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nos textes de chansons françaises qu'on préfère! [ Discussions générales, Duels, petits jeux rigolos... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9
| manu, 27.06.2002 à 21:13 | 37187 |
| | | Ho puis une deuxième :o)
Septembre Rose
Naufrage virtuose
d'un amour clandestin
dans la metamorphose
des embruns souterrains
tu jaillis ruisselant
d'une vague uterine
sur ce ventre brulant
de tendresse feminine
baby boy
sweet baby boy
Ton premier cri reveille
de son echo brise
l'ouragan qui sommeille
dans mes veines oxydees
et mon regard prelude
le jeu de la pudeur
quand par manque d'habitude
on s'mefie du bonheur
baby boy
sweet baby boy
my baby boy
Oh ! my son of the wind
my little wunderkind
Oh ! mon septembre rose
d'amour apotheose
baby boy
Passees les cruautes
du transfert organique
tu retournes apaise
vers ta faune onirique
ou les miroirs d'automne
refletent a fleur de flamme
ta jeune ecorce d'homme
eclaboussee de femme
baby boy
sweet baby boy
my baby boy.
Thiéfaine |
| manu, 27.06.2002 à 21:11 | 37186 |
| | | La fin du Saint-Empire romain germanique
je suis le fils d'une société
fondamentalement épuisée
passe-moi ma pipe de marijane
sinon je me shoote à la banane
tout comme ses autres copains mon père
s'en revenait de Germany
quand on leur a dit les petits pères
faut nous faire de la démographie
moi c'est comme ça que j'ai débarqué
par un beau matin aux aurores
la guerre venait de se terminer,
on revendait les miradors
les miradors...
avec les germes de la guerre
on ne fabrique que des tarés
moi j'ai le coeur qui tape à l'envers
et le cerveau qui a des ratés
pourtant on m'a donné l'enfance
d'un petit Français bien rassasié
jusqu'à l'école où Mendès France
venait nous donner la tétée
mais si je fus un beau nourrisson
répondant aux normes Nestlé
aujourd'hui j'ai l'air tellement con
qu'on veut pas de moi même dans l'armée
même dans l'armée...
d'ailleurs je suis toujours mal foutu
j'ai mal aux seins, j'ai mal au...,
y a guère que dans la naphtaline
que je trouve un peu de vitamines
et pour ce qui est des nanas
j'ai même plus le courage de draguer
quand je les emmène au cinéma
je m'endors aux actualités
faut dire que maintenant les starlettes
ça devient micheton à dégommer
quand elles cartonnent pas MLF
elles vous allonge au karaté
au karaté...
arné sné connunu palome
massasné masna en sodome
loukoum loukoum dé trougaga
aro snavi sutabaga
je suis le fils d'une société
fondamentalement épuisée
refile moi mon dir-la-da-da
sinon je me shoote au banania
c'est la fin de mes éructations
j'ai pas le courage d'aller plus loin
mieux vaut s'arrêter là sinon
ça va se terminer en boudin
ouais, en boudin...
HFT |
| | | | c'est la st fernand aujourd'hui
Jacques Brel
FERNAND
1966
Dire que Fernand est mort
Dire qu'il est mort Fernand
Dire que je suis seul derrière
Dire qu'il est seul devant
Lui dans sa dernière bière
Moi dans mon brouillard
Lui dans son corbillard
Et moi dans mon désert
Devant y a qu'un cheval blanc
Derrière y a que moi qui pleure
Dire qu'y a même pas de vent
Pour agiter mes fleurs
Moi si j'étais le Bon Dieu
Je crois que j'aurais des remords
Dire que maintenant il pleut
Dire que Fernand est mort
Dire qu'on traverse Paris
Dans le tout petit matin
Dire qu'on traverse Paris
Et qu'on dirait Berlin
Toi toi toi tu sais pas tu dors
Mais c'est triste à mourir
D'être obligé de partir
Quand Paris dort encore
Moi je crève d'envie
De réveiller des gens
Je t'inventerai une famille
Juste pour ton enterrement
Et puis si j'étais le Bon Dieu
Je crois que je serais pas fier
Je sais on fait ce qu'on peut
Mais y a la manière
Tu sais je reviendrai
Je reviendrai souvent
Dans ce putain de champ
Où tu dois te reposer
L'été je te ferai de l'ombre
On boira du silence
A la santé de Constance
Qui se fout bien de ton ombre
Et puis les adultes sont tellement cons
Qu'ils nous feront bien une guerre
Alors je viendrai pour de bon
Dormir dans ton cimetière
Et maintenant Bon Dieu
Tu vas bien rigoler
Et maintenant Bon Dieu
Maintenant je vais pleurer. |
| manu, 25.06.2002 à 9:48 | 36414 |
| | | Les Mouches Bleues
l'ours en cage est au pied du mur
en train d'équarrir son dresseur
vapeurs d'oxyde et de luxure
c'est déjà demain et d'ailleurs
c'est juste une visite au musée
pour mater les singes acrobates
avant que je donne ma tête à couper
et peut-être ma langue à ta chatte
c'est étrange comme les mots se troublent
à l'intérieur de mon cerveau
chromosomes noircis au chirouble
au gazoil et à la nitro
il est trop tard pour s'abîmer
dans des scories émotionnelles
je veux mourir estrangulé
sous tes nylons et tes dentelles
peu à peu
peu à peu
les mouches bleues
les mouches bleues reviennent
et les hyènes
toujours les hyènes
sur la même chaîne
peu à peu je vois s'estomper
les rêves de mon esprit tordu
je commence même à oublier
les choses que je n'ai jamais sues
peut-être eussé-je dû frapper plus
et me lever tôt le matin
peut-être encore eût-il fallusse
baby que je buvasse un peu moins
peu à peu
peu à peu
les mouches bleues
les mouches bleues reviennent
et les hyènes
toujours les hyènes
sur la même chaîne
hft |
| | | | Dédié à Aly Mc Beal? :o))) |
| Le PBE, 24.06.2002 à 16:52 | 36322 |
| | | "Porcelaine" - Bénabar
Aux sanglots dans le combiné je savais que c’était toi
raconte-moi tes malheurs mais d’abord mouche-toi !
