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Verdict panoramique de vos dernières relectures [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7
| pessoa, 02.11.2005 à 19:48 | 226666 |
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Très bonnes relectures, le troisième étant d'ailleurs, à sa manière, une "relecture" des deux premiers... |
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Excellente série, un univers très riche, qui supporte très bien la relecture. |
| | | | décidément, si vous voulez découvrir Cossu ou Berthet, évitez cette série. C'est terriblement pompé sur l'Incal, assez incompréhensible par moment et très chiant.
Essayez plutôt les Aire Libre de Berthet ou les Histoires alarmantes de Cossu ! |
| | | | en plus, c'est pompe a mort sur l'incal. Je relirai le tome 4 pour voir comment ca se termine, mais Berthet et Cossu ont deja fait nettement mieux ! |
| | | | En ce moment je relis les 3 premiers tomes du Chat Du Rabbin pour me mettre dans l'ambiance avant la lecture du T4.
Le premier tome est quand même foutrement bon. |
| chrisB, 29.09.2005 à 10:01 | 221162 |
| | | En ce moment je relis les ARQ d'Andréas, qu'est ce quelle est bien cette série... |
| | | | une perle meconnue d'Aire Libre. Une vieille dame raconte sa vie a une taxigirl. Elle passa plusieurs annees avec les touaregs lorsqu'elle etait plus. Lax signe un scenario emouvant de jouer sur la corde sensible, laissant volontairement des zones d'ombre sur le destin de Sarane. Il s'interesse plutot au dechirement de cette femme entre 2 mondes. Splendide ! |
| | | | nan, mais la ca devient daubesque et n'importe quoi. rien a dire, c'est mal torche, kitsch, ringard et tout et tout. |
| pessoa, 24.09.2005 à 20:37 | 220334 |
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Plaisante surprise : ce qui est peut-être le moins connu des albums de Tintin (et le plus atypique) se révèle à la relecture d'une richesse insoupçonnée. Hergé aborde le thème des extra-terrestre en évitant les tartes à la crème du genre, de la même façon qu'il avait su traiter d'une manière passionnante et personnelle le voyage spatial et le mythe du yéti.
La galerie de personnages est réjouissante, en particulier le "gentil" Laszlo Carreidas qui se permet de rivaliser en fourberie avec Rastapopoulos lui-même.
Autre particularité : Tintin est beaucoup plus agressif que d'habitude, il se permet même de tirer à la mitraillette directement sur un ennemi (Allan, autour de qui les balles sifflent). Le brave boy-scout serait-il capable de tuer ? En tout cas, c'est aussi, sans doute, l'album le plus violent de la série. |
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Bon, quand on lit pas très souvent des BD; c'est super et à l'époque ou je les ai acheté, je devais être fan. Par contre, comme mes gouts ont évolués, ces albums ont assez mal vieilli. Le dessin est pourri (osons le dire, il y a des erreurs de proportion un peu partout) et le scénario est "facile" et racoleur, et surtout plein de grosses ficelles. |
| | | | j'avais souvenir d'un machin illisible nom malgre les signatures de Cossu et Berthet. En fait ce n'etait poas mauvais du tout et on peut meme y voir les premisses de la bd de science-fiction moderne. Cela dit, cela reste marque tres annees 80. |
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C'était mes préférés qd j'étais petit et ils le restent. Allez, 4 étoiles pour les deux! |
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C'est toujours aussi bon. Coup de coeur sans une once d'hésitation! |
| | | | du Jodo qui ne fait pas partie de sa veine semsible et intimiste. Nous sommes plutot de le genre viol, meurtre, tragedie tape-a-l'oeil et autres autrancetes. 2 etoiles grace au dessin de Bess |
| | | | les deux versions (finit bien finit mal) sont parues en même temps et sont toutes les deux des EO, comme ça les collectionneurs ont du raquer 2x au lieu d'une. Sinon, avec la planche en odorama, il y a la cote non grattée et grattée ?
Et n'oubliez pas qu'avec les bandeaux publicitaires en papier et autocollants sur la couverture, votre Eo à une surcote égale à la bêtise des gens capable de payer plus cher rien que pour ces trucs (dire que j'ai fait partie de cette secte, pas longtemps certes, mais quand même). |
| | | | Le PBE : | Thierry : | la version qui finit mal, c'est la version reeditee ou c'est encore piiiiiiiire ? |
Ben faut pas le dire, c'est spoiler !
