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Des bons titres à L'Association ? [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum
| | | | Ben en tout cas moi je vois que ce livre fait partie des "à paraître" de L'Association pour le 18 janvier prochain. Ça ressemble quand même fortement à une co-édition permettant une plus large diffusion après un premier tirage sans doute assez confidentiel. Cela reste une bonne initiative de la part de L'Association. |
| | | | Désolé, le Pierre Guitton est déjà sorti depuis quelques mois. Il n'est pas à l'Association mais au Chant des Muses.
C'est Maël qui en avait parlé à l'époque, il me semble.
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| | | | Un très beau programme à L'Asso dans les mois à venir !
Je vous laisse aller explorer ça, les livres parlent d'eux-mêmes, simplement je me permets de me réjouir publiquement de la continuation de l'aspect "réédition du Patrimoine" que j'avais peur de voir abandonner après le départ de Menu : il n'en est rien car il est en effet prévu une anthologie d'un certain Pierre Guitton qui m'était jusque là inconnu et qui m'a l'air d'être un pape de l'underground français, je remercie d'ors-et-déjà L'Association de me le faire découvrir ! Il y a des connaisseurs par ici ? |
| Mael, 04.11.2011 à 8:43 | 340837 |
| | | NDZ : | Je l'ai trouvé moins drôle que le premier... même si les interviouves et les chutes de montage valent leur pesant de cacahuètes. |
Il est clairement moins bon, il n'y a pas l'unité du premier. On ressent bien qu'il s'agit d'une compilation de diverses histoires et pas d'un projet global comme le 1. Il reste pleins de passages très drôles mais j'étais un peu frustré aussi après le premier volume vraiment excellent. |
| | | | Ah, j'ignorais que c'était une version augmentée. Merci de l'avoir signalé. |
| NDZ, 04.11.2011 à 1:27 | 340828 |
| | | Version augmentée des fables d'Ayroles. L'Homme dépeint ici dans son espace social ou urbain, est souvent source imprévue d'absurde, de poésie ou de mystères. Ce sont des petits riens qu'Ayroles à mis bout à bout, des petits riens qui lui venaient de nous. A mille lieues des brèves de Trondheim, comme quoi il y a des petits rien qui sont trois fois rien, et d'autres qui font déjà beaucoup. |
| NDZ, 26.10.2011 à 11:25 | 340709 |
| | | Je l'ai trouvé moins drôle que le premier... même si les interviouves et les chutes de montage valent leur pesant de cacahuètes. |
| Pierre, 24.09.2011 à 9:47 | 340216 |
| | | Docteur C : |
Donc cette petite leçon d'éthique révolutionnaire basée sur cette référence-là me paraît un peu vaine et déplacée. |
Je ne disais pas autre chose. |
| Xavier, 21.09.2011 à 10:28 | 340171 |
| | | Aba Sourdi : | ...D'ailleurs, je me dois de faire la rectification : il ne dit pas que l'on fait de la BD par manque mais que ce qui est intéressant dans la BD c'est le manque, justement ! Comme en radio et en littérature, par exemple. Je souscris tout à fait à cela. |
Pour être encore plus précis: ce qui est souligné dans l'introduction d'avis d'orage dans la nuit, c'est le fait que ce "manque" de la bande dessinée ou de la radio appelle une posture active du lecteur ou de l'auditeur. Et que c'est là que réside une partie de l'intérêt.
Sinon, pour ceux qui voudraient avoir un aperçu de ce qu'on trouve dans ce dernier livre de Christian Rosset, il y a Avis d’orage – 29 voix dans la nuit un essai radiophonique, sorte d'"écoute traversante". L'une des grandes qualités de Christian Rosset, c'est d'amener les auteurs à parler de choses qu'ils n'évoqueraient pas dans les entretiens plus convenus que l'on peut lire par ailleurs -- une recherche sur l'état de création, en quelque sorte. |
| SydN, 20.09.2011 à 22:45 | 340159 |
| | | Aba Sourdi : | ...D'ailleurs, je me dois de faire la rectification : il ne dit pas que l'on fait de la BD par manque mais que ce qui est intéressant dans la BD c'est le manque, justement ! Comme en radio et en littérature, par exemple. Je souscris tout à fait à cela. |
je connais mal Rosset
mais je suis sensible a cette vision là aussi.
et pas que dans la BD, hein ;) |
| | | | ...D'ailleurs, je me dois de faire la rectification : il ne dit pas que l'on fait de la BD par manque mais que ce qui est intéressant dans la BD c'est le manque, justement ! Comme en radio et en littérature, par exemple. Je souscris tout à fait à cela. |
| | | | Houla, tu n'as pas dû écouter ni lire le dernier Christian Rosset sorti à L'Association pour le concevoir comme ça ! Donc je te le conseille pour que tu arrêtes de faire fausse route : "Avis d'orage dans la nuit". (Mais bon, si tu n'avais pas aimé son premier, d'après ce que je vois de ta note, tu ne vas guère aimer non plus celui-là.)
Personnellement je me retrouve vraiment dans sa vision de la bande dessinée, que ce soit dans ses parallèles avec la radio, la poésie... et même son goût pour la psychanalyse me plaît car il est malicieux et pertinent en voulant percer à jour les lubies des auteurs. On peut le trouver prétentieux mais pour l'avoir rencontré je t'assure que ce n'est pas le cas, c'est simplement quelqu'un de passionné, de sensible à toutes formes de création tant qu'elles prennent des risques, qu'elles se frottent à l'inconnu.
Néanmoins c'est vrai que lors de cette émission il n'était peut-être pas dans son assiette car Killoffer l'a un peu trainé par les pieds pour venir ! Et puis bon, sur France Inter c'est pas comme sur France Culture, t'as quand même pas trop le temps de développer une pensée, ce qui ne rend pas du tout service à celle de Rosset qui est subtile et complexe.
