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la renaissance de FUTUROPOLIS

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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Thierry, 03.02.2014 à 11:43354103
la tragédie cambodgienne approchée par Loo Hui Phang, à travers l'histoire de Louis, enfant eurasien à qui sa mère dissimule la vérité sur son père, nourrissant tous les fantasmes d'un enfant en souffrance. Lorsque sa mère lui offre un canari, ce dernier devient son confident, d'autant qu'il s'imagine que l'oiseau est le témoin privilégié de tout ce qui se passe dans la maison, et devient détenteur de la vérité sur son père... Un récit onirique et sensible sur la mémoire et les conséquences du génocide khmer sur ceux qui l'ont vécu, et ceux qui, sans l'avoir vécu, sans même avoir conscience de son existence, en subissent malgré tout les effets. Fin et intelligent.

Pierre, 02.06.2013 à 20:28351335
Charlie Brown :




Deuxième tentative prudhommienne après l'insupportable Marie en plastique...
Bon, eh bien, je n'y arrive toujours pas. Je n'accroche ni au dessin, ni à la narration (les deux un rien confus), ni aux personnages, ni même à l'histoire. le fond historico-social, peut-être, m'empêche de descendre encore ma bullenote...
Je comprends ce que Pierre voulait dire un jour, lorsqu'il disait qu'il mettait cet album dans le même panier que le Meteor Slim de Duchazeau par exemple. Je ressens la même chose. Ou plutôt, je ressens aussi peu de choses à lecture de ces deux ouvrages, à part peut-être une grande frustration et une grosse déception.


Ce dimanche, faisant du ménage sur mon pc portable, je retrouve le début d'une bullecritique datée de décembre 2009 que je m'étais promis d'écrire mais que je n'ai pas menée à son terme: scrupule ou paresse (les deux sans doute, mais à la relecture je ne goûte que médiocrement le ton polémique du premier paragraphe mais on ne se refait pas) ? Je vous donne le texte brut de réécriture, je ne sais s'il y a là-dedans quelques réflexions intéressante à piocher mais ça a au moins le mérite d'expliquer pourquoi je n'avais pas aimé :

Pierre :

Rebetiko est symptomatique d’une certaine tendance de la bande dessinée française.

Le scénario est classique : c’est l’histoire d’un dessinateur confirmé qui arrive avec un projet sous le bras chez un grand éditeur. A l’exposé de son projet, l’entrepreneur flairant un bon coup, dit : banco. Ça colle parfait avec sa gamme de produits. Une fois les pages livrées l’éditeur met à disposition de l’auteur un support de qualité. Le maquettiste maison s’acquitte de son travail d’empaqueteur avec le talent qu’on lui connaît. On a employé un beau papier. L’impression est fignolée. L’ouvrage sorti de presse sent bon l’encre fraîche. On a tout mis en œuvre pour parvenir à un beau produit fini. Bien usiné. Du certifié AFNOR. Une saveur de nouvelle bd, une épaisseur de roman graphique, un aspect de bande dessinée d’Auteur. Un article chic et de bon goût. Cadeau idéal pour les fêtes. Un bon cheval, favori pour le grand prix d’hiver qui se court à Angoulême. Rebetiko où le triomphe du marketing appliqué à la bande dessinée.

Et si, après l’avoir consommé, ce produit qui ressemble beaucoup à un livre, si d’aventure on le lisait, qu’y trouverait-on ? Au-delà du packaging, de l’encodage en mode « bd indé » ? Eh bien, pas grand-chose. En résumé, un vague début d’idée, mal dégrossi, à peine mûri, qui tient en ceci : « Ah ouais c’est cool le rebetiko si je faisais un bouquin là-dessus ? Des musiciens drogués marginaux dans la Grèce dans les années trente. Je vais pondre enfin le grand roman graphique de ma carrière ! ». Le produit fini, malheureusement, apparaît comme la somme des insuffisances de l’auteur, révélant son inaptitude, ses lacunes.

Inaptitude d’abord à ressusciter le passé, à opérer l’évocation d’un temps révolu et qu’il n’a pas connu. Ce qui est problématique, vu le projet. Pour seule béquille, des documents. Beaucoup de documents. Trop de documents ! Résultat : du recopié, du « d’après photo » qui transpire à chaque page, à travers tous ces portraits figés. Et quand enfin l’auteur échappe à ce travers, c’est pour patatras tomber dans l’écueil du « d’après ma pauvre imagination ». De là ces décors squelettiques, insuffisants, d’une fadeur vomitive. Un exemple caractéristique est visible à la page 27, où s’enchaînent piteusement ces maisons façon carton pâte, avec un portrait de groupe tout droit décalqué d’une vieille photographie. Oh il y a de belles cases dans le lot. De jolis éclairages. Ça et là des petits tableaux bien composés. Mais ce n’est pas là la vocation de l’auteur bande dessinée, c’est celle de l’illustrateur.

La qualité d’un auteur de bande dessinée se mesurerait davantage dans sa capacité à conduire un récit, à donner du corps à ses pages, à y insuffler l’illusion de la vie, dans une vision synthétique alors qu'ici, croyant vraisemblablement donner de l’ampleur à son sujet, on a étiré, dilué (cent pages tout de même), ...

[la rédaction s'arrête ici]


à développer:
-Personnages interchangeables, fausse truculence, conversations oiseuses interminables, scènes de musique avec des extraits de textes peu convaincant, d’un niveau proche de notre « si je meurs je veux qu’on m’enterre dans la cave où y a du bon vin ». Y a pas à dire, sans le son, ça le fait pas. Courses-poursuites avec les autorités, bagarres générales.

-Comment vivaient ces gens ? A quoi rêvaient-ils ? L’auteur l’ignore, et nous aussi. Face à cette difficulté, il répond par la facilité. Le contournement : investir ses personnages de son propre vécu. Mais n’est pas Sfar ou Blain qui veut. En transposer ses propres souvenirs de défonce, qui résonnent aussi bêtes dans la bouche d’un musicien grec que dans celle d’un jeune des années 2000.

chrisB, 03.05.2013 à 17:07350999
Un chouille dèçu, le sujet est fort, la réalisation bien mené, mais le tout est finalement assez "banal", j'en attendais peut-être un peu plus...

Charlie Brown, 15.04.2013 à 8:15350833
En revanche, c'est un type qui m'a l'air sympathique et qui a un fameux coup de pinceau en dédicace (oui, des amis m'avaient chargé de cette mission hautement improbable et, du coup, nous avons fait un brin de causette au-dessus d'un pot d'encre de Chine...)

