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nos textes de chansons françaises qu'on préfère! [ Discussions générales, Duels, petits jeux rigolos... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9
| J-C, 23.08.2002 à 21:51 | 46741 |
| | | LES ILS ET LES ONS
Téléphone
Tu dis,
Que tu n'admets pas.
Que tu ne tolères pas.
Et je me demande ce que tu vois.
Tu affirmes,
Qu'ils ne t'auront pas,
Qu'ils ne te changeront pas.
Garde ta révolte au fond de toi,
Garde ta révolte au fond de toi.
Car jeune con, ou vieux con,
Toujours égal à toi même, à toi même, à toi même.
Un pays loin d'ici ou tout près si tu veux,
Deux peuples en un et un peuple en deux.
A ma droite les ils,à ma gauche les ons et leur chef Léon.
Les ils si futiles sortent en ville paraît-il,
Entourés de presqu'ils et de ons servils.
Les ons toujours marrons se croient sensés (sans c) les cons.
Qu'ils traivaillent à la ville, qu'ils travaillent à la mine,
Qu'ils soient camés les ons sont tous pâlichons.
Car les ils donnent aux ons l'air (R) qu'ils n'ont pas au fond.
Et le on rend des ronds, rêve de révolutions ah ! ah !
Et chaque on a ses ils dessus.
Et chaque il a ses ons dessous.
Question:
Qui est il et qui est on ?
Est-on presqu'il ou est-on né on?
Tu affirmes,
Que c'est bien comme ça,
Que ça ne changera pas.
Et tant pis pour toi ça changera.
Et si naguère, c'était mieux naguère.
Moi je n'étais pas né, naguère
Attends-toi à de nouvelles manières,
Attends-toi à de nouvelles manières.
Car jeune con ou vieux con,
Toujours égal à toi même, à toi même, à toi même.
Toujours égal à toi même, à toi même, à toi même.
Toujours égal à toi même, égal à toi même.
At'chao ! |
| cadou, 23.08.2002 à 16:35 | 46697 |
| | | REVER
D'avoir mis son âme dans tes mains
tu l'as froissé comme un chagrin
et d'avoir condamné vos différences
nous ne marcherons plus ensemble
Sa vie ne bat plus que d'une aile
dansent les flammes, les bras se lèvent
là où il va il fait un froid mortel
si l'homme ne change de ciel pourtant, j'ai rêvé
j'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer
au souffle du vent
s'élevait l'âme, l'humanité
son manteau de sang
j'irai cracher sur vos tombeaux
n'est pas le vrai, n'est pas le beau
j'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer
à quoi bon abattre des murs
pour y dresser des sépultures
à force d'ignorer la tolérance
nous ne marcherons plus ensemble
les anges sont las de nous veiller
nous laissent comme un monde avorté
suspendu pour l'éternité
le monde comme une pendule
qui s'est arrêtée
j'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer
au souffle du vent
s'élevait l'âme, l'humanité
son manteau de sang
j'irai cracher sur vos tombeaux
n'est pas le vrai, n'est pas le beau
j'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer
{Refrain x2}
j'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer
j'avais rêvé du mot AIMER
Mylène Farmer
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| | | | J-C, puisqu'on est à fond dans Téléphone, pourrais-tu me faire le plaisir de poster "Les ils et les on"? :o))) |
| | | | Certains savent l'affections que j'ai pour cette chansons
LES DUNES
L'un court le monde, cherche une blonde
L'autre écrit sa vie, dans une chambre sombre
Un autre est magicien, change tout de ses mains
De ce qu'ils font demain, nul ne sait rien
Qu'ont-ils en commun
Si ce n'est que rien
Ne leur ressemble
Qu'ont-ils en commun
Si ce n'est que rien
Ne les rassemble
Rien ne peut les séparer, les séparer
L'un court le monde, cherche une blonde
Sa petite était brune
N'attendait rien du monde
Au fond de la chambre sombre
L'autre ne pense pas au nombre
Et quand il fût dehors
Ses mots devinrent de l'or
Qu'ont-ils en commun
Si ce n'est que rien
Ne leur ressemble
Qu'ont-ils en commun
Si ce n'est que rien
Ne les rassemble
Rien ne peux les séparer
Des ombres perdues dans le désert humain
Des hommes qui marchent lanterne à la main
Des dunes de la vie, ils se voient de loin
L'un court le monde, cherche sa blonde
Sa petite était brune, n'attentait rien du monde
Quand ils se sont croisés, ils se sont reconnus
Sur leur peau était gravée une marque JE SUIS NU
Sur leur âme était gravé, l'espoir dans l'inconnu
Des ombres perdues dans le désert humain
Des hommes qui marchent lanterne à la main
Des dunes de la vie, ils se voient de loin
Des dunes de la vie j'en vois certain
De loin en loin, de loin en loin...
Telephone |
| manu, 23.08.2002 à 13:12 | 46674 |
| | | Le jour s'est levé
Le jour s'est levé
Sur une étrange idée
Je crois que j'ai rêvé
Que ce soir je mourrais
Le jour s'est levé
Plein de perplexité
Si ce n'était pas un rêve
Qu'il faille s'en aller
S'en aller
Comme le jour avançait
En moi je pensais
Si ce n'était pas un rêve
J'ai tout à aimer
Quand le jour s'est couché
J'ai réalisé
Que ce n'était qu'une trêve
Dans ma réalité
Nous sommes ici pour croire
Rien d'autre à laisser croire
Croire que l'on meurt ce soir
Pour qui veux bien voir
Le voile est levé
Sur ma pauvreté
Qu'ai-je donc à garder
Qui ne sera sofflé
Oui, le voile est levé
Tout est si coloré
Qu'ai-je donc à donner
Qui ne sera soufflé
Nous sommes ici pour croire
Rien d'autre à laisser croire
Croire que l'on meurt ce soir
Et qu'il est déjà tard
Déjà tard
Mais pas trop tard
A toi de voir
A toi de croire
Le jour s'est levé
Sur cette étrange idée
La vie n'est qu'une journée
Et la mort qu'une nuit
La vie n'est ajournée
Que si la mort lui nuit
Téléphone |
| J-C, 22.08.2002 à 22:59 | 46645 |
| | | aucun je pense ! mais justement, ça rend l'hymne encore plus bulledairien :-))
At'chao ! |
| | | | Combien de bulledairiens sont nés à Monaco? |
| J-C, 22.08.2002 à 20:18 | 46630 |
| | | merci Léon, j'en ferais bien l'hymne de BulleDair, non ?
At'chao ! |
| | | | Merci pour "Il faut naître à Monaco", J-C, j'adore! Et je crois que Nikos sera content lui aussi, s'il passe par là. :o) |
| | | | courir ??? pourquoi pas faire du sport pendant que tu y es !! |
| | | | en vente partout, ou presque ;o))) courrez vite ;o))) |
| | | | Yakafokon
(Babylon Circus)
J'ai pas grand chose à dire, pas spécialement envie de me taire,
Alors je vomis un flot de causeries, en insultant la terre entière.
Peu m'importe le sujet, j'n'ai pas vraiment d'opinion,
Le dernier à avoir parlé recevra mon approbation !
" Dans toutes les soirées il rabâche ses souvenirs
Y en a toujours pour gober ses logorrhées , sans le moindre soupir ! "
C'est ceux-ci que j'préfère, ils ne me coupent jamais la parole,
Je peux dire n'importe quelle connerie : à coup sûr ils rigolent !
…… Aïe !Aïe !Aïe ! Quelle panique ! Ça y est il parle politique
…… Bientôt l'heure du pamphlet dérisoire sur les curés et sur les flics !
J'ai des idées sur tout, mais surtout des idées !
Un appel à la rébellion résonne du fond du canapé !
Par le pouvoir du Picon, il est de nouveau inspiré,
Il demande de la feuille, il va bientôt s'exprimer :
L'avenir, le passé, de gens heureux, de mal-aimés ;
EST-CE EN PISSANT SUR LES MURS QUE BABYLON VA TREMBLER ?
Un jour on va tout détruire ! Ouais on va tout casser !
Et pour reconstruire ? On n’aura qu'à improviser !
Ce soir on pourra pas agir, c'est à peine un peu trop tard !
Et pour ce qui est de réfléchir ? J'sais pas, j'suis pas programmé pour...
Fokon s'unisse un peu !
Yaka s'organiser...
Fokon tire notre épingle du jeu !
Yaka tout faire péter !
Fokon passe à l'action !
Yaka détrôner les vieux !
Fokon finisse la chanson !
Yaka dire que le faire c'est mieux !!! |
| | | | Casse la fatigue
(Babylon Circus)
Tu passes ton temps en jérémiades injustifiées
Loin d'être à plaindre, plutôt même privilégié,
T'as pas faim, t'as pas froid, t'as tout tes papiers !
Tu sais où dormir ce soir : pas de soucis de ce côté !
Tu t'uses la santé, t'as tout mais t'es tout le temps pressé,
T'es en retard partout et jamais concentré !
En fait, tu perds ton temps à vouloir l'économiser ;
Du coup tu perds ta vie… en cherchant à la gagner !
Tu perds ton temps, à l'économiser !
Tu perds ta vie en cherchant à la gagner !
Et t'oublies l'essentiel : trouver un sens à lui donner ;
Tu décides tout dans l'urgence sans jamais y penser ;
N'as-tu pas mieux à faire ?
Au lieu de se lamenter, on pourrait peindre l'avenir en bleu,
Ou au moins essayer !
Casse la fatigue mon ami, tu t'agites sans raison,
Tu vas finir par y laisser des plumes !
On se pose, on boit un thé on remet tout en question,
On arrivera peut-être à décrocher la lune !!!
Toi tu regardes toujours dans la même direction
T'as l'impression d'aller plus vite : en fait tu marches à reculons !
Du temps on en a,
Et ce n'est pas de l'argent,
Ni à tuer ni à perdre, mais à user à bon escient !
Un bien plus précieux que tout l'or de la terre :
Les aiguilles de l'horloge ne feront jamais machine arrière !
Ca nous laisse 5 minutes pour comparer nos opinions :
Analyses, contre-analyses, synthèse et prise de décision !!!
Casse la fatigue mon ami, tu t'agites sans raison,
Tu vas finir par y laisser des plumes !
On se pose, on boit un thé on remet tout en question,
On arrivera peut-être à décrocher la lune !!!
Au beau milieu de la crise, on est pas bien à l'aise
Nos pas ne sont pas sûrs, mais tant pis :
Rendez-vous au pied du mur
L'heure est venue de se mettre à l'ouvrage,
Chopper le mors aux dents, modifier nos paysages…
Vigilants mais sereins, déterminés sans être obtus,
Impatients du lendemain mais : calmes et détendus !
