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© Glénat

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Tome 4
ScénarioKishiro Yukito
DessinKishiro Yukito
CouleursNoir et Blanc
Année2004
EditeurGlénat
CollectionSeinen
SérieGunnm Last Order, tome 4
autres tomes1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 ...
Bullenote [détail]

 

1 avis

Noir Firebird
Si l’on voulait critiquer de manière cinglante ce tome 4 de Gunnm Last Order, il viendrait naturellement à l’esprit de le comparer à l’esprit de l’œuvre originelle, dont il cherche à synthétiser l’essence par de nombreux flashbacks. Kishiro tente, à travers une longue séquence de baston, qui occupe près des ¾ du volume, de revenir au schéma narratif d’une bonne partie de Gunnm premier du nom, à savoir un mélange de combats et de philosophie, qui contribuait au cheminement ontologique de Gally et à son passage symbolique à l’âge adulte.

Malheureusement, la flamme qui animait comme par magie cette étrange composition n’est plus. Bien que le contraste soit globalement moins fort que dans les trois premiers tomes de la série Last Order, il n’en est pas moins paradoxalement amplifié par les nombreuses références que Kishiro introduit, histoire de dresser des parallèles avec son magnus opus. Et il ne fait aucun doute que si la démarche narrative se veut la même entre la préquelle et la suite, le désaveu n’en sera que plus cuisant lorsque l’auteur lui-même tend les outils au lecteur pour effectuer la comparaison.

Car il ne faut pas se leurrer : bien que menés avec une maestria graphique devant laquelle on ne peut que s’extasier, les combats présentés n’ont guère d’âme et se teintent même d’une répétitivité shônenisante fort désagréable. Il est par exemple prodigieusement agaçant d’assister à un combat à première vue maîtrisé dans sa conception, mais dont le déroulement se voit parasité par des explications de techniques faites par un personnage observateur (en l’occurrence Sechs). Cette démarche narrative est fort utilisée dans un bon nombre de shônen, et la concordance s’impose d’elle-même avec Naruto, paradigme de la lenteur et du délayage. Kishiro a beau enrober tout cela dans un alliage fait de technicité et d’une pseudo rigueur scientifique, il n’en reste pas moins un manque de rythme flagrant et une obsolescence patente de son sens de la narration.
Qui plus est, le design des cyborgs affrontés par Gally n’a clairement pas le flamboiement que pouvait avoir un personnage comme Den, et, par conséquent, il n’y aura pas cette empathie immédiate si rafraîchissante que savait créer l’auteur par le passé.

Ce tome 4 recèle cependant un certain nombre d’éléments intéressants, notamment un premier quart très prenant, qui laissait espérer un retour en forme de Kishiro. On retiendra par exemple une séquence d’escalade plaisante, dont l’exposition graphique rappelle celle utilisée par David Twohy dans Les chroniques de Riddick.
Malheureusement, tous ces points positifs sont pris dans la mécanique faussement bien huilée du mangaka : ne restent que des souvenirs diffus d’excellence et un sentiment de gâchis, tant le potentiel était énorme.
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