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crepp, 28.03.2002 à 20:0023174
Hommage à celui qui ado m'a fait découvrir qu'une chanson n'est pas juste faites pour dancer.


Hexagone

(Renaud Séchan)

Ils s'embrassent au mois de Janvier,
car une nouvelle année commence,
mais depuis des éternités
l'a pas tell'ment changé la France.
Passent les jours et les semaines,
y'a qu'le décor qui évolue,
la mentalité est la même :
tous des tocards, tous des faux culs.

Ils sont pas lourds, en février,
à se souvenir de Charonne,
des matraqueurs assermentés
qui fignolèrent leur besogne,
la France est un pays de flics,
à tous les coins d'rue y'en a 100,
pour faire régner l'ordre public
ils assassinent impunément.

Quand on exécute au mois d'mars,
de l'autr' côté des Pyrénées,
un anarchiste du Pays basque,
pour lui apprendre à s'révolter,
ils crient, ils pleurent et ils s'indignent
de cette immonde mise à mort,
mais ils oublient qu'la guillotine
chez nous aussi fonctionne encore.

Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment,
et le roi des cons, sur son trône,
j'parierai pas qu'il est all'mand.

On leur a dit, au mois d'avril,
à la télé, dans les journaux,
de pas se découvrir d'un fil,
que l'printemps c'était pour bientôt,
les vieux principes du seizième siècle,
et les vieilles traditions débiles,
ils les appliquent tous à la lettre,
y m'font pitié ces imbéciles.

Ils se souviennent, au mois de mai,
d'un sang qui coula rouge et noir,
d'une révolution manquée
qui faillit renverser l'Histoire,
j'me souviens surtout d'ces moutons,
effrayés par la Liberté,
s'en allant voter par millions
pour l'ordre et la sécurité.

Ils commémorent au mois de juin
un débarquement d'Normandie,
ils pensent au brave soldat ricain
qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui,
ils oublient qu'à l'abri des bombes,
les Francais criaient "Vive Pétain",
qu'ils étaient bien planqués à Londres,
qu'y'avait pas beaucoup d'Jean Moulin.

Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas la gloire, en vérité,
et le roi des cons, sur son trône,
me dites pas qu'il est portugais.

Ils font la fête au mois d'juillet,
en souv'nir d'une révolution,
qui n'a jamais éliminé
la misère et l'exploitation,
ils s'abreuvent de bals populaires,
d'feux d'artifice et de flonflons,
ils pensent oublier dans la bière
qu'ils sont gouvernés comme des pions.

Au mois d'août c'est la liberté,
après une longue année d'usine,
ils crient : "Vive les congés payés",
ils oublient un peu la machine,
en Espagne, en Grèce ou en France,
ils vont polluer toutes les plages,
et par leur unique présence,
abîmer tous les paysages.

Lorsqu'en septembre on assassine,
un peuple et une liberté,
au cœur de l'Amérique latine,
ils sont pas nombreux à gueuler,
un ambassadeur se ramène,
bras ouverts il est accueilli,
le fascisme c'est la gangrène
à Santiago comme à Paris.

Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est vraiment pas une sinécure,
et le roi des cons, sur son trône,
il est français, ça j'en suis sûr.

Finies les vendanges en octobre,
le raisin fermente en tonneaux,
ils sont très fiers de leurs vignobles,
leurs "Côtes-du-Rhône" et leurs "Bordeaux",
ils exportent le sang de la terre
un peu partout à l'étranger,
leur pinard et leur camembert
c'est leur seule gloire à ces tarés.

En Novembre, au salon d'l'auto,
ils vont admirer par milliers
l'dernier modèle de chez Peugeot,
qu'ils pourront jamais se payer,
la bagnole, la télé, l'tiercé,
c'est l'opium du peuple de France,
lui supprimer c'est le tuer,
c'est une drogue à accoutumance.

En décembre c'est l'apothéose,
la grande bouffe et les p'tits cadeaux,
ils sont toujours aussi moroses,
mais y'a d'la joie dans les ghettos,
la Terre peut s'arrêter d'tourner,
ils rat'ront pas leur réveillon;
moi j'voudrais tous les voir crever,
étouffés de dinde aux marrons.

Etre né sous l'signe de l'hexagone,
on peut pas dire qu'ca soit bandant
si l'roi des cons perdait son trône,
y'aurait 50 millions de prétendants.

bens, 28.03.2002 à 19:5323173
Et pour finir avec les wacky...