Si près du but ce serait dommage de lâcher prise,
Une lutte sans coups de poings, à grand renfort de matière grise !
Gardons nous de cramer notre courage,
Restons toujours de bonne foi dans la rage,
Gare à la guerilla urbaine qui tourne au carnage,
On pourrait vite se retrouver acteurs malgré nous,
Protagonistes et responsables dans une de ces pauvres images
Assoiffés d'associations, d'expériences à partager
Plus on est de fous plus on rit : mais il faut s'avoir s'oublier
Pas si facile de se faire tout p'tit quand on nous à appris à s'étaler
Savoir s'écouter pour mieux chercher
Et trouver les alternatives pour encore plus d'équité !
Casse la fatigue mon ami, tu t'agites sans raison,
Tu vas finir par y laisser des plumes !
On se pose, on boit un thé on remet tout en question,
On arrivera peut-être à décrocher la lune !!!
Si on a bien travaillé on pourra se faire bronzer la tête
Et quand le soleil en savonnette aura perdu son effet
On se glissera docilement, sans résister,
Langoureusement,
Dans le creux des bras de Morphée… |
| | | | A L'humeur de mèche
(Babylon Circus)
Ça vaut pas la peine d'accuser le coup
De se mettre en berne et martel en tête
Ça vaut pas le coup de se mettre en peine
Mieux veut rire de tout que vomir partout
Vaut mieux laver son linge sale en famille, au lieu d'dégouliner sur l'paillasson du voisin
Vaut mieux chasser les humeurs malignes
Que de pleurnicher sur son destin
Ça vaut pas un clou de tomber marteau, de se prendre le chou pour une si belle fleur
Ça n'la ramènera pas de se lever tôt, d'se jeter dehors une fois tous les quarts d'heure
Quart d'heure, quart d'heure, car demain est un autre jour mon ami
Va donc te rincer la tête avec tes copains
Tout ça pour chasser les humeurs assassines
Au lieu d'pleurnicher sur ton destin
Quand tout semble noir, le monde dérisoire
Qu'c'est ça tous les soirs, il vaut mieux s'asseoir
Attendre que ça passe ou bien qu'ça trépasse
J's'rai jamais un as, mais qu'y faire hélas ?
Hélas! Hélas! Et lace tes souliers sinon tu vas te vautrer
Tu vas encore manger le paillasson du voisin
Relever la tête, cesser de mater ses pieds
Plutôt qu'se ruiner l'menton sur son destin |
| J-C, 22.08.2002 à 16:46 | 46603 |
| | | Il faut naître à Monaco
Joe Dassin
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Pour avoir la foi - il faut être charbonnier
Pour être mal chaussé - il faut être cordonnier
Pour séduire la foule - faut chanter la pêche aux moules
Et pour pas payer d'impôts - il faut naître à Monaco!
Et c'est comme ça, honni soit qui mal y pense
Faut souffrir en silence
Ça sert à quoi de vouloir quitter la France
Quand on est auvergnat?
On peut pas tout à la fois
Siffler l'apéro et l'opéra
On peut pas, c'est évident
Payer comptant quand on n'est pas content!
Et réciproquement...
Pour être légionnaire - faut sentir le sable chaud
Pour bien dire les vers - il faut être Moulineaux
Pour faire des affaires - faut savoir payer un pot
Et pour pas payer d'impôts - il faut naître à Monaco!
Et c'est comme ça, les Anglais sont Britanniques
Les jardins botaniques
Ça sert à quoi de vouloir quitter l'Afrique
Quand on est du Ghana?
On peut pas tout à la fois
Siffler l'apéro et l'opéra
On peut pas, c'est évident
Payer comptant quand on n'est pas content!
Et réciproquement...
Pour être costaud - faut manger des épinards
Pour se lever tôt - y faut pas se coucher tard
Quand on est Cousteau - faut se mettre un beau costard
Et pour pas payer d'impôts - il faut naître à Monaco!
Et c'est comme ça, comme disait La Fontaine
Mironton, Mirontaine
Ça sert à quoi de vouloir quitter la scène
Quand on ne vous retient pas?
On peut pas tout à la fois
Siffler l'apéro et l'opéra
On peut pas, c'est évident
Payer comptant quand on n'est pas content!
Et réciproquement...
At'chao ! |
| compte supprimé . 22.08.2002 à 13:16 | 46570 |
| | | Robert Charlebois - Ordinaire
Paroles: Mouffe. Musique: Robert Charlebois
Je suis un gars ben ordinaire
Des fois j'ai pu l'goût de rien faire
J'fumerais du pot, j'boirais de la bière
J'ferais de la musique avec le gros Pierre
Mais faut que j'pense à ma carrière
Je suis un chanteur populaire
Vous voulez que je sois un Dieu
Si vous saviez comme j'me sens vieux
J'peux pu dormir, j'suis trop nerveux
Quand je chante, ça va un peu mieux
Mais ce métier-là, c'est dangereux
Plus on en donne plus l'monde en veut
Quand j'serai fini pis dans la rue
Mon gros public je l'aurai pu
C'est là que je m'r'trouverai tout nu
Le jour où moi, j'en pourrai pu
Y en aura d'autres, plus jeunes, plus fous
Pour faire danser les boogaloos
J'aime mon prochain, j'aime mon public
Tout ce que je veux c'est que ça clique
J'me fous pas mal des critiques
Ce sont des ratés sympathiques
J'suis pas un clown psychédélique
Ma vie à moi c'est la musique
Si je chante c'est pour qu'on m'entende
Quand je crie c'est pour me défendre
J'aimerais bien me faire comprendre
J'voudrais faire le tour de la terre
Avant de mourir et qu'on m'enterre
Voir de quoi l'reste du monde a l'air
Autour de moi il y a la guerre
Le peur, la faim et la misère
J'voudrais qu'on soit tous des frères
C'est pour ça qu'on est sur la terre
J'suis pas un chanteur populaire
Je suis rien qu'un gars ben ordinaire |
| nyl, 18.08.2002 à 19:35 | 46001 |
| | | Une tite chanson d'amour... encore de sarclo
À FOND LES BALLONS
(Le sous-titre c'est C'est un fameux trois mas adossé à la colline)
Les soirs où tu sens les noisettes
T'es belle comme un bandonéon
Et je t'aime à fond les manettes
À fond les ballons
Y a des matins, tu sens les cendres
Et puis la flotte qu'est tombée dessus
Alors là, je t'aime à pierre fendre
À bride abattue
À des moments, tu sens les sous-bois
La bicyclette neuve, le beurre frais
Là, je pourrais faire n'importe quoi
Mais c'est toi qui l' fais
Et tout d'un coup tu sens la mousse
Et le bouchon d'un vin nouveau
Et je t'aime à la va comme je te pousse
À tire-larigot
Si tu veux que je t'aime comme il faut
T'as qu'à sentir les haricots (cuits)
Si tu veux pas que je t'aime comme un con
T'as qu'à pas sentir aussi bon
Si tu veux que je t'aime poliment
Il faut pas sentir la jument
Le soleil, le sel, le hareng
Le gravier, les vieux papiers
Les apparts après les vacances
Les cœur de salade
La pâte d'amande
Le bois tout neuf pour une charpente
Tu sais, les chevrons à poser, la sciure,
L'huile de tronçonneuse et tout le bataclan
Le maïs, la saucisse, le pain d'épice
Tu sens la pluie qui s'amène, le matin
Les toutes premières gouttes sur un chemin
Les après-midi vers les blés
Le pinard et les nouveau-nés
J'y peux rien si tu sens la vie
Et toutes ces conneries…
|
| crepp, 18.08.2002 à 18:36 | 45991 |
| | | la découverte ou l'ignorance:
Le breton est-il ma langue maternelle ?
Non : je suis né à Nantes où on ne le parle pas. (...)
Suis-je même breton ?
Vraiment, je le crois et m'en expliquerai.
Mais de "pure race", qu'en sais-je et qu'importe ?
- Vous n'êtes donc pas raciste ?
- Ne m'insultez pas.
- Séparatiste ? Autonomiste ? Régionaliste ?
- Tout celà, rien de celà. Au-delà.
- Mais alors, nous ne nous comprenons plus.
Qu'appelez-vous breton ? Et d'abord, pourquoi l'être ?
Question nullement absurde. Français d'état-civil, je suis nommé français,
j'assume à chaque instant ma situation de Français ;
mon appartenance à la Bretagne n'est en revanche qu'une qualité facultative
que je puis parfaitement renié ou méconnaître.
Je l'ai d'ailleurs fait. j'ai longtemps ignoré que j'étais breton.
Je l'ai par moment oublié ?
Français sans problème, il me faut donc vivre la Bretagne en surplus
ou, pour mieux dire, en conscience :
si je perd cette conscience, la Bretagne cesse d'être en moi ;
si tous les Bretons la perdent, elle cesse absolument d'être.
La Bretagne n'a pas de papiers.
Elle n'existe que dans la mesure où, à chaque génération,
des hommes se reconnaissent bretons.
À cette heure, des enfants naissent en Bretagne.
Seront-ils bretons ? Nul ne le sait.
À chacun, l'âge venu, la découverte ou l'ignorance.
Tri Yann |
| | | | A L'ENVERS, À L'ENDROIT
On n'est pas encore revenu du pays des mystères
Il y a qu'on est entré là sans avoir vu de la lumière
Il y a l'eau, le feu, le computer, Vivendi et la terre
On doit pouvoir s'épanouir à tout envoyer enfin en l'air
On peut toujours saluer les petits rois de pacotille
On peut toujours espérer entrer un jour dans la famille
Sûr que tu pourras devenir un crack boursier à toi tout seul
On pourrait même envisager que tout nous explose à la gueule
Autour des oliviers palpitent les origines
Infiniment se voir router dans la farine
A l'envers, à l'endroit, à l'envers, à l'endroit
A l'endroit, à l'envers, à l'envers, à l'endroit
Y'a t'il un incendie prévu ce soir dans l'hémicycle
On dirait qu'il est temps pour nous d'envisager un autre cycle
On peut caresser des idéaux sans s'éloigner d'en bas
On peut toujours rêver de s'en aller mais sans bouger de là
Il paraît que la blanche colombe a trois cents tonnes de plombs dans l'aile
Il paraît qu'il faut s'habituer à des printemps sans hirondelles
La belle au bois dormant a rompu les négociations
Unilatéralement le prince entame des protestations
Doit-on se courber encore et toujours pour une ligne droite ?