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| Mael, 20.09.2011 à 21:37 | 340154 |
| | | C'est passionnant et drôle, dommage qu'il y ait Rosset, c'est moi où il atteint des sommets de pédantisme et de lapalissade ? Donc on fait la bande dessinée et de la radio par manque, c'est le trentième anniversaire de la mort de Lacan, attention il ne lit pas de BD... On sent vraiment l'envie de montrer qu'il est aussi de tout ça, bref, il me déprime là le garçon. Killoffer est intelligent mais en plus il est drôle. |
| | | | Bon, le lien marche pas, pour info c'est sur France Inter et c'était l'émission "Conduite Accompagnée" du samedi 17 septembre par Mathias Deguelle. |
| | | | Pour info, dans cet entretien radiophonique de Killoffer (et aussi de Christian Rosset) , on apprend à la fin que Killo, lui, aimait bien les code-barres de Menu mais que comme ça coûtait un salaire bah il accepte cette décision de les imprimer mais que quand même il trouve ça dommage on dirait. Donc cela fait penser en effet que la décision viendrait plutôt de monsieur le Trésorier Trondheim, David B. étant Président et Killoffer Secrétaire, pour rappel. Deux votes contre un, quoi. Raaah, si Menu était encore là il aurait pu égaliser, c'est malin de se plaindre après ! :-) |
| vma, 17.09.2011 à 20:16 | 340085 |
| | | On peut se demander où commence le "maniérisme bibliophilique". Personnellement, j'ai toujours trouvé délicat de la part de Menu d'être attentif à ce genre de chose. Sur des couvertures quand même très sobres en général, en aplat de couleur, ce petit carré blanc peut parfois être vécu comme une grosse intrusion graphique malvenue. D'ailleurs le L de Benoît Jacques me semble un bon exemple de choix de maquette soigné et précis, le beau noir, la couverture fragile, et on peut se dire aussi que cette pochette blister a dû couter bien cher pour pas grand chose (bien sûr que le livre aurait été bon sans ça), on peut même compter en salaire non versé le montant de ce coût supplémentaire, ou alors on peut se dire que tout ça n'entre pas dans la même logique de raisonnement, ce sont des choix esthétiques ou des choix économiques, ça se rejoint mais pas forcément.
Moi j'étais heureux de savoir qu'à L'Association, le maniérisme du boss me garantissait une attention posée sur l'objet livre, et que chacun de ses éléments était le résultat d'un choix motivé par autre chose que par une nécessite extérieure ou une contingence de la distribution.
Alors bien sûr c'est pas si important que ça, on relativise et on se dit que les livres ne changeront pas pour si peut, et puis surtout c'est le droit le plus strict de la nouvelle équipe de s'en foutre et de faire une économie là dessus, je comprends complètement, mais je continue de respecter le choix qu'avait fait Menu à l'époque, il me semblait cohérent et révélateur de sa démarche (et de son humour). |
| kstor, 17.09.2011 à 20:03 | 340084 |
| | | fonctionnaire presque synonyme de bureaucrate ? ça glose sec, par ici. |
| | | | J'ai relu ce qui constitue pour moi le plus grand livre publié par L'Association, et j'espère que la nouvelle AssosansMenuation permettra aussi ce genre de choses. Sinon j'ai essayé de visualiser mentalement la présence d'un code-barres en 4ème de couverture et cela ne m'a pas choqué, le livre n'en devient pas moins beau pour autant. Plutôt qu'un soi-disant combat politique, c'est tout de même un bon gros maniérisme bibliophilique hein, à ce niveau-là c'est même plus de la maniaquerie c'est... je sais pas moi... Si encore les livres de L'Asso étaient mauvais d'accord, il faudrait pas en plus les aggraver par des code-barres, mais là quand on lit un chef-d'oeuvre absolu comme "L" de Benoît Jacques on ne voit pas comment un code-barres pourrait changer notre vision de l'oeuvre, nom de dieu !!! Et l'essentiel pour un éditeur doit quand même être l'oeuvre non ? Bref, comment se soigner de la codebarrite : lire un livre de L'Asso qui vous émerveille tellement que toutes les contingences extérieures vous paraîtront futiles. Et se dire qu'un jour peut-être il faudra mettre un petit sigle JLRIP (Jack Lang Rest In Peace) pour pleurer tous ensemble la mort du Père de la Loi sur le Prix Unique du Livre et que tant pis, ça sera un peu chiant mais ça changera pas pour autant la qualité des pages à l'intérieur ni celle de la maquette. |
| | | | Bah ouais je pense que c'est un oubli révélateur, Trondheim n'étant pas non plus très pro-capitalisme il a préféré croire que Menu vitupérait contre les fonctionnaires, ce qui est déjà plus caricatural. Néanmoins cette erreur pose une question judicieuse : un code-barres est-il vraiment un symbole du capitalisme ? C'est pour moi davantage un symbole de la bureaucratie (et donc du fonctionnariat), ce qui explique pourquoi la notion de capitalisme n'est pas venu à l'esprit de Trondheim quand il a essayé de se souvenir de l'inscription de Menu. |
| | | | Charlie Brown : | Docteur C : |
D'ailleurs, le texte de Menu reprend le slogan selon lequel "l'humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste", et non pas fonctionnaire (je crains que la catégorie de bureaucrate n'englobe déjà celle de fonctionnaire), une petite faute d'inattention de Trondheim dans la citation de ce classique des slogans soixante-huitard potaches. |
Ah... Perso, quand j'ai lu le billet de Trondheim, j'ai cru que c'était fait exprès, que c'était histoire de tourner la chose en dérision une deuxième fois, pour bien signifier le traitement par dessus la jambe voire le je-m'enfoutisme avec lequel il considère cette dérisoire mais coûteuse histoire d'éthique(tte) code-barresque. Du coup, ça m'a fait sourire.
Mais je lui prête peut-être trop d'humour pince-sans-rire... |
Oui mais pourquoi pas capitaliste? Pourquoi fonctionnaire (qui n'est pas bien loin d'être synonyme de bureaucrate) ? Pourquoi pas autre chose, patron par exemple, publicitaire?
A moins que ce ne soit une façon d'éviter de lancer un appel impliquant sa propre éviscération ou pendaison? Ha ha |
| loic, 17.09.2011 à 12:32 | 340071 |
| | | Je suis d'accord avec Charlie... |
| | | | Docteur C : |
D'ailleurs, le texte de Menu reprend le slogan selon lequel "l'humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste", et non pas fonctionnaire (je crains que la catégorie de bureaucrate n'englobe déjà celle de fonctionnaire), une petite faute d'inattention de Trondheim dans la citation de ce classique des slogans soixante-huitard potaches. |
Ah... Perso, quand j'ai lu le billet de Trondheim, j'ai cru que c'était fait exprès, que c'était histoire de tourner la chose en dérision une deuxième fois, pour bien signifier le traitement par dessus la jambe voire le je-m'enfoutisme avec lequel il considère cette dérisoire mais coûteuse histoire d'éthique(tte) code-barresque. Du coup, ça m'a fait sourire.
