De son vivant, Bix est resté ignoré du grand public. Son influence sur ses contemporains est cependant indiscutable, et sa disparition précoce lui a conféré, peu de temps après sa mort, une place de héros romanesque dans la légende du jazz. Improvisateur d'exception, il a imposé sa fragilité comme une évidence, ouvrant la voie à une expression tendre et intimiste qui privilégie la nuance et la demi-teinte. Lester Young, Miles Davis et Boris Vian se souviendront des créations de cet aîné talentueux. « C'était un vrai génie (...) et il n'y aura plus jamais d'autre Bix Beiderbecke : vous pouvez faire confiance au vieux Satchmo ! », concluait Louis Armstrong en 1970. Les deux CD de cet album couvrent la courte période d'activité discographique de Bix Beiderbecke, de I'aventure du Wolverine Orchestra aux dernières faces de 1930, en passant par les chefs d'œuvre de 1927 et les grandes réussites – souvent négligées – de I'orchestre Whiteman.

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dans Bix (Bix #1)