Prière pour trouver les grands espaces entre les parois d'une boîte
Serait-ce un estuaire ou le bout du chemin au loin qu'on entrevoit
Spéciale dédicace à la flaque où on nage, où on se noie
Autour des amandiers fleurissent les mondes en sourdine
No pasaran sous les fourches caudines
A l'envers, à l'endroit, à l'envers, à l'endroit
A l'endroit, à l'envers, à l'envers, à l'endroit
Noir Dezz
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| | | | Débé, aurais-tu aussi "La cicrane et la froumi" des mêmes Pit et Rik? |
| manu, 17.08.2002 à 15:12 | 45828 |
| | | Juste pour Matthieu et J-C !
J'ai Raté Téléfoot
Ca f'sait douze bières que j'm'enfilais
Faut dire qu'on était samedi soir
J'étais tranquillement écroulé
D'vant ma télé sur mon plumard
Y'avait Jean-Pierre El Kavada
Qui m'racontait l'Afghanistan
Et la Pologne et le Liban
Le Salvador y connait pas
L'information pour ces mecs-là
C'esrt d'effrayer l'prolo l'bourgeois
A coups d'char russes d'Ayatollah
"Demain faîtes gaffe y va faire froid"
Et à part ça "eh ben ça va
S'y s'passe quelqu'chose on vous l'dira"
V'la ma gonzesse qu'entre dans ma piaule
Qui m'dit qu'est c'tu fais planté là
T'en as pas marre de ces marioles
T'en as pas marre de leur tronches de rats
J'lui répond j'en ai rien à foutre
Mais j'veux pas rater Télé-Foot
Cette soirée s'annonçait super
J'me suis enfilé une bibine
Pour l'numéro un Mick Jagger
Avec Dylan et Bruce Springsteen
J'avais pas lu manque de bol
C'est l'numéro un Bécassine
Avec une turlute à Guignol
Une main au cul à Colombine
Si ça fait marrer vos lardons
Moi ça m'a carrément gonflé
S'en est fallu d'peu nom de nom
Qu'j'balance ma bière dans la télé
Mais vaut mieux rire de ces crevures
Que d'gaspiller d'la nourriture
V'la ma gonzesse qu'entre dans ma piaule
Qui m'dit qu'est c'tu fais planté là
T'en as pas marre de ces marioles
T'en as pas marre de leur tronches de rats
J'lui répond j'en ai rien à foutre
Mais j'veux pas rater Télé-Foot
Après j'me suis r'gardé Dallas
Ce feuilleton pourri dégueulasse
Ca fait frémir le populo
De voir tous ces enfants d'salauds
Ces ricains vèreux pleins aux as
Faire l'apologie du pognon
De l'ordurerie de la crasse
Y nous prennent vraiment pour des cons
Eh maint'nant qu'on est socialistes
Fini les feuilletons américains
On veut des feuilletons soviétiques
Et même des belges y'en a des biens
Y'en a un c'est l'histoire d'une frite
Qu'est amoureuse d'un communiste
V'la ma gonzesse qu'entre dans ma piaule
Qui m'dit qu'est c'tu fais planté là
T'en as pas marre de ces marioles
T'en as pas marre de leur tronches de rats
J'lui répond j'en ai rien à foutre
Mais j'veux pas rater Télé-Foot
Alors elle m'a dit au lieu d't'aliéner
Avec cette télé à la con
T'entends pas qu'ta gosse s'est réveillée
Va lui faire chauffer son biberon
Pi si c'es pas trop te d'mander
Faudra qu'tu changes la caisse du chat
Grouille-toi sinon tu vas rater
Pierre Cangioni et Stopyra
En arrivant dans la cuisine
J'me suis dit tiens un p'tit Ricard
Mais après mes quatorze bibines
J'étais un peu dans l'coltard
J'ai bu un grand verre de Blédine
J'me suis vautré dans le caisse du chat
Et dans l'biberon de ma gamine
J'ai mis de la sciure et du Pastaga
La moralité d'cette chanson
Elle est super ah ouais je veux
C'est que la télé c'est dangereux
Et le football aussi un peu ...
Renaud |
| nyl, 17.08.2002 à 13:47 | 45817 |
| | | celle-là je veux l'entendre de vive voix moi... ;o) |
| débé, 17.08.2002 à 11:05 | 45786 |
| | | Ouais, MR_Claude et ça s'arrange pas ct'histoire. |
| | | | quelle famille, mais quelle famille!!! ;o))) |
| débé, 16.08.2002 à 16:50 | 45684 |
| | | Attention la chanson qui suit est une oeuvre gigantesque d'immenses talents belges(enfin je crois). Ils ont sévi dans Collaro-show, il y a longtemps déjà (j'étais encore jeune). Voilà rien que pour vous un monument de la chanson francophone. En tout cas je vous aurez prévenu... et bien fait pour vous.
PIT et RICK – RATAPOIL
Couplet 1 :
Bien avant le crétacé
Vivaient au fond d’une caverne
Une bande de crétinacés
Qui bouffaient de la luzerne
Ah, ah !
Ah, ah !
Ils avaient un grand domaine
Qui rendrez jaloux J.R.
Et qui attisez la haine
Des tribus de l’âge de pierrre
Ah, ah !
Ah, ah !
Parlé :
Allo, Jock Piteck à l’appareil.
Vendez 3000 haches d’homme des cavernes,
Et 5000 Euromamouth.
Et achetez 500 engins matrack.
Vous entendez vieux cinécophale !
Quoi ! Australo p’tite tête vous même !
Ah,ah,ah,ah,ah,ah,ah….
Refrain :
Mais le soir autour du feu,
Toute la tribu rassemblée,
Oubliait les cris, les bleus,
Et chantaient à pleins gosiers.
Rigougniote,
Bloubarbete,
Glougloumoute,
Raplapla,
Ah, ah!
Ah, ah!
Gouinégode,
Rimolbete,
Ratapoil gugusse, Ratapoil gugusse.
Couplet 2:
Les femmes portaient des colliers
En dent creuse de dromadaire
Des manteaux de Bison futé
Et des pompes en phacochères
Ah, ah !
Ah, ah !
Infidèles comme maintenant
Elles déchainaient le scandale
Quand elles prenaient comme amant
Des hommes de néandertale
Ah, ah !
Ah, ah !
Parlé :
-Allo ! Menhir Grégoire, Sue-Hellen pitèque à l’appareil.
Comment se fait-il que Pierre, qui est aussi bien taillé,
Puisse être aussi malpoli ?
-Et bien tout simplement :
Parce qu’il est du signe du brutosore à grande gueule.
Alors vous êtes comme deux ptits silex qui font des étincelles
Et pis crack-crack ! ah, ah, ah , c’est tout.
Refrain
Couplet 3 :
A la faculté Carnac
On fumait d’l’eucalyptus
On passait pas souvent l’bac
Pas besoin diplomocus
Ah, ah !
Ah, ah !
Les filles battaient des faux-cils
Pour les hommes de cromignon
Et elles trouvaient très viril
De se faire faire tirer l’chignon
Ah, ah !
Ah, ah !
Parlé :
-Leuleula ?
-Ouais !
-C’est Lucie Pithèque à la corne de bison.
-Waouh ! C’est toi Peter canthrope ?
Quoi ? Tu m’invites à un concert tout roque ?
Ah c’est super décadant, j’en ai tellement ras l’os des paléodiscothèque.s
Je mets la crème de pticomédon, j’attrape le prochain diplodobus,
Et j’arrive, et j’arrive.
Refrain
|
| crepp, 16.08.2002 à 12:59 | 45646 |
| | | Chanson à Boire
Qui veut chasser une migraine
N'a qu'à boire toujours du bon
Et maintenir la table pleine
De cervelas et de jambon
L'eau ne fait rien que pourrir le poumon
Goûte, goûte, goûte, goûte compagnon
Vide-nous ce verre et nous le remplirons
L'eau ne fait rien que pourrir le poumon
Goûte, goûte, goûte, goûte compagnon
Vide-nous ce verre et nous le remplirons
Le vin goûté à ce bon père
Qui s'en rendit si bon garçon
Nous fait discours tout sans grammaire
Et nous rend savant sans leçon
L'eau ne fait rien que pourrir le poumon
Goûte, goûte, goûte, goûte compagnon
Vide-nous ce verre et nous le remplirons
L'eau ne fait rien que pourrir le poumon
Goûte, goûte, goûte, goûte compagnon
Vide-nous ce verre et nous le remplirons
Loth, buvant dans une taverne
De ses filles enfla le sein
Montrant qu'un sirop de taverne
Passe celui d'un médecin
L'eau ne fait rien que pourrir le poumon
Goûte, goûte, goûte, goûte compagnon
Vide-nous ce verre et nous le remplirons
L'eau ne fait rien que pourrir le poumon
Goûte, goûte, goûte, goûte compagnon
Vide-nous ce verre et nous le remplirons
Buvons donc tous à la bonne heure
Pour nous émouvoir le rognon
Et que celui d'entre nous meurt
Qui dédira son compagnon
L'eau ne fait rien que pourrir le poumon
Goûte, goûte, goûte, goûte compagnon
Vide-nous ce verre et nous le remplirons
L'eau ne fait rien que pourrir le poumon
Goûte, goûte, goûte, goûte compagnon
Vide-nous ce verre et nous le remplirons
Tri Yann |
| nyl, 16.08.2002 à 12:36 | 45643 |
| | | DIEU
Allez! ... Si y avait un bon dieu
Aurait-il fait Mireille Mathieu
Aurait-il inventé Giscard
Ou les chansons d'Hervé Villard
Et les sandwichs de Jacques Borel
Vous croyez que ça descend du ciel
Si vous voulez mon opinion
Dieu est une magouille de l'opposition
Dieu est une magouille de l'opposition
Dieu est une magouille de l'opposition
Et si on est à son image,
Alors bonjour le bricolage
Je le vois mal avec des boutons
Ou un cancer, ou des roustons
Et si je suis beau comme un dieu
Pourquoi je suis tout seul dans mon pieu
Je vous ai dit mon opinion
Dieu est une magouille de l'opposition
Dieu est une magouille de l'opposition
Dieu est une magouille de l'opposition
Si Dieu était pas une foutaise
Un gag du gang de l'antibaise
Il pourrait nous lâcher la grappe
Avec ses papes et ses sous-papes
Il boufferait ce qu'y a dans son assiette
Il me laisserait toucher ma quéquette
Et il s'occuperait de ses oignons
Au lieu de magouiller pour l'opposition
Dieu est une magouille de l'opposition
Dieu est une magouille de l'opposition
(Sarclo) |
| nyl, 16.08.2002 à 12:33 | 45642 |
| | | COURAJOD
Quand j'étais mouflet, sans être malheureux
J'avais pas des caisses de trucs rigolos
Mais chez les voisins, y avait un bouseux
Qui se prenait pour Courajod (bis)
Il rafistolait dans un vieux hangar
Avec un beau-frère qu'était mécano
Une sorte d'engin pour faire du pétard
Tout seul certains soirs près du château d'eau
Dans le stand de tir, pas beaucoup plus loin
Deux fois par année, y avait les motos
Quand ça commençait, ça s'entendait bien
Moi j'y allais pour Courajod (bis)
C'était des concours internationaux
Et près du départ, y avait les drapeaux
Les cordes et la paille et puis la sono
Et moi, j'allais voir passer un héros
Et ça sentait fort et bon la poussière
La bière, la saucisse, et l'huile à plein pot
Et là, bien serrés contre les barrières
On gueulait va-z-y Courajod (bis)
Il pleuvait souvent, et derrière les roues
On voyait même plus les raies des maillots
On reconnaissait plus personne sous la boue
Il fallait pouvoir lire les numéros
L'entrée, c'était des cocardes à deux francs
C'était contrôlé par des vieux costauds
J'avais pas un rond, il fallait faire sans
Je me faufilais pour Courajod (bis)
Des fois, c'était même pas lui qui gagnait
Vous imaginez si c'était salaud
Un vieux Suisse allemand, ou bien un Anglais
Qu'avaient pas des noms tellement rigolos
Mais j'étais content quand même pour le bruit
Pour les gros moteurs et pour les grands sauts
Je trouvais tout ça carrément joli
J'allais voir passer Courajod (bis)
Et si je repense à ça aujourd'hui
C'est que certains jours, je vais au boulot
Il est sur ma route, et devant chez lui
Il a fait poser un bel écriteau (ter)
ALBERT COURAJOD
VENTE ET RÉPARATIONS
CYCLES ET VÉLOMOTEURS
(Sarclo) |
| nyl, 16.08.2002 à 12:23 | 45637 |
| | | Paris, Paris diesel
Tu sais, tu cocottes sec ma poule
Ça coince jusque dans tes ruelles
Tu refoules dru, ma biche, God save the fioul
God save the fioul
Tu sais...