tu t’es fait plaquer par le nouvel homme de ta vie
pourtant c’était sérieux tu le connais au moins depuis vendredi
la dernière fois c’était un homme marié
qui devait divorcer t’avais pas le droit de l’appeler
il voulait faire les choses bien pour pas que sa femme souffre
il lui a fait un autre gosse pour sauver son couple et ses pantoufles
t’étais dans le rôle de la passade du cap de la quarantaine
mais comme dit ton psy " c’est 300 francs et à la semaine prochaine ! "
avec tes rêves de midinettes et ton cœur d’artichaut
t’es une porcelaine dans un magasin d’éléphants
y’a pas forcément de prince charmant
derrière tous les crapauds !
le printemps dernier ton horoscope était formel
t’allais rencontrer l’âme sœur y’avait Mercure dans ton ciel
t’as aimé un capricorne ton signe complémentaire
il était bisexuel les astres sont parfois tête en l’air
souviens-toi du connard la brute au grand cœur
une enfance difficile sûrement battu par son père
tu trouvais plein d’excuses à ce beau célibataire
quand il te collait une danse c’était un transfert
passons sur le macho qui te donnait tout l’temps des ordres
et l’écrivain qu’écrivait rien que tu trouvais génial
celui qui vendait tes bijoux pour s’acheter sa poudre
et y’a eu moi aussi mais c’est pas pareil
enfin comme prévu t’es tombée raide dingue de ton psy
c’était l’image du père un complexe œdipien enfoui
il a gâché votre première nuit qui devait être la plus belle
en débarquant dans la chambre vêtu de porte-jarretelles !
ça t’a fait un choc tu disais " les hommes sont tous pourris ! "
mais comme dit ton psy " prends le fouet il est sous le lit ! "
|
| manu, 24.06.2002 à 15:40 | 36307 |
| | | Affaire Rimbaud
La jambe de Rimbaud de retour à Marseille
Comme un affreux cargo chargé d'étrons vermeils
Dérive en immondices à travers les égouts
La beauté fut assise un soir sur ce genou
Horreur Harar Arthur et tu l'as injuriée
Horreur Harar Arthur tu l'as trouvée amère ... la beauté ?
Une saison en enfer foudroie l'Abyssinie
O sorcière ô misère ô haine ô guerre voici
Le temps des assassins que tu sponsorisas
En livrant tous ces flingues au royaume de Choa
Horreur Harar Arthur ô Bentley ô châteaux
Horreur Harar Arthur quelle âme, Arthur est ... sans défaut ?
Les poètes aujourd'hui ont la farce plus tranquille
Quand ils chantent au profit des derniers Danâkil
Juste une affaire d'honneur mouillée de quelques larmes
C'est quand même un des leurs qui fournissait les armes
Horreur Harar Arthur t'es vraiment d'outre-tombe
Horreur Harar Arthur et pas de commission
Horreur Harar Arthur et pas de cresson bleu
Horreur Harar Arthur où la lumière pleut
HF Thiéfaine. |
| | | | avoir du gout...Mais c nul ca ;o)) Comme si il y avait un gout universel !! C l'expression la plus lamentable que j'ai jamais entendu tient ;o)) |
| | | | Sache que je respecte la poésie, à défaut de respecter les pseudo anthologistes qui s'imaginent qu'il suffit d'envoyer un texte de Brassens pour paraître avoir du goût. :o) |
| | | | non ?? Léon, c'est bien toi ?? Ton coeur va bien ?? T'es sur que y a pas un probleme là ? On peut peut-etre appeler un médeci si tu veux !! tu sais à ton age, ce n'est pas une honte ;o)) |
| | | | Merci, Donette, ça fait du bien, un peu de Brassens. Une trève entre deux assauts meurtriers... |
| | | | Léon comment peux tu croire une chose pareille ;o)) Moi je n'ai aucune originalité en matière musicale. Tient d'ailleurs en voici une celèbre, un peu vieille, mais pourtant it's still a topical issue (comme dirait ma prof d'anglais) :
C'est vrai qu'ils sont plaisant tous ces petits villages
Tous ces bourg ces hameaux ces lieux-dits ces cités
Avec leurs château forts leurs églises leurs plages
Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est d'être habités
Et c'est d'être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part.
Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
Empalés une fois pour toute sur leur clocher
Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie
Vous font voir du pays natal jusqu'à loucher
Qu'ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
Ou du diable vauvert ou de Zanzibar
Ou même de Montcul ils s'en flattent mazette
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part.
Le sable dans lequel douillettes leurs autruches
Enfouissent la tête on trouve pas plus fin
Quand à l'air qu'ils emploient pour gonfler leurs baudruches
Leurs bulles de savon c'est du souffle divin
Et petit à petit les voilà qui se montent
Le cou jusqu'à penser que le crottin fait par
Leurs chevaux même en bois rend jaloux tout le monde
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part.
C'est pas un lieu commun celui de leur connaissance
Ils plaignent de tout coeur les pauvres malchanceux
Les petits maladroits qui n'eurent pas la présence
La présence d'esprit de voir le jour chez eux
Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part.
Mon dieu qu'il ferait bon sur la terre des hommes
Si on y rencontrait cette race incongrue
Cette race importune et qui partout foisonne
La race des gens du terroir des gens du cru
Que la vie serait belle en toutes circonstances
Si vous n'aviez tiré du néant tous ces jobards
Preuve peut-être bien de votre inexistence
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part.
|
| | | | Tiens, Donette, tu te déguises en Obion, maintenant? :o) |
| Obion, 22.06.2002 à 17:38 | 35536 |
| | | Lucie a de sales habitudes (un jour ou l’autre)*
Lucie a de sales habitudes
Lucie a de sales habitudes
Elle rêve de voyages et de mers du sud
De corsaires un peu rudes
Le sexe en désuétude
Et sur les cendres du carnage
S’abandonne à tout l’équipage
Elle suffoque, elle est en nage
Poupée Anthropophage
Puis on la balance dans sa cage
Où elle se touche la bouche
Elle rêve qu’on lui propose
Ce genre de choses (bis)
Lucie a de sombres réflexes
Dans la rue avec son index
Devant un car de C.R.S.,
elle stimule ses envies de sexe
Les badauds l’insultent mais rien ne la vexe !
