|
ciné, cinéma... [ Discussions générales, Duels, petits jeux rigolos... ] retour forum
| | | | Certains d'entre vous ont-ils vu des oeuvres de Marcel Hanoun ? Son nom ne m'est pas inconnu, mais je ne sais pourquoi. (Non, je ne confonds pas avec Marcel Amont...) |
| chrisB, 24.09.2012 à 18:32 | 346629 |
| | | Le meilleur de ces 10 dernières années ? waouuu tu n'y vas pas avec le dos.
Même si je trouve rarement mon compte dans le cinéma actuel, il y a tout de même des mastodontes : Rivette, Moretti, Dardenne, Dumont, Resnais, Garrel, Desplechin, Lynch, Cavalier
Bref sans réfléchir, je vois 100 films post 2000 bien meilleurs que Les sentiments, de mémoire je retiens surtout Nathalie Baye (ça faisait longtempts que l'on ne l'avait pas vu dans un bon role). |
| | | | Moi aussi, je suis allé voir Camille redouble ce week-end. J'ai beaucoup aimé et je suis entièrement d'accord avec Thierry.
@ Pierre : j'entends bien tes bémols argumentés et je pourrais les faire miens. Mais, même ça, ça ne m'a pas gâché le film. J'ai vraiment passé un très bon moment.
De Noémie Lvovsky réalisatrice, je n'avais vu pour l'instant que l'excellent Les sentiments.
Non, jérôme degryse, je n'ai pas trouvé ça chiant pour deux sous, Les sentiments. J'ai trouvé ça fin, juste, subtil, poignant, émouvant, brillamment interprété par un excellent Bacri et une magnifique Isabelle Carré. Pour tout dire, c'est pour moi un des tout meilleurs films de ces dix dernières années (oui oui, chrisB, tu as bien lu ! :o))
C'est sur la foi du souvenir de ce seul film (bon dieu, presque 10 ans déjà !) que je suis allé voir Camille redouble et, malgré ses défauts, je ne le regrette pas. |
| chrisB, 23.09.2012 à 12:02 | 346603 |
| | | Je suis pas un grand fan de Noémie Lvovsky, son premier film, oublie moi, m'avait déçu, comme scénariste du fabuleux "La sentinelle", de Desplechin on espérait un chouille mieux, j'ai pas vu son second, mais Les sentiments ne m'avait pas emballé plus que ça (mais bon gros buzz), et pas vu les suivants (et je ne pense pas aller voir Camille redouble).
Et de la voir dand le film Coco, ça jure un peu... |
| crepp, 22.09.2012 à 20:17 | 346597 |
| | | perso je voulais le voir, mais les deux cinémas près de chez moi ne vont pas le passer, et faire 80km pour, ben c'est pas gagné. |
| | | | Elle ne veut pas revivre les mêmes choses, mais elle ne veut pas perdre sa fille, qu'elle n'existe pas, donc elle est contrainte à la redîte. Perso je m'attendais à un film plus drôle. |
| Pierre, 21.09.2012 à 20:07 | 346582 |
| | | jérôme degryse : | Est ce aussi chiant que les sentiments de la même réalisatrice? C'était certes bien joué mais mon seul souvenir reste qu'on voit Isabelle Carré nue. C'est dire? |
Ce film m'avait laissé un très bon souvenir (pas spécialement pour Isabelle Carré nue mais plutôt pour Bacri qui y est très émouvant), qui me semble plus rigoureux, et plus clair dans son propos. |
| Pierre, 21.09.2012 à 20:04 | 346581 |
| | | Thierry : |
léger comme une bulle de savon, mais jamais superficiel, et très bien joué. L'argument de départ est vu 1000 fois: une quarantenaire dont la vie part en couilles se réveille 25 ans plus tôt, au moment où elle va rencontrer l'homme qui va la quitter 25 ans plus tard et où sa mère va mourir subitement. Mais il y a de la grâce dans ce film, un casting parfait et c'est très drôle. |
Je vais rarement au cinéma mais il se trouve que je l’ai vu dimanche dernier, à la première séance (m'était jamais arrivé ça) : sympathique mais raté à mon avis. Déjà une grosse demi heure en trop. Certes, plein de bonnes choses : notamment le générique très réussi visuellement, la musique néo surf rock avec réverb de guitare dégoulinantes à souhait, plus une excellente interprétation (avec mention spéciale à cette Judith Chemla qui crève l'écran mais bonnet d’âne à JP Léaud complètement gâteux), une approche originale et pleine de sensibilité, une justesse d'observation. On sent les bonnes intentions mais une fois passé le choc du retour dans le passé et les nombreux "gags" qui en découlent fort logiquement (au passage la reconstitution assez pointilleuse des années 80 est plutôt convaincante), le film patine sérieusement, cherchant péniblement une issue qui sera forcément décevante. Le manque d'un véritable conflit est le défaut majeur de conception du scénario: quel intérêt de faire revivre son passé à l'héroïne si elle ne parvient au biais de cette expérience hors du commun à dépasser la redite et à se transformer elle-même ? Il y a des effort en ce sens (dans le fait qu'elle échoue dans ses entreprises de modifier le cours des choses) mais ça ne va pas assez loin. L’héroïne est trop passive, ne se rebelle pas contre les évènements invraisemblables qu’elle (re)vit, elle semble regarder tout cela avec désabusement, et constatant cela, on attend plus qu’un Deus ex machina vienne la ramener au présent ... ce qui arrivera et c'est une facilité impardonnable. Et toute cette histoire avec Podalydès est assommante au possible. Dommage d'avoir mobilisé tant d'énergie et de moyen pour quelque chose de si brouillon et vague ...
Sinon la réalisation est correcte mais assez plate, le montage est banal. Sans vouloir faire de provoc gratuite, Retour vers le futur me paraît -quoique dans un registre différent, beaucoup plus réussi au point de vue de la construction narrative.
|
| | | | rien vu d'autres d'elle. On ne voit pas Isabelle Carré nue dans celui-ci (on entrevoit Judith Chemla, je crois). Mais je ne me suis ennuyé une seule seconde. |
| | | | Est ce aussi chiant que les sentiments de la même réalisatrice? C'était certes bien joué mais mon seul souvenir reste qu'on voit Isabelle Carré nue. C'est dire? |
| | | |
léger comme une bulle de savon, mais jamais superficiel, et très bien joué. L'argument de départ est vu 1000 fois: une quarantenaire dont la vie part en couilles se réveille 25 ans plus tôt, au moment où elle va rencontrer l'homme qui va la quitter 25 ans plus tard et où sa mère va mourir subitement. Mais il y a de la grâce dans ce film, un casting parfait et c'est très drôle. |
| | | | Vu L'exercice de l'Etat de Pierre Schoeller.
Une immersion hyper réaliste dans le monde des ministères. On pense forcément à Quai d'Orsay qui a initié le genre, même si l'humour est plutôt absent dans le film. On retrouve la même obsession du discours, les mêmes envolées lyriques auxquelles on sent bien que personne ne pige rien, mais sur lesquelles les consultants vont devoir bâtir un discours.
D'un point de vue cinéma, c'est magistral, la mise en scène m'a vraiment bluffé sur un sujet qui ne s'y prête pas nécessairement, on a une mise en scène nerveuse, une sacrée recherche des effets de lumière... Les acteurs sont très justes, avec un excellent Michel Blanc.
