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ciné, cinéma... [ Discussions générales, Duels, petits jeux rigolos... ]
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| | | | Ben tiens, puisque ça en est à causer du cinéma asiatique (Corée, John Woo même si aux E-U-A), LE évènement à ne pas manquer pour ceux qui sont sur Paris et ceux qui n’y sont pas n’ont quasi pas d’excuse pour ne pas faire le déplacement, moi je suis à 10000 kilomètres et j’ai vu la plupart des films donc je peux m’abstenir même si ça me fait un peu chier de rater des trucs, c’est l festival Paris cinéma spécial Hong Kong, une centaine de films, des masters-class, et un excellent blog qui permet de ne pas manquer l’essentiel.
Parmi les immanquables, Song of the exile, de Ann Hui |
| | | | | Charlie Brown : | | lanjingling : | | si tu aimes les trucs barbares et violents, tu vas être servi |
Ah ben non, je déteste ça. |
| Charlie Brown : | | SydN : | | Sinon, mon film de sérial killer préféré, si on peut dire ça, c'est encore un coréen: Memories of murder. La première fois que je l'ai vu, j'ai bien aimé, mais sans plus. Maintenant je le surkiffe comme disent les djeuns^^ |
Alors que moi, ce fut direct mon film préféré de l'année, l'année de sa sortie, en 2004. Grosse claque. |
??? |
| | SydN, 28.06.2012 à 20:32 | 345279 |
| | | | J'ai eu les mêmes retour sur ces films que ce que tu dis là. Donc je suppose que je les matterais un de ces 4, mais pas au cinoche... |
| | | | Starbuck de Ken Scott
C’est sous ce pseudo qu’est enregistré à la banque du sperme un quadragénaire un peu loser et irresponsable. Il a tellement donné (besoin récurrent d’argent) qu’un jour il se retrouve avec 533 progénitures potentielles dont 142 désirent le retrouver, le connaître.
J’ai beaucoup aimé l’idée de scénario, quelques scènes et répliques amusantes, et ne me suis pas ennuyé une minute. Bon, après, c’est gentillet et un peu too much, le réalisateur essayant parfois de nous prendre par les sentiments un peu trop facilement, mais ça reste correctement construit et honnêtement interprété (nota bene : c’est quand même en québécois... Faut supporter. :o)). Pas extraordinaire mais pas mauvais du tout.
Puis, fête du cinéma aidant, j’ai enchaîné avec La part des anges de Ken Loach (deux Ken dans la même soirée, dites-donc).
Je sais pas pourquoi je continue à aller voir les films de Ken Loach... Fidélité à mes amours de jeunesse et aux prémisses de ma cinéphilie galopante, sans doute...
Toujours est-il que c’est à chaque fois pareil. Je connais par coeur sa manière de penser, sa manière de faire, ses obsessions. Et ça me lasse. Mais je continue à y aller quand même (je suis un gars très fidèle... ou masochiste... ou les deux).
Bref, un Ken Loach classique, sans surprises, tourné avec toujours le même savoir-faire dans la dure peinture sociale réaliste, dans les indispensables touches d’humour, dans la direction d’acteurs débutants ou inconnus... Son dernier grand film remonte à dix ans : le très noir Sweet Sixteen. Entretemps, il avait touché le fond en 2007 avec It’s a Free World, tellement mauvais que j’avais décidé d’arrêter les frais. Sans succès.
Cela dit, celui-ci se laisse voir quand même. Si on ne connaît pas Ken Loach, ça peut être une entrée en matière correcte, mais bon... |
| | SydN, 28.06.2012 à 8:41 | 345266 |
| | | Prometheus, de Ridley Scott.
Bon, autant le dire tout de suite, il est loin le temps où Alien était une saga sensée distiller des sensations fortes...
Il est loin le temps des films de Sf qui instaurent une atmosphère...
Ici, tout est hollywoodiennisé, blockbusterisé. On en est quand même pas au film d'action pour neuneu, mais plutôt au manque de fond et à la platitude narrative.
Pourtant j'ai qu'à d même bien aimé. Disons que j'ai été content de le voir, pas sûr que je prenne du plaisir en le revoyant par contre.
Pourquoi ça m'a plut ?
Pour l'histoire de l'origine des Aliens assez sympa, pour les liens qu'on retrouve avec le tout premier opus (d'ailleur la trame scénariste que est exactement la même à quelque chose près, c'est assez étonnant même que le film parvienne à être si différent au final, c'est presque une relecture, mais qui en profite pour narrer les origines). Et surtout le visuel, faut avouer que ça dépote ! Certainement le visuel le plus incroyable depuis... Blade runner ! Ridley Scott est vraiment au sommet de son talent esthétique quand il fait de la SF. Ajoutez à ça que c'est la première fois que je trouve que la 3D sert à quelque chose esthétiquement parlant (pas dans toutes les scènes, mais un gros effort est fait de ce point de vue, surtout au début du film: bluffant)
Bref un film à voir au cinoche, surtout pour ceux qui ont aimé la saga Alien. Après, de là à l'acheter en DVD, je suis moins convaincu... |
| | SydN, 27.06.2012 à 7:31 | 345250 |
| | | | e m : | | SydN : | | Néanmoins c'est nettement mieux que le second volet signé John woo... |
Ah mais non, dans son genre MI2 est assez exceptionnel. Tout y est tellement lourdingue et exagéré... Faut juste le regarder au deuxième degrés, et on passe un bon moment de rigolade 8) |
Certes :-)
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| Sympathy for mister vengeance je n'avais pas trop accroché, il faudrait que je réessaye à l'occasion. |
Oh oui ! C'est un chef d'œuvre narratif avec un humour grinçant très second degré qui peut nous échapper au début. Il faut pas avoir peur de trouver le héros ridiculeusement pathétique... C'est qui n'est pas dans nos habitude de spectateur, sauf avec pierre richard, mais c'est plus 1er degré...
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| Par contre j'avais bien aimé My Sassy girl et The Host. |
Je trouve des qualités à the host, mais je m'y ennuie. Pourtant j'ai tenté 3 fois de le voir, il n'y a que la seconde fois où j'ai tenu jusqu'à la fin... Parce que je tenais à le voir en entier après tout le bien qu'on m'en avait dit. La 3ème fois, c'etait pour tenter un second visionnage qui m'apporterait peut être un plaisir que je n'ai pas prit la fois précédente: je me suis endormit au bout de 20 minutes...
My sassy girl, j'ai pas trouvé ça nul. Mais très loin d'être aussi bon que mes films Coréen préférés ! En fait, j'ai même bien aimé la deuxième moitié, finalement assez touchante. Mais la première moitié est narrativement pas terrible, vite expédiée, et vraiment peu crédible (alors que l'histoire est basé sur une histoire vrai raccontée en blog... Un comble).
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| | e m, 26.06.2012 à 21:04 | 345248 |
| | | | SydN : | | Néanmoins c'est nettement mieux que le second volet signé John woo... |
Ah mais non, dans son genre MI2 est assez exceptionnel. Tout y est tellement lourdingue et exagéré... Faut juste le regarder au deuxième degrés, et on passe un bon moment de rigolade 8)
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Sympathy for mister vengeance je n'avais pas trop accroché, il faudrait que je réessaye à l'occasion.