elle se touche la bouche
Elle rêve qu’on lui propose
Ce genre de choses (bis)
Elle n’a pas une gueule de sirène,
Lucie sous les ponts de la seine
Les clodos qui la prennent
Sont pas envoyés par la reine
Mais Lucie transpose sans trop de peine
elle se touche la bouche
Elle rêve qu’on lui propose
Ce genre de choses (bis)
*super groupe mort trop tôt :o) |
| | | | et puisque c d'occasion ;o))
Il pleuvait fort sur la grand-route
Ell´ cheminait sans parapluie
J´en avais un, volé, sans doute
Le matin même à un ami
Courant alors à sa rescousse
Je lui propose un peu d´abri
En séchant l´eau de sa frimousse
D´un air très doux, ell´ m´a dit " oui "
Un p´tit coin d´parapluie
Contre un coin d´paradis
Elle avait quelque chos´ d´un ange
Un p´tit coin d´paradis
Contre un coin d´parapluie
Je n´perdais pas au chang´, pardi
Chemin faisant, que ce fut tendre
D´ouïr à deux le chant joli
Que l´eau du ciel faisait entendre
Sur le toit de mon parapluie
J´aurais voulu, comme au déluge
Voir sans arrêt tomber la pluie
Pour la garder, sous mon refuge
Quarante jours, quarante nuits
Un p´tit coin d´parapluie
Contre un coin d´paradis
Elle avait quelque chos´ d´un ange
Un p´tit coin d´paradis
Contre un coin d´parapluie
Je n´perdais pas au chang´, pardi
Mais bêtement, même en orage
Les routes vont vers des pays
Bientôt le sien fit un barrage
A l´horizon de ma folie
Il a fallu qu´elle me quitte
Après m´avoir dit grand merci
Et je l´ai vue toute petite
Partir gaiement vers mon oubli
Un p´tit coin d´parapluie
Contre un coin d´paradis
Elle avait quelque chos´ d´un ange
Un p´tit coin d´paradis
Contre un coin d´parapluie
Je n´perdais pas au chang´, pardi
|
| | | | ah voui, j'ai passé mon dimanche dernier à la chanter et la danser avec une bande de marmots...J'aurais jamais du y penser en fait ;o)) |
| | | | Et la danse des canards vous y avez pensé ?? ;o)) |
| | | | La ballade du ballon rond (merci claudi ;o) )
Si parfois, si parfois je te quitte, c'est pour embrasser 11 types
Si parfois je m'assieds sur un banc, ce n'est pas pour un rendez-vous galant
Si parfois je me déshabille, c'est jamais dans le vestiaire des filles
Si parfois je me fais siffler, c'est pour jeu ou tackle irrégulier
Ref : non non non, ne sois pas jalouse
Ne te tire pas non, oh non ne te tire pas non
Mon amante n'est qu'un ballon rond
Quand on prend une douche à plusieurs, c'est en tout bien,
en tout bien, tout honneur
Quand je me fais, quand je me fais passer un savon
C'est entre hommes et sans excitation
Refrain
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| | | | Pour ajouter ma pierre, je dirai que j'aime beaucoup Renaud (les textes, les mélodies et la voix), mais que je n'ai pas écouté ses dernières oeuvres, vu que j'en suis toujours resté aux vinyles, indécrottable tricératops que je suis! :o) |
| | | | Et pourtant d'un point de vue strictement musical, c'est plutôt juste quand il chante... ensuite on aime ou pas sa façon de chanter, mais c'est pas (enfin rarement) harmoniquement faux. |
| | | | non toi je te tappe pas, je vais plutot te mettre dans un cachot et te regarder mourrir a petit feu (et te violer aussi :o)) |
| | | | Moi j'aime pas trop écouter du Renaud même s'il y a pire. Je trouve qu'il chante un peu faux (un peu beaucoup même). Tu vas me taper dessus Matthieu ? |
| | | | Non j'avais pas compris. Maintenant oui. Merci. Pour les molaires, tape pas trop fort, c'est des fausses et j'ai eu un mal de chien a en trouver d'occase qui m'allaient....
|
| | | | je crois que tu as pas compris, dans la chanson "mon bistro preferé" franquin est mis au meme niveau que brassens... |
| | | | Enfin, chacun ses gouts, on va se taper dessus pour un chanteur.
Euhhh, vian, brassens, t'es sûr ? |
| | | | un pur bijou ptet pas, mais il est bon c'est clair ;o))) (pas son meilleur, mais c'est dur de choisir), et à la décharge d'eugène c'est pas la meilleure de l'album, mais elle gagne à être écoutée plusieurs fois, enfin pour moi, je l'avais pas vraiment aimée à la première écoute...
Sinon, l'album en lui même est très chouette avec un livret énorme bourré de dessins de Titouan Lamazou, qui ne fait pas que naviguer sur les vagues hisse et ho... ;o))) |
| | | | ayéééééééééééééééééééééééééé ! gloooooooooooooooooooop
je l'ai LE CD !
raaa c'est un chef d'oeuvre ultime, un pure bijou !
pour ceux que ca interesse ya tous les textes ici
je vous conseille vivement "je vis caché" un manifique texte avec une musique tres douce dans la ligné de "l'aquarium"
a noté aussi "mon bistro prefere" dans laquel on retrouve Franquin, c'est assez rare pour qu'on le signal, surtout qu'il y est mis au meme niveau que brassens, doisneau, coluche, vian, reiser...
sinon je craignais le pire pour le duo avec axel red, et bin je me suis bien planté, c'est vraiment une perle
*mode enervé on*
quant a toi Eugene, si je croise ta route, ya des molaires qui vont voler...
*mode enervé off*
|
| | | | Ah bon ? Moi, je la trouve insupportable. Pourtant j'aimais bien Renaud - Mistral Gagnant... |
| Obion, 28.05.2002 à 15:13 | 29362 |
| | | c'est vrai qu'elle est belle cette chanson, putain, il est trop fort le renardo! |
| | | | Et quelques vers de Bézu, pour relever le niveau culturel :
Accroche-toi au tortillard,
Quand il démarre, écoute bien le chef de gare
Qui te dira, au coup d' sifflet,
Toutes les manoeuvres qui sont prévues sur le trajet.
