| 
créer | pseudo  mot de passe  |  
 
sujet
 
coin bordure coin
bordure BullActu

Les Grands Prix
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure Chroniques

par rohagus


par thierry
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure Planche
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure MonoChat
16425
e m
bordure
coin bordure coin

 
coin bordure coin
bordure

Bulledairiens OUI, anal pha bêtes NON: les livres où il y a même pas d'images dedans.

Discussions générales, Duels, petits jeux rigolos... ]


retour forum

Pages : | prec�dent | suivant

Thierry, 24.01.2007 à 9:48275985
Achat impulsif a cause du bandeau marketing dessus qui rappelle que le Sjon en question est "un grand poete et le meilleur parolier de Bjork" (Isobelle, Bachelorette et Oceania, pour la petite histoire). Raah, le monomaniauqe que je suis s'est laisse tente par le nom de l'Islandaise la plus sublime qui soit.
Dans ce court roman, ou il est question de chasse au renard roux dans l'hiver islandais et de funerailles, il faut reconnaitre que l'intrigue recourt a quelques artifices un peu faciles, surtout dans la derniere partie. Mais Sjon est effectivement un grand poete et son recit est traverse d'images stupefiantes. La traque menee par Baldur est traitee demaniere tellement envoutante qu'on pardonne le gout de trop peu laisse par la lettre finale, sensee donner toutes les cles pour comprendre le recit, et qu'on avait deja devine depuis un bon moment.

longg, 15.01.2007 à 11:04274926
Thierry :
un petit bouquin terriblement sympathique qui s'attache aux traces d'un journaliste finlandais qui decide un jour de tout plaquer pour vivre librement dans l'arriere-pays finlandais. Pour seul compagnon le suit un lievre qu'il a soigne. Ce roman, écrit en 1974 et culte en Finlande, propose une serie de rencontres pittoresques. Arto Paasilinna y fait l'eloge d'une certaine forme de liberte, a travers une galerie de personnages haut-en-couleur. Et derriere le burlesque de certaines scenes pointe une satire plus fine qu'il n'y parait. Certainement pas un chef d'oeuvre, mais franchement plaisant. Ca me repose de Herman Hesse :o)


Adapté au cinoche avec Christophe Lambert
C'est bien dégueulasse, moi aussi j'avais ADORE le bouquin et rien qu'en voyant la bande annonce, ça m'a bien énervé.

chrisB, 15.01.2007 à 10:12274918
Je l'ai lu il y a longtemps, je me souviens de quasi rien mais l'ambiance et le ton degagés par la lecture sont toujours intactes.

Moi je poursuis ma phase théatre avec "La machine infernale" de Cocteau, du coup j'ai succombé à la tentation du Dvd de Melville "les enfants terribles" (version collector donc, pour le supplément J-C)

Thierry, 15.01.2007 à 8:43274903
un petit bouquin terriblement sympathique qui s'attache aux traces d'un journaliste finlandais qui decide un jour de tout plaquer pour vivre librement dans l'arriere-pays finlandais. Pour seul compagnon le suit un lievre qu'il a soigne. Ce roman, écrit en 1974 et culte en Finlande, propose une serie de rencontres pittoresques. Arto Paasilinna y fait l'eloge d'une certaine forme de liberte, a travers une galerie de personnages haut-en-couleur. Et derriere le burlesque de certaines scenes pointe une satire plus fine qu'il n'y parait. Certainement pas un chef d'oeuvre, mais franchement plaisant. Ca me repose de Herman Hesse :o)

dampremy jack, 06.01.2007 à 13:41273908
En passant, je recommande chaudement e dernier Nancy Huston "Lignes de faille". Très très bon roman d'une dame que j'apprécie beaucoup.

chrisB, 06.01.2007 à 13:01273902
Maitre Puntila et son valet Matti de Bertolt Brecht : Petite pièce savoureuse, un maitre ivre et gentil (meme trop) la nuit et sain et infecte le jour. Le style de l'ami BB est là, sa prose tour à tour cocasse, revolutionnaire est un vrai delice.

THYUIG, 02.12.2006 à 15:15271177
Le Ulysse de James Joyce est désormais dispo en poche dans sa nouvelle traduction ! :o)

mfl, 02.12.2006 à 10:37271155

22 épisodes autobiographiques d'un américain homosexuel doté d'une famille gentiment loufoque.
Parfois touchant, souvent hilarant (me suis tapé qq fous-rires comme ça m'était pas arrivé depuis un moment grâce à un bouquin sans images).
Faut absolument que je mette la main sur les autres...

Thierry, 27.11.2006 à 8:47270500
j'avais envie de savoir a quoi ressemblait la prose de Florian Zeller, quoique je craignais de la litteratureke intello-branchouille sans grand interet. Cette "fascination du pire" se revele pourtant une bonne surprise. De la viree de 2 ecrivains au Caire, bien depites de ne pas retrouver la ville fantasmee a travers les recits de voyage de Flaubert, Zeller fait progressivement glisser son recit vers une etonnante entrepise de manipulation, autant des personnages que du lecteur, jusqu'a brouiller definitivement les frontieres entre realite et fiction. Certainement pas un chef d'oeuvre, mais un roman qui force a la reflexion.

