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Dix films, dix ans, des décennies et des bulledairiens [ Discussions générales, Duels, petits jeux rigolos... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5
 | |  |  | 8 femmes sera sûrement dans mon top 10, et Bowling aurait pu y être parce que, moi aussi, j'avais beaucoup aimé à l'époque (j'étais bien dans la ligne), malgré tous ses défauts. Mais je sais pas si j'aimerais toujours, alors je vais sûrement privilégier d'autres films que j'ai beaucoup aimés aussi à l'époque. :o) |
 | crepp, 03.10.2012 à 14:15 | 346844 |
|  |  | hop hop hop 2002 !
-le voyage de chichiro de Myazaki. moi j'ai 2002 en date de sorti, c'est pour cela que je me le gardais sous le coude. Tout a été dit, une magnifique poésie.
-être et avoir de nicolas Philibert. Très beau reportage sur une école en zone rurale. De très jolis moments.
-8 femmes de François Ozon. Pour le casting mais aussi et surtout pour le jeu des personnages. Et puis chez Ozon il y a de vrais personnages féminins, c'est assez rare.
-Bowling for Columbine de Michael Moore.
oui je sais il enfonce des portes ouvertes, oui c'est partisan, mais j'aime. Et puis sa rencontre avec Charlton Heston quand même.
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 | SydN, 02.10.2012 à 21:27 | 346839 |
|  |  | chrisB : | Oui Rohmer c'était un des derniers grands cinéastes Français, l'en reste peu : Resnais, Rivette, Godard, Cavalier (mais moins connu, il faut voir Irène !!)
Et la relève est timide et clairsemée (et Jeunet n'est pas dedans !) |
Danyboon ?
(je sors) |
 | chrisB, 02.10.2012 à 17:19 | 346832 |
|  |  | Oui Rohmer c'était un des derniers grands cinéastes Français, l'en reste peu : Resnais, Rivette, Godard, Cavalier (mais moins connu, il faut voir Irène !!)
Et la relève est timide et clairsemée (et Jeunet n'est pas dedans !) |
 | crepp, 02.10.2012 à 16:43 | 346830 |
|  |  | merci bien pour l'explication. |
 | |  |  | Le dogma est né en réaction à une hypertrophie du cinéma devenu simple étalage d'artifice. Le dogme énoncé par von Trier est un sorte d'anti "Star Wars - la menace fantome", gros jouet blinquant, avec une BO envahissante et lourdingue (en même temps, John Williams...), des acteurs qui se font chier devant des fonds verts...
Les règles du dogme ne sont que l'antithèse de cette fuite en avant. Mais les contourner fait presque partie du jeu
1. Le tournage doit être fait sur place. Les accessoires et décors ne doivent pas être amenés (si on a besoin d'un accessoire particulier pour l'histoire, choisir un endroit où cet accessoire est présent).
2. Le son ne doit jamais être réalisé à part des images, et inversement (aucune musique ne doit être utilisée à moins qu'elle ne soit jouée pendant que la scène est filmée).
3. La caméra doit être portée à la main. Tout mouvement, ou non-mouvement possible avec la main est autorisé. (Le film ne doit pas se dérouler là où la caméra se trouve ; le tournage doit se faire là où le film se déroule).
4. Le film doit être en couleurs. Un éclairage spécial n'est pas acceptable. (S'il n'y a pas assez de lumière, la scène doit être coupée, ou une simple lampe attachée à la caméra).
5. Tout traitement optique ou filtre est interdit.
6. Le film ne doit pas contenir d'action de façon superficielle. (Les meurtres, les armes, etc. ne doivent pas apparaître).
7. Les détournements temporels et géographiques sont interdits. (C'est-à-dire que le film se déroule ici et maintenant).
8. Les films de genre ne sont pas acceptables.
9. Le format de la pellicule doit être le format académique 35mm.
10. Le réalisateur ne doit pas être crédité.
la fiche wikipedia ne recense que 50 films dogma, dont la majorité sont très confidentiels.
Von Trier n'a signé qu'un film Dogma: Les idiots.
Perso, j'ai aussi vu Mifune (avec de vrais morceaux de Valérian et Laureline dedans) et Festen. Trois très bons films, amha.
Dans Dancer in the dark, LVT commence par briser la règle 10 en affichant son nom sur l'entièreté de l'écran.
Pour l'anecdote, un cinéaste anti-dogma par excellence est Bazz Lurhman. Dans Moulin Rouge, alors que les artistes presentent leur comédie musicale, le méchant baron s'emporte en hurle "je n'en ai rien à foutre de votre dogme". Dont acte :o) |
 | |  |  | crepp : | en parlant de lars von trier, ça me fait penser donc à sa création du manifeste Dogme 95 (j'ai jamais vraiment compris le truc :o) mais le sujet n'est pas là, c'est juste pour profiter et parler du second créateur du Dogme : Thomas Vinterberg.
quand ce sujet a été créé le premier truc que j'ai voulu voir c'est si son film "Festen" était fait en 2000, pour que je puisse le nommer. Pour tous ceux qui ne l'ont pas vu, je ne peux que le conseiller ce film coup de poing, monstrueux, et pourtant captivant, je me demande toujours pourquoi il n'a pas gagné la palme d'or ! |
Alors, le Dogme 95, c’est pas difficile. Wikipedia te donne clairement le "voeu de chasteté" du "mouvement" créé par le grand malade à l’époque. Quand j’avais lu ça, j’avais moi aussi fait un voeu de chasteté : celui de m’abstenir d’aller voir un film du Dogme. :o)
Du coup, j’ai pas vu Festen...
Bon, ça n’a pas duré longtemps, ils se sont vite fait chier à essayer de respecter leurs propres règles de psychopathes, Lars von Trier le premier.
chrisB : |
Va savoir de Jacques Rivette, ce type est fabuleux
[...]
Eloge de l'amour, parceque JLGodard, ce type est (aussi) fabuleux
[...]
L'anglaise et le Duc d'Eric Rohmer, ce type est (aussi aussi) fabuleux |
Si j’ajoute tes penchants pour le cinéma de Truffaut et, dans une certaine mesure, pour celui de Chabrol, j’en déduis que, comme moi, tu as été fasciné durablement par la Nouvelle Vague. :o)
Tiens, ça me fait penser que j’ai oublié Eloge de l’Amour dans mon palmarès...
chrisB : |
Requiem, je l'avais mis en 2000, tant pis pour le loupé, excellent film qui m'a pris à la gorge et ne m'a pas laché, et parceque Jennifer Connelly |
OK pour ta dernière raison subjective. :o)
Mais, je refuse toujours de le voir.
chrisB : |
The Barber, très décu à sa sortie (je ne l'ai pas revu)
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Pour la peine, tu me feras 3 Amélie Poulain, 2 Gosford Park et 1 Parle Avec Elle.
Amen.
lanjingling : |
Je m'étonne beaucoup de l'absence de Millenium mambo (Hou Hsiao Hsien est connu, et dans le genre envoutant, ce film se pose là.), et moins de celles de All About Lily Chou-Chou, Beijing Bicycle, Fulltime Killer, I Am Josh Polonski's Brother, Monrak Transistor, Je rentre à la maison(Manoel de Oliveira),L'Orphelin d'Anyang, Desert Moon, Distance, H Story, Millennium Actress, Pistol Opera, Le Doux Amour des hommes, moins connus, mais extrèmement valables.
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En ce qui me concerne, rien d’étonnant : je n’ai pas vu Millenium Mambo.
Ni aucun des autres que tu cites, d’ailleurs. :o)
crepp : | bon je vais me faire flinguer mais quand même, vous trouvez quoi de bien chez Eric Rohmer ?
j'ai du en voir deux je crois, du coté de ses premiers films, dont un avec Arielle Domballe, et l'autre avec Luchini. Plus aucun souvenir à part peut être le nombre de mes bâillements (ça c'est pour vous exciter un peu plus :o)
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Eric Rohmer… Comment dire ?... Je pourrais en parler des heures… J’ai l’intégrale à la maison. :o)
Et je ne passe pas une année sans en croquer un bout. C’est juste mon cinéaste français préféré. Mais bon, là, j’ai pas le temps. :o)
Quelques pistes tout de même : il n’a pas son pareil pour causer des relations hommes/femmes, des sentiments, des émois de la jeunesse (et pas que de la jeunesse). Rohmer, c’est une petite philosophie de la vie, portative et légère, au même titre qu’un Woody Allen par exemple dans un autre registre, non dénuée de profondeur et d’humour. Il ne se prend jamais au sérieux et inocule son vaccin par petites touches pleines de subtilité. C’est aussi un amoureux des femmes, souvent jeunes d’ailleurs (mais pas que), et je ne puis donc que me laisser envoûter par son cinéma. C’est encore un formidable architecte de l’image, cadrages et photo en bandoulière.
Les principaux reproches qu’on lui fait souvent, c’est d’être trop "littéraire", voire "verbeux" (et donc ennuyeux ?), et de faire jouer ses acteurs comme des patates.
Ce à quoi je répondrais que tout ça participe de la marque de fabrique Rohmer et de sa petite musique (oui, Rohmer, c’est comme Proust, c’est de la musique). Passé les dix minutes de sourire en coin ou d’hilarité qui peuvent légitimement saisir le spectateur étonné, l’intelligence et la justesse du propos viennent petit à petit mettre le spectateur dans sa poche. Enfin avec moi, ça marche presque à chaque coup. Le plaisir est toujours au rendez-vous.
Petit guide pour aborder Rohmer :
1. Commencer par Ma nuit chez Maud. Son chef-d’oeuvre. Austère mais fascinant.
2. enchaîner avec Le genou de Claire
3. bifurquer vers Pauline à la plage
4. et poursuivre avec Conté d’été
Plus tard, ne pas hésiter à lorgner vers Le signe du lion, premier long métrage et seul film "réaliste" de l’artiste, l'inconcevable Perceval le Gallois ou l'étonnant L'Anglaise et le duc. Ou alors reprendre tout à zéro, dans l'ordre chronologique, et se dire à chaque fois : "Chouette, y'en a encore un autre à voir après !"
