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nos textes de chansons françaises qu'on préfère! [ Discussions générales, Duels, petits jeux rigolos... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9
| | | | ca veut dire quoi par dcc ?? |
| | | | LA LICORNE
Quand Dieu (*) fit l'univers il y eut sur la terre
Des milliers d'animaux inconnus aujourd'hui
Mais la plus jolie dans ce vert paradis
La plus drôle, la plus mignonne, c'était la Licorne.
Y avait des gros crocodiles, des orangs-outans
Des affreux reptiles et des beaux moutons blancs
Des chats, des rats, des éléphants, mais la plus mignonne
De toutes les bêtes à cornes, c'était la Licorne.
Quand il vit les pécheurs faire leurs premiers péchés
Dieu se mit en colère et appela Noé
Mon bon vieux Noé, je vais noyer la terre
Construis-moi un grand bateau, pour flotter sur l'eau.
Mets-y des gros crocodiles, des orangs-outans
Des affreux reptiles et des beaux moutons blancs
Des chats, des rats, des éléphants et n'oublie personne
N'oublie pas ma mignonne, ma jolie licorne.
Quand son bateau fut prêt à affronter les flots
Noé y fit monter les animaux deux par deux
Et déjà la pluie commençait à tomber
Quand il cria : Seigneur, j'ai fait pour le mieux :
J'ai mis deux gros crocodiles, deux orangs-outans
Deux affreux reptiles et deux moutons blancs
Deux chats, deux rats, deux éléphants, il n'y manque personne
A part les deux mignonnes, les jolies licornes...
Elles riaient les mignonnes et pataugeaient dans l'eau
S'amusant comme des folles sans voir que le bateau
Emmené par Noé les avait oubliées...
Et depuis jamais personne n'a vu de licorne :
On voit des gros crocodiles, des orangs-outans
Des affreux reptiles et des beaux moutons blancs
Des chats, des rats, des éléphants, mais jamais personne
Ne verra la mignonne, la jolie licorne.
(*) Si vos convictions vous y poussent, vous pouvez remplacer "Dieu" par "Man". :o)) |
| | | | (moi je l'ai m'dame, mais il est trop gros pour mon mail, faudra faire ça par dcc...) |
| | | | Pardon, don, je n'ai trouvé aucun mp3 de Les Elles...mais je retenterai tantôt ;o)) |
| | | | argggg merci claude pour les paroles de lili!!
coak coak
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| | | | C'est de qui don, cette chanson ? |
| | | | Si jamais vous avez la musique qui se ballade avec ces paroles, je suis tout complètement prenneuse ;o))
Les Elles
Y'a un joli garçon
Qui me trotte dans la tête
J'sais pas trop c'qui lui casse la tête
Mais c'est pas drôle sur sa planète
J'oserais bien m'couler dans ses bras
Sauf qu'on dirait un ange
C'qui fait que je n'peux pas
D'ailleurs il faudrait pas que j'l'aime
Mais j'ai le cœur qu'est d'un sans gêne
Il ne sait pas tellement rire
Ca s'voit ben qu'il est pas heureux
Il fait sont petit sourire
Et j'ai le coeur qui bat pour deux
Y'a un joli garçon
Que me trotte dans la tête
Il aime pas jouer pendant les fêtes
On est sur'ment des marionnettes
Vu de là-haut sur sa planète
Quand arrive le matin
L'odeur du café chaud
Quand on vole tous comm'des oiseaux
Je n'voudrais pas qu'il y est une fin
Ca n'me fait pas tell'ment rire
J'vois bien que j'l'aime plus qu'un ptit peu
Ca je devrais pas le dire
Car j'ai déjà un amoureux
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| | | | La lune non plus ne le fait pas exprès.
Jeanne Moreau :
Je t'ignore,
Tu m'ignores,
La lune aussi nous ignore.
C'est égal,
C'est égal,
On est quand même tous le nombril du,
On est quand même tous le nombril du,
On est quand même tous le nombril du monde.
Je suis le nombril du monde,
Tu es le nombril du monde,
Le nombril, le nombril,
La lune aussi est le nombril du monde... |
| frads, 30.04.2002 à 22:54 | 25951 |
| | | Oui aussi (et en plus je fais pas exprès... c'est grave :o)) ) |
| | | | Il est fou comme la lune. :o)) |
| frads, 30.04.2002 à 18:01 | 25895 |
| | | Oui :o)) |
| | | | Aaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh mais il est fou!!!! ;o))) |
| frads, 30.04.2002 à 17:41 | 25888 |
| | | Indochine: "J'ai demandé à la lune"
J'ai demandé à la lune
Et le soleil ne le sait pas
Je lui ai montré mes brûlures
Et la lune s'est moquée de moi
Et comme le ciel n'avait pas fière allure
Et que je ne guérissais pas
Je me suis dit quelle infortune
Et la lune s'est moquée de moi
J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "j'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas
Je n'ai pas grand chose à te dire
Et pas grand chose pour te faire rire
Car j'imagine toujours le pire
Et le meilleur me fait souffrir
J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "j'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas |
| man, 26.04.2002 à 12:46 | 25632 |
| | | Celle-là, je l'aime moins que "Parachutiste", mais elle parle d'elle-même...
Sinsemilia
La Flamme
Je reviens exprimer mes peurs et ma colère
Je r'ssens l'urgence, même si ma peau est claire
J'entends les gens dire " Oulà, les fachos reviennent "
Ces gens là n'ont pas tort mais sont en retard d'une guerre
Les fachos, les fachos sont là
S'il faut le voir pour le croire, ouvre les yeux, regarde
Les fachos, les fachos sont là
Rends-toi compte du danger ou relis tes livres d'histoire
Car pour moi c'est clair
Le borgne ou Hitler
C'est du pareil au même
L'un a eu l'pouvoir l'autre pas encore mais c'est la même de-mer
Les mêmes mensonges, les mêmes magouilles, le même amour de la haine
Oui pour moi c'est clair
Le borgne ou Hitler
C'est du pareil au même
Sauf que 50 ans après le diable ne parle plus allemand
Son immonde bla-bla il le gerbe en cé-fran
Ses mots sentent la mort et viennent hanter mes tympans
Il faut le réduire au silence pendant qu'il est encore temps
Ça fait trop longtemps qu'ils avancent
J'les vois au pouvoir dans certaines grandes villes de France
Ça fait trop longtemps qu'ils avancent
Alors, j'en appelle à la résistance !!
La flamme, la flamme a grandi, a grandi, a grandi
Dans trop d'endroits le feu a pris
Faut-il qu'la moitié du pays brûle pour qu'on combatte l'incendie ?
La flamme, la flamme a grandi, a grandi, a grandi
Dans trop d'endroits le feu a pris
Faut-il que tout le pays brûle pour qu'on combatte l'incendie ?
J'ai tchek la vibes de Vitrolles, j'ai vu la police milicipale
Diplomatie minimale ... provocation maximale
Retour légal aux règles du règne animal
Ils se voudraient lions mais ne restent que chacals
Mais l'histoire a montré qu'les chacals peuvent faire mal
Très mal, dépasser l'abominable
J'sais qu'ils préparent leur arsenal
Pour une nouvelle guerre tribale
Déjà parfois résonnent les balles
Leur route est jonchée d'cadavres
Mais les gens s'habituent, leur présence est banale
J'débarque au mike et j'rêve d'un sursaut radical
Ne plus entendre parler de discrimination raciale
J'connais bien cette histoire elle mène droit aux chambres à gaz
La flamme, la flamme a grandi, a grandi, a grandi
Dans trop d'endroits le feu a pris
Faut-il qu'la moitié du pays brûle pour qu'on combatte l'incendie
La flamme, la flamme a grandi, a grandi, a grandi
Dans trop d'endroits le feu a pris
Faut-il que tout le pays brûle pour qu'on combatte l'incendie ?
(Tous ensemble) We've got to fight them
(Tous ensemble) We've got to stop them
(Tous ensemble) We've got to fight them
(Tous ensemble) Stop them now
Stop them now, right now
Eh t'sais quoi ?
La nuit dernière j'ai rêvé
Qu'on était tous devenus pompiers
Rassemblés par milliers
Et qu'on v'nait
| Pisser sur la flamme
2| Pisser sur la flamme
x| Pisser sur la flamme (on v'nait pour)
| Pisser sur la flamme
| La flamme, la flamme a grandi, a grandi, a grandi
| Dans trop d'endroits le feu a pris
2| Faut-il qu'la moitié du pays brûle pour qu'on combatte l'incendie
x| La flamme, la flamme a grandi, a grandi, a grandi
| Dans trop d'endroits le feu a pris
| Faut-il que tout le pays brûle pour qu'on combatte l'incendie ?