--------------------------------------------- -----------------------------------

Y a tout à l'heure
Quinze ans d'malheur
Mon vieux Léon
Que tu es parti
Au paradis
D'l'accordéon
Parti bon train
Voir si l'bastrin-
gue et la java
Avaient gardé
Droit de cité
Chez Jéhovah
Quinze ans bientôt
Qu'musique au dos
Tu t'en allais
Mener le bal
A l'amicale
Des feux follets
En cet asile
Par saint' Cécile
Pardonne-nous
De n'avoir pas
Su faire cas
De ton biniou

C'est une erreur
Mais les joueurs
D'accordéon
Au grand jamais
On ne les met
Au Panthéon
Mon vieux, tu as dû
T'contener du
Champ de navets
Sans grandes pom-
pes et sans pompons
Et sans ave
Mais les copains
Suivaient l'sapin
Le cœur serré
En rigolant
Pour fair' semblant
De n'pas pleurer
Et dans nos cœurs
Pauvre joueur
D'accordéon
Il fait ma foi
Beaucoup moins froid
Qu'au Panthéon

Depuis mon vieux
Qu'au fond des cieux
Tu as fait ton trou
Il a coulé
De l'eau sous les
Ponts de chez nous
Les bons enfants
D'la rue de Van-
ves à la Gaîté
L'un comme l'au-
tre au gré des flots
Fur'nt emportés
Mais aucun d'eux
N'a fait fi de
Son temps jadis
Tous sont restés
Du parti des
Myosotis
Tous ces pierrots
Ont le cœur gros
Mon vieux Léon
En entendant
Le moindre chant
D'accordéon

Quel temps fait-il
Chez les gentils
De l'au-delà
Les musiciens
Ont-ils enfin
Trouvé le la
Et le p'tit bleu
Est-c'que ça n'le
Rend pas meilleur
D'être servi
Au sein des vi-
gnes du Seigneur
Si d'temps en temps
Un'dam' d'antan
S'laisse embrasser
Sûr'ment papa
Que tu regrett's pas
D'être passé
Et si l'bon Dieu
Aim' tant soit peu
L'accordéon
Au firmament
Tu t'plais sûr'ment
Mon vieux Léon

----------------------------------------- ---------------------------------------

Mon vieux Léon de Brassens, une très bonne chanson évidemment.

Morti, 28.03.2002 à 19:1823172
En haut de la rue Saint Vincent
Un poète et une inconnue
S'aimèrent l'espace d'un instant
Mais il ne l'a jamais revue

Cette chanson il composa
Espérant que son inconnue
Un beau matin l'entendra
Quelque part au coin d'une rue

.....

La Complainte de la butte - Aristide Bruant (chantée par Mouloudji entre autre...)

Obion, 28.03.2002 à 17:5123169
Te souviens-tu(mano solo aussi...)

Te souviens-tu de cet enfant
et de ses yeux qui lui mangeaient le visage
Te souviens-tu des deux dents de devant
volées dans la nuit par toute une bande de souris
Te souviens-tu de cet enfant
de sa panoplie de Zorro
de tout ce qu’il trouvait beau
De ses grimaces devant la glace
qu’on avait peur qu’il reste québlo
si les cloches sonnent
Je me souviens de rien maman
Plus j’avance et moins j’me retourne
Tu sais pour tout ça j’ai pas le temps
Tout s’efface et la roue tourne
Te souviens-tu de cet enfant
si petit mais déjà si chiant
Un ange malin petit diable hautin
qui de toutes ses facéties
ramenait toujours l’attention sur lui
Te souviens-tu de cet enfant
de notre amour si fort nos joies nos réconforts
nos millier de pourquoi
Te souviens-tu mon fils
Te souviens-tu de toi
Je me souviens de rien maman
Plus j’avance et moins j’me retourne
Tu sais pour tout ça j’ai pas le temps
Tout s’efface et la roue tourne
Te souviens-tu de cet enfant
quand son auréole s’allumait d’un sourire
dans la cour d’école voyant sa mère venir
quand la tête entre deux mamelles
il disait maman t’es la plus belle
Je me souviens de rien maman
Plus j’avance et moins j’me retourne
Tu sais pour tout ça j’ai pas le temps
Tout s’efface et la roue tourne

Matthieu, 28.03.2002 à 17:4023168
Y'a maldone(Solo Mano)