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 | |  |  | pas vu Agora (manqué à l'époque) mais j'aime beaucoup Amenabar. Déjà son Tésis était foutrement bien foutu, avec en boinus deux profs inspirés de James Cameron et FF Coppola. J'aime beaucoup Ouvre les yeux, et son Mar Adentro est une merveille et un des plus beax films d'acteurs, enfin d'actrices et de Javier Bardem, qu'il m'ait été donné de voir depuis longtemps. Les rôles qu'il a écrit pour les 'femmes' de Ramon Sampedro ont autant de force que les plus beaux rôles de femmes de Pedro Almodovar, amha.
Et Javier Bardem est un des plus grands acteurs en activité. |
 | |  |  | SydN : | ingweil : | L'échine du diable pour son esthétique et son côté dérangeant. J'aime bien les personnages improbables qui parcourent ce film, ce mélange des genres.
Human Nature, le premier film de Gondry, un OVNI pour moi à l'époque, ça part dans tous les sens, et c'est surtout très très drôle. |
L'échine du diable est pas mal oui. C'est mon préféré de del toro, mais ça casse pas trois pattes à un canard unijambiste non plus. D'un point de vue formel c'est super, l'ambiance, l'ecriture des perso, tout ça... Mais le récit est absolument sans intérêt. Comme dans tous ses films d'ailleurs. Aucune profondeur, c'est creu, on en ressort rien au final, juste le vague souvenir d'un moment sympa, mais pas plus. Enfin, c'est mon sentiment. |
Hum... Y avait tout de même une recherche autour du passage du monde de l'enfance à l'âge adulte, un fond de guerre espagnole (un peu comme Le Labyrinthe de Pan d'ailleurs). Que ce ne soit pas LE grand film de cette année 2001, on est bien d'accord, mais c'est un peu plus profond qu'une simple histoire d'ambiance. La fascination de Del Toro pour le traitement des images est admirable (de lapin), mais son cinéma est tout de même marqué par le rapport entre l'enfance et le monde réel, quelque chose comme une non-acceptation d'un monde plat et dur pour se tourner vers le fantastique, échapper à la noirceur de son univers. Moi je trouve ça assez envoûtant, avec malgré tout un sentiment d'inachevé, quelque chose comme un manque de parti-pris trop flagrant qui fait que son cinéma est un peu bancal (mais attachant).
SydN : | Même Agora n'est pas si mauvais finalement, quoiqu'un peu décevant... |
Ah, je ne suis pas du tout objectif sur ce film, parce que l'histoire d'Hypatia m'a toujours passionné. J'ai adoré retrouver une vraie ambiance de peplum à la Metro Goldwin Mayer, plutôt que les résurrections actualisées de Ridley Scott. Mais j'ai trouvé que la fin d'un univers, le basculement aurait mérité un traitement plus ample, moins manichéen. Dans son style, c'est un bel objet, plein de bonnes idées, mais j'ai trouvé que Les Autres était plus réussi (rien que cette idée des photos des morts, ça c'était quelque chose).
Assez d'accord sur ta comparaison avec 6ème sens. |
 | |  |  | lanjingling : | Au vu des avis, un top 3 indiscutable (ou du moins indiscuté ici, pour le moment): L'Anglaise et le Duc,Mulholland Drive, Chihiro. |
crepp : | bon je vais me faire flinguer mais quand même, vous trouvez quoi de bien chez Eric Rohmer ?
j'ai du en voir deux je crois, du coté de ses premiers films, dont un avec Arielle Domballe, et l'autre avec Luchini. Plus aucun souvenir à part peut être le nombre de mes bâillements (ça c'est pour vous exciter un peu plus :o)
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Je savais que cela ne durerait pas :)
Rassures-toi, de Rohmer, j'aime surtout ses (longs) débuts, jusque vers le début des années 80, et les derniers.Ceux du milieu (souvent avec Dombasle ou Lucchini, ceux que tu as vus ne sont donc pas dans les premiers) , je les trouve par endroits un peu creux; ce que j'aime de cette période est qu'on ne sais à quel degré prendre les échanges entre ses personnages.
Pour l'anglaise et le duc, je pense pareil que Charlie Brown. C'est artificialisé au possible, et par contraste d'une justesse dans l'analyse et l'expression des sentiments. Je ne vois pas comment on peut trouver ce film réac. |
 | crepp, 02.10.2012 à 9:43 | 346814 |
|  |  | bon je vais me faire flinguer mais quand même, vous trouvez quoi de bien chez Eric Rohmer ?
j'ai du en voir deux je crois, du coté de ses premiers films, dont un avec Arielle Domballe, et l'autre avec Luchini. Plus aucun souvenir à part peut être le nombre de mes bâillements (ça c'est pour vous exciter un peu plus :o)
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 | |  |  | Au vu des avis, un top 3 indiscutable (ou du moins indiscuté ici, pour le moment): L'Anglaise et le Duc,Mulholland Drive, Chihiro.
Pas loin, La chambre du fils, De l’eau tiède sous un pont rouge, qui font aussi partie de mon top, j'approuve donc.
Très légères dissensions sur The Barber, Gosford Park, Donnie Darko, pas vus (je me demande pourquoi, j'aime bien les Altman et les Coen en général), je ne me prononce pas.
On n'a pas fini d'en causer: Requiem: Sydn rappelle que c'est une adaptation d'un bouquin d'un écrivain aux thématiques années 60/70, peut-être que re-situé dans cette époque le film n'aurait pas eu ces aspects ridicules et pontifiants et démonstratifs, ce que n'a pas manqué de faire Lars von Trier avec le grotesque et excellent Breaking the waves (on n'a pas fini d'en parler non plus, ainsi que de Wong Kar Wai).
Peu cités, mais que je recommande: Ichi the killer, Kairo.
Je m'étonne beaucoup de l'absence de Millenium mambo (Hou Hsiao Hsien est connu, et dans le genre envoutant, ce film se pose là.), et moins de celles de All About Lily Chou-Chou, Beijing Bicycle, Fulltime Killer, I Am Josh Polonski's Brother, Monrak Transistor, Je rentre à la maison(Manoel de Oliveira),L'Orphelin d'Anyang, Desert Moon, Distance, H Story, Millennium Actress, Pistol Opera, Le Doux Amour des hommes, moins connus, mais extrèmement valables.
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 | chrisB, 01.10.2012 à 22:27 | 346807 |
|  |  | Alors mes films de 2001 à moi, mais dur dur de faire une sélection
Va savoir de Jacques Rivette, ce type est fabuleux
Mulholland Drive de David Lynch, belle claque
Eloge de l'amour, parceque JLGodard, ce type est (aussi) fabuleux
Lagaan car ce film c'est 4h de pure magie
Le mariage des moussons de Mira Nair, emballé grave à sa sortie
Shaolin soccer de Stephen Show, sublime (en version longue)
Requiem, je l'avais mis en 2000, tant pis pour le loupé, excellent film qui m'a pris à la gorge et ne m'a pas laché, et parceque Jennifer Connelly
Sur la touche mais tout de même :
Donnie Darko, excellent souvenir !!
Ichi the killer, j'ai hésité à mettre un Takashi Miike
La chambre du fils de Nanni Moretti, grand grand film
L'anglaise et le Duc d'Eric Rohmer, ce type est (aussi aussi) fabuleux
Chihiro, excellent
Mais,
Amélie : niet ! beaucoup de chose que je déteste dedans...
Gosford Park, j'adore Altman mais celui n'est vraiment pas mon préferré
The Barber, très décu à sa sortie (je ne l'ai pas revu)
Le Imamura, pas vu je me le note
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 | crepp, 01.10.2012 à 20:28 | 346806 |
|  |  | en parlant de lars von trier, ça me fait penser donc à sa création du manifeste Dogme 95 (j'ai jamais vraiment compris le truc :o) mais le sujet n'est pas là, c'est juste pour profiter et parler du second créateur du Dogme : Thomas Vinterberg.
quand ce sujet a été créé le premier truc que j'ai voulu voir c'est si son film "Festen" était fait en 2000, pour que je puisse le nommer. Pour tous ceux qui ne l'ont pas vu, je ne peux que le conseiller ce film coup de poing, monstrueux, et pourtant captivant, je me demande toujours pourquoi il n'a pas gagné la palme d'or ! |
 | SydN, 01.10.2012 à 17:57 | 346804 |
|  |  | On est d'accord pour Lars Von Trier et pour Dogville ! |
 | |  |  | lanjingling : | Aucun risque, c'est tellement stylisé qu'on en est anesthesié, comme tu l'a ressenti pour 2046 (sauf que 2046 c'est bien, nuancé, alors qu'ici il y en a des caisses) |
Je disais plus ça pour In The Mood For Love, la stylisation, il me semble. Mais bon, ça marche aussi pour 2046. Cela dit, si le premier se laisse bien voir quand même, le second, non, je peux pas. Quelle esbrouffre !
Seul point positif de 2046 : la sublime Zhang Ziyi. :o)
SydN : |
Ah ouais, ben regarde pas les films de Sono Sion alors (Sauf peut-être Hasard)... Tu n'en sortirais pas vivant.
Mais non la stylisation de requiem participe largement à l'émotionnel,elle anesthésie pas, au contraire, tu l'as dit toi même Lanjingling, elle fout la nausée. La forme est tout a fait en corrélation avec le fond, alors oui,ça fait beaucoup d'effort pour foutre la nausée, c'est pas subtil, mais ça a le mérite d'être efficace.