Charlie Brown, 14.04.2013 à 10:02350825




Deuxième tentative prudhommienne après l'insupportable Marie en plastique...
Bon, eh bien, je n'y arrive toujours pas. Je n'accroche ni au dessin, ni à la narration (les deux un rien confus), ni aux personnages, ni même à l'histoire. le fond historico-social, peut-être, m'empêche de descendre encore ma bullenote...
Je comprends ce que Pierre voulait dire un jour, lorsqu'il disait qu'il mettait cet album dans le même panier que le Meteor Slim de Duchazeau par exemple. Je ressens la même chose. Ou plutôt, je ressens aussi peu de choses à lecture de ces deux ouvrages, à part peut-être une grande frustration et une grosse déception.

chrisB, 17.11.2012 à 22:18347640
Ca aurait pu être super chouette, mais au final non, c'est bof et bancal. Par contre je ne vois vraiment pas l'interet de la supercherie sur ce "premier" roman graphique de 1874...con comme idée

Thierry, 04.03.2012 à 22:47343330
lanjingling :
chrisB :
Waouu, acheté d'occase par hasard, quel album ! un des meilleurs Futuro de 2011 (en fait je le place juste derrière le Lepage)
Tiens, ben justement on cherchait des noms de scenaristes dans le sujet sur Angouleme; Loo Hui Phang, pour ce que j'en ai lu, elle fait que du bon;malheureusement, pour la B.D., elle produit peu.

mais elle produit bien
à côté de mon 'achetons mieux, achetons moins', on pourrait mettre en exergue pour quelques uns 'produisez mieux, produisez moins'

lanjingling, 04.03.2012 à 16:36343325
chrisB :
Waouu, acheté d'occase par hasard, quel album ! un des meilleurs Futuro de 2011 (en fait je le place juste derrière le Lepage)
Tiens, ben justement on cherchait des noms de scenaristes dans le sujet sur Angouleme; Loo Hui Phang, pour ce que j'en ai lu, elle fait que du bon;malheureusement, pour la B.D., elle produit peu.

chrisB, 03.03.2012 à 11:35343271
Waouu, acheté d'occase par hasard, quel album ! un des meilleurs Futuro de 2011 (en fait je le place juste derrière le Lepage)

THYUIG, 16.01.2012 à 15:30342091
Moi :
Pourquoi les couvertures de Futuropolis sont toujours marron ??


et en outre vient la difficulté de distinguer les livres entre aux passé le "buzz" du moment de leur sortie. J'ai du mal à comprendre aussi...
Seules sont réussies les couvertures où s'est illustré Micol, enfin, ce sont les seules dont je me souviens...

Thierry, 16.01.2012 à 12:38342080
Thierry :
pour trancher avec les couvertures magnifiques qui prédominent ailleurs ?

jmmelo, 16.01.2012 à 11:52342077
Moi :
Pourquoi les couvertures de Futuropolis sont toujours moches ??

Thierry, 16.01.2012 à 10:46342072
pour trancher avec les couleurs flashy qui prédominent ailleurs ?

Moi, 15.01.2012 à 15:23342054
Pourquoi les couvertures de Futuropolis sont toujours marron ??

chrisB, 15.01.2012 à 12:41342045
bigre grosse déception sur cet album, et je pense pas avoir été trop exigeant. La narration est vraiment moyenne, on avance dans la lecture, mais sans passion, un peu comme devant un épisode de Louis La Brocante...

chrisB, 23.10.2011 à 0:11340602
justement le coté je balance des noms (d'un coté comme de l'autre) c'est la partie bidon de l'album, et même si je suis content d'y voir certains albums, par contre sur la partie oenologie, on dépasse la simple accumulation, il y a plus de matière, de recul, de conviction, choses tout de même absentes du coté Davodeau.

wandrille, 22.10.2011 à 22:40340601
chrisB :
Et si l'album Futuro de l'année n'était pas le dernier cru de Davodeau (Les ignorants pour ne pas le citer) ?
Son livre est chouette, se lit tout seul mais il faut avouer qu'à la sortie on a plus envie de s'en jeter un petit dans le gosier que de se plonger dans un album...c'est un peu là que se situe, pour moi, l'échec de son projet (qui reste un bon bouquin), le déséquilibre est flagrant, sur le versant BD on assiste globalement à un "name dropping" sans fin, sans saveur.


Mmmm, je pense que pour tout les initiés que nous sommes, effectivement, il y a ici un "non-évènement" au niveau de la présentation bd.
Si on voit ça du côté du néophyte, comme c'est le parti pris de l'album, il y a quand même plein de chouettes références qui font plaisir.

J'imagine que, pour un oenophile distingué, la liste des crus cités aura peut être aussi un air d'enfonçage de porte-ouverte.

On est tous l'ignorant de quelqu'un.

effer, 22.10.2011 à 15:50340596
chrisB :
Et si l'album Futuro de l'année n'était pas le dernier cru de Davodeau (Les ignorants pour ne pas le citer) ?
Son livre est chouette, se lit tout seul mais il faut avouer qu'à la sortie on a plus envie de s'en jeter un petit dans le gosier que de se plonger dans un album...c'est un peu là que se situe, pour moi, l'échec de son projet (qui reste un bon bouquin), le déséquilibre est flagrant, sur le versant BD on assiste globalement à un "name dropping" sans fin, sans saveur.
Bref Davodeau n'est bon que dans la confontation à l'autre, quand c'est à lui de porter le récit, il en est réduit à faire le passe-plat entre son pote vigneron et les acteurs divers du monde de la bd.

Par contre le dernier bouquin de Lepage, quelle claque, quel voyage, il nous embarque dans ce périple hallucinant vers les terres australes à bord du Marion Dufresne : Crozet, Saint Paul, Amsterdam, Kerguelen.

Superbe album qui donne envie de voyager loin...

Mr_Switch, 22.10.2011 à 13:49340593
C'est mon problème avec maintes couvertures du nouveau Futuro, ces derniers temps : je ne les vois pas. Je suis le seul ?

Mr_Switch, 22.10.2011 à 13:47340592
chrisB :

Par contre le dernier bouquin de Lepage, quelle claque, quel voyage, il nous embarque dans ce périple hallucinant vers les terres australes à bord du Marion Dufresne : Crozet, Saint Paul, Amsterdam, Kerguelen.

Alors que la couverture n'est pas très remarquable, il faut avouer...

chrisB, 22.10.2011 à 11:18340590
Et si l'album Futuro de l'année n'était pas le dernier cru de Davodeau (Les ignorants pour ne pas le citer) ?
Son livre est chouette, se lit tout seul mais il faut avouer qu'à la sortie on a plus envie de s'en jeter un petit dans le gosier que de se plonger dans un album...c'est un peu là que se situe, pour moi, l'échec de son projet (qui reste un bon bouquin), le déséquilibre est flagrant, sur le versant BD on assiste globalement à un "name dropping" sans fin, sans saveur.
Bref Davodeau n'est bon que dans la confontation à l'autre, quand c'est à lui de porter le récit, il en est réduit à faire le passe-plat entre son pote vigneron et les acteurs divers du monde de la bd.

Par contre le dernier bouquin de Lepage, quelle claque, quel voyage, il nous embarque dans ce périple hallucinant vers les terres australes à bord du Marion Dufresne : Crozet, Saint Paul, Amsterdam, Kerguelen.