Thierry, 20.11.2006 à 10:15269852
Dans le japon de l'immediat apres-guerre, 3 femmes disputent qui aura la garde de la grand-mere. Plus personne ne veut de cette vieille femme qui perd progressivement la tete et qui refuse de mourir. Et qu'importe si la famille doit imploser. Ce recit apre et cruel critique amerement la condition des vieillards au Japon, la place qu'ils n'ont plus et celle qu'on leur refuse, les vexations et l'egoisme des familles. Mais la situation est-elle tellement differente chez nous ? Malheureusement non, meme si tout se passe de maniere plus feutree sous nos latitudes. Il me suffit de repenser aux dernieres annees de ma grand-mere ;o( En tout cas, je ne rsque pas de donner ce livre a ma mere. Elle va encore avoir le cafard :o)


sinon, je suis en train d'essayer Florian Zeller. M'a tout l'air d'etre le fils de Houellebecq et Beigbeder, avec une belle gueule en plus.

chrisB, 03.11.2006 à 16:45268321
Après Colette et son "blé en herbe", je passe à la version "séniors" : Regain de Jean Giono

lanjingling, 27.10.2006 à 8:53267604
petitboulet :
puisqu'on parlait de Theodore Sturgeon :toujours a l'est, Sturgeon

T'aurais mieux fait de poster ca dans "j'ai honte, mais..."

(oupopo 2, le retour)

THYUIG, 26.10.2006 à 22:06267589
simerciçafaitplaisir

petitboulet, 26.10.2006 à 22:03267588
yapadekoi

lyaze, 26.10.2006 à 21:54267587
petitboulet :
puisqu'on parlait de Theodore Sturgeon :

hop


Oh, merci ! (je vais essayer de ne pas louper ça)

petitboulet, 26.10.2006 à 21:26267583
puisqu'on parlait de Theodore Sturgeon :

hop

lanjingling, 10.10.2006 à 11:50266288
nan ! commence par craig egan ! mais ses nouvelles, eparpillees dans des revues , plutot que ses romans; sinon, oui, sturgeon, plutot que vinge, mais c'est plus ancien.

pessoa, 08.10.2006 à 22:44266204
Merci pour vos conseils de SF, je vais m'y mettre en commençant par Sturgeon et Vinge et je ne manquerai pas de revenir vous insulter ici même si jamais ça ne me plaît pas :-)

chrisB, 08.10.2006 à 21:46266198
Et ma chronique, tu l'as lu ? pffff

auroress, 08.10.2006 à 21:19266196
Je suis actuellement dans les Hypérion, j'ai lu quelques assassin royal bref je me régale et n'ai que peu de temps pour les BDs. Je remercie en passant les bibliothèques parisiennes qui sont gratuites pour tous ça, le fait.
Sinon j'ai lu Délius, une chanson d'été (de David Calvo qui a scénarisé Kaarib chez Dargaud) un bouquin onirique qui parle de botanique, de serial killer, d'elfe et de musiques of course! C'est bon mangez en.

Weissengel, 05.10.2006 à 13:23265938
mister tom tom :
sinon ya aussi ce roman génial de Vernor Vinge "la captive du temps perdu" ou ces autres bouquins mais je ne sais pas si ils sont aussi bons que celui ci! bicoze je les ai po lu! voit peut être avec ceux qui connaissent cet auteur mieux que moi!


Si, si les autres bouquins de Vinge sont excellents 'Un feu sur l'abîme' et 'Aux tréfond du ciel' (les deux romans sont dans le même univers mais on peut les lire indépendamments).

Et dans une SF toute aussi bonne et sur le même principe (même univers, mais livres indépendants), il y a le cycle de la culture de Ian Banks (6 bouquins jusqu'ici).

lyaze, 05.10.2006 à 10:16265911
petitboulet :
Sinon, on ne dira jamais assez à quel point Theodore Sturgeon est un des tout grands de la SF. A lire absolument, les plus qu'humains et Cristal qui songe (dispo en librio, celui là donc on est loin de se ruiner). Un classique injustement méconnu, Sturgeon.

Oh! Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis. Sturgeon est vraiment un grand parmi les grands, et il est cruellement méconnu !
Sinon, on peut noter aussi qu'il excelle dans les nouvelles (et il doit bien rester quelques recueils facilement trouvables).

petitboulet, 04.10.2006 à 22:03265850
et plus vite que ça!

THYUIG, 04.10.2006 à 21:50265846
petitboulet :


Et puis mon dernier coup de coeur en SF, c'est Jeff Noon. Deux de ses romans sont parus il y a peu chez le petit éditeur La Volte : Vurt (en fait une réédition, avec une nouvelle traduction) et Pollen. Noon, c'est la rencontre de la SF avec Lewis Caroll : c'est tordu, ça part n'importe où, mais ça reste très maitrisé, avec plein de jeux sur les mots... Vraiment un auteur à découvrir.