Pour Amélie Poulain, oui oui, je comprend qu'on n'aime pas, moi j'y ai retrouvé le plaisir des choses simples. Et j'ai pas honte :p |
Je ne sais pas qui est Sono Sion, mais, effectivement, je crois que je vais suivre ton conseil avisé… :o)
Quant à la nausée, non, vraiment, c’est pas un truc que j’ai forcément envie d’expérimenter, même au cinéma. Par exemple, je ne suis jamais allé voir Irréversible de Gaspar Noé, et ça ne me manque pas. :o)
Quant à Amélie Poulain, je comprends aussi très bien ceux qui ont aimé et j’aime aussi le plaisir des choses simples souvent, mais là, c’était vraiment too much pour plein de choses (je pourrais m’étaler, mais j’ai pas le temps).
Thierry : | De Gosford Park, je ne me rappelle que de Emily Watson en soubrette. Rien d'érotique là dedans mais une présence à l'écran incroyable. Elle les éclipse tous. |
Je suis d’accord pour Emily Watson, que j’avais découverte dans son premier film, le pathétique Breaking the Waves de Lars von Trier. Elle arrivait presque à sauver le film à elle seule. Presque, seulement. Parce que là aussi, question d’en faire des caisses en n’hésitant pas à sombrer dans le ridicule, il sait y faire, le Danois (je reviendrai plus tard à Lars von Trier pour son seul chef-d'oeuvre à mes yeux : Dogville). C’était un peu mission impossible pour elle. Mais quel talent !
ingweil : |
Puis j'ajouterai bien
L'échine du diable pour son esthétique et son côté dérangeant. J'aime bien les personnages improbables qui parcourent ce film, ce mélange des genres. |
Pas accroché du tout. Trouvé ça risible. Mais bon, je suis pas une référence, c’est pas du tout mon genre de cinéma.
ingweil : |
Parle avec elle est sortie en 2002 les amis, mais je suis plutôt pour le supprimer de tous les palmarès imaginables :) |
Je signe des deux mains ! :o) |
 | |  |  | SydN : |
Et alors c'est mal d'être un idéaliste naïf ? :p | Pas du tout, d'ailleurs, en cinéastes, j'aime bien Sono Sion.
Requiem, c'est le contraire de L'Ange Amelie (le nom du film Amelie Poulain en Chinois), un naif qui veut montrer de la perversion, un pervers qui veut montrer de la naivete simple, dans le premier cas le resultat est ridicule, dans le second c'est malsain. |
 | SydN, 01.10.2012 à 17:44 | 346800 |
|  |  | Je voulais dire Amenabar bien sûr, pas aménager... Merci l'ipad ... |
 | SydN, 01.10.2012 à 17:43 | 346799 |
|  |  | ingweil : | L'échine du diable pour son esthétique et son côté dérangeant. J'aime bien les personnages improbables qui parcourent ce film, ce mélange des genres.
Human Nature, le premier film de Gondry, un OVNI pour moi à l'époque, ça part dans tous les sens, et c'est surtout très très drôle. |
L'échine du diable est pas mal oui. C'est mon préféré de del toro, mais ça casse pas trois pattes à un canard unijambiste non plus. D'un point de vue formel c'est super, l'ambiance, l'ecriture des perso, tout ça... Mais le récit est absolument sans intérêt. Comme dans tous ses films d'ailleurs. Aucune profondeur, c'est creu, on en ressort rien au final, juste le vague souvenir d'un moment sympa, mais pas plus. Enfin, c'est mon sentiment.
ingweil : | Dans mon souvenir, Les Autres était bien, mais je pense pas que je le mettrais dans un top 10 pour autant. Un peu trop de facilité peut-être dans l'écriture, et l'effet Sixième Sens casse un peu la révélation finale. L'ambiance générale est tout de même une sacrée réussite (Nicole Kidman y est un effet spécial à elle toute seule). |
Je me souviens aussi l'avoir bien aimé. Finalement c'est un 6eme sens réussi qui a eu la malchance de passer après. On revient avec ce film à l'origine du fantastique, où les éléments surnaturels sont plus suggérés que montrés (contrairement au 6eme sens qui pour faire peur fait surgir des images chocs). Là la peur est indicible, c'est finalement rare les films comme ça... Faudrait que je le revois (pas revu depuis). de toute façon aménager n'a jamais fait de grands films (quoique Ouvre les yeux...) mais toujours de bons films. Même Agora n'est pas si mauvais finalement, quoiqu'un peu décevant... |
 | SydN, 01.10.2012 à 17:32 | 346798 |
|  |  | lanjingling : | SydN : |
Ah ouais, ben regarde pas les films de Sono Sion alors (Sauf peut-être Hasard)... Tu n'en sortirais pas vivant.
Mais non la stylisation de requiem participe largement à l'émotionnel,elle anesthésie pas, au contraire, tu l'as dit toi même Lanjingling, elle fout la nausée. La forme est tout a fait en corrélation avec le fond, alors oui,ça fait beaucoup d'effort pour foutre la nausée, c'est pas subtil, mais ça a le mérite d'être efficace. | Non, pas efficace, ce qui m'a ecoeuré n'est pas la descente aux enfers, que je n'ai pas ressentie, mais la lourdeur d'images accumulées, comme si le cinéaste était un jeune idéaliste naif découvrant la laideur de franges de la société et voulant la dénoncer. Riens à voir avec Sono Sion ou Takashi Miike. |
Et alors c'est mal d'être un idéaliste naïf ? :p
C'est envers le romancier que tu en as alors, parce que c'est lui qui a intégré ces clichés dans son histoire. Mais moi des clichés vendus avec une telle force de conviction, ça me va :) J'aime bien quand le cinéma est très formel, tant que la forme sert un propos (narratif, ou une atmosphère). Et là finalement c'est le cas. On peut ne pas adhérer à ce propos d'ailleurs, ou à la façon dont il est montré. Apparement c'est ton cas, mais pas le mien, voilà tout :) comme je disais la première fois que je l'ai vu je le trouvais effectivement trop formel. En le revoyant, finalement, c'est tout le début qui est trop rapidement esthétisant, une progression plus subtile de l'apport formel aurait encore mieux servit le film je pense. Mais pas tout le monde est d'accord avec ça non plus. Rha les goûts et les couleurs on s'en sort jamais :) |
 | |  |  | Mulholland Drive et La chambre du fils tout en haut comme beaucoup ici.
Chihiro juste en dessous. Difficile d'établir pour un palmarès des films de Miyazaki, chacun a ses qualités et ses défauts, mais celui-ci... Quelle splendeur !
The Barber aussi (c'était assez marrant de regarder Intolérable cruauté par la suite avec Billy Bob Thornton dans un rôle complètement à l'opposé. J'adore ce genre de clin d'œil).
Puis j'ajouterai bien
L'échine du diable pour son esthétique et son côté dérangeant. J'aime bien les personnages improbables qui parcourent ce film, ce mélange des genres.
Human Nature, le premier film de Gondry, un OVNI pour moi à l'époque, ça part dans tous les sens, et c'est surtout très très drôle.
Dans mon souvenir, Les Autres était bien, mais je pense pas que je le mettrais dans un top 10 pour autant. Un peu trop de facilité peut-être dans l'écriture, et l'effet Sixième Sens casse un peu la révélation finale. L'ambiance générale est tout de même une sacrée réussite (Nicole Kidman y est un effet spécial à elle toute seule).
Parle avec elle est sortie en 2002 les amis, mais je suis plutôt pour le supprimer de tous les palmarès imaginables :) |
 | |  |  | SydN : |
Ah ouais, ben regarde pas les films de Sono Sion alors (Sauf peut-être Hasard)... Tu n'en sortirais pas vivant.
Mais non la stylisation de requiem participe largement à l'émotionnel,elle anesthésie pas, au contraire, tu l'as dit toi même Lanjingling, elle fout la nausée. La forme est tout a fait en corrélation avec le fond, alors oui,ça fait beaucoup d'effort pour foutre la nausée, c'est pas subtil, mais ça a le mérite d'être efficace. | Non, pas efficace, ce qui m'a ecoeuré n'est pas la descente aux enfers, que je n'ai pas ressentie, mais la lourdeur d'images accumulées, comme si le cinéaste était un jeune idéaliste naif découvrant la laideur de franges de la société et voulant la dénoncer. Riens à voir avec Sono Sion ou Takashi Miike.
Pour Amélie Poulain, oui oui, je comprend qu'on n'aime pas, moi j'y ai retrouvé le plaisir des choses simples. Et j'ai pas honte :p[/citer] |
 | |  |  | De Gosford Park, je ne me rappelle que de Emily Watson en soubrette. Rien d'érotique là dedans mais une présence à l'écran incroyable. Elle les éclipse tous. |
 | SydN, 01.10.2012 à 16:09 | 346790 |
|  |  | Thierry : | parmi les films qui se sont vautrés mais que j'aime quand même, il y a une boursouflure qui s'appelle Sky Captain & the world of tomorrow avec Jude Law en flying jacket, Gwineth Paltrow en pseudo Lois Lane au brushing inoxydable, et Anfelina Jolie en fantasme dominatrix. Une énomre sucrecie avec robot géant qui attaquent la ville, robotes ninjas et méduses volantes que je reste baba. |
ah oui! je l'ai vu ! c'est un énorme film d'action barré, mais sans aucun souffle, c'est mortellement chiant. J'avais completement oublié qu'il existait, c'est dire !
Charlie Brown : | C’est pourquoi je ne suis jamais allé le voir. Je savais que ça me traumatiserais, et je refuse de subir certaines expériences. Ça fait partie des films que je refuse de voir a priori, à cause du sujet. Je sais, cet état d'esprit est lamentable et, oui, je suis une chochotte ! :o)
Pareil pour Larry Clark. Son cinéma ne m’intéresse pas a priori.
J’ai bien peur d’être parfois irrécupérable... |
Ah ouais, ben regarde pas les films de Sono Sion alors (Sauf peut-être Hasard)... Tu n'en sortirais pas vivant.