Au fait je presuppose que la derniere version est celle de l'integrale du cycle hong-kongais qui je crois cherchait surtout a etre coherente avec la suite de la serie. |
mais dans l'integrale, il y a des planches supprimees et des amenagements (emmerdeur jusqu'au bout, les auteurs). Je crois qu'il nous faudra l'arbitrage du pere morti sur le sujet :o) |
| Le PBE, 12.09.2005 à 15:17 | 218255 |
| | | Thierry : | la version qui finit mal, c'est la version reeditee ou c'est encore piiiiiiiire ? |
Ben faut pas le dire, c'est spoiler !
Au fait je presuppose que la derniere version est celle de l'integrale du cycle hong-kongais qui je crois cherchait surtout a etre coherente avec la suite de la serie. |
| | | | Thierry : | Le PBE : | Thierry : |
je ne connais que les couvertures de la derniere version :o) et elles sont assez moyennes voire moche en generale. J'ai l'edition glenat d'"aventures en jaune" est celle-la etait beaucoup plus reussie |
En effet, j'ai aussi cet album ainsi que la version Glenat de Shukumei, tres bien aussi.
Pour "Alix Noni Tengu", j'ai la version "qui finit mal". C'est assez impressionnant le nombre de reeditions, renumerotations, changements de maquettes qu'a subie cette serie. |
la version qui finit mal, c'est la version reeditee ou c'est encore piiiiiiiire ?
Alix epouse Lychee, Tim viole Tony qui se suicide de desespoir et Mac rentre dans les ordres tandis que Raoul contracte la perce porcine ? |
perce postine ?
peste postine ? |
| | | | Le PBE : | Thierry : |
je ne connais que les couvertures de la derniere version :o) et elles sont assez moyennes voire moche en generale. J'ai l'edition glenat d'"aventures en jaune" est celle-la etait beaucoup plus reussie |
En effet, j'ai aussi cet album ainsi que la version Glenat de Shukumei, tres bien aussi.
Pour "Alix Noni Tengu", j'ai la version "qui finit mal". C'est assez impressionnant le nombre de reeditions, renumerotations, changements de maquettes qu'a subie cette serie. |
la version qui finit mal, c'est la version reeditee ou c'est encore piiiiiiiire ?
Alix epouse Lychee, Tim viole Tony qui se suicide de desespoir et Mac rentre dans les ordres tandis que Raoul contracte la perce porcine ? |
| Le PBE, 12.09.2005 à 14:29 | 218242 |
| | | ... et qu'ils me disent aussi si je peux faire fortune avec "le Lotus Pourpre" a couverture phosphorescente et "Poupee de Bronze" en odorama ;o) |
| | | | je crois que Yann, surtout, se foutait un peu, volontairement, de la gueule des collectionneurs d'EO. D'ailleurs, pour ceux qui ont le BDM, la version où ça finit bien est elle mieux cotée que l'autre ? |
| Le PBE, 12.09.2005 à 14:05 | 218230 |
| | | Thierry : |
je ne connais que les couvertures de la derniere version :o) et elles sont assez moyennes voire moche en generale. J'ai l'edition glenat d'"aventures en jaune" est celle-la etait beaucoup plus reussie |
En effet, j'ai aussi cet album ainsi que la version Glenat de Shukumei, tres bien aussi.
Pour "Alix Noni Tengu", j'ai la version "qui finit mal". C'est assez impressionnant le nombre de reeditions, renumerotations, changements de maquettes qu'a subie cette serie. |
| | | | Le PBE : | Thierry : | (...) et la couverture du tome 6 est superbe, ce qui ne gate rien. |
He he, pour un album qui a eu au moins trois couvs (et trois fins) differentes, c'est un commentaire judicieux ;o)) |
je ne connais que les couvertures de la derniere version :o) et elles sont assez moyennes voire moche en generale. J'ai l'edition glenat d'"aventures en jaune" est celle-la etait beaucoup plus reussie |
| Le PBE, 12.09.2005 à 13:38 | 218212 |
| | | Thierry : | (...) et la couverture du tome 6 est superbe, ce qui ne gate rien. |
He he, pour un album qui a eu au moins trois couvs (et trois fins) differentes, c'est un commentaire judicieux ;o)) |
| zewed, 11.09.2005 à 9:00 | 217985 |
| | | Toujours excellent. ça prend pas une ride... Par contre, j'avais jamais remarqué que Tillieux n'utilisait presque jamais d'onomatopées. Quand le camion tombe de la falaise et qu'il cogne la paroi, ça se fait en silence. Impressionant. |
| | | | fin du cycle hong-kongais. C'est bo, c'est trsite, c'est drole et quand je compare avec le cycle US, il n'y a pas photo. Yann et Conrad sont au meilleur de leur forme et la couverture du tome 6 est superbe, ce qui ne gate rien. |
| | | | en collant les balises à la suite, sans espace ni saut de ligne, tu obtiens une belle ligne droite.