Vivement conseillé. |
| effer, 04.09.2012 à 17:17 | 346328 |
| | | Charlie Brown : | Pierre : |
Moi ce qui m'agace, ce sont les critiques qui depuis une dizaine d'années, à chaque nouveau Woody Allen disent: "ce dernier opus est nettement supérieur au précédent opus qui, avouons-le, nous avait franchement déçu" alors même qu'il l'avait encensé ... |
Oui, ça arrive... Mais c'est bizarre... Je dirais qu'il y a deux tendances récurrentes chez les critiques. Celle-ci et : "Encore une oeuvre mineure de Woody Allen, plus décevante que la précédente, qu'on n'avait déjà pas trop aimée mais qui, quand même, était bien mieux que ça. Il serait peut-être temps qu'il arrête de faire du cinéma. De toute façon, depuis le tournant du début des années 90 [sous-entendu depuis la rupture avec Mia Farrow], il ne fait plus rien de bien, il se laisse aller, il se fait plaisir, il se répète, il n'a plus rien à dire, il s'enfonce dans la médiocrité, la facilité, bla bla bla... [Rayez les mentions inutiles]".
Avec parfois, on ne sait pas pourquoi, un retour de bâton. On encense alors un de ses films qu'on s'empressera de redescendre plus tard...
Woody Allen et la critique, c'est un peu "Je t'aime, moi non plus". Heureusement qu'il n'en a rien à foutre.
Sa grande force, outre le fait d'être capable d'écrire et de réaliser environ un film par an et d'avoir à peu près tous les acteurs et actrices à ses pieds, c'est de posséder un noyau dur assez conséquent d'irréductibles amateurs, dont je fais bien évidemment partie, qui, tout en prenant plus ou moins de plaisir au spectacle proposé (au minimium on passe un bon moment, au maximum on est enchanté), donne sa pièce pour que l'aventure continue jusqu'à ce que mort s'ensuive.
Long may you live, Woody! |
Parfaitement d'accord avec toi!
Pour remonter le moral, re- revoir "Whatever Works ", Le film qui devrait être rembourser par la Sécu!
Longue vie à toi Woody! |
| | | | Pierre : |
Moi ce qui m'agace, ce sont les critiques qui depuis une dizaine d'années, à chaque nouveau Woody Allen disent: "ce dernier opus est nettement supérieur au précédent opus qui, avouons-le, nous avait franchement déçu" alors même qu'il l'avait encensé ... |
Oui, ça arrive... Mais c'est bizarre... Je dirais qu'il y a deux tendances récurrentes chez les critiques. Celle-ci et : "Encore une oeuvre mineure de Woody Allen, plus décevante que la précédente, qu'on n'avait déjà pas trop aimée mais qui, quand même, était bien mieux que ça. Il serait peut-être temps qu'il arrête de faire du cinéma. De toute façon, depuis le tournant du début des années 90 [sous-entendu depuis la rupture avec Mia Farrow], il ne fait plus rien de bien, il se laisse aller, il se fait plaisir, il se répète, il n'a plus rien à dire, il s'enfonce dans la médiocrité, la facilité, bla bla bla... [Rayez les mentions inutiles]".
Avec parfois, on ne sait pas pourquoi, un retour de bâton. On encense alors un de ses films qu'on s'empressera de redescendre plus tard...
Woody Allen et la critique, c'est un peu "Je t'aime, moi non plus". Heureusement qu'il n'en a rien à foutre.
Sa grande force, outre le fait d'être capable d'écrire et de réaliser environ un film par an et d'avoir à peu près tous les acteurs et actrices à ses pieds, c'est de posséder un noyau dur assez conséquent d'irréductibles amateurs, dont je fais bien évidemment partie, qui, tout en prenant plus ou moins de plaisir au spectacle proposé (au minimium on passe un bon moment, au maximum on est enchanté), donne sa pièce pour que l'aventure continue jusqu'à ce que mort s'ensuive.
Long may you live, Woody! |
| Pierre, 03.09.2012 à 21:55 | 346312 |
| | | Sinon j'ai découvert un peu tardivement:
Très frais et sensible, beaucoup moins daté que je ne croyais, une ode à la liberté. Et Marielle s’extasiant: Ah ton cul, ton cul, ton cul, on dirait un Courbet !
|
| Pierre, 03.09.2012 à 21:21 | 346311 |
| | | Charlie Brown : |
J'ai parfois du mal à comprendre les gens qui font la fine bouche à chaque fois que Woody pond un nouveau film. Qu'ils soient blasés ne devrait pas les empêcher de goûter quelques plaisirs simples de temps à autre. Petits plaisirs annuels qui rythment ma vie de "cinéphile" et qui me manqueront quand le grand Woody aura cassé sa pipe... |
Moi ce qui m'agace, ce sont les critiques qui depuis une dizaine d'années, à chaque nouveau Woody Allen disent: "ce dernier opus est nettement supérieur au précédent opus qui, avouons-le, nous avait franchement déçu" alors même qu'il l'avait encensé ... |
| chrisB, 03.09.2012 à 19:13 | 346310 |
| | | Je vois Ellen Page, ça me fait penser à Juno que j'ai vu hier et qui m'a plutôt déçu, sympathique mais un peu fade. |
| SydN, 01.09.2012 à 14:03 | 346286 |
| | | Pas vu mais j'aime bien le casting |
| | | |
Ne vous laissez pas influencer par les dénigrements et les mauvaises critiques qui se sont abattues sur le nouveau film de ce cher Woody, et laissez-vous aller à goûter sans modération cette friandise estivale sans prétention. C'est amusant, voire très amusant. Woody rend un hommage très personnel à la comédie italienne. Comédie plus allénienne qu'italienne, cela va sans dire. Certains des segments entremêlés sont plus réussis que d'autres, notamment celui qui met en scène Roberto Begnini, amusante réflexion sur la célébrité aussi éphémère qu'absurde et dérisoire que peut "offrir" une époque/société multimédiatisée autant que déboussolée.
J'ai parfois du mal à comprendre les gens qui font la fine bouche à chaque fois que Woody pond un nouveau film. Qu'ils soient blasés ne devrait pas les empêcher de goûter quelques plaisirs simples de temps à autre. Petits plaisirs annuels qui rythment ma vie de "cinéphile" et qui me manqueront quand le grand Woody aura cassé sa pipe... |
| SydN, 21.08.2012 à 0:17 | 346193 |
| | | Ah tiens, oui, the murderer... Je me souviens l'avoir trouvé pas mal, mais je me rapelle très très peu de l'histoire... Donc, effectivement, divertissant mais pas très marquant.
Sinon j'ai vu Hanna, de Joe Wright, une petite bombe méconnue. Pas un grand film, mais un des meilleurs films de divertissement que j'ai pu voir ces derniers temps, et un des films les plus interressant visuellement depuis très longtemps.
C'est fun, c'est rythmé, visuellement terrible et en plus ça se permet un peu de profondeur avec cette histoire de gamine qui découvre la vie "normale" à douze ans...
Seul reproche, les soit disantes révélations qu'on a compris depuis longtemps, mais bon, c'est tellement rare des films comme ça qu'on il pardonne aisément !
J'ai aussi vu Insidious, de James Wan, le réalisateur de Saw. D'ailleur c aussi le même scénariste, mais ça n'a aucun rapport. Déjà Saw c'est vulgaire scenaristiquement, sadique et trash. En plus le montage est bancal tout comme le rythme... Insidious est plus maîtrisé, il est même assez classique au niveau du genre. Ça rapelle Amityville, poltergeist, ce genre de film sur les maisons hantés. Passera première partie du film est très enfermé dans l'hommage à ce genre, avec ses codes et ses références multiples. La seconde partie est plus intéressante, car plus originale, et nous fait basculer dans un trip assez inédit je crois. La mise en scène est aussi plus créative. C'est assez flippant pour ceux qui aiment ce genre, et assez bien foutu. Rien de transcendant, mais une réussite pour avoir su renouveller le genre efficacement. |
| e m, 20.08.2012 à 18:27 | 346192 |
| | | SydN : | j'ai déjà The chaser en Blu-ray, le meilleur polar de l'année de sa sortie (je sais plus, 2010?). D'ailleurs là du même réalisateur, j'ai The murderer... je le matte d'ici quelques jours. |
Ça y est, je viens de voir The Murderer (de Na Hong-jin).