Mais je lui prête peut-être trop d'humour pince-sans-rire... |
| | | | Pierre : | Docteur C : | BigBen : | Tu sembles oublier que la volonté première est esthétique : les codes-barre étant jugés laids.
On ne peut pas reprocher à un éditeur d'être fidèle à une esthétique.
Le petit texte ajouté, c'est juste de la provocation menuesque, tu ne l'as quand même pas pris au premier degré ?
(moi qui suis fonctionnaire, je devrais être vraiment très très fâché, alors). |
D'ailleurs, le texte de Menu reprend le slogan selon lequel "l'humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste", et non pas fonctionnaire (je crains que la catégorie de bureaucrate n'englobe déjà celle de fonctionnaire), une petite faute d'inattention de Trondheim dans la citation de ce classique des slogans soixante-huitard potaches. |
Quitte à être précis, soyons-le jusqu'au bout : le slogan en question avait été inscrit par les pro situ (comité enragés - Internationale Situationniste) sur une grande peinture accrochée à la Sorbonne. Il a été immortalisé par un cliché qui figure dans le Panégyrique de Debord.
Guy Debord et l'IS sont d’ailleurs une référence constante de Menu. Son texte -plus très récent- sur lequel je viens de tomber "Commentaire sur la grève des salariés" fait directement écho aux "Commentaires sur la société du spectacle".
Tout cela semble avoir échappé à notre ami fonctionnaire quêteur de subventions qui ne semble toujours pas pouvoir imaginer ce qu'il y a de foncièrement révolutionnaire dans la remise en question de la bureaucratie à laquelle il participe. |
Oui certes, mais enfin on peut aussi rappeler que ce moment-là de l'IS, à la Sorbonne, et la "révolution" de 1968, étaient surtout le fait d'étudiants petits et grands bourgeois habitant pour la plupart chez papa-maman dans le quartier latin (Nanterre c'était différent, l'Université jouxtait un bidonville devenu un parc et une partie du quartier d'affaires de la Défense). Que le devenir de 1968 et de ces slogans, de cette génération, c'est cette dilution des identités dans une "permissivité" désenchantée (soit parfaitement adéquate au néo-libéralisme et au second degré dit post-moderne). Je vois cette génération 68 comme une bande de vieux jouisseurs éternels qui auront détruits les modes d'organisation sociale (des ouvriers, des salariés) dans une certaine idée de la "fête permanente", léguant à leurs enfants un champ de ruines et une migraine.
Donc cette petite leçon d'éthique révolutionnaire basée sur cette référence-là me paraît un peu vaine et déplacée.
Après il y a une œuvre littéraire de l'IS, de la Société du Spectacle de Debord aux travaux de Vaneigem sur les hérésies qui n'est pas toute à jeter (au sens où la littérature et l'art n'ont pas à être des modèles d'agir social et sont même les lieux privilégiés de leur interrogation). Et en effet l'IS est une référence récurrente chez Menu (l'Éprouvette 3 contient un bon article sur les détournements situationnistes de bandes dessinées entre autres exemples). |
| Pierre, 16.09.2011 à 23:09 | 340061 |
| | | Docteur C : | BigBen : | Tu sembles oublier que la volonté première est esthétique : les codes-barre étant jugés laids.
On ne peut pas reprocher à un éditeur d'être fidèle à une esthétique.
Le petit texte ajouté, c'est juste de la provocation menuesque, tu ne l'as quand même pas pris au premier degré ?
(moi qui suis fonctionnaire, je devrais être vraiment très très fâché, alors). |
D'ailleurs, le texte de Menu reprend le slogan selon lequel "l'humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste", et non pas fonctionnaire (je crains que la catégorie de bureaucrate n'englobe déjà celle de fonctionnaire), une petite faute d'inattention de Trondheim dans la citation de ce classique des slogans soixante-huitard potaches. |
Quitte à être précis, soyons-le jusqu'au bout : le slogan en question avait été inscrit par les pro situ (comité enragés - Internationale Situationniste) sur une grande peinture accrochée à la Sorbonne. Il a été immortalisé par un cliché qui figure dans le Panégyrique de Debord.
Guy Debord et l'IS sont d’ailleurs une référence constante de Menu. Son texte -plus très récent- sur lequel je viens de tomber "Commentaire sur la grève des salariés" fait directement écho aux "Commentaires sur la société du spectacle".
Tout cela semble avoir échappé à notre ami fonctionnaire quêteur de subventions qui ne semble toujours pas pouvoir imaginer ce qu'il y a de foncièrement révolutionnaire dans la remise en question de la bureaucratie à laquelle il participe.
L'inculture de BigBen éclaire d'un lumière nouvelle cette remarque qu'il m'avait opposée sur ce même sujet il y a quelques années.
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| loic, 16.09.2011 à 16:59 | 340059 |
| | | la cote d'un ouvrage est défini en fonction de la présence ou non de l'ouvrage dans la bibliothèque des rédacteurs... et n'oublions pas que nous avons affaires à des marchands. |
| | | | loic : | Thierry : |
mais tu es prêt à convaincre les toqués du BDM que l'isbn n'a pas besoin d'être repris parce qu'il correspond à l'ean ? |
on se fout des mecs du bdm... si vous voulez des informations sur les livres, pas besoin de cet annuaire. Il suffit de consulter le site de la bnf... et c'est gratuit !
Le bdm serait intéressant, si les publications sans isbn étaient référencés |
une publication qui n'est pas dans la bdm n'est pas cotée. Elle n'existe donc pas. |
| jmmelo, 16.09.2011 à 16:47 | 340057 |
| | | pirik2 : | Je ne pense pas qu'il faille idéaliser et grandir le mythe de l'Artiste, du Créateur, forcément libre, spontané et en proie à des forces magique.
|
Je caricature un peu pour faire ressortir le trait. |
| loic, 16.09.2011 à 16:44 | 340056 |
| | | Thierry : |
mais tu es prêt à convaincre les toqués du BDM que l'isbn n'a pas besoin d'être repris parce qu'il correspond à l'ean ? |
on se fout des mecs du bdm... si vous voulez des informations sur les livres, pas besoin de cet annuaire. Il suffit de consulter le site de la bnf... et c'est gratuit !
Le bdm serait intéressant, si les publications sans isbn étaient référencés |
| pirik2, 16.09.2011 à 16:41 | 340055 |
| | | Je ne pense pas qu'il faille idéaliser et grandir le mythe de l'Artiste, du Créateur, forcément libre, spontané et en proie à des forces magique.