Thierry, 29.08.2011 à 10:14339567
relecture de deux des premiers livres publiés par le 'nouveau' futuropolis. Deux signatures prestigieuses et de belles promesses pour un nouvel éditeur ?

il se dégage une grâce absolue des dessins de Blutch. Quelques traits suffisent à capturer un instant. La classe, que dire de plus ? Dans un style très délié, qui rappelle Bofa ou Jules Feiffer, Blutch illustre des petits moments de la vie, des moment d'après le bonheur. Après le bonheur parce que la carapace s'est fendue, que ces moments qui paraissent doux de premier abord se révèlent amers, voire franchement sombres. Une petite merveille, malgré une saynette vraiment ignoble à la fin (la bain du bébé... le papa que je suis s'angoisse facilement :o))

un des tous premiers livres de la nouvelle mouture de Futuropolis, et pour l'occasion, un sujet rarement abordé en bande dessinée: les rêves, non pas comme argument scénaristique, mais simplement la retranscription des rêves de l'auteur. D'un point de vue strictement narratif, le résultat peut être frustrant parce que ces 'histoires' n'ont évidemment ni queue, ni tête. Si les planches témoignent de l'évolution graphique de David B, les rêves paraissent moins 'intéressants'. Je ne sais pas ce qui a dirigé la réalisation du 'cheval blème', mais ces 'complots nocturnes' finissent par paraître redondant avec le choix systématique de motifs polar ou espionnage... je ne ressens plus la spontanéité du cheval blème, mais plutôt un procédé.
Aveuglement de ma part, mais c'est un des rares, voire le seul 'nouveau' Futuropolis à être broché (à l'exception notable des 32). Pour ses débuts, se ayer un des fondateurs de l'Association, avec un livre qui fait étrangement écho à un des premiers livres de l'Association, en reliure brochée comme pour les indés ? Après, il ne faut pas s'étonner que les mauvaises langues tirent des conclusions hâtives :o)

Autrement dit, une première fournée qui en jette sur le papier (malgré mes réserves sur le david B, mais sur le moment, on pouvait y voir une belle déclaration d'intention), si on ajoute une belle valorisation du fonds avec la réédition de 'la véritable histoire du soldat inconnu' de Tardi et le premier tome du 'Sourire du clown' de Brunshwig et Hirn. La 'Période glaciaire' de De Crécy suivra de peu.
Je me suis amusé à regarder les livres édités depuis, et surout ces 2-3 dernières années et force est de constater que la ligne éditoriale qui s'est recentrée sur une bande dessinée de plus en plus classique, même si de qualité.
J'aurai aimé plus de livres dans la lignée de une élection américaine ou Journal d'un fantôme. En lieu et place, on a droit à une version un peu plus pointue de 'Aire Libre'. Pourquoi pas ? Mais c'est dommage en regard de la volonté affichée da ns cette première livraison. FInalement, c'est le Brunshwig qui annonçait vraiment la couleur.

Charlie Brown, 14.07.2011 à 14:44338955




Vraiment très chouette. Pas besoin d'y connaître quoi que ce soit en hockey sur glace pour apprécier Essex County (comme il n'était pas besoin d'y connaître quoi que ce soit en baseball pour pouvoir apprécier Le swing du golem de James Sturm). En 3 chapitres denses, entrecoupés de deux intermèdes plus "légers", Jeff Lemire tisse assez habilement les fils du destin commun (ou d'une sorte d'absence de destin peut-être) d'une famille plutôt bancale et cabossée, entre un trou perdu de l'Ontario et Toronto. Pas mal fichu et bien prenant, malgré l'absence presque totale de surprises scénaristiques. Jeff Lemire, un auteur à suivre.

Mr_Switch, 08.04.2011 à 13:26337696


Quelques noms attrayants en couverture, tout de même.

chrisB, 25.11.2010 à 8:09334760
Un poil décu par cet ambitieux pavé, les planches sont belles, il se dégage même de belles choses par moment, mais ça pèche par "construction", on a un peu l'impression que l'auteur se laisse porter par son sujet, et accumule un peu "de manière gratuite" sans réellement proposer de la matière à son lecteur. Là comme ça si je devais faire un parallèle, je citerais Blast de Larcenet, réussi lui car tout les planches s'assemblent fluidement au service du contenu diégétique. En gros faire des pages parceque c'est beau, ca va 2 minutes :o)

grimmy, 31.10.2010 à 14:28334139
Tellement passé à côté que je ne me souviens même plus de l'avoir croisé !...
(pourant, j'adore "Martha Jane Canaray")

chrisB, 31.10.2010 à 10:18334136
Très bel album signé par le scénariste du très bon dyptique "Marthe Jane Cannary". Destin tragique d'une femme, Luce de Mirail, sur fond historique entre papiste et huguenots, le traitement qui louche plus vers Bresson que Besson, tu m'étonnes John, est parfait. Vraiment une belle découverte, à coté de laquelle, comme d'hab, notre ami Grimmy est passé completement à coté :o)

NDZ, 14.08.2010 à 17:29332821
Hé bien à lire en bibliothèque, on attend parfois longtemps avant de lire un deuxième tome. Ce diptyque est bon, tout simplement. On est parfois dans la caricature, mais le dessin est superbe et la narration contient des pépites, dont Rabaté devient un habitué (le résultat de l'analyse de "sang" - comme l'accident routier dans le Petit truc tout neuf avec un ventre jaune"), des passages qui valent à eux seuls la lecture du bouquin. Du Chatillez ou du Serreau avec des bouts de Michel Audiard dedans, c'est pas ma tasse de thé en ciné (pour les deux premiers) mais les bouquins de Rabaté (seul ou en duo) passent tout seuls, comme un petit jaune, à l'ombre et au bord de l'eau.

Smiley_Bone, 16.05.2010 à 18:16331357
Alors apparemment si la principale histoire annexe a été traduite, ce n'est pas le cas de deux mini histoires de 2-3 pages, plus des sketchs et des planches promotionnelles, alors bon quand on veut se la péter en jouant sur la qualité du papier et patati et patata, et donc sur le côté luxueux de la chose pour pour justifier les prix toujours très élévés et bien on assume jusqu'au bout.

NDZ, 16.05.2010 à 17:31331354
Plus sérieusement, qu'est-ce qui a été coupé? des pistes pour le pourquoi?

NDZ, 16.05.2010 à 17:06331350
Smiley_Bone :
Ah c'est bien ça, l'éditeur sabre dans les éditions originales maintenant, 16 pages de moins pour Essex County. Et après on va venir nous dire qu'il n'y a pas de différence entre Atrabile et Héliopolis, et que ça n'empêche pas d'apprécier le travail d'un auteur.


Il faut bien qu'il y ait un travail d'édition, sinon on n'a pas un éditeur mais juste un photocopieur.

Smiley_Bone, 16.05.2010 à 17:00331348
Ah c'est bien ça, l'éditeur sabre dans les éditions originales maintenant, 16 pages de moins pour Essex County. Et après on va venir nous dire qu'il n'y a pas de différence entre Atrabile et Héliopolis, et que ça n'empêche pas d'apprécier le travail d'un auteur.

