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© Delcourt

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Caelum incognito
ScénarioBoulet
DessinAseyn
Année2018
EditeurDelcourt
SérieBolchoi Arena, tome 1
autres tomes1 | 2 | 3
Bullenote [détail]

 

1 avis

rohagus
Un récit d'anticipation se déroulant vers le milieu du XXIe siècle, à une époque où les jeux en réseau sont devenus suffisamment évolués pour y plonger totalement les joueurs à la manière d'une réalité virtuelle avancée à la Ready Player One où chaque joueur y a son avatar personnalisé au gré de son imagination. LE jeu à ce moment-là se nomme Bolchoi. C'est en fait un univers, notre univers pour être plus précis puisqu'il utilise les lois de la physique pour simuler le système solaire tout entier et les systèmes alentours et permettre aux joueurs de s'y promener et de s'y affronter, au combat ou dans les affaires, tout en leur permettant de tester des avancées technologiques comme par exemple la tentative de terraformation de Mars.
Au début de ce récit, l'héroïne, jeune thésarde en astrophysique, vient de découvrir le jeu et son monde spatial et va se passionner pour lui. Et elle va rapidement y faire preuve de compétences supérieures à la normale.

Sur le plan des idées, on est dans une vision au goût du jour de concepts déjà utilisés. Je parlais déjà du film Ready Player One. Le jeu Bolchoi en lui-même rappelle une vision fantasmée des jeux en réseau existants Star Citizen ou Elite Dangerous. Et ce concept de BD autour des jeux virtuels en réseau a déjà été utilisé, parfois depuis pas mal d'années, notamment dans les séries Convoi ou Horde pour citer celles datant d'il y a plus de 20 ans, et ensuite dans pas mal d'autres dont beaucoup de mangas.
Mais j'aime l'ambition et l'envergure du récit de Boulet. On sent un beau potentiel dans l'univers virtuel qu'il imagine, et il y a un quelque chose de cohérent et de réaliste dans son imaginaire et son intrigue qui donne l'impression de davantage de concret et de possibilités que certains récits plus anciens.

Le dessin est très bon. J'aime beaucoup celui de Boulet mais j'imagine qu'il ne pouvait pas produire des planches de cette qualité en telle quantité dans un temps suffisamment réduit pour permettre la publication des tomes de la série dans les temps. Du coup, il a passé la main à Aseyn. Ce dernier nous offre un style différent de celui de ses albums complets précédents, un style ici plus typé manga dans la veine de Katsuhiro Otomo (Akira) avec parfois une épure d'influence moebusienne, style dont il avait fait preuve seulement dans quelques histoires courtes comme celle publiée dans le recueil We are the 90's. J'aime beaucoup et cela donne une grande fluidité à la narration.

J'ai aussi bien apprécié les quelques clins d'œil aux jeux vidéo des années 1980/début 1990 avec les posters accrochés chez les héroïnes : Beyond the Ice Palace, Obliterator, Bitmap Brothers... C'est ma jeunesse ça, ma bonne dame. Je réalise là que Boulet et moi sommes de la même génération. Et j'imagine que c'est aussi le cas d’Aseyn puisque c'est lui qui avait déjà publié un album nommé Le Palais de glace sur le thème des jeux vidéo également. Ça ne nous rajeunit pas !
Et en même temps, cela contraste fortement avec le côté très moderne et actuel du monde virtuel mis en scène dans Bolchoi Arena.

Tout ça pour dire que ce premier tome actuellement paru est très chouette. Un bon divertissement, prenant, et doté de pas mal de bonnes idées et surtout d'un potentiel qui donne envie de lire la suite.
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