Par contre j'avais bien aimé My Sassy girl et The Host.
Je note aussi les references. Tout ça me donne envie de me refaire une petite période films coréens, ça fait longtemps que je n'en ai plus regardé... |
| | SydN, 26.06.2012 à 17:42 | 345238 |
| | | Hier soir j'ai vu ........................... Mission impossible 4 : le protocole fantôme !
Ouah !
Comment c'est trop chanmé
...
Bon j'arrête de faire mon Kaïs...
Évidemment que c'est pas terrible. Néanmoins c'est nettement mieux que le second volet signé John woo. Je n'ai pas vu le 3 relaisé par J.J. Abrams, et j'ai pas envie.
là je suis tombé dessus à la bib ( c le seul mission impossible qu'on ai je crois d'ailleur... On a peut être le premier aussi...), et sachant que c'était Brad bird au commande, ma curiosité l'a emporté.
Venons en au film...
Ahahah non mais hé on va pas me faire croire que c'est le réal des indestructibles, du géant de fer et de ratatouille qui a fait ce ... Bidule...
C'est évidemment plus un film de producteur, Brad bird est totalement effacé et fait office de tâcheron de service. Efficace, certes, mais pas plus que d'autres...
Seule chose qu'il me semble avoir apporté: une humanisation des personnages, qui doutent, craignent de se louper, etc, on est loin des épisodes précédent où Tom Cruise était sans peur et sans reproche... là il a beau grimper avec des gants electroventousés au 130eme étage d'un immeuble à Dubaï et se jeter, attaché à une lance incendie, puis à se balancer pour lâcher cette lance et attérir sur une fenêtre qui lui était inaccessible, avant de faire tout ça, hein, il le sentait pas trop trop quand même...
Bon voilà, en gros l'apport de Brad bird est minimaliste, et pourtant moi qui aime le minimaliste j'ai pas trouvé ça pertinent pour le coup :p
Au final, on a quand même un film d'action plutôt honnête, qui finalement n'en fait pas trop (a part deux ou trois scènes pas très longues), le scénario est sans surprise mais pas ennuyeux... À noté une fin lamentablement niaise et moralisatrice, vive Tom Cruise.
Faut dire ce qui est, non seulement les bons films se font rares, mais les bons films de divertissement aussi. Ce n'en est pas un bon, mais il en est pas trop trop loin, y'a pire... Je me suis pas trop emmerdé quoi... |
| | SydN, 26.06.2012 à 17:14 | 345235 |
| | | | Charlie Brown : | | je conseille toujours vivement un film très sous-estimé : April Snow de Jin-ho Hur (2005, sorti en France en 2006). Une romance, un mélo, un drame romantique de haute volée, un de mes films préférés |
Ah non connais pas, je note :) |
| | | | | SydN : | | Sinon, mon film de sérial killer préféré, si on peut dire ça, c'est encore un coréen: Memories of murder. La première fois que je l'ai vu, j'ai bien aimé, mais sans plus. Maintenant je le surkiffe comme disent les djeuns^^ |
Alors que moi, ce fut direct mon film préféré de l'année, l'année de sa sortie, en 2004. Grosse claque. Faudrait que je le revoie un jour...
| e m : | Vu 2/3 fois Memories of murder, c'est effectivement très bon.
Je prends note pour The murderer.
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Et moi, je prends note pour toutes vos références.
@SydN : j'avais bien aimé Memento Mori, mais pas autant que Memories of Murder, ça va de soi.
En revanche, si vous avez l'occasion, et comme je n'ai pas vu ce titre apparaître sous vos doigts, je conseille toujours vivement un film très sous-estimé : April Snow de Jin-ho Hur (2005, sorti en France en 2006). Une romance, un mélo, un drame romantique de haute volée, un de mes films préférés (là, pour le coup, et pour faire écho à une autre discussion, le réalisateur et les acteurs arrivent parfaitement à faire ressentir ce qu'ils veulent faire ressentir... :o)) |
| | SydN, 25.06.2012 à 21:19 | 345198 |
| | | | e m : | Vu 2/3 fois Memories of murder, c'est effectivement très bon.
Je prends note pour The murderer.
J'aime bien les films policiers coréens, ça change des films US...
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Les films en général, même, pas que les polars... Kim ki Duk et Im kwon taek en ont fait de très bons, park chan Wook aussi, même si c plus polar, Joint security area est un beau film malgres son style américanisé, et sympathy for mister vengeance je l'ai trouvé génial, mieux même que old boy que je trouve déjà très bon ! Les films de Bong Joon ho, le réalisateur de memories of murder, sont tous bien aussi, même si je suis pas fan de the host...
Deux titres méconnus sont aussi à voir absolument c'est casteway on the moon, l'histoire d'un raté qui tente de se suicider en se jetant d'un pont et qui rate même ça: il survit alors qu'il ne sait pas nager, et atterrit sur un îlot désert qui gît au beau milieu du fleuve qui traverse Séoul... Ça devient une sorte de Robinson, isolé de tout et qui reprend goût à la vie avec des choses simples. Par râlement à ça on suit l'histoire d'une hikikomori (apparement il y en a aussi en Corée) qui a pour passion la photo, et qui remarque au bout de sont téléobjectif cet homme seul sur une île, et elle va tenter de communiquer avec lui. Une histoire d'amour singulière, vraiment drôle et orignal, pas licencié en France, mais trouvable sur le net.
Aussi, Save the Green planet, sortit en DVD, qui est un savant mélange délirant entre film de séquestration, science fiction, polar, le tout avec divers hommages au cinéma de genre. Un film de geek, mais vraiment chouette.
Par contre, j'ai pas accroché aux tout premiers films arrivés en France, comme Mémento mori, my sassy girl ou 2009 Lost memory, qui cherche à être originaux, mais reste finalement assez anecdotiques à mon goût....
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| | e m, 25.06.2012 à 19:22 | 345195 |
| | | Vu 2/3 fois Memories of murder, c'est effectivement très bon.
Je prends note pour The murderer.
J'aime bien les films policiers coréens, ça change des films US...
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| | SydN, 25.06.2012 à 19:04 | 345192 |
| | | | e m : | | SydN : | | Me reste à regarder Bittersweet life, commandé à la bib. |
Si tu aimes les films coréens de serial killer, tu peux essayer The Chaser (de Hong-jin Na). |
j'ai déjà The chaser en Blu-ray, le meilleur polar de l'année de sa sortie (je sais plus, 2010?). D'ailleurs là du même réalisateur, j'ai The murderer... je le matte d'ici quelques jours.
Sinon, mon film de sérial killer préféré, si on peut dire ça, c'est encore un coréen: Memories of murder. La première fois que je l'ai vu, j'ai bien aimé, mais sans plus. Maintenant je le surkiffe comme disent les djeuns^^ |
| | e m, 25.06.2012 à 17:50 | 345187 |
| | | | SydN : | | Me reste à regarder Bittersweet life, commandé à la bib. |
Si tu aimes les films coréens de serial killer, tu peux essayer The Chaser (de Hong-jin Na).
| SydN : | | Me reste à regarder Bittersweet life, commandé à la bib. |
Voilà une bonne idée.