Eh France, eh France, réveille-toi !
|
| | | | encore une de Pierre Perret, celle qui m'a fait découvrir que ce n'était pas qu'un chanteur "gentillet"
Lily
1. On la trouvait plutôt jolie, Lily,
Elle arrivait des Somalies, Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles ¦ Paris.
Elle croyait qu'on était égaux, Lily
Au pays d' Voltaire et d'Hugo, Lily
Mais pour Debussy en revanche
Il faut deux noires pour faire une blanche
&laqno;a fait un sacré distinguo.
Elle aimait tant la liberté, Lily.
Elle rÍvait de fraternité, Lily
Un hôtelier rue Secrétan lui a précisé en arrivant
Qu'on ne recevait que les blancs.
2. Elle a déchargé des cageots, Lily,
Elle s'est tapé les sales boulots, Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue ses frères de couleur
L'accompagne au marteau-piqueur.
Et quand on l'appelait Blanche-Neige, Lily
Elle se laissait plus prendre au piège, Lily
Elle trouvait ça très amusant
MÍme s'il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents.
Elle aimé un beau blond frisé, Lily
Qui était tout près de l'épouser, Lily
Mais la bell famill' lui a dit :
"Nous n'sommes pas racistes pour deux sous
Mais on n'veut pas de ça chez nous."
3. Elle a essayé l'Amérique, Lily,
Ce grand pays démocratique, Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
L¦-bas aussi ce fut le noir.
Mais dans un meeting ¦ Memphis, Lily
Elle a vu Angela Davis, Lily
Qui lui dit : "Viens petite soeur"
En s'unissant on a moins peur
Des loups qui guettent le trappeur.
Et c'est pour conjurer sa peur, Lily,
Qu'elle lève aussi un poing rageur, Lily
Au milieu de tous ces gugus
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur.
4. Mais dans ton combat quotidien, Lily,
Tu connaîtras un type bien, Lily
Et l'enfant qui naîtras un jour
Aura la couleur de l'amour
Contre laquelle on ne peut rien.
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies, Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles ¦ Paris.
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| man, 24.04.2002 à 16:44 | 25346 |
| | | Maxime Le Forestier
Parachutiste
Tu avais juste dix-huit ans
Quand on t'a mis un béret rouge
Quand on t'a dit «Rentre dedans
Tout ce qui bouge»
C'est pas exprès qu' t'étais fasciste
Parachutiste
Alors de combat en combat
S'est formée ton intelligence
Tu sais qu'il n'y a ici-bas
Que deux engeances:
Les gens bien et les terroristes
Parachutiste
Puis on t'a donné des galons
Héros de toutes les défaites
Pour toutes les bonnes actions
Que tu as faites
Tu torturais en spécialiste
Parachutiste
Alors sont venus les honneurs,
Les décorations, les médailles
Pour chaque balle au fond d'un coeur
Pour chaque entaille
Pour chaque croix noire sur ta liste
Parachutiste
Mais malheureusement pour toi
Bientôt se finira la guerre
Plus de tueries, plus de combats
Que vas-tu faire
C'est fini le travail d'artiste
Parachutiste
C'est plus qu'un travail de nana
D' commander à ceux qui savent lire
Surtout qu' t'as appris avec moi
Ce que veut dire
Le mot «antimilitariste»
Parachutiste
T'as rien perdu de ton talent
Tu rates pas une embuscade
Mais comme on tire pas vraiment
Tu trouves ça fade
C'est p't-êt' pour ça qu' t'as les yeux tristes
Parachutiste
Mais si t'es vraiment trop gêné
D'être payé à ne rien faire
Tu peux toujours te recycler
Chez tes p'tits frères
J' crois qu'on engage dans la police
Parachutiste
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| | | | Keyan, ratm c'est de la chanson francaise ;o) ? |
| | | | Encore une de Pierre Perret, et de circonstance.
1998 "La bête est revenue"
Sait-on pourquoi, un matin,
Cette bête s'est réveillée
Au milieu de Pantin
Qu'elle a tous émerveillé
En proclamant partout, haut et fort :
"Nous mettrons l'étranger dehors"
Puis cette ogresse aguicheuse
Fit des clones imitatifs.
Leurs tirades insidieuses
Convainquirent les naïfs
Qu'en suivant leurs dictats xénophobes,
On chasserait tous les microbes.
Attention mon ami, je l'ai vue.
Méfie-toi : la bête est revenue !
C'est une hydre au discours enjôleur
Qui forge une nouvelle race d'oppresseurs.
Y a nos libertés sous sa botte.
Ami, ne l'ouvre pas, ta porte.
D'où cette bête a surgi,
Le ventre est encore fécond.
Bertold Brecht nous l'a dit.
Il connaissait la chanson.
Celle qu'Hitler a tant aimé,
C'est la valse des croix gammées
Car, pour gagner quelques voix
Des nostalgiques de Pétain,
C'est les juifs, encore une fois,
Que ces dangereux aryens
Brandiront comme un épouvantail
Dans tous leurs sinistres éventails.
Attention mon ami, je l'ai vue.
Méfie-toi : la bête est revenue !
C'est une hydre au discours enjôleur
Qui forge une nouvelle race d'oppresseurs.
Y a nos libertés sous sa botte.
Ami, ne l'ouvre pas, ta porte.
N'écoutez plus, braves gens,
Ce fléau du genre humain,
L'aboiement écœurant
De cette bête à chagrin
Instillant par ces chants de sirènes
La xénophobie et la haine.
Laissons le soin aux lessives
De laver plus blanc que blanc.
Les couleurs enjolivent
L'univers si différent.
Refusons d'entrer dans cette ronde
Qui promet le meilleur des mondes.
Attention mon ami, je l'ai vue.
Méfie-toi : la bête est revenue !
C'est une hydre au discours enjôleur
Dont les cent mille bouches crachent le malheur.
Y a nos libertés sous sa botte.
Ami, ne l'ouvre pas, ta porte
Car, vois-tu, petit, je l'ai vue,
La bête. La bête est revenue.
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| | | | Noir Désir
Un jour en France
Au bistrot comme toujours
il y a de beaux discours
Au poteau les pourris, les corrompus aussi
Dents blanches et carnassiers
Mais à la première occasion
chacun deviendrait le larron
de la foire au pognon oui qui se trame ici
Allez danse avec Johnny
Se rappellent de la France
ont des réminescences
De l'ordre, des jeux, d'l'essence
quand on vivait mieux
Il y avait Paul et Mickey
On pouvait discuter mais c'est Mickey
qui a gagné
D'accord, n'en parlons plus
Un autre jour en France
Des prières pour l'audience
Et quelques fascisants autour de 15%
Charlie défends-moi !!!
C'est le temps des menaces
On a pas le choix pile en face
Et aujourd'hui, je jure que rien n'se passe
Toujours un peu plus
F.N, souffrance
Qu'on est bien en France
C'est l'heure de changer la monnaie
On devrait encore imprimer le rêve de l'égalité
On n'devra jamais supprimer celui de la fraternité
Restent des pointillés... |
| | | | et une autres des béru
Porcherie
Le monde est une vraie porcherie
Les hommes se comportent comm'des porcs
De l'élevage en batterie
A des milliers de tonnes de morts
Nous sommes à l'heure des fanatiques
Folie oppression scientifique
Nous sommes dans un état de jungle
Et partout c'est la loi du flingue
Prostitution organisée
Putréfaction gerbe et nausée
Le Tiers-Monde crève les porcs s'empiffrent
La tension monte, les GI's griffent
Massacrés dans les abattoirs
Br-lés dans les laboratoires
Parqués dans les citées-dortoir
Prisonniers derrière ton parloir
Et au Chili les suspects cuisent
Dans les fours du gouvernement
En Europe les rebelles croupissent
Dans les bunkers de l'isolement
Un homme qui éclate en morceaux
Dynamité par des bourreaux
Des singes conduits ... la démence
Beethov' devient ultra-violence
D'un côté l'système monétaire
De l'autre l'ombre militaire
Tout fini en réglement d'comptes
A coup de schlagues le sang inonde
FLIC-ARMEE PORCHERIE
APARTHEID PORCHERIE
DST PORCHERIE
ET LE PEN PORCHERIE
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| | | | une chanson bien d'actualité
IL NE SUFFIT PAS
(Mano Solo / Mano Solo-Frères Misères)
Il ne suffit pas de s'offusquer
Quand on tue un étranger
De dire que la France à la merde au cul
Qu'à Orange Toulon ça pue
Il ne suffit pas de s'étonner devant les scores
De Le Pen
Répéter mille fois ça m'fait de la peine
Il ne suffit pas de dire ce sont des gros cons
Ni d'écrire de grands articles à sensation
Il ne suffit pas de crier au loup pour ces chiens
Cette meute qui rameute en notre sein
Il ne suffit pas de condamner ces condamneurs
De dénoncer ces dénonceurs
Il ne suffit pas de gueuler plus jamais ça
Et tranquillement rentrer chez soi
Alors que lui il va voter
Son meilleur moyen pour nous niquer
Le cyclope dans sa grotte fuma sa gauloise
En écoutant sa putain de musique bavaroise
Mais qu'est-ce qu'on peut faire
Ils savent mieux que toi faire la guerre
Qu'est-ce qu'on peut faire
Ah putain
Des chansons à la con |
| | | | Et encore un zeste de Pierre Perret.