Hihi, j'ai presque attendu que tu intervienne pour Jeff Noon ! :o)


(oui oui, promis, je m'y mets ! :o)

petitboulet, 04.10.2006 à 21:40265844
tout Vernor Vinge est en effet fortement conseillé. Bon, c'est du one-shot, mais faut aimer les pavés, quand même. Moi j'ai une préférence pour Un feu sur l'abîme, à cause de la race extra-terrestre décrite.

Sinon, on ne dira jamais assez à quel point Theodore Sturgeon est un des tout grands de la SF. A lire absolument, les plus qu'humains et Cristal qui songe (dispo en librio, celui là donc on est loin de se ruiner). Un classique injustement méconnu, Sturgeon.

Et puis mon dernier coup de coeur en SF, c'est Jeff Noon. Deux de ses romans sont parus il y a peu chez le petit éditeur La Volte : Vurt (en fait une réédition, avec une nouvelle traduction) et Pollen. Noon, c'est la rencontre de la SF avec Lewis Caroll : c'est tordu, ça part n'importe où, mais ça reste très maitrisé, avec plein de jeux sur les mots... Vraiment un auteur à découvrir.

THYUIG, 04.10.2006 à 18:01265815
chrisB :
Du coté de Pierre Bordage il y a des bons trucs, les guerriers du silence m'avait bien plu


Oui, ça c'est pas mal du tout !!

mister tom tom, 04.10.2006 à 11:49265699
sinon ya aussi ce roman génial de Vernor Vinge "la captive du temps perdu" ou ces autres bouquins mais je ne sais pas si ils sont aussi bons que celui ci! bicoze je les ai po lu! voit peut être avec ceux qui connaissent cet auteur mieux que moi!

mister tom tom, 04.10.2006 à 11:41265697
euh dans tes classique as tu lu "les chroniques martiennes" de Ray Bradburry, je sais c'est pas récent mais pour le coup y'en a pas 10 000!

chrisB, 04.10.2006 à 9:45265669
Du coté de Pierre Bordage il y a des bons trucs, les guerriers du silence m'avait bien plu

pessoa, 03.10.2006 à 23:23265654
Bien le bonjour.
ALors voilà, ça fait un bon moment (quelques années) que je n'ai pas lu de science-fiction et je voudrais m'y remettre. Je suis donc à la recherche de conseils de lecture en SF (au sens strict, ie ni fantastique, ni heroic fantasy, je vous laisse définir ces genres).
De préférence récent (sachant que j'ai quand même lu mes classiques : Asimov, Herbert, Card, Dick, Simmons...) et de préférence pas des cycles en douze volumes. Un roman "one-shot", ou même des nouvelles (à supposer qu'on écrive encore des nouvelles de SF), ce serait parfait.

Et avant qu'on me demande : oui, j'ai la flemme de lire les archives de ce sujet. :-)

Thierry, 27.09.2006 à 17:10265198
lu Spider de Patrick McGrath, ou la plongee dans les delires d'un schizophrene. Pour faire court, l'approche est interessante, la construction habile mais c'est limite chiant aux entournures.
Retour a mes premieres amours avec la suite de la lectures de contes de Saki. Vous ai-je deja dit tout le bien que je pensais de cet auteur ? Non ? J'en pense enormement de bien. Voila.

chrisB, 27.09.2006 à 16:05265180
T'es pas mort toi :o))

june, 27.09.2006 à 16:03265178
chrisB :
Je me replonge avec délectation dans l'univers de Giorgio Scerbanenco


En indé ou en 48 CC ?

chrisB, 27.09.2006 à 13:20265150
Je me replonge avec délectation dans l'univers de Giorgio Scerbanenco

dampremy jack, 18.08.2006 à 10:59261866
J'avais aiméle principe de "la flêche du temps". C'était assez balèze mais je n'étais pas totalement convaincu sur l longueur... Moi je reste très très fan du "Dossier Rachel" et de "Money Money".
Pas encore lu "Expérience" sur la relation avec Kingsley Amis (son père)...

Sinon, je viens de terminer "La nuit de l'oracle" d'Auster. J'avais lâchement délaissé cet auteur après le décevant "Tombouctou" mais sur "La nuit...", j'ai retrouvé le Auster de "La trilogie" etc... Bref, c'est du bon. Du coup, je viens de m'acheter "Brooklyn Follies" le dernier en date. J'espère ne pas être déçu.

lanjingling, 17.08.2006 à 12:52261765
mfl :


Sinon, sur Amis, j'avais été vraiment scié par "La flèche du temps" qui raconte le 20ième siècle au travers de la vie d'un homme mais à l'envers !
enfin, en inversant le cours du temps, je veux dire..
mouais, chais pas si c'est très clair !

si si ,enfin,pour ceux qui l'ont lu,du moins :o)

tony coe,c'est le altmann du roman, si j'en suis la description de d.j. ?

mfl, 17.08.2006 à 11:15261757
Complètement d'accord avec dampremy sur Coe, pas encore lu "le cercle fermé" mais ça ne saurait tarder...

