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© Casterman

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Amours blessantes
ScénarioNananan Kiriko
DessinNananan Kiriko
Année2008
EditeurCasterman
CollectionSakka
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

 

1 avis

herbv
Avec Amours blessantes, un recueil de très courtes histoires, Casterman continue d’explorer l’œuvre de Kiriko Nananan dans la collection Sakka auteurs, héritière de l’ancienne collection Sakka qui a pris une autre orientation éditoriale. On pense donc retrouver avec plaisir l’auteure de Blue ou d’Everyday. Las, on retrouve plutôt celle de Strawberry Shortcake, en pire, c'est-à-dire une lecture décousue se transformant rapidement en ennui et inintérêt pour les personnages. En effet, ce one-shot est composé de 23 chapitres, pour la plupart en 8 pages, qui composent 17 histoires mettant en scène des jeunes gens manifestement désorientés et à la recherche de l’amour.

Kiriko Nananan est elle-même de la « génération perdue », cette jeunesse sacrifiée par la politique économique de leurs aînés (croissance et stabilité de l’emploi), victime de la récession des années 1990 qui a mis à mal les institutions, et qui a perdu la conception nippone de la vie (peu motivante, surtout pour les femmes) : travailler, fonder un foyer, élever les enfants. Une nouvelle liberté s’est offerte à elle notamment d’être soi-même. Malheureusement, la crise n’a pas donné à ces jeunes les moyens de vivre cette liberté et les a plongé dans l’incertitude.

C’est cette incertitude qu’on retrouve tout au long des 210 pages de l’ouvrage, principalement centrée sur l’amour mais aussi sur la vie en couple. Si la plupart des petites histoires sont traitées sur un ton désabusé, certaines laissent une petite place à l’espoir d’une vie heureuse, le tout tissant la trame générale du recueil. Cependant, les chapitres composant l’œuvre sont bien trop courts et la multitude des personnages fait qu’aucun n’est approfondi, que l’on ne s’attache à personne et que les différentes situations deviennent rapidement ennuyeuses pour le lecteur, ce qui est fort regrettable. Si vous n’avez pas aimé Strawberry Shortcake, passez votre chemin, par contre, foncez si vous l’aviez apprécié.
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