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Berceuse assassine
Dessin : Meyer Ralph
Scénario : Tome

A 45 ans, Joe Telenko est usé par la vie. Etre chauffeur de taxi à New York n'est pas sans conséquence sur son état, mais il y a surtout Martha, son épouse, clouée dans un fauteuil roulant, qui tourmente son mari. Jusqu'au jour où celui-ci décide de la tuer...

Berceuse assassine, terminé


Volume 1 - 1997

Volume 2 - 1999

Volume 3 - 2002


Sur le web

  • Sujet sur Berceuse Assassine [forum]
  •  

    4 avis


    frads
    Messieurs Tome et Ralph l'ont bien choisi, leur titre, pour cette saga qui peut, je pense, d'ores et déjà mériter le titre de chef d'oeuvre.

    Car les livres formant cette histoire, il n'y a pas à dire, ils tuent, ils assassinent froidement le lecteur, face à l'histoire impitoyable dans laquelle Tome nous emmène.

    Jamais ce véritable roman en BD ne s'essoufle, on n'a jamais une seule seconde le sentiment que les choses vont se calmer pour les personnages, qu'ils se nomment Martha, Jo ou Dillon.

    Tome avance crescendo dans son histoire, à chaque fois les petits événements, qui se déroulent dans la vie du couple empli de haine, ne font qu'envenimer les situations de manière plus perfide que le plus sournois des serpents.

    Au terme des deux premiers albums, on est à chaque fois coupé à l'apogée de la tension dramatique, mais on est à bout de souffle après lecture, et donc très soulagés de voir l'album se terminer.

    Mais Tome, apparemment, a décidé de jouer d'un professionnalisme écrasant, car, tout en utilisant la même méthode pour le troisième tome, il mêle constamment la noirceur de pensée du héros Dillon, et son optimisme, en le faisant penser à sa famille décimée par la faute d'un couple d'américains moyens déchirés dans leur égoïsme respectifs.

    Et si on lit les trois tomes (enfin, tomes, on se comprend :o) ) d'affilées, comme ce fut mon cas, on ne peut qu'être admiratif envers la fin proposée à l'hisoire, où tous les sentiments représentés au cours de l'album se retrouvent en une page, et je citerai pour exemple l'amertume, le regret, la haine, et encore cette sorte d'optimisme ambigü...

    Pour ce qui est du graphisme, on ne peut pas dire que Ralph Meyer y ait été de main morte. En effet, son style, qui fait inévitablement penser à celui de Gazzotti, mais en plus réaliste, est époustouflant de cohérence par rapport à l'histoire, et ses choix graphiques concernant les couleurs, les tons, et les cadres utilisés font preuve d'un immense talent, et d'un sens de l'interprétation remarquable.

    Je pense que ça suffit pour vous dire à quel point j'ai apprécié cette trilogie, passionnante à tous les niveaux, inébranlable dans son efficacité, et on peut le dire, ça c'est de la bonne BD, dans le plus strict mais néanmoins noble sens du terme.

    pierig
    "Berceuse assassine" retranscrit trois perceptions d’une même et unique histoire, celle de Martha, Dillon... et Telenko. Avec ce récit tragique, Tome nous dévoile une "face cachée" de son talent. Le choix du dessin, et plus encore de la couleur, accentuent le côté sombre de cette histoire. Chaque tome nous distille un peu plus d’éléments permettant la compréhension de ce drame qui se joue devant nous et dont le destin semble scellé.

    Bien que j'apprécie le travail réalisé ici par Tome, je n’ai pas été très réceptif à l’histoire très noire de cette bd, basée sur la psychologie des individus…
    Je tiens à préciser que la qualité de cette bd n’est nullement remise en cause par cette appréciation !... je ne suis tout simplement pas un adepte de ce genre de polars .

    Le Pinguin punk
    Joe est taxi et cardiaque, son cœur va le lâcher un jour. Mais la haine que lui voue sa femme Martha, qui le harcèle du fond de son fauteuil rouland, l’use de plus en plus. Qui aura la peau de l’autre en premier ? Le premier tome Le cœur de Telenko donne la vision de Joe, le second, les jambes de Martha, celui de sa femme et le troisième la mémoire de Dillon apporte un éclairage nouveau à l’histoire. Car ce n’est jamais la même histoire, chaque point de vue nous influence dans ce récit tout sauf manichéen. C’est un thriller intimiste, noir, très, très noir. Joe et Martha forment un couple soudé par la haine. Leur quotidien nous oppresse jusqu’au malaise, accentué par le dessin sépia très polar année 50. Une grande réussite.

    Cellophane
    L’ensemble est très bien.

    On a droit à un polar dans les règles, sombre, intense, lent, plein de réflexions et commentaires personnels qui alourdissent à juste titre le récit, qui lui donne justement cette ambiance de polar noir.

    De la même façon, on suit les protagonistes dans des discussions, actes qui parfois s’allongent un peu sans être réellement utiles mais qui contribuent à faire vivre cette ambiance.

    Le tout est encore rehaussé par les dessins, qui m’ont bien accroché, et l’utilisation unique de la couleur jaune et de ses dégradés, qui donnent là aussi une ambiance particulière, glauque (même si glauque, c’est vert…)

    Alors tout bien ?

    Non…

    J’ai personnellement été déçu – mais c’est très personnel – par le troisième tome qui ne reprend pas pleinement le principe des deux premiers. J’ai presque eu l’impression d’une histoire parallèle, annexe, qui se collait aux autres mais sans suivre la même idée, la même temporalité.

    A part ce détail qui m’a chagriné, l’histoire tient bien, se boucle bien et offre un triptyque de qualité.
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