Sinon, sur Amis, j'avais été vraiment scié par "La flèche du temps" qui raconte le 20ième siècle au travers de la vie d'un homme mais à l'envers !
enfin, en inversant le cours du temps, je veux dire..
mouais, chais pas si c'est très clair mais, bref, le procédé est assez fascinant !

dampremy jack, 17.08.2006 à 10:06261752
chrisB :
Le "Testament à l'anglaise" on a bien essayé de me le refiler une dizaine de fois :o) c'est si bien que ca ?

allez Dampremy, soit mignon dis en nous un peu plus :o)


"Testament..." est le 3e ou 4e livre de Coe, après "Une touche d'amour", "Les nains de la mort" et je sais plus quoi. Ces deux-là ne m'avait pas vraiment convaincu. Mais à partir du Testament, il impose vraiment son style propre c'est - à - dire quelque chose entre le livre choral et la peinture historico-sociale. ça peut paraître pompeux comme ça mais cela ne l'est pas le moins du monde. Coe s'entoure généralement de 5 ou 6 personnages qu'il s'amuse à faire évoluer dans le temps à travers des évènements à la fois réels (tatcherisme, blairisme, 11 septembre...) et imaginaires (les persos s'insèrent parfaitement dans leur contexte historique). A la fin, on a droit à un feu d'artifice au sein duquel tout et tout le monde se recoupent. Tout en mélangeant les styles avec une facilité déconcertante, Coe parvient à nous emmener dans des structures narratives assez folles et toujours passionantes.

Finalement, c'est un auter que je rapprocherais de Martin Amis (un autre génie...). Particulèrement pour "le Dossier Rachel" (le premier roman de Amis).

Je viens de me lever et tout ça ne doit pas être très clair... Tant pis, il faudra me croire sur parole! ;)

Thierry, 17.08.2006 à 8:47261744
Oscar et la Dame Rose d'Eric-Emmanuel Schmitt, ce doit etre la 4e ou la 5e fois que je relis cette petite merveille. A chaque fois, je me fais avoir. Ce doit etre mon cote epais.

chrisB, 16.08.2006 à 14:12261689
Le "Testament à l'anglaise" on a bien essayé de me le refiler une dizaine de fois :o) c'est si bien que ca ?

allez Dampremy, soit mignon dis en nous un peu plus :o)

dampremy jack, 16.08.2006 à 13:28261682
"Testament à l'anglaise"-"La maison du sommeil"-"Bienvenue au club"-"Le cercle fermé"

Quatre bouquins de Johnattan Coe. Totalement INDISPENSABLES!
Je n'en dirai pas plus, vous n'avez qu'à les lire. ça vous changera de vos machins asiatiques... hin hin hin! ;)

chrisB, 16.08.2006 à 10:31261666
Thierry :
< b>Club Dumas D'Arturo Perez Reverte... operation speleologie dans ma bibliotheque. j'avais achete ce livre il y a des annees parce que j'avais aime "le tableau du maitre flamand". Premier choc apres 50 pages, il s'agit en fait du roman qui a inspire "la neuvieme porte" a Roman Polanski, qui est loin d'etre son meilleur film. Deuxieme choc, ce roman multiplie les references a Alexandre Dumas en general et aux 3 Mousquetaires en particulier. Ces references faussement erudites me paraissent surtout lourdingues et pretentieuses. Je comprends pourquoi Polanski les ai completement evacuees de "la neuvieme porte". Autrement dit, c'est chiant, long, sans interet et je me demande pourquoi je me suis acharne a le terminer... je dois etre vicieux.


Haha comment il est trop naze ce bouquin, pas loin d'etre un des trucs les plus mauvais que j'ai lu :o)
à la limite de l'auteur les "capitaine Alatriste" sont les plus sympas...

Thierry, 16.08.2006 à 9:21261656
Hier, j'ai enfin lu "Le petit prince". En fait, quand j'etais gosse, j'avais le disque du Petit Prince lu par Gerard Philippe. Je l'ai tellement ecoute qu'a la fin, on devait voir le jour a travers. Et en le lisant hier soir, le narrateur avait toujours la voix de Gerard Philippe, le serpent celle de Michel Bouquet. Et meme si j'avais garde une vraie nostalgie pour cette fable, je ne m'attendais a replonger aussi volontiers dans le texte de St Ex. Quel @#$%^& de chef d'oeuvre !

Thierry, 15.08.2006 à 17:37261642
< b>Club Dumas D'Arturo Perez Reverte... operation speleologie dans ma bibliotheque. j'avais achete ce livre il y a des annees parce que j'avais aime "le tableau du maitre flamand". Premier choc apres 50 pages, il s'agit en fait du roman qui a inspire "la neuvieme porte" a Roman Polanski, qui est loin d'etre son meilleur film. Deuxieme choc, ce roman multiplie les references a Alexandre Dumas en general et aux 3 Mousquetaires en particulier. Ces references faussement erudites me paraissent surtout lourdingues et pretentieuses. Je comprends pourquoi Polanski les ai completement evacuees de "la neuvieme porte". Autrement dit, c'est chiant, long, sans interet et je me demande pourquoi je me suis acharne a le terminer... je dois etre vicieux.