(j'adore ce film)
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| | SydN, 25.06.2012 à 13:55 | 345176 |
| | | J'ai rencontré le Diable, de Kim Jee-Woon
Le dernier polar du réalisateur du 2 soeurs, Bittersweet life et le bon la brute et le cinglé...
J'ai bien aimé, même si le côté violence gratuite m'a dérangé, je le trouve en même temps très intéressant justement pour cette raison: compte tenu de son positionnement face à la grand majorité (totalité?) des films de serial killer où l'acte n'est jamais montré aussi crument, comme pour se dédouaner d'une certaine cruauté pourtant bien réelle. Ici, au contraire, rien n'est suggéré, ni ommis, c'est pas du "easy looking" ou du serial killer pop corn, non c'est cru, c'est rude, c'est violent. Et finalement, ça change...
Me reste à regarder Bittersweet life, commandé à la bib. |
| | SydN, 22.06.2012 à 18:11 | 345140 |
| | | | Ah ouais mais ho c est vachement important de bien se laver les mains hé |
| | chrisB, 22.06.2012 à 16:07 | 345135 |
| | | | SydN : | Contagion, de Soderberg
Bon, c'est aps mauvais hein. Ca se suis bien, c'est rythmé, y a une atmosphère. Mais au final, c'est quoi le propos? Faire passer le message qu'il faut bien penser à se laver les mains??? |
pas vu car Cotillard, je bloque mais pour j'ai du mal à croire qu'un Soderberg soit aussi "basique", même s'il s'est pas mal perdu ces 10 dernières années |
| | SydN, 22.06.2012 à 11:24 | 345128 |
| | | Contagion, de Soderberg
Bon, c'est aps mauvais hein. Ca se suis bien, c'est rythmé, y a une atmosphère. Mais au final, c'est quoi le propos? Faire passer le message qu'il faut bien penser à se laver les mains??? |
| | | | Moonrise Kingdom
Une histoire d'amour entre jeunes ados pleine de poésie, de mélancolie et et de tendresse.
Tout est juste dans cette chronique des 60's fantasmées par Wes Anderson, la photo est magnifique et la musique occupe une place prépondérante dans le récit avec des standards de Hank Williams ou des morceaux classique de Benjamin Britten ou Saint-Saens, on a même droit à Françoise Hardy chantant "Le Temps de l'amour" !
Pour jouer les personnages décalés, Wes Anderson nous a concocté un casting 5 étoiles, Bruce Willis est épatant en flic triste et dépassé, Edward Norton en chef de section perdu et paniqué, Bill Murray est peu présent mais toujours bon en père dépressif, Frances McDormand est une mère tout en retenue dans tous les sentiments qu'elle dégage...
Même les seconds rôle sont classieux avec Harvey Keitel en chef scout ou Tilda Swinton en incarnation des services sociaux.
Quand aux jeunes du casting ils sont tous au niveau des leurs ainés, mention spéciale pour Kara Hayward, qui devrait refaire parler d'elle. |
| | | | Suis allé voir Le grand soir de Kervern et Delépine.
C'est à chier.
Encore plus naze, plus chiant et plus dans l'esbrouffe que Mammuth, c'est dire.
Toujours plein de tics "cheap" et pseudo-indés qui servent à rien, toujours de la provoc' à deux balles qui finit vite par lasser.
Dans Mammuth, Depardieu et un ou deux seconds rôles arrivaient à peu près à sauver les meubles. Là, Poelvorde et Dupontel n'y peuvent rien. C'est triste.
Bon, vivement que je retourne au cinoche pour voir du cinéma cette fois... |
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Hier soir, je suis allé voir Moonrise Kingdom de Wes Anderson.
Après I Wish de Hirokazu Kore-Eda, c’est le second film avec des gamins que j’apprécie cette année. Etrange… Que se passe-t-il ? C’est moi qui change (qui vieillis ?) ou ce sont certains réalisateurs qui ont le talent nécessaire pour réussir la chose ?
Quoi qu’il en soit, je me suis régalé. J’ai aimé ce conte à l’esthétique travaillée. Esthétique que je n’hésiterais pas à qualifier de "ligne claire" (dans la veine d'un Mystère de la chambre jaune signé Podalydès par exemple). Ça se passe en 1965, sur une île fantasmée. Ça baigne dans Benjamin Britten et Hank Williams avec un petit détour par Françoise Hardy (c’est amusant, en rentrant chez moi, j’allume la radio pour écouter l’émission "Cinéma song" de Thierry Jousse sur France Musique et paf ! il ouvre sur 3 ou 4 morceaux de la BO de Moonrise Kingdom). C’est beau, c’est drôle, légèrement décalé et parfois émouvant. Bref, c’est Wes Anderson.
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| | crepp, 24.05.2012 à 12:00 | 344721 |
| | | vu "de rouille et d'os" le dernier Jacques Audiard.
Dur de voir un nouveau Jacques Audiard surtout que j'ai adoré "un prophète" (le meilleur à mes yeux pour le moment).
Oui il commence a rester dans une certaine "routine" sur sa façon de filmer (les ralentis par exemple), mais voilà ça reste bon. Après un début un petit peu long, il arrive une nouvelle fois à pondre des personnages d'une force incroyable, on a tantot envie de les aimer tantot envie de les frapper.
Il y a même des moments de pure magie, de pure frisson ! la scène où Marion Cotillard est sur son Balcon ah la la la la ... cette façon de montrer cette envie de revivre.
Bref ça reste du bon. Je ne sais pas si c'est le meilleur réalisateur français actuel, mais il en est vraiment pas loin le bougre.
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| | | | Rien sur le cinéma, tout sur la liberté
Je mets ceci parce que c’est un très bon réalisateur, que je le connais (je fréquente des ennemis du peuple, je vais finir comme Charlie Brown et THYUIG, moi, si ça continue), et que cette phrase :“There are people who insist that films could be so important that they would do everything to prove and guard this claim via public power and public instrument, which corners me, a negligible filmmaker, to a political or politicized predicament“ m’interpelle par rapport à ce qui se dit parfois sur ce forum (comme en ce moment sur le journal de merde de Sfar)
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| | | | | Charlie Brown : | | Comme c’est aussi le seul Kore-Eda que j’aie vu, je ne peux pas vraiment juger de la supériorité cinématographique de celui-ci sur Ishii. Je peux juste dire que son film fonctionne aussi sur moi, sans atteindre l’état d’extase (j’aime cette emphase) que fut The Taste of Tea, qui reste un de mes meilleurs moments de spectateur. |
A propos, une petite citation: “There are deeper strata of truth in cinema, and there is such a thing as poetic, ecstatic truth. It is mysterious and elusive, and can be reached only through fabrication and imagination and stylisation." |
| | crepp, 09.05.2012 à 18:47 | 344520 |
| | | je reviens du ciné où j'ai vu "Radiostars", ben quelle belle surprise en fait. Je me souviens pas d'une comédie française qui m'a autant fait rire.
Histoire d'une bande de potes qui font une émission de radio, et comme ils perdent leur place de leader, ils se retrouvent à faire le tour de la france pendant l'été pour redorer leur blason.