Y'a maldonne pour les hommes aux quatre coins de la terre
J'entends le glas qui sonne, fais tes prières
Y'a du sang dans le caniveau, y'a de la cervelle sur les murs
A la télé ça fait crado, ça fait longtemps que ça dure

Mais toi, dans ton paradis tout petit
Tu te prends la tête et tu t'ennuies.
Tu sais même pas quel goût ça a la vie, là-bas

Y'a maldonne pour les hommes emprisonnés
Qu'ont plus qu'un os à ronger, la fatalité
Y'a maldonne pour tous ceux qu'ont rien à bouffer
Alors qu'ici on en jette des tonnes, ça me fait gerber

Là-bas c'est trois étoiles sur un col, une étoile
Rouge pour tous, il n'y a plus de bonne étoile
Là-bas dans les ghettos y'en a qui se font la peau
A grands coups de pétoires pour juste un bout de trottoir
Là-bas dans les stades c'est l'arbitre qu'a un gros
Flingue et c'est carton rouge pour tout le monde
Là-bas dans la brousse y'a surtout des mouches collées
Sur les yeux de ceux qui meurent de faim
Là-bas dans les rues y'a des obus qui font leur marché

Un enfant par-ci, un combattant par là
Un enfant , un combattant, un enfant, un combattant
Un sniper à sa fenêtre, un enfant , un combattant
Un enfant, un combattant, un sniper à sa fenêtre, un enculé

Obion, 28.03.2002 à 16:3023165
(la suite de kuk...)
... et puis c'est tout, ta da na da da dam...

Eugène le jip, 28.03.2002 à 15:5123164
Un de mes grands succès, sur l'air de "Je l'aime à mourir" (Cabrel)

Moi j’étais sans rien
Et voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien
Des dollars, des Louis
Je l’aide à mourir
Elle n’est plus très jeune
Et je suis son amant
C’est qu’on est jamais seul
Quand on a nonante ans
Et un paquet de lire, Et tout un empire
Je l’aide à mourir

J’ai mis dans son café
De la mort au rat
Le bloc de TNT
A la place du nougat
Je l’aide à mourir
J’ai saboté le pont
qui enjambe la rivière
Elle fera l’grand plongeon
Quand je la pousserais derrière
Sans la retenir, Sans la retenir,
Je l’aide à mourir

Elle a survécu à deux guerres
Elle crevera bien aujourd’hui
Ca fait deux ans que je l’espère
Refroidie
Enterrée aussi

J’ai déjà essayé
La chute accidentelle
Je lui ai même chanté
Du Patrick Bruel
Ca la fait vomir
J’ai caché un serpent
Tout au bout du couloir
Et j’ai mis du piment
Dans ses suppositoires
Ca l’a fait courir, ça l’a fait courir
Je l’aide à mourir

J’ai voulu l’écraser
Avec ma voiture
Mais je l’ai manqué
Je me suis pris le mur
J’ai failli mourir
Et l’électricité
Branchée sur les chiottes
Elle se fera juter
En baissant la culotte
Je l’aide à mourir, Je l’aide à mourir
Je l’aide à mourir

Elle a survécu à deux guerres
Elle crevera bien aujourd’hui
Ca fait deux ans que je l’espère
Refroidie
Enterrée aussi

Mais depuis le temps
Que j’essai de la tuer
Je sens venir l’instant
Ou moi, j’vais craquer
Elle va m’faire mourir
Je suis toujours sans rien
Les dollars, les Louis
Ce n’est pas pour demain
Elle est toujours en vie
Et moi j’vais mourir
Je vais défaillir
Ca la fait sourire

Obion, 28.03.2002 à 14:5523158
Monsieur (Thomas Fersen)

Les passants sur son chemin
Soulèvent leurs galures,
Le chien lui lèche les mains
Sa présence rassure.
Voyer cet enfant qui beugle,
Par lui secouru,
Et comme il aide l'aveugle
A traverser la rue.
Dans la paix de son jardin
Il cultive ses roses;
Monsieurs est un assassin
Quand il est morose.

Il étrangle son semblable
Dans le bois d'Meudon
Quand il est inconsolable,
Quand il a l'bourdon.
A la barbe des voisins
Qui le trouve sympathique,
Monsieur est un assassin,
Je suis son domestique,
Et je classe ce dossier
Sous les églantines,
Je suis un peu jardinier
Je fais la cuisine.