Thierry, 15.08.2006 à 16:40261638
THYUIG :
lanjingling :
Thierry :
ne pas oublier que l'un des prix litteraires les plus prestigieux au Japon est le prix Akutagawa (Osamu Dazai fut d'ailleurs bien marri de ne jamais le recevoir) :o)

haha,etre marri un 15 aout :o)


Dire que ça me fait marrer en plus ! :o))


bonne mere, il y en a qui ne respecte plus rien !

THYUIG, 15.08.2006 à 15:16261637
lanjingling :
Thierry :
ne pas oublier que l'un des prix litteraires les plus prestigieux au Japon est le prix Akutagawa (Osamu Dazai fut d'ailleurs bien marri de ne jamais le recevoir) :o)

haha,etre marri un 15 aout :o)


Dire que ça me fait marrer en plus ! :o))

lanjingling, 15.08.2006 à 15:11261636
Thierry :
ne pas oublier que l'un des prix litteraires les plus prestigieux au Japon est le prix Akutagawa (Osamu Dazai fut d'ailleurs bien marri de ne jamais le recevoir) :o)

haha,etre marri un 15 aout :o)

Thierry, 15.08.2006 à 12:30261633
THYUIG :
THYUIG :
Thierry :
ne pas oublier que l'un des prix litteraires les plus prestigieux au Japon est le prix Akutagawa (Osamu Dazai fut d'ailleurs bien marri de ne jamais le recevoir) :o)


C'était donc ça !!! Je pensais bêtement qu'il ne s'agissait que d'un Goncourt, et quand on connait les qualités littéraires de ces derniers...

Allez, je vais de ce pas regarder ça ! ;o)


sic :oP


j'ai des mauvais yeux, je lis moyen entre les lignes 8o)
il faut ecrire plus grand

THYUIG, 15.08.2006 à 12:21261632
THYUIG :
Thierry :
ne pas oublier que l'un des prix litteraires les plus prestigieux au Japon est le prix Akutagawa (Osamu Dazai fut d'ailleurs bien marri de ne jamais le recevoir) :o)


C'était donc ça !!! Je pensais bêtement qu'il ne s'agissait que d'un Goncourt, et quand on connait les qualités littéraires de ces derniers...

Allez, je vais de ce pas regarder ça ! ;o)


sic :oP

Thierry, 15.08.2006 à 10:45261628
THYUIG :
Depuis le temps que je te dis que le prix Atukagawa c'est de l'esbrouffe ! :o)


tu ne me l'as jamais dit !

Pierre, 15.08.2006 à 10:27261627
Le plix Goncoult ca ça c'est autle chose, Banzaï ! (c:

THYUIG, 15.08.2006 à 10:17261626
Depuis le temps que je te dis que le prix Atukagawa c'est de l'esbrouffe ! :o)

Thierry, 15.08.2006 à 8:32261619
une fois de plus, un roman qui arrive precede d'une reputation trop flatteuse: prix Atukagawa, 2 millions d'exemplaires vendus au japon et un statut de roman culte pour ce premier essai d'une jeune japonaise de 22 ans qui a puise dans son adolescence rebelle pour composer ce premier roman. Elle s'attache a decrire l'errance de Lui, jeune japonaise en manque de reperes qui va plonger dans un monde de relations extremes entre Ama et Shiba-san, tous 2 amateurs de tatouages et piercings. Interessant, mais sans plus.

crepp, 10.08.2006 à 21:08261521
le Teulé est admirable, prenant et captivant.
pour plus de détails voir un de mes messages plus bas (beaucoup plus bas).

chrisB, 10.08.2006 à 13:51261500
Le American Gods m'avait decu, mais de toute facon Gaiman ne m'a jamais emballé avec ses romans. Mais j'avais tout de meme tenté l'achat suite aux critiques enthousiastes, du flan...

De Ryu Murakami, je n'ai lu que Bleu presque transparent, un de ses premiers, et c'etait deja bien glauquos (baise à outrances et drogues jusqu'à plus soif)

Pour le Teulé, il me fait de l'oeil ( de l'yeux ??) depuis sa sortie.

Thierry, 10.08.2006 à 11:06261489
quelques lectures de vacances:

Je, Francois Villon Dans la foulee de son "O Verlaine", Jean Teule s'interesse a l'auteur de la "ballade des pendus". Il signe un roman truculent, drole et edifiant, meme si certains elements me paraissent exageres (les recluses qui survivent des annees, je n'y crois que moderement). Teule y depeint un Villon haut-en-couleur, proche de la rock-star, mais qui finira par etre depasse par sa legende. Tres interessant et ca se devore.

Lignes De Ryu Murakami. pas eu le courage de me farcir "Les bebes de la consigne automatique", je me suis rabattu sur cet opus plus court. Suite de portraits de personnages paumes dont les destins s'entrecroisent une nuit a Tokyo. ca parle d'errance, de solitude, de desespoir, de violence... Murakami construit bien son roman mais a force de se complaire dans le glauque, il a fini par me lasser. A trop en remettre, il en devient passablement ennuyeux.