Comme dans tout travail, il faut un peu d'analyse pour avancer et mettre en perspective ce que l'on fait.
Le meilleur exemple qui me vient à l'esprit est celui d'un Chris Ware qui semble analyste jusqu'à la torture. Cela transpire en lui! |
| jmmelo, 16.09.2011 à 16:24 | 340054 |
| | | Aba Sourdi : | (Pour répondre tardivement à Jmmelo : généralement un auteur crée ce qu'il aime lire et voudra donc éditer des choses d'une qualité comparable à ce qu'il fait, voilà pourquoi je ne m'inquiète pas tellement sur les choix éditoriaux de ce prestigieux comité, qui plus est très équilibré au niveau des penchants graphiques et narratifs.) |
J'imagine(=dans mon fantasme) plutôt l'auteur comme quelqu'un qui s'exprime. Alors que l'éditeur le met en perspective dans le cadre d'un média et d'une histoire ce qui lui confère un intérêt, une consistance pour être édité ou pas.
en raccourci, et en cloisonnant, l'auteur serait dans la création et l'éditeur dans l'analyse. ce qui ne demande pas les mêmes qualités. |
| | | | Tout à fait d'accord avec toi Thierry, dès l'annonce du départ de Menu mon interrogation s'est portée sur la pertinence de garder le nom "L'Association". Je pense que la décision de le garder est tout simplement affective. Il n'y a pas que pour Menu que ce nom représente quelque chose de fort, mais aussi pour les autres Associés ainsi que pour les salariés. Et sans doute pour le public moins connaisseur que nous pour qui l'impression du mot "L'Association" sur un livre sera un gage de qualité tout de suite reconnaissable alors qu'il se demandera ce que c'est que cet "Apocalypse". Possible donc qu'il y ait une raison bassement commerciale à cette conservation, hein, je dis pas le contraire. Mais disons que c'est fort compréhensible et pas non plus révoltant sauf en cas de changement significatif de la ligne éditoriale, ce qui ne devrait pas être le cas étant donné le nouveau comité rempli de fidèles de longue date. (Pour répondre tardivement à Jmmelo : généralement un auteur crée ce qu'il aime lire et voudra donc éditer des choses d'une qualité comparable à ce qu'il fait, voilà pourquoi je ne m'inquiète pas tellement sur les choix éditoriaux de ce prestigieux comité, qui plus est très équilibré au niveau des penchants graphiques et narratifs.) |
| BigBen, 16.09.2011 à 15:53 | 340051 |
| | | Merci pour cette précision importante ! |
| | | | BigBen : | Tu sembles oublier que la volonté première est esthétique : les codes-barre étant jugés laids.
On ne peut pas reprocher à un éditeur d'être fidèle à une esthétique.
Le petit texte ajouté, c'est juste de la provocation menuesque, tu ne l'as quand même pas pris au premier degré ?
(moi qui suis fonctionnaire, je devrais être vraiment très très fâché, alors). |
D'ailleurs, le texte de Menu reprend le slogan selon lequel "l'humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste", et non pas fonctionnaire (je crains que la catégorie de bureaucrate n'englobe déjà celle de fonctionnaire), une petite faute d'inattention de Trondheim dans la citation de ce classique des slogans soixante-huitard potaches. |
| | | | loic : | Le numéro pour de code barre (EAN) et le même que le numéro d'isbn. Il est donc inutile de rappeler le numéro d'isbn à l'intérieur des livres. C'est ce que nous tentons de faire aux éditions Charrette avec la collection 12 x 16 |
mais tu es prêt à convaincre les toqués du BDM que l'isbn n'a pas besoin d'être repris parce qu'il correspond à l'ean ? |
| loic, 16.09.2011 à 15:37 | 340048 |
| | | Il n'y a aucune obligation de mettre un code barre... mais si nous n'en mettons pas, nous nous privons d'une partie des points de vente.
Pour sa place en 4C, c'est bien évidement pour faciliter son utilisation (rapidité de passage en caisse ou inventaire).
La quasi totalité des libraires indépendants sont équipés d'un système de gestion informatique. Le problème ne se pose donc pas uniquement dans les grosses chaines.
En effet, c'est inesthétique... mais nous n'avons plus le choix. Il faut donc que les créateurs s'amusent avec cette contrainte.
Le numéro pour de code barre (EAN) et le même que le numéro d'isbn. Il est donc inutile de rappeler le numéro d'isbn à l'intérieur des livres. C'est ce que nous tentons de faire aux éditions Charrette avec la collection 12 x 16
Un autre point, il n'est pas obligatoire d'avoir le nom de l'imprimeur dans le livre. C'est également un point que nous pouvons faire disparaître de nos ouvrages.
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| | | | Aba Sourdi : | En tout cas il est certain que la façon de concevoir ce qu'est L'Association a radicalement changé. Menu pensait depuis le début que L'Association se confondait avec lui-même, autrement dit il parlait toujours en Son nom et jamais en le sien propre, jusqu'à la révolte des salariés qui a fait vaciller l'équation "Association = 1". Il y a alors eu des manifestations extérieures à l'individu Menu, revendiquant d'être des voix de L'Association tout aussi légitimes et importantes que celle de l'entité Menu-Asso, on pense à la grève à Angoulême puis au retour polémique des ex-Associés. Forcément, Menu a vu sa conception du monde chamboulée et n'a pu désormais que parler en son nom pour se défendre, ce qui était déjà le début de la fin car il n'est pas du genre à supporter d'être ainsi dans le feu des projecteurs et des reproches, étant tout sauf mégalo (je ne sais donc pas comment on peut appeler son fonctionnement : auto-mystico-centrique ? oui voilà, il pense que sa mystique doit être celle de tout le monde, c'est ça. il se cache toujours derrière Elle pour se justifier.)
Désormais il faudra s'habituer à ne plus voir parler une Asso une et impersonnelle, sûrement par peur du dirigisme que cela a engendré. On perdra en souffle poétique, mais on y gagnera en transparence pragmatique. On aura Lewis en porte-parole et un comité éditorial sans Lewis, on peut trouver ça fouillis mais au moins c'est expliqué clairement. Le sacré c'est fini, c'est sûr. On nous dira tout sur un blog spontané et un peu morne, alors qu'avant on avait de belles saillies longuement pesées et esthétiquement illustrées. Les temps changent. Au moins maintenant tout le monde est heureux de travailler, je vous l'assure. |
c'est pour toutes les raisons que tu évoques et d'autres exposées par d'autres plus bas que je me demande sincèrement s'il ne faudrait pas refermer une bonne fois pour toute la parenthèse qu'était l'Association et de considérer que lui succèdent deux structures, qui peuvent tout autant se réclamer de son héritage direct sans pour autant pouvoir se confondre avec elle.