Mais non la stylisation de requiem participe largement à l'émotionnel,elle anesthésie pas, au contraire, tu l'as dit toi même Lanjingling, elle fout la nausée. La forme est tout a fait en corrélation avec le fond, alors oui,ça fait beaucoup d'effort pour foutre la nausée, c'est pas subtil, mais ça a le mérite d'être efficace.
Pour Amélie Poulain, oui oui, je comprend qu'on n'aime pas, moi j'y ai retrouvé le plaisir des choses simples. Et j'ai pas honte :p |
 | |  |  | Charlie Brown : | SydN : |
Requiem for a dream, de Darren Aronofsky
d'abord un peu lassé par ses effets de styles gratuits, j'ai petit à petit été balloté par cette réalisation stylée comme rarement. C'est un des très rare film qui parvient encore à me donner la nausée à chaque visionnage.
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C’est pourquoi je ne suis jamais allé le voir. Je savais que ça me traumatiserais, et je refuse de subir certaines expériences. | Aucun risque, c'est tellement stylisé qu'on en est anesthesié, comme tu l'a ressenti pour 2046 (sauf que 2046 c'est bien, nuancé, alors qu'ici il y en a des caisses) |
 | |  |  | SydN : |
Requiem for a dream, de Darren Aronofsky
d'abord un peu lassé par ses effets de styles gratuits, j'ai petit à petit été balloté par cette réalisation stylée comme rarement. C'est un des très rare film qui parvient encore à me donner la nausée à chaque visionnage.
|
C’est pourquoi je ne suis jamais allé le voir. Je savais que ça me traumatiserais, et je refuse de subir certaines expériences. Ça fait partie des films que je refuse de voir a priori, à cause du sujet. Je sais, cet état d'esprit est lamentable et, oui, je suis une chochotte ! :o)
Pareil pour Larry Clark. Son cinéma ne m’intéresse pas a priori.
J’ai bien peur d’être parfois irrécupérable...
SydN : |
Le fabuleux destin d'Amélie poulain, de Jean pierre jeunet
Je l'ai vu 4 fois au cinéma, Du coup je ne l'ai pas revu depuis. Pas sur que je l'apprécie autant aujourd'hui. Néanmoins, de mon souvenir, on en sort avec la patate et ça c'est aussi trop rare pour être ignoré. |
Alors ça, j’ai pas aimé du tout. Pour tout un tas de raisons qui ont fait polémiques à l’époque. Je dirais juste que, pour une fois, j’étais pas loin de donner un blanc-seing à Serge Kaganski. :o)
Pour moi, il n’y a qu’un bon Jeunet. Il est signé Caro et Jeunet et s’appelle Delicatessen. Je pense qu’il doit plus à Caro qu’à Jeunet, finalement.
Quant à Chihiro, à force d’être évoqué partout, va bien falloir que je finisse par le voir un jour, bon dieu !
THYUIG : |
Pare avec elle ==> un film d'Almodovar qui se concentre sur les garçons, enfin ! Où quand un réalisateur comprend qu'il ne pourra pas éternellement se cacher derrière ses actrices. C'est un peu facile par moment, la sène avec CAetano Veloso par exemple. Mais ça marche assez bien. |
Le film qui a fait que j’ai arrêté les frais avec Almodovar. Je n’aimais plus qu’un film sur trois de lui à l’époque, en gros. Celui-ci a été le coup de grâce. Je l’ai trouvé très mauvais et chiantissime. Et alors cette scène avec Caetano Veloso, je crois que c’est le sommet, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Seul point positif : je suis tombé amoureux de Leonor Watling. :o)
THYUIG : |
Gosford Park ==> un film génialement écrit (d'ailleurs, il faut absolument voir Downtown Abbey du même scénariste), très très bien dialogué, un Agatha Christie à l'écran qui rendrait enfin hommage à son talent. |
Un de mes pires souvenirs de cinéma. Me suis fait chier comme un rat mort. Jamais réussi à entrer dans le film. Faudrait peut-être que je lui laisse une nouvelle chance un jour... Parce que Altman, en général, j'aime bien.
Thierry : | parmi les films qui se sont vautrés mais que j'aime quand même, il y a une boursouflure qui s'appelle Sky Captain & the world of tomorrow avec Jude Law en flying jacket, Gwineth Paltrow en pseudo Lois Lane au brushing inoxydable, et Anfelina Jolie en fantasme dominatrix. Une énomre sucrecie avec robot géant qui attaquent la ville, robotes ninjas et méduses volantes que je reste baba. |
Ah oui, celui-là, je voulais absolument le voir et je l’ai loupé. Une séance de rattrapage s’impose !
mfl : |
Et j'ajouterais :
La sociologie est un sport de combat, de Pierre Carles sur/avec Bourdieu
|
Bon, j'ai pas vu cet épisode, mais le cinéma documentaire de Pierre Carles, c'est comme celui de Michael Moore, je trouve. Jouissif pour ceux qui sont déjà convaincus et conquis à l'avance, mais intellectuellement malhonnête. Usant parfois des même méthodes que leurs "adversaires" et flirtant (et plus si affinités) avec des procédés honteux.
Reste que c'est pas forcément inintéressant, mais bon... |
 | mfl, 01.10.2012 à 11:47 | 346786 |
|  |  | Dans mon top pour 2001, je mettrais :
Mulholland Dr. bien sûr
Sur mes lèvres
Le fabuleux destin d'Amélie Poulain
Gosford Park
Monsters, Inc.
déjà cités
Et j'ajouterais :
La sociologie est un sport de combat, de Pierre Carles sur/avec Bourdieu
Chaos, de Coline Serreau, bancal mais avec une belle énergie je trouve |
 | |  |  | parmi les films qui se sont vautrés mais que j'aime quand même, il y a une boursouflure qui s'appelle Sky Captain & the world of tomorrow avec Jude Law en flying jacket, Gwineth Paltrow en pseudo Lois Lane au brushing inoxydable, et Anfelina Jolie en fantasme dominatrix. Une énomre sucrecie avec robot géant qui attaquent la ville, robotes ninjas et méduses volantes que je reste baba. |
 | SydN, 01.10.2012 à 9:52 | 346784 |
|  |  | lanjingling : | | SydN : | Requiem for a dream, de Darren Aronofsky
d'abord un peu lassé par ses effets de styles gratuits, j'ai petit à petit été balloté par cette réalisation stylée comme rarement. C'est un des très rare film qui parvient encore à me donner la nausée à chaque visionnage. | Moi aussi il m'a donné la nausée, parce que je trouve qu'emporté par l'esbrouffe, ses provocs en deviennent gratuites.
Je ne trouve pas qu'il y ai de provoc dans requiem. On est quand meme pas chez takashi Miike
Rentre dedans oui, facile, peut-être, provoc et gratuit, non. Un film est un vecteur d'émotions, qu'elles qu'elles soient, et je trouve que dans requiem le but est atteind. C'est un film sur la descente aux enfers qu'entraîne l'addiction, donc forcément c pas gai...
lanjingling : | SydN : | Le fabuleux destin d'Amélie poulain | Cest un jeu, on doit trouver l'erreur dans la liste ? Parce que pour les films qui donnent la patate, la banane, la pèche, il y a Lagaan ou Shaolin soccer |
Je ne les ai pas vu :)
Et comme je l'ai dit pas sur que si je revoyais Amélie poulain aujourd'hui je l'apprecie autant. En tout cas tous les films que jeunet à fait après, j'ai pas aimé.
|
SydN : | Kairo, de kiyoshi Kurosawa | Ah oui, pas cité parce que j'avais confondu avec Charisma (qui m'avais passablement ennuyé, |
Oui Charisma est chiant, mais pas inninterressant, et Kairo génial :)
Son autre film de fantôme, séance, est aussi très très bon. |
 | THYUIG, 01.10.2012 à 8:40 | 346781 |
|  |  | Chihiro ==> grand film, tout simplement, sans doute le meilleur film de Miyazaki en terme de construction, d'image, d'invention. Ce film est un traumatisme pour ma fille aînée, qui en sens a parfaitement compris les intentions de l'auteur...
Mulholland Drive ==> un des rares films que j'ai vu deux fois au cinéma, juste pour la beauté iréelle de certaines scènes (les scènes de cul soft, vous vous en doutez). Sans rire, un Lynch presque parfait si n'était le côté Santa Barbara provoqué par le jeu sans nuance de la brune ténébreuse. Naomie Watts y est par contre très bien et je me souviens qu'à l'époque, la critique envisageait le meilleur pour elle. 10 ans plus tard, on attend toujours...
Pare avec elle ==> un film d'Almodovar qui se concentre sur les garçons, enfin ! Où quand un réalisateur comprend qu'il ne pourra pas éternellement se cacher derrière ses actrices. C'est un peu facile par moment, la sène avec CAetano Veloso par exemple. Mais ça marche assez bien.
Ivre de femme et de peinture ==> la reconnaissance pour Im Kwon-taek et aussi pour son acteur que je découvrais sur ce film : Min-sik Choi, il fera par la suite Old Boy
Gosford Park ==> un film génialement écrit (d'ailleurs, il faut absolument voir Downtown Abbey du même scénariste), très très bien dialogué, un Agatha Christie à l'écran qui rendrait enfin hommage à son talent.
De l'eau tiède sous un pont rouge ==> pour toutes les raisons qui ont déjà été dîtes.
Montres et cie, le seigneur des anneaux, l'âge de glace pour les places subsidiaires. |
 | |  |  | Charlie Brown : | Et dans tes films retenus, j'aime bien Shaolin Soccer, mais pas au point de le mettre en haut du bidule. | Non mais c'est pour Zhao Wei, c'est tout :)Charlie Brown : |
The Barber – Joel & Ethan Coen. | Pas vu, mais mon intuition me dit que ce doit être un bon Coen.
