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© Les 400 Coups

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Ubu roi
ScénarioCasanave Daniel | Jarry Alfred
DessinCasanave Daniel
Année2001
EditeurLes 400 Coups
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

Un texte énorme et des personnages terrifiants. Mais Ubu roi en bande dessinée, n'est-ce pas un scandale, un crime ? Comme si l'on pouvait faire entrer la grande littérature dans des cases, des bulles... Et pourtant, la magie opère, les deux mondes se rencontrent, fusionnent, s'épousent.

 

1 avis

asacem
A ma connaissance première adaptation en bande dessinée d’Ubu Roi - d’autres suivent - ce travail de Monsieur Casenave, fort honnête, pêche néanmoins par certains aspects. Parlons en premier lieu de l’aspect général de la personne du père Ub’. Ma foi cela ressemble quelque peu aux représentations qu’en a faites le sieur Jarry, mais certains élements de la volonté de l’auteur sont manquants. Référons nous donc à l’oeuvre originale. En exergue de la pièce, il y a cette phrase : " Adonc le Père Ubu hoscha la poire, dont fut depuis nommé par les anglois Shakespeare, et avec de lui sous ce nom maintes belles tragédies par escript". Dans les réprésentations graphiques dues à Jarry et à son ami Pierre Bonnard, Le Père Ub’ à une tête de poire n’est ce pas, et Monsieur Casenave omet ce fait d’importance. De même les palotins ne ressemblent point à ceux de Monsieur Jarry, et les costumes des personnages prescrits par l’auteur ne sont pas respectés, mais ne chipotons point.

Par une approche plus bédéphilique, on doit reconnaître un bon travail de découpage de l’oeuvre par monsieur Casenave. Les planches sont fort bien agencées, et séparées en actes comme l’oeuvre originale.

Le dessin n’est pas toujours très lisible, le foisonnement de ligne faites à la plume rend certaines cases plutôt ardues à déchiffrer, et tous les lecteurs le regretteront sans doute.

Les petites références graphiques sont plutôt cahotiques, et si elles revèlent une certaine culture de l’auteur, elles peuvent paraîtrent incongrures s’agissant de l’adaptation d’une oeuvre d’Alflred J. Nous en avons relevé quelques unes pour vous. A la page 37 on reconnait très bien une prison imaginaire du Sieur Piranèse ( je ne vous ferais pas l’injure de vous dire de qui il s’agit). Mais que vient donc faire Piranèse dans cette galère, Jarry ne s’y est à ma connaissance jamais intéressé. Page 40 nous voyons un petit Raspoutine au coté du Roi de Russie, bon passons, cela n’a qu’un intérêt limité. Plus intéressante est la mise en image de la crypte des anciens rois de Pologne de la Cathédrale de Varsovie ( page 45 et 46) : en effet Jarry était passionné par l’estampe religieuse, pour preuve la revue qu’il publia et qui s’appelait l’Ymagier. Monsieur Casenave a donc été bien inspiré de mettre dans sa crypte de fort belles statues de rois rappelant des estampes.

Rien que pour cela, nous vous recommanderons l’acquisition de ce livre. Et d’autant plus si vous n’avez pas lu la pièce.

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