Pas mon film coréen préféré, mais bien quand même.
Et même intéressant si on découvre la misère des ces coréens bloqués dans une contrée chinoise. Ça change des autres films avec une Séoul bien propre et bien classe.
Film sans espoir, plutôt violent (on s'y bat à la hachette et au bon gros gourdin d'os).
A voir...
Sinon, aussi vu le nouveau Batman.
J'ai bien aimé, je ne me suis pas ennuyé. C'est le principal 8)
Par contre effectivement moins bon que le 2, et plutôt mal foutu au niveau des ellipses temporelles. |
| SydN, 16.08.2012 à 20:34 | 346161 |
| | | Bon je dis ça, mais j'aime bien Inception en fait, malgré ses défauts évidents.
Et le dernier Batman, je pense que la déception est à la hauteur de l'attente, mais qu'au final, avec le temps les gens se rendront compte qu'il est pas si pourri (si on le compare à la plupart des autres films de SH, et même à Batman Begins), même s'il l'est un peu... |
| SydN, 16.08.2012 à 20:32 | 346160 |
| | | crepp : | j'ai vu il y a deux jours le dernier Batman, et il me reste déjà plus rien du film, c'est plus qu'une déception, c'est mauvais en fait. |
Batman c'est une Dinception |
| crepp, 15.08.2012 à 17:40 | 346138 |
| | | j'ai vu il y a deux jours le dernier Batman, et il me reste déjà plus rien du film, c'est plus qu'une déception, c'est mauvais en fait.
froid, donc pas un grain de sentiment ne passe, et pourtant les scénes dramatiques sont présentes. Ridicule dans sa dernière partie (ah ah ah la bombe ah ah ah jamais vu le coup là). Marion cottilard, heureusement que je l'ai vu il y a peu dans "de rouille et d'os" sinon c'était fini entr'elle et moi :o)
Enfin un batman c'est comme un match de foot, pour que cela soit beau il faut deux belles équipes, et là le niveau des méchants est tellement bas, que cela ne donne rien.
heureusement que Catwoman est là, même si trop peu là en fait.
Bref : déçu. |
| SydN, 06.08.2012 à 18:20 | 345972 |
| | | crepp : | jérôme degryse : | non c'est Dragons de Dreamworks le classique d'heroic fantasy pour enfants et adultes en anime |
non c'est Taram et le chaudron magique :o)) |
ahahah |
| SydN, 06.08.2012 à 18:20 | 345971 |
| | | jérôme degryse : | non c'est Dragons de Dreamworks le classique d'heroic fantasy pour enfants et adultes en anime |
Ben justement, puisque tu en parles, les écossais de Rebelles ressemblent très très fortement aux vikings de Dragons... Donc oui, on peut dire que Dragons à influencé Pixar quelque part, ce qui est une sorte de retournement de situation improbable, je trouve.
A moins que ce soit un hasard (mais ça parait gros), et que c'est juste une vision du gros guerrier bourrin rigolo pour enfant qui appartient à une sorte d'imaginaire collectif. Dans ce 2eme cas, de toute façon, ça prouve bien que Pixar n'était absolument pas dans l'originalité ici, alors que jusqu'à présent une de leur force était dans la création de personnages atypiques (les requins qui font une thérapie de groupe dans Némo, par ex...).
Après, à titre personnel, j'ai trouvé Dragon plus marrant, mais encore plus nul niveaux scénar... Sa seule force est son univers (vikings + dragons) et humours, qui fonctionnent à merveille. Mais le scénar cousu de fil blanc... C'est bon quoi, l'histoire du gosse qui devient copain avec un animal potentiellement dangereux -ou pas-, c'est LE grand classique du film de jeunesse... |
| SydN, 06.08.2012 à 18:12 | 345969 |
| | | InternalLobster : | SydN, en gros pour toi un film est raté s'il ne correspond pas à ce qu'il aurait pu être selon toi. Du coup John Carter aurait pu être un chef d'oeuvre en en virant un tiers. |
je n'ai pas vu John Carter...
Mais évidemment que de dire qu'un film est raté c'est subjectif. Comme tout jugement. Fais pas ton naïf :) |
| crepp, 06.08.2012 à 17:49 | 345964 |
| | | jérôme degryse : | non c'est Dragons de Dreamworks le classique d'heroic fantasy pour enfants et adultes en anime |
non c'est Taram et le chaudron magique :o)) |
| | | | SydN, en gros pour toi un film est raté s'il ne correspond pas à ce qu'il aurait pu être selon toi. Du coup John Carter aurait pu être un chef d'oeuvre en en virant un tiers. |
| | | | non c'est Dragons de Dreamworks le classique d'heroic fantasy pour enfants et adultes en anime |
| SydN, 06.08.2012 à 14:09 | 345957 |
| | | Rebelle, de Mark Andrews, Brenda Chapman et Steve Purcell (Pixar)
Superbement réalisé, avec Rebelle Pixar enterre tous les autres studio oeuvrant dans l'animation 3D sans aucun problème. Que ce soit d'un point de vue purement technique (point de vue décors surtout, où on frôle parfois le rendu ultra réaliste), que de la qualité de la mise en scène, de la direction artistique et de l'écriture (dans le sens où les personnages, et leurs personnalités sont véritablement soignés).
Pourtant, le film n'atteind pas le même niveau que les meilleurs films de la firme, faute à son hésitation entre ton plus mature et histoire simpliste au possible. Sans parler de sa morale, qui n'apporte rien de neuf, puisqu'elle est exactement la même que celle du Monde de Némo (le parent trop dirigiste pousse l'enfant vers la désobéissance, ce qui entraine des conséquences désastreuses...)
Un peu trop le cul entre deux chaises, en voulant séduire tous les publics, le film ne convainc qu'à moitié, n'aboutissant finalement que dans son visuel et sa narration, aux petits oignons. Ce choix scénaristique est particulièrement décevant, car tout semblait avoir été fait pour atteindre un public un peu plus mature qu'à l'accoutumé. Même l'humour, pourtant omniprésent, se fait ici plus subtil et moins gaguesque qu'à l'accoutumé, comme pour faire oublier le côté "pour enfant". Alors, pourquoi un scénario aussi classique, aussi peu surprenant, aussi "gentillet", alors qu'on pouvait s'attendre à ce que le comportement de l'héroïne Mérida ai des conséquences bien plus désastreuses que cette simple métamorphose (ceux qui ont vu le film comprendront) ? Certes, le discours est là de tenter de créer des retrouvailles entre Mérida et sa mère, dont les relations se sont faites de plus en plus tendues avec le temps. Mais ces scènes là, justement, manquent cruellement d'originalité et d'émotion, masquant avec peine ce qu'aurait pu être le film s'il avait prit une autre direction scénaristique, plus tournée vers l'aventure.
Une petite déception, donc. Certainement un futur classique de l'héroic fantasy pour enfant (certainement le meilleur exemple du genre à ce jour), mais qui pour des adultes plus exigeant, manque quand même pas mal d'ambition. |
| SydN, 06.08.2012 à 8:47 | 345944 |
| | | InternalLobster : | Pas du tout raté Mr Nobody, c'est un très bon film, tenu de bout en bout, très riche et audacieux. |
je l'ai trouvé un passage (de 30 à 45 min tout de même) trop répétitif, qui n'amenait pas grand chose. En ce sens je le trouve raté, car il fait perdre de la force à son propos en nous endormant.