C'est drole, très bons dialogues, des acteurs au diapason, un peu bancal parfois (un peu facile le coté paris contre province), mais en fin de compte c'est vraiment réussi. Une belle histoire de potes, et j'aime ça l'amitié.
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| | | | | lanjingling : | | Ses autres films sont trouvables en vidéo, si tu aimes les trucs barbares et violents, tu vas être servi |
Ah ben non, je déteste ça. Du coup, je crois que je vais m'en tenir à cette parenthèse enchantée. :o) |
| | | | | Charlie Brown : |
| lanjingling : | | J'ai bien entendu Katsuhiro Ishii et Hirokazu Kore-eda ? |
Si tu as entendu KatsuhiTo, alors tu as bien entendu. Si tu as entendu KatsuhiRo, alors non. :o) |
Ni l'un ni l'autre en fait, j'avais lu, pas entendu :)
| Charlie Brown : |
| lanjingling : |
Sans parler de chef-d'oeuvre, j'avais trouvé The taste of tea pas spécialement déjanté mais avec un ton rafraichissant; depuis, j'ai vu Shark skin man & peach hip girl, ainsi que son dernier, smuggler (d'après une B.D. de Manabe Shohei pas dans la bullebase, c'est pour ça que j'en ai pas causé avant) et j'ai compris que ce thé frais n'était qu'une ravissante erreur de parcours dans une filmographie certes assez déjantée pour être plaisante. |
Si c’est une erreur de parcours, alors c’est la plus belle erreur qui se puisse rêver. C’est le chemin de traverse idéal. :o)
Cela dit, je ne connais pas le reste de sa production, car, hélas, c’est le seul film de Katsuhito Ishii qui soit sorti en France (et encore, présenté à Cannes en 2004, il n’est sorti qu’un an plus tard sur nos écrans). |
Au moins, il y est sorti, ce qui n'est pas le cas de la plupart des autres pays...Ses autres films sont trouvables en vidéo, si tu aimes les trucs barbares et violents, tu vas être servi (moi, j'aime bien, de temps en temps, et comme toi, j'ai du mal à supporter les enfants acteurs; et c'est encore rien à coté des enfants chanteurs; les chinois adorent; il y a chaque semaine, en boucle à la télé, la radio, dans les suprmarchés, un nouveau charmant bambin de six, huit ou dix ans qui chante une chanson à la mode, et les gens trouvent cela trop mignon, adoraaaable! Les Chinois sont aussi cruels que fous. Ce qui n'est pas peu dire. |
| | | | | SydN : | | Par contre the taste of tea pour moi ça a plutôt été. Déteste of tea... Pourtant je suis fan de films déjantés, de films poétiques, du cinéma asiatique... Mais là non, j'ai trouvé que cette grande imagination, ce ton décalé était comme une tentative un peu simpliste de donner un peu de vie à une mise en scène sans grand intérêt au depart... c'est un procédé certes culloté mais au final assez grossier qui -pour moi- fait regretter la finesse que peut avoir le grand cinéma japonais... |
The Taste of Tea...
Comment dire ?... C’est pas que je trouve ça déjanté, poétique, décalé ou quoi que ce soit, c’est juste que je trouve ça beau, drôle, parfait. Pour moi, c’est un film parfait. Même ses défauts (surtout ses défauts ?) sont garants de sa perfection. C’est le genre de film, extrêmement rare, qui dure déjà 2h15 mais qui pourrait durer 4 heures au moins sans que je me lasse (alors qu’en général, quand ça commence à dépasser 1h30, je trouve que c’est mauvais signe). Je pourrais y rester des heures dedans. Ça m’apaise, ça me fascine, ça me rend jouasse. Ça ne s’analyse pas. Il suffit de se laisser porter et la magie opère.
| lanjingling : | | J'ai bien entendu Katsuhiro Ishii et Hirokazu Kore-eda ? |
Si tu as entendu KatsuhiTo, alors tu as bien entendu. Si tu as entendu KatsuhiRo, alors non. :o)
| lanjingling : |
Sans parler de chef-d'oeuvre, j'avais trouvé The taste of tea pas spécialement déjanté mais avec un ton rafraichissant; depuis, j'ai vu Shark skin man & peach hip girl, ainsi que son dernier, smuggler (d'après une B.D. de Manabe Shohei pas dans la bullebase, c'est pour ça que j'en ai pas causé avant) et j'ai compris que ce thé frais n'était qu'une ravissante erreur de parcours dans une filmographie certes assez déjantée pour être plaisante. |
Si c’est une erreur de parcours, alors c’est la plus belle erreur qui se puisse rêver. C’est le chemin de traverse idéal. :o)
Cela dit, je ne connais pas le reste de sa production, car, hélas, c’est le seul film de Katsuhito Ishii qui soit sorti en France (et encore, présenté à Cannes en 2004, il n’est sorti qu’un an plus tard sur nos écrans).
| lanjingling : |
Nobody knows, After life, Distance (pas vu Air doll ni I wish) de Kore-eda me touchent bien plus, et me semblent cinématographiquement supérieurs. |
Comme c’est aussi le seul Kore-Eda que j’aie vu, je ne peux pas vraiment juger de la supériorité cinématographique de celui-ci sur Ishii. Je peux juste dire que son film fonctionne aussi sur moi, sans atteindre l’état d’extase (j’aime cette emphase) que fut The Taste of Tea, qui reste un de mes meilleurs moments de spectateur.
Cela dit, Kore-Eda me semble être un remarquable directeur d’acteurs-enfants (d’habitude, je n’aime pas les films dont les enfants sont les acteurs principaux - et les acteurs-enfants me cassent pas mal les couilles en général, à quelques exceptions près - mais lui sait les diriger et ça passe comme une lettre à la poste). |
| | | | J'ai bien entendu Katsuhiro Ishii et Hirokazu Kore-eda ?
Sans parler de chef-d'oeuvre, j'avais trouvé The taste of tea pas spécialement déjanté mais avec un ton rafraichissant; depuis, j'ai vu Shark skin man & peach hip girl, ainsi que son dernier, smuggler (d'après une B.D. de Manabe Shohei pas dans la bullebase, c'est pour ça que j'en ai pas causé avant) et j'ai compris que ce thé frais n'était qu'une ravissante erreur de parcours dans une filmographie certes assez déjantée pour être plaisante.
Nobody knows, After life, Distance (pas vu Air doll ni I wish) de Kore-eda me touchent bien plus, et me semblent cinématographiquement supérieurs.
Chez ces nouveaux cinéastes traitant beaucoup de la disparition (avec Kawase Naomi), j'ai bien aimé Last chesnuts, de Zhao Ye (un Chinois qui a tourné au Japon ce film produit par la dite Kawase).
Par contre, dans la famille déjantée, le dernier Sion Sono, Guilty of romance m'a déçu, trop simple, trop évident, peut-être parce que j'ai vu la version courte (un Sion Sono qui se respecte dure au moins quatre heures) |
| | SydN, 08.05.2012 à 7:34 | 344485 |
| | | J'ai pas vu I wish, mais comme j'ai beaucoup aimé nobody Knows du même Kore-Eda, c'est un film qui me tente !