Charlie Brown : |
P.S. : je garde Ghost World pour 2002 parce qu’il n’est sorti en France qu’en 2002, sinon, il serait au top. :o)
| Ah, cela m'étonnait aussi:)SydN : | Requiem for a dream, de Darren Aronofsky
d'abord un peu lassé par ses effets de styles gratuits, j'ai petit à petit été balloté par cette réalisation stylée comme rarement. C'est un des très rare film qui parvient encore à me donner la nausée à chaque visionnage. | Moi aussi il m'a donné la nausée, parce que je trouve qu'emporté par l'esbrouffe, ses provocs en deviennent gratuites.
SydN : | Bully, de Larry Clark
Même si ça n'est pas son meilleur film, Larry Clark reste un des rare cinéaste qui ose parler de manière frontale des dysfonctionnements de nos sociétés (et particulièrement de la jeunesse américaine). Et prendre son sujet à bras le corp comme il le fait mérite l'attention. | Pareil que Requiem, ce que tu considère qualités sont défauts pour moi; je devais pas être dans un moment d'apprêciation des films rentre-dedans
SydN : | Le fabuleux destin d'Amélie poulain | Cest un jeu, on doit trouver l'erreur dans la liste ? Parce que pour les films qui donnent la patate, la banane, la pèche, il y a Lagaan ou Shaolin soccer
SydN : | Kairo, de kiyoshi Kurosawa | Ah oui, pas cité parce que j'avais confondu avec Charisma (qui m'avais passablement ennuyé
Rajouts: Le Doux Amour des hommes, |
 | SydN, 01.10.2012 à 0:32 | 346777 |
|  |  | Aller je m'y met aussi. Pour 2001.
Mulholland drive, de David Lynch.
Parce ce que c'est tout simplement un des films les plus mystérieux qui soit. Certaines scènes sont extraordinaires, d'autres plus anecdotiques ou même pas terrible, mais l'ensemble est finalement bien plus cohérent qu'il n'y parait de prime abord.
Requiem for a dream, de Darren Aronofsky
d'abord un peu lassé par ses effets de styles gratuits, j'ai petit à petit été balloté par cette réalisation stylée comme rarement. C'est un des très rare film qui parvient encore à me donner la nausée à chaque visionnage.
Bully, de Larry Clark
Même si ça n'est pas son meilleur film, Larry Clark reste un des rare cinéaste qui ose parler de manière frontale des dysfonctionnements de nos sociétés (et particulièrement de la jeunesse américaine). Et prendre son sujet à bras le corp comme il le fait mérite l'attention.
Stalingrad, de Jean-Jacques Anneaud
Pas un grand film, mais moi qui ai beaucoup de mal avec les films de guerre, j'ai passé un très bon moment en regardant ce film. Anneaud est un cinéaste irrégulier, mais celui-ci se situe pour moi au dessus de sa moyenne cinématographique (quand même bien derrière le nom de la rose et l'ours ses deux chefs d'oeuvres).
Le fabuleux destin d'Amélie poulain, de Jean pierre jeunet
Je l'ai vu 4 fois au cinéma, Du coup je ne l'ai pas revu depuis. Pas sur que je l'apprécie autant aujourd'hui. Néanmoins, de mon souvenir, on en sort avec la patate et ça c'est aussi trop rare pour être ignoré.
Kuzco, de ch'ai pas ki
Parce que je croyais que Disney était fini, qu'il n'étaient plus capable de modernité, écrasé par la concurrence produisant des œuvres plus universelles (le prince d'égypte, qui reprend les recettes des grands classiques Disney, alors qu'eux même ne savent plus le faire), ou plus actuelles (les pixar, L'âge de glace ou Shrek). Kuzco à été un échec commercial, pourtant c'est un des films Disney les plus drôle, original et moderne. De plus il peut se targuer de resister a l'appel du tout numerique, contrairement aux autres productions des autres studios. Son "défaut" c'est de ne pas manger à tous les râteliers, ce qui pour moi est une plus qualité.
Le voyage de Chihiro, de Hayao miyazaki
Je connaissais déjà princesse mononoke et porco rosso, et je l'ai préféré à ces deux là. C'est rarement l'avis des fans, mais c'est peut être son film qui m'a le plus parlé. Pour moi la meilleure version d'Alice au pays des merveilles qui soit.
Punch drunk love, De Paul Thomas Anderson
J'ai adoré l'ambiance sonore et visuelle unique, l'humour sous jascent, l'histoire d'amour décalé. Un ovni, et un des films qui m'a le plus troublé, contre lequel on lutte pour finalement se laisser absorber. Épuisant mais passionnant
Kairo, de kiyoshi Kurosawa
On pourrait croire que kiyoshi Kurosawa (aucun lien) souhaite surfer sur la vague des films fantômes japonais moderne que Ring (d'ideo nakata) a initié en 1998. Mais il va bien plus loin. Fable poetico philosophique, les fantômes et la désertion de toute vie humaine est une métaphore de l'isolement que provoque la technologie. Il n'en n'oublie néanmoins pas d'être flippant par moment, et cette vision de fin du monde est une des plus glaçante qui ai été porté sur pellicule. En outre c'est aussi une leçon de cadrage et de mise en scène.
Donnie darko, de Richard Kelly
J'ai beaucoup hésité à le mettre, et c'est surtout par défaut qu'il figure dans la liste. J'avais détesté ce film à sa sortie, trouvant navrant cette façon de puiser avec tant de facilité dans toute une imagerie populaire. En outre j'avais trouvé la mise en scène digne de Dawson, en à peine mieux. Finalement en le revoyant, il est pas si mal foutu, et avec le recul, ça reste un des meilleurs film parlant de voyage dans le temps.
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 | |  |  | ça y est, j'ai bouffé, je peux me lancer dans mon top 10 des films sortis en 2001. :o)
The Barber – Joel & Ethan Coen
Mon Coen préféré (avec The Big Lebowski). Et pas que pour la superbe photo et le noir et blanc. Pour tout. Le traitement du sujet, la maîtrise dans la réalisation (comme souvent), le ryhtme lent, l’interprétation aux petits oignons (mention spéciale à Billy Bob Thornton, le « héros »/loser), l’humour à froid, le second degré débile (comme souvent aussi, mais avec une saveur particulière due au rythme et à l’atmosphère irréelle du film). A voir en salle, pour s’immerger et se laisser couler dans l’ambiance.
Mulholland Drive – David Lynch
Comme pour le Coen du dessus, là aussi, mon Lynch préféré. Là encore, une grande expérience cinématographique à vivre en salle. On comprend pas tout, mais on s’en fout. Les interprétations multiples permettent aux cinéphiles de s’empoigner sur tout ou partie du film. La grande classe. Dix ans déjà. Ce serait pas mal qu’il s’y remette sérieusement, le David.
De l’eau tiède sous un pont rouge – Shôhei Imamura
Pierre en a causé plus bas, lanjingling l’a cité. Original, amusant, poétique, intelligent. Du grand Imamura. En prime, une actrice magnifique : Misu Shimisa.
Together - Lukas Moodysson (2000)
Un film suédois caustique et sarcastique, mais non dénué de tendresse, sur l’échec cuisant du modèle et du rêve hippie. A découvrir.
L’Anglaise et le duc – Eric Rohmer
Un regard intéressant et pertinent sur la Révolution française. Bêtement taxé de réactionnaire et anti-révolutionnaire à sa sortie. Mais bon, l’intelligence est parfois mal comprise… Doublé d’une expérience esthétique qui ne ressemble à rien, ça a dû être une torture pour tout un tas de gens. Moi, je me suis régalé. :o)
Va savoir – Jacques Rivette
Du bon Rivette, à la fois léger et profond, drôle et intelligent, décalé et classique en même temps. Dans le milieu du théâtre, avec une brochette d’acteurs épatants. Un vrai plaisir.
La chambre du fils – Nanni Moretti
Dur et d’une grande justesse, un Moretti sombre et sobre, une fois n’est pas coutume. Une palme d’or méritée. Mais je ne le reverrais pas.
No Man’s Land – Danis Tanovic
Humour noir, originalité de mise et traitement du sujet intéressant. Une bonne surprise. Je rejoins crepp là-dessus.
Harrison’s Flowers d'Elie Chouraqui (2000)
Si si, un bon Chouraqui, ça existe ! Un récit bien mené, et esthétiquement réussi, sur la guerre (celle de l’ex-Yougoslavie), les reporters et photoreporters de guerre, la folie des hommes et l’amour. Avec de très bons Adrian Brody et Andy MacDowell.
Super 8 stories – Emir Kusturica
Le seul film de Kusturica que je peux supporter, les autres m’exaspèrent et me fatiguent au plus haut point. Autoportrait et documentaire hilarant sur la vie en tournée du réalisateur-guitariste et de son groupe de rock balkanique, le No Smoking Orchestra. Un des meilleurs "rockumentaires" que j’aie vus.
P.S. : je garde Ghost World pour 2002 parce qu’il n’est sorti en France qu’en 2002, sinon, il serait au top. :o)
|
 | |  |  | crepp : |
-No Man's Land Danis Tanovic
très bon souvenir de ce film, vu assez tard par rapport à sa sortie, mais le sujet et le traitement m'avaient beaucoup plu. |
Ah oui pareil. Sauf que je l'ai vu à sa sortie. :o)
Oui, depuis 20-25 ans, je vais voir les films en salle au moment de leur sortie (un film, c'est d'abord dans une salle de cinéma que j'aime le découvrir). Je regarde rarement un film des années 90/2000 en séance de rattrapage à la téloche ou en DVD, ou alors il faut que ce soit un truc que je voulais absolument voir et que j'ai pas pu voir pour x raisons à sa sortie.