Tu contrôles plus tes gaz
Paris, tu délires du tuyau
Tu nous enfumes les métastases
Tu klaxonnes grave, Paris, tu pues du pot
(Refrain)
Paris j't'aimais, PAris j'taime plus
Adieu Paname
Paris j't'aimais, PAris j'taime plus
Adieu Paname
Paris tu pues
Fluctuat nec mergitur
Un bâteau-mouche s'égare
Dans un brouillard d'hydrocarbure
Suite au passage huileux d'un autocar
Deux autocars
Trois autocars
Au square un enfant tousse
Il jouait au piéton
Derrière lui cette lune rousse
C'est ton soleil Paris, Paris goudron
(Refrain)
Qu'est-ce que tu fleurais bon
Quand tu sentais l'crottin
T'as voulu monter dans l'camion
Qu'est-ce-que tu schlingues depuis
Putain... putain
Cheerokee tous terrains
Avec treuil à l'avant
Tarzan roule s'acheter du parfum
A deux cents mètres au moins
Drugstore des champs
Drugstore des champs
Pendant ce temps...
Le vélo parigot
Derrière son autobus
Boit l'embouteillage au goulot
Cherchez l'erreur, c'est où dites le hiatus?
(Refrain)
Paris, Paris diesel
Tus sais tu cocottes sec ma poule
Ça coince jusque dans tes ruelles
Tu refoules dru, ma biche, God save the fioul
God save the fioul
God save the fioul
God save the fioul
(Richard Gotainer) |
| manu, 16.08.2002 à 10:43 | 45547 |
| | | 113e cigarette sans dormir
Les enfants de Napoléon
Dans leurs mains tiennent leurs roustons
S'ils ont compris tous les clichés
ça f'ra d' la bidoche pour l'armée...
Les partouzeurs de miss métro
Patrouillent au fond des souterrains
Mais ils rêvent d'être en hélico
A s' faire du nègre et du youpin...
Les vopos gravent leurs initiales
Dans le brouillard des no man's lands
Et les démasqueurs de scandales
Prennent le goulag pour Disneyland...
Les gringos sortent un vieux crooner
Pour le western du silence
Demain, au Burgenbräukeller
Je lègue'rai mon âme à la science...
Car moi je n'irai pas plus loin
Je tiens ma tête entre mes mains
Guignol connaît pas de sots métiers
Je ris à m'en faire crever !
Le petites filles de Mahomet
Mouillent aux anticoagulants
Depuis qu'un méchant gros minet
Joue au flipp' avec le Coran
Les dieux changent le beurre en vaseline
Et les prophètes jouent Dracula
S'il vous reste un fond d' margarine
J'en aurai besoin pour ma coda
Car moi je n'irai pas plus loin
Je tiens ma tête entre mes mains
Guignol connaît pas de sots métiers
Je ris à m'en faire crever !
Tu traîne ta queue dans la chaux vive
Et t'hésites à choisir ton camp
T'as des aminches à Tel-Aviv
Et des amours à Téhéran...
Si tu veux jouer les maquisards
Va jouer plus loin, j'ai ma blenno
Tu trouveras toujours d'autres fêtards
C'est si facile d'être un héros...
Mais moi je n'irai pas plus loin
Je tiens ma tête ente mes mains
Guignol connaît pas de sots métiers
Je ris à m'en faire crever
Retour aux joints et à la bière
Désertion du rayon képis !
J'ai rien contre vos partenaires
Mais rien contre vos p'tites soeurs ennemies
Manipulez-vous dans la haine
Et dépecez-vous dans la joie
Le crapaud qui gueulait : je t'aime
A fini planté sur une croix !
Et moi je n'irai pas plus loin
Je tiens ma tête entre mes mains
Guignol connaît pas d' sots métiers...
Non moi je n'irai pas plus loin
Je tiens ma tête entre mes mains
Guignol connaît pas d' sots métiers
Je ris à m'en faire crever
Arsenic is good for you
à m'en faire crever
Arsenic is good for you
Hubert-Félix Thiéfaine |
| nyl, 14.08.2002 à 15:05 | 45264 |
| | | ('tain je m'en doutais) |
| manu, 14.08.2002 à 14:14 | 45255 |
| | | Je préfère n'importe quoi que Hey Joe de Johnny. :o) |
| compte supprimé . 14.08.2002 à 14:08 | 45252 |
| | | Hum. Tant qu'à écouter "Hey, Joe" en francais, je préfère encore la version d'Alain Bashung. :-) |
| manu, 14.08.2002 à 14:01 | 45250 |
| | | (c'était pour rysvann au fait :o)) |
| manu, 14.08.2002 à 13:59 | 45249 |
| | | La bombe humaine
Je veux vous parler
de l'arme de demain
Enfantée du monde
elle en sera la fin
Je veux vous parler de moi,
de vous
Je vois a l'intérieur
Des images, des couleurs
Qui ne sont pas a moi
qui parfois me font peur
Sensations qui peuvent
me rendre fou
Nos sens sont nos fils
nous pauvres marionnettes
Nos sens sont le chemin
qui mène droit a nos têtes
La bombe humaine
tu la tiens dans ta main
Tu as l'détonateur
Juste a cote du cœur
La bombe humaine
c'est toi elle t'appartient
Si tu laisses quelqu'un
prendre en main ton destin
C'est la fin, la fin
Mon père ne dort plus
sans prendre ses calmants
Maman ne travaille plus
sans ses excitants
Quelqu'un leur vend
de quoi tenir le coup
Je suis un électron
bombarde de protons
Le rythme de la ville
C'est ça mon vrai patron
Je suis charge d'électricité
Si par malheur au cœur
de l'accélérateur
J'rencontre une particule
qui m'mette de sale humeur
Oh, faudrait pas que
j'me laisse aller
Faudrait pas que
j'me laisse aller, non
La bombe humaine,
tu la tiens dans ta main
Tu as l'détonateur
juste a cote du cœur
La bombe humaine,
c'est toi elle t'appartient
Si tu laisses quelqu'un
prendre en main ton destin
C'est la fin
Bombe humaine
c'est l'arme de demain
Bombe humaine
tu la tiens dans ta main
Bombe humaine
c'est toi elle t'appartient
Si tu laisse quelqu'un
prendre ce qui te tient
C'est la fin
Téléphone |
| manu, 14.08.2002 à 11:33 | 45217 |
| | | Qu'est-ce qui nous tente ?
Qu'est-ce qui nous tente ?
Qu'est-ce qui nous donne ces envies?
Qu'est-ce qui nous enchante,
qu'est-ce qui nous réveille la nuit?
Souvent souvent c'est les certitudes,
de temps en temps c'est la solitude
Très peu pour moi les habitudes
sinon J'vais passer pour un con
Qu'est-ce qu'on en pense?
Qu'est-ce qu'on se marre tous les deux
Qu'est-ce qu'on supporte?
Qu'est-ce qui pourrait bien nous rendre heureux?
Un souffle autour du cou,
un repas-ciné pour deux
Franchir le rubicond voire mieux
Sinon j'vais passer pour un...
Dans un sens partir vaut mieux
que de souffrir de négligence
On pourrait s'ouvrir dans tous les sens
Ça n'aurait plus d'importance
Qu'est-ce qui nous tente ?
Qu'est-ce qui nous donne ces envies ?
Qu'est-ce qui m'arrive ?
Qu'est-ce que je fais encore ici ?
J'ai bien plus d'habitudes
qu'on avait de certitudes
Et plus encore de solitude
que l'on avait pris d'altitude
Dans un sens partir vaut mieux
que de souffrir de négligence
On pourrait... dans tous les sens
Ça n'aurait plus d'importance
Faut pas se laisser gagner
par l'euphorie de croire
que l'on est un homme important.
Louise Attaque |
| manu, 14.08.2002 à 8:31 | 45200 |
| | | Hey Joe en français, chanté par notre Johnny nationale, c'est quand même quelque chose...
Hey Joe
Cours pas comme ça
Dis y a pas le feu chez toi
Hey Joe
Viens dire bonjour t'en mourras pas
Moi je rentre à l'heure qui me plaît
J'ai même plus de montre
J'ai tout mon temps
Ce qui m'attend chez moi
Je le sais, rien qu'un lit froid
Sans personne dedans
Hey Joe
Si on parlait, hein, mais de quoi ?
Hey Joe
La Bosnie, les sans-abris
Tu t'en fous de tout ça
Comme tu dis, la vie
C'est le métro à six heures,
Et chacun pour soi
Et pour toi Joe,
Y a toujours une place
Mais pas pour moi, pourquoi ?