Par contre the taste of tea pour moi ça a plutôt été. Déteste of tea... Pourtant je suis fan de films déjantés, de films poétiques, du cinéma asiatique... Mais là non, j'ai trouvé que cette grande imagination, ce ton décalé était comme une tentative un peu simpliste de donner un peu de vie à une mise en scène sans grand intérêt au depart... c'est un procédé certes culloté mais au final assez grossier qui -pour moi- fait regretter la finesse que peut avoir le grand cinéma japonais... |
| | | | Aaaaaaaaahhhhh ! J'ai enfin vu un bon film cette année. Il était temps, dites donc, on a entamé le mois de mai !
Ça s'appelle I Wish, c'est japonais, c'est signé Hirokazu Kore-Eda, et c'est un film qui fait du bien.
Bon, dans le genre japonais qui fait un bien fou, ça reste en-dessous de l'indépassable The Taste of Tea, chef-d'oeuvre de Katsuhito Ishii (2004) et meilleur film de ces 10 dernières années au moins, mais quand même, ça fait du bien.
Bref, si vous croisez la route de cette affiche, n'hésitez pas à entrer dans la salle obscure, vous en ressortirez tout ragaillardi.
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| | | | vu Intouchables
Très bateau, qui prend un sujet riche pour en faire une comédie lisse au pays des bisounours, où tout le monde est gentil... pas de fil conducteur, mais un enfilage de sketches qui fonctionnent étonnament bien parce qu'Omar Sy et François Cluzet ont l'air de s'entendre comme larrons en foire.
On peut voir en ce film un symptôme d'une vraie crise créative du cinéma, qui, d'un sujet fort, tire une simple comédie sans grand éclat qui évacue tout ce qui pourrait choquer, dans tous les sens du terme. Mais si les auteurs n'avaient d'autre ambition que de réaliser un 'feel good movie', je dois leur reconnaître qu'ils y sont arrivés.
Je l'ai regardé avec un a priori négatif, mais finalemenet, pour un samedi soir de glandouille, c'était parfait. |
| | SydN, 12.04.2012 à 11:27 | 344063 |
| | | Vu The People vs George Lucas.
Finalement pas très intéressant... le documentaire n'essaie même pas de comprendre comment et pourquoi une relation passionnelle peut chavirer de l'amour vers la haine. Il reste assez superficiel en montrant les conséquences cette relation paradoxale entre un créateur et ses fans, mais jamais réellement ses raisons.
Il faut pour celà aller dans les bonus, où on peut voir l'intégrale de l'interview de Rafik Djoumi (un biographe francais de Lucas) pour qu'enfin on touche à une raison valable dans la dimension spirituelle que peux avoir Star Wars.
On ne sais pas non plus pourquoi Lucas ne tente pas le dialogue et préfère s'enfermer dans son ranch d'ivoire, seul avec son oeuvre... Car si Star Wars à été initié par un travail d'équipe (entre autre scénaristiquement avec Gary Kurtz, qui quitta le navire pour le retour du Jedi pour cause de désaccord scénaristique avec Lucas), Lucas est désormais seul au commande ou entourés de gens qui le considèrent comme intouchable car demi-dieu...
Autre bizarrerie, comme pour donner un autre son de cloche, la présence de fans-universitaires-français, qui tentent de prouver que oui oui Jar Jar Binks est un super personnage. Ah ah ah, c'est affligeant tellement c'est incohérent:
Pierre Berthomieu qui dit que Jar Jar est un personnage burlesque, au même titre que Charlot ou ceux de Buster Keaton, ça à un choc aux fans de la première heure, car les anciens star wars n'ont pas d'humour burlesque. Mais c'est cohérent parce que Lucas aime Chaplin et Keaton.
Déjà la logique est douteuse, mais après il ajoute que par contre il trouve bizarre les gags scatologiques de Jar Jar, il ne les comprends pas parce que ça n'a rien avoir avec l'univers Star Wars... Mais le burlesque non plus mon gars !!! Et peut-être que Lucas aime le pipi-caca dans son quotidien, que ça rendrait pas ces gags moins lamentables...
De plus il trouve que le numérique dans la nouvelle trilogie apporte une dimension plastique qui rapproche le cinéma lucasien de la peinture des années 30 (il ne dit pas laquelle), ce en quoi le cinéma de Lucas reste encore expérimental (par le visuel) aujourd'hui.
Je crois qu'il faut l'achever...
Bref, quelques éléments interessants, mais un peu trop superficiel ou débile par moment. J'aurais aimé qu'on parle un peu plus du coté Lucas, et qu'on aborde l'importance qu'on prit les revanches des fans (menaces de morts, etc...) plutôt que seulement montrer leur témoignage webcam...
Dans les bonus, l'intervieuw de Gary Kurtz et de Rafik Djoumi sont intéressantes. |
| | effer, 11.03.2012 à 18:18 | 343563 |
| | | Belle série, j'en ai déjà quelques uns, mais il y en a dont j'ai vraiment envie comme:
Serpico,
Babel,
Ludwig : Le Crépuscule des Dieux ( 2 DVD),
Crossing Guard,
L'Argent de la vieille,
Le jour se lève et
Bob le Flambeur, un Jean-Pierre Melville que je n'ai pas vu. |
| | | | Et hop ! Depuis ce week-end, c'est reparti pour une nouvelle série, la 16ème, de la collection "Cinéma du Monde".
Si le coeur vous en dit, voici la liste des titres proposés à un rythme hebdomadaire par le quotidien du soir, du 9 mars au 15 juin donc :
01 : Babel - de Alejandro Gonzàlez Iñàrritu
02 : Basic Instinct - de Paul Verhoeven
03 : Billy Elliot - Stephen Daldry
04 : Voyage au bout de l'enfer - de Michael Cimino
05 : Bob le Flambeur - de Jean-Pierre Melville
06 : Serpico - de Sidney Lumet
07 : Crossing Guard - de Sean Penn
08 : Le Petit Soldat - de Jean-Luc Godard
09 : Nelly et Mr. Arnaud - de Claude Sautet
10 : Ludwig : Le Crépuscule des Dieux ( 2 DVD) - de Luchino Visconti
11 : La Chambre du fils - de Nanni Moretti
12 : Hammett - de Wim Wenders
13 : Le Sauvage - de Jean-Paul Rappeneau
14 : L'Argent de la vieille - de Luigi Comencini
15 : Le jour se lève - de Marcel Carné
|
| | effer, 17.01.2012 à 20:49 | 342259 |
| | | Je ne saurais que vous conseiller:
Une Séparation d'Asghar Farhadi, c'est sans aucun doute le meilleur film que j'ai vu cette année (j'en ai raté beaucoup d'autres, hélas).
C'est avant tout un film iranien sociologique où le politique transpire dans les rapports entre les personnages:
une famille aisée iranienne supporte avec de plus en plus de difficultés l'aggravation de l'état du grand père souffrant de la maladie d''Alzheimer.
L'épouse, qui s'en est occupé jusqu'ici, n'en peut plus, elle souhaite reprendre son poste d'enseignante et protéger sa fille adolescente de l'atmosphère étouffante de la maison.
Le père, accepte de s'occuper seul, avec un dévouement filial émouvant de son père.
