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   | Rejetée par Kichô, la fille de Saitô Dôsan, le maître du fief de Mino, qui décide de couper les ponts avec son passé après son mariage traumatisant avec Nobunaga Oda, le nouveau chef du clan d’Owari, Mitsuhidé Akéchi n’a d’autre choix que de revenir auprès de son seigneur. C’est alors que, sur le départ, elle croise Nobunaga, et cette rencontre se révèle rapidement explosive. C’est ainsi qu’un mélange d’amour et de haine, préalable indispensable à la tragédie, s’effectue le temps d’une nuit. Le destin est en marche !
Ce deuxième tome de Larmes de Samouraï termine la mise en place de l’histoire de la vengeance d’Akéchi en mettant en scène le moment déclencheur de l’intrigue principale. Ensuite, grâce à une ellipse aussi bien temporelle que spatiale, le lecteur commence à suivre les différentes péripéties qui vont amener le récit vers sa conclusion. Le dénouement étant connu grâce aux livres d’Histoire, la narration prend ici une importance toute particulière. Malheureusement, Eri Motomura, l'auteure, insiste beaucoup trop longuement sur la romance, bien trop larmoyante, entre Nobunaga et Mitsuhidé avant d’expédier trop rapidement la chute du clan de Mino.
À cause de ces changements de rythme non maîtrisés, il est assez difficile d’être passionné par les événements qui se déroulent au fil des pages et l’on ne peut s’empêcher de regretter les premiers chapitres du manga, bien plus convaincants. Heureusement, le dessin est toujours aussi plaisant à regarder, notamment grâce à une impression de qualité. On pourrait éventuellement regretter un sous-titrage des onomatopées réalisées de façon un peu trop mécanique, mais il s’agit là du seul petit défaut apparent que l’on peut relever. Malheureusement, il est à craindre que l'on ne puisse jamais se faire une meilleure opinion sur la série, le nouveau détenteur des droits au Japon ne désirant pas exporter son catalogue. Il ne manquait pourtant que deux tomes pour mettre un point final à cette épopée... |
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