Il étrangle son prochain
Quand il a le cafard,
Allez hop! Dans le bassin
Sous les nénuphars.
Et je donne un coup de balai
Sur les lieux du crime
Où il ne revient jamais,
Même pas pour la frime.
Sans éveiller les soupçons,
Aux petites heures
Nous rentrons à la maison.
(Je suis son chauffeur).

Car sous son air anodin,
C'est un lunatique,
Monsieur est un assassin,
Chez lui c'est chronique.
Il étrangle son semblable
Lorsque minuit sonne,
Et moi je pousse le diable,
Dans le bois d'boulogne.
Le client dans une valise
Avec son chapeau,
Prendra le train pour Venise
Et un peu de repos.

Il étrangle son semblable
Dans le bois d'Meudon
Quand il est inconsolable
Quand il a le bourdon.
A la barbe des voisins
Qui le trouve sympathique,
Monsieur est un assassin.
Je suis son domestique.

Vous allez pendre monsieur,
Je vais perdre ma place,
Vous allez pendre monsieur,
Hélas! Trois fois Hélas!
Mais il fallait s'y attendre
Et je prie Votre Honneur,
Humblement, de me reprendre
Comme serviteur,
Et je classerais ce dossier
Sous les églantines,
Je suis un peu jardinier
Et je fais la cuisine.

manu, 28.03.2002 à 14:2823148
Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable

j'me sens coupable d'avoir assassiné mon double dans le ventre de ma mère & de l'avoir mangé j'me sens coupable d'avoir attenté à mon entité vitale en ayant tenté de me pendre avec mon cordon ombilical j'me sens coupable d'avoir offensé & souillé la lumière du jour en essayant de me débarrasser du liquide amniotique qui recouvrait mes yeux la première fois où j'ai voulu voir où j'en étais j'me sens coupable d'avoir méprisé tous ces petits barbares débiles, insensibles, insipides & minables qui couraient en culottes courtes derrière un ballon dans les cours de récréation & j'me sens coupable d'avoir continué à les mépriser beaucoup plus tard encore alors qu'ils étaient déjà devenus des banquiers, des juges, des dealers, des épiciers, des fonctionnaires, des proxénètes, des évêques ou des chimpanzés névropathes j'me sens coupable des lambeaux de leur âme déchirée par la honte & par les ricanements cyniques & confus de mes cellules nerveuses.

j'me sens coupable / coupable !

j'me sens coupable d'avoir été dans une vie antérieure l'une de ces charmantes petites créatures que l'on rencontre au fond des bouteilles de mescal & d'en ressentir à tout jamais un sentiment mélancolique de paradis perdu j'me sens coupable d'être tombé d'un tabouret de bar dans un palace pour vielles dames déguisées en rock-star, après avoir éclusé sept bouteilles de dom pé 67 dans le seul but d'obtenir des notes de frais à déduire de mes impôts j'me sens coupable d'avoir arrêté de picoler alors qu'il y a des milliers d'envapés qui continuent chaque année à souffrir d'une cirrhose ou d'un cancer du foie ou des conséquences d'accidents provoqués par l'alcool de même que j'me sens coupable d'avoir arrêté de fumer alors qu'il y a des milliers d'embrumés qui continuent chaque année à souffrir pour les mêmes raisons à décalquer sur les poumons en suivant les pointillés & j'me sens aussi coupable d'être tombé de cénobite en anachorète & d'avoir arrêté de partouzer alors qu'il y a des milliers d'obsédés qui continuent chaque année à souffrir d'un claquage de la bite, d'un durillon au clitoris, d'un anthrax max aux roubignolles, d'une overdose de chagatte folle, d'un lent pourrissement scrofuleux du scrotum & du gland, de gono, de blenno, de tréponèmes, de chancres mous, d'h.i.v. ou de salpingite

j'me sens coupable / coupable !

j'me sens coupable d'être né français, de parents français, d'arrières arrières...etc...grands parents français, dans un pays où les indigènes pendant l'occupation allemande écrivirent un si grand nombre de lettres de dénonciation que les nazis les plus compétents & les mieux expérimentés en matière de cruauté & de crimes contre l'humanité en furent stupéfaits et même un peu jaloux j'me sens coupable de pouvoir affirmer qu'aujourd'hui ce genre de pratique de délation typiquement française est toujours en usage & je prends à témoin certains policiers compatissants, certains douaniers écúurés, certains fonctionnaires de certaines administrations particulièrement troublés & choqués par ce genre de pratique j'me sens coupable d'imaginer la tête laborieuse de certains de mes voisins, de certains de mes proches, de certaines de mes connaissances, de certains petits vieillards crapuleux, baveux, bavards, envieux et dérisoires, appliqués à écrire consciencieusement ce genre de chef-d'oeuvre de l'anonymat j'me sens coupable d'avoir une gueule à être dénoncé

je me sens coupable / coupable !