L'Association était une hydre à 7 têtes
la tête Menu a fondé l'Apocalypse
la tête Stanislas semble avoir définitivement tourné la page
la tête Trondheim gravite toujours autour du comité éditorial sans en faire partie
les 4 autres têtes constituent une partie du comité éditorial, augmenté de quelques 'petits nouveaux'
que reste-t-il de l'aventure de départ ? Plus grand chose... on pourra objecter, avec raison, que le même constat pouvait s'appliquer après le départ de David B, Trondheim, Killoffer et Stanislas. D'ailleurs, en filigrane, il y avait dans la crise de ces derniers mois une opposition intense entre deux visions de ce que devait être l'Association. La tentative de grande réconciliation aura d'ailleurs fait long feu et le départ définitif de Menu est la meilleure preuve que de l'Association de 1990, il ne reste rien... ceux qui avaient voulu s'associer pour proposer une autre vision de la bande dessinée, dans tous les sens du terme, ne peuvent plus travailler ensemble. Ce schisme devrait signifier la fin définitive de l'Association, pour laisser la place à de nouvelles structures qui incarnent ces mouvements. |
| | | | En tout cas il est certain que la façon de concevoir ce qu'est L'Association a radicalement changé. Menu pensait depuis le début que L'Association se confondait avec lui-même, autrement dit il parlait toujours en Son nom et jamais en le sien propre, jusqu'à la révolte des salariés qui a fait vaciller l'équation "Association = 1". Il y a alors eu des manifestations extérieures à l'individu Menu, revendiquant d'être des voix de L'Association tout aussi légitimes et importantes que celle de l'entité Menu-Asso, on pense à la grève à Angoulême puis au retour polémique des ex-Associés. Forcément, Menu a vu sa conception du monde chamboulée et n'a pu désormais que parler en son nom pour se défendre, ce qui était déjà le début de la fin car il n'est pas du genre à supporter d'être ainsi dans le feu des projecteurs et des reproches, étant tout sauf mégalo (je ne sais donc pas comment on peut appeler son fonctionnement : auto-mystico-centrique ? oui voilà, il pense que sa mystique doit être celle de tout le monde, c'est ça. il se cache toujours derrière Elle pour se justifier.)
Désormais il faudra s'habituer à ne plus voir parler une Asso une et impersonnelle, sûrement par peur du dirigisme que cela a engendré. On perdra en souffle poétique, mais on y gagnera en transparence pragmatique. On aura Lewis en porte-parole et un comité éditorial sans Lewis, on peut trouver ça fouillis mais au moins c'est expliqué clairement. Le sacré c'est fini, c'est sûr. On nous dira tout sur un blog spontané et un peu morne, alors qu'avant on avait de belles saillies longuement pesées et esthétiquement illustrées. Les temps changent. Au moins maintenant tout le monde est heureux de travailler, je vous l'assure. |
| | | | Pour ceux qui aiment les analogies, Futuropolis semble s'être mis au code-barre entre 1985 et 1986. Vers la fin de son ère glorieuse, donc. Les analogies continueront-elles ? |
| | | | Je crois simplement que Trondheim est le seul geek de la bande à être motivé pour alimenter un blog et que les autres l'autorisent, voilà tout. Je trouve ça au contraire tout à fait cohérent qu'il signe le message, vu que l'un des vieux reproches qui était fait à Menu à l'époque des six Associés réunis, c'était qu'il ne signait jamais quoi que ce soit et qu'il engageait tout le monde dans ses propos, rappelons-nous de ça quand même ! Trondheim ne fait donc que justifier des décisions collectives avec son style personnel pince-sans-rire et misanthrope. Je pense par exemple que d'autres membres de l'équipe rechignent moins que lui à faire la bise à ceux qui sentent mauvais, là il nous fait du Lewis hypocondriaque pur jus parce qu'il ne peut pas s'en empêcher, tout comme il le fait dans ses BD avec ses nombreux tics de dialoguiste. Non, franchement, voir en Lewis un calculateur alors que c'est un méga-potache, c'est très erroné. |
| | | | C'est un peu injuste parce qu'il y avait un travail graphique sur les autocollants eux-mêmes, encadrement du codes-barres propre aux vieilles publicités, choix typographiques du texte amusant, dans la continuation de la singularité graphique de l'Association. Pour les livres vendus sous blister (comme certains Cornélius ou le L de Benoît Jacques), la question est réglée par un code-barre collé sur le blister.
Je rappelle le début du texte, que j'ai retrouvé sur un autocollant laissé sur le livre : « L'Association se refusant à imprimer sur les livres des "codes-barres" tout aussi esthétiquement disgracieux qu'éthiquement déplaisants; et devant néanmoins, pour des raisons de logistique devenues inévitables, se résoudre à les faire figurer sur ses ouvrages au moyen d'étiquettes autocollantes, vilaines, onéreuses et agaçantes (...) ». Il n'était pas de si mauvaise foi, mais plutôt honnête au contraire.
Ce n'est pas le cas du communiqué de Trondheim, qui fustigeait l'égo démesuré de Menu, pour au final réglé ses comptes à n'en plus finir, dans un geste à l'égo tout aussi démesuré (après tout il instrumentalise le site de l'Association et son communiqué à sa propre bonne conscience, qui aurait pu passer par le filtre d'un communiqué forgé au sein de la belle utopie collective tant promise et d'un site très coûteux qui ne voit toujours pas le jour), tout ça ne me plaît pas beaucoup. |
| | | | décidément, ces codes barres deviennent un champ de bataille :o/
les autocollants étaient inutiles mais faisaient partie intégrante du 'combat' de Menu contre une standardisation du livre. L'AFNIL préconise de le mettre en quatrième de couverture, pour des raisons purement techniques. Mon boulot me fait penser en terme de process et c'est en effet aberrant en terme de productivité de ne pas le mettre en quatrième ou première de couverture (en terme de productivité pure, l'esthétique, on s'en fout, si, si).
Menu se battait sans doute contre des moulins à vent avec son refus des codes barres. Mais sa démarche était respectable. Dans sa croisade contre l'uniformisation, le code barre est un symbole à abattre. Mais sa parade du code-barre autocollant ressemblait à une bravade ridicule et dispendieuse.