Non je n' suis pas comme il faut
Je n' me tiendrai pas à carreau
Oui j'ai toujours eu bon dos
Je suis l'enclume et pas l' marteau
Je ne suis qu'un prisonnier
Qu'on emmène entre deux gendarmes
Je ne suis qu'un réfugié
Devant l' sourire d'un marchand d'armes
Refrain
Je suis le vent
Qui fait dresser vos cheveux
Je suis l'enfant
Qui a jamais su être heureux
C'est malheureux
M'a dit un vieillard savant
Mais être heureux
C'est un travail à plein temps
Je suis le navigateur
Qui n'a pas trouvé l'Amérique
Je ne suis qu'un objecteur
Qui a pas l'instinct patriotique
Qui veut finir en beauté
Mourir enfant de la patrie
Trouvez-moi un seul curé
Pressé d'aller au paradis
(Refrain)
Je suis l'enfant coléreux
Qu'on a enfermé dans le noir
Je suis le papy chanceux
Qu'on met à l'asile de vieillards
Je suis la branche innocente
Qui donne son ombre au bûch'ron
La cartouche défaillante
Qui déshonore le peloton
(Refrain)
Je suis le méchant taureau
Qui tue le vaillant torero
Je suis l' poulet qu'on égorge
Qui vous laisse un os dans la gorge
Je suis le bouquet de ronces
Qui entrave le pied du chasseur
Je suis celui qui renonce
A vos batailles à vos honneurs
(Refrain)
Je suis le tendon d'Achille
Et l'oeil qui regardait Caïn
Et la peau du crocodile
Qui sert à faire vos escarpins
Je suis un mineur de fond
Qui pleure le soleil dans sa mine
Je ne suis qu'une chanson
En face d'une fusée Persching
(Refrain) |
| | | | pasque Brassens c'est quand meme le plus grand...
Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps
Le beau temps me dégoute et m'fait grincer les dents
Le bel azur me met en rage
Car le plus grand amour qui m'fut donné sur terr'
Je l'dois au mauvais temps, je l'dois à Jupiter
Il me tomba d'un ciel d'orage
Par un soir de novembre, à cheval sur les toits
Un vrai tonnerr' de Brest, avec des cris d'putois
Allumait ses feux d'artifice
Bondissant de sa couche en costume de nuit
Ma voisine affolée vint cogner à mon huis
En réclamant mes bons offices
" Je suis seule et j'ai peur, ouvrez-moi, par pitié
Mon époux vient d'partir faire son dur métier
Pauvre malheureux mercenaire
Contraint d'coucher dehors quand il fait mauvais temps
Pour la bonne raison qu'il est représentant
D'un' maison de paratonnerres "
En bénissant le nom de Benjamin Franklin
Je l'ai mise en lieu sûr entre mes bras câlins
Et puis l'amour a fait le reste
Toi qui sèmes des paratonnerr's à foison
Que n'en as-tu planté sur ta propre maison
Erreur on ne peut plus funeste
Quand Jupiter alla se faire entendre ailleurs
La belle, ayant enfin conjuré sa frayeur
Et recouvré tout son courage
Rentra dans ses foyers fair' sécher son mari
En m'donnant rendez-vous les jours d'intempérie
Rendez-vous au prochain orage
A partir de ce jour j'n'ai plus baissé les yeux
J'ai consacré mon temps à contempler les cieux
A regarder passer les nues
A guetter les stratus, à lorgner les nimbus
A faire les yeux doux aux moindres cumulus
Mais elle n'est pas revenue
Son bonhomm' de mari avait tant fait d'affair's
Tant vendu ce soir-là de petits bouts de fer
Qu'il était dev'nu millionnaire
Et l'avait emmenée vers des cieux toujours bleus
Des pays imbécil's où jamais il ne pleut
Où l'on ne sait rien du tonnerre
Dieu fass' que ma complainte aille, tambour battant
Lui parler de la pluie, lui parler du gros temps
Auxquels on a t'nu tête ensemble
Lui conter qu'un certain coup de foudre assassin
Dans le mill' de mon coeur a laissé le dessin
D'un' petit' fleur qui lui ressemble
|
| crepp, 09.04.2002 à 12:14 | 23825 |
| | | Après la magnifique chanson de Nyl :" Les Lolos". IL était impossible de rendre hommage a l'atout masculin :o))
Bien entendu , tout le monde reconnaitra ce classique:
1. Afin de nous ôter nos complexes o gué, o gué
On nous donne des cours sur le sexe o gué, o gué
On apprend la vie secrète des angoissés d'la bébète
Ou d'ceux qui trouvent dégourdi d'montrer leur bigoudi
Une institutrice très sympathique nous en explique toute la mécanique.
Elle dit : Nous allons planter l'décor o gué, o gué
De l'appareil masculin d'abord o gué, o gué
Elle s'approche du tableau noir on va p'tètre enfin savoir
Quel est ce monstre sacré qui a donc tant de pouvoir
Et sans hésiter elle nous dessine le P'tit Chose et les deux orphelines.
R. Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi
Le vrai, le faux, le laid, le beau
Le dur, le mou qui a un grand cou
Le gros touffu, le p'tit joufflu, le grand ridé, le Mont Pelé
Tout, tout, tout, tout, j'vous dirai tout sur le zizi.
2. Des zizis y'en a d'toutes les couleurs o gué, o gué
Des boulangers jusqu'aux ramoneurs o gué, o gué
J'en ai vu des impulsifs qui grimpaient dans les calcifs
J'en ai vu des moins voraces tomber dans les godasses
C'ui d'un mécanicien en détresse qui a jamais pu réunir ses pièces.
Il y a le zizi tout propre du blanchisseur o gué, o gué
Celui qui amidonne la main d'ma soeur o gué, o gué
J'ai vu l'zizi d'un curé 'vec son p'tit chapeau violet
Qui just'en pleine ascension fait la génuflexion
Un lever d'zizi au crépuscule et celui du papa qui fait des bulles.
3. Le zizi musclé chez le routier o gué, o gué
Se r'connaît à son grand col roulé o gué, o gué
J'ai vu l'zizi affolant d'un trapéziste ambulant
Qui apprenait la barre fixe à ses petits enfants
L'alpiniste et son beau pic à glace
Magnifique au d'ssus des grandes Jorasses.
J'ai vu l'grand zizi du p'tit bedeau o gué, o gué
Qui sonne l'angélus les mains dans l'dos o gué, o gué
Celui d'un marin breton qui avait perdu ses pompons
Et celui d'un juif cossu qui mesurait l'tissu
Celui d'un infirmier d'ambulance qui clignotait dans les cas d'urgence.
4. J'ai vu l'ptit zizi des aristos o gué, o gué
Qui est toujours au bord de l'embargo o gué, o gué
J'ai roulé d'la pâtisserie avec celui d'mon mari
Avec celui d'un chinois, j'ai mème cassé des noix
'Vec un zizi aux moeurs incertaines
J'ai mème fais des ris d'veau à l'ancienne.
|
| J-C, 09.04.2002 à 9:56 | 23814 |
| | | ah zut ! j'ai oublié mes CD de La Tordue l'autre soir chez la batracienne !!