Accroche-toi au tortillard
Et prends son rythme qui est bien le plus peinard.
Car avec lui, tu vas t' marrer.
Oui, c'est la fête qui t'attends à chaque arrêt. |
| | | | tu devrais prendre tes précautions à ce sujet jon ;o)) |
| | | | Jeune et con ? Moi je dirais plutôt vieux et con, mais bon, y'a des jeunes d'extrême droite aussi alors... |
| | | | Ah non non non, on n'est loin de n'être que des pions. Du moins il n'y a que ceux qui le pensent qui le sont !! Faudrait voir à pas dire n'importe quoi non plus ;o)) |
| frads, 25.05.2002 à 22:35 | 29050 |
| | | Jeune et con (Damien Saez) (non je ne me sens pas visé :o)) )
Encore un jour se lève sur la planète France
Et je sors doucement de mes rêves je rentre dans la danse
Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour
Je me suis encore couché trop tard je me suis rendu sourd
Encore
Encore une soirée où la jeunesse France
Encore elle va bien s'amuser puisqu'ici rien n'a de sens
Alors on va danser faire semblant d'être heureux
Pour aller gentiment se coucher mais demain rien n'ira mieux
Puisqu'on est jeune et con
Puisqu'ils sont vieux et fous
Puisque des hommes crèvent sous les ponts
Mais ce monde s'en fout
Puisqu'on est que des pions
Contents d'être à genoux
Puisque je sais qu'un jour nous gagnerons à devenir fous
Encore un jour se lève sur la planète France
Mais j'ai depuis longtemps perdu mes rêves je connais trop la danse
Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour
Mais je sais qu'on est quelques milliards à chercher l'amour
Encore
Encore une soirée où la jeunesse France
Encore elle va bien s'amuser dans cet état d'urgence
Alors elle va danser faire semblant d'exister
Qui sait si l'on ferme les yeux on vivra vieux
Puisqu'on est jeune et con
Puisqu'ils sont vieux et fous
Puisque des hommes crèvent sous les ponts
Mais ce monde s'en fout
Puisqu'on est que des pions
Contents d'être à genoux
Puisque je sais qu'un jour nous nous aimerons
Comme des fous
Encore un jour se lève sur la planète France
Où j'ai depuis longtemps perdu mes rêves je connais trop la danse
Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour
Mais je sais qu'on est quelques milliards à chercher l'amour
|
| | | | La p'tite Emilie m'avait bien promis
Trois poils de son cul pour faire un tapis.
Les poils sont tombés, l' tapis est foutu,
La p'tite Emilie n'a plus d' poils au cul.
Chanson sussurée par Jean Dutourd voici plusieurs années au micro des Grosses Têtes. C'est ainsi que ces Messieurs de la Coupole pensent naïvement humaniser leur image.
Tiens, j'aurais pu le placer dans "Tribune et défouloir", ce message. :o)) |
| J-C, 23.05.2002 à 17:51 | 28787 |
| | | alors là évidement, si tu as déjà les paroles !!! :-))
At'chao ! |
| | | | presque J-C, presque, il fait beaucoup parler, c'est déjà ça ;o))) |
| J-C, 23.05.2002 à 17:45 | 28785 |
| | | et il fait de la musique ton T-shirt ? non ! alors la ramène pas :-))
At'chao ! |
| | | | (m'en fous moi j'ai un super t-shirt ;o))) ) |
| compte supprimé . 23.05.2002 à 17:25 | 28783 |
| | | Les Tsars d'Indochine se prete bien à l'actualité actuelle.
.. En plus Indochine en concert c'est toujours de la BOMBE, hé oui je les ai vu Dimanche soir, excellent!!!!!!!!!!! |
| J-C, 23.05.2002 à 14:11 | 28770 |
| | | Champagne et Têtes Raides !! quel mélange !!
At'chao ! |
| | | | Une autre Montypythonesque anerie
I bet they won't play this song on the radio.
I bet you they won't play this new (bleep) song.
It's not that it's (bleep) or (bleep) controversial,
Just that the (bleep)ing words are awfully strong.
You can't say (bleep) on the radio,
Or (bleep) or (bleep) or (bleep).
You can't even say I'd like to (bleep) you some day
Unless you're a doctor with a very large (bleep).
So, I bet you they won't play this song on the radio.
I bet you they daren't (bleep)ing well programme it.
I bet you their (bleep)ing old programme directors
Will think it's a load of horse (bleep). |
| | | | Faudra vraiment que je découvre les Têtes Raides! |
| J-C, 23.05.2002 à 11:39 | 28753 |
| | | les Têtes Raides
Le gratte poil
Dans le bleu de nos mains sales
se cache un diamant
la peau brune des gitanes
si tu l'allumes
faudra que tu la fumes
Fume fume et pédale
à patinette
dans les nuages là-haut
en général
j'ai le cortex qui roule en solex
La silhouette un peu bancale
en porte-à-faux
le sillon en diagonale
faut qu'tu m'excuses
j'ai les tambours qui s'usent
j'ai la matière grise
d'une souris grise
Qui s'appelle la Marie
la Ma la Marinette
Marie la Ma ma mie
mon p'tit pois ma crevette
je n'ai vraiment que toi
Marie ma Marinette
Marie Marie ma mon
ciboulot ma miette
quand Marie Marie Marie Marie
Marie Marinette
s'met à penser des fois vaut mieux
filer plutôt que de perdre la tête
surtout qu'il reste encore beaucoup
à faire pour terminer cette chanson
on y r'viendra plus tard mais
dans l'immédiat continuons
Un brin de métaphysique
et klaxonne
la java neuroleptique
tiquetiquetique….