pour les aligner sur la verticale, il faut sauter un nombre suffisant de lignes (dépend du texte après la vignette). |
| | | | (bon, faudra qu'on m'explique comment on met en page un message. totu ce que je fais de travers sur ce forum, je le fais pas exprès)
Dans la rubrique "policier", le tandem Malet-Tardi fait partie des incontournables. L'ambiance, les cadavres, les policiers ripoux, les truands qui se cognent entre-eux et le détective privé paumé mais pas tant que ça en fait, tout y est et c'est très bien ainsi. |
| NDZ, 08.09.2005 à 9:53 | 217551 |
| | | crepp : | eugene adore les escaliers :o) |
Mind the step ! |
| crepp, 07.09.2005 à 19:34 | 217518 |
| | | eugene adore les escaliers :o) |
| | | | Je poursuis la série, enfin ce qui me reste (j'ai revendu tout à partir du 12). Le 10 tien,t encore un peu la route, même si les pneus sont fort usés. le 11 est par contre très nul, avec une histoire sans une once d'originalité et un assistant au dessin qui n'a pas fait que les décors et que ça se sent, c'est plus du tout la même ambiance.
Bon, après les canardo, relecture des chemins de malefosse (tiens, aurais un temps rangé mes séries par ordre alphabétique ?) Une des rares séries vécu qu'il me reste. Le départ est assez poussif (jusqu'au tome 2), puis je trouve que c'est pas mal enlevé, sans atteindre non plus des sommets. le langage est parfois soulant, certes, et le cul est aussi un peu trop présent pour être honnête et en accord avec le récit, mais bon, le contexte historique est très bien documenté et surtout bien exploité au niveau du scénario.
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Bien plus agréable que Congo ou Amérique mais c'est encore un peu gentil gentil. Bref, bon album mais pas grand album comparé au Secret de la Licorne ou Les Sept Boules. 3 étoiles |
| | | | incursion de William Vance dans la SF, et c'est franchement nul.
On aime ou on n'aime pas le dessin de Vance, il reste du meme niveau d'un album a l'autre. Il y a une difference notable dans les couleurs qui semblent etre de la couleur directe bien que je n'en sois pas sur. Mais le resultat n'est pas toujours des plus heureux. Par contre, les scenarios sont en dessous de tout. Si les idees ne sont pas mauvaises, a defaut d'etre originales,. leur traitement est d'un ennui absolu. Les personnages n'ont aucune consistance et se limitent a quelques gros stereotypes. A fuir, meme pour les fans hardcore de Vance (si, si, il y en a)
apres un tome plus faiblard, belle remontee en regime avec ce 3 episode du cycle Hong Kongais. Sale, bete et mechant avec une foultitude de petits details qui n'apparaissent qu'a la deuxieme ou troisieme lecture. |
| | | | Apres avoir revu "Freaks", j'ai eu envie de relire ce court recit de Bezian. Une nuit d'insomnie qui tourne mal pour un pauvre type. Ce n'est certainement pas un chef d'oeuvre, mais les qualites sont indeniables. |
| | | | Le tome 3 est mon préféré, notamment grâce à la scène centrale du meurtre que je trouve sublime. |
| | | | Number 5, tomes 1 et 2 : Relecture après achat. Moins complexe que dans mes souvenirs, mais comme je connais la suite ça doit aider.