At'chao ! |
| man, 08.04.2002 à 23:07 | 23797 |
| | | Je vous téléphone encore, ivre mort au matin
Car aujourd'hui, c'est la Saint-Valentin
Et je me remémore notre nuit très bien
Comme un crabe déjà mort
Tu t'ouvrais entre mes mains
Ceci est mon voeu, ceci est ma prière
Je te la fais les deux genoux à terre
Non non non non
Non non non non
Je ne suis plus saoul
Un peu à bout, c'est rien
Moi je crois en toi
C'est tout
Allo oui c'est moi encore, écoute moi bien
Moi la nuit quand je m'endors
Je t'imagine très bien
Perdue sous d'autres corps
Me réclamant en vain
Bouffée par les remords de la Saint-Valentin
Ceci est mon voeu, ceci est ma prière
Je te la fais les deux genoux à terre
Non non non non
Non non non non
Je ne suis plus saoul
Un peu à bout, c'est rien
Moi je veux de toi
C'est tout
Mais ne raccroche pas encore, écoute moi bien
Moi je voudrais qu'une fois encore
Tu me prennes pour quelqu'un
Et que tes yeux brillent si fort
Comme moi quand je suis plein
Bouffé par les remords de la Saint-Valentin
Ceci est mon voeu, ceci est ma prière
Je te la fais les deux genoux à terre
Non non non non
Non non non non
Je ne suis plus saoul
Un peu à bout, c'est rien
Moi je crois en toi
C'est tout
Non non non non
Non non non non
Je ne suis plus saoul
Un peu à bout, c'est rien
Moi je veux de toi
C'est tout |
| | | | La Rouille (M. Le Forestier)
L'habitude nous joue des tours
Nous qui pensions que notre amour
Avait une santé de fer
Dès que sèchera la rosée
Regarde la rouille posée
Sur la médaille et son revers
Elle teinte bien
Les feuilles d'automne
Elle vient à bout
Des fusils cachés
Elle rongerait les grilles oubliées
Dans les prisons
S'il n'y venait personne
Moi je la vois
Comme une plaie utile
Marquant le temps d'ocre jaune et de roux
La rouille aurait un charme fou
Si elle ne s'attaquait qu'aux grilles
Avec le temps tout se dénoue
Que s'est-il passé entre nous
De petit jour en petit jour
A la première larme séchée
La rouille s'était déposée
Sur nous et sur nos mots d'amour
Si les fusils s'inventent des guerres
Et si les feuilles attendent le printemps
Ne luttons pas comme eux contre le temps
Contre la rouille il n'y a rien a faire
Moi je la vois comme une déchirure
Une blessure qui ne guérira pas
Notre histoire va s'arrêter là
Ce fut une belle aventure
Nous ne nous verrons plus et puis
Mais ne crois pas ce que je dis
Tu sais je ne suis pas en fer
Dès que séchera la rosée
La rouille se sera posée
Sur ma musique et sur mes vers..
|
| nyl, 08.04.2002 à 19:50 | 23780 |
| | | La guerre
Croupissez machines de guerre
des tonn' des tonn' de fer
entreposées prêtes à rugi,
prêtes à rougir
la terre
congénère contre con
génère une rime en on
Prévert nous l'a pourtant bien dit
quelle connerie
la guerre
sournoiseries nucléaires
sous-marins de poche révolver
bonbons napalm goût chimique
panoplies de sapeur-panique
on n'arrête pas l'imaginaire
pour se faire sauter la caf'tière
100 fois d'quoi s'envoyer en l'air
de quoi descendre le soleil
de quoi éteindre
le ciel
c'est moi l'plus fort nananère
quelle pâtée on vous a mis'
des tonn' et dse tonn' de fer
dans la chair
ennemie
mais tapez-là cher confrère
vous n'étiez pas mal non plus
cette fois c'est la der des der
avant la prochain' bien entendu
les huiles ainsi s'en vont signant
des traités aux petits oignons
après avoir saigné à blanc
se partagent terre et pognon
tracent des frontières
bidons
secrets de nos piteux états
l'argent est roi et marche au pas
tambourins sous-fifrels et tirelires
1,2,1,2,1,2 et 3
à 4 on tire
dans l'tas
croupissez machines de guerre
dans les hangars de la mémoire
basta cessons d'croiser le fer
plus de boucheries plus d'abattoirs
maint'nant on va baisser le store
laisser la conn'rie au vestiaire
y'a plus d'amateurs pour ce sport
plus personne sous les bannières
pourquoi pas la belle utopie
faites un bilan, professionnels
un'reconversion réussie
faites-vous la paire faites-vous la belle
engagez-vous dans le parti
qui déclare la guerre à la guerre
sortez-vous le nez du kaki
il y a des tonnes de choses à faire
avec vot'matos et vot' génie
pour remttr' en état la terre
rangez tous vos affreux joujous
faites tournez le calumet
et foutez-nous
la paix
(la tordue) |
| Thorn, 06.04.2002 à 14:52 | 23664 |
| | | Ayé, j'ai trouvé l'autre version....
Messieurs qu'on nomme Grands
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-étre
Si vous avez le temps
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir
Messieurs qu'on nomme Grands
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens
C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Les guerres sont des bétises
Le monde en a assez
Depuis que je suis né
J'ai vu mourir des pères
J'ai vu partir des frères
Et pleurer des enfants
Des mères ont tant souffert
Et d'autres se gambergent
Et vivent à leur aise
Malgré la boue de sang
Il y a des prisonniers
On a vole leur âme
On a vole leur femme
Et tout leur cher passé
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J'irai par les chemins
Je vagabonderai
Sur la terre et sur l'onde
Du Vieux au Nouveau Monde
Et je dirai aux gens :
Profitez de la vie
Eloignez la misère
Vous étes tous des frères
Pauvres de tous les pays
S'il faut verser le sang
Allez verser le vôtre
Messieurs les bon apôtres
Messieurs qu'on nomme Grands
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer
Et qu'ils pourront tirer...
Nota :
La version initiale des 2 derniers vers était :
"que je tiendrai une arme,
Et que je sais tirer..."
Corrigée pour conserver le côté pacifiste de la chanson
|
| Thorn, 06.04.2002 à 14:30 | 23663 |
| | | Aloooooooors... le déserteur (chanson de Boris Vian).
Ecrite en 1954 à la fin de la guerre d'Indochine, chantée par Mouloudji le jour de la prise de Diên Biên Phû : "Monsieur le Président / Je vous fais une lettre / Que vous lirez peut-être / Si vous avez le temps / Je viens de reçevoir / Mes papiers militaires / Pour partir à la guerre / Avant mercredi soir / Monsieur le Président / Je ne veux pas la faire / Je ne suis pas sur terre / Pour tuer de pauvres gens."
Chanson interdite. Reprise en 1955 dans une version un peu édulcorée : "Messieurs qu'on nomme grands..." Mais c'est le temps de la guerre d'Algérie : la chanson sera censurée dix ans pour "insulte faite aux anciens combattants". Elle connait une diffusion limitée et parallèle : sifflée par les soldats du contingent qui s'embarquent à Marseille, avant de devenir une "protest song" bilingue, puis un succès de la scène et du disque, reprise par Reggiani et d'autres : "Il faut que je vous dise / Ma décision est prise / Je m'en vais déserter. |
| | | | Tiens, j'ai déjà entendu une autre version, parait-il censurée à l'époque et qui commençais par "Monsieur qu'on nomme grand...". Quelqu'un a t'il la suite ? |
| crepp, 06.04.2002 à 11:23 | 23659 |
| | | Un hyper hyper beau classique:
Le deserteur
Monsieur le président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps.
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir.
Monsieur le président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens.
C'est pas pour vous fâcher,
Il faut que je vous dise,
Ma décision est prise,
Je m'en vais déserter.
Depuis que je suis né,
J'ai vu mourir mon père,
J'ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants.
Ma mère a tant souffert
Qu'elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers.
Quand j'étais prisonnier,
On m'a volé ma femme,
On m'a volé mon âme,
Et tout mon cher passé.
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes,
J'irai sur les chemins.
Je mendierai ma vie
Sur les routes de France,
De Bretagne en Provence
Et je crierai aux gens:
«Refusez d'obéir,
Refusez de la faire,
N'allez pas à la guerre,
Refusez de partir.»
S'il faut donner son sang,
Allez donner le vôtre,
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le président.
Si vous me poursuivez,
Prevenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer |
| | | | Un hyper-classique.
Messieurs, vous plaît-il d'ouïr
L'air du fameux La Palice?
Il pourra vous réjouir,
Pourvu qu'il vous divertisse.
La Palice eut peu de bien
Pour soutenir sa naissance.
Mais il ne manqua de rien
Dès qu'il fut dans l'abondance.
Bien instruit dès le berceau,
Jamais, tant il fut honnête,
Il ne mettait son chapeau
Qu'il ne se couvrit la tête.
La vérité, jour et nuit,
Sortait, dit-on, de sa bouche.
Quand il se mettait au lit,
C'est qu'il regagnait sa couche.
Sortant quand il faisait beau,
Il disait : "Toute ma vie,
Je n'ai vu tomber de l'eau,
Si ce n'est les jours de pluie."