Mais oui, sinon, c'est un film exceptionnel, tant par le propos que par la réalisation, la mise en scène, la direction d'acteur, le montage (génial), la photo, les cadrages... Enfin bref, une leçon, et un film culotté de surcroit.
On y retrouve quelques redondances avec Toto le héro (son chef d'oeuvre, pour moi), notamment dans le ton enfantin du début du film, mais globalement c'est un Van Dormael différent que l'on découvre si longtemps après le 8ème jour.
Mais si je dis raté, c'est qu'il parvient surtout à nous faire comprendre ce qu'aurait pu être le film s'il avait été plus concis. A trop vouloir en mettre, sans vraiment réussir à renouveller son propos et donc à maintenir l'intérêt, il a un peu noyé son film. |
| | | | Pas du tout raté Mr Nobody, c'est un très bon film, tenu de bout en bout, très riche et audacieux. |
| SydN, 05.08.2012 à 12:06 | 345931 |
| | | InternalLobster : | La bande annonce qui donne envie, entre The fountain et Mr Nobody. |
Deux films ratés, mais au partis prit interessant (d'ailleurs j'ai acheté les deux... mais d'occase...)
Pour Cloud Machin, ce qui m'inspire le moins c'est que c'est un film des frères Wachowski... |
| effer, 02.08.2012 à 15:35 | 345901 |
| | |
Merci, c'est le second court métrage de Chris Marker que je vois. |
| | | | lanjingling : | Les films de Chris Marker sont a ceux de Godard ce que Gaston Lagaffe est au Garage Isidore. |
Tssssssss... |
| | | | Les films de Chris Marker sont a ceux de Godard ce que Gaston Lagaffe est au Garage Isidore. |
| | | | faut que je retrouve le lien mais la jetée est dispo dans son intégralité sur le web. C'est fascinant. Je n'ai pas vu ses autres films. |
| | | | Thierry : | Répulsion est assez glaçant et Catherine Deneuve y est surprenante. A voir le genre de rôle dans lequel elle s'est cantonné par la suite, je pense qu'il y a un beau gachis. |
Ouh la ! Je trouve ça un peu réducteur...
J'ai beau n'être pas un grand fan de Catherine Deneuve (et lui avoir toujours préféré sa soeur, Françoise Dorléac), je ne vois pas trop où est le gâchis. Y'a des hauts et des bas, certes, mais y'a pas mal de choses intéressantes, surprenantes, voire de "prises de risque" dans sa filmographie, quand même.
crepp : | je suis assez surpris que vous ne parliez pas beaucoup du bal des vampires. Bon je ne l'ai pas vu depuis 10 ans je pense, mais j'avais eu ce sentiment à mon premier visionnage de ne pas avoir vu ce type de film avant. Oui il y a de l'humour, mais c'est surtout comment il a cassé l'image du film du vampire qui m'avait étonné, le vampire n'aspire pas à la solitude, et puis cette fin quand même.
Sinon j'ai un grand faible pour Chinatown, le jeu des acteurs y est magnifique, en même temps Polanski est considéré comme excellent pour sa gestion et ses demandes sur ses acteurs.
|
Alors, c'est vrai qu'on n'a pas beaucoup parlé du Bal des Vampires et de Chinatown (deux de mes Polanski préférés, comme tu peux aller le voir dans mon top 5 posté dans la section du dessous là... Je t'encourage d'ailleurs à aller m'y pondre le tien, je suis friand de ce genre d'exercice inutile et pathétique :o))
Comme le dit SydN, ça a vieilli (mal si j'ai bien compris). Et, du coup, ça ajoute à son charme. :o)
Bon, c'est sûr, ça ne me fait plus même effet fascinant et amusant que, tout gamin, quand j'ai découvert ce film. Mais ça a toujours du charme, oui, du charme. Et je peux m'y replonger avec délice aujourd'hui encore (et pas seulement parce que j'adore Sharon Tate :o)). Effectivement, au moment de sa sortie, je pense que c'était assez original comme traitement, puisque ça ne jouait pas dans le registre de la Hammer alors en vogue. Plus "décalé", plus "ambitieux", peut-être. Un charme désuet qui fait du bien en tout cas.
Chinatown et Tess, ça fait trop longtemps que je ne les ai pas vus, mais je me souviens d'une forte impression générale, d'où leur place dans mon panthéon. Faudra que je revérifie ça plus de 20 ans après...
Oui, mais peu.
Comme tous ceux qui ont "vu du Chris Marker" et qui sont adeptes de L'Armée des 12 Singes de Terry Gilliam, j'ai vu La Jetée sur Arte à l'époque de la sortie du Gilliam. J'avais vraiment beaucoup aimé, conquis par ce procédé de montage photographique.
Dans la foulée et à une époque où j'étais encore plus ou moins gauchiste et où je regrettais de n'avoir pu faire Mai 68 vu que j'étais pas né, je m'étais farci, en salle qui plus est, les 4 heures (oui, 4 heures ! ou peut-être 3, je sais plus quelle version j'avais vu...) du documentaire poétique, mélancolique et militant Le Fond de l'Air Est Rouge, esquissant à coup de montages d'archives l'histoire de la gauche mondiale des années 60-70 et l'atmosphère gauchiste de Mai 68 et de son après.
Alors bon, oui, c'est pas inintéressant et plutôt bien monté, mais j'ai le souvenir d'un truc assez chiant quand même (en même temps, les films de militants hein...)
M'avait fait un peu le même effet que le Grands Soirs et Petits Matins de William Klein (plus court celui-là).
Du coup, ça avait mis un frein à mon envie de pousser plus avant ma découverte de l'oeuvre de Chris Marker. A tort, sûrement... |
| effer, 01.08.2012 à 14:34 | 345866 |
| | |
Je ne connaissais de lui que "La Jeté", que j'aime beaucoup, mais aucune de ses autres oeuvres.
J'avais même oublié qu'il étais encore vivant, hélas! |
| SydN, 01.08.2012 à 14:33 | 345865 |
| | | Oui c'est le réalisateur (français) de La jetée, film "photographique" qui est à l'origine de L'armée des 12 singes de Gilliam.
J'ai vu la Jetée et Sans soleil. C'est intéressant, mais c'est un rythme narratif peu commum, plus littéraire finalement, pour lequel il faut quand même faire un effort.
Je ne connais aps le reste de son travail, il parait que c'est assez foisonnant.
Je viens d'apprendre en lisant ton lien wikipedia qu'il est mort ce week end. C'est pour ça que tu parles de lui, je suppose? |
| SydN, 01.08.2012 à 12:33 | 345860 |
| | | Pirates a certainement de bonnes chose, mais je n'ai jamais passé le cap des 15 premières minutes, ce qui est un exploit. Les fautes de rythme (je dis "fautes, car il ne me semble aps que ce soit volontaire) et la platitude de la mise en scènes qui ne se base que sur le jeu des acteurs (certes bon) m'a emmerdé au possible. Et puis je ne suis pas fan de piraterie (à part one piece lol)... Ca aide pas.
Le bal des vampires, c'est pareil, la vision du mythe est sympathique, mais oui, ça a salement vieilli, autant par l'humour que par le rythme. Ses films précédents, pourtant plus vieux, on tous moins vieillis que ça... Faute à un sénar qui manque de véritables enjeux et d'humour réussi (malgré quelques bonnes scènes), et un mise en scène ou polansky semble dénué de vision du cinéma, ce qui ne lui avait jamais fait défault jusqu'alors.