Mais il est vite débordé. Il décide d'embaucher une garde malade pour le seconder et garder son père quand il est absent pour son travail.
La garde malade vient d'une famille très pauvre vivant dans une banlieue éloignée du centre de Téhéran.
C'est une femme très pieuse engoncée dans son tchador qui arrive avec sa fillette de 5 an à laquelle elle impose déjà le hijab.
Dès qu'elle doit nettoyer le vieil homme qui s'est souillé, elle appelle son mollah conseiller pour savoir ce qu'elle doit faire.
Le film oppose une famille aisée et émancipée à une famille pauvre très religieuse.
Après une altercation entre l'époux de la garde malade qui a été chassée, les deux hommes sont arrêtés et présentés devant un inspecteur de police scrupuleux qui cherche la vérité avec conscience et honnêteté
Ce film vient d'obtenir le Golden Globe du meilleur film étranger.
De plus il fait parti des films qui seront projeté au cours du festival Télérama du 18 au 24 janvier prochain.
Les pass de séances à 3€ sont disponible dans la revue de cette semaine et de la suivante.
Il reste à chercher les cinémas participants à ce festival qui propose les 15 films élus par les spectateurs et les critiques de l'hebdomadaire. |
| | chrisB, 17.01.2012 à 19:11 | 342255 |
| | | Ca fait un bail que je l'ai vu celui là, faudrait que je me le repasse !
Sinon avec Canalsat (3€ par mois avec Free), j'ai vu de chouettes trucs:
Au dela de la gloire de Fuller: pas parfait, mais un régal total
Ladykillers (l'original): superbe pépite de finesse !
Un après-midi de chien: j'en gardais un meilleur souvenir (mais ça reste un bon film) |
| | | | | effer : | | La dame de Shangaï de et avec Orson Welles |
et Rita Hayworth| effer : | | Ce film éblouissant bénéficie d'une intrigue complexe menée par des personnages vénéneux, et d'une mise en scène fabuleuse avec une fin d'anthologie! |
et surtout de Rita Hayworth
| effer : | | Chef d'oeuvre à voir! |
et a revoir
|
| | effer, 17.01.2012 à 18:37 | 342251 |
| | | La dame de Shangaï de et avec Orson Welles:
Un marin réputé bagarreur (Orson Welles) est enrôlé par un riche avocat handicapé pour être le maître d'équipage de sa superbe goélette.
Il part en croisière avec sa femme (la dame de shangaï c'est elle) une superbe et très érotique jeune femme dont le marin tombe secrètement amoureux dès qu'il la voit.
Mais avec les autres invités l'ambiance, déjà torride, devient vite délétère: tous les invités s'espionnent et complotent, entraînant notre marin dans leurs affaires; il est question de l'héritage de ce riche avocat.
Des pièges se trament...
Ce film éblouissant bénéficie d'une intrigue complexe menée par des personnages vénéneux, et d'une mise en scène fabuleuse avec une fin d'anthologie!
Chef d'oeuvre à voir!
Ce film, vu hier sur Arte, est susceptible d'être rediffusé: surveillez les programmes! |
| | Pierre, 14.01.2012 à 18:24 | 342035 |
| | | Je viens de recevoir ça, en provenance du Québec:
Des détails ici.
|
| | effer, 14.01.2012 à 17:12 | 342031 |
| | | | chrisB : | | Eastwood me gave un peu, Di Caprio aussi et Hoover n'est pas un personnage qui m'attire...je vais attendre le dvd :o) |
Là, je comprends pourquoi tu ne souhaites pas dépenser tes € pour la place de cinéma... |
| | chrisB, 12.01.2012 à 18:56 | 341967 |
| | | | Eastwood me gave un peu, Di Caprio aussi et Hoover n'est pas un personnage qui m'attire...je vais attendre le dvd :o) |
| | effer, 12.01.2012 à 16:56 | 341962 |
| | | J Edgar de Clint Eastwood:
J E Hoover est un homme qui a passé 48 ans au service de son pays pour ce qui est devenu le FBI, sa chose, quasiment sa création!
L'homme valait bien une biographie et Clint Eastwood s'en sort très bien avec l'aide d'un excellent Leonardo Di Caprio.
C'est l'homme, sa vie privée, plus que sa vie publique (au demeurant, pleine de mensonges qui l'a lui même orchestré) que creuse le réalisateur dans un film à la réalisation classique mais très fine pour jouer sur les sauts de chronologie.
Exemple: Hoover, jeune, descend l'ascenseur en dialoguant avec sa fidèle secrétaire, quand la porte s'ouvre, ils ont vieillit de 20 ans et parlent, bien sur, d'un autre sujet relatif aux enquêtes de l'agence.
C'est ainsi que le film va et vient et aborde l'évolution des personnages, du métier du Monde et des huit présidents des USA que J Edgar a servi ou qu'il a cherché à manipuler.
L'homme était bien des plus antipathiques, mais également un fichu malade: TOC, obsessions compulsives et, bien sur, homosexualité refoulée. ( Pour l'époque, l'homosexualité est une tare ignoble).
Voilà un film, dont le scénario est écrit par l'auteur de Harvey Milk, premier élu ouvertement gay en Californie, mais on sent qu'il n'est pas aussi à l'aise avec ce film sur J Edgar pour C Eastwood, et s'est compréhensible: car le grand patron du FBI est vraiment complexe à aborder sans être ridicule, ou niais dans ce drame personnel de dissimulation de sa vie sexuelle.
C'est un bon film et je n'attendais pas Clint Eastwood sur un tel sujet, mais, l'homme a marqué la vie du réalisateur comme la politique des USA. |
| | | | | chrisB : | Submarine me tentait bien, c'est tiptop alors ?
Pas vu ou pas aimé le dernier films des freres Dardenne ? |
Tiptop, ça dépend pour qui (faut aimer les petits films, un peu "indés" sur les bords, qui traitent, entre autres, de l’adolescence), mais, pour ma part, j’ai vraiment beaucoup aimé. J’ai trouvé ça subtil, touchant et très drôle. Humour légèrement noir, cynique et britannique de circonstance.
Ça se passe dans un coin paumé du Pays de Galles, sinistre à souhait, et c’est narré du point de vue de l’adolescent, Oliver Tate (joué par un p’tit jeune répondant au nom de Craig Roberts, une révélation. Le reste de la distribution est épatant aussi, à commencer par l’adolescente objet du désir jouée par Yasmin Paige et les parents au bord de la rupture incarnés par les excellents Noah Taylor, génialement apathique, et Sally Hawkins, débilement lamentable). La mise en scène joue habilement sur cette subjectivité par un procédé classique mais toujours efficace : le décalage entre la voix off/monologue intérieur et ce que montre l’image. On pourrait reprocher à Richard Ayoade de prendre une posture, de faire dans le cliché et les tics "indé", mais même pas. Pour une fois, je trouve ces procédés de filmage parfaitement justifiés en regard du sujet et de l’ambiance nécessaire au film.
Tout loser pas trop con devrait se reconnaître un tant soit peu dans cette chronique et des résurgences de son adolescence devraient refaire surface et faire mouche (en tout cas, ce fut mon cas). Sans compter qu’il y a une certaine intemporalité, finement travaillée, dans le rendu. Le mal-être adolescent est bien saisi, sans être pesant. Et je me suis vraiment bien marré, tout en étant ému. Un très bon film quoi.