Ses valets étaient soigneux
De le servir d'andouillettes.
Ils n'oubliaient pas les oeufs,
Surtout dans les omelettes.
Il fut, par un triste sort,
Blessé d'une main cruelle.
On croit, puisqu'il en est mort,
Que la plaie était mortelle.
Regretté de ses soldats,
Il mourut digne d'envie.
Et le jour de son trépas
Fut le dernier de sa vie.
|
| | | | Life is life, Lololololo... |
| | | | Tout, tout, tout, vous saurez tout sur les lolos... :o)) |
| nurika, 05.04.2002 à 22:33 | 23642 |
| | | Nyl je t'aime ;o) |
| manu, 05.04.2002 à 20:27 | 23638 |
| | | Derniere Station avant l'Autoroute
On s'est aimés dans les maïs
T'en souviens-tu mon Anaïs
Le ciel etait couleur de pomme
Et l'on mâchait le meme chewing-gum |
| nyl, 05.04.2002 à 20:19 | 23637 |
| | | J'avais écris déjà une chanson ici mais elle s'est perdue alors du coup j'en mets une autre. Celle d'avant c'était une chanson en colère mais là comme je ne suis en colère contre rien ni personne je ne peux plus l'écrire. Alors j'écris une chanson en cadeau...
C'est un cadeaupour ceux ou celles qui aiment les femmes pour les faire fantasmer un peu
C'est un cadeau pour les femmes parce que je trouve que c'est un bel hommage à une partie de notre corps...
Les Lolos
Des vallées de promesses
Caressées du regard
Des beaux fruits que l’on laisse
Au soleil des hasards
Aréoles boréales
Qui se lèvent sous le châle
Pour ouvrir le bal
Des amours matinales
Envie de croco de croquer
De croquer dans ces cocos
Tout ronds et tout chauds
Dans leurs cocons de coton
A gogo de goûter à ces fleurs
De cotillon
Envie de croco de croquer
Dans ces cocos
Envie de croco de croquer
dans ces cocos
Y a pas dans le p’tit Robert
Tous les mots pour dire la saveur
Des tous les p’tits roberts
Qui dansent sous les pull-overs
De toutes les couleurs
De l’ébène à l’ivoire
De toutes les rondeurs
C’est fou ce qu’on devine
Envie de croco de croquer
De croquer dans ces cocos
…
Des farceurs des vantards
Ceux d’la femme du facteur
Qui fleurent bon comme les poires
En forme de bonheur
Avec des tétons roses comme la jeune cerise
Sur le gâteau quand j’ose ma main sous ta chemise
Envie de croco de croquer
De croquer dans ces cocos
…
Ces moelleuses molènes
Toutes ces îles de seins
Petits îlots de laine
Dans l’océan des soies
Envie de croco de croquer
De croquer dans ces cocos
…
Des pointus des charmeurs
Ces têtus des rigolos
Des charnus des fonceurs
Des discrets des ramollos
Des ambitieux des gonflés
Des malicieux des jeunots
Des petits des débridés
Des gentils des costauds
Des farceurs des vantards
Ceux d’la femme du facteur
Qui fleurent bon comme les poires
En forme de bonheur
Avec des tétons roses comme la jeune cerise
Sur le gâteau quand j’ose ma main sous ta chemise
Envie de croco de croquer
De croquer dans ces cocos
…
(La tordue) |
| | | |
Histoire de faussaires
(Georges Brassens)
Se découpant sur champ d'azur
La ferme était fausse bien sûr,
Et le chaume servant de toit
Synthétique comme il se doit.
Au bout d'une allée de faux buis,
On apercevait un faux puits
Du fond duquel la vérité
N'avait jamais dû remonter.
Et la maîtresse de céans
Dans un habit, ma foi, seyant
De fermière de comédie
A ma rencontre descendit,
Et mon petit bouquet, soudain,
Parut terne dans ce jardin
Près des massifs de fausses fleurs
Offrant les plus vives couleurs.
Ayant foulé le faux gazon,
Je la suivis dans la maison
Où brillait sans se consumer
Un genre de feu sans fumée.
Face au faux buffet Henri deux,
Alignés sur les rayons de
La bibliothèque en faux bois,
Faux bouquins achetés au poids.
Faux Aubusson, fausses armures,
Faux tableaux de maîtres au mur,
Fausses perles et faux bijoux
Faux grains de beauté sur les joues,
Faux ongles au bout des menottes,
Piano jouant des fausses notes
Avec des touches ne devant
Pas leur ivoire aux éléphants.
Aux lueurs des fausses chandelles
Enlevant ses fausses dentelles,
Elle a dit, mais ce n'était pas
Sûr, tu es mon premier faux pas.
Fausse vierge, fausse pudeur,
Fausse fièvre, simulateurs,
Ces anges artificiels
Venus d'un faux septième ciel.
La seule chose un peu sincère
Dans cette histoire de faussaire
Et contre laquelle il ne faut
Peut-être pas s'inscrire en faux,
C'est mon penchant pour elle et mon
Gros point du côté du poumon
Quand amoureuse elle tomba
D'un vrai marquis de Carabas.
En l'occurrence Cupidon
Se conduisit en faux-jeton,
En véritable faux témoin,
Et Vénus aussi, néanmoins
Ce serait sans doute mentir
Par omission de ne pas dire
Que je leur dois quand même une heure
Authentique de vrai bonheur.
|
| J-C, 03.04.2002 à 14:34 | 23516 |
| | | Edith Piaf
La Foule
------------------
Je revois la ville en fête et en délire
Suffoquant sous le soleil et sous la joie
Et j'entends dans la musique les cris, les rires
Qui éclatent et rebondissent autour de moi
Et perdue parmi ces gens qui me bousculent
Étourdie, désemparée, je reste là
Quand soudain, je me retourne, il se recule,
Et la foule vient me jeter entre ses bras...
Emportés par la foule qui nous traîne
Nous entraîne
Écrasés l'un contre l'autre
Nous ne formons qu'un seul corps
Et le flot sans effort
Nous pousse, enchaînés l'un et l'autre
Et nous laisse tous deux
Épanouis, enivrés et heureux.
Entraînés par la foule qui s'élance
Et qui danse
Une folle farandole
Nos deux mains restent soudées
Et parfois soulevés
Nos deux corps enlacés s'envolent
Et retombent tous deux
Épanouis, enivrés et heureux...
Et la joie éclaboussée par son sourire
Me transperce et rejaillit au fond de moi
Mais soudain je pousse un cri parmi les rires
Quand la foule vient l'arracher d'entre mes bras...
Emportés par la foule qui nous traîne
Nous entraîne
Nous éloigne l'un de l'autre
Je lutte et je me débats
Mais le son de sa voix
S'étouffe dans les rires des autres
Et je crie de douleur, de fureur et de rage
Et je pleure...
Entraînée par la foule qui s'élance
Et qui danse
Une folle farandole
Je suis emportée au loin
Et je crispe mes poings, maudissant la foule qui me vole
L'homme qu'elle m'avait donné
Et que je n'ai jamais retrouvé...
At'chao ! |
| | | | Une vieille chanson de Lio sur la BD franco-belge : COMIX DISCOMIX. Paroles de Hagen Dierks, alias Jacques Duval.
Je ris quand au pays de l'or noir
Docteur Müller et l'Ayatollah
Règlent leurs comptes en pétrodollars
Moi je carbure au Coca Cola
COMIX
DISCO MIX
Au fond d'un verre capitaine Haddock
Et moi dans un miroir enneigé
Une larme de whisky et coke en stock
Nous pratiquons l'art d'être légers
Stilletos sur plexiglas stridence
Un couple d'étoiles de Syldavie
A New York lance la dussidanse
Un ballet que j'applaudis ravie
COMIX
DISCO MIX
Tintin ne me regarde même pas
Moi je lui fais de l'oeil et du pied
Mais j'ai compris je n'insiste pas
Ce garçon a un coeur de papier
Je reste seule dans la chambre 13
Un ennui grand comme un living room
Si je commande un autre lait fraise
Je verrai Spirou le joli Groom
|
| | | | Et Helker Schetter des Beatles |
| Obion, 03.04.2002 à 11:48 | 23508 |
| | | Si tu vas par là, il y a aussi "Gimme Schetter" des stones... |
| | | | voici la seconde ;o)
"Will to Live"
I feel miserable
JVH makes me ill
I feel miserable
Goscinny tears at my foundations
I feel miserable
Charlier is dragging me down to the depths of misery
I want to die
Is it because of Comics that I feel this way?
With the black rays of misery pounding on my brain?
Or am I lost in tale of Schetter, adrift far from home
I don't think so, I don't think so.