Et oui, Tess est un très beau film, certes long, mais rarement une telle descente aux enfers n'aura été aussi bien rendu à l'écran.
Répulsion m'avait interessé par sa mise en scène et son approche. Mais le scénar, je l'ai trouvé sans intérêt, mais remis dans son contexte, il gagne en ampleur. C'est qu'aujourd'hui ce genre de propos cinématographique se fait à foison, en bien, en mal. Du coup, j'ai été ni blasé ni surpris. Il accuse certainement le coup de son âge et d'avoir été une sorte de précurseur. |
| | | | Le plus mauvais film de Polanski est Oliver Twist. C'est moche, pas émouvant, pas surprenant.
Il vaut mieux en rester à la superbe version de David Lean avec Alec Guinness |
| | | | J'ai revu Pirates. C'est vraiment bien. Peut être trop de ruptures de rythmes. C'est très bien fait ( ah le bateau), bien joué, drôle mais pas que.
Je pense que le film est déconsidéré car on ne sait jamais sur quel pied danser à la vision. Est ce une parodie, un film d'aventure, un film de pirate? Il y a des éléments dramatiques.
Je crois que des films comme pirates des Caraibes ont au moins permis cela : faire accepter le mélange des genres et les ruptures de tons.
Je trouve que le film a beaucoup moins vieilli que le bal des vampires qui si il devait être très fort à l'époque a pris un bon coup de vieux. L'humour est assez daté. |
| | | | Thierry : | @Charlie, au moins, Emmanuelle la ferme hors plateau, contraitement à Mathilde. |
La dernière qu'elle l'a ouvert c'était à un meeting de Sarkozy, comme si elle voulait confirmer qu'elle est bien une conne. Pauvre fille, à part avoir montré son cul elle n'a rien fait de sa vie, c'est très sarkoziste effectivement.
J'ai vu Chinatown pour la première fois il y a peu, c'est vrai que c'est un bon film, Polanski est un bon acteur d'ailleurs, dans celui-là, le locataire ou le Bal des vampires (que je n'ai jamais trouvé ni vraiment drôle ni vraiment intéressant, mais Sharon Tate était très jolie). On n'a pas parlé de Tess non-plus, qui est un bon film (bien qu'un peu longuet). |
| crepp, 31.07.2012 à 18:26 | 345847 |
| | | je suis assez surpris que vous ne parliez pas beaucoup du bal des vampires. Bon je ne l'ai pas vu depuis 10 ans je pense, mais j'avais eu ce sentiment à mon premier visionnage de ne pas avoir vu ce type de film avant. Oui il y a de l'humour, mais c'est surtout comment il a cassé l'image du film du vampire qui m'avait étonné, le vampire n'aspire pas à la solitude, et puis cette fin quand même.
Sinon j'ai un grand faible pour Chinatown, le jeu des acteurs y est magnifique, en même temps Polanski est considéré comme excellent pour sa gestion et ses demandes sur ses acteurs.
|
| | | | @Charlie, au moins, Emmanuelle la ferme hors plateau, contraitement à Mathilde. On est d'accord :o)
(et je n'en veux pas à Emmanuelle Seigner, pas plus que Corinne Charby) |
| | | | Répulsion est assez glaçant et Catherine Deneuve y est surprenante. A voir le genre de rôle dans lequel elle s'est cantonné par la suite, je pense qu'il y a un beau gachis.
Le locataire est amusant parce que tout le splendid y défile dans un regsitre sérieux. Il me semble que le film est basé sur Topor. J'avais aimé son ambiance lourde. Pour moi, Répulsion, Rosemary's baby et le locataire partagent une même claustrophobie, et dans le cas des deux derniers, une anti "fête des voisins". A chaque fois, le home sweet home qui se transforme en antichambre de l'enfer, sans effet gratuit. |
| | | | Françoise Dorléac est toujours excellente. Cul de sac est à voir aussi pour Donald Pleasance dans un rôle vraiment inhabituel pour lui, mais j'ai trouvé le film moyen.
J'ai beaucoup aimé Répulsion, Catherine Deneuve y joue bien la chtarbée et elle est très belle, dans l'ambiance c'est une préquelle de Rosemary Baby. |
| | | | Comme je n'ai pas lu le bouquin de Reverte, je ne peux pas juger de l'adaptation. Ce qui est sûr, c'est que le film ne m'a pas donné envie de lire le livre... :o)
En revanche, Internal Lobster, je ne trouve pas que Johnny Depp soit une erreur de casting dans ce film. Je le trouve, à l'image du film lui-même, vraiment parfait dans la première partie du film, qui, je le répète, vaut à elle seule le coup de jeter un oeil sur La Neuvième Porte. Bon, passé la première heure, on peut ne pas voir le reste, mais quand même, cette heure-là est excellente.
Et arrêtez de taper sur Emmanuelle Seigner ! Malgré ses maigres qualités d'actrice, je la préfèrerai toujours à sa soeur Mathilde, qui, elle, m'exaspère au plus haut point. Emmanuelle a au moins réussi à me mettre en émoi dans Frantic et à laisser une trace indélébile dans ma mémoire cinéphilique et, rien que pour ça, je ne peux pas lui en vouloir. :o)
C'est comme, je sais pas moi, Valérie Kaprisky par exemple. Qui peut en vouloir à Valérie Kaprisky ? Sûrement pas moi ! Valérie, je t'aime.
Sinon, Thierry, quand on parle Polanski, contrairement à toi, je ne pense jamais à Pirates, parce que je ne l'ai jamais vu et que j'en ai toujours entendu dire du mal, mais je sais pas pourquoi. Je sais juste que ce fut un gros flop.
Internal Lobster, comme j'ai envie de me la pêter, un jour, il faudra que je voie les courts métrages polonais du Roman. :o)
Et Le Couteau Dans L'Eau aussi. Et Répulsion. Et Le Locataire (oui, j'ai pas mal de lacunes, je te l'avais dit :o)). Mais j'ai bien aimé Cul-de-sac avec la toujours excellente Françoise Dorléac (ça va, là ? J'ai bon pour Françoise Dorléac ? Je peux dire qu'elle est excellente ? :o)). Ils sont dans cette lignée, ces films ? |
| | | | InternalLobster : | Thierry : | Le fait que Gérard Brach ait réussi à virer toute allusion à Dumas et garder la même histoire prouve surtout que les références à Dumas étaient inutiles. |
Oui, mais c'était ces références à Dumas qui faisaient que le bouquin était chouette à lire. |
Question de gout Je n'aime pas Dumas, alors elles me gavaient plus qu'autre chose. Si tu aimes Dumas, je suis sûr qu'il doit y avoir un vrai plaisir. |
| | | | Thierry : | Le fait que Gérard Brach ait réussi à virer toute allusion à Dumas et garder la même histoire prouve surtout que les références à Dumas étaient inutiles. |
Oui, mais c'était ces références à Dumas qui faisaient que le bouquin était chouette à lire. |
| | | | Capitaine Alatriste, il y a eu un filme avec Viggo Mortensen
A vrai dire, de Reverte, j'ai beaucoup aimé le tableau du maître flamand mais j'ai détesté Club Dumas. Le fait que Gérard Brach ait réussi à virer toute allusion à Dumas et garder la même histoire prouve surtout que les références à Dumas étaient inutiles.
Depp est assez mal casté, en effet. Et Frank Langella semble ne jamais trop savoir comment aborder son rôle. Le personnage de Emmanuelle Seigner n'a ni queue ni tête, mais comme elle est nulle, ce n'est pas trop grave. A quoi bon se casser le cul à composer un personnage intéressant quand on sait que l'actrice est purement décorative ? |
| | | | Pirates c'est assez ennuyeux à revoir.