Thierry, 27.04.2010 à 11:10330930
Une des très bonne surprises de ce début d'année !
Dans ce livre, nous suivons les questionnements d'Elijah. Dans un futur éloigné, les hommes ont atteint un état de quasi immortalité. Ils peuvent de plus se cloner à l'infini, générant des échos à durée de vie limitée. Et si leur "corps premier" venait à mourir, un clone peut endosser le rôle de "corps premier", asurant la pérennité de l'individu. Le seul inconvénient, c'est que lorsque le corps premier et les clones unissent leur mémoire, les souvenirs les plus anciens risquent de s'effacer. C'est un risque que Elijah redoute. il a toujours limité au maximum le nombre de ses clones et préfère qu'ils leur raconte de vive voix ce qu'il ont vu que de pratiquer cette fusion. Ce n'est pas la seule réticence qu'Elijah nourrit face aux possibilités de son monde; Il préfère aussi la fadeur des relations sexuelles normales aux plaisirs infinis que les nouvelles technologies peuvent lui procurer.
Etrange personnage, donc, un peu obsolete, mais égalemnt un des meilleurs membres de la police philosophique. Dans ce futur éloigné, les humains sont en contact avec de nombreuses espèces extraterrestres aux traditions et coutumes infiniment variées et élognées des coutumes humaines. Comment interpréter les réactions desuns et des autres ? Comment se comporter pour éviter les problèmes ? C'est le travail qu'effectue Elijah, le meilleur dans sa partie.
Mais, alors qu'il est contraint de découvrir les causes d'un conflit naissant entre 2 civilisations coexistant sur une planète lointaine, et dont les conséquences risquent d'affecter tout l'univers, il découvre que l'un de ses proches à décide de mourir. Son corps premier est déjà mort, et il ne subsiste dèjà plus de lui que quelques échos en train de disparaitre. Cette nouvelle ébranle Elijah. Pourquoi un immortel voudarit-il mourir, et pourquoi son ami ne l'a pas prévénu, et ne l'a pas convié à ses funérailles ?
Fabien Vehlmann et Gwen de Bonneval réussissent un beau livre qui s'interroge sur l'humanité et le rapport à l'autre. Contrairement à Rohagus, j'ai été directement séduit par le parti-pris graphique, très épuré, qui rappelle le rétro-futurisme des années 60 et 70 sans tomber dans la caricature. Le scénario de Vehlmann étonne par son sens de l'ellipse, son économie de frioritures et par sa justesse de ton. La construction est fragile, mais tous les éléments se répondent parfaitement.

chrisB, 26.11.2009 à 11:14326871
beaucoup de choses se déroulent sur Brest

THYUIG, 23.11.2009 à 10:09326755
Thierry :
Smiley_Bone :
Thierry :
< Je me rappelle qu'il y a quelques années, un glorieux ancien qui répondait au pseudo de daiboken avait dénoncé un genre "Aire Libre", mou du genou, qui respectait un cahier des charges en matière de sujet, dessin, etc. où la forme domine le fonds. Les livres sont "jolis", consensuels, traitent de sujets forts (mais pas trop quand même), mais sans se muoiller trop... le nouveau futuropolis souffre déjà de cette maladie... une forme d'identité stylitisque et thématique consensuelle qui débouche sur l'apparition de titres sans guère de relief malgré un sujet à priori porteur.


Bon Rebetiko est un peu le contre-exemple de ce que tu affirmes ici, mais c'est aussi un peu l'exception qui confirme la règle, enfin parmi les gens qui n'ont pas été draftés chez les vrais indépendants.:o)


Je n'affirme rien, jeconstate une tendance qui se développe mais qui ne touche pas tous les titres parus non plus :o)


ben oui parce quand même hein, quand même !

Thierry, 23.11.2009 à 9:22326753
Smiley_Bone :
Thierry :
< Je me rappelle qu'il y a quelques années, un glorieux ancien qui répondait au pseudo de daiboken avait dénoncé un genre "Aire Libre", mou du genou, qui respectait un cahier des charges en matière de sujet, dessin, etc. où la forme domine le fonds. Les livres sont "jolis", consensuels, traitent de sujets forts (mais pas trop quand même), mais sans se muoiller trop... le nouveau futuropolis souffre déjà de cette maladie... une forme d'identité stylitisque et thématique consensuelle qui débouche sur l'apparition de titres sans guère de relief malgré un sujet à priori porteur.


Bon Rebetiko est un peu le contre-exemple de ce que tu affirmes ici, mais c'est aussi un peu l'exception qui confirme la règle, enfin parmi les gens qui n'ont pas été draftés chez les vrais indépendants.:o)


Je n'affirme rien, jeconstate une tendance qui se développe mais qui ne touche pas tous les titres parus non plus :o)

Smiley_Bone, 22.11.2009 à 20:31326752
Thierry :
< Je me rappelle qu'il y a quelques années, un glorieux ancien qui répondait au pseudo de daiboken avait dénoncé un genre "Aire Libre", mou du genou, qui respectait un cahier des charges en matière de sujet, dessin, etc. où la forme domine le fonds. Les livres sont "jolis", consensuels, traitent de sujets forts (mais pas trop quand même), mais sans se muoiller trop... le nouveau futuropolis souffre déjà de cette maladie... une forme d'identité stylitisque et thématique consensuelle qui débouche sur l'apparition de titres sans guère de relief malgré un sujet à priori porteur.


Bon Rebetiko est un peu le contre-exemple de ce que tu affirmes ici, mais c'est aussi un peu l'exception qui confirme la règle, enfin parmi les gens qui n'ont pas été draftés chez les vrais indépendants.:o)

effer, 19.11.2009 à 15:49326667
Thierry :
Parce que le nouveau futuropolis édite aussi des livres, à dos rond et format hors standard, mais si peu.
Un livre de plus sur la "grande guerre", sujet à la mode s'il en est, au vu des sorties récentes. Mais qu'importe sur le livre est bon. Le sujet de "L'Obéisssance" est alléchant. Mars 1918, la guerre fait toujours rage. Les Allemands se lancent dans une offensive d'envergure. Dans le même temps, le gouvernement belge addresse une étrange requête au gouvernement français: leur prêter un bourreau. Depuis 50 ans, toutes les condamnation à mort sont commuées en emprisonnement. Mais un condamné ne sera pas gracié. La Belgique ne possédant plus de bourreau, elle demande l'assistance de son voisin.
Le gouvernement français met donc en place une expédition pour escorter le boureau et la guillotine derrière les lignes allemandes. Les belligérants ont délivrés tous les sauf-conduits pour leur ouvrir la route. La guillotine remonte vers le front, croisant les armées alliées qui refluent face à l'offensive allemande. La machine absurde est en place. Alors que l'Europe s'étripe depuis des années, elle s'autorise une trève pour exécuter un homme. Absurde et implacable. Le sujet est fort, évidemment. Mais pourquoi cela ne fonctionne-t-il pas ? Sans doute parce que les personnages, esquissés à gros traits, manquent d'épaisseur. Ils ont trop la gueule de l'emploi pour être tout-à-fait crédible. Sans doute aussi parce que l'histoire se révèle trop exemplaire pour ne pas paraître forcée. J'ai l'impression de passer à côté de l'enjeu et que les bonnes intentions ne débouchent sur rien de concret. Je me rappelle qu'il y a quelques années, un glorieux ancien qui répondait au pseudo de daiboken avait dénoncé un genre "Aire Libre", mou du genou, qui respectait un cahier des charges en matière de sujet, dessin, etc. où la forme domine le fonds. Les livres sont "jolis", consensuels, traitent de sujets forts (mais pas trop quand même), mais sans se muoiller trop... le nouveau futuropolis souffre déjà de cette maladie... une forme d'identité stylitisque et thématique consensuelle qui débouche sur l'apparition de titres sans guère de relief malgré un sujet à priori porteur.