Hey hey Joe
Pourquoi t'as de la chance
Plein les doigts
Hey hey Joe
En naissant t'as marché dans quoi ?
T'as toujours les poches pleines
Et la voiture de l'année
Dis donc ma parole on en oublie
On en oublie que tu es si laid
Moi Joe tu vois je n'ai plus rien
Je pensais avoir une fille bien à moi
Mais il paraît Joe
Qu'elle dort maintenant
Entre tes bras
Tu vois Joe
Hier je rêvais d'avoir ta peau
Mais Joe, je préfère te voir souffrir
Et de cette fille je t'en fais cadeau
Hey Joe
Allez bonne chance Joe |
| manu, 14.08.2002 à 7:23 | 45194 |
| | | L'opportuniste... reprise par Indochine. Evidemment.
Je suis pour le communisme
Je suis pour le socialisme
Et pour le capitalisme
Parce que je suis opportuniste
Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté
Je n'ai pas peur des profiteurs
Ni même des agitateurs
J'fais confiance aux électeurs
Et j'en profite pour faire mon beurre
Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté
Je suis de tous les partis
Je suis de toutes les partys
Je suis de toutes les cauteries
Je suis le roi des convertis
Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté
Je crie vive la révolution
Je crie vive les institutions
Je crie vive les manifestations
Je crie vive la collaboration
Non jamais je ne conteste
Ni revendique ni ne proteste
Je ne sais faire qu'un seul geste
Celui de retourner ma veste, de retourner ma veste
Toujours du bon côté
Je l'ai tellement retournée
Qu'ell' craqu' de tous côtés
A la prochain' révolution
Je retourn' mon pantalon
Jacques Dutronc |
| cubik, 13.08.2002 à 23:40 | 45175 |
| | | Je veux pas aller travailler, Petiguyot
Je veux pas aller travailler
je veux rester a la maison
a la fenetre tout regarder
tout en epluchant mes oignons
si je pleure c'est pas pas pour pleurer
c'est pour faire pousser les champignons
sur mon balcon tout enjungle
et si je pleure c'est pas tes oignons
je vais pas aller m'enfiler
toute la personne dans mon veston
a ma fenetre je peux m'pousser
j'ai pas besoin d'mon pantalon
les histoires qu'tu peux m'raconter
moi j'les fous dans mon panier
des ptits pois des ptites pommes eh
moi j'en vois toute la journee
de ma fenetre j'veux pas tomber
qui s'occupera d'mes plantations
mes tiges mes feuilles faut les soigner
avec elles faut etre tres tres bon
si je pleure c'est pas pas pour pleurer
c'est pour faire pousser les champignons
sur mon balcon tout enjungle
et si je pleure c'est pas tes oignons
si je pleure c'est pas pas pour pleurer
c'est pour faire pousser les champignons
sur mon balcon tout enjungle
et si je pleure c'est pas tes oignons
si je pleure c'est pas tes oignons |
| compte supprimé . 13.08.2002 à 18:31 | 45145 |
| | | Dernier train pour Pontoise - Les Wampas
1 heure du mat et l'wagon qu'est plein à craquer
1 heure du mat, j'ai encore envie d'dégueuler
1 heure du mat, y'a plein d'robeu qui rentrent
S'coucher dans leurs cités, en rêvant qu'y sont éclatés
Oui, mais moi, j'regarde assis à la portière du train
Malade, le Sacré-coeur qui brille au loin
1 heure du mat, y'a des bidasses qui crient zéro
1 heure du mat, c'est à peu près la note que je vaux
1 heure du mat, j'en ai marre d'habiter là-haut
Dans cette banlieue qui pue la mort et l'héro
Dans le dernier train pour Pontoise
Y'a plus aucune raison d'espérer
Dans le dernier train pour Pontoise
Est-ce vraiment le dernier ?
1 heure du mat, y'a 2 taulards qui rentrent de perm
1 heure du mat, y s'en sont pris pour 3 ans fermes;
A côté de moi, y'a une nana qui pleure toute seule
J'sais pas quoi faire, alors j'lui glisse d'oeil
J'me sens mal, j'vais m'rassoir à la portière du train
J'ai trop chaud et j'vois l'Sacré-Coeur qui brille au loin
1 heure du mat, je pense à c'que m'disais mon père
1 heure du mat, j'en ai vraiment marre d'la galère
1 heure du mat, je n'prendrai plus jamais ce train
1 heure du mat, c'est sûr je me casse demain
|
| compte supprimé . 13.08.2002 à 18:25 | 45142 |
| | | Assis dans 'cuisine - Beau Dommage
Assis dans 'cuisine
Mes toasts pis mon café pour souper
Pogné à écouter la t.v. du voisin d'à côté
Depuis qu' t'es partie
Les plantes en finissent pas d'pousser
Y'ont pas trouvé ça dur comme moé de t'oublier
T'en souviens-tu
On s'faisait v'nir un spaghetti
Pis on r'gardait l'film de minuit
Les fesses ben collées dans not'lit
Pis j'te r'gardais tomber endormie...
Ça fait déjà deux ans de t'ça
On s'aimait pour la vie
J'ai presque pas dormi
Le lit était trop p'tit
Ça fait déjà six mois de t'ça
Qu't'es partie avec lui
Le lit est ben trop grand
Pour moé tout seul dedans...
Assis dans' cuisine
Mes toasts pis mon café pour souper...
|
| compte supprimé . 13.08.2002 à 14:16 | 45045 |
| | | Natacha - Nicolas Czerkinsky
Natacha,
Depuis que j'ai quitté Paris,
Je pense beaucoup à toi.
Et le soir, quand je m'endors,
Dans le noir, je vois ton visage.
Natacha,
Moi je reste attaché
A ta douce personne,
Ma tendre, ma mignonne,
Ma Natioucha à moi.
Bien sûr
On ne s'est pas toujours bien compris,
Et les malentendus ont eu raison de nous
Alors, je prend la route
Et je m'en vais si loin,
Mais pas pour oublier
Ces moments inouïs
Que j'ai passé avec toi.
Natacha,
Moi je reste attaché
A ta douce personne,
Ma tendre, ma mignonne,
Ma Natioucha à moi...
Bien sûr
On aurait pu faire durer les choses,
Mais c'eut été un peu artificiel
Et puis tu sais,
Ca nous aurait mené à des situations
Que des personnes subtiles et délicates
comme toi et moi ont toujours su, et voulu
éviter.
Natacha,
Moi je reste attaché
A ta douce personne,
Ma tendre, ma mignonne,
Ma Natioucha à moi.
Je n'oublierai jamais,
Quand tu chantais le soir,
Dans le salon d'hiver
Au milieu des miroirs,
Ta voix qui raisonnait
Dans toute la maison
Mais surtout dans mon coeur.
Natacha,
Moi je reste attaché
A ta douce personne,
Ma tendre, ma mignonne,
Ma Natioucha à moi...
Natacha,
Moi je reste attaché
A ta douce personne,
Ma tendre, ma mignonne,
Ma Natioucha à moi.
Natacha,
Moi je reste attaché
A ta douce personne,
Ma tendre, ma mignonne,
Ma Natioucha à moi.......... |
| manu, 13.08.2002 à 14:06 | 45042 |
| | | Partir avant les miens
Petite foule danse
Autour d'un corps s'endormant
Douceur immense
Pour le départ d'un parent
Calmement
Peint aux couleurs de l'artifice
Des bleus lisses et roses et blancs
Et lentement
Visages tendres sur l'herbe glissent
Se sourient en chuchotant
Et sans le moindre tourment
Ils fêtent mon enterrement
Cendres folles et s'envolent
Sous les yeux pâles et contents
Et s'unissent aux lucioles
Pour vivre un dernier instant
Et à jamais
Restent en suspens
Et j'ai souvent souhaité
Partir avant les miens
Pour ne pas hériter
De leur flamme qui s'éteint
Et m'en aller
En gardant le sentiment
Qu'ils vivront éternellement
Et simplement
Qu'ils fassent que la nuit soit claire
Comme aux feux de la Saint-Jean
Que leurs yeux soient grands ouverts
Pour fêter mon enterrement
Père et mère, sœurs et frères
Je vous aime puissamment
N'adresser aucune prière
Où que j'aille je vous attends
La poussière
Vit hors du temps
Il faut rester à la lumière
Dansez, buvez en me berçant
Que je vous aime en m'endormant
Daniel Balavoine |
| cubik, 13.08.2002 à 14:04 | 45039 |
| | | Du cote de chez Swan, Dave
On oublie, hier est loin, si loin d'aujourd'hui
Mais il m'arrive souvent de rêver encore
A l'adolescent que je ne suis plus.
On sourit en revoyant sur les photos jaunies
L'air un peu trop sûr de soi que l'on prend à 16 ans
Et que l'on fait de son mieux pour paraître plus vieux.
J'irai bien refaire un tour du côté de chez Swan
Revoir mon premier amour qui m'a donné rendez-vous sous le chêne
Et se laissait embrasser sur la joue
Je ne voudrai pas refaire le chemin à l'envers
Et pourtant je paierai cher pour revivre un seul instant
Le temps du bonheur à l'ombre d'une fille en fleurs.
On oublie, et puis un jour il suffit d'un parfum
Pour qu'on retrouve soudain la magie d'un matin
Et l'on oublie l'avenir pour quelques souvenirs.