La neuvième porte est un sommet d'erreurs, de casting déjà, Depp n'est pas du tout le rôle, et Seigner, mais comme d'hab. Je vous conseille de lire le bouquin d'origine d'Arturo Perez Reverte "Le club Dumas" (moins bien que le Tableau du maitre flamant mais mieux que ses historiques la Peau du tambour, le Capitaine je sais plus quoi). Dans le bouquin l'histoire est exactement la même, sauf que tout est référencé à l'oeuvre de Dumas, la secte satanique (je ne me souviens pas très bien, j'ai lu ça il y a longtemps)se référence à Dumas. Quand on lit le livre ça semble inextricable, pourtant il a viré tout Dumas et l'histoire reste la même, un tour de force je trouve. Le film est raté, la fin ridicule, mais par moment il y a de belles ambiances, et l'apparition des Dupont Dupond fait plaisir aux tintinophiles.
Pas vu son David Copperfield, ni Carnage.
Les court-métrages de ses débuts sont très connotés théatre de l'absurde, Becckett, Ionesco. J'ai vu le gros et le maigre (tourné à Paris), 2 hommes et une armoire et je ne sais plus les autres titres, c'est intéressant à voir pour se la pêter, mais assez ennuyeux (Le long Le couteau dans l'eau vaut vraiment le coup en revanche). |
| | | | InternalLobster : | Frantic ça craint, surtout à cause de la pitoyable Emmanuelle Seigner qui est autant actrice que moi curé, à la fin quand percée d'un coup de couteau elle se traine sur les quais de Seine en disant "hou j'ai mal!" c'est à pisser de rire. |
Et en plus, elle chante (mal), la bougresse.
Mais j'ai aussi une tendresse pour Frantic, qui fut aussi le premier Polanski que j'ai vu au cinéma. Et je trouve aussi que la performance calamiteuse d'Emmanuelle Seigner dans la Neuvième Porte enfonce encore plus le film, qui est déjà très mauvais sans elle.
Quand on parle de Polanski, je pense toujours à Pirates, un film dont je garde un bon souvenir, sans doute purement nostalgique. Je me souviens d'un Walter Matthau hénauuuurme, d'un trône en or en équilibre sur un cable fermant un port et une fin sans happy end, comme toujours chez Polanski. Il me semble que c'est un des ses films dont on parle le moins. Avec raison ?
|
| SydN, 31.07.2012 à 14:56 | 345837 |
| | | je plussois Charlie :) |
| | | | InternalLobster : |
D'accord avec toi, c'est un des meilleurs Polanski. Son seul long métrage polonnais c'était Le couteau dans l'eau qui est un bon film |
Oui, mais il a fait une dizaine de courts métrages avant ce premier long, et je n'en ai vu aucun non plus.
InternalLobster : |
Frantic ça craint, surtout à cause de la pitoyable Emmanuelle Seigner qui est autant actrice que moi curé, à la fin quand percée d'un coup de couteau elle se traine sur les quais de Seine en disant "hou j'ai mal!" c'est à pisser de rire.
Lune de Fiel arrive à être aussi mauvais que What (faut le faire) et en version française impossible de faire l'impasse sur la voix de Pierre Arditi qui double Peter Coyote, on entend que lui, mais en anglais ou en français Emmanuelle Seigner est toujours aussi nulle. |
C'est pas que ça craint, Frantic, juste que ce n'est "objectivement" pas un de ses meilleurs films. Mais j'ai une grande tendresse pour ce film que je trouve non pas sous-estimé, mais mésestimé.
Tendresse pour des raisons "objectives" : ambiance et tension plutôt bien rendues, variation pas inintéressante sur certains thèmes récurrents polanskiens comme l'être plongé dans un monde indéchiffrable voire hostile ou la paranoïa larvée, résonances hitchockiennes, résonances avec la propre vie de Roman Polanski, jeu d'acteur d'Harrison Ford...
Tendresse pour des raisons subjectives ou plutôt personnelles : Frantic est le premier Polanski que j'aie vu en salle à sa sortie. J'avais 17 ans et j'avais été assez sensible à une ambiance que je trouvais originale, ainsi qu'à Emmanuelle Seigner, parce que bon quoi j'avais 17 ans, merde ! :o)
Cela dit, je ne la trouve pas catastrophique dans ce film... Bon, je n'ai pas vu Lunes de Fiel à cause des mauvaises critiques à l'époque (et comme je faisais mes armes de "cinéphile", il m'arrivait alors de lire certaines critiques de cinéma, chose que je n'ai pas tardé à arrêter peu après...), du coup, je ne peux pas m'exprimer sur ce film. En revanche, elle est catastrophique dans La Neuvième Porte, mais là, c'est quand même plus de la faute de Polanski.
La Neuvième Porte, c'est une aberration. Il faut voir ce film pour assister à un désastre. Mais il faut d'abord le voir pour la perfection de la première heure du film. Un grand moment de cinéma. Et puis, tout bascule, et on se retrouve dans un des films les plus grotesques de l'histoire du cinéma, dont l'apothéose finale est le point d'orgue ! Là où Polanski arrivait encore à ne pas sombrer dans le ridicule ou le pathétique avec Rosemary's Baby, il s'y vautre dans La Neuvième Porte. Bref, un ratage complet, alors que ça partait si bien. En sortant de la salle, j'étais à la fois hilare et triste. |
| SydN, 31.07.2012 à 10:12 | 345833 |
| | | InternalLobster : | The Ghost Writer est un très grand film, comme Le pianiste, ça fait plaisir de voir Polanski revenir à ce niveau. |
dommage que son film suivant soit sans intérêt... |
| | | | Charlie Brown : | Bref, pour moi, c'est loin d'être un film mineur. Je trouve même que c'est un des meilleurs Polanski (pas encore tout vu, j'ai de grosses lacunes sur ses débuts, sa filmographie polonaise m'est inconnue par exemple). Tiens, ça me donne envie de me fendre d'un top 5...
J'y cours ! :o)
P.S. @ ingweil : j'ai une grande tendresse pour Frantic, que je revois toujours avec plaisir malgré ses faiblesses. Et Les Trois Jours du Condor de Sydney Pollack est un de mes films préférés. :o) |
D'accord avec toi, c'est un des meilleurs Polanski. Son seul long métrage polonnais c'était Le couteau dans l'eau qui est un bon film, on y trouve déjà des thèmes qu'on retrouvera dans Cul de sac, la jeune fille et la mort ou Lune de fiel (qui est une daube celui-là). C'est intéressant de voir ses films en parallèle, Répulsion et Rosemary baby par exemple, si on regarde Le locataire après, on s'emmerde un peu.
Frantic ça craint, surtout à cause de la pitoyable Emmanuelle Seigner qui est autant actrice que moi curé, à la fin quand percée d'un coup de couteau elle se traine sur les quais de Seine en disant "hou j'ai mal!" c'est à pisser de rire.
Lune de Fiel arrive à être aussi mauvais que What (faut le faire) et en version française impossible de faire l'impasse sur la voix de Pierre Arditi qui double Peter Coyote, on entend que lui, mais en anglais ou en français Emmanuelle Seigner est toujours aussi nulle.
The Ghost Writer est un très grand film, comme Le pianiste, ça fait plaisir de voir Polanski revenir à ce niveau. |
| | | | Eh ben, vous en avez écrit des trucs, dites-donc ! :o)
Bon, je reviens où j'en étais resté (pas aux Coen, mais après). Et donc :
ingweil : | SydN : | ingweil : | Vu The Ghost Writer.