Perso, je n'ai jamais décollé un de ses autocollants. Je me foutais un peu de la présence ou non de ces codes barres, certes pas très joli. Mais j'aurais trouvé plus amusant q'il les intègre dans sa maquette. Cela aurait été plus provocateur parce qu'il se serait réapproprié un symbole qu'il exècre, au lieu de cette demi-mesure faussement provocatrice.
Finalement, il tolérait la présence du code barre le temps que ses livres quitte l'Association et demandait implicitement aux acheteurs de reprendre le combat en retirant l'autocollant, qui serait devenu un acte militant, à effectuer dans la chaleur de son chez soi, et bien exposé dans sa bibliothèque. Et dieu saiot que tous les livres sont exposés, quatrième de couverture bien en vue ! La posture est finalement assez puérile et 'gratuite'. Elle revient à fermer les yeux et céder en faisant croire qu'on résiste.
Oui, au départ, cette démarche fait partie d'un discours général et cohérent sur la différence de l'Association. Et sur le fonds, il a raison. Mais sa méthode était mauvaise et le comité éditorial à raison de supprimer cette anomalie. Mais il faut éviter que cela ressemble à une capitulation, parce que le risque est de perdre cette spécificité de l'Association. Ce rejet avait un sens mais il s'exprimait maladroitement. Un peu d'imaginiation aurait pu permettre de marquer cette différence autrement, tout en économisant le coup de la méthode Menu. Ici, on dirait qu'il s'agit de faire table rase du passé. |
| Mael, 16.09.2011 à 12:13 | 340039 |
| | | J'en reviens à ma première remarque. Si on juge que quelque chose est inutile, même si on est en bonne santé économique, il n'y a pas de raison de jeter de l'argent par les fenêtre (puisque c'est jugé sans intérêt, hors considérations de goûts personnels, le gâchis ne se justifie pas). |
| | | | Smiley_Bone : | Herbv : | C'est vrai qu'il suffisait de licencier un employé de l'Asso pour pouvoir continuer à mettre ces fichus codes barres en autocollant pendant quelques années encore.
|
C'est surtout, je me répète je sais que le nouveau comité directeur a assez claironné que l’Association allait très bien financièrement parlant, et que les licenciements étaient abusifs. Donc si tout va si bien que cela pourquoi commencer à faire des économies ?
Voilà en fait, c'est ce foutage de gueule qui m'exaspère(, et qui fait que moi je ne vais plus aller sur ce site à la communication qui n'a rien à envier à Delcourt, Pasamonik and Co (le supprimer serait peut être d'ailleurs une autre source d'économie aussi profitable vu son utilisation), mais plutôt utiliser l'interface de Belles Lettres Diffusion. Là au moins je sais à quoi m'en tenir. |
Personne n'avait jamais dit que tout allait bien, les défauts de gestion de Menu avaient tout autant été pointés que ses défauts humains. Je ne vois pas ce que tu trouves incohérent à supprimer pragmatiquement une dépense superflue alors que les ex-ex-Associés ont été élus sur leur pragmatisme raisonné, par opposition au pragmatisme délirant de Menu qui consistait à toucher à l'humain avant de toucher aux budgets. Tu t'es dès le départ fait ton opinion sur cette question et tu appliques ta grille de lecture dessus, où vois-tu de la communication sur le blog de L'Association ? Trondheim est tout sauf un communicant talentueux contrairement à Menu, il est spontané, potache et même béatement nostalgique avec ses vieilles photos d'un temps révolu. Je ne vois pas ce qu'il chercherait à "communiquer" ! |
| | | | Herbv : | C'est vrai qu'il suffisait de licencier un employé de l'Asso pour pouvoir continuer à mettre ces fichus codes barres en autocollant pendant quelques années encore.
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C'est surtout, je me répète je sais que le nouveau comité directeur a assez claironné que l’Association allait très bien financièrement parlant, et que les licenciements étaient abusifs. Donc si tout va si bien que cela pourquoi commencer à faire des économies ?
Voilà en fait, c'est ce foutage de gueule qui m'exaspère(, et qui fait que moi je ne vais plus aller sur ce site à la communication qui n'a rien à envier à Delcourt, Pasamonik and Co (le supprimer serait peut être d'ailleurs une autre source d'économie aussi profitable vu son utilisation), mais plutôt utiliser l'interface de Belles Lettres Diffusion. Là au moins je sais à quoi m'en tenir. |
| SydN, 16.09.2011 à 11:28 | 340036 |
| | | Docteur C : | SydN : | Docteur C : | SydN : |
En tout cas je trouve que c'est un peu ridicule, vu le cout de l'opération de ces autocolants, alors qu'il suffirait de mettre les codes barres à l'intérieur (genre en dernière page, souvent blanche, ou entachée d'un dépot légal...).Je ne crois pas qu'une quelconque loi oblige de les mettre sur la couverture...
|
L'AFNIL conseille très fortement de mettre les codes-barres en quatrième de couverture. Ce n'est ni légal ni strictement obligatoire, mais c'est la règle que les éditeurs suivent d'ailleurs dans une écrasante majorité. |
ok, ben donc, rien ne les oblige à en mettre sur la couv... |
Bof, je pense qu'un éditeur qui ne mettrait systématiquement pas ses codes-barres en quatrième finirait par recevoir un courrier qui de son diffuseur, qui d'une chaine de librairie ou autre. Possible que cette obligation intègre certains contrats de diffusion notamment. Ce n'est pas légalement obligatoire (d'ailleurs heureusement qu'on ne légifère pas sur cette question), mais ça s'impose dans la chaine du livre, ce qui rend ta remarque peu pertinente. |
C'est pas faux... |
| | | | Par contre, ce qui m'horripile, c'est l'arrivée des codes-barre 2D, je ne m'y fais pas encore... |
| | | | Quand l'Association était un p'tit éditeur à la distribution confidentielle, l'absence du code-barre, un symbole de l'industrie déshumanisée, était un acte militant (Un acte volontaire, JCMenu sachant faire un livre et ses contraintes : dépôt légaux, etc.).
L'aube de l'an 2000, l'éditeur a connu ce qui pouvait lui arriver de pire : du succès. Le besoin de code-barre s'est fait sentir, non pas chez l'Asso mais chez ses partenaires.