Il fera donc partie de mon Top 10 2001.
crepp : |
sinon non nominés à mes yeux, mais qui risquent d'être cités:
The Barber des frère Cohen. A par la qualité de l'image, c'est beaucoup trop froid pour moi.
et celui que je n'ai pas vu et que j'espère voir un de ces jours : "la chambre du fils" de Moretti, même si j'ai vu il y a peu "abemus papam" du même réalisateur et que j'ai trouvé ça très chiant.
|
Effectivement, le risque est grand et je vais y participer. The Barber est mon Coen préféré (avec The Big Lebowski... mais nous en avons déjà causé ailleurs il n'y a pas si longtemps...). :o)
Et La Chambre du Fils est, pour moi, le dernier bon Moretti, même s'il est trop dur pour que je le revoie un jour...
lanjingling : | Pierre : | Un lien (qui vaut ce qu'il vaut -c'est un peu un nivellement par le bas) pour se rafraichir la mémoire: Meilleurs films par année. |
Comment font-ils leur classement, sur ce site?
|
Je me suis posé la même question. Y'a des films qui n'ont même pas été réalisés en 2001 et ne sont même pas sortis en France en 2001. Etrange...
lanjingling : | wikipedia me semble un peu plus crédible
|
Je suis d'accord.
Et dans tes films retenus, j'aime bien Shaolin Soccer, mais pas au point de le mettre en haut du bidule. En revanche, y figureront forcément le Lynch et le Rohmer.
Bon, je vais faire à bouffer, je mange, et je reviens faire mon Top 10 après. :o) |
 | |  |  | lanjingling : | Comme dit crepp, c'est pas trop la joie a priori. |
Je nuance: pas trop la joie pour le cinéma français (ou le hong kongais) , parce que pour le Japon, en plus de ceux déja cités: Desert Moon, Distance, H Story, Millennium Actress, Pistol Opera, et même Avalon, tiens, qu'on rigole un peu. |
 | |  |  | wikipedia me semble un peu plus crédible; je rajoute donc All About Lily Chou-Chou, L'Anglaise et le Duc, Beijing Bicycle, Fulltime Killer, I Am Josh Polonski's Brother, Ichi the Killer, Millennium Mambo, Monrak Transistor, Shaolin Soccer(parce que c'est le film qui m'a fait decouvrir Zhao Wei)(ma balance penche vers l'extrème orient, qui rétablira l'équilibre?)
|
 | |  |  | Pierre : | Un lien (qui vaut ce qu'il vaut -c'est un peu un nivellement par le bas) pour se rafraichir la mémoire: Meilleurs films par année. |
Comment font-ils leur classement, sur ce site? Parce que, puisqu'on en est en 2001, par exemple, "my sassy girl", treizieme place, en France presque personne n'en avait entendu parler avant vers 2005, et je ne sais même pas s'il y est sorti en salle.
Et ne figure pas "la chambre du fils", palme d'or qui doit donc avoir quelques supporters.
Pour 2001, en vrac, liste très incomplète:De l'eau tiède sous un pont rouge, Je rentre à la maison(Manoel de Oliveira),L'Orphelin d'Anyang, Mullholand drive, Chihiro...Comme dit crepp, c'est pas trop la joie a priori.
|
 | crepp, 30.09.2012 à 16:20 | 346765 |
|  |  | ben 2001 c'est pas trop la joie au premier abord.
-sur mes lèvres de Jacques Audiard, car c'est le meilleur réalisateur français actuel, avec un grand rôle pour Vincent Cassel.
-No Man's Land Danis Tanovic
très bon souvenir de ce film, vu assez tard par rapport à sa sortie, mais le sujet et le traitement m'avaient beaucoup plu.
-Shrek : ben ouais j'ai hurlé de rire la première fois que je l'ai vu, et c'est devenu un vrai classique de cinéma animé.
- ma femme est une actrice d'Yvan Attal.
ce fut une belle découverte qu'yvan attal comme réalisateur, un premier essai qui fut très agréable avec une excellente Charlotte Gainsbourg.
- et mon blockbuster de l'année, ben oui je sais j'aime ça aussi:
Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau de Peter Jackson.
version longue bien entendu !!!!!
c'est mon préféré des trois, peut être le plus proche du livre, et que j'adore la comté !!
sinon non nominés à mes yeux, mais qui risquent d'être cités:
The Barber des frère Cohen. A par la qualité de l'image, c'est beaucoup trop froid pour moi.
et celui que je n'ai pas vu et que j'espère voir un de ces jours : "la chambre du fils" de Moretti, même si j'ai vu il y a peu "abemus papam" du même réalisateur et que j'ai trouvé ça très chiant.
|
 | chrisB, 30.09.2012 à 13:33 | 346764 |
|  |  | crepp : | au fait qui relance ensuite une autre année ?(du moins si j'ai bien compris le sujet :o) |
Toi ! go pour 2001 ! |
 | THYUIG, 29.09.2012 à 8:02 | 346748 |
|  |  | lanjingling : | THYUIG : | c'est marrant, quand on regarde le lien de Pierre, on voit la foultitudes de films asiatiques de qualité à cette époque là, faut quand même avouer que ça a bien baissé depuis quoi, le Election de Johnnie To ?
J'aurais presque pu faire un top que de films asiatiques; parce qu'entre Eureka, Platform (sublime !), ITMFL, Tigre et Dragon, Mononoke, et les deux chinois : Suzhou River et Beijing Bicycle.
Bref, c'est peu^-être aussi une question de distribution mais vu qu'il y a un public pour ça en France, je m'étonne de la faiblesse des films de HK et japonais que je vois depuis quelques temps. |
Pour le cinéma de HK, tu peux faire une croix dessus, c'est mort. Enfin, pas une croix, vu qu'ils sont plutot bouddhistes, mais, question finance oblige, ils ne font pratiquement plus que des coproductions avec la Chine, édulcorées par la censure.
Pour le reste de l'Asie, c'est effectivement une question de distribution, il y a eu en France dans les années 90 beaucoup d'enthousiasme pour les nouvelles vagues taiwanaises et HK, les films de genre Hk et japonais, et une partie du reste de l'Asie, mais je pense que le soufflé est retombé (j'ai pas en tête de plat chinois qu'il faudrait absolument manger avant qu'il ne refroidisse...)
Je rajoute:
Mysterious Object at Noon (2000, le premier Apichatpong Weerasethakul)
6ixtynin9 (1999, Pen-Ek Ratanaruang)
|
exactement, je pensais tout de même que le soufflé de l'intérêt européen pour les films japonais et coréens ne retomberait pas. En fait, au moment où Wong-Kar Way fat son film amricain et Hou-Hsiao-Hsien son film avec Binoche, leurs deux cinmas sont quasiment morts chez eux. C'est vraiment dommage, surtout pour HHH, j'avais adoré Millenimum Mambo, et Three Times (sutout le premier récit) fait partie des films que j'ai le plus aimé au cinéma. |
 | |  |  | THYUIG : | c'est marrant, quand on regarde le lien de Pierre, on voit la foultitudes de films asiatiques de qualité à cette époque là, faut quand même avouer que ça a bien baissé depuis quoi, le Election de Johnnie To ?
J'aurais presque pu faire un top que de films asiatiques; parce qu'entre Eureka, Platform (sublime !), ITMFL, Tigre et Dragon, Mononoke, et les deux chinois : Suzhou River et Beijing Bicycle.
Bref, c'est peu^-être aussi une question de distribution mais vu qu'il y a un public pour ça en France, je m'étonne de la faiblesse des films de HK et japonais que je vois depuis quelques temps. |
Pour le cinéma de HK, tu peux faire une croix dessus, c'est mort. Enfin, pas une croix, vu qu'ils sont plutot bouddhistes, mais, question finance oblige, ils ne font pratiquement plus que des coproductions avec la Chine, édulcorées par la censure.
Pour le reste de l'Asie, c'est effectivement une question de distribution, il y a eu en France dans les années 90 beaucoup d'enthousiasme pour les nouvelles vagues taiwanaises et HK, les films de genre Hk et japonais, et une partie du reste de l'Asie, mais je pense que le soufflé est retombé (j'ai pas en tête de plat chinois qu'il faudrait absolument manger avant qu'il ne refroidisse...)
Je rajoute:
Mysterious Object at Noon (2000, le premier Apichatpong Weerasethakul)
6ixtynin9 (1999, Pen-Ek Ratanaruang)
|
 | crepp, 28.09.2012 à 10:01 | 346733 |
|  |  | au fait qui relance ensuite une autre année ?(du moins si j'ai bien compris le sujet :o) |
 | |  |  | Oui, franchement, elle est assez debile, a meme des tendances horripilantes, mais c'est une des B.O. les plus addictives quand on regarde le film |
 | crepp, 27.09.2012 à 19:13 | 346723 |
|  |  | THYUIG : | lanjingling : | donc, bien entendu,the mission(johnnie to)
|
Elle est affreuse cette zique sur The Mission, ce synthé pourri....argggg.... |
ben la je ne sais pas vraiment, c'est une des rares musiques de film que j'adore en regardant le film, et en même temps je suis incapable d'écouter en cd.
|
 | THYUIG, 27.09.2012 à 19:03 | 346720 |
|  |  | lanjingling : | donc, bien entendu,the mission(johnnie to)
|
Elle est affreuse cette zique sur The Mission, ce synthé pourri....argggg.... |
 | THYUIG, 27.09.2012 à 19:01 | 346719 |
|  |  | [citer auteur=mfl
et Aïe, un film que je dois être à peu près le seul à aimer, je crois... Pas un chef d'oeuvre non plus mais très déconnant; Hélène Fillières, que je connaissais pas avant, y est absolument géniale !
[/citer]
Je te suis sur Aie!, ce film est très réussi. |
 | |  |  | Charlie Brown : | Et hop ! Mon top 10 pour 2000 !