Marrant comme ça m'a fait l'effet de revoir Frantic ou Les 3 jours du condor. Je comprends pas comment ce film a pu obtenir un prix de mise en scène, tellement elle a l'air datée. Ceci étant, c'est assez plaisant à regarder, un peu décevant parfois (l'atmosphère a un peu de mal à prendre, le refus de l'escalade dans le thriller est une bonne idée, mais pas nécessairement bien exploitée, il manque un peu de trouble dans cette histoire...). Un Polanski mineur selon moi (comme tant d'autres). |
assez d'accord. C'est pas mal, mais ça casse pas trois pattes, ni deux d'ailleurs... Mais j'aime bien, moi, cette mise en scène "datée", il n'y a plus que Polansky qui fait ça, et ça a un certain charme... |
Ce style de mise en scène m'avait paru tout à fait au service du film dans The Pianist, mais là sur un thriller politique, ça tombe un peu à plat. |
Encore une fois, pas du tout d'accord avec vous. :o)
Enfin, si, je suis d'accord sur le côté "daté", même si je n'aime pas ce terme. Mais c'est justement ce qui fait le charme de ce film. Polanski est le seul à pouvoir encore filmer comme ça sans être ridicule ou à coté de la plaque. Et ça fonctionne parfaitement sur The Ghost Writer (plus que sur The Pianist justement, dont le "classicisme" m'a un peu gêné). Dans The Ghost Writer, la mise en scène de Polanski, ainsi que la photographie, rendent parfaitement l'atmosphère nécessaire et voulue, je trouve. Je me suis régalé au cinoche.
Parce que bien évidemment, et comme pour les films des frères Coen, c'est le genre de film à découvrir au cinéma, si possible. L'atmosphère est bien plus efficace sur grand écran dans une salle obscure. Polanski et les frères Coen sont des cinéastes au sens plein du terme (du moins dans ma vision des choses).
Bref, pour moi, c'est loin d'être un film mineur. Je trouve même que c'est un des meilleurs Polanski (pas encore tout vu, j'ai de grosses lacunes sur ses débuts, sa filmographie polonaise m'est inconnue par exemple). Tiens, ça me donne envie de me fendre d'un top 5...
J'y cours ! :o)
P.S. @ ingweil : j'ai une grande tendresse pour Frantic, que je revois toujours avec plaisir malgré ses faiblesses. Et Les Trois Jours du Condor de Sydney Pollack est un de mes films préférés. :o) |
| SydN, 30.07.2012 à 10:26 | 345807 |
| | | je sais pas pourquoi j'ai mis BAtman Begins, iol s'agit bien de batman, The Dark Knight Rises. |
| SydN, 30.07.2012 à 10:25 | 345806 |
| | | Batman Begins
Un peu comme Jerôme, j'ai trouvé que le film avait plein de qualité, mais aussi tout un tas de gros défauts qui m'ont fait sortir de la salle pas tellement convaincu.
Pour répondre à Jérôme... Attention SPOILERS
jérôme degryse : | J'aime la manière de Nolan de rebondir sur l'actualité. Le propos nihiliste et anarchiste de Bane est d'ailleurs particulièrement culotté surtout dans un film américain. |
Oui, j'y ai également vu un propos par rapport à la crise avec les riches montré du doigts car ils s'engraissent come des gros porc (le propos de BAne, c'est un peu ça, même si je le caricature forcément en le simplifiant). Mais perso, je ne trouve pas ça culotté du tout pour un film hollywoodien, au contraire, le fait que ce soit un méchant, qui passe pour un fou furieux mystique, qui véhicule ce message ça connote l'idée que de penser ça c'est pas bien... Jamais à un seul moment il est dit que leur propos est louable mais leur méthode non. Alors qu'au final c'est cette dimension qui aurait dut être mit en avant, le fait que leurs méthodes sont trop radicales.
|
Catwoman est la bonne surprise du film. Gracieuse, dynamique, féline, elle réussit à être originale et à s'éloigner intelligement de la vision qu'on a tous de la Catwoman de Burton. |
C'est vrai que l'actrice est impeccable, et comme pour le Joker, il y a une vraie vision réaliste du personnage qui est bien vue. Mais j'ai quand même été déçu qu'elle n'ai pas 9 vies. OK, difficile de trouver une astuce scénaristique réaliste et crédible à celà, mais bon, dommage qu'ils aient pas joué avec ça je trouve.
|
De même, l'introduction du futur Robin est très bien |
Mouais. Moins convaincu, on ne comprend pas trop l'importance de ce personnage si on ne connait pas la mythologie de Batman. Du coup, on ne comprend pas pourquoi la caméra s'attache tant à lui. Ca ressemble à une intro pour un prochain film, mais c'est apparemment le dernier de Nolan et de Bale... Il manquerait plus que Joseph Gordon-Levitt décide de ne pas reprendre le rôle de robin pour que ça rende la chose totalement absurde par la suite...
|
Le film est encore une fois au dessus de tous les films d'action et de superhéros du moment du fait de la maitrise de la construction narrative, de l'ampleur du scénario et de la durée qui permet de développer convenablement presque tous les personnages. |
Mouais aussi. Bon, il est peut être au dessus du lot, mais ça ne veut pas dire que c'est de la balle... Personnellement j'ai trouvé que les facilités scénaristes étaient nettement plus nombreuses que dans the Dark Knight, où j'avais trouvé la mécanique diabolique. Là il y a des comportements de personnages qui sont d'un grand manque de crédibilité, comme par exemple un des plus frappant, le personnage de Miranda qui pense au toooout dernier moment de noyer la salle de la machine, alors que si elle l'avait fait dès le départ, elle aurait en même temps noyé toutes les chances des rebelles (mais bon ça aurait été sans compter sur batman, forcément). C'est juste un prétexte à faire un nouveau retournement scénaristique, un nouveau rebondissement, et à accentuer la dramaturgie. MAis ce n'est absolument aps crédible, ni intelligent. En ce sens, je pense qu'il ne faut pas confondre qualité scénaristique et densité. Les films de Nolan sont très dense scénaristiquement, et dans ce genre de film de spectacle, on a pas l'habitude, on est un peu noyé aussi, et du coup, ça masque un peu les incohérences, qui sont pourtant bien là.
|
- J'adore la moto mais il y a un too much dans les batmachines. C'est personnel mais j'accroche pas au design de la batmobile et de l'avion. Je comprends le principe. C'est pour faire plus crédible dans le genre guérilla urbaine mais j'ai du mal. |
Moi non j'aime bien. Ce sont des machines militaire, et elles y ressemble, c'est parfait, je trouve. Après ça reste aussi incohérent. Avec la médiatisation de Batman, il n'y a jamais un seul responsable des projets scientifiques militaires qui s'est aperçu que les engins du dark knight sont en fait leur propres prototypes créé par Wayne Corp? Jamais aucun pour faire le lien? Apparement oui, puisque Bane est parvenu à le faire, mais ce n'est pas précisé si c'est pour cette raison ou non.
|
- Bane est un super personnage et l'acteur qui l'incarne se débrouille très bien. Prestance, physique, regard. Il fait tout pour donner du corps au personnage. Cependant, il a du mal à faire oublier la performance de Ledger ou de Nelson. Ce n'est pas sa faute. Beaucoup de la composante du jeu d'un acteur passe par les mimiques et expressions faciales et là avec le masque perpétuel, on perd au niveau jeu. |
Tom Hardy est un génie. Il n'y a qu'à voir sa prestation ici ou dans Bronson de Nicolas Winding Refn. Je pense un peu comme toi, mais pas totalement non plus. Je trouve aussi que le scénario ne le met pas autant en avant que le Joker, et ne joue pas autant sur le mystère que le Joker et que de Raz Al Ghul... Il est un peu montré comme un écervellé avec certaines de ses répliques ("quelle jolie voix" - dans le stade pendant le chant de l'hymne), ce qui casse un peu de sa férocité apparente, et alors qu'on est censé penser qu'il a échafaudé un plan diabolique tout seul, ça fonctionne pas trop. Je l'ai vu en VF, et ça arrange certainement pas les choses.