J'irai bien refaire un tour du côté de chez Swan
Revoir mon premier amour qui m'a donné rendez-vous sous le chêne
Et se lassait embrasser sur la joue
Je ne voudrai pas refaire le chemin à l'envers
Et pourtant je paierai cher pour revivre un seul instant
Le temps du bonheur à l'ombre d'une fille en fleurs.
|
| débé, 13.08.2002 à 13:51 | 45036 |
| | | Chanson pour Moralès
{Parlé:}
A toi, A toi mon frere
Que j'ai aimé comme un pere
Compagnon d'arme
Mort sur la route du devoir
Te voila maintenant rendu
Au pays des disparus
Mort pour l'honneur des 3 couleurs
Toi qui l'auras trop bien aimé
Et parfois meme abusé
Te voila donc dans la bierre
Dors, soldat Morales
Dors, dedans ta caisse
Car par delà de ta mort
Et de ses vers qui te picorent
Dans mon esprit tu brilles encore
Enfant de Marie tout en guenille
De la nation tu fut le pupille
Bébé martyr et violé
Tu devint vite alcolisé
Tu etait simple dans ta tete
Tu etait simple dans tes geste
La societée t'as rejetée
Et c'est l'armée qui t'as aimée
Sur des paroles de par moi meme
Et une musique de l'adjudant chef Jean Pierre
317eme bataillon du 4éeme RIMA
Chanson pour Morales
Compagnon de combat
{Chanté:}
Dans la campagne de France
J'avais t'un compagnon ... Que j'aimais,
Il était mon ami, mon frère,
Comme une soeur dans mon corps ... Je l'aimais
Mort dans la rizière, la gadoue ...e
Déchiqueté ...ée, pulvérisé..ée
Sur cette mine tu as sauté, tête brûlée
Moralès, Moralès,
Disparu au champ d'honneur
Pour sauver les trois couleurs
Moralès, Moralès,
Toi qui voulais voyager
Te voilà z'éparpillé
Je t'ai pleuré, mon camarade
Versé des la..armes
Loin des fe..emmes
Rien ne te remplaçeront
Ni la bière, ni ma mère,
Ni mon arme, ni les dames
La femme est l'avenir des po...ommes
Comme dit Aragon, roi des cons
Moralès, Moralès,
Disparu au champ d'honneur
Pour sauver les trois couleurs
Moralès, Moralès,
Toi qui as pris le pari
De partir en confetti
Et je te jure sur ta tombe
Qu'un jour un monde
Où la pureté,
Triompheront,
Car l'ennemi règne ici-bas,
Méchanceté...ée, brutalité...ée
Et les dealers, et les chômeurs,
Les communistes, psychanalystes
Tous des pédés, dégénérés .... Autant pour moi
Moralès, Moralès,
Disparu au champ d'honneur
Pour sauver les trois couleurs
Moralès, Moralès,
Toi qui voulais battre des records
A vingt ans déjà t'es mort
|
| cubik, 13.08.2002 à 13:34 | 45033 |
| | | Je vous emmerde, Philippe Katerine
j'aurais pu être millionnaire
avec piscine
et vue sur la mer
mais je suis dans la merde
et je vous emmerde
sentimentalement démissionnaire
professionnellement suicidaire
tu vois, moi je suis dans la merde
et je vous emmerde
vous dansez Mademoiselle ?
non mais ça va pas non ?
mais casse-toi là
tu vois pas que tu m'importunes ?
gros taré va !
j'aurais pu être votre amant
ouais c'est ça, ouais
et caresser vos seins blancs
mais je suis une merde
et je vous emmerde
ouais, ben moi aussi j't'emmerde
vous dansez Mademoiselle ?
mais qu'est-ce qu'il me veut ce connard ?
j't'ai dit de te casser !
allez !
mais enfin Mademoiselle
ne le prenez pas sur ce ton
ouais
moi, je suis un poète
et je vous emmerde
ouais, poète poète
t'emmerdes la terre entière ouais !
ouais, je suis.. Je suis un poète.
c'est pas vrai ca
poète, poète, poète.. Pouet, Pouet
mais regarde-toi, aller !
je vous emmerde
vas-t-en, allez vas
vas-t'en, sois gentil !
casse couille !
je vous emmerde !
CC va, coca-cola va !
Playmobile…demi, demi-playmobile !
Mais enfin Mademoiselle…
Enfin je ne comprends pas
c'est une méprise
gros puceau va !
ouais c'est ca
tu veux que je continue à t'insulter ?
mais pourquoi tu restes la ?
allez ! Va-t-en !
tu chantes, t'es poète, mais tu emmerdes !
vas-t-en , sois gentil, rentre chez toi,
ou bois une bière au bar.
j'ai déjà pas mal bu…
qu'est-ce que tu veux ?
mais bouge!! |
| compte supprimé . 12.08.2002 à 22:33 | 44963 |
| | | Et pour finir pour aujourd'hui, 2 petites chansons d'yves duteil que j'ecoutais kan j'etait toute petite et ke j'aime assez
(surtout la premiere)
JOHN
John était amoureux, ça se voyait un peu.
Il avait un air si bizarre et veillait si tard.
Il buvait tant de vin que souvent, le matin,
On pouvait l'entendre de l'étang jusqu'au moulin.
La fille aux longues mains ne disait jamais rien,
Et le pauvre John pensait bien
Qu'à veiller dehors jusqu'au lever du jour,
Il en crèverait ou bien de froid ou bien d'amour.
John avait un béguin, ça se voyait un brin.
Quand il tapait sur sa poitrine en buvant du gin,
Il avait l'œil hagard, buvait toujours à part,
Poussait des hurlements qui faisaient fuir le vent.
Mais la fille aux longues mains ne disait jamais rien,
Et le pauvre John pensait bien
Qu'à veiller dehors jusqu'au lever du jour,
Il en crèverait ou bien de froid ou bien d'amour.
John était amoureux, il en a fait l'aveu.
Depuis, de la rivière au port, on en rit encore.
Le soir, au coin du feu, on écoute les vieux
Raconter l'histoire de John l'amoureux.
Il aimait la statue d'une belle inconnue
Morte cent ans auparavant dans un ouragan.
Il allait tous les jours lui dire son amour,
Et noyait sa peine dans un verre à son retour.
La fille aux longues mains ne dirait jamais rien,
Et le pauvre John savait bien
Que dans la statue était son cœur et qu'un jour
Il en crèverait ou bien de froid ou bien d'amour,
Que dans la statue était son cœur et qu'un jour
Il en crèverait ou bien de froid ou bien d'amour,
Il en crèverait ou bien de froid ou bien d'amour.
LES BATIGNOLLES
Quand je courais dans les rigoles
Quand je mouillais mes godillots
Quand j'allais encore à l'école
Et qu'il fallait se lever tôt
J'avais à peine ouvert la porte
Et vu la Méditerranée
J'étais déjà dans la Mer Morte
Juste au pied du grand escalier
En attendant que quelqu'un sorte
Pour jaillir comme une fusée
Puis je descendais le grand fleuve
Qui partait de la rue Lévis
Qui passait par la rue Salneuve
Et se perdait dans l'infini
Alors au square des Batignolles
Je passais le torrent à gué
Pour voir les pigeons qui s'envolent
Quand on court pour les attraper
Sur le pont guettant les nuages
On respirait la folle odeur
Qui se dégageait au passage
Des locomotives à vapeur
Et au coeur de la fumée blanche
Tout le reste disparaissait
On était dans une avalanche
Qui venait de nous avaler
J'étais un faiseur de miracles
ET tout le long de mon chemin
Je balayais tous les obstacles
D'un simple geste de la main
En regardant les feux quand même
Mais simplement pour traverser
Sûr que c'est moi qui sans problème
Décidais de les faire passer
Je cours encore dans les rigoles
Je veux encore me lever tôt
Et je vais encore à l'école
Pour apprendre à chanter plus beau
Mais j'ai grandi jusqu'aux nuages
Où je m'invente un univers
Bien plus tranquille et bien plus sage
Que ne l'est ce monde à l'envers.
|
| compte supprimé . 12.08.2002 à 22:28 | 44961 |
| | | la je vous ferait pas l'affront de vous mettre le titre ou l'auteur tellement c un classike mais j'adore tjs :
Au village, sans prétention,
J'ai mauvaise réputation.
Qu'je m'démène ou qu'je reste coi
Je pass' pour un je-ne-sais-quoi!
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi.
Le jour du Quatorze Juillet
Je reste dans mon lit douillet.
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En n'écoutant pas le clairon qui sonne.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde me montre du doigt
Sauf les manchots, ça va de soi.
Quand j'croise un voleur malchanceux,
Poursuivi par un cul-terreux;
J'lance la patte et pourquoi le taire,
Le cul-terreux s'retrouv' par terre
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En laissant courir les voleurs de pommes.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde se rue sur moi,
Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi.
Pas besoin d'être Jérémie,
Pour d'viner l'sort qui m'est promis,
S'ils trouv'nt une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou,
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En suivant les ch'mins qui n'mènent pas à Rome,
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout l'mond' viendra me voir pendu,
Sauf les aveugles, bien entendu.
|
| compte supprimé . 12.08.2002 à 22:18 | 44960 |
| | | C'est à peine l'aurore
Et je tombe du plume
Mon amour dort encore
Du sommeil de l'enclume
Je la laisse à ses rêves
Où je n' suis sûrement pas
Marlon Brando l'enlève,
Qu'est c' que je foutrais là ?
Sur un cheval sauvage,
Ils s'en vont ridicules
Dehors y a un orage,
Y sont mouillés c'est nul !
Moi j'affûte mes gaules
Pour partir à la pêche
Musette sur l'épaule,
Saucisson, bière fraîche
Quand le soleil arrive,
Mon amour se réveille
Le cœur à la dérive,
Les yeux pleins de sommeil
Téléphone à sa mère
Qu'est sa meilleure amie
Paroles éphémères
Et tous petits soucis
J'aimerais bien entendre
Ce qu'elle dit de moi
C'est sûrement très tendre,
Enfin bon, j'entends pas
Moi je plante mon hameçon
Tout en haut d'une branche
Je tire sur le nylon,
Me ruine une phalange
Le jour avance un peu,
Mon amour se maquille
Un œil et puis les deux,
C'est futile mais ça brille
Qui veut-elle séduire,
Je suis même pas là
Je me tue à lui dire
Qu'elle est mieux sans tout ça
Que ses yeux sont plus clairs
Quand ils sont dans ma poche
Que vouloir trop plaire
C'est le plaisir des moches
Moi je sors une truite
D'au moins cent vingts kilos
J' l'ai pitié trop petite,
Je la rejette à l'eau
Il est midi passé,
J e reviens les mains vides
Trop de vent, pas assez,
L'eau était trop humide
Alors je rentre chez moi
Triste comme un menhir
Et personne n'est là
Pour m'entendre mentir
Mon amour est partie,
Est partie pour toujours
J'ai perdu mon amour
Et j'ai perdu ma vie
J'emmènerai dimanche
Si je peux ma gamine
S'emmêler dans les branches
A la pêche à la ligne
J'emmènerai dimanche
Si je veux ma gamine
S'emmêler dans les branches
A la pêche à la ligne
Renaud - La peche a la ligne |
| compte supprimé . 12.08.2002 à 22:09 | 44958 |
| | | Saez - Fils de France
J'ai vu, les larmes aux yeux, et les nouvelles ce matin
20% pour l'horreur, 20% pour la peur.
Ivre d'inconscience, tous Fils de France.
Au pays des lumières, amnésie suicidaire.
Non Non Non Non.
Nous sommes, nous sommes
La Nation des Droits de l'Homme.
Nous sommes, nous sommes
La Nation de la Tolérance.
Nous sommes, nous sommes
La Nation des Lumières.
Nous sommes, nous sommes
à l'heure de la Résistance.
Pour les rêves qu'on a fait, et pour ceux qu'on fera.
Pour le poing qu'on a levé, pour celui qu'on lèvera.
Pour un idéal, pour une utopie.
Allons marchons ensemble enfants de la Patrie.
