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© Moebius Productions / Stardom

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Destination Tassili
ScénarioMoebius
DessinMoebius
CouleursNoir et Blanc
Année2010
EditeurMoebius Productions / Stardom
SérieArzak, tome 1
Bullenote [détail]

« 500 ans dans ce passé, petit coup de tonnerre sur la planète « Métal Hurlant », un ovni débarque entre les pages encore toutes chaudes de la mythique revue Arzak … une bande muette ( sauf un mot, un seul, dans la dernière case : « Arzak »), en couleurs directes … couleurs déchirées sur des ciels outremer, scénario improbable structuré comme une chute dans les escaliers … Un univers sans père ni mère, un héros de méchante humeur monté sur un oiseau fossile, tout ceci ne pouvait mener qu’au grand réservoir à énigmes, en compagnie d’Herriman, Masse, Mac Cay et quelques autres déjantés du 9eme art. Les années passent, l’éclat de cette comète ne faiblit pas et réclame un écho, une signature ! … Mais comment transgresser l’autre côté du miroir sans tomber dans la démagogie graphique et un ésotérisme de mauvais aloi ? Moebius a donc choisi : Arzak parlerait, bougerait, mangerait. Il aurait des aventures avec queue et tête, tomberait malade, guérirait, il emporterait une troupe de petits enfants hilares en croupe sur son gazellon et tout ceci sur la planète Tassili avec ses paysages interminables en forme d’Arizona. Ce premier tome inaugure une série qui mixe science fiction et heroïc Fantasy …il sera suivi d’une deuxième, puis d’une troisième partie où l’on verra ce qu’on verra et peut être même plus encore ». Signé Grubert

 

1 avis

thierry
Qui aurait pû imaginer que cet Arzak serait le testament de Moebius (si l’on fait exception d'un court récit paru dans le reboot du Petit Prince) ?
Dans l'inconscient collectif, Arzach est associé à Moebius aussi sûrement que Blueberry l'est à Giraud. D'ailleurs, nombre d'hommages à Moebius utilisent l'univers d'Arzach et de sa monture.
Avec Harzack (qu'importe la graphie, qui changeait à chaque récit), Moebius s'émancipait des canons de la bande dessinée franco-belge classique à la Blueberry. Personnage invraisemblable qui erre sans but dans un monde absurde, vivant des non-histoires sans queue ni tête... une révolution ! Puis vinrent L'Incal, Aedena, le major Grubert... mais l'ombre d'Arzack continue de planer sur sa monture ailée.
Près de 30 ans après sa création, Moebius lui redonne enfin vie. Devant un personnage aussi mythique, doté d'une identité à la fois si floue et si forte, difficile de ne pas courir le risque de dénaturer sa création, au moins aux yeux des lecteurs. Pourtant, Arzak ne peut plus se contenter de chevaucher son fossile de Deepo, dans un univers sans début, ni fin, sans logique ni finalité. Moebius lui donne donc un but, un passé, un univers...
Il faut maintenant s'intéresser à cet étrange objet, hybride, mal foutu et pourtant fascinant, et foutrement plus intéressant que le produit fini paru chez Glénat. Qu'est-ce que ce tirage limité, imprimé en niveau de gris, en format réduit, et où les planches sont exemptes de bulles ou textes, ceux-ci étant repris sur la page en vis-à-vis ? Work in progress ? Tirage de tête ? Teaser ? Je ne sais que dire de ce livre, mais l'effet est surprenant, parce que les pages fonctionnent parfaitement, dénudées de leurs textes. Le récit demeure intelligible, à quelques détails près. Sans parole, l'effet est surprenant, on peut regretter l'absence de couleur, mais le livre garde un semblant de tenue. Mais une fois les textes associés, Arzak devient une caricature de lui-même, débitant des dialogues ineptes. Le mystère de cette aventure se dissout dans une ambiance de séries B. La version couleur ne m'a pas convaincu non plus, les couleurs n'arrivant pas, à mes yeux, à rendre l'ambiance si particulière des récits originaux. Cet Arzak ne serait qu'une dénaturation du chef d'oeuvre de Moebius ?

La conclusion est sans doute un peu rapide, parce qu'il est frappant de voir à quel point ce livre, s'il vide Arzak de sa substance, semble condenser tout ce qui caractérise l'oeuvre de Moebius. Cet Arzak bavard et un peu ridicule évoque par moment Blueberry ou John Difool. Au détour d'une page, on se retrouve en plein western, avec scalpeurs d'indiens, puis dans les délires graphiques de Pharagonescia... Les mondes de Giraud-Moebius se seraient-ils déversés dans celui d'Arzak ? En ultime pied de nez, Giraud-Moebius se serait-il lancé dans une vaste entreprise de déstructuration, pour rappeler que rien n'est intouchable, et surtout pas son oeuvre ?
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