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Les Toyottes Dessin : Carpentier Louis-Michel Scénario : Cauvin Raoul Albums indépendants, terminé |
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 Volume 1 - 1980 |  Volume 2 - 1980 |  Volume 3 - 1980 |  Volume 4 - 1981 |  Volume 5 - 1982 |  Volume 6 - 1989 |  Volume 1 - 1989 |
   Thierry
   | Une série un peu à part dans la carrière de Raoul Cauvin à plus d'un titre.
En 1980, Cauvin met un terme à son contrat d'exclusivité avec Dupuis. Il entame anonymement cette série avec Louis-Michel Carpentier chez Casterman. Après 2 épisodes passés inaperçus, il décide de signer les scénarios. Mais les ventes ne décolleront jamais et la série sera finalement annulée.
Pourtant, les critiques fusèrent pour dénoncer l'affadissement d'une série maintenant que Cauvin en assurait le scénario. La qualité avait-t-elle effectivement baissé ? Pas vraiment, les tomes sont de qualité égales, et loin d'être honteux.
Les Toyottes reste une série sympathique et atypique dans la bibliographie de Cauvin. Série animalière post-apocalyptique, elle joue sur les antagonismes et les ressorts habituels. Un groupe de personnages très typés et un comique de situation et de répétition bien rodé.
Après une guerre nucléaire, l'homme a disparu de la surface de la terre, mais le peuple souterrain des rats a survécu. Sous le règne de Claudius Rapedadilapoulos IV, la petite communauté survit dans les égouts.

La galerie de personnages est classique. En plus du roi détestable et méprisant, citons Barnabé, le prince-héritier queue-de-race et débile, Thémistocle, le conseiller pleutre toujours d'accord avec son souverain (« à votre avis, Siiiiire »), le sergent irascible qui n'est pas sans rappeler le capitaine Starck, l'inventeur enthousiaste, le râleur congénital et l'imbécile Ablette (mais qu'il est bête, celui-là). Remarquons aussi une absence totale de femmes dans cette petite communauté.
Il faudra attendre le troisième tome pour que les rats noirs rencontrent la société des rats blancs, totalement antithétique à la leur, dirigée par la Reine Claude et la Princesse Macédoine de Légume, seuls personnages féminins de la série.
De l'humour classique, un brin sexiste, pas toujours très fin, mais comme je l'ai dit, le série fonctionne sur des schémas bien rôdés et efficaces. Nous sommes loin du chef d'oeuvre, mais j'ai toujours aimé cette série, qui connaîtra une brève résurrection le temps d'une série de gags plus caustiques, de livres-jeux et de jeu vidéo, mais toujours sans rencontrer le succès.
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