Fils de France !
ça, pour baisser la tête,Ah oui, ça t'aime bien les minutes de silence
Fils de France !
C'était à peine hier, et déjà tu brandis le drapeau de l'ignorance
Fils de France !
Nous n'oublierons jamais que nous sommes et seront les fils de la Résistance.
Fils de France !
Au royaume des aveugles tu sais bien ce qu'on dit les borgnes sont les rois.
Y a ces ombres derrière nous, y a ces idées vendues,
y a ces drapeaux qui flottent et des hymnes dessus,
et puis y a toi mon frère, Oui toi qui n'y croit plus
et puis y a nos prières et nos causes perdues.
Honte a notre pays, honte à notre Patrie,
Honte à nous la jeunesse, honte à la tyrannie,
Honte à notre pays, revoilà l'ennemi,
Allons marchons ensemble enfants de la Patrie.
Nous sommes, nous sommes
La Nation des Droits de l'Homme.
Nous sommes, nous sommes
La Nation de la Tolerance.
Nous sommes, nous sommes
La Nation des Lumières.
Nous sommes, nous sommes
à l'heure de la Résistance.
Nous sommes, nous sommes
La Nation des Droits de l'Homme.
Nous sommes, nous sommes
La Nation de la Différence.
Nous sommes, nous sommes
La Nation des Lumières.
Nous sommes, nous sommes
à l'heure de la Résistance
|
| compte supprimé . 12.08.2002 à 22:06 | 44957 |
| | | Si tu es né dans une cité HLM
Je te dédicace ce poème
En espérant qu'au fond de tes yeux ternes
Tu puisses y voir un petit brin d'herbe
Et les mans faut faire la part des choses
Il est grand temps de faire une pause
De troquer cette vie morose
Contre le parfum d'une rose
Refrain:
C'est l'hymne de nos campagnes
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie man, du monde animal
Crie-le bien fort, use tes cordes vocales!
Pas de boulot, pas de diplômes
Partout la même odeur de zone
Plus rien n'agite tes neurones
Pas même le shit que tu mets dans tes cônes
Va voir ailleur, rien ne te retient
Va vite faire quelque chose de tes mains
Ne te retourne pas ici tu n'as rien
Et sois le premier à chanter ce refrain
Refrain
Assieds-toi près d'une rivière
Ecoute le coulis de l'eau sur la terre
Dis-toi qu'au bout, hé ! il y a la mer
Et que ça, ça n'a rien d'éphémère
Tu comprendras alors que tu n'es rien
Comme celui avant toi, comme celui qui vient
Que le liquide qui coule dans tes mains
Te servira à vivre jusqu'à demain matin!
Refrain
Assieds-toi près d'un vieux chêne
Et compare le à la race humaine
L'oxygène et l'ombre qu'il t'amène
Mérite-t-il les coups de hache qui le saigne ?
Lève la tête, regarde ces feuilles
Tu verras peut-être un écureuil
Qui te regarde de tout son orgueuil
Sa maison est là, tu es sur le seuil...
Refrain
Peut-être que je parle pour ne rien dire
Que quand tu m'écoutes tu as envie de rire
Mais si le béton est ton avenir
Dis-toi que c'est la forêt qui fait que tu respires
J'aimerais pour tous les animaux
Que tu captes le message de mes mots
Car un lopin de terre, une tige de roseau
Servira la croissance de tes marmots !
Refrain
L'hymne de nos campagnes - Tryo |
| compte supprimé . 12.08.2002 à 22:00 | 44956 |
| | | Avant d'apporter ma pierre a ce thread, je voudrais dire ke Manu a trop bon gout => presque toutes ses chansons faisaient parti de celles ke je pensais mettre ^^
Allez Hop c'est parti apres la lecture, un peu d'ecriture |
| | | | Ah! Les crocodiles
Un crocodile s'en allant à la guerre
Disait au r'voir à ses petits-enfants
Traînant ses pieds dans la poussière
Il s'en allait combattre les éléphants.
Ah, les croco, ah, les croco, ah, les crocodiles
Sur les bords du Nil,
Ils sont partis, n'en parlons plus.
Il fredonnait une marche militaire
Dont il mâchait les mots à grosses dents
Quand il ouvrait la gueule tout entière
On croyait voir ses ennemis dedans.
Ah, les croco, ah, les croco, ah, les crocodiles
Sur les bords du Nil,
Ils sont partis, n'en parlons plus.
Il agitait sa grande queue à l'arrière
Comme s'il était d'avance triomphant
Les animaux devant sa mine altière
Dans les forêts s'enfuyaient tout tremblants.
Ah, les croco, ah, les croco, ah, les crocodiles
Sur les bords du Nil,
Ils sont partis, n'en parlons plus.
Un éléphant parut et sur la terre
Se préparait ce combat de géants
Mais près de là coulait une rivière
Le crocodile s'y jeta subitement.
Ah, les croco, ah, les croco, ah, les crocodiles
Sur les bords du Nil,
Ils sont partis, n'en parlons plus. |
| crepp, 12.08.2002 à 20:53 | 44943 |
| | | LA RUE LEPIC
Musique et paroles de l'illustre JEAN MEYRAND
68 c'etait hier pour moi aussi et
Puis y'a eu la rue Le-pic
on bouffait du riz can-to- nais
et puis soudain ils ont charge les flics.
Et toi Jeannette tu es tombee-Jeannette
Jeannette-ils ne t'ont pas tuee non
Mais Paris n'est pas -Santiago du Chili
Vous n'arriverez pas -a baillonner- la liberte du peuple
Je me souviens je me souviens
La rue Le-pic
-Jeannette
Au revoir Jeannette-on bouffait du riz canto-nais
et puis soudain ils ont char-ge! |
| cubik, 12.08.2002 à 13:06 | 44899 |
| | | Les crayons, Bourvil
Ell' n'avait pas de parents,
Puisque elle était orpheline.
Comm' ell' n'avait pas d'argent,
Ce n'était pas un' richissime.
Ell' eut c'pendant des parents,
Mais ils ne l'avaient pas r'connue,
Si bien que la pauvr' enfant,
On la surnomma l'inconnue.
Ell' vendait des cart' postales,
Puis aussi des crayons,
Car sa destinée fatale,
C'était d'vendr' des crayons.
Elle disait aux gens d'la rue :
"Voulez-vous des crayons ?"
Mais r'connaissant l'inconnue,
Ils disaient toujours non.
C'est ça qu'est triste.
C'est triste quand même de n'pas reconnaître son enfant,
Il faut pas être physionomiste !
Il m'semble que si j'avais un enfant, moi je le reconnaîtrais !
A condition qu'il me ressemble, naturellement !
C'était rue d'Ménilmontant,
Qu'elle étalait son p'tit panier.
Pour attirer les clients,
Ell' remuait un peu son panier,
Mais un jour, un vagabond
Qui passait auprès d'son panier
Lui a pris tous ses crayons,
Alors, ell' s'est mise à crier :
"Voulez-vous des cartes postales ?
Je n'ai plus de crayons.",
Mais les gens, chose banale,
N'voulaient plus qu'des crayons.
Quand elle criait dans la rue,
"Voulez-vous des crayons ?"
Ils disaient à l'inconnue :
"Tes crayons sont pas bons.",
C'est ça qu'est triste.
C'est triste quand même, elle avait plus d'crayons.
Forcément, elle s'baladait avec son panier à découvert, n'est-ce pas ?
Alors l'vagabond, lui, il passait à côté d'son panier, n'est-ce pas ?
Alors avec sa main, alors ... heu ... hop !
Il lui a pris tous ses crayons, comme ça elle n'en avait plus.
C'est vrai qu'elle n'en avait pas besoin puisqu'elle n'en vendait jamais !
Mais quand même !
Un marchand d'crayons en gros
Lui dit : "Viens chez moi mon enfant,
Je t'en ferai voir des beaux,
Je n'te demanderai pas d'argent."
Ce fut un drôle de marché,
Car c'était un drôle de marchand,
Et elle l'a senti passer,
Car elle en a eu un enfant.
C'est triste ça quand même d'abuser d'une inconnue comme ça !
C'est vrai qu'elle a été faible aussi !
C'est pas parce qu'il disait qu'il avait un... qu'il était...
Enfin, elle avait un enfant quoi, elle avait bonne mine !
Si seulement elle avait eu une mine de crayon !
Mais non, mais c'est ça qui la minait !
Alors elle l'a abandonnée, son enfant,
Et qu'est-ce qu'elle a fait plus tard cette enfant, hein ?
Elle vendait des cartes postales,
Puis aussi des crayons,
Car sa destinée fatale,
C'était d'vendre des crayons.
Elle disait aux gens d'la rue,
"Voulez-vous des crayons ?"
Mais r'connaissant l'inconnue,
Ils disaient toujours non.
C'est ça qu'est triste.
|
| compte supprimé . 09.08.2002 à 22:41 | 44523 |
| | | C'était bien (au petit bal perdu)
C'était tout juste après la guerre,
Dans un petit bal qu'avait souffert
Sur une piste de misère,
Y'en avait deux, à découvert.
Parmi les gravats ils dansaient
Dans ce petit bal qui s'appelait...
Qui s'appelait... qui s'appelait... qui s'appelait...
Refrain:
Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens ce sont ces amoureux
Qui ne regardait rien autour d'eux.
Y'avait tant d'insouciance
Dans leurs gestes émus,
Alors quelle importance
Le nom du bal perdu ?
Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens c'est qu'ils étaient heureux
Les yeux au fond des yeux.
Et c'était bien... Et c'était bien...
Ils buvaient dans le même verre,
Toujours sans se quitter des yeux.
Ils faisaient la même prière,
D'être toujours, toujours heureux.
Parmi les gravats ils souriaient
Dans ce petit bal qui s'appelait...
Qui s'appelait... qui s'appelait... qui s'appelait...
Refrain
Et puis quand l'accordéoniste
S'est arrêté, ils sont partis.
Le soir tombait dessus la piste,
Sur les gravats et sur ma vie.
Il était redevenu tout triste
Ce petit bal qui s'appelait,
Qui s'appelait... qui s'appelait... qui s'appelait...
Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens ce sont ces amoureux
Qui ne regardait rien autour d'eux.
Y'avait tant de lumière,
Avec eux dans la rue,
Alors la belle affaire
Le nom du bal perdu.
Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens c'est qu'on était heureux
Les yeux au fond des yeux.
Et c'était bien... Et c'était bien.
|
| manu, 09.08.2002 à 22:15 | 44522 |
| | | Mathématiques soutérraines
Pauvre petite fille sans nourrice
Arrachée du soleil
Il pleut toujours sur ta valise
Et t'as mal aux oneilles
Tu zones toujours entre deux durs
Entre deux SOS
Tu veux jouer ton aventure
Mais t'en crèves au réveil...