Cette sinistre histoire a fait l'objet d'un TV film diffusé l'année dernière, pas mal d'ailleurs.
C'est Le voyage de la veuve

Thierry, 19.11.2009 à 10:43326665
Parce que le nouveau futuropolis édite aussi des livres, à dos rond et format hors standard, mais si peu.
Un livre de plus sur la "grande guerre", sujet à la mode s'il en est, au vu des sorties récentes. Mais qu'importe sur le livre est bon. Le sujet de "L'Obéisssance" est alléchant. Mars 1918, la guerre fait toujours rage. Les Allemands se lancent dans une offensive d'envergure. Dans le même temps, le gouvernement belge addresse une étrange requête au gouvernement français: leur prêter un bourreau. Depuis 50 ans, toutes les condamnation à mort sont commuées en emprisonnement. Mais un condamné ne sera pas gracié. La Belgique ne possédant plus de bourreau, elle demande l'assistance de son voisin.
Le gouvernement français met donc en place une expédition pour escorter le boureau et la guillotine derrière les lignes allemandes. Les belligérants ont délivrés tous les sauf-conduits pour leur ouvrir la route. La guillotine remonte vers le front, croisant les armées alliées qui refluent face à l'offensive allemande. La machine absurde est en place. Alors que l'Europe s'étripe depuis des années, elle s'autorise une trève pour exécuter un homme. Absurde et implacable. Le sujet est fort, évidemment. Mais pourquoi cela ne fonctionne-t-il pas ? Sans doute parce que les personnages, esquissés à gros traits, manquent d'épaisseur. Ils ont trop la gueule de l'emploi pour être tout-à-fait crédible. Sans doute aussi parce que l'histoire se révèle trop exemplaire pour ne pas paraître forcée. J'ai l'impression de passer à côté de l'enjeu et que les bonnes intentions ne débouchent sur rien de concret. Je me rappelle qu'il y a quelques années, un glorieux ancien qui répondait au pseudo de daiboken avait dénoncé un genre "Aire Libre", mou du genou, qui respectait un cahier des charges en matière de sujet, dessin, etc. où la forme domine le fonds. Les livres sont "jolis", consensuels, traitent de sujets forts (mais pas trop quand même), mais sans se muoiller trop... le nouveau futuropolis souffre déjà de cette maladie... une forme d'identité stylitisque et thématique consensuelle qui débouche sur l'apparition de titres sans guère de relief malgré un sujet à priori porteur.

Cobalt 60, 15.11.2009 à 10:59326535
Merci, c'est déjà intéressant comme réponse.

lanjingling, 15.11.2009 à 2:50326533
je ne peux pas répondre précisement, parce que je n'achète jamais de bouquins dans cette librairie, justement parce qu'ils sont beaucoup plus chers qu'en France; à vue de nez, je dirais que ça peut aller jusqu'à 100/100 en plus; si j'y pense, je noterai quelques prix la prochaine fois , ainsi que le lieu d'impression.
Il m'est arrivé de tomber sur des types spécialisés dans la vente de bouquins en étranger - anglais, français, espagnol...- imprimés en Chine; il n'y en a pas beaucoup, ce ne sont pas des boutiques mais des livres sur des tréteaux dans la rue - souvent près d'une fac - , j'ignore comment ils obtiennent ces bouquins, et ils sont moins chers qu'en France .

Cobalt 60, 14.11.2009 à 22:57326531
Est-ce qu'il y a un décalage important avec les parutions françaises à Hong-Kong ? De quel pourcentage les livres sont-ils majorés ?
Et est-ce qu'une BD française imprimée en Chine coûte plus chère en Chine ? :-)

lanjingling, 14.11.2009 à 19:58326528
aujourd'hui, je suis passe a la librairie francaise de hong kong - librairie parenthese, duke of wellington road, metro central ou admiralty, comme ca vous savez tout- au rayon bd, il y a beaucoup de dupuis, dargaud, casterman, mais aussi des futuropolis nouveau, et pour ne pas faire de jaloux, de l'association - et pas que persepolis, mais presque, du actes sud bd, du vertige graphic -david b, bien sur
vous en tirez les conclusions que vous voulez

THYUIG, 12.11.2009 à 15:05326473
grimmy :
THYUIG :
wandrille :


Bien sûr les indés font souvent des livres mieux foutus en terme d'objet, mais bon sang, sur le fond, un david b chez futuro ou un david B à l'Asso, ça reste du David B.


dans cette logique on devrait donc voir prochainement un Vanoli chez Futuro, non ?


Pour Vanoli rien à crainde. Il a signé un contrat "moral" avec Menu. L'Asso est prioritaire sur les nouveautés de Vanoli. Si ça ne plait pas à Menu, Vanoli va voir ailleurs et reproposera son nouvel opus encore à Menu qui etc...
De toute manière, vanoli se plait bien à l'Asso, il ne voit pas pourquoi il irait voir ailleurs. Il est enseignant, il gagne sa vie comme ça. Du coup son salaire lui permet de ne pas se prendre la tête et ainsi de faire les livres qu'il veut sans aller faire le beau ailleurs pour gagner sa croute.


C'est gentil d'avoir répondu mais il y avait un peu (beaucoup) d'ironie dans ce que je faisais remarqué ===> on n'est pas prêt de voir Vanoli chez Futuro, hein, c'ets la limite de la récupération d'auteur.

Thierry, 12.11.2009 à 11:36326441
Smiley_Bone :
lanjingling :
wandrille :


Or sur le fond il me semble que l'important c'est qu'une oeuvre soit lue, quelque part. Or ce genre de grosse structure met en avant les oeuvre bien plus efficacement que ne le font les petites structures.

Bien sûr les indés font souvent des livres mieux foutus en terme d'objet, mais bon sang, sur le fond, un david b chez futuro ou un david B à l'Asso, ça reste du David B.

heureusement que futuroploplo est la pour mettre en avant david b ou de crecy, parce que c'est vrai que des petites structures comme casterman ou dargaud/dupuis n'en ont pas les moyens


Euh quand on voit le boulot de Casterman pour Hergé, Munoz et Sampayo ou encore Pratt, on ne va pas regretter que ce soit futuro due qui mette en avant De Crecy ou David B. Donc bon à partir de là, moi je vois quand même une cohérence dans le choix de ces auteurs-là. Bon pas David B, mais ceux que j'ai cité précédemment dont De Crécy.