Les personnages présentés sont mystérieux et charistmatiques, l'univers mis en place est vraiment très riche et cohérant. Le dessin est superbe entre influences japonaises (les motos de Number 2 rappelles celles d'Otomo dans Akira et il y a certainement plein d'autres influences que je n'ai pas remarqué - vu que je n'y connais rien en manga) et européennes (on pense à de Crécy surtout pour le trait des personnages d'arrière-plan et Moebius pour certains costumes, décors et quelques engins et puis aussi pour l'onirisme qui se dégage du récit -et qand on apprécie beaucoup ces deux auteurs, c'est un très grand plaisir que de lire Number 5). Même si on a du mal à savoir où tout cela va nous mener, Matsumoto, lui, à bien l'air de le savoir et toute cette histoire semble très bien ficelée. Bref, ça pète sa mère quoi :o)
Remontage de bullenote : coup de coeur. Il me reste à relire le tome 3 que j'avais trouvé un peu en deça la première fois. |
| THYUIG, 29.08.2005 à 9:05 | 215965 |
| | | je savais que tu aurais remarqué.... |
| | | | THYUIG : | Tout ça parce qu'on voit de belles grues en bikini!!! :o) |
Y en a même en monokini |
| THYUIG, 28.08.2005 à 20:16 | 215941 |
| | | Tout ça parce qu'on voit de belles grues en bikini!!! :o) |
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Ca tient encore très bien la route. l'ile noyée est un de mes préférés, avec l'amerzone. |
| fow, 25.08.2005 à 21:48 | 215695 |
| | | l'aprenti schtroumpf tiens c'est drôle on en parle jamais de celui-là. A vrai dire je ne m'en souvenais même plus! C'est quand même celui qui suit l'excellent cosmoschtroumpf. Bah très mignon, avec une vraie bonne blague du schtroumpf farceur pour une fois. Mais bon c'est pas le schtroumpfissime ou les schtroumpfs noirs non plus. |
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Je sais pas pourquoi, ça m'a pris comme ça de relire les Largo. Je les lisais au moment de leur sortie (j'avais 10 ans à l'époque du premier!). Et que dire... Ces 2 albums plantent clairement le decors, on sait tout de suite où on met les pieds. On rentre ou pas. Perso, je suis resté assez extérieur au personnages. Mais les intrigues sont qd même assez bien foutues. |
| | | | reedite chez Soleil en 1997, je precise |
| | | | L'energumene un album tellement peu connu d'Hulet qu'il n'est meme pas dans la bullebase :o) Chronologiqument, il doit situer entre la premiere fin de Pharaon (avant la reprise chez Glenat) et le debut de "L'Etat Morbide". A tous points de vue, cet energumene fait figure de liaison. Le 6e Pharahon s'ouvrait sur une errance dans un Bruxelles en pleine decomposition. L'Etat Morbide explorait plus avant la veine fantastique.
L'energumene se presente comme un polar decale dans une ville dont l'architecture rappelle une ville communiste a maitie en ruine. A vrai dire, si le debut ressemble a un polar, l'atmosphere est tellement surrealiste qu'il devient vite evident que les apparaences sont trompeuses. Rien n'est vrai dans cet histoire.
Hulet cherche encore son style, mais ce "voyage en tete etrangere" annonce indubitablement "l'etat morbide" et "immondys" sans en posseder encore toutes les qualites. 3 etoiles. |
| | | | Debut du siecle Hong Kongais. Les inommables se retrouvent lies a une serie d'intrigues tournant autour de la cargaison d'un cargo attaque par des pirates. Yann & Conrad continuent de jouer la carte de l'humour vache, s'aventurant en terrain glissant plus d'une fois, mais sans glisser :o) Mais il y amha plus de cul que ne le reclamerait l'intrigue dans "Le crane du pere Ze", donc seulement 3 etoiles pour celui-la. |
| | | | meme point de depart: comment se debarasser de ces parasites ? Les expedier en mission ultra-secrete dans la jungle de Borneo represente une opportunite inattendue pour leur superieur qui ne se fait pas prier. S'en suivent quiproquos, mauvaise foi, humour et des ambiances plus sombres lorsqu'apparaissent les soldats japonais. Tres bonne BD de divertissement. |