American Gods de Neil Gaiman. Un peu decu par ce chef d'oeuvre, comme annonce sur la jaquette. Gaiman reste pareil a lui-meme et l'ombre de Sandman plane sur tout le roman, mais en moins brillant. Parfait pour la plage, le train ou la terrasse.

petitboulet, 04.08.2006 à 13:24261185
lu sur la république des livres :

Pynchon, bientôt

Incroyable mais vrai : le nouveau roman de Thomas Pynchon, épais de 992 pages, paraîtra le 5 décembre prochain chez Penguin Press à New York sous le titre Against the day. L'action se déroule entre l'Exposition universelle de Chicago en 1893 et les lendemains de la première guerre mondiale, ou plus exactement entre les troubles sociaux du Colorado et le tournant du siècle newyorkais, à Venise, Londres, Vienne, Göttingen, ainsi que dans les Balkans, en Asie centrale, et même en Sibérie au temps des mystérieux événements de Tunguska, ainsi que dans le Paris d'après-guerre, le Mexico révolutionnaire et un ou deux endroits qui ne sont même pas sur la carte ! Il y sera question d'un désastre mondial, de la cupidité sans frein des grandes compagnies, de la fausse religiosité, de la bêtise et des desseins diaboliques dans les hauteurs de la société. Les fidèles lecteurs de Pynchon retrouveront dans son sixième roman certains personnages déjà connus d'eux en train de chanter des chansons particulièrement stupides quand ils ne s'adonneront pas à d'étranges pratiques sexuelles, ainsi qu'en vedettes américaines Bela Lugosi et Groucho Marx, et une cohorte de drogués, d'anarchistes, de chamans, d'espions, d'aventuriers et de grands patrons. Autant d'hommes et de femmes saisis soit au moment où ils sont à la poursuite de leur vie, soit au moment où leur vie les poursuit. C'est le monde, mais légèrement rectifié. Tel est du moins, à peu près, l'esprit du résumé qu'en donne l'auteur lui-même sur Amazon, annonce mise en ligne, puis annulée puis mise en ligne à nouveau sans image de la couverture et sans titre. Mais s'il est des romans irréductibles au résumé de leur intrigue supposée, c'est bien ceux de Pynchon.

C'est peu dire que son oeuvre romanesque (V,Vente à la criée du lot 49, L'Arc-en-ciel de la gravité, Vineland, Maxon et Dixon) fait l'objet d'un culte auprès de la société secrète de ses lecteurs. Cela tient autant à la singularité absolue de l'écriture et de l'univers de Pynchon, 64 ans, dans la littérature américaine contemporaine, qu'à sa qualité d'homme invisible du cirque littéraire, particularité qu'il partage avec JD Salinger (et chez nous avec feu Maurice Blanchot). Pas d'interviews, pas d'émissions, pas de tournée de promotion dans les librairies, pas de photos depuis un demi-siècle, ni rien de ce genre. Tant et si mal que son obsession de l'anonymat a un peu éclipsé le génie de l'oeuvre. Seule exception à cette règle il y a dix ans : ayant été traqué et filmé par CNN, le reclus magnifique concéda un entretien en échange de la non-diffusion du film. Sinon, rien. Les plus cyniques y verront la forme la plus achevée du marketing, d'autant qu'on l'a "vu" récemment dans un épisode des Simpsons la tête dans un sac après avoir prêté sa voix à la saison 15 de la série ! A part cette apparition qui devrait donner du grain à moudre aux experts en pynchologie, il ne s'est guère signalé que par sa préface à une réédition du 1984 d'Orwell, depuis la parution de son dernier roman il y a dix ans.

Pierre-Yves Pétillon, l'un de nos meilleurs spécialistes de la littérature américaine, tient L'Arc-en-ciel de la gravité pour "le plus grand roman américain de l'après-guerre", équivalent en importance à Moby Dick. Il voit Pynchon, aux côtés de William Gaddis, Robert Coover et Don DeLillo, en héritier du Dos Passos de la trilogie U.S.A., tout à son rêve de grand roman américain et à sa quête interminable de roman total. Dans son Histoire de la littérature américaine (Fayard), Pétillon pointe l'originalité de Pynchon en ce que celui-ci est des rares à avoir opéré la jonction entre les deux grands courants qui la traversent : la dérive dans l'espace avec l'exploration de la mythique "frontière" et l'observation angoissée des signes du temps historique. Architecture du récit, vision encyclopédique, prolifération des langues, maelström de réminiscences, pulsation lyrique, suspens de la révélation différée...: la lecture de Pynchon est autant fascinante et époustouflante que vertigineuse. Vivement le 5 décembre !


yes yes yes!

petitboulet, 28.06.2006 à 0:26257923


acheté parce qu'on me l'a vendu comme un John King ou un Irvine Welsh SF. J'aurais du me méfier. Déjà parce qu'entre John King et Irvine Welsh, s'il y a quelques similarités et quelques thèmes communs, ils sont loin d'être interchangeables. Ensuite, parce que Vurt, c'est pas vraiment de la SF. a la rigueur, on pourrait parler de cyberpunk...