|
- Nolan est un génie au niveau de la maitrise formelle mais il n' a jamais réussi dans aucun de ses films à me faire passer de l'émotion. Sa réalisation froide et millimétrée colle parfaitement pour des histoires sombres, des personnages troubles et désaxées mais cela ne passe pas chez moi dans les scènes intimistes : Je ne suis pas ému du tout par la tristesse d'Alfred malgré la performance de Caine. Il faut dire : vous y croyiez-vous à la mort de Batman Wayne? |
Nolan est un intellectuel, le plaisir par ses films passe par ses concepts, ses artifices et compagnie. En ce sens oui, il a du génie. Mais quand il faut faire de l'action, ça tient la route mais c'est à mille lieu de ce qui se fait aujourd'hui et c'est assez pauvre narrativement (il ne raconte rien pendant ses scènes là), ce qui rend ces scènes là assez ennuyeuses. Dans Inception c'est particulièrement flagrant. Pour les scènes d'émotion, c'est encore pire. Elles sont plates et insipides (voir également Inception), mais ça c'est parce que c'est un intellectuel (ce qui ne veux pas dire intelligent lol). Ses personnages sont des concepts et ne dépassent jamais les limites de ce pour quoi ils sont écrits. En ce sens, même si leur écriture est subtile -pour leur donner une substance apparente-, ils ne peuvent faire "vrais", car dans la réalité les choses sont toujours plus complexes.
|
Elle est vachement cachée l'identité secrète de Batman. On compte plus les gens qui la connaissent. Bane, Robin, Catwoman, etc. Le seul bleu bleu qui voit rien et le super flic de Gotham: Gordon................ |
Moui, enfin bon non catwoman elle ne le savait pas au départ. Pour Bane on peut avoir un semblant d'explication avec son intérêt porté au bat-armement. Et pour Robin, c'est effectivement pas tellement crédible. Mais dans l'ensemble je trouve pas ça improbable.
|
Les 2/3 du film sont parfaits. Ce n'est pas le cas du dernier tiers. Je trouve que le film perd énormément en qualité à partir de l'emprisonnement de Wayne dans la prison. |
C'est assez juste. Même si je ne trouve pas les 2 premiers tiers si parfait que ça.
|
D'ailleurs, toutes les scènes dans la prison son ratées et à la limite du risibles.Le reste qui en découle en pâti beaucoup. Cette prison soit disant la pire du monde ressemble au club med. Même dans Prison Break c'était plus hard.
Une lésion de la colonne vertébrale se règle par un coup de poing et une suspension dans l'air............ La prison n'est pas gardée. A l'époque féodale en haut des oubliettes, il y avait quand même des gardes. Il y a que des vieux et des handicapés. |
Oui cette prison, on ne comprend pas ce qu'elle a de si "terrible"... Le message symbolique et là, mais le rendu déçoit.
|
le fait que ce soit pas Bane qui s'enfuit de cet enfer mais une petite fille ôte beaucoup d'aura maléfique au personnage. |
Oui, mais ce n'est pas un mal, je trouve. Le passage de la révélation apporte une vision différente de Bane, moins impressionnante et plus pathétique, certes, mais égalemetn plus humaine, et plus touchante. J'ai bien aimé le basculement de sentiment à son égard. Mais c'est vrai que le passage de flambeau entre les deux grand méchant est finalement un peu décevant. Miranda ne bénéficiant pas du même soin que Bane, la fascination qui devrait accompagner la figure mystique de cette grande méchante mystérieuse et machiavélique qui tire les ficelles dans l'ombre tombe à l'eau.
|
on néglige de beaucoup l'aspect intéressant de l'histoire. Les 5 mois dans une ville coupée du monde aux mains de psychopathes. On ne ressent pas l'effroi. Les exactions sont à peine esquissées. On survole cette partie alors qu'il aurait été beaucoup plus fort de rester là que dans cette prison de bacotille. |
Tout à fait. C'est exactement le même problème que dans Harry Potter et l'ordre du Phoenix. Si si. Trop de densité, limite le ressentit, à trop survoler, on passe à côté de pleins de choses. Dans the dark knight on ressentait mieux cette atmosphère apocalyptique, alors que la situation était "moins" catastrophique.
|
Il y a aussi Marion Cotillard. Dans la première partie; elle est convenable car elle a un rôle anecdotique. On sent venir à plein nez que c'est une méchante. J'avais pas vu l'aspect fille de Ra's Al Ghul mais je la voyais bien en meuf de Bane qui tire les ficelles dans l'ombre. Presque bingo. Le problème est qu'en super méchante, elle est pas crédible. Elle n'est pas aidée par le background du personnage qui est comme dit précédemment raté et annihilant en plus la puissance obscure de Bane. |
Pas d'accord, je trouve qu'elle s'en sort mieux en méchante, c'est juste que cet aspect là n'est pas mit en valeur comme il le devrait.
Je suis en train de jouer à BAtman Arkham City, et Raz Al Ghul et Miranda y font une apparition qui m'a marqué car je ne connaissais pas ses personnages (pour Raz Al Ghul, je n'avait que la version Nolan, donc amputé de sa réelle dimension immortelle). Et malgré tout ça, je n'ai quand même pas vu arriver le fait qu'elle serait la fille de Raz Al Ghul. Pour le coup, je me suis sentit idiot, car c'était gros comme une maison. D'ailleurs souvent ils essaient de ne pas citer son prénom, certainement pour ménager un minimum de surprise aux connaisseurs. Il était évident que son personnage aller servir à quelque chose d'important, mais j'avoue m'être laissé berner par la densité du scénario et avoir "oublié" de me poser la question vers la fin du film. C'est bien ce que je disais de cette densité, ui masque les grossièretés et défauts...
|
Enfin, le sacrifice final de Batman. Élément indispensable dans la logique suivie par Nolan depuis le début. Cependant elle est ratée cette fin. Tout d'abord car le coup du sacrifice du héros en emportant une bombe, c'est vu, revu et archi vu. On semble même oublier qu'ici il s'agit d'une bombe nucléaire. Alors le coup de, il reste 1 minute et je l’emmène au large me parait illusoire. On a parlé d'un rayon d'action de 10 kilomètre. Je le vois pas allé à 10 kilomètre en 1 minute. De même, on parle de radiation. La bombe même avant l'explosion émet des radiations. Alors l'euphorie à l'explosion et le final guilleret me fait pouffer. Les retombés radioactives, c'est pas grave c'est bien connu.
La scène finale bien que réussie annihile aussi la portée de ce sacrifice. Cela tombe aussi comme un cheveu sur la soupe. Je crois que Nolan voulait faire mourir Batman mais qu'il n'a pas pu ou osé le faire. Cette scène finale apparait comme un rajout de dernière minute. |
Entièrement d'accord avec ça. Rien à ajouter, si ce n'est qu'on pense beaucoup beaucoup à la fin (toute aussi pourrie) de la saison 1 de la série Heroes.
|
| | | | Plutôt un lycanthrope (C'est connu comme le loup, Peyrac, etc., etc.) |
| | | | Geoffrey de Peyrac est un vampire ? et Angélique une succube ? |
retour forum |
|