En guise de bonus, il faut signaler la bande-son, en grande partie signée par un Alex Turner très inspiré. Les chansons Piledriver Waltz (dont on retrouve une version légèrement plus pêchue sur l’album Suck It and See d’Arctic Monkeys, dont Alex Turner est le leader et l’âme) et Hiding Tonight sont deux petites perles.
Quant aux frère Dardenne, je n’ai pas vu leur dernier film.
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| | chrisB, 03.01.2012 à 17:14 | 341792 |
| | | Submarine me tentait bien, c'est tiptop alors ?
Pas vu ou pas aimé le dernier films des freres Dardenne ? |
| | | | Allez zou ! un petit top 10 de l'année 2011. Parce que faut pas mollir !
1. Somewhere de Sofia Coppola
2. Submarine de Richard Ayoade
3. True Grit de Joel et Ethan Coen
4. Midnight in Paris de Woody Allen
5. La fée de Dominique Abel et Fiona Gordon
6. Le Havre d'Aki Kaurismäki
7. Beginners de Mike Mills
8. Gianni et les femmes de Gianni Di Gregorio
9. L'art d'aimer d'Emmanuel Mouret
10. The Artist de Michel Hazanavicius
Daube de l'année :
Melancholia de Lars von Trier
Déceptions de l'année :
Habemus Papam de Nanni Moretti
The Future de Miranda July
Et puis y'a plein de films que j'ai loupés, et ça, c'est bien dommage... |
| | effer, 23.11.2011 à 15:55 | 341168 |
| | | | Oui, j'ai les excellents coffrets Carlotta, avec leurs superbes remastérisations et leurs bonus de très bonnes factures. |
| | chrisB, 22.11.2011 à 21:19 | 341164 |
| | | | "Contes des chrysanthèmes tardifs" est aussi un sacré poids lourd, Tu as les coffrets Carlotta ? |
| | chrisB, 22.11.2011 à 21:15 | 341163 |
| | | | Sans doute un des plus grands films de tout les temps, je le trouve un bon cran au dessus de Rashomon (qui n'est pas mon Kurosawa préféré) |
| | effer, 22.11.2011 à 16:53 | 341159 |
| | | Les contes de la lune vague après la pluie de Mizoguchi Kenji.
Ce film est un vrai chef d'oeuvre et le revoir en DVD remastérisé soigneusement est un plaisir infini.
"Ugetsu monogatari", Lion d'Argent " au festival de Venise en 1953 est l'un des plus grand film japonais, avec "Rashomon" de Kurosawa Akira.
A découvrir et à revoir pour ceux qui ne l'ont jamais vu. |
| | effer, 22.11.2011 à 16:34 | 341157 |
| | | 
Le prochain film d'animation de Takahata Isao sera l'adaptation du "Conte du coupeur de bambou".
Cela fait quand même plus de 10 ans qu'il n'avait réalisé aucun film.
Son dernier était: "Mes voisins les Yamada". |
| | chrisB, 23.10.2011 à 20:57 | 340618 |
| | | | On m'a offert le Dvd, pas encore regardé, je le remonte sur le haut de la pile :o) |
| | | | | Charlie Brown : |
Ça me désole d'autant plus que c'est le troisième film d'affilée qui me laisse un goût amer en sortie de séance J'espère que le prochain film que j'irais voir mettra fin à cette série, parce que là, ça devient un peu lourd. |
Alors, je te conseille "3 idiots", le film bollywood qui bat tous les records de recette mondiaux (mais qu'attendent les distributeurs francais pour faire bien leur boulot?), et a rafflé tous les prix au festival du film indien, dont celui du "Meilleur acteur dans un rôle négatif - Boman Irani", du "Meilleur enregistrement du son - Bishwadeep Chatterjee et Nihal Ranjan Samal", et du "Meilleur réenregistrement du son - Anup Dev"; ca peut sembler tres con de multiplier a ce point les categories, mais ainsi chacun est sur d'avoir un prix, et tout le monde est content (methode deja eprouvée en son temps par lucky luke dans "les rivaux de painful gulch)
et le film est pareil: ca degouline autant de kitsch que de bons sentiments, d'humour debile vraiment debile que bouzard c'est proust a coté, de gentils betes mais gentils, de mechants plus betes que mechants, ca dure trois heures et on ne voit pas le temps passer; et ca se permet meme de delivrer un message qui fait qu'en chine c'est un gros succes underground
hop
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| | | | Drive
J'avais un peu peur car toutes les critiques sont dithyrambiques ... elles sont certes un peu dans l'excès mais c'est vrai que ce film est une claque !
On est pris dans cette histoire par la mise en scène, le jeux des acteurs, les parti pris visuels (ralentis, lumières ...) et la musique.
Le réalisateur alterne les scènes oniriques et ultra-violentes, montre tout par moment et nous refuse certains plans en ne filmant que les ombres.
On en ressort pas entier.
Bref a voir !!
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| | | | | antonin01 : | | effer : | | antonin01 : | La Piel que habito, Almodovar.
Dérangeant, je suis sorti de la salle avec la nausée, mais l'histoire est prenante, elle laisse une étrange impression, comme si on s'était fait tiré la peau du visage contre notre gré. |
Ce film ne rappelle-t-il pas trop: "Les yeux sans visage" de Georges Franju? |
Je ne peux pas dire, je n'ai pas vu "Les yeux sans visage", mais ce film m'intrigue du coup, je vais aller jeter un coup d'oeil sur ce qu'a fait ce Franju (en bon inculte que je suis) |
j'ai gardé un bon souvenir du film de Franju, qui est une référence assumée par Almodovar pour ce film |
| | | | | effer : | | antonin01 : | La Piel que habito, Almodovar.
Dérangeant, je suis sorti de la salle avec la nausée, mais l'histoire est prenante, elle laisse une étrange impression, comme si on s'était fait tiré la peau du visage contre notre gré. |
Ce film ne rappelle-t-il pas trop: "Les yeux sans visage" de Georges Franju? |
Je ne peux pas dire, je n'ai pas vu "Les yeux sans visage", mais ce film m'intrigue du coup, je vais aller jeter un coup d'oeil sur ce qu'a fait ce Franju (en bon inculte que je suis) |
| | | | | pessoa : | | Mr_Switch : | | Quelqu'un a vu "HH, Hitler à Hollywood", l'année dernière, film dont je ne découvre l'existence qu'à l'instant ? |
Oui, moi.
Dans le genre "film qui ne ressemble à aucun autre", ça se pose là.
Faux documentaire sur l'histoire du cinéma (avec des bouts de réalité dedans) et vraie fiction policière et humoristique, c'est très recommandable. |
Merci, au fait ! |
| | effer, 18.09.2011 à 17:17 | 340099 |
| | | | antonin01 : | La Piel que habito, Almodovar.
Dérangeant, je suis sorti de la salle avec la nausée, mais l'histoire est prenante, elle laisse une étrange impression, comme si on s'était fait tiré la peau du visage contre notre gré. |
Ce film ne rappelle-t-il pas trop: "Les yeux sans visage" de Georges Franju? |
| | | | La Piel que habito, Almodovar.
