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© Delcourt

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Ceux qui t'aiment
ScénarioDavodeau Etienne
DessinDavodeau Etienne
Année2002
EditeurDelcourt
CollectionSang-Froid
SérieUn monde si tranquille, tome 3
autres tomes1 | 2 | 3
Bullenote [détail]

L’effervescence est à son comble en cette veille de finale de football opposant le FCE aux Italiens. Titou, la star du FCE, est sans cesse sollicité par une vieille femme qui lui réitère la même supplique : venir au repas d’anniversaire de son mari, atteint d’une grave maladie et fan inconditionnel de Titou. Surmontant ses réticences, il accepte et passe une agréable soirée jusqu’à l’arrivée d’un invité surprise qui va faire basculer son destin de façon tragique…

 

4 avis

bdcool
Il sait croquer les gens Etienne Davodeau ! Il sait apporter à chacun d’eux ce brin d’humanité qui les rend si « vrai », qui fait passer une émotion et surtout qui nous permet, à nous lecteurs, de s’attacher aux différentes figures. Oui, il sait croquer les gens Etienne Davodeau ! Dans « Ceux qui t’aiment » il ne s’attaque pas seulement à l’envers du décor dans le monde du football, même s’il dépeint cela avec justesse, il nous offre surtout un moment intense en compagnie d’un « Titou » émouvant et juste. Comme avec « Anticyclone » et « La Gloire d’Albert », l’auteur excelle dans la critique sociale. Avec ce polar, il nous conduit à travers une histoire qui se révèle plus comme une fable, dans laquelle la morale est de prendre conscience de ce que l’on vaut réellement.

Avec ce scénario bien ficelé et ce dessin si particulier qui nous enchante rien qu’en regardant la couverture, ces couleurs à dominantes orangées et ce découpage agréable, Etienne Davodeau nous offre un album magnifique et qui est l’exemple même de la perfection.
Joky
Je précise que je n'ai pas lu les "2 premiers".
Davodeau m'étonnera toujours (dans le bon sens) de sa capacité à faire passer un message fort dans ces BDs. Ici, il ne faut pas se focaliser sur le foot, ce n'est PAS une BD de foot (même si le nom du héro à le même nombre de lettre que notre numero 10 national, qu'il s'appelle Titou à la place de Zizou, que le gardien de but est le clone de Bartez, qu'ils sont champions du monde et d'Europe etc ...).
Coté dessin, je ne suis pas très fan On ne peut pas dire que se soit franchement joli mais ce n'est pas le plus important.
Par contre, le "message" de Davodeau passe à merveille. Une critique acerbe et sans pitié de la médiatisation à outrance. Ses dérives, ses dangers ... bref le revers de la medaille en somme. Et là, le prix à payer un chèr surtout quand on connait le fanatisme de certains suporters de ce sport
Davodeau veut tellement faire passer son message que la fin ne me semble pas du tout crédible (on y crois vraiment, mais alors vraiment très mollement).
J'adore toujours autant Davodeau pour ses messages, pour ce qu'il a à dire et sa manière de le dire, par contre, pour le dessin ....
cadou
Lors de la finale du championnat d’Europe de football, l’équipe du FCE mène face à l’Italie malgré l’absence de «Titou» (consonance qui rappelle notre fameux «Zizou»), le leader du club. Après un tir manqué des italiens, le gardien Renaud Lanoy (qui ressemble beaucoup, physiquement, à un certain Fabien Barthez) s’apprête à dégager et, à la stupeur générale, il shoote dans son propre but. Qu’est-ce qui a pu le pousser à accomplir ce geste inconsidéré? Figurez-vous que tout est la faute d’une vieille dame! Le Titou a accepté, juste avant le match décisif, de se rendre à un repas d’anniversaire chez cette femme qui ne cessait de le convier depuis des semaines afin qu’il rencontre son plus grand fan : son mari, lequel est en train de mourir. Cela va tourner au drame car la bêtise humaine est imprévisible !

A travers cette critique féroce du monde du ballon rond, Etienne Davodeau continue d’explorer, avec tendresse et perspicacité, les travers et les réactions insolites de notre société. Société où un homme peut toucher des millions en frappant dans un ballon quand un autre qui a emballé des pizzas toute sa vie est licencié à l’âge de 55 ans. L’auteur de ce portrait acerbe et remarquablement bien narré, lui, a choisi son camp ! Révolté par ces pratiques aberrantes, il ne mâche pas ses mots et livre un petit chef-d’œuvre sans complaisance sur un monde apparemment si tranquille !

Bonne lecture!
Fufu
3e opus de la série "un monde si tranquille", "ceux qui t'aiment" est dans la même veine que les 2 premiers, à savoir un regard critique sur un aspect spécifique de la société moderne. Ici, les différentes utilisations de l'image d'une personnalité, et les dérives qui en découlent.

L'album se déroule dans le monde du football, mais cela aurait pu être n'importe quel monde médiatique (la chanson, le cinéma, la télévision).
Davodeau nous raconte avec son humour habituel deux histoires parallèles, l'une grave et absurde, l'autre futile et dérisoire, mais traitant toutes les deux du monde du football.
Ou plutôt un monde où il existe des "stars" et des fans.

Il ne s'agit pas d'une critique du sport, loin s'en faut. Et à son habitude, Davodeau refuse de nous présenter des personnages véritablement salauds, il nous fait apprécier n'importe quel individu, même si ses actes nous choquent.

C'est tout l'intérêt de la série "un monde si tranquille" : aborder avec détachement des sujets difficiles (l'extrême droite pour le 1er, la lutte pour l'emploi dans le 2nd, ici une compilation entre le fanatisme sportif, et l'exploitation outrancière d'un individu pour des motifs criminels).

Sans être particulièrement un chef d'oeuvre, ce nouvel album est tel son auteur : simple et intéressant.
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