Tu fais semblant de rien
Tu craques ta mélanco
De 4 à 5 heures du matin
Au fond des caboulots
Et tu remontes à contrecoeur
L'escalier de service
Tu voudrais qu'y ait des ascenseurs
Au fond des précipices
Oh ! mais laisse allumé, bébé
Y a personne au contrôle
Et les dieux du radar sont tous out
Et toussent et se touchent et se poussent
Et se foutent et se broutent
Oh ! mais laisse allumé, bébé
Y a personne au contrôle
Et les dieux du radar sont tous out
Et toussent et se touchent et se poussent
Et se foutent et se mouchent
Dans la soute à cartouches...
Maintenant du m'offres tes carences
Tu cherches un préambule
Quelque chose qui nous foute en transe
Qui fasse mousser nos bulles
Mais si t'as peur de nos silences
Reprends ta latitude
Il est minuit sur ma fréquence
Et j'ai mal aux globules
Oh ! mais laisse allumé, bébé
Y a personne au contrôle
Et les dieux du radar sont tous out
Et toussent et se touchent et se poussent
Et se foutent et se broutent
Oh ! mais laisse allumé, bébé
Y a personne au contrôle
Et les dieux du radar sont tous out
Et toussent et se touchent et se poussent
Et se foutent et se mouchent
Dans la soute à cartouches... (ad lib.)
Hubert-Félix Thiéfaine |
| manu, 07.08.2002 à 9:41 | 44000 |
| | | Alligators 427
Alligators 427
Aux ailes de cachemire safran
Je grille ma dernière cigarette
Je vous attends
Sur cette autoroute hystérique
Qui nous conduit chez les mutants
J'ai troqué mon cœur contre une trique
Je vous attends
Je sais que vous avez la beauté destructive
Et le sourire vainqueur jusqu'au dernier soupir
Je sais que vous mâchoires distillent l'agonie
Moi je vous dis bravo et vive la mort !
Alligators 427
A la queue de zinc et de sang
Je m'tape une petite reniflette
Je vous attends
Dans cet étrange carnaval
On a vendu l'homo sapiens
Pour racheter du Néandertal
Je vous attends
Et les manufactures ont beau se recycler
Y aura jamais assez de morphine pour tout le monde
Surtout qu'à ce qu'on dit vous aimez faire durer
Moi je vous dis bravo et vive la mort !
Alligators 427
Aux longs regards phosphorescents
Je mouche mon nez remonte mes chaussettes
Je vous attends
Et je bloque mes lendemains
Je sais que les mouches s'apprêtent
Autour des tables du festin
Je vous attends
Et j'attends que se dressent vos prochains charniers
J'ai raté l'autre guerre pour la photographie
J'espère que vos macchabes seront bien faisandés
Moi je vous dis bravo et vive la mort !
Alligators 427
Aux crocs venimeux et gluants
Je donne un coup de brosse à mon squelette
Je vous attends
L'idiot du village fait la queue
Et tend sa carte d'adhérent
Pour prendre place dans le grand feu
Je vous attends
J'entends siffler le vent au-dessus des calvaires
Et je vois les vampires sortir de leurs cercueils
Pour venir saluer les anges nucléaires
Moi je vous dis bravo et vive la mort !
Alligators 427
Aux griffes d'or et de diamant
Je sais que la ciguë est prête
Je vous attends
Je sais que dans votre alchimie
L'atome ça vaut des travellers-chèques
Et ça suffit comme alibi
Je vous attends
A l'ombre de vos centrales je crache mon cancer
Je cherche un nouveau nom pour ma métamorphose
Je sais que mes enfants s'appelleront vers de terre
Moi je vous dis bravo et vive la mort !
Alligators 427
Au cerveau de jaspe et d'argent
Il est temps de sonner la fête
Je vous attends
Vous avez le goût du grand art
Et sur mon compteur électrique
J'ai le portrait du prince-ringard
Je vous attends
Je sais que désormais vivre est un calembour
La mort est devenue un état permanent
Le monde est aux fantômes, aux hyènes et aux vautours
Moi je vous dis bravo et vive la mort !
HF Thiéfaine |
| | | | Une de mes préférées parmi celles du grand Georges, celle-là. Merci, Manu! |
| manu, 06.08.2002 à 17:25 | 43956 |
| | | La ballade des gens qui sont nés quelque part
C'est vrai qu'ils sont plaisants tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est être habités
Et c'est être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
Empalés une fois pour toutes sur leur clocher
Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie
Vous font voir du pays natal jusqu'à loucher
Qu'ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
Ou du diable vauvert ou bien de Zanzibar
Ou même de Montcuq il s'en flattent mazette
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Le sable dans lequel douillettes leurs autruches
Enfouissent la tête on trouve pas plus fin
Quand à l'air qu'ils emploient pour gonfler leurs baudruches
Leurs bulles de savon c'est du souffle divin
Et petit à petit les voilà qui se montent
Le cou jusqu'à penser que le crottin fait par
Leurs chevaux même en bois rend jaloux tout le monde
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
C'est pas un lieu commun celui de leur connaissance
Ils plaignent de tout cœur les petits malchanceux
Les petits maladroits qui n'eurent pas la présence
La présence d'esprit de voir le jour chez eux
Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Mon dieu qu'il ferait bon sur la terre des hommes
Si on y rencontrait cette race incongrue
Cette race importune et qui partout foisonne
La race des gens du terroir des gens du cru
Que la vie serait belle en toutes circonstances
Si vous n'aviez tiré du néant tous ces jobards
Preuve peut-être bien de votre inexistence
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Georges Brassens |
| manu, 06.08.2002 à 15:03 | 43950 |
| | | Marilou sous la neige
Marilou repose sous la neige
Et je me dis et je me redis
De tous ces dessins d'enfant que n'ai-je
Pu préserver la fraîcheur de l'inédit
De ma Lou en bandes dessinées je
Parcourais les bulles arrondies
Lorsque je me vis exclu de ses jeux
Erotiques j'en fis une maladie
Marilou se sentait pris au piège
Tous droits d'reproduction interdits
Moi naïf j'pensais que me protégeaient
Les droits du copyright opéra mundi
Oh ma Lou il fallait que j'abrège
Ton existence c'est ainsi
Que Marilou s'endort sous la neige
Carbonique de l'extincteur d'incendie
Serge Gainsbourg |
| J-C, 05.08.2002 à 8:13 | 43791 |
| | | Que deviens ton poing quand tu tends les doigts
(Christophe Miossec / Guillaume Jouan)
Que deviens ton poing quand tu tends les doigts
Que deviennent tes larmes quand tu ne les essuies pas
Que devient ton rire la nuit sous d'autres toits
Que deviennent tes lèvres murmurant tout bas
Des mots plein de fièvre à un autre que moi
Disent-elles les mêmes choses que nous deux autrefois
Que deviens ton poing quand tu tends les doigts
Que deviennent tes yeux quand je n'te vois pas
Que deviens ton corps la nuit sous d'autres doigts
Que devient ton ventre bougeant sous d'autres draps
Que deviennent tes jambes me fuyant rappelle-toi
Que deviennent tes cuisses y penser il ne vaut mieux pas
Car sinon je glisse et je ne peux pas aller plus beau
Que deviens ton poing quand tu tends les doigts
Que devient mon souvenir quand tu n'y penses pas
Va-t-il bientôt mourir comme nous deux autrefois
Quand il y avait tout à salir même toi et moi
Que deviens ton coeur quand il pense à moi
Bat-il toujours si vite ou s'est-il mis au pas
Moi je crois qu'il évite de palpiter pour moi
Que deviens ton poing quand tu tends les doigts
At'chao ! |
| | | | bon y a personne qui aurait un joli truc à nous faire découvrir, en cette morne période de vacances ?? ;o)) |
| | | | Un poteau, un poteau, une vache,
Un poteau, un poteau...
(Les Dingodossiers) |
| compte supprimé . 26.07.2002 à 18:52 | 42733 |
| | | C'est à ce demander si ce texte n'avait pas sa place sur le sujet "nos textes de chansons pas françaises qu'on préfère" (c: |
| nurika, 26.07.2002 à 18:31 | 42728 |
| | | Ah j'l'aime bien, lui :o))) |
| Le PBE, 26.07.2002 à 15:12 | 42693 |
| | | Leçon n°6 - Les Têtes Raides
Brian is in the garden
Where is the ball?
It's in the garden
Where is the father?
He is in the garage
And where is mummy?
She is down the street
Is she waiting for the bus?
Not really
Why isn't she in the kitchen?
Because, il faut bien que les enfants mangent pour grandir
Et que les vieux aussi pour mourir
Préparons le grand festin
Daddy mangera du pain
Et mummy f'ra d'la confiture
Pour acheter le pain à daddy
And Brian is always in the garden
Jenny is going to school
Where is the dog?
He's dead
Where is the father?
He's fucking in the garage
And where is mummy?
She's not in the garage
Is she looking for for the ball?
Not really
why isn't she with daddy?
Because, il faut bien que les enfants mangent pour grandir
Et que les vieux aussi pour mourir
Préparons le grand festin
Daddy mangera du pain
Et mummy f'ra d'la confiture
Pour acheter le pain à daddy
And Brian is always in the garden
It's eight o'clock in the morning
Where is the wine?
There is no more
Where is the bread?
There is no more
Where is the father?
He's crying in the garage
Is mummy looking for some money?
Not really
Why isn't she cooking the dog and the father into?
Because, mummy elle en a eu ras la boule de daddy die die
Elle est partie pour l'Italie
Y a un Venise qui l'attendait là-bas
Elle a laissé daddy à la lesson n°6
Et Jenny qui pourrit à l'école
And Brian s'est pendu in the garden
PS: Allez voir les Têtes Raides au Théâtre des Bouffes du Nord |
| man, 25.07.2002 à 17:08 | 42526 |
| | | La maison près de la fontaine - Nino Ferrer
La maison près de la fontaine
Couverte de vigne vierge et de toiles d'araignée
Sentait la confiture et le désordre et l'obscurité
L'automne
L'enfance
L'éternité...
Autour il y avait le silence
Les guêpes et les nids des oiseaux
On allait à la pêche aux écrevisses
Avec Monsieur le curé
On se baignait tout nus, tout noirs
Avec les petites filles et les canards...
La maison près des HLM
A fait place à l'usine et au supermarché
Les arbres ont disparu, mais ça sent l'hydrogène sulfuré
L'essence
La guerre
La société...
C'n'est pas si mal
Et c'est normal
C'est le progrès. |
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