Schetter Broke My Will to Live
Schetter Broke My Will to Live
Schetter Broke My Will to Live
I was getting better but then
Schetter Broke My Will to Live
I feel miserable
Greg rots the flesh from my bones
I feel miserable
Cauvin defeats my purpose
I feel miserable
Herge is doing his best to impale my soul
I want to die
Is it because of Comics that I feel this way?
With the black rays of misery pounding on my brain?
Am I lost in tale of Schetter, adrift far from home
I don't think so, I don't think so.
Schetter Broke My Will to Live
Schetter Broke My Will to Live
Oh God, Schetter Broke My Will to Live
I was getting better but then
Schetter Broke My Will to Live |
| | | | Vous ignoriez sans doute qu'Alanis Morrisette avait consacre 2 chansons a la BD franco belge ;o))
"I Think"
I Think JVH is really a huge problem
I Think Goscinny is too much on my mind
I Think Charlier has got a lot to do with why the world sucks
But what can you do?
Like a black rain, beating down on me
Like a Schetter line, which won't let go of my brain
Like Schetter's ass, it is in my head
Blame it on Comics
Blame it on Comics
Blame it on Comics
I Think Greg is gonna drive us all crazy
And Cauvin makes me feel like a child
I Think Herge will eventually be the downfall of civilization
But what can you do? I said what can you do?
Like a black rain, beating down on me
Like a Schetter line, which won't let go of my brain
Like Schetter's ass, it is in my head
Blame it on Comics
Blame it on Comics
Blame it on Comics
Like a black rain, beating down on me
Like Schetter's smile, cruel and cold
Like Schetter's ass, it is in my head
Blame it on Comics
Blame it on Comics
Blame it on Comics |
| crepp, 02.04.2002 à 20:46 | 23483 |
| | | D'un seul coup je me sens ridicule de donner juste un texte :o)
Félicitations Olid. |
| olid, 02.04.2002 à 18:53 | 23481 |
| | | Arf...fo ke jarrete de l'ecouter, ze vai encore rater mon train :op |
| olid, 02.04.2002 à 18:15 | 23480 |
| | | Quand j'fais un site, meme ceux du boulot (surtout ceux-là),je planque des pages cachés, des anims, des jeux, parfois de la ziq. Alors pour mon tchat, www.foreverchat.fr.st , je me suis surpassé : zai mis ma zhanzon préféré avec une anim de circonstance, 3semaines pour la remixer et des dizaines d'heures pour synchronizer les textes avec les paroles, zai du l'ecouter un bon millier de fois, et je m'en lasse po...par contre les voisins :op
Alors, apres tout ces efforts, je vai qd meme po vous dire comment la lancer, mais bon, chui po chien je vais po vous obliger à venir sur le site :
En plus, vous savez où chercher... |
| | | | A cause du gosse (Pierre Perret)
Mes parents chéris
Ont de galantes prises de bec,
Ils se traitent en langage fleuri
De crème d'andouille et de pauv' mec.
Moi, j' planque ma pomme
Et pendant les r'pas où ça barde,
J'ai appris que l' mercurochrome
Est plus utile que la moutarde.
Sous une pluie de frites,
Hier soir, la bignole s'est pointée.
Et comme elle voulait encaisser,
Elle a été servie tout d' suite.
Des voisins curieux
Qui étaient v'nus soigner les blessés
Leur d'mandèrent si ça s'rait pas mieux
Que chacun s' tire de son côté.
Ils ont dit :
On reste ensemble à cause du gosse,
On s'arrache les tifs, tifs, tifs, tifs, tifs,
Et on s'fout des baffes, baffes, baffes, baffes, baffes.
On reste ensemble à cause du gosse
Et on s' fout des gnons pour voir qui qu'a raison.
Ma maman a dit :
Alors, ça y est, gros dégueulasse,
Je m' gourais bien du coup, pardi,
Tu r'commences à voir ta pétasse.
Soudain, folle de rage,
Elle lui a balancé sur l' bocal
Un vieux Larousse de 800 pages
Avec des mots qui lui ont fait mal.
Papa, furibard, brandissait l' couteau à gigot.
Le chat a plongé sous l' plumard,
Moi, j' me suis planqué dans l' frigo.
Quand les flics surgirent,
Papa, qui avait mis l' drapeau blanc,
Comprit qu'il n'aurait à l'avenir
Plus b'soin d' se faire soigner les dents.
Il leur dit :
On reste ensemble à cause du gosse,
On s'arrache les tifs, tifs, tifs, tifs, tifs,
Et on s' fout des baffes, baffes, baffes, baffes.
On reste ensemble à cause du gosse
Et on s' fout des gnons pour voir qui qu'a raison.
Des amis très sages
Leur conseillèrent de divorcer,
Mais quand il fut question d' partage,
ça valdinguait d' tous les côtés.
Maman décréta :
J' te laisse la tondeuse à gazon,
La machine à coudre et l' sofa,
Moi, j' prendrai l' gosse et la maison.
Papa, pour s' venger,
Lui a mis deux pruneaux dans la rate.
Paraît qu' même le bicarbonate
Peut pas les lui faire digérer.
L' docteur, pas bégueule,
Leur dit : J'adore les plaisantins,
Mais arrêtez d' vous fend' la gueule,
ça pourrait modifier l' destin.
Ils ont dit :
On reste ensemble à cause du gosse,
On s'arrache les tifs, tifs, tifs, tifs,
Et on s' fout des baffes, baffes, baffes, baffes,
On reste ensemble à cause du gosse
Et on s' fout des gnons pour voir qui qu'a raison.
|
| | | | Chanson inédite de Jorge Brassens, chantée par Maxime le Foresté (le concert n'est pas fini...)
Si seulement elle était jolie
Je dirais tout n’est pas perdu
Elle est folle c’est entendu
Mais quelle beauté accomplie
Hélas elle est plus laide bientôt
Que les sept péchés capitaux
Que les sept péchés capitaux
Si seulement elle avait des formes
Je dirais tout n’est pas perdu
Elle est moche c’est entendu
Mais c’est Vénus copie conforme
Malheureusement c’est désolant
C’est le vrai squelette ambulant
C’est le vrai squelette ambulant
Si au moins elle était gentille
Je dirais tout n’est pas perdu
Elle est plate c’est entendu
Mais c’est la meilleure des filles
Malheureusement c’est un chameau
Un succube tranchons le mot
Un succube tranchons le mot
Si elle était intelligente
Je dirais tout n’est pas perdu
Elle est vache c’est entendu
Mais c’est une femme savante
Malheureusement elle est très bête
Et tout à fait analphabète
Et tout à fait analphabète
Si au moins elle était cuisinière
Je dirais tout n’est pas perdu
Elle est sotte c’est entendu
Mais quelle artiste culinaire
Malheureusement sa chère m’a
Pour toujours gâté l’estomac
Pour toujours gâté l’estomac
Si au moins elle était fidèle
Je dirais tout n’est pas perdu
Elle m’empoisonne c’est entendu
Mais quelle épouse modèle
Malheureusement elle use comme une folle
D’un cul qu’elle n’a pas
D’un cul qu’elle n’a pas
Si seulement elle était moribonde
Je dirais tout n’est pas perdu
Elle me trompe c’est entendu
Mais elle va quitter ce monde
Malheureusement jamais elle ne tousse
Elle nous enterrera tous
Elle nous enterrera tous
|
| | | | apres le requiem pour un con du grand Gainsbourg, voici CONNE de Brigitte Fontaine (associe a Daho pour l'occasion):
CONNE
Je suis malheureuse ! parce que
je suis conne
Et que tout le monde est con
Parce que j'ai raté ma vie
J'ai raté mon évolution
spirituelle
Je n'ai pas appartenu à un ordre
initiatique
CONNE
Je suis passée à côté de l'amour,
l'amour
Quand il s'est présenté à moi
Avec sa Mercedes rose bonbon
Et sa poitrine nue et dorée
Je l'ai laissé sur le bord de la route
Et je suis montée dans une 2CV pourrie
Où y'avait un chien qui puait
CONNE
CONNE
Je n'ai pas respecté mon père et ma mère
Y'a pas d'secret,
y'a pas d 'mystère
J'ai négligé mes devoirs envers
l'univers
Au niveau du concret
je suis archi tache
Je ne sais même pas jouer
de la guitare électrique
CONNE
CONNE
Je ne sais même pas parler une langue étrangère
Je n'ai pas fait un travail sur mon corps
Et je suis incapable de passer l'aspirateur
Parce que je suis conne
Parce que je suis conne
CONNE
CONNE
CONNE...
|
| Obion, 02.04.2002 à 12:18 | 23462 |
| | | vous connaissez tue loup???
