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Gravitation Dessin et scénario : Murakami Maki Volume 1 - 2005 | Volume 2 - 2005 | Volume 3 - 2005 | Volume 4 - 2005 | Volume 5 - 2006 | Volume 6 - 2006 | Volume 7 - 2006 | Volume 8 - 2006 | Volume 9 - 2006 | Volume 10 - 2007 | Volume 11 - 2007 | Volume 12 - 2007 |
  washkami
| "Gravitation", c'est une légende du manga yaoi et même si sa réputation peut paraître légèrement usurpée au regard d'(excellentes) séries récentes comme "Love Mode", elle fera toujours passer un moment sympa.
Le classement de cette série en "yaoi" est un peu abusif : même s'il est parfois questions de relations "physiques" (dans les premiers volumes), voire même de viols, ce manga ne contient quasiment pas de scènes explicites; c'est plutôt de l'aspect sentimental que Murakami tire la ligne directrice de son histoire, et la série se classerait en fait plutôt dans le shônen ai.
Son intrigue est par ailleurs assez sommaire et peu construite, puisque la psychologie des personnages, présentée de façon assez caricaturale voire hystérique, demeure extrêmement basique (ah, Yuki devenu schizophrène à la suite d'une tentative de viol, que du bonheur !). On passe de bons moments à voir Shûichi et sa joyeuse bande évoluer, et on est curieux d'en apprendre un peu plus sur Yuki, mais on voit bien que l'histoire progresse de façon très improvisée !
L'intérêt de cette série, ce serait surtout le mélange entre shônen ai et épisodes humoristiques à la "Excel Saga" totalement déjantés. Le personnage de Shûichi est d'une mièvrerie et d'une bêtise totales (d'ailleurs on s'aperçoit que le character design le fait évoluer vers une apparence de plus en plus jeune et "gamine" au cours de l'histoire), mais on rigole bien à le voir affronter toutes les épreuves et les états d'âmes les plus débiles pour son Yuki...
Ce qui me retient de noter cette série comme coup de cœur, c'est le pétage de plombs final de Murakami, avec le voyage à New York, l'apparition de Rage et la subite profusion des scènes à mécha (à partir des volumes 8 et surtout 9). Franchement, c'était une erreur... Les volumes "japonais" n'en restent pas moins sympas pour autant !
Je dirais que ce manga apporte un moment de détente et de liberté plutôt qu'une véritable exploitation de la question gay en bande dessinée. |
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