j'me sens coupable de garder mes lunettes noires de vagabond solitaire alors que la majorité de mes très chers compatriotes ont choisi de remettre leus vieilles lunettes roses à travers lesquelles on peut voir les pitreries masturbatoires de la sociale en train de chanter : c'est la turlutte finale j'me sens coupable de remettre de jour en jour l'idée de me retirer chez mes nibelungen intimes & privés, dans la partie la plus sombre de mon inconscient afin de m'y repaître de ma haine contre la race humaine & même contre certaines espèces animales particulièrement sordides, serviles & domestiques que sont les chiens, les chats, les chevaux, les chè-è-vres, les tamagochis & les poissons rouges j'me sens coupable de ne pas être mort le 30 septembre 1955, un peu après 17 heures 40, au volant du spyder porsche 550 qui percuta le coupé ford de monsieur donald turnupseed j'me sens coupable d'avoir commencé d'arrêter de respirer alors qu'il y a quelques six milliards de joyeux fêtards crapoteux qui continuent de se attre entre eux & de s'accrocher à leur triste petite part de néant cafardeux

j'me sens coupable / coupable ! j'me sens coupable / coupable ! coupable / coupable !

Thierry, 28.03.2002 à 14:1423140
le grand Serge dans ses oeuvres

It's okay?
That's it man
That's it man
Ah ha ha ha ha
Ah ha ha ha ha
Ah ha ha ha ha
Ah ha ha ha ha

Écoute les orgues
Elles jouent pour toi
Il est terrible cet air là
J'espère que tu aimes
C'est assez beau non
C'est le requiem pour un con

Quais, je l'ai composé spécialement pour toi
A ta mémoire de scélérat
C'est un joli thème
Tu ne trouves pas
Semblable à toi même, pauvre con

Voici les orgues qui remettent ça
Faut qu't'apprennes par coeur cet air là
Que tu n'aies pas même une hésitation
Sur le requiem pour un con
Ah ha ha ha ha

Quoi tu me regardes tu n'apprécies pas
Mais qu'est-ce qu'y a là dedans qui t'plaît pas
Pour moi c'est idem que ça t'plaise ou non
J'te l'rejoue quand même, pauvre con
Pauvre con
That's it, man
Pauvre con
Ah ha ha ha ha
Pauvre con
Ah ha ha ha ha

Écoute les orgues, elles jouent pour toi
Il est terrible cet air là
J'espère que tu aimes
C'est assez beau non
C'est le requiem pour un con

Je l'ai composé spécialement pour toi
A ta mémoire de scélérat
Sur ta figure blême aux murs des prisons
J'inscrirai moi-même: "Pauvre con"
Ah ha ha ha ha
Ah ha ha ha ha
That's it man
Ah ha ha ha ha
C'est suffit

frads, 28.03.2002 à 14:0223132
Ah si c'est comme ça, vous l'aurez voulu :o)))

REFRAIN:
Pan pan pan /
Qui est là ? /
C'est la p'tite Charlotte / 2x

J'aurais besoin d'un rouleau /
Pour faire mon gateau /
J'en n'ai pas, j'en n'ai pas /
Débrouille toi comme ça / 2x

REFRAIN:
Pan pan pan...etc.

J'aurais besoin d'un fourneau /
Pour faire mon gateau /
J'en n'ai pas, j'en n'ai pas /
Débrouille toi comme ça / 2x

REFRAIN:
Pan pan pan...etc.

J'aurais besoin d'un plateau /
Pour mettre mon gateau /
J'en n'ai pas, j'en n'ai pas /
Débrouille toi comme ça / 2x

REFRAIN:
Pan pan pan...etc.

J'ai terminé mon gateau /
Je crois qu'il est beau /
Attends moi, attends moi /
Et gardes-en moi / 2x

REFRAIN:
Pan pan pan...etc.

Qu'as-tu fait pour mon gateau /
Mon gateau tout chaud /
Rien ma foi, rien ma foi, /
Bien t'en auras pas ! / 2x

Léon le Wacky, 28.03.2002 à 14:0023130
Y a aussi "Léon camé" de Romain Didier, mais j'ai pas les paroles ici.