Dans nos vies souvent banales
on se dit souvent
bazardons nos états d'âme
à coup de pif qu'on se met
dans le pif
Pif paf pof et ça r'pédale
à trottinette
traînant nos maux ancestraux
c'est ridicule si t'avances tu recules
faut plus qu'j'y touche
j'ai les fils qui s'touchent
Les fils de la Marie
la Ma la Marinette
Marie la Ma ma mie
mon p'tit pois ma crevette
Je n'ai vraiment que toi
Marie ma Marinette
Marie Marie ma mon
ciboulot ma miette
mais Marie Marie Marie Marie
Marie Marinette
s'met à penser tout l'temps
j'pourrai pas t'nir c'est trop
pour moi faut qu'elle arrête
surtout qu'y m'reste encore
quelques salades à débiter
dans ma chanson
c'est un métier sérieux
de préparer le bourguignon
Ca n'était pas une chanson
un gratte poil
mille et mille pardons
les éprouvettes prouveront
que l'on est des bêtes
on f'ra l'calcul
compris nos poils de cul
At'chao ! |
| | | | made in Babelfish... ;o)))
CHAQUE SPERME EST SACRÉ
Il y a des juifs dans le monde, il y a de Buddists, il y a de Hindus et les mormons et là sont alors ceux qui suivent Mohammad, mais je n'ai jamais été un d'eux
Je suis un catholique, et ai été puisqu'avant que je sois né, et l'une chose ils disent au sujet des catholiques est eux vous prendront dès que vous serez chaud.
Vous ne devez pas être six un titre de bas de page, vous ne devez pas avoir un grand cerveau, vous ne devez avoir aucun vêtements dessus, vous êtes un catholique que le papa de moment est venu, parce que
Chaque sperme est sacré, chaque sperme est grand, si un sperme est gaspillé, Dieu devient tout à fait furieux.
Chaque sperme est sacré, chaque sperme est grand, si un sperme est gaspillé, Dieu devient tout à fait furieux.
Laissez la flaque païenne leur, sur la terre poussiéreuse, Dieu leur fera le salaire pour chaque sperme qui ne peut pas être trouvé.
Chaque sperme est voulu, chaque sperme est bon, chaque sperme est nécessaire, dans votre voisinage.
Indou, Taoist, Morman, flaque leur juste n'importe où, mais Dieu aime ceux qui traitent leur sperme avec plus de soin.
Chaque sperme est sacré, chaque sperme est grand, si un sperme est gaspillé, Dieu devient tout à fait furieux.
Chaque sperme est voulu, chaque sperme est bon, chaque sperme est nécessaire, dans votre voisinage.
Chaque sperme est utile, chaque sperme est très bien, Dieu a besoin de tout le monde, du mien, et du mien, et du mien.
Laissez les pagans renverser le leur, la montagne d'O'er, la colline et la plaine. Dieu les frappera pour avaler pour chaque sperme qui est renversé en vain.
Chaque sperme est sacré, chaque sperme est bon, chaque sperme est nécessaire, dans votre voisinage.
Chaque sperme est sacré, chaque sperme est grand, si un sperme est gaspillé, Dieu devient tout à fait furieux.
|
| | | | et maintenant exercice de traduction ! |
| crepp, 19.05.2002 à 14:03 | 28310 |
| | | je sais ce n'est pas un texte français, mais comme j'ai revu le film hier soir, je n'ai que ces paroles dans la tête :o))
EVERY SPERM IS SACRED
There are Jews in the world, there are Buddists,
There are Hindus and Mormons and then
There are those that follow Mohammad, but
I've never been one of them.
I'm a Roman Catholic,
And have been since before I was born,
And the one thing they say about Catholics is
They'll take you as soon as you're warm.
You don't have to be a six footer,
You don't have to have a great brain,
You don't have to have any clothes on,
You're a Catholic the moment Dad came, because
Every sperm is sacred,
Every sperm is great,
If a sperm is wasted,
God gets quite irate.
Every sperm is sacred,
Every sperm is great,
If a sperm is wasted,
God gets quite irate.
Let the heathen spill theirs,
On the dusty ground,
God shall make them pay for
Each sperm that can't be found.
Every sperm is wanted,
Every sperm is good,
Every sperm is needed,
In your neighborhood.
Hindu, Taoist, Morman,
Spill theirs just anywhere,
But God loves those who treat their
Semen with more care.
Every sperm is sacred,
Every sperm is great,
If a sperm is wasted,
God gets quite irate.
Every sperm is sacred,
Every sperm is good,
Every sperm is needed,
In your neighborhood.
Every sperm is useful,
Every sperm is fine,
God needs everybody's,
Mine, and mine, and mine.
Let the pagans spill theirs,
O'er mountain, hill and plain.
God shall strike them down for
Each sperm that's spilt in vain.
Every sperm is sacred,
Every sperm is good,
Every sperm is needed,
In your neighborhood.
Every sperm is sacred,
Every sperm is great,
If a sperm is wasted,
God gets quite irate.
(The Meaning Of Life, paroles de Michael Palin et Terry Jones)
|
| | | | L'un court le monde, cherche une blonde
L'autre écrit sa vie, dans une chambre sombre
Un autre est magicien, change tout de ses mains
De ce qu'ils font demain, nul ne sait rien
Qu'ont-ils en commun
Si ce n'est que rien
Ne leur ressemble
Qu'ont-ils en commun
Si ce n'est que rien
Ne les rassemble
Alors rien ne peux les séparés - les séparés -
L'un court le monde, cherche une blonde
Sa petite était brune, n'attendait rien du monde
Au fond de la chambre sombre, l'autre ne pense pas au nombre
Et quand il fût dehors, ses mots devinrent de l'or
Qu'ont-ils en commun
Si ce n'est que rien
Ne leur ressemble
Qu'ont-ils en commun
Si ce n'est que rien
Ne les rassemble
Rien ne peux les séparer
Des ombres perdues dans le désert humain
Des hommes qui marchent lanterne à la main
Des dunes de la vie, ils se voient de loin
L'un court le monde, cherche sa blonde
Sa petite était brune, n'attentait rien du monde
Quand ils se sont croisés, ils se sont reconnus
Sur leur peau était gravée une marque JE SUIS NU
Sur leur âme était gravé, l'espoir dans l'inconnu
Des ombres perdues dans le désert humain
Des hommes qui marchent lanterne à la main
Des dunes de la vie, ils se voient de loin
Des dunes de la vie j'en vois certain
De loin en loin, de loin en loin...