(je vous ai suivis : j'ai mis des films sortis en 2000 en France mais parfois réalisés et sortis en 1999 ailleurs, auquel cas je le précise) |
En passant vite fait , parce qu'il est tard, si on compte 1999, Beau Travail(Claire Denis), Running Out of Time(johnnie To),Little Cheung(fruit chan),Ghost Dog, the way of the samouraï(Jim Jarmusch),M-other(nobuhiro suwa), La Lettre(Manoel de Oliveira), Une journée d'Andreï Arsenevitch(Chris Marker), les glaneurs et la glaneuse(agnes varda)...ouais, si je commence a mettre les documentaires, je m'en sort plus...Allez, un dernierPierre : | Mon expérience du cinéma est indéfectiblement lié aux musiques qu'on y entend. | donc, bien entendu,the mission(johnnie to)
|
 | mfl, 27.09.2012 à 16:20 | 346714 |
|  |  | Mon top pour 2000 doit ressembler à ça :
In the Mood for Love
Le goût des autres
Traffic
Amores perros
Dancer in the Dark
Yi Yi
Chicken Run
et Aïe, un film que je dois être à peu près le seul à aimer, je crois... Pas un chef d'oeuvre non plus mais très déconnant; Hélène Fillières, que je connaissais pas avant, y est absolument géniale !
|
 | |  |  | crepp : |
Sleepy Hollow: oui bien dans l'ambiance mais pas mon préféré de Burton, plus de points pour le Batman défi, noces funèbres et même Beetlejuice qui tient une place particulière à mes yeux.
|
ingweil : |
J'aurais plutôt dit Batman le défi en chef d'œuvre, mais celui-ci fait clairement partie de mes fimls préférés. |
Batman le Défi, mouaif... Je suis plutôt Beetlejuice, Edward aux mains d’argent et Mars Attacks. Cela dit, pour moi, Sleepy Hollow est son dernier bon film. Les années 2000 de Burton sont une véritable catastrophe. Sa version de La Planète des Singes est une daube intégrale, Big Fish est très mauvais et après avoir vu Charlie et la Chocolaterie, j’ai arrêté les frais. Depuis, je ne vais plus voir ses films.
ingweil : |
Assez d'accord pour American Beauty même si ça ne m'a pas particulièrement gêné. |
Pierre : |
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American Beauty : beaucoup aimé jusqu’à un quart d’heure de la fin. Sam Mendes amorce des tas de bombes qu’il désamorce dans le dernier quart d’heure. Ça m’a un peu gâché mon plaisir. |
Si tu veux dire par-là qu'il est dommage que Kevin Spacey renonce à se taper la lolita et ne se fasse pas enculer par son voisin pédé, j'approuve à cent pour cent. |
C’est à peu près ça. :o)
En fait, si mes souvenirs sont bons - attention, je vais ****spoiler**** - les deux trucs qui m’ont surtout fait tiquer, c’est :
1. Ce qui gêne le Kevin et qui le fait renoncer et rentrer dans le rang, ce n’est pas le fait de se taper une mineure, mais le fait de se taper une vierge. Tout d’un coup, la "pureté" retrouvée de celle qu’on croyait "souillée" le fait s’attendrir alors que la minute d’avant, il était prêt à tout pour assouvir son fantasme.
2. Il se fait buter, et c’est beaucoup plus facile et acceptable comme ça, par l’ex-militaire facho pédé refoulé.
**** fin du spoiler****
Bref, l’honneur est sauf et on peut oscariser tout ça.
Sinon, je m’étais régalé pendant tout le film.
Et puis j’y avais découvert Thora Birch, qui allait me sidérer peu après dans Ghost World, où elle eclipse totalement Scarlett Johansson (c’est un exploit !). Dommage qu’elle n’ait pas fait la même carrière que ma chère Scarlett, elle l’aurait pourtant mérité...
ingweil : |
Par contre les Noces rebelles, je ne vois pas trop (c'est assez fidèle au livre en plus).
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S’il arrête le film au moment où, résignée, elle fait la vaisselle et se retourne tristement, ça fait un bon film. Tout le quart d'heure suivant est inutile voire pathétique, je trouve.
Thierry : | J'ajouterai
Locataires de Kim Ki Duk
Hedwig and the angry inch de John Cameron Mitchell
Amores Perros |
Je n’en ai vu aucun. :o)
Pierre : | C'est un paradoxe amusant que le principal domaine sur lequel nos goûts semblent diverger sensiblement soit la bande dessinée (un comble, vu l'objet du site). |
Je ne suis pas tout à fait d’accord (tiens, nous divergeons), il ne me semble pas que nous divergions tant que ça, bande-dessinesquement parlant. (bullafinité : 53,6 % pour 559 albums en commun, c’est pas si dégueu que ça, pour autant que ça veuille dire quelque chose, ce gadget amusant).
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 | |  |  | Et moi, je vois à quel point je ne suis pas cinéphile... :s |
 | Pierre, 26.09.2012 à 23:23 | 346692 |
|  |  | THYUIG : | c'est marrant, quand on regarde le lien de Pierre, on voit la foultitudes de films asiatiques de qualité à cette époque là, faut quand même avouer que ça a bien baissé depuis quoi, le Election de Johnnie To ?
J'aurais presque pu faire un top que de films asiatiques; parce qu'entre Eureka, Platform (sublime !), ITMFL, Tigre et Dragon, Mononoke, et les deux chinois : Suzhou River et Beijing Bicycle.
Bref, c'est peu^-être aussi une question de distribution mais vu qu'il y a un public pour ça en France, je m'étonne de la faiblesse des films de HK et japonais que je vois depuis quelques temps. |
C'est là que je réalise à quel point je suis passé jusqu'à aujourd'hui complètement à côté du cinéma asiatique (dont ma connaissance se limite à quelques films japonais de Kurosawa, Ozu, Mizogushi ou Shindo). D'un autre côté, je devrais me réjouir de toutes ces découvertes qui me restent à faire. |
 | Pierre, 26.09.2012 à 23:07 | 346691 |
|  |  | Charlie Brown : | Pierre, n'était ton penchant à mésestimé l'ami Claude Chabrol (quoique dans les années 2000, il n'a pas fait grand-chose de marquant... et puis tu m'as bien fait marrer avec ton anecdote), je dirais qu'on risque de bien s'entendre dans les jours à venir et pour les années à égrener. :o) |
Tu es le bienvenu, comme disent les Anglo-saxons ! C'est un paradoxe amusant que le principal domaine sur lequel nos goûts semblent diverger sensiblement soit la bande dessinée (un comble, vu l'objet du site).
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American Beauty : beaucoup aimé jusqu’à un quart d’heure de la fin. Sam Mendes amorce des tas de bombes qu’il désamorce dans le dernier quart d’heure. Ça m’a un peu gâché mon plaisir. |
Si tu veux dire par-là qu'il est dommage que Kevin Spacey renonce à se taper la lolita et ne se fasse pas enculer par son voisin pédé, j'approuve à cent pour cent. |
 | |  |  | J'ajouterai
Locataires de Kim Ki Duk
Hedwig and the angry inch de John Cameron Mitchell
Amores Perros |
 | crepp, 26.09.2012 à 19:01 | 346687 |
|  |  | alors pour les films cités par les bulledairiens
Sleepy Hollow: oui bien dans l'ambiance mais pas mon préféré de Burton, plus de points pour le Batman défi, noces funèbres et même Beetlejuice qui tient une place particulière à mes yeux.
Virgin Suicides - Sofia Coppola
j'aime le rythme, la musique aussi donnait une ambiance, mais il m'en reste rien à la fin, très rapidement oublié en fait.
Merci pour le chocolat de Claude Chabrol
ah ben non là, claude chabrol sera pour moi le must avec ses films des années 70: que la bete meure, le boucher, même d'autres des années 80 mais pas celui là, trop lent, trop fade, trop pompeux, trop ... bref non
Princesse mononoké
oui celui là il aurait pu être dedans mais je préfère d'autres Miyazaki, surement pour cela que je ne l'ai point mis. |
 | |  |  | Charlie Brown : | Sleepy Hollow de Tim Burton (1999)
Le chef-d’œuvre de Tim Burton ?… En tout cas, un de mes préférés.
Et puis je sais rarement résister à Christina Ricci, alors dans ce film... |
J'aurais plutôt dit Batman le défi en chef d'œuvre, mais celui-ci fait clairement partie de mes fimls préférés.
Charlie Brown : | Virgin Suicides - Sofia Coppola (1999)
Evidemment. |
Ok pour moi.
Charlie Brown : | Billy Elliott : très déçu. |
Rien que pour London Calling dans les rues ce film est une bombe.
Charlie Brown : | American Beauty : beaucoup aimé jusqu’à un quart d’heure de la fin. Sam Mendes amorce des tas de bombes qu’il désamorce dans le dernier quart d’heure. Ça m’a un peu gâché mon plaisir. Il sait aussi faire le quart d’heure en trop (cf. Les Noces Rebelles)
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Assez d'accord pour American Beauty même si ça ne m'a pas particulièrement gêné. Par contre les Noces rebelles, je ne vois pas trop (c'est assez fidèle au livre en plus).
Allez j'ajoute l'enthousiasmant Peppermint Candy qui m'a fait découvrir à l'époque le cinéma sud-coréen. Un film marquant par sa violence très démonstrative et par sa construction narrative. Une relecture de l'histoire sud-coréenne par un sacré cinéaste qui n'hésite pas à apuyer là où ça fait mal. |
 | |  |  | Pierre, n'était ton penchant à mésestimé l'ami Claude Chabrol (quoique dans les années 2000, il n'a pas fait grand-chose de marquant... et puis tu m'as bien fait marrer avec ton anecdote), je dirais qu'on risque de bien s'entendre dans les jours à venir et pour les années à égrener. :o)
A part les Kill Bill, pour lesquels je te lyncherais volontiers (je ne les ai pas vus, mais mon anti-tarantinisme primaire et légendaire peut désormais se passer du visionnage de ses films pour me permettre de juger arbitrairement sa production non vue), je risque de causer à peu près des tous les autres titres, qui figureront presque tous à n'en pas douter dans mes top 10 à venir... Surtout pour les Jarmush, Anderson, Coen, Immamura et Zwigoff...