Obion, 28.03.2002 à 13:5823128
Il a du bobo Léon
Il porte un bandeau Léon
Il a du bobo Léon
Oh, pauvre Léon

D'abord il n' s'appel' pas Léon
Mais j'ne m'souviens plus de son nom
J'peux pourtant pas l'app'ler Hortense
Et puis ça n'a pas d'importance

Il a du bobo Léon
Il va p'têt' canner Léon
Il a du bobo Léon
Oh, pauvre Léon

On l'a mené à l'hôpital
Pour le saigner où'i'avait mal
Il s'était fait mal dans la rue
Mais on l'a soigné autre part

Et il est mort!...

:o)

Léon le Wacky, 28.03.2002 à 13:5523123
"Le bon roi Dagobert", réécrit par Yvan Delporte dans la version française de Pogo, la célèbre BD de Walt Kelly.

Jambon froid camembert
Anis saprelotte hareng vert.
Le Boursin des rois
Lui dit : "Homme hongrois,
Vos fromages et ce thé
Animalcule ôté."
Charbon l'idylle aux trois,
Chauffez, larron, mes talons droits.

frads, 28.03.2002 à 13:5523122
SUR LA ROUTE DE MEMPHIS

J'écoutais le disc-jockey
Dans la voiture qui m'entraînait
Sur la route de Memphis
Sur la route de Memphis

Et la radio me vantait
Un truc débile qui m'endormait
Sur la route de Memphis
Sur la route de Memphis

Je viens vers toi
Tu m'attends dans ta robe blanche
L'amour en province
Ressemble un peu à un dimanche

Sur le siège avant le chauffeur
Buvait de la bière en regardant l'heure
Sur la route de Memphis
Sur la route de Memphis

A la place du mort un chien-loup
Me jetait un regard un peu fou
Sur la route de Memphis
Sur la route de Memphis

Je viens vers toi mais pas dans une Roll's blanche
Dans un costume un peu élimé aux manches
J'ai le droit de me taire et d'fumer
En gardant mes menottes aux poignets
Sur la route de Memphis
Sur la route de Memphis

Pour une fois les flics ont gagné
Vers chez toi je ne fais que passer
Sur la route de Memphis
Sur la route de Memphis

(Eddy Mitchell)

heu :o)))

Obion, 28.03.2002 à 13:4823116
Allez hop, c'est parti!

VINGT ANS


Pour tout bagage on a vingt ans
On a l'expérience des parents
On se fout du tiers comme du quart
On prend le bonheur toujours en retard
Quand on aime c'est pour toute la vie
Cette vie qui dure l'espace d'un cri
D'une permanente ou d'un blue jean
Et pour le reste on imagine

Pour tout bagage on a sa gueule
Quand elle est bath ça va tout seul
Quand elle est moche on s'habitue
On se dit qu'on est pas mal foutu
On bat son destin comme les brèmes
On touche à tout on dit je t'aime
Qu'on soit de la Balance ou du Lion
On s'en balance on est des lions...

Pour tout bagage on a vingt ans
On a des réserves de printemps
Qu'on jetterait comme des miettes de pain
A des oiseaux sur le chemin
Quand on aime c'est jusqu'à la mort
On meurt souvent et puis l'on sort
On va griller une cigarette
L'amour ça se prend et puis ça se jette

Pour tout bagage on a sa gueule
Qui cause des fois quand on est seul
C'est ce qu'on appelle la voix du dedans
Ça fait parfois un de ces boucans
Pas moyen de tourner le bouton
De cette radio on est marron
On passe à l'examen de minuit
Et quand on pleure on dit qu'on rit...

Pour tout bagage on a vingt ans
On a une rose au bout des dents
Qui vit l'espace d'un soupir
Et qui vous pique avant de mourir
Quand on aime c'est pour tout ou rien
C'est jamais tout c'est jamais rien
Ce rien qui fait sonner la vie
Comme un réveil au coin du lit

Pour tout bagage on a sa gueule
Devant la glace quand on est seul
Qu'on ait été chouette ou tordu
Avec les ans tout est foutu
Alors on maquille le problème
On se dit qu'y a pas d'âge pour qui s'aime
Et en cherchant son coeur d'enfant
On dit qu'on a toujours vingt ans...


Léo Ferre

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