| | | | le premier tome oublie lors dela reedition des inommabes, ces premieres aventures sentent encore le brouillon. La premiere partie ressemble plus a une succession d'histoires courtes et de gags alignes a la queue-leu-leu sans souci d'une histoire a suivre. Il faut attendre que Mac & cie s'installent comme detective proive pour qu'une histoire construite se dessine. Mais l'humour de Yann est bien present, burlesque et rentre-dedans. Disons que c'est le genre de brouillon qui atteint un niveau que certaines series bien installees n'atteigneront jamais. |
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Ben, rien à dire c'est excellent! |
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Ben, rien à dire c'est excellent! |
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De l'aventure pur jus. C'est classique, certes, mais ça fonctionne plutôt bien. Comme quoi faut pas forcément révolutionner la narration et le découpage, les bordures des pages et le continuum espace-temps pour faire des BD intéressantes. |
| | | | Bien sur, bien sur... :o) |
| Le PBE, 17.08.2005 à 11:18 | 214594 |
| | | Thierry : |
me suis limite a l'edition Novedi. Je n'ai pas pousse le vice jusqu'a acheter l'integrale Glenat |
N'enfonce pas le clou, deja que j'ai lu Venus H. hier soir (euh... je ne l'ai pas achete c'est un emprunt de bibliotheque et puis euh.... c'etait juste a but consultatif, pour la culture generale tout ca... ;o)) |
| | | | Le PBE : | Pour ceux que le verdict de Thierry allèche, il faut noter que Les Enfants de la Salamandre comprend un 4eme tome disponible uniquement dans la reedition en integrale de Glenat. |
me suis limite a l'edition Novedi. Je n'ai pas pousse le vice jusqu'a acheter l'integrale Glenat |
| Le PBE, 17.08.2005 à 9:08 | 214577 |
| | | Pour ceux que le verdict de Thierry allèche, il faut noter que Les Enfants de la Salamandre comprend un 4eme tome disponible uniquement dans la reedition en integrale de Glenat. |
| | | | Houlah, je me rappelais d'une serie tres moyenne dans le chef de Dufaux. Nan, en fait, c'est tellement mauvais que seul le dessin de Renaud sauve les meubles. Pourtant, Dieu sait qu'il n'est pas un foudre de guerre. |
| | | | Eugène le jip : |
Suite de mes relectures de séries oubliées, consécutives à l'achat de nouvelles bibliothèques et d'un réanrangement des rayons. les derniers Canardo m'avaient fait oublier combien le début de cette série était vraiment super. Avec L'Amerzone comme sommet. Après, ça descend gentiment en intérêt puis ça chute plus vite que le thermomètre par une nuit d'hiver en Sibérie. |
Et en relisant ces albums, on se rend compte a quel point le dessin a perdu de son originalite, jusqu'a ce parodier lui-meme. On t'aimait, mon Canard alcoolo en imper... |
| | | | En rangeant ma bibliotheque, je suis retombe sur le prologue du dernier loup d'Oz. Pour les plus jeunes, cette serie est un peu le "Sasmira" de Delcourt. Annonce comme un nouveau classque, on attend la suite depuis plus de 10 ans, sans plus guere d'espoir, malgre rumeurs, promesses, etc. Avec le recul, j'ai donc relu cet album. D'abord la couverture. Belle mais tres chargee. Et la meme observation est valable pour tout l'album. Que les planches sont chargees de moultes details qui alourdissent souvent l'ensembe, alant meme jusqu'a nuire a la visibilite. De meme, le scenario est verbeux, et colle des placards de textes par toujours utilse, surtout que Lidwine a cru bon truffer ses dialogues d'archaismes et de mots inventes. Le but est de rendre l'univers plus credible, mais finalement, cela n'amene pas grand chose. Quant a l'histoire, il est bien sur difficile de se prononcer puisque'il ne s'agit meme pas d'un premir tome, mais simplement d'un prologue. Il se limite a la mise en place des personnages et reste encore flou quant aux enjeux et aux liens entre les intrigues. A le relire, je me redns compte que je n'atttends absolument plus la suite. Et meme si le titre est encore dans le catalogue Delcourt, je crains que ce me soit que pour la forme. |