Voila ma chanson préférée du regreté groupe Telephone. |
| | | | Y a des allumettes
Au fond de tes yeux,
Des pianos à queue
Dans la boîte aux lettres,
Des pots de yaourt
Dans la vinaigrette
Et des oubliettes
Au fond de la cour.
(Jacques Higelin) |
| manu, 14.05.2002 à 10:26 | 27509 |
| | | Ho puis une deuxième :o)
La mome Kaleidoscope
J'suis la môme kaléïdoscope
Celle qui faisait son numéro
Tous les soirs devant le juke-box
Pour les beaux dollars des gogos
J'avais tous les macs a mes pieds
Et tous les clients qui lorgnaient
J'etais la reine du pavé
Et l'oseille ça degringolait
Mais l'ombre des plaisirs s'enfuit
Toujours plus loin vers l'inconnu
On m'a releguée dans la nuit
Au milieu des vieux tas d'invendus
J'suis la môme kaléïdoscope
C'est moi qu'j'faisais l'trottoir d'en face
Du temps ou j'avais dans l'carosse
Une chatte qu'etait pas radada
Et je carburais du siphon
A detraquer tous les gravos
Qui v'naient s'faire graisser leur oignon
Avant d'replonger au boulot
Mais la brume est tombée trop vite
En oubliant les chats perdus
On m'a releguée dans la nuit
Au milieu des vieux tas d'invendus
J'suis la môme kaléïdoscope
J'avais des robes a 200 sacs
Et c'était pas dans du viandox
Qu'on pouvait m'voir planquer mon trac
J'en ai connu des gigolos
Qu'en pincaient maxi pour mes miches
Qui m'offraient la vie de chateau
Et le foie gras dans mes sandwiches
Mais les pavots se sont flétris
Dans les champs du dernier salut
On m'a releguée dans la nuit
Au milieu des vieux tas d'invendus
J'suis la môme kaléïdoscope
J'avais des actions dans l'bitume
Mais j'taillais même celle du clodo
Qu'avait jamais l'ombre d'une thune
J'etais la sainte-vierge des paumés
La p'tite infirmière des fantômes
J'racommodais les yeux créves
J'rafistolais les chromosomes
Mais le passé n'a pas d'amis
Quand il vient lécher les statues
On m'a releguée dans la nuit
Au milieu des vieux tas d'invendus
J'suis la môme kaléïdoscope
Mais j'ai plus d'couleurs a la peau
Les mecs m'ont sucée jusqu'a l'os
Sans même me lacher du magot
J'habite rue des amours lynchées
Et je peux voir de mon grabat
D'autres mômes se faire défoncer
Pour des clopes ou de la coca
Tu peux venir là où je suis
L'ennui c'est que je ne suis plus
On m'a releguée dans la nuit
Au milieu des vieux tas d'invendus
(Thiéfaine) |
| manu, 14.05.2002 à 10:19 | 27508 |
| | | De l'amour, de l'art ou du cochon ?
Ecoute-moi, écoute-moi mon amour
Je claquerai connement
La tête coincée dans un strapontin
Ce sera pendant l'été de 1515
Sur l'aéroport de Marignane
Je claquerai vraiment connement
Mais je ressusciterai le troisième jour
Et ce troisième jour sera l'avant-veille
De l'attentat de Sarajevo
Je passerai te chercher et tu me reconnaîtras facilement
Puisque j'aurai mon éternel chapeau à cran d'arrêt
Et que j'aurais à la boutonnière
Une fleur de tournesol comme celles que tu aimes tant
Toi, tu te jetteras dans mes bras et alors je te dirai :
Souviens-toi, souviens-toi mon amour
J'étais beau comme un passage à niveau
Et toi tu étais douce...
Douce comme les roubignolles d'un nouveau-né
Souviens-toi, on avait des scolopendres
Qui dansaient dans nos veines
Et un alligator au fond de la cuisine
Sur la droite en entrant
Mais si, quand on entrait par la bouche d'incendie
Dans ta bouche il y avait des sirènes
Qui chuchotaient des mots
Des mots qu'on avait oublié d'inventer
Des mots qu'on avait oublié d'inventer
A cause de notre enfance malheureuse
A cause de notre enfance malheureuse
Parce qu'on avait mal aux dents
On avait mal aux dents parce que toujours
On nous obligeait à manger des sucres d'orge
Et qu'on aimait pas ça !
Et puis après, après quand on se sera bien souvenu
Quand fatigués de s'être souvenus
Nos souvenirs ne seront plus que des loques
Alors je te prendrai par la taille
Et nous irons nous promener
A l'ombre des tilleuls-menthe
Tu me souriras, je te rendrai ton sourire
Et dès lors,
Dès lors nous ne saurons plus vraiment
Si ce que nous ressentons l'un pour l'autre
C'est de l'amour, de l'art, ou du cochon !
(Thiéfaine) |
| | | | Suite de la supplique, par Maxime le Forestier:
La visite
Par: Le Forestier Maxime (Maxime Le Forestier)
C'était un jour d'été comme on en fait beaucoup,
Entre mer et garrigue au début du mois d'août,
Un air de chanson dans la tête
Et puis l'envie de voir si la mer était bonne :
Je roulais par hasard entre Nîmes et Narbonne.
Je me suis arrêté à Sète.
Poussé par les voitures ou porté par les vents
Dans cette cité-là, que l'on passe en suivant
N'importe quel itinéraire.
A peine a-t-on le temps de quitter les faubourgs,
- C'est là le résumé de la vie le plus court -
On se retrouve au cimetière.
Le calme anonymat qui réside en ce lieu
Est celui que l'on voit chez les morts de banlieue :
On chercherait l'extravagance.
Aussi libre qu'on ait vécu, décidément,
On est toujours guetté par un alignement,
Sauf de discrètes différences.
C'est un pin parasol qui n'aura pas éclos
Tant viennent les amis piétiner cet enclos.
J'ai peu d'espoir qu'il ne grandisse.
Ils continueront donc de rôtir au zénith,
Mais de tous leurs bouquets posés sur le granit,
Pas un ne m'a semblé factice.
Au milieu d'un essaim de touristes en chaleur,
J'ai vu s'épanouir une petite fleur
Qui semblait marcher comme on danse,
Avec deux seins de soie déguisés par un voile,
Et l'ombre de ta croix n'a pas bougé d'un poil.