J'adore leurs textes... enfin en général...
Venez voir le décor
Comme la poire trop juteuse qui a trop attendu
Les espérances et les romances
Rien n'échappe à la pourriture
Le fruit est trop souvent véreux surtout s'il est défendu
C'est les mouches et leur engeance
Qui ont l'appétit le plus sûr
Et si ça vous démange encore... venez voir le décor
Les murs ont quelques fissures
Et oui avec le temps
Mais avec un peu de peinture
Non tout ça n'est pas bien grave
Car le soir après le souper le plus embêtant
C'est les rats et l'odeur étrange qui remonte de la cave
Mais si ça vous démange encore...
Venez donc m'entretenir de la bonté de l'âme
Et des bras accueillants où l'amour se loge
J'affûte en attendant une dernière fois ma lame
Oh j'aurai grand plaisir à vous trancher la gorge.
Ca vient d'où ces rêves à la con lorsqu'on est enfant
Non j'ai pas demandé pardon mais je crois pas
Que j'étais méchantIl faut tuer tous les princes charmants
Couper les pattes de leurs chevaux blancs
Et puis s'en aller faire un tour
Laisser leur charogne aux vautours
Et si ça vous démange encore... Venez voir le décor
Bien sûr les pièces sont immenses
Le loyer dérisoire
Vous verrez les voisins sont charmants
Leurs deux filles sont pleines d'élégance
Mais elles n'aiment pas se coucher tard
Non j'connais pas leurs amants
Est-ce le son des cris étouffés
Qui leurs donne cet air apeuré
Mais si ca vous démange encore...
Venez donc m'entretenir de la bonté de l'âme
Et des bras accueillants où l'amour se loge
J'affûte en attendant une dernière fois ma lame
Oh j'aurai grand plaisir à vous trancher la gorge.
|
| Obion, 02.04.2002 à 12:12 | 23461 |
| | | Ce soir au bar
De la gare
Igor hagard est noir
Il n'arrêt' guer' de boir'
Car sa Katia, sa jolie Katia vient de le quitter
Sa Katie l'a quitté
Il a fait chou blanc
Ce grand duc avec ses trucs, ses astuces,
Ses ruses de Russe blanc
"Ma tactique était toc" dit Igor qui s'endort,
Ivre mort au comptoir
Du bar.
Un Russe blanc qu'est noir
Quel bizarre hasard se marr'nt
Les fêtards paillards du bar.
Car encore Igor y dort
Mais près d'son oreille
Merveille un réveil vermeil
Lui prodigue des conseils
Pendant son sommeil :
Tic tac tic tac
Ta Katic t'a quitté
Tic tac tic tac
Ta Katie t'a quitté
Tic tac tic tac
T'es cocu, qu'attends tu ?
Cuites toi, t'es cocu
T'as qu'a, ta qu'a t'cuiter
Et quitter ton quartier
Ta Katie t'a quitté
Ta tactique était toc
Ta tactique était toc
Ta Katie t'a quitté.
Otes ta toque et troques
Ton tricot tout crotté
Et ta croute au couteau
Qu'on t'a tant attaqué
Contre un tacot coté
Quatre écus tout compté
Et quittes ton quartier
Ta Katie t’a quitté
Ta Katie t’a quitté.
Tout à côté, des catins décaties taquinaient
Un coker coquin,
Et d’étiques coquettes, tout en tricotant,
Caquettaient et
Discutaient et critiquaient
Un conte toqué, qui comptait en tiquant,
Tout un tas de tickets
De quai
Quand tout à coup... Tic Tac tic... Brrrrrrr
"Oh mâtin quel réveil
Mâtin quel réveille-matin"
S’écrie le Russe blanc de peur
"Pour une sonnerie
C’est une belle sonnerie !..." |
| nurika, 02.04.2002 à 10:51 | 23458 |
| | | Du Desnos, ça vous dit?
Un samedi du moyen age
Une sorcière qui volait
Vers le sabat sur son balai
Tomba par terre
Du haut des nuages
Ho ho ho madame la sorcière
Vous voilà tombée par terre
Ho ho ho sur votre derrière
Et les quatres fers en l'air
Vous tombez des nues
Toute nue
Par où êtes-vous venue
Sur le trottoir de l'avenue
Vous tombez des nues
Sorcière saugrenue
Vous tombez des nues
Vous tombez des nues
Sur la partie la plus charnue
De votre individu
Vous tombez des nues
On voulait la livrer aux flammes
Cette sorcière qui volait
Vers le sabbat sur son balais
Pour l'ascenssion
Quel beau progamme
Ho ho ho voilà qu'la sorcière
A fait un grand rond par terre
Ho ho ho quel coup de tonnerre
Il tomba d'l'eau à flots
Et l'eau tombe des nues
Toute nue
Eteint les flammes tenues
Et rafraîchi la détenue
L'eau tombe des nues
Averse bienvenue
L'eau tombe des nues
L'eau tombe des nues
Et la sorcière se lave nue
Oui mais dans l'avenue
L'eau tombe des nues
Qu'elle était belle la sorcière
Les présidents du châtelet
Les gendarmes et leurs valets
La regardaient
Dans la lumière
- - - et un éclair qui brille
Et c'est vos yeux qui scintillent
- - - et votre coeur pétille
Nous sommmes sourds d'amour
Et nous tombons des nues
Elle est nue
Oui mais notre âme est chenue
Nous avons de la retenue
Nous tombons des nues
Sorcière saugrenue
Nous tombons des nues
Nous tombons des nues
Qu'on relaxe la prévenue
Elle nous extenue
Nous tombons des nues
Et je...
Mais tombe des nues
Tu tombes des nues
Le monde entier tombe des nues
L'amour tombe des nues
Et vive les femmes nues!
|
| Obion, 02.04.2002 à 1:58 | 23448 |
| | | Samuel Hall (o. cadiot / r . burger)
J’suis parti à 15 heures trente J’étais fatigué j’avais mal tu es fatigué c’est tout dit elle
acheté une livre et demie de viande hachée, haricots en boîte plus chips
quel besoin avais-tu d’acheter tout ca dit-elle
tu ferais mieux de nous pondre un truc qui marche mon garçon dit-elle tu ferais mieux de nous pondre un truc qui marche
allez continue comme ça continue comme ça ohé ohé avale me disais-je, allez avale !!
allez au diable, je m’appelle Samuel Hall je vous déteste tous
allez au diable je m’appelle Samuel Hall je vous déteste tous
mon estomac s’est contracté oh de la mortadelle ou Dieu sait quoi oh Seigneur j’ai dit oh
tu ferais mieux de revoir tes vieux amis dit-elle tu ferais mieux de revoir tes vieux amis
glissé le carbone plus papier dans la machine et au travail c’est ça oui c’est ça dit-elle avale me disais-je allez avale
allez au diable je m’appelle Samuel Hall je vous déteste tous allez au diable je m’appelle Samuel Hall je vous déteste tous
continue comme ça allez continue comme ça ohé ohé continue comme ça |
| Thorn, 01.04.2002 à 21:26 | 23440 |
| | | Et la seconde (mais comment se fait-il que personne ne l'ait mise avant moi ????)
(parlé):
Si demain, dans ta rue
Dans ta rue
Dans ta ville
les gens te regardent bizarrement
Parce que t'es habillé comme ça
ou parce que t'es coiffé comme ça...
Dis-leur que ce sont des pervers !
Voici 3e sexe !
Dans la rue des tenues charmantes
maquillé comme mon fiancé
garçon, fille l'allure stupéfiante
habillé comme ma fiancée
Cheveux longs cheveux blonds colorés
toute nue dans une boîte en fer
il est belle, il est beau décrié
l'outragé mais j'en ai rien à faire
J'ai pas envie de la voir nue
J'ai pas envie de le voir nu
et j'aime cette fille aux cheveux longs
et ce garçon qui pourrait dire non
Et on se prend la main (2 fois)
une fille au masculin
un garçon au féminin
et eux ne valaient rien (2 fois)
et on n'en a plus besoin (2 fois)
Des visages dans des cheveux d'or
qui... oublient leur vertu
Mais c'est pas vrai
qu'ils ont l'air d'un conquistador
asexués une fois dévêtus
qui croire quand on les voit comme ça
excitant toutes les petites filles
pourquoi on n'y croit plus comme ça
isolé dans un corps presqu'il
Des robes longues pour tous les garçons
habillés comme ma fiancée
Pour des filles sans contrefaçons
maquillées comme mon fiancé
Le grand choc pour les plus vicieux
c'est bientôt la chasse aux sorcières
ambiguë jusqu'au fond des yeux
le retour de Jupiter
J'ai pas envie de la voir nue...