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Suite de mes relectures de séries oubliées, consécutives à l'achat de nouvelles bibliothèques et d'un réanrangement des rayons. les derniers Canardo m'avaient fait oublier combien le début de cette série était vraiment super. Avec L'Amerzone comme sommet. Après, ça descend gentiment en intérêt puis ça chute plus vite que le thermomètre par une nuit d'hiver en Sibérie. |
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J'adore le côté décalé et burlesque de l'aventure. Le 1 est un peu moins facile à lire, le découpage est pas toujours tip-top et c'est bavard (et la bullevignette déconne), mais les 2 et 3 se lisent avec un réel plaisir. Coup de coeur. Dommage pour ceux qui l'ont pas que ça se trouve pas facilement. Ca a été soldé, mais bon, il y a longtemps.... |
| | | | THYUIG : | Heu... Et c'est au pied du F'murrr qu'on voit le mieux le f'murrr... Désolé. |
faut pas marcher sur les plates-bandes de Mr Claude, sinon tu iras droit dans le F'murrr |
| THYUIG, 08.08.2005 à 14:39 | 213828 |
| | | Heu... Et c'est au pied du F'murrr qu'on voit le mieux le f'murrr... Désolé. |
| Le PBE, 08.08.2005 à 10:34 | 213783 |
| | | Petit week-end chez papa-maman propice à quelques relectures (triste dommage collatéral du prix prohibitif du mètre carré francilien : je n'ai pas toute ma bibliothèque à domicile)
On connaît F'murrr expert ès philosophie ovine et cosmogonie pastorale, il nous démontre avec brio et cet album qu'il est aussi spécialiste en géopolitique. Bien avant Le Photographe de Guibert & Co, F'murrr nous entraîne dans les montagnes afghanes où les rebelles s'opposent à l'armée soviétique. Triste réalité que de ces officiers de l'armée rouge contraints de concilier rigueur disciplinaire et trafic d'opium, ingéniosité de ces bergers afghans qui remplacent leurs bêtes de somme bombardées par des soldats russes tenus en laisse, courage de ce chat qui abat des hélicoptères avec un lance-pierre, amour impossible entre ce russe et cette jeune afghane qui s'enfuient cachés dans les bosses d'un chameau… Autant d'histoires poignantes qui font que l'on n'a pas d'autres choix que la lecture lorsque l'on est aux pieds du F'murrr.
1983. Une vaste propriété aux confins de la Pologne. Un groupe de vieux amis se retrouvent là pour une partie de chasse. Ce ne sont pas de gentils retraités mais tous des ténors de l'Union Soviétique et de ses "satellites frères". Et Christin de nous dévoiler les cadavres que chacun de ces messieurs cache dans son placard tout en balayant plus de 60 ans de communisme dans le bloc de l'Est et tout en mettant en place une implacable machination. Après la trilogie politico-écolo des "Légendes d'aujourd'hui", Christin et Bilal, avec Les Phalanges de l'Ordre Noir, nous avaient déjà fourni un album où un pan d'histoire (en l'occurrence la guerre de 36) nous était dévoilé à travers ses survivants. Avec "Partie de Chasse", le récit est plus sombre, plus cruel. D'abord parce que c'est un huis-clos malgré les vastes forêts enneigées et ensuite parce que les personnages ne sont pas des vieillards nostalgiques mais des hommes toujours actifs et prêts à changer le monde à leur façon. Côté dessin, un Bilal charnière entre le trait de ses premières Bds et les explosions de peintures qu'on découvre avec la Trilogie Nikopol (Partie de Chasse fut publié entre La Foire aux immortels et La Femme Piège)
De retour de mission, le commandant Marone goûte un repos bien mérité entre les bras herculéens de son ami Bill Galantine. Hélas un message urgent de sa mère le rappelle dans le fief familial où sa légendaire perspicacité lui fait découvrir une machine à voyager dans le temps qui l'entraînera dans une périlleuse chasse au dinosaure. Bob et Bill sont gays, Bob est hanté par l'image de son père, Bill porte le kilt, la mère de Bob rêve d'une succession, le vieux professeur est un lâche malhonnête, le vieil ami de Bob est stérile, la femme de ce dernier est prête à tous les sacrifices pour retrouver son amour, le serviteur noir est courageux, docile et père de la moitié du village voisin… Du Yann et Conrad de la belle époque des premiers Innommables, bêtes et méchants comme on le aime, qui nous offrent ici une parodie (je le précise) réjouissante de l'aventurier de Henri Vernes.