Je me demande à quoi tu penses.
A quoi tu penses donc, laquelle as-tu choisie
Des ruses que les hommes ont trouvées jusqu'ici
Pour rendre la mort moins cruelle ?
Survie de l'âme ou fin de tout, quoi qu'il en soit,
C'est pas beau de mourir pour demeurer de bois
Aux larmes d'une demoiselle.
Comme elle avait vingt ans et qu'elle était jolie,
La laisser s'en aller n'eût pas été poli :
Les chagrins sont durs à cet âge.
On avait une sorte d'ami en commun.
C'était mieux qu'un début, je lui ai pris la main.
Nous voilà partis pour la plage.
Entre le bris des vagues, le son des soupirs,
Les sardanes funky qu'on entendait glapir
En modulation de fréquence
Et les cris des enfants qui s'ébattaient dans l'eau,
Quelque maître nageur sifflait un pédalo
Voguant vers l'horizon, vacances !
|
| man, 13.05.2002 à 22:54 | 27477 |
| | | Ah oui, elle est très belle celle-là !
Mais il y en a d'autres ! :o) |
| | | | Génial Eugène ;o)) Pour continuer dans la lignée de Brassens, voici une de des plus belles (enfin de mon point de vue ;o)) )
La Camarde qui ne m´a jamais pardonné,
D´avoir semé des fleurs dans les trous de son nez,
Me poursuit d´un zèle imbécile.
Alors cerné de près par les enterrements,
J´ai cru bon de remettre à jour mon testament,
De me payer un codicille.
Trempe dans l´encre bleue du Golfe du Lion,
Trempe, trempe ta plume, ô mon vieux tabellion,
Et de ta plus belle écriture,
Note ce qu´il faudrait qu´il advint de mon corps,
Lorsque mon âme et lui ne seront plus d´accord,
Que sur un seul point : la rupture.
Quand mon âme aura pris son vol à l´horizon,
Vers celle de Gavroche et de Mimi Pinson,
Celles des titis, des grisettes.
Que vers le sol natal mon corps soit ramené,
Dans un sleeping du Paris-méditerranée,
Terminus en gare de Sète.
Mon caveau de famille, hélas ! n´est pas tout neuf,
Vulgairement parlant, il est plein comme un œuf,
Et d´ici que quelqu´un n´en sorte,
Il risque de se faire tard et je ne peux,
Dire à ces braves gens : poussez-vous donc un peu,
Place aux jeunes en quelque sorte.
Juste au bord de la mer à deux pas des flots bleus,
Creusez si c´est possible un petit trou moelleux,
Une bonne petite niche.
Auprès de mes amis d´enfance, les dauphins,
Le long de cette grève où le sable est si fin,
Sur la plage de la corniche.
C´est une plage où même à ses moments furieux,
Neptune ne se prend jamais trop au sérieux,
Où quand un bateau fait naufrage,
Le capitaine crie : "Je suis le maître à bord !
Sauve qui peut, le vin et le pastis d´abord,
Chacun sa bonbonne et courage".
Et c´est là que jadis à quinze ans révolus,
A l´âge où s´amuser tout seul ne suffit plus,
Je connu la prime amourette.
Auprès d´une sirène, une femme poisson,
Je reçu de l´amour la première leçon,
Avalai la première arête.
Déférence gardée envers Paul Valéry,
Moi l´humble troubadour sur lui je renchéris,
Le bon maître me le pardonne.
Et qu´au moins si ses vers valent mieux que les miens,
Mon cimetière soit plus marin que le sien,
Et n´en déplaise aux autochtones.
Cette tombe en sandwich entre le ciel et l´eau,
Ne donnera pas une ombre triste au tableau,
Mais un charme indéfinissable.
Les baigneuses s´en serviront de paravent,
Pour changer de tenue et les petits enfants,
Diront : chouette, un château de sable !
Est-ce trop demander : sur mon petit lopin,
Planter, je vous en prie une espèce de pin,
Pin parasol de préférence.
Qui saura prémunir contre l´insolation,
Les bons amis venus faire sur ma concession,
D´affectueuses révérences.
Tantôt venant d´Espagne et tantôt d´Italie,
Tous chargés de parfums, de musiques jolies,
Le Mistral et la Tramontane,
Sur mon dernier sommeil verseront les échos,
De villanelle, un jour, un jour de fandango,
De tarentelle, de sardane.
Et quand prenant ma butte en guise d´oreiller,
Une ondine viendra gentiment sommeiller,
Avec moins que rien de costume,
J´en demande pardon par avance à Jésus,
Si l´ombre de ma croix s´y couche un peu dessus,
Pour un petit bonheur posthume.
Pauvres rois pharaons, pauvre Napoléon,
Pauvres grands disparus gisant au Panthéon,
Pauvres cendres de conséquence,
Vous envierez un peu l´éternel estivant,
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant,
Qui passe sa mort en vacances.
Vous envierez un peu l´éternel estivant,
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant,
Qui passe sa mort en vacances.
|
| | | | Jon Arbugnakgnak : Comment ils font, Riri, Fifi et Loulou, pour tirer des chèques, alors que Donald est criblé de dettes?
:o) |
| | | | Allez, encore un poème de Richepin chanté et misen musique par Brassens. Faites l'effort de le lire jusqu'au bout, il en vaut la peine
Oh ! vie heureuse des bourgeois ! Qu'avril bourgeonne
Ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents,
Ce pigeon est aimé trois jours par sa pigeonne;
Ca lui suffit, il sait que l'amour n'a qu'un temps.
Ce dindon a toujours béni sa destinée.
Et quand vient le moment de mourir, il faut voir
Cette jeune oie en pleurs :"C'est là que je suis née;
Je meurs près de ma mère et j'ai fait mon devoir."
Elle a fait son devoir ! C'est à dire que oncque
Elle n'eut de souhait impossible, elle n'eut
Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque
L'emportant sans rameurs sur un fleuve inconnu.
Et tous sont ainsi faits ! Vivre la même vie
Toujours, pour ces gens là cela n'est point hideux.
Ce canard n'a qu'un bec, et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir ou bien d'en avoir deux.