Alors je suppose que le point commun avec Irvine Welsh, c'est la drogue, Vurt étant sorti à peu près au même moment que Trainspotting. John King, je vois toujours pas. N'empêche que c'est pas plus mal, ça m'aura donné l'occasion de découvrir un écrivain diablement intéressant.

Le Vurt, c'est un rêve, auquel on accède grâce à des plumes. Une sorte de réalité onirique qui peut influer sur le réel, qui peut être dangereux. La soeur de Scribble en a fait les frais, elle qui s'est retrouvée prisonnière à l'intérieur du Vurt, et remplacée dans le monde réel par une créature du Vurt, en l'occurence une espèce de poulpe intelligent.

Dit comme ça, c'est pas très bandant, c'est sur. Mais c'est diablement bien écrit, nerveux, précis, sec. Pas de fioriture, et pourtant une écriture qui joue sur le rythme, la mélodie des mots. Il est peut être là, le lien avec john King (bien que je doute que ce soit ce que le mec qui me l'a conseillé a voulu dire...) : Jeff Noon, c'est un style fait de courts chapitres, de cassures dans le rythme du récit, dans le rythme même des phrases.

En tous cas, pour un premier roman, c'est assez impressionnant. Sans parler du Vurt, qui finalement se démarque assez des univers virtuels habituels par la trouvaille des plumes : les gens accèdent au Vurt en s'enfonçant ces plumes dans la bouche, ce qui donne un côté bien plus sensuel à l'entrée dans la réalité virtuelle que de se brancher un simple cable. Noon joue de ça, de l'aspect ethéré des plumes, et le fait plutôt bien. Il réconcilie finalement le corps et l'esprit grâce aux plumes.

Pour ceux qui voudraient le lire en français, il doit encore être dispo chez flammarion, et sera réédité avec une nouvelle traduction à la volte en septembre. Pour ceux qui ne peuvent pas attendre, son deuxième roman, Pollen, est sorti, toujours à la volte, ce mois ci.

chrisB, 16.06.2006 à 18:38256676
Oui il est vraiment tres particulier ce bouquin, beaucoup aimé aussi

THYUIG, 16.06.2006 à 18:35256673



Lecture réjouissante sans être exceptionnel pour ce polar culte au Japon. Ecriture moderne et vive qui se passe de séquences descriptives. Des faits, des horaires de train, et un roman policier qui se laisse lire tout seul.




wandrille, 09.06.2006 à 20:06255982
J'ai beaucoup aimé la Bible, un livre marrant comme tout...
Le Coran, c'est hyper bien lettré, mais les illustrations bof.

Sinon La thorah j'aime bien, mais c'est un format pas pratique et y a même pas de tranche.

Plus sérieusement j'ai lu "l'affaire homme" de Romain Gary, et c'est génial.

Thierry, 09.06.2006 à 9:30255903
histoire de decouvrir la prose Romain Slocombe. Et la surprise fut plutot bonne. Dans ce faux polar, il met en scene Gilbert Woodbrooke, un photographe fetichiste, amoureux du Japon et des Japonaises. Sa specialite: l'art militaire, soit des modeles feminins prenant des poses sexys, vetues de lambeaux d'uniformes, et de preference couvertes d'ecchymoses, estafilades... Autant dire un alter-ego de Slocombe ! On trouve egalement des similitudes entre Slocombe et Boilet, dans leur attirance commune pour le Japonaises, et les relations troublantes qu'ils entretiennent avec leur modele. Ou voudrait entretenir dans le cas de Woodbrooke qui se revele plutot malchanceux. Il y a bien une vague histoire de yakusas, mais elle ne sert que de toile de fond a l'errance de Woodbrooke. Le ton general est plutot a la derision. Slocombe en fait quand meme voir pas mal a son pauvre heros. Il y a aussi un passage dans un hopital tout a la fin dans livre. Le clin d'oeil a l'art medical de Slocombe est evident, mais c'est aussi l'occasion d'une scene vraiment delirante.

Thierry, 07.06.2006 à 18:06255736
lu la femme de villon d'Osamu Dazai. pas grand chose a dire si ce n'est qu'il y a des histoires qui vous touchent plus qu'elles n'en ont l'air. Un vrai bijou !

Thierry, 29.05.2006 à 11:11254740
Pour quoi n'avais-je pas lu ce roman plus tot ? Il y a tant a en dire, a commencer qu'on a detourne son sens plus d'une fois pour lui faire dire ce qu'il ne disait pas. Il est difficile de ne pas se demander si Kim Il Sung et Kim Jong-Il ne sont pas ses 2 plus fervents lecteurs, tant la Coree du Nord semble etre calquee sur la societe cauchemardesque imaginee par Orwell. Et tout le monde devrait le lire et reflechir ne fut-ce qu'un instant a ce qu'il vient de lire. Soit il devra alors recourir a la doublepensee pour se persuader tout cela n'est que l'imagination d'un ecrivain, soit il ne pourra empecher la crimepensee lui murmurer que certaines de ces predictions se sont realisees, de maniere plus feutrees que dans le roman, mais les faits sont la.