Un épisode de "Serval" (la collection Version Intégrale de Semic), cela faisait longtemps que je n'avais pas relu des comics. Celui-ci est signé Buscema et Claremont et date de 1989. On est à Madripoor (en Asie du Sud-Est, référez-vous à un Atlas Marvel) et on va y retrouver Le Borgne (alias Serval mais il ne faut pas le dire, cela se passe à une époque où les X-men passent pour morts) et Mr Fixit (alias Hulk mais il ne faut pas le dire non plus, cela se passe à une époque où il est gris et redevient Bruce Banner lorsque le jour se lève). Serval va se servir de Hulk pour faire le ménage dans un réseau de traite des blanches et de trafic de drogue. Evidemment il y a un gars vachement costaud qui défonce les murs et fait voler ses adversaires et un autre qui a des griffes de métal qui lui sortent des mains mais mis à part ces détails on est d'avantage dans une histoire de guerre des gangs que dans un BD de super-héros. Assez distrayant avec une bonne dose de second degré.
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| | | | Eugène le jip : | Les dernières couleurs directes de Hermann que j'ai eu du mal à avaler, c'est le zhong truc chez Aire libre. Avec des ciels roses bonbons et vert vase, j'ai failli vomir mon déjeuner (sans oublier le superbe scénar du fils, ahem).
Le dernier bois-maury est mieux ? Ah bon. Est-ce toujours autant bavard ? Est-ce qu'il utilise les mêmes ficelles de Ric Hochet, comme pour le T 11 ? Est-ce qu'il y a une fin compréhensible pour un lecteur moyen ?
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la fin est tres comprehensible, meme si cousue de fil blanc. Cela dit, je confirme que c'est de tres loin le meilleur scenario de Huppen Jr, et qu'il ne fait pas honte au reste de la serie. |
| | | | passage de 3 etoiles a coup de coeur apres relecture de cette oeivre de jeunesse de Tardi et Christin. Une multinationale s'apprete a rouvrir un mine de cuivre dans l'Aveyron. Mais cette reouverture met en peril le petit peuple. S'en suit une lutte farfelue entre la multinationale Parindus et le petit peuple.
"Rumeurs sur le Rouergue" est un livre ouvertement politique qui, il y a plus de 30 ans denoncait deja la mondialisation et opposait ultra-liberalisme a une certaine forme de tradition et d'identite. Derriere la farce, on retrouve des sujets chers a Christin qui restent d'une actualite brulante. A redecouvrir.
et ce WE, je rachete une bibliotheque, d'ou reorganisation des collection, d'ou redecouverte d'autres vieux machins ;o) |
| | | | Les dernières couleurs directes de Hermann que j'ai eu du mal à avaler, c'est le zhong truc chez Aire libre. Avec des ciels roses bonbons et vert vase, j'ai failli vomir mon déjeuner (sans oublier le superbe scénar du fils, ahem).
Le dernier bois-maury est mieux ? Ah bon. Est-ce toujours autant bavard ? Est-ce qu'il utilise les mêmes ficelles de Ric Hochet, comme pour le T 11 ? Est-ce qu'il y a une fin compréhensible pour un lecteur moyen ?
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| crepp, 04.08.2005 à 10:46 | 213516 |
| | | Relecture de Nausicaä.
ha la la la une description d'un monde incroyable + des personnages charismatiques + un trait impressionnant + une fluidité dans tous les domaines + un coté "moralisateur" absolument pas chiant + un rythme dingue= une merveille !
Pour en revenir à Aymar, si tu n'aimes pas la couleur directe d'Hermann, pas évident de te forcer la main. Pourtant avec le tome 12, il y a un coté réaliste très important sur l'art des Maures, et cette mise en couleurs y contribue vachement. |
| | | | crepp : | ben comme ceux avant moi, les tours de Bois Maury est la meilleure série de la collection vécue (avec les 7 vies de l'épervier). Hermann a décrit un moyen âge âpre et violent, mais il a surtout sorti une brochette de personnages impressionnant de réalisme. Seul le tome 6 est un peu en dessous, je trouve un peu forcé la manière de trouver une raison pour envoyer Aymar aux croisades.
Le nouveau cycle (qui commence au 11) est aussi de qualité. Ca commence de manière facile, les batailles prenant un peu trop de place. Mais ce tome 11 marque le passage à la couleur directe. On obtient ainsi un tome 12 merveilleux, cette façon de montrer l'amour pour le travail des Maures dans cette période de trouble est superbement réussie. De plus c'est le meilleur scénar du fils pour l'instant (qui a dit le seul? :o) |
Pas lu la nouvelle série, justement parce que je n'aime pas du tout Hermann à la couleur directe.
