Jacques Martin lourdes et académiques, je n'ai jamais adhéré à l'accusation de 'redondance a priori' et autres 'l'image doit se suffire à elle-même' ; c'est sûrement parce que j'ai commencé par Martin Milan que la suppression totale des récitatifs m'a très tôt fait l'effet d'une tendance vers le story-board, indépendamment du dessin, et c'est de ça dont on souffre depuis des décennies).

Je suis très charmé par le trait de Godard mais il m'est difficile d'expliquer pourquoi. C'est un style total, où même le lettrage fait partie intégrante du 'mood', du 'flow', du 'feeling'. Bon, je m'égare alors je laisse parler la 4ème de couv de l'album en question :

"Christian Godard. Dessinateur et scénariste français, du signe du Bélier, 1er décan.
Aime la vie au grand air, de Rossini. Passionné de biologie, il s'est spécialisé dans l'étude des grandes sauterelles. Se méfie des mathématiques depuis que l'ami de son amie est devenu son ennemi. Son principal défaut est celui de la cuirasse. Sa phrase favorite est : "Que fait ce nez dans mon mouchoir ?". Craint les honneurs, surtout posthumes. Croit à la réincarnation et soutient que, dans une vie antérieure, il a appris la cuisine auprès de J.S. Bach, lequel était malheureusement sourd."

Sérieusement, vous verriez ce genre de paragraphe aujourd'hui au dos d'un livre du Lombard ? Triste époque où les marketteux ont pris le pouvoir...

Pierre, 27.09.2013 à 19:45352469
Aba Sourdi :
Aba Sourdi :
Je m'en vais aller relire "On m'appelle l'avalanche", moi.

À ce propos, je m'étais toujours demandé pourquoi L'Asso avait réédité ce livre alors que Menu avait écrit dans Les Nouvelles de L'Hydre "L'Association n'est pas parvenue à s'entendre avec Francis Masse sur des rééditions de ses livres". Depuis que ça a été fait par Glénat, je m'étais douté que c'était dû au souhait de retouches de Masse qui est désormais exaucé, mais du coup le mystère de la réédition de "L'avalanche" par L'Asso restait intact : eh bien j'ai appris ici que L'Asso s'était dépêché de sortir le livre avant de recevoir les retouches de Masse, pas très sport donc (surtout que le bonhomme avait déjà connu un 'livre sorti dans son dos' par Audie dans les années 70) ! La rancune de Masse vis-à-vis de L'Asso, celui-ci se moquant dans plusieurs interviews de la devise "Intransigeance et opiniâtreté" et de l'attachement à un "patrimoine de la Bande Dessinée" comme posture snob et fanatique, s'explique enfin. C'est vrai que quand on réédite un livre c'est pour célébrer son auteur, donc vouloir célébrer l'oeuvre pour elle-même quitte à trahir le souhait de l'auteur, c'est assez contestable. Mais c'est vrai qu'en l'occurrence les retouches que Masse apporte sont inutiles et font perdre un peu de vie à ses planches par l'arrivée de cette 'police Masse' plus lisible mais moins adaptée aux bulles, comme nous en avions déjà parlé il me semble. (Ça me fait penser qu'une chose similiaire a été faite pour le livre "Total Swarte" chez Denoël, reprenant notamment "L'art moderne" du maître hollandais : mais quelle étrange idée de vouloir se débarrasser du lettrage manuel original !)

C'était le flood de minuit. Bonne nuit.


Merci pour le lien, c'est une excellente interview. Le témoignage de Francis Masse est empreint d'une certaine amertume (qui explique la dureté de ses propos contre Menu) mais il prend aux tripes. Faites de la BD qu'y disaient ...

Mael, 24.09.2013 à 11:45352436
Le titre est vilain, mais je crois que cette réedition comprend plus que "Et moi, pourquoi j'ai pas une banane ?".

Aba Sourdi, 24.09.2013 à 10:34352435
Tiens, étrange, le titre original est "Et moi, pourquoi j'ai pas une banane ?", qui me semble plus ambigu et donc meilleur que le nouveau titre choisi. Pourquoi changer ainsi le titre quand ça n'apporte rien ? Bon, j'étais obligé de râler mais c'est une bonne idée, hein. Bon, je n'aime toujours pas les maquettes d'Olivius, pas plus que leurs livres d'ailleurs, mais si ça peut remettre en avant le monsieur, c'est une bonne cause.

Allister Baudin, 22.09.2013 à 23:50352423
Ah non tiens, Amazon a changé la date depuis la fois où j'étais allé voir ! Maintenant c'est janvier 2014 !

par ici

Allister Baudin, 22.09.2013 à 23:46352422
Copi sera réédité en octobre chez Olivius !

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