J'ai pas envie de le voir nu...
-------------------------------------
3e sexe - Indochine |
| Thorn, 01.04.2002 à 21:21 | 23439 |
| | | Allez, hop, dans la joie et dans la bonne humeur, 2 coup sur coup.... :o)
La première :
Je suis sous, sous, sous,
Sous ton balcon,
Comme Roméo,
Oh Oh Marie-Christine !
Je reviens comme l'assassin
Sur les lieux de son crime,
Mais notre amour n'est pas mort.
Hein ? Dis-moi que non !
Depuis que l'on s'est quitté,
Je te jure que j'ai bien changé.
Tu ne me reconnaîtrais plus,
Et d'abord, je ne bois plus.
Je suis rond, rond, rond,
Rongé d'remords.
J'suis un salaud,
Oh oh Marie-Christine !
Je t'en prie, encore une fois,
Montre-toi magnanime.
Donne-moi une chance encore.
Dis ! Recommençons.
En moi, il y a du bon aussi.
Ne m'fais pas plus noir que j'suis !
J'suis bourré, bourré, bourré
D'bonnes intentions.
J'ai trouvé du boulot,
Oh Marie-Christine !
C'est sérieux, j'ai balancé
Mon dictionnaire de rimes.
Je n'écris plus de chansons.
Non ! J'travaille pour de bon.
Mes copains que tu n'aimais pas,
Maintenant, ils rigolent sans moi.
D'ailleurs, je t'les ai amené :
Tu n'as qu'à leur demander.
On est sous, sous, sous
Sous ton balcon,
Comme Roméo,
Oh Oh Marie-Christine !
Ne fais pas la sourde oreille
A ce cri unanime.
Je t'en supplie, mon trésor,
Réponds ! Réponds !
Marie-Christine,
Ne me laisse pas seul...
Bon ! Puisque c'est ça,
J'vais me saouler la gueule !
-----------------------------------------------
Je suis sous - Claude Nougaro |
| | | | C'est bien "contredisez", Nikos! (L'une des nombreuses bizarreries de la langue française...) |
| | | | Ah bon, Jorge Brassens est d'origine Belge ? je croyais qu'il était espagnol. |
| crepp, 01.04.2002 à 16:48 | 23423 |
| | | Il est juste d'origine Belge et ses initiales sont J.B :o) |
| compte supprimé . 01.04.2002 à 12:49 | 23413 |
| | | Allez, je dis même pas le titre, ni même de qui c'est, mais c'est plutôt vraiment bien, ne me contredisez (contredites ?) pas !
Le cœur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l'ami Jojo
Et avec l'ami Pierre
On allait boire nos vingt ans
Jojo se prenait pour Voltaire
Et Pierre pour Casanova
Et moi, moi qui étais le plus fier
Moi, moi je me prenais pour moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans"
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient c...
Le cœur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l'ami Jojo
Et avec l'ami Pierre
On allait brûler nos vingt ans
Voltaire dansait comme un vicaire
Et Casanova n'osait pas
Et moi, moi qui restait le plus fier
Moi j'étais presque aussi saoul que moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans"
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient c...
Le cœur au repos
Les yeux bien sur terre
Au bar de l'hôtel des "Trois Faisans"
Avec maître Jojo
Et avec maître Pierre
Entre notaires on passe le temps
Jojo parle de Voltaire
Et Pierre de Casanova
Et moi, moi qui suis resté le plus fier
Moi, moi je parle encore de moi
Et c'est en sortant vers minuit Monsieur le Commissaire
Que tous les soirs de chez la Montalant
De jeunes "peigne-culs" nous montrent leur derrière
En nous chantant
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient c...
|
| Obion, 29.03.2002 à 11:38 | 23277 |
| | | Le texte en lui même est pas un de ses meilleurs, mais j'adore cette chanson!
Ca c'est l'histoire
De Melody Nelson
Qu'à part moi-même personne
N'a jamais pris dans ses bras
Ca vous étonne
Mais c'est comme ça
Elle avait de l'amour
Pauvre Melody Nelson
Ouais, elle en avait des tonnes
Mais ses jours étaient comptés
Quatorze automnes
Et quinze étés
Un petit animal
Que cette Melody Nelson
Une adorable garçonne
Et si délicieuse enfant
Que je n'ai con-
Nue qu'un instant.
Oh! Ma Melody
Ma Melody Nelson
Aimable petite conne
Tu étais la condition
Sine qua non
De ma raison
|
| J-C, 29.03.2002 à 10:59 | 23272 |
| | | Claude-Michel Schönberg
Le premier pas
1974
------------
Le premier pas,
J'aim'rais qu'elle fasse le premier pas.
Je sais que cela ne se fait pas.
Pourtant j'aim'rais
Que ce soit elle qui vienne à moi,
Car, voyez vous, je n'ose pas
Rechercher la manière
De la voir, de lui plaire,
L'approcher, lui parler,
Et ne pas la brusquer,
Lui dire des mots d'amour
Sans savoir en retour
Si elle m'aimera
Ou refusera ce premier pas.
Le premier pas,
J'aim'rais qu'elle fasse le premier pas.
On peut s'attendre longtemps comme ça.
On peut rester
Des années à se contempler
Et vivre chacun de son coté.
Je la rencontrerais
Au bas de l'escalier,
Puis, comme tous les jours,
Elle me dira : "Bonjour".
Seulement cette fois,
Elle me prendra le bras,
Me conduira dans sa maison
Ou nous ferons
Le premier pas d'amour,
Dans son lit, jour après jour.
Elle me dévoilera son corps,
Me donnera tous les remords
De n'avoir pas dit plus tot le premier mot.
Le premier mot,
J'aim'rais qu'elle dise le premier mot.
La nuit j'en rêve et c'est idiot.
Si elle voulait
Seulement me faire signe tout bas,
Alors je ferais je crois
Le premier pas.
At'chao ! |
| Obion, 28.03.2002 à 23:01 | 23195 |
| | | Bon,c'est un classique, O.K, mais c'est pas une raison pour le laisser de côté!!!!
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le coeur quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'a un' de ces gueules
A la Gal'rie j'Farfouille dans les rayons d'la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait, pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s'trainait comme trainent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prend pas froid
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment
Avec le temps on n'aime plus.
|
| | | | Encore du bon Brassens :
Au marché de Brives-la-Gaillarde,
A propos de bottes d'oignons,
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon.
A pied, à cheval, en voiture,
Des gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
D'interrompre l'échauffourée.
Or, sous tous les cieux sans vergogne,
C'est un usage bien établi,
Dès qu'il s'agit d' rosser les cognes,
Tout l' monde se réconcilie.
Ces furies, perdant toute mesure,
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent, je vous l'assure,
Un spectacle assez croquignol.
En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber,
Moi, j' bichais, car je les adore
Sous la forme de macchabées.
De la mansarde où je réside,
J'excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant : hip hip hip hourra!
Frénétique, l'une d'elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier "Mort aux vaches!
Mort aux lois, vive l'anarchie!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ces lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elles serre comme un étau.
La plus grasse de ces femelles,
Ouvrant son corsage dilaté,
Massacre à grands coups de mamelle
Ceux qui passent à sa portée.
Ils tombent, tombent, tombent, tombent,
Et selon les avis compétents,
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus belle de tous les temps.
Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur comptant de gnons,
Ces furies, comme outrage ultime,
En retournant à leurs oignons,
Ces furies, à peine si j'ose
Le dire tellement c'est bas,
Leur auraient même coupé les choses,
Par bonheur ils n'en avaient pas.
|
| frads, 28.03.2002 à 20:51 | 23181 |
| | | Elle n'a l'air de rien, mais qu'est-ce qu'elle est zoulie...
ETIENNE DAHO: "Le premier jour"
Un matin comme tous les autres
Un nouveau pari
Rechercher un peu de magie
Dans cette inertie morose
Clopin clopan sous la pluie
Jouer le rôle de sa vie
Puis un soir le rideau tombe
C'est pareil pour tout l'monde
Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus essentielles
Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel
Pourquoi vouloir toujours plus beau
Plus loin plus haut
Et vouloir décrocher la lune
Quand on a les étoiles
Quand les certitudes s'effondrent
En quelques secondes
Sache que du berceau à la tombe
C'est dur pour tout l'monde
Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus confidentielles
Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
C'est providentiel
Debout peu importe le prix
Suivre son instinct et ses envies
Les plus essentielles
Tu peux exploser aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Non accidentel
Oui tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel
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