Dérangeant, je suis sorti de la salle avec la nausée, mais l'histoire est prenante, elle laisse une étrange impression, comme si on s'était fait tiré la peau du visage contre notre gré. |
| | | | 
Quand je suis sorti de la salle, j'étais incapable de savoir si j'avais aimé ou pas.
En fait, je suis assez déçu. L'idée de départ est bonne et quelques "gags" fonctionnent pas mal, mais l'ensemble est mal fichu. Ça se veut une réflexion sur le pouvoir, la solitude, la dépression, le mal-être existentiel... sans vouloir y toucher vraiment. Du coup, ça rate souvent sa cible, je trouve. Les comédiens, à commencer par Michel Piccoli et Nanni Moretti lui-même, ne sont pas en cause. C'est juste que le Nanni Moretti réalisateur ne trouve jamais l'équilibre ni le ton juste. La sauce prend pour retomber l'instant d'après. Sensation bizarre.
Depuis une dizaine d'années, Moretti ne tourne plus beaucoup (2 longs métrages seulement depuis La chambre du fils : Habemus Papam donc, et Le Caïman). Et quand il s'y remet, je trouve que c'est plus vraiment ça, j'ai l'impression qu'il a perdu la main malgré quelques moments bien sentis.
Ça me désole d'autant plus que c'est le troisième film d'affilée qui me laisse un goût amer en sortie de séance (après Melancholia de Lars von Trier et The future de Miranda July). Un goût d'inachevé, un goût de ni fait ni à faire, un goût de "je sais pas comment m'y prendre mais je le fais quand même"...
De deux choses l'une, soit c'est moi qui ai un problème - ce qui est tout à fait possible (d'autant plus que Melancholia et Habemus Papam ont l'air de faire l'unanimité positive de la critique, toutes tendances confondues), soit il se passe un truc bizarre dans le cinéma ces temps-ci, un truc que je ne saurais définir mais qui ne me plaît pas beaucoup.
J'espère que le prochain film que j'irais voir mettra fin à cette série, parce que là, ça devient un peu lourd. |
| | pessoa, 19.08.2011 à 20:55 | 339447 |
| | | | Mr_Switch : | | Quelqu'un a vu "HH, Hitler à Hollywood", l'année dernière, film dont je ne découvre l'existence qu'à l'instant ? |
Oui, moi.
Dans le genre "film qui ne ressemble à aucun autre", ça se pose là.
Faux documentaire sur l'histoire du cinéma (avec des bouts de réalité dedans) et vraie fiction policière et humoristique, c'est très recommandable. |
| | | | | Quelqu'un a vu "HH, Hitler à Hollywood", l'année dernière, film dont je ne découvre l'existence qu'à l'instant ? |
| | chrisB, 04.08.2011 à 7:56 | 339218 |
| | | Idem toujours pas vu :o)
Mais j'ai vu Rango (vous savez le caméleon avec la voix de Johnny Deep !), sorte de Western halluciné (et pas mal référencé aussi), bref en plus d'être magnifique, j'ai trouvé le film excellent, une vraie bonne surprise !
Je ne sais pas pourquoi je vous parle spécifiquement de Rango, quel lien mystérieux ai-je fait avec Avatar ? |
| | effer, 02.08.2011 à 16:34 | 339198 |
| | | | Je n'ai pas vu Avatar, mais ta critique m'a bien fait rire! |
| | | | Tiens, j'ai enfin vu avatar. Sans la 3D, le son THX et le pop corn, j'ai été contraint de me concentrer sur l'histoire.
Ben, un western, un peu "danse avec les loups", avec des Indiens bleus qui sont quasi tous joués par des noirs et des portoricains. Cela se voit très fort dans leur physionomie. En plus, les cérémonies ressemblent à des séquences de national geographic sur les cultes aborigènes et quand ils attaquent, ils poussent le cri des femmes musulmanes qu'on entend bien dans "Musulmanes" de Michel Sardo (c'est un cri, c'est un chant, c'est aussi la lumière et le vent). Les rôles sont bien définis, comme ça.
La dramaturgie est inexistante, les rebondissements téléphonés... évidemment, une première baston courte ou les navii se font exploser, avec chute du grand arbre qu'on dirait le WTC (les 2 colonnes de fumée, c'était un peu too much) et puis la deuxième, plus longue, ouske les naviis explosent la gueule aux humains mais que ça s'engage mal mais qu'au moment où tout espoir est perdu, Gandalf déboule avec les hommes de Rohan, à moins que ce ne soient les Hents. Et en paroxysme final, le combat final entre le gentil et le méchant, d'abord en dragon contre vaisseau, avant de se finir en mano à mano cruel et sadique... Rocky, dans les cordes, beugle Adriaaaaaan et parce qu'il n'avait plus assez de sous pour les flèches, il finit par un remake fauché de la forteresse cachée, et transforme le mauvais en pelotte de 2 épingles.
un catalogue de lieux communs. Il est évident que tout le temps et tous les sous sont parti dans les effets spéciaux, et ni dans le scénario, ni dans la psychologie des personnages. J'ai eu l'impression que le méchant colonel était vaguement inspiré du colonel de Apocalypse now qui aime l'odeur du napalm le matin, mais en plus primaire.
Et, en toute honnêteté, je ne sais pas ce que cela donne sur grand écran, mais sur petit écran, c'est très laid. Trop de couleurs, kitsch qu'on croirait qu'il a repris le bestiaire d'Ilo de Bourgeon et celui de Léo, et de les trouver trop sobres et austères. Donc, il y a remis 3 couches pour que ça pète bien.
Ca se laisse voir, heureusement. Le couplet ésotérico-écologique est bien dans l'air du temps et je me dis que le génie de Cameron, c'est de trouver LE sujet qui va rameuter les foules, et de l'emballer dans un écrin spectaculaire et hors de prix. Ca marche, tant mieux pour lui. Mais d'un point de vue purement cinématographique, c'est très pauvre. |
| | | | pour ceux qui auront la chance d'y etre, choix cornelien entre la nuit du cinema de genre philippin, celles du cinema erotique japonais, des femmes vampires et du cinema bis mexicain
http://www.pariscinema.org/fr/programmes-2011/nuit1.html |
| | | | | Charlie Brown : | Oui, je crois que tu tiens quelque chose là...
Si on tient compte du fait qu'un des films "français" est surement en partie espagnol (le Buñuel), c'est encore plus éclairant.
Et si on ajoute que tous ces films ont des titres à consonnance/connotation sexuelle évidente, ça devient carrément aveuglant.
Bien vu, lanjingling. |
merci
bon, maintenant, cette methode semblant avoir fait ses preuves, je m'en vais l'appliquer aux pronostics de bulledair; preparez-vous a de grands et rapides bouleversements dans le classement |
| | | | Oui, je crois que tu tiens quelque chose là...
Si on tient compte du fait qu'un des films "français" est surement en partie espagnol (le Buñuel), c'est encore plus éclairant.
Et si on ajoute que tous ces films ont des titres à consonnance/connotation sexuelle évidente, ça devient carrément aveuglant.
Bien vu, lanjingling. |
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