Thierry, 16.05.2006 à 8:49253082
Comme souvent, checz Hanif Kureishi, il est question d'un jeune pakistanais a la recherche de son identite. Shahid, fils d'une famille pakistanaise vivant a l'occidentale, poursuit des etudes dans une fac londonienne miteuse. La vie est loin d'etre rose pour lui, mais il trouve un certain reconfort aupres de Deedee Osgood, un de ses professeur, tendance gauchiste baba-cool,avec qui il entame une relation amoureuse, et de son voisin de chambree, Riaz. mais ce dernier entraine Shahid et d'autres etudiants pakistanais dans la spirale de l'integrisme musulman.
Kureishi explore l'islamisation des etudiants indo-pakistanais sans faux-semblants. Entre humour et realisme cru, il brosse un portrait sans complaisance et rarement caricatural (j'ai eu un peu de mal avec Rudder, trop ridicule pour m'etre credible) d'une societe malade. Il resume bien le probleme quand il fait dire a Strapper, dealer de bas etage "Je suis delinquant, tu es paksitanais, nous sommes un probleme pour la societe". Et, avec le recul (le roman date de 1995), impossible de ne pas se dire que Chad aurait pu se faire sauter dans les transports en commun londonien, l'ete dernier.

dampremy jack, 11.05.2006 à 7:52252561
je vous mets la couv' au cas où ça vous tenterait





dampremy jack, 11.05.2006 à 7:49252560
Pour parler un peu d'autre chose, je viens de commencer "Seet Soul Music" de Peter Guralnick aux éditions Allia. L'épopée Soul racontée par un passioné. C'est grandiose!

THYUIG, 05.05.2006 à 10:17251645
Terre des oublis de Duong Thu Huong : Il faut lire ce bouquin, nom de dieu!! Le point de départ est une histoire banale mais peut-être pas tant que ça. Une femme vit paisiblement à la compagne avec son enfant et son mari, lui-même assez reconnu par la communauté pour ses talents au travail. Il plante bien, il vend bien, bref, pour ce petit monde, il est le symbôle de la réussite. Nous sommes au vietnam, quelques temps après la guerre.
Et puis d'emblée, a vie de la jeune femme va basculer, son premier mari, pourtant déclaré décédé depuis 6 ans par l'armée revient comme de rien au foyer familial pour récuperer sa femme. C'est un homme mince avec lequel elle s'est marié 14 ans plus tôt. Bref, tout dérape, mais on est vietnam et donc ça dérape sur 800 pages de pure poésie. L'écriture de Duong est absolument magnifique, nuancée, pleine de surprise, d'un vocabulaire riche sans être recherché, splendide. A lire absolument !

THYUIG, 04.05.2006 à 11:45251478
Thierry :
un recueil de nouvelle d'un des auteurs japonais les plus importants du debut du XXe siecle. Il est surtout connu pour la nouvelle Rashomon, qui fut brillamment adaptee au cinema par Akira Kurosawa. "La Magicienne" reprend 5 nouvelles, toutes anterieures au tremblement de terre qui ravagea Tokyo en 1923. Cette date marqua une rupture et dans la societe japonaise, et dans la vie d'Akutagawa, qui finira par se suicider en 1927. Ces 5 nouvelles traitent en filigrane du choc entre tradition et modernite, de maniere subtile. Le ton melancolique et desespere me seduit tout particulierement. Dans "Les poupees", une famille se dechire autopur de la decision de se defaire de poupees traditionnelles, vestiges d'une epoque revolue. Dans "La magicienne", il aborde un sujet plus fantastique, relatant la lutte d'un homme pour sauver sa bien-aimee des griffes d'une sorcieres dans les bas-fonds du Tokyo de 1920. Ce recit riche en atmospheres ne manque pas non plus d'attraits. Les 3 autres recits illustrent egalement cette dechirure d'une societe dechiree entre traditions et modernites. Ainsi, "un mari moderne" s'interesse a un homme decide a faire un mariage d'amour au lieu d'un mariage arrange, comme la tradition l'exige. Excellent recueil, amha.


Acheté et presque entiérement lu. Je rejoins Thierry sur la qualité du bazard mais j'ajoute un petit bémol concernant la langue. Sans doute prend-on une très mauvaise habitude en écoutant Soseki parler de la mutation d'Edo ou encore en découvrant la qualité de la langue de Tanizaki lorsqu'il évoque ses fantômes, mais ici, l'écriture est moins policée, plus rapide aussi, mais moins attentive. Dommage parce qu'effectivement le plaisir de lecture est bel et bien présent, mais c'est un recueil agréable et...moyen.

THYUIG, 02.05.2006 à 10:40251148
chrisB :
courage il t'en reste que 6 :o)))


Donc autant de morts, de lynchages et de tentatives d'assinat, je suis confiant ! :o))

Ceci dit, les quatre premiers tomes sont vraiment bon, ça se dégrade quand le côté fantasy s'impose trop dans l'histoire.

Pages : | prec�dent | suivant

retour forum

bordure
coin bordure coin