L'édition pocket de Pratt serait en fait le "portage" d'une édition italienne. Casterman se contente de reprendre un travail existant.
Ce qui est amusant avec Casterman, c'est qu'ils ont massacré des bouquins pour les faire rentrer dans le format Ecriture, mais a pourtant toujours été capable de faire de beaux livres, avec Pratt, notamment, mais aussi les premiers De Crécy (j'y reviens). Bien sûr, Léon-la-Came aurait été plus meilleur avec un dos rond, 2 cm de haut en moins et 1 de plus en largeur, et imprimé sur du papier plus épais et légèrement gauffré. Il aurait même peut-être été primé a angoulême. Qui pourrait dire :o)

grimmy, 12.11.2009 à 8:28326433
THYUIG :
wandrille :


Bien sûr les indés font souvent des livres mieux foutus en terme d'objet, mais bon sang, sur le fond, un david b chez futuro ou un david B à l'Asso, ça reste du David B.


dans cette logique on devrait donc voir prochainement un Vanoli chez Futuro, non ?


Pour Vanoli rien à crainde. Il a signé un contrat "moral" avec Menu. L'Asso est prioritaire sur les nouveautés de Vanoli. Si ça ne plait pas à Menu, Vanoli va voir ailleurs et reproposera son nouvel opus encore à Menu qui etc...
De toute manière, vanoli se plait bien à l'Asso, il ne voit pas pourquoi il irait voir ailleurs. Il est enseignant, il gagne sa vie comme ça. Du coup son salaire lui permet de ne pas se prendre la tête et ainsi de faire les livres qu'il veut sans aller faire le beau ailleurs pour gagner sa croute.

Mael, 12.11.2009 à 8:26326432
abasourdi :
Depuis ses débuts Cornélius est quand même surtout branché rééditions, il n'y a guère que ses deux collections "comix" (la toute première puis la collection Paul) qui laissaient la part belle à la création, sinon c'est des exceptions dans le catalogue, genre les Blanquet ou les Debeurme.


Ha oui, et genre aussi les Pierre La Police, les Dupuy/Berbérian (excepté Petit Prince), Petit-Roulet, Capron, Raynal, Claire, Micol, De Crécy, Fabio, Nadja, Blexboles, Robel, Ancco (bah oué, l'album n'est paru nulle part), Blutch, Boisteau, Mac Guire, Sandlin, Jolivet, Schemoul, Lécroart...


La traduction (Nakagawa, Kaz, Kurihara, Ted Stearn...) et le patrimoine (Crumb, Willem, Bofa, Mizuki, Tezuka, Magnus, Marti...) sont une constante majeure de Cornélius mais faut pas tirer des traits trop grossiers quand même..

NDZ, 11.11.2009 à 20:48326425
Smiley_Bone :
lanjingling :
wandrille :


Or sur le fond il me semble que l'important c'est qu'une oeuvre soit lue, quelque part. Or ce genre de grosse structure met en avant les oeuvre bien plus efficacement que ne le font les petites structures.

Bien sûr les indés font souvent des livres mieux foutus en terme d'objet, mais bon sang, sur le fond, un david b chez futuro ou un david B à l'Asso, ça reste du David B.

heureusement que futuroploplo est la pour mettre en avant david b ou de crecy, parce que c'est vrai que des petites structures comme casterman ou dargaud/dupuis n'en ont pas les moyens


Euh quand on voit le boulot de Casterman pour Hergé, Munoz et Sampayo ou encore Pratt, on ne va pas regretter que ce soit futuro due qui mette en avant De Crecy ou David B. Donc bon à partir de là, moi je vois quand même une cohérence dans le choix de ces auteurs-là. Bon pas David B, mais ceux que j'ai cité précédemment dont De Crécy.


Oui et oui, parce que ces deux auteurs me tiennent particulèrement à coeur. Par contre l'annonce à propos du (superbe) prochain Mazzuchielli fait super peur... ils ne vont pas nous le faire rentrer chez Ecritures quand-même ???

Smiley_Bone, 11.11.2009 à 19:20326419
lanjingling :
wandrille :


Or sur le fond il me semble que l'important c'est qu'une oeuvre soit lue, quelque part. Or ce genre de grosse structure met en avant les oeuvre bien plus efficacement que ne le font les petites structures.

Bien sûr les indés font souvent des livres mieux foutus en terme d'objet, mais bon sang, sur le fond, un david b chez futuro ou un david B à l'Asso, ça reste du David B.

heureusement que futuroploplo est la pour mettre en avant david b ou de crecy, parce que c'est vrai que des petites structures comme casterman ou dargaud/dupuis n'en ont pas les moyens


Euh quand on voit le boulot de Casterman pour Hergé, Munoz et Sampayo ou encore Pratt, on ne va pas regretter que ce soit futuro due qui mette en avant De Crecy ou David B. Donc bon à partir de là, moi je vois quand même une cohérence dans le choix de ces auteurs-là. Bon pas David B, mais ceux que j'ai cité précédemment dont De Crécy.

THYUIG, 11.11.2009 à 19:19326418
wandrille :


Bien sûr les indés font souvent des livres mieux foutus en terme d'objet, mais bon sang, sur le fond, un david b chez futuro ou un david B à l'Asso, ça reste du David B.


dans cette logique on devrait donc voir prochainement un Vanoli chez Futuro, non ?

Smiley_Bone, 11.11.2009 à 19:16326417
Tu sais même chez les Japonais, il y a des Menu, David B ou Ruppert et Mulot, sisi. On ne va quand même pas jouer le couplet de l'identité nationale ici ou bien ?

abasourdi, 11.11.2009 à 18:53326413
Depuis ses débuts Cornélius est quand même surtout branché rééditions, il n'y a guère que ses deux collections "comix" (la toute première puis la collection Paul) qui laissaient la part belle à la création, sinon c'est des exceptions dans le catalogue, genre les Blanquet ou les Debeurme. Le virage Japon c'est le parcours personnel de Gauthey je pense, sa découverte boulimique du manga, je vois pas de calcul là-dedans, du style "on va être le seul indé à en éditer plein", c'est juste cohérent avec le spectre toujours plus large de l'identité Cornélius, penchant depuis le début vers une identité "populaire" plutôt que "littéraire".

lanjingling, 11.11.2009 à 18:41326412
Smiley_Bone :
Et s'intéresser au lien de causalité expliquant ce repositionnement de Cornélius, ça ne dit pas plus que ça en fait :).

c'est une question que je commencais justement a me poser
mais ca ne reste qu'une hypothese, qu'il faudrait verifier

lanjingling, 11.11.2009 à 18:40326411
wandrille :


Or sur le fond il me semble que l'important c'est qu'une oeuvre soit lue, quelque part. Or ce genre de grosse structure met en avant les oeuvre bien plus efficacement que ne le font les petites structures.