Par contre, sur les premiers Bois-Maury, je trouve les couleurs de Fraymond vraiment magnifiques. Elle participe vraiment à l'atmosphère âpre et rugueuse de la série, sans chercher le réalisme mais bien plutôt en tirant la série vers la démesure baroque. |
| crepp, 04.08.2005 à 9:45 | 213489 |
| | | ben comme ceux avant moi, les tours de Bois Maury est la meilleure série de la collection vécue (avec les 7 vies de l'épervier). Hermann a décrit un moyen âge âpre et violent, mais il a surtout sorti une brochette de personnages impressionnant de réalisme. Seul le tome 6 est un peu en dessous, je trouve un peu forcé la manière de trouver une raison pour envoyer Aymar aux croisades.
Le nouveau cycle (qui commence au 11) est aussi de qualité. Ca commence de manière facile, les batailles prenant un peu trop de place. Mais ce tome 11 marque le passage à la couleur directe. On obtient ainsi un tome 12 merveilleux, cette façon de montrer l'amour pour le travail des Maures dans cette période de trouble est superbement réussie. De plus c'est le meilleur scénar du fils pour l'instant (qui a dit le seul? :o) |
| | | | m'en vais utiliser le beau sujet de l'ami Eugene parce que je suis en pleine relecture de tout ("Region Etrangere") et n'importe quoi ("Samba Bugatti", par exemple) dans ma BDtheque.
Surprise ! "Requiem Blanc" n'avait meme pas de bullenote dans la bullebase. Decidement, cepauvre Rochette est injustement meconnu.
La science-fiction est tellement influencee par l'imagerie qu'en a donne le cinema americain que toute histoire d'anticipation sans vaisseaux spaciaux, robots tueurs, gros flingues a laser protoniques et tout le saint Frusquin ne semble plus relever de la SF. Pourtant, ce recit s'inscrit dans la tradition de l'anticipation speculative. Legrand imagine que la suprematie de la race blanche a vecu. Rien de spectaculaire a priori, mais l'europe est les etats-unis font figures de vieillards scleroses. L'Afrique, coalisee en etats-unis d'Afrique, mene desormais l'humanite, faisant face a une immigration sans precedent de blancs quittant l'europe pour tenter leur chance dans ce continent en plein essor.
Mais ce basculement de pouvoir ne se fait pas sans heurts et il reste des nostalgiques de la suprematie blanche pret a tout pour reprendre la direction du monde. L'aile politique est mener par ALbert Sturm et son parti de la "legitimite blanche", tandis que les terroristes de l'
Hydre multiplient les attentats.
Malcolm Lean, fils adoptif de Wilfrid Haas, un des derniers dirigeants democrate blanc, est charge de demasquer les meneurs de l'Hydre qui s'appretent a frapper un grand coup lors d'une conference fondatrice du nouvel ordre mondial a Geneve. Il decouvre rapidement que l'Hydre s'apprete a jouer son va-tout avec l'operation "Trident". Mais que xe cache-t-il derriere ce nom de code ?
Legrand base sa narration sur les dialogues, son heros se servant de sa profession de journaliste pour couverture. A travers cette metaphore sur les renversements historiques, il dresse un portrait tres sombre de l'humanite, avec une conclusion seche quoiqu'amenee un peu trop rapidement et sans vraiment la justifier. Sa chute est d'ailleurs assez derangeante et laisse peu d'espoir quant a la politique et la democratie. Je lui reprocherai egalement certaines scenes mal geree comme une dispute entre Malcolm et Thema qui sonne incroyablement faux.
Quant a Rochette, il reste pour mon un auteur injustement mesestime. Son dessin, tres rigoureux et d'apparence tres froide, est pourtant etonnement expressif grace a la grande subtilite de son trait. Il faut d'ailleurs souligner une etonnante scene hallucinatoire qui revele une autre facette de son talent.
Je surcote a 4 etoiles parce que c'est Rochette et que malgre certaines faiblesses dans le scenario, il s'interroge sur des sujets rarement abordes sous cet angle. |
| fow, 04.08.2005 à 9:40 | 213485 |
| | | Ah! C'est bien comme sujet, bon hier j'ai dit que j'avais relu des Thorgal parmi ceux qui sont généralement considérés comme des pas bien. Bonne surprise avec Louve quand même.
L'archipel des sanzunron ouah que deux étoiles sur bulledair, je l'ai trouvé vachement bien moi. Je m'en vais de ce pas faire remonter tout ca... |
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