Quitte à être dans le syllogisme, ou dans l'interprétation qui arrange les consciences, on peut se dire que c'est qui est arrivé de mieux à JCMenu : partir de la L'Asso comme un prince et pouvoir récréer une structure à son échelle, à son échelle de valeur. Évidemment, cette vision est idéale pour concilier les 2 camps, mais elle est trop idyllique.
"Le roi des bourdons" de Thuin à un code-barres et pourtant, sa distribution n'est pas mammouthesque...
Les codes-barre me gêne en effet moins quand il est intégré, et plus quand on le sent collé d'office sur la maquette de 4° de couv'.
Il y a des code-barres sur les Cornélius récents ? Y'a pas sur mon exemplaire de NonNonBa. |
| | | | SydN : | Docteur C : | SydN : |
En tout cas je trouve que c'est un peu ridicule, vu le cout de l'opération de ces autocolants, alors qu'il suffirait de mettre les codes barres à l'intérieur (genre en dernière page, souvent blanche, ou entachée d'un dépot légal...).Je ne crois pas qu'une quelconque loi oblige de les mettre sur la couverture...
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L'AFNIL conseille très fortement de mettre les codes-barres en quatrième de couverture. Ce n'est ni légal ni strictement obligatoire, mais c'est la règle que les éditeurs suivent d'ailleurs dans une écrasante majorité. |
ok, ben donc, rien ne les oblige à en mettre sur la couv... |
Bof, je pense qu'un éditeur qui ne mettrait systématiquement pas ses codes-barres en quatrième finirait par recevoir un courrier qui de son diffuseur, qui d'une chaine de librairie ou autre. Possible que cette obligation intègre certains contrats de diffusion notamment. Ce n'est pas légalement obligatoire (d'ailleurs heureusement qu'on ne légifère pas sur cette question), mais ça s'impose dans la chaine du livre, ce qui rend ta remarque peu pertinente. |
| jmmelo, 16.09.2011 à 10:45 | 340030 |
| | | Mael : | C'est tout, je ne vois pas en quoi il y a matière à débat. |
A postériori il y a matière... Au moins sur les limites de l’œuvre créée: commence-t-elle à la page 3 ou la couverture en fait partie.
Je trouve ça tout de même moche les codes barre (particulièrement sur les livres de Cornélius, ils font souvent tache, ces traits blancs sur leur aplat de couleur)...
Après il peut y avoir des bonnes idées d'intégration des codes-barre dans la maquette. Mais ça reste quand même l'exception.
Bon après si c'est la seule concession de la nouvelle Association. OK! |
| SydN, 16.09.2011 à 10:35 | 340029 |
| | | Docteur C : | SydN : |
En tout cas je trouve que c'est un peu ridicule, vu le cout de l'opération de ces autocolants, alors qu'il suffirait de mettre les codes barres à l'intérieur (genre en dernière page, souvent blanche, ou entachée d'un dépot légal...).Je ne crois pas qu'une quelconque loi oblige de les mettre sur la couverture...
|
L'AFNIL conseille très fortement de mettre les codes-barres en quatrième de couverture. Ce n'est ni légal ni strictement obligatoire, mais c'est la règle que les éditeurs suivent d'ailleurs dans une écrasante majorité. |
ok, ben donc, rien ne les oblige à en mettre sur la couv... |
| | | | SydN : |
En tout cas je trouve que c'est un peu ridicule, vu le cout de l'opération de ces autocolants, alors qu'il suffirait de mettre les codes barres à l'intérieur (genre en dernière page, souvent blanche, ou entachée d'un dépot légal...).Je ne crois pas qu'une quelconque loi oblige de les mettre sur la couverture...
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L'AFNIL conseille très fortement de mettre les codes-barres en quatrième de couverture. Ce n'est ni légal ni strictement obligatoire, mais c'est la règle que les éditeurs suivent d'ailleurs dans une écrasante majorité. |
| SydN, 16.09.2011 à 10:08 | 340027 |
| | | jmmelo : | Mael : | BigBen : | 15000 euros pour éditer des milliers de livres beaux comme on les rêve, c'est vraiment pas cher. C'est même très raisonnable.
|
Bah oui mais puisque Menu n'est plus là et que les nouveaux dirigeants ne les rêve pas comme ça ça semble totalement dispendieux. Et je trouve toujours plus utile de faire des livres ou de payer un employé que des codes barres autocollant, c'est un point de vu personnel, je ne suis pas Menu. Il semble partagé par le comité éditorial, simplement. |
Dans ces cas là, quitte à sacrifier la maquette, supprimons les rabats, prenons du papier fin, relions par gros tas de colle.... Et on pourra faire encore plus de livre!
Je pousse la logique jusqu'au bout.
|
Il y a quand même une différence entre esthétique d'un dos de couv et la qualité globale d'un produit!
Moi perso, je suis assez d'accord avec Mael...
Je me suis jamais extasié devant une maquette remarquable d'un dos de couv, alors franchement je m'en tape. Après je peux comprendre ce désir de perfection de Menu et de certains d'entre vous, perso je ne suis pas un fétichiste du livre-objet. Peut etre que mon boulot de bibliothécaire, avec son obligation de pilon, m'a assagit à ce niveau là.
En tout cas je trouve que c'est un peu ridicule, vu le cout de l'opération de ces autocolants, alors qu'il suffirait de mettre les codes barres à l'intérieur (genre en dernière page, souvent blanche, ou entachée d'un dépot légal...).Je ne crois pas qu'une quelconque loi oblige de les mettre sur la couverture...
Je pense aussi à Claude Ponty qui joue toujours avec les codes barres derrière ses livres, avec plus ou moins de réussit, mais certains sont vraiment super. Quelques ex glanés ici et là:
Et j'ai trouvé ça aussi, y a du Ponty, mais pas que...
|
| pirik2, 16.09.2011 à 10:01 | 340026 |
| | | Et puis un code barre ne porte et ne soutient pas le contenu, contrairement au papier et à une reliure.
Si le prix donné est réel, je trouve aussi ça un peu aberrant. |
| Mael, 16.09.2011 à 9:58 | 340024 |
| | | Parce que sacrifier la maquette ou le papier me gène (encore que, il n'y a pas tjs besoin de papiers luxueux), je dis qu'un code-barre ne gène pas comité éditorial, je partage cette opinion, pas Menu. Menu ne dirige plus l'asso, le comité fait donc ce qui lui semble bon. C'est tout, je ne vois pas en quoi il y a matière à débat.