Bien sûr les indés font souvent des livres mieux foutus en terme d'objet, mais bon sang, sur le fond, un david b chez futuro ou un david B à l'Asso, ça reste du David B.

heureusement que futuroploplo est la pour mettre en avant david b ou de crecy, parce que c'est vrai que des petites structures comme casterman ou dargaud/dupuis n'en ont pas les moyens

Smiley_Bone, 11.11.2009 à 18:29326410
Et s'intéresser au lien de causalité expliquant ce repositionnement de Cornélius, ça ne dit pas plus que ça en fait :).

abasourdi, 11.11.2009 à 18:25326409
Certes, mais la majeure partie du catalogue de Cornélius étant des rééditions, qu'elles soient américaines asiatiques ou françaises, je ne vois pas la moindre possibilité pour cette maison d'être inquiétée par la ligne plutôt "nouvelle scène française" de Futuro. C'est juste histoire de chipoter, de pas mettre Cornélius sur le même plan que L'Asso, Atrabile ou Six Pieds Sous Terre car je pense sincèrement que c'est incomparable. :)

Smiley_Bone, 11.11.2009 à 18:16326408
Alors outre le fait que Futuropolis new school commence à lorgner vers les bandes dessinées étrangères (je l'ai déjà dit mais bon pas de souci), il n'est pas apparu dans le milieu de l'édition en 2009 hein coucou bienvenue sur terre. Enfin Cornélius a aussi publié des oeuvres d'auteurs francophones, à moins que leurs oeuvres ne soient pas comptabilisés comme telles lorsqu'elles utilisent un titre à consonnance asiatique. :)

abasourdi, 11.11.2009 à 17:09326405
(Je comprends pas que vous continuiez tous à citer encore Cornélius dans ce débat alors qu'ils n'éditent quasiment plus que du manga et ne sont pas donc pas trop concernés quand on parle d'éditeurs indés publiant des auteurs français et pouvant être concurrencés par Fauxturopolis. Voilà c'est tout, je voulais juste dire ça.)

Smiley_Bone, 11.11.2009 à 17:00326404
martin :
wandrille :

Bien sûr les indés font souvent des livres mieux foutus en terme d'objet, mais bon sang, sur le fond, un david b chez futuro ou un david B à l'Asso, ça reste du David B.


Pour David B, c'est vrai ...


Oui parce que bon quand c'est Trondheim, Delisle voir Sfar...

Mais pour ne pas paraître manichéen, De Crécy ou Prudhomme n'ont pas besoin de passer par l'Assoc ou Cornélius pour réaliser de très bons albums.

Smiley_Bone, 11.11.2009 à 16:57326403
Thierry :
Mael :
grimmy :
Pour ta dernière phrase, je suis foncièrement d'accord. Mais bon, à part des fous furieux comme Menu, personne ne raisonne comme ça malheureusement.


Gauthey (avec Willem, Crumb, Mizuki, Magnus....) et les gens de 6pieds (Cestac, Baudoin..) le font aussi. Y en a d'autres. Certes ils sont pas des milliers mais ça me motive dans ems choix.


Boudjellal avait entamé la réédition du Spirit sachant que ce serait à perte, et Delcourt a fait pareil avec Windsor McKay


Euh vu la manière dont il a édité le Spirit, je n'en suis pas sûr. Franchement vu le format, tout était fait pour limiter la perte oui. :o)

Thierry, 11.11.2009 à 16:43326402
Mael :
grimmy :
Pour ta dernière phrase, je suis foncièrement d'accord. Mais bon, à part des fous furieux comme Menu, personne ne raisonne comme ça malheureusement.


Gauthey (avec Willem, Crumb, Mizuki, Magnus....) et les gens de 6pieds (Cestac, Baudoin..) le font aussi. Y en a d'autres. Certes ils sont pas des milliers mais ça me motive dans ems choix.


Boudjellal avait entamé la réédition du Spirit sachant que ce serait à perte, et Delcourt a fait pareil avec Windsor McKay

martin, 11.11.2009 à 16:19326400
wandrille :

Bien sûr les indés font souvent des livres mieux foutus en terme d'objet, mais bon sang, sur le fond, un david b chez futuro ou un david B à l'Asso, ça reste du David B.


Pour David B, c'est vrai ...

wandrille, 11.11.2009 à 16:17326399
Ce qui est bizarre, c'est qu'à vous lire, quand c'est chez les indés, c'est bien, mais le même livre chez Gallimard, c'est pas bien...

Or sur le fond il me semble que l'important c'est qu'une oeuvre soit lue, quelque part. Or ce genre de grosse structure met en avant les oeuvre bien plus efficacement que ne le font les petites structures.

Bien sûr les indés font souvent des livres mieux foutus en terme d'objet, mais bon sang, sur le fond, un david b chez futuro ou un david B à l'Asso, ça reste du David B.

Smiley_Bone, 11.11.2009 à 15:28326397
Mael :
Smiley_Bone :
Ou alors une élection américaine (d'ailleurs à noter quand même que en dépit du très mauvais score commercial de ce bouquin, Futuropolis continue de croire en leurs auteurs, puisqu'ils ont avalisé leur deuxième projet).


Il y a aussi là un autre argument qui rentre en jeu, le fait que ce soit Dupuy le dessinateur n'est pas anodin. Il y a aussi la question de la légitimation culturelle, au delà des ventes, qui est importante pour un éditeur.
Il y a une semaine, Xavier Guilbert décrivait justement ce type d'approche via l'oeuvre de Tezuka d'une manière qui, à mon avis, est très pertinente.


Euh Dupuy seul n'a pas le même impact populaire que Dupuy-Berbérian. Je me souviens quand me^me d'une discussion avec lui, lors d'une séance dédicace, il n'avait pas vraiment l'habitude de devoir dédicacer son "hanté", et pour une raison assez évidente. Après il est clair que c'est plus facile de soutenir des one-shot que des projets à séries style 52, en matière de renommée éditoriale, ce qui explique aussi dans le même ordre d'idée que Casterman ait obtenu les droits du dernier Mazzucchelli autrement moins vendeur que les Gipi, De Crécy, Prudhomme ou Rabaté. Parce que quand même ces gens là quoiqu'on en dise, auraient vu leurs albums Futurobis édités ailleurs, et sans doute pas chez les petits indépendants, encore une fois si on regarde leur carrière. Dans cette discussion, je ne trouve pas qu'on insiste assez sur le fait que ces auteurs soient rentables. Peut-être que c'est un peu tabou, mais ils ont un public suffisant pour intéresser les éditeurs uniquement pour un aspect d'image. Ce ne sont pas des Mazzucchelli encore une fois. Mais j'ai pas envie de défendre la joint-venture Hachette-Soleil, simplement je trouve que le problème est autre. On a beaucoup parlé ici de leur puissance financière, notamment en matière de distribution, on aurait aussi pu ajouter qu'en matière d'oeuvres étrangères (Matt Kindt, Jeff Lemire bientôt qui sont tout sauf des Craig Thompson), ils marchent carrément sur les plates-bandes des indépendants. Enfin dernière chose Xavier a raison quand il parle aussi des lecteurs à venir, ceux qui auraient pu être touchés par les ouvrages de Cornélius and Co, et qui vont acheter du Gallimard, du new Futuro. Il suffit d'aller voir un peu sur les forums, qui sont souvent peu représentatifs de la réalité, sauf lorsqu'il s'agit de niche restreinte. Et là j'ai souvent l'impression d'avoir une espèce d'ACBD bis, vu que leur sortie des sentiers battues se limitent souvent à du Futuro II et affiliés, donc KSTR, avec en plus comme écrit plus bas, la starisation d'un Vives.

martin, 11.11.2009 à 14:53326395
stef :

Alors oui la tentative de reprise d'une image de marque était foireuse, oui le logo est moche et tire sur celui de l'asso, oui l'utilisation du chien était vraiment malvenue (on parle de choses déjà débattues il y a combien d'années déjà ?)... mais ... cette structure s'appelle Futuropolis, elle n'a volé son nom à personne, même si avant Futuropolis c'était autre chose... Vous avez le droit d'en penser ce que vous voulez, mais pas celui de lui refuser son nom (et pas l'argument de vouloir éviter la confusion, ça ne tient pas, personne ne confond les deux structures).