Ils n'ont aucun besoin de baisers sur les lèvres
Et, loin des songes vains, loin des soucis cuisants,
Posséder pour tout coeur un viscère sans fièvres,
Un coucou régulier et garanti dix ans !
Oh ! les gens bienheureux !...Tout à coup, dans l'espace,
Si haut qu'il semble aller lentement, un grand vol
En forme de triangle arrive, plane et passe.
Où vont-ils? Qui sont-ils? Comme ils sont loin du sol !
Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages,
Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts,
Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages,
L'air qu'ils boivent ferait éclater vos poumons.
Regardez-les ! Avant d'atteindre sa chimère,
Plus d'un, l'aile rompue et du sang plein les yeux,
Mourra. Ces pauvres gens ont aussi femme et mère,
Et savent les aimer aussi bien que vous, mieux.
Pour choyer cette femme et nourrir cette mère
Ils pouvaient devenir volailles comme vous.
Mais ils sont avant tout des fils de la chimère,
Des assoiffés d'azur, des poètes, des fous.
Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante !
Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu'eux.
Et le peu qui viendra d'eux à vous, c'est leur fiente
Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux.
|
| | | | Une de mes préférée, chantée par Brassens, poème de Richepin:
Philistins, épiciers,
Tandis que vous caressiez
Vos femmes,
En songeant aux petits
Que vos grossiers appétits
Engendrent,
Vous pensiez : "Ils seront,
Menton rasé, ventre rond,
Notaires",
Mais pour bien vous punir,
Un jour vous voyez venir
Sur terre
Des enfants non voulus
Qui deviennent chevelus
Poètes.
|
| | | | Tsss ;o)) Et une sucette, une pour Claudius ;o))) |
| | | | Riri, Fifi et Loulou...
Ils courent partout pour attraper les Rapetous
Qui volent toujours tous les sous de l’Oncle Picsou
Ils font des pommades quand il est malade
Afin de guérir l’Oncle Donald
Ils fond la cuisine et tout le reste à la maison
Mieux que leur cousine ils repassent les pantalons
Enlèvent la moquette pour faire des claquettes
Quand ils organisent une petite fête
Riri, Fifi, Loulou
Soyez gentils et surtout soyez sages
Riri, Fifi, Loulou
Car tous les autres enfants de votre âge
Riri, Fifi, Loulou
Rêvent de ressembler à votre image
Ils font du sport et des efforts
Pour être des Castors Juniors
A tous les problèmes ils trouvent toujours une solution
Ils font des totems et de terribles inventions
Ils tirent des chèques, boivent des milk-shakes
Contre Donald ils gagnent aux échecs
Riri, Fifi, Loulou
En mécanique ou en mathématique
Riri, Fifi ,Loulou
En botanique et même en gymnastique
Riri, Fifi, Loulou
Surtout quand vous faites de la musique
Oui c’est encore vous les plus forts
Et vive les Castors Juniors
Riri, Fifi, Loulou
Soyez gentils et surtout soyez sages
Riri, Fifi, Loulou
Car tous les autres enfants de votre âge
Riri, Fifi, Loulou
Rêvent de ressembler à votre image
Oui c’est encore vous les plus forts
Et vive les Castors Juniors
Bon, le premier qui devine qui a produit ce cher d'oeuvre, je lui offre une sucette ;o)) |
| | | | Tout semble si
Par: Zebda
Tout semble si apaisé dans ma ville
Si je suis fou, que cache cet asile
Ces africaines aux cheveux lisses
Qui malgré tout l'avaient faite métisse
Tous ces sourires qui coulent à flot
Et tant de bourses à boire des chocolats chauds
Tous ces enfants à qui il ne manque rien
Et les terrasses qui ont fait le plein
Je suis fracas quand la foule est tranquille
Et toi tu sembles si apaisée, ma ville
{Refrain:}
N'attends pas qu'ils reviennent
Même s'ils n'ont pas d'armes, tu vois
N'attends pas qu'ils reviennent
Ils ont pris quatre villes déjà
N'attends pas qu'ils nous tiennent
Même s'ils n'ont pas d'armes, ils sont là
N'attends pas qu'ils reviennent
Y manque que le sable et le soleil couchant
Y manque que la mer, y'a déjà les marchands
Y'a même un peu de vent qui fouette
Et les pigeons qui font semblant d'être des mouettes
Des jambes nues et des cuisses croisées
Comme un certain l'a écrit : la Nausée
Tous ces goûters à vous dégoûter du bonheur
A pas aimer qu'il soit bientôt quatre heures
Je suis fracas quand la foule est tranquille
Et toi tu sembles si apaisée, ma ville
{au Refrain}
Tout semble si apaisé dans ma ville
Mais j'y crois pas, tout ça c'est trop facile
Toutes les villes se prennent avec des mots
Y'a toujours une moitié pour dire : Bravo !
C'est pas la guerre, c'est dépassé
On me dit : c'est qu'un mauvais moment à passer
En tout cas si je lâche mon lasso
Ils seront à la porte de mon ghetto
Comme à Toulon, Orange ou Marignane
Mais je m'en fous, ici on aime la castagne
{au Refrain}
|
| | | | Allons, Don! Jon nous a fait l'honneur de venir rimer avec nous sur le sujet "Bulledair en alexandrins", donc, IL A le sens de la poésie!
:o) |
| | | | môaa ?? aucun sens de la poésie ?? snif snif même pas vrai !! |
| | | | Jon tu n'as aucun sens de la poésie !! Les licornes, meme sans man, ca reste magique ;o)) |
| | | | Surtout quand on remplace le terme Dieu par Man ;o)) |
| | | | Merci, Donette, je savais qu'elles te plairaient. :o)) |
| | | | Mais non Léon pas du tout, elles sont meugnones comme tout tes licornes :o)) |
| | | | moi chercher à impressioner don? c'est mal me connaitre ;o)))
ça veut dire qu'on pourra faire ça sur le chat avec un petit peu de temps ;o))) |
| | | | c'est une abréviation incompréhensible pour t'impressionner don ;o))) |
| | | | Hem... Excusez-moi d'avoir interrompu votre conversation avec mes histoires de licornes. :o))) |
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