Même si je trouvais ça un peu faux cul et que je trouve en effet de meilleur goût et intérêt de jouer avec les codes (c'est le cas de dire) pour les intégrer dans un projet esthétique. |
| jmmelo, 16.09.2011 à 9:44 | 340023 |
| | | Mael : | BigBen : | 15000 euros pour éditer des milliers de livres beaux comme on les rêve, c'est vraiment pas cher. C'est même très raisonnable.
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Bah oui mais puisque Menu n'est plus là et que les nouveaux dirigeants ne les rêve pas comme ça ça semble totalement dispendieux. Et je trouve toujours plus utile de faire des livres ou de payer un employé que des codes barres autocollant, c'est un point de vu personnel, je ne suis pas Menu. Il semble partagé par le comité éditorial, simplement. |
Dans ces cas là, quitte à sacrifier la maquette, supprimons les rabats, prenons du papier fin, relions par gros tas de colle.... Et on pourra faire encore plus de livre!
Je pousse la logique jusqu'au bout.
J'étais personnellement partisan du fait qu'une logique économique n'avait pas à dicté la finition d'un objet culturel et ou artistique (d'autant moins dans le 2ème cas). |
| | | | un code-barre, c'est moche mais c'est utile.
Pourquoi ne pas jouer pour en faire un truc joli et utile ? Il me semble que Clowes essaye parfois de l'intégrer dans la maquette, non sans ironie. |
| Mael, 16.09.2011 à 8:01 | 340020 |
| | | BigBen : | 15000 euros pour éditer des milliers de livres beaux comme on les rêve, c'est vraiment pas cher. C'est même très raisonnable.
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Bah oui mais puisque Menu n'est plus là et que les nouveaux dirigeants ne les rêve pas comme ça ça semble totalement dispendieux. Et je trouve toujours plus utile de faire des livres ou de payer un employé que des codes barres autocollant, c'est un point de vu personnel, je ne suis pas Menu. Il semble partagé par le comité éditorial, simplement. |
| Herbv, 16.09.2011 à 0:23 | 340019 |
| | | C'est vrai qu'il suffisait de licencier un employé de l'Asso pour pouvoir continuer à mettre ces fichus codes barres en autocollant pendant quelques années encore.
En tout cas, j'ai toujours laissé les codes barres autocollants en place, rien que pour ne pas "approuver" une telle "stupidité" :) |
| BigBen, 16.09.2011 à 0:15 | 340018 |
| | | 15000 euros pour éditer des milliers de livres beaux comme on les rêve, c'est vraiment pas cher. C'est même très raisonnable.
|
| Mael, 15.09.2011 à 23:53 | 340017 |
| | | Bah c'est ce que je dis, le texte est évidemment pas premier degré alors le prendre comme une valeur où un symbole, mais il se cache quand même derrière l'excès pour dire qu'il est rebelle malgré tout. C'est superflu.
Et je me souviens bien de l'argument esthétique (je crois que l'étiquette devait dire quelque chose comme "aussi esthétiquement disgracieux qu'éthiquement reprochable", il ne vaut clairement pas 15.000 euros.
Tout ce que je veux dire c'est que Menu parti, la suppression de tout ça pour des raisons d'économies qui permettent soit de faire des livres soit de payer un salarié plusieurs me convainc sans mal, quelque soit la situation économique de la boîte.
Pour le reste, honnêtement, je m'en bas un peu. |
| BigBen, 15.09.2011 à 23:35 | 340016 |
| | | Tu sembles oublier que la volonté première est esthétique : les codes-barre étant jugés laids.
On ne peut pas reprocher à un éditeur d'être fidèle à une esthétique.
Le petit texte ajouté, c'est juste de la provocation menuesque, tu ne l'as quand même pas pris au premier degré ?
(moi qui suis fonctionnaire, je devrais être vraiment très très fâché, alors). |
| Mael, 15.09.2011 à 21:56 | 340014 |
| | | Tu parles d'un symbole : "On refuse les normes de la grande distribution mais comme on est quand même un grand éditeur et bein on imprime des autocollants en disant au gens de l'enlever en chantant pour nous dédouaner alors qu'on est en plein dans le système qu'on dit combattre". ça me fait rire tiens, 15.000 euros tu peux payer un salarié plusieurs mois, on imprimer un ou deux livres, alors le symbole désuet qui fait sourire la première fois (je l'avoue) il peut bien se monnayer. Et là c'est fort cher pour une posture rebelle rigolote un rien hypocrite quand même. |
| | | | Pour moi un symbole n'est pas monnayable. |
| Mael, 15.09.2011 à 19:33 | 340010 |
| | | Smiley_Bone : | Et puis bon claironner que l'Association est en excellente santé financière pour ensuite supprimer les codes-barres autocollants pour raison économique, ça reste assez savoureux pour moi. |
Je suis loin de sanctifier Trondheim mais ça ne me parait pas du tout incohérent. Ce n'est pas parce qu'une structure est en bonne santé économique qu'il faut jeter de l'argent par les fenêtre. 15 à 20 mille euros par ans, ça laisse de quoi faire quelques projets ou fiestas... |
| jmmelo, 15.09.2011 à 18:47 | 340008 |
| | |
J'ai quand même du mal à m'enlever de la tête que auteur et éditeur sont 2 métiers/activités différents. L'implication bon auteur bon éditeur n'est pas directe pour moi. |
| | | | Il ne lui manque plus que l'auréole à Trondheim...
Et puis bon claironner que l'Association est en excellente santé financière pour ensuite supprimer les codes-barres autocollants pour raison économique, ça reste assez savoureux pour moi.
Ouais en matière de propagande, Trondheim n'a rien à apprendre de Menu en fait. |
| NDZ, 12.09.2011 à 9:34 | 339893 |
| | | Deux jeunes désoeuvrés, se poudrant le nez, promenant leur chien, buvant des bières, explorent un micro-événement du banditisme local. Ils dépeignent des Bonnie&Clyde sud-africains qui les fascinent, mais qui se révèlent presque être des petites frappes grandies par le temps. Des paumés qui cherchent une filliation du côté de gangsters ayant beaucoup raté, suivant un modèle américain perverti avec un ton original. Un bon titre de l'Asso à code-barres. |
| | | | Thierry : | Le tome 3 des histoires à lunettes était aussi constitué d'idée fauchées données par les lecteurs. Je suis bien palcé pour le savoir, j'en ai une qui est passée :o)
Merde, je SUIS auteur | auto confirmation de ta theorie du neveu ... |
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