Que les choses aient été débattues il y a des années, que légalement personne n'ait volé personne, que la nouvelle Futuropolis se soit acheté une honorabilité (pas qu'avec de l'argent mais aussi avec un réseau de journalistes complaisants) n'enlève rien à la malhonnêteté de la chose à la base.
ça me fait de la peine d'avoir ce logo et cette maquette moche sur des livres de David B par ex. Je pourrais m'en foutre mais non. Parce que la contre-partie à cette laideur ce n'est pas que ces livres existent (puisqu'ils auraient existé de toute façon) mais quelque chose de pire, c'est la mise en place du "roman graphique" comme nouveau standard. J'en ai marre du roman graphique, c'est pas la panacé, c'est pas l'évolution ultime de la bande dessinée, ce n'est même pas une forme mature. C'est juste un truc qui fait que Vivès est considéré comme un auteur important. N'importe quoi ...

NDZ, 11.11.2009 à 14:28326394
spirou2733 :
Le parallèle avec Aire Libre est quand même assez logique.
Ganedig, Gonord et, par la suite, Gendrot viennent directement des chez Aire Libre (et Brunschwig, me semble-t-il, faisait aussi un travail éditorial chez Dupuis, mais je ne suis plus certain).

Les premiers albums du nouveau Futuro étaient prévus chez Dupuis (David B., Crécy, Blutch, Yslaire, Hirn & Brunschwig, Rabaté, peut-être d'autres). Et il y a pas mal de titres (je ne dis pas tous), par la suite, qui auraient pu y trouver une place.

Après qu'un trouve qu'Aire Libre c'est mou du genou. Oué, c'est pas faux. Mais le nouveau Futuro, ne me semble pas spécialement très dur non plus. Éditer du David B. aujourd'hui ce n'est pas plus difficile que du Blain en 1999 ou du Stassen en 1992. Pour moi c'est la même logique éditorial, avec c'est vrai quand même moins de contraintes chez Futuro.


Je suis d'accord en partie mais je trouve que la parallèle tient surtout au transfuge des directeurs de collections (éditeurs dans mon autre post), leurs goûts/poulains changeaient aussi depuis quelques temps, ça c'est fait en même temps. Le type de bouquins que fait Futuro ne correspond donc pas trop au "fond" Aire Libre dans sa globalité, c'est ça que je voulais dire (on comparerait à Encrages ou Tohu Bohu, je n'y verrais rien à redire). Je ne vois pas (et heureusement) la famille Hermann chez Futuro par exemple (d'ailleurs, leur place serait plus dans un placard que chez Aire Libre, ahma).

Mael, 11.11.2009 à 13:29326389
Smiley_Bone :
Ou alors une élection américaine (d'ailleurs à noter quand même que en dépit du très mauvais score commercial de ce bouquin, Futuropolis continue de croire en leurs auteurs, puisqu'ils ont avalisé leur deuxième projet).


Il y a aussi là un autre argument qui rentre en jeu, le fait que ce soit Dupuy le dessinateur n'est pas anodin. Il y a aussi la question de la légitimation culturelle, au delà des ventes, qui est importante pour un éditeur.
Il y a une semaine, Xavier Guilbert décrivait justement ce type d'approche via l'oeuvre de Tezuka d'une manière qui, à mon avis, est très pertinente.

lanjingling, 11.11.2009 à 12:21326387
longg :
Futurobis

t'as vraiment besoin de lunettes, hein, t'as pas lu ce qui vient d'etre ecrit
stef :
Beaucoup d'intervenants essaient de ne pas sombrer dans le manichéisme ou dans l'extrémisme ... mais aucun n'accepte de reconnaître à une structure le droit d'être appelée par son nom : c'est nier même son droit à exister. Pas besoin d'avoir fait des années de com pour comprendre que l'utilisation d'un surnom dévalorise "l'adversaire" en dehors de toute argumentation constructive : si vos arguments sont valables (et je sais que bcp le sont), vous n'avez pas besoin de vous abaisser à cela. [...] cette structure s'appelle Futuropolis, elle n'a volé son nom à personne, même si avant Futuropolis c'était autre chose... Vous avez le droit d'en penser ce que vous voulez, mais pas celui de lui refuser son nom
longg :
oui oui je suis mesquin, c'est vrai.
bon, c'est bien de le reconnaitre, mais que ca ne se reproduise plus,hein...
longg :
publie quand même quelques très bons albums, voire des chefs d'œuvre (journal d'un fantôme par exemple) et que ce serait dommage de passer à côté pour des raisons de principe, non?
ha, moi, c'est pas pour ca, c'est juste que c'est pas distribue dans ma librairie de quartier; a dire vrai, on n'y trouve pas non plus atrabile, l'asso l'association, cornelius, ni meme dupuis ou castoche casterman, mais ce samedi, je vais a hong kong, voir ce que je trouve dans la librairie francaise locale
stef :
(et pas l'argument de vouloir éviter la confusion, ça ne tient pas, personne ne confond les deux structures)
a part la bullebase...

Smiley_Bone, 11.11.2009 à 10:16326375
Ou alors une élection américaine (d'ailleurs à noter quand même que en dépit du très mauvais score commercial de ce bouquin, Futuropolis continue de croire en leurs auteurs, puisqu'ils ont avalisé leur deuxième projet). Mais bon c'est vrai qu'à part ce genre de petite nuance, je suis plutôt du côté de June ou DavidT. Après oui j'en achète, mais c'est plus pour retrouver des auteurs que j'apprécie, et qui de toute manière étaient rarement chez les vrais indépendants (De Crécy, Prudhomme, Rabaté ou Munoz ont fait la majorité de leur carrière ailleurs il me semble). Mais c'est vrai que la maquette (j'ai acheté le Gipi chez coconino pas seulement pour des raisons de facilité avec la langue) ou cette approche éditoriale qui relève plus de la collection qu'autre chose, sont très décevantes oui.

THYUIG, 11.11.2009 à 9:44326374
longg :
voire des chefs d'œuvre (journal d'un fantôme par exemple)


FARPAITEMENT !

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