En revanche, chrisB, je sens qu'on va moins bien s'entendre... :o) |
 | THYUIG, 26.09.2012 à 7:11 | 346673 |
|  |  | c'est marrant, quand on regarde le lien de Pierre, on voit la foultitudes de films asiatiques de qualité à cette époque là, faut quand même avouer que ça a bien baissé depuis quoi, le Election de Johnnie To ?
J'aurais presque pu faire un top que de films asiatiques; parce qu'entre Eureka, Platform (sublime !), ITMFL, Tigre et Dragon, Mononoke, et les deux chinois : Suzhou River et Beijing Bicycle.
Bref, c'est peu^-être aussi une question de distribution mais vu qu'il y a un public pour ça en France, je m'étonne de la faiblesse des films de HK et japonais que je vois depuis quelques temps. |
 | Pierre, 26.09.2012 à 0:02 | 346672 |
|  |  | Mon expérience du cinéma est indéfectiblement lié aux musiques qu'on y entend, et aux actrices qu’on y voit (plus le talent des chefs opérateurs), ce qui, peut-être, me fait surévaluer certaines oeuvres:
ANNEES 2000
-Mulholland drive de David Lynch: Lost Highway version lesbienne. Toujours à la limite du ridicule et pourtant sublime.
-L'homme sans passé, de Aki Kaurismaki: œuvre par laquelle j'ai découvert Kaurismaki (qui demeure mon cinéaste fétiche devant l’éternel). vu par hasard sur Arte il y a six ou sept ans de ça, un soir que j’étais d’humeur mélancolique. J'ai été happé par l'atmosphère irréaliste et chaleureuse de cette nuit finlandaise, hopperienne, cette recréation de la vie, très picturale, et schématique et humaniste. Et après ça je me suis senti mieux.
-Ghost world, de Terry Zwigoff: « c’est comme une bd » (que je n’ai lu qu’après avoir vu le film) et puis j’y ai découvert le bluesman Skip James.
-De l'eau tiède sous un pont rouge de Shohei Imamura: poétique et drôle, une jubilatoire histoire de femme fontaine par l’auteur de La Ballade de Narayama et de Pluie Noire.
-Kill bill vol 1&2 de Quentin Tarentino: lynchez-moi.
-Le monde aquatique, de Wes Anderson: du 1,5ème degré naïf, poétique et touchant
-Harry un ami qui vous veut du bien, de Dominik Moll: une mécanique parfaite, quasi hitchcockienne. Mais une réussite sans lendemain. Dommage.
-Comédie de l'innocence, de Raoul Ruiz: évocation d’une relation ambiguë entre deux êtres paumés (Jeanne Balibar et un gamin) sous le regard de deux autres (Isabelle Huppert et Charles Berling, frère et soeur), extrêmement troublant sans tomber dans le malsain.
-The Limits of Control, de Jim Jarmush: une expérience visuelle et auditive, une oeuvre assez froide mais belle (la bande son surtout signée d'un obscur groupe japonais baptisé Boris).
Et aussi (écartés mais qui méritent le détour):
le voyage de Chihiro: j'avais trouvé ça joli. Je revois une scène où la petite héroïne traverse des massifs de rhododendrons en fleurs et je pensais: dire que tout cela est fait à la main.
Le goût des autres : le titre correspond parfaitement à ce sujet qui permet de s'interroger sur ce qui nous fait (ou pas) apprécier une oeuvre (ici un film) au regard ce que d'autres apprécient. Et Bacri apprenant à prononcer "the" c'est culte.
Snatch de Guy Ritchie: un petit film de genre, une histoire de combine foireuse, bien rigolo avec en gest star cet acteur très connu dont le nom m'échappe, dans le rôle d'un gitan.
the barber (the man who was note her) : je revois les volutes de fumée que recrache Billy Bob Thorton dans la lumière tamisée photographié en noir et blanc. Une roue de voiture qui vole. Comme je n'aime plus ce que font les frères Coen depuis quelques années je me demande si j'aimerais toujours ce film en le revisionnant.
Dodgeball ! Même pas mal ! très bête et très drôle
Very bad trip: niveau cinéma c'est zéro mais j'ai trouvé ça rigolo et distrayant (et puis il y a cette scène où subrepticement une Heather Graham quasi quadra et plus milf que jamais, sort son néné oh lala pour donner son lolo à son bébé, c'est mimi, si si.)
l'enfer d'Henri-Georges Clouzot, de Serge Bromberg: documentaire passionnant sur un non-film mythique.
Broken flowers: j'ai découvert l'éthio jazz grâce à ce film et puis Bill Murray est très bien.
À bord du Darjeeling Limited: j'aurais pu le mettre à la place de la vie aquatique: même délire. Le dvd offre en introduction un court-métrage qui éclaire un moment de l'existence de l'un des personnage principaux avec une Nathalie Portman très sexy sur le lit d’une suite parisienne qui semble une apparition magique. |
 | chrisB, 25.09.2012 à 23:38 | 346671 |
|  |  | Ptain le lien de Pierre va me servir, j'ai oublié Memento !!
J'adore aussi The following, par contre Insomnia mouais, les Batman bof (pas vu le dernier), Inception beurk, et le Prestige pas vu
Sleepy Hollow, ca aurait pu mais non :)
Le Ken Loach, oui mais non, idem pour le Woody (qui est un de ceux que j'aime le moins)
Par contre High Fidelity, je me suis emmerdé grave dessus
A la verticale de l'été : pas vu, je note
Pour le Chabrol, je suis assez client, mais il y a des hauts et des bas, et un peu du milieu aussi :)
Billy Elliot, chouette film, mais pas dans le top tout de meme.
American Beauty, gros buzz mais 12 ans après je le retiens pas non plus.
Dancer in the dark, sacré film, je l'ai pas mis, j'aurais pu :) |
 | Pierre, 25.09.2012 à 23:00 | 346670 |
|  |  | Charlie Brown : |
Merci pour le chocolat de Claude Chabrol et Ça ira mieux demain de Jeanne Labrune
Parce que. |
Là tu fais très fort ! On se rappelle peut-être l'estime dans laquelle je tiens Chabrol mais une forme de perversion m'a parfois poussé à regarder certain de ses films, dont celui-ci qui est devenu, je dois le dire, littéralement culte au sein de ma famille (parce que je ne suis pas seul à partager ce plaisir coupable. C'est un délire collectif). Ainsi, lorsque nous faisons la vaisselle nous nous disons souvent: "pourquoi tu laves les tasses ?" et nous rions bêtement. C'est l'hommage que nous rendons à la réplique la plus naze du cinéma français, proféré à Isabelle Huppert par un Dutronc à l'oeil atone, visiblement peu concerné par le film et par son personnage (il est proche du degré zéro de l'interprétation) et qui donne tous son sens à l'expression "cachetonner". Cette réplique très profonde est je crois censée faire sentir au spectateur la prise de conscience de la culpabilité de son épouse par le mari. Très subtil ! |
 | |  |  | Et hop ! Mon top 10 pour 2000 !
(je vous ai suivis : j'ai mis des films sortis en 2000 en France mais parfois réalisés et sortis en 1999 ailleurs, auquel cas je le précise)
Les blessures assassines de Jean-Pierre Denis
D’après l’affaire des sœurs Papin. Une épure et une atmosphère maîtrisée de Jean-Pierre Denis et une interprétation époustouflante de Sylvie Testud et de la toute jeune Julie-Marie Parmentier. A découvrir, vraiment.
Sleepy Hollow de Tim Burton (1999)
Le chef-d’œuvre de Tim Burton ?… En tout cas, un de mes préférés.
Et puis je sais rarement résister à Christina Ricci, alors dans ce film...
Together de Lukas Moodysson (sortie française en 2001)
Bon, allez, je garde ce film suédois sous le coude pour 2001.
Virgin Suicides - Sofia Coppola (1999)
Evidemment.
Accords et désaccords - Woody Allen (1999)
Evidemment aussi. Et puis Sean Penn et Samantha Morton sont épatants.
High Fidelity de Stephen Frears
D’après le roman de Nick Hornby. Tout amateur de rock et de pop amoureux de disques ne peut que se délecter (et se reconnaître un peu ?) dans cette adaptation inspirée de John Cusack et Stephen Frears.
Bread and Roses de Ken Loach
Un excellent Adrian Brody dans un Ken Loach américain et un peu sous-estimé, je trouve (en tout cas, à l’époque, j’avais trouvé…)
A la verticale de l’été de Tran Anh Hung
Un film d’une beauté ravageuse et qui fait du bien par où il passe (d’accord avec Thyuig)
Janice l’intérimaire de Clare Kilner (1999)
Une petite comédie indé sans prétention d’une jeune réalisatrice britannique et passée totalement inaperçue. C’est bien dommage.
Memento de Christopher Nolan
Bien bluffé (comme crepp). Mais depuis, quel catastrophe, ce Nolan !
Merci pour le chocolat de Claude Chabrol et Ça ira mieux demain de Jeanne Labrune
Parce que.
P.S. : pour tous les amateurs de Dans la peau de John Malkovitch (dont je fais partie), je suis désolé mais c’est sorti en 1999, même en France.
@ crepp :
Billy Elliott : très déçu.
American Beauty : beaucoup aimé jusqu’à un quart d’heure de la fin. Sam Mendes amorce des tas de bombes qu’il désamorce dans le dernier quart d’heure. Ça m’a un peu gâché mon plaisir. Il sait aussi faire le quart d’heure en trop (cf. Les Noces Rebelles)
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 | Pierre, 25.09.2012 à 21:56 | 346667 |
|  |  | In the mood for love: je rejoins l'avis de Charlie Brown, un bel objet mais trop esthétisant (j'ai failli dire "chochotte" mais ce serait injuste).
The yards m'avait impressionné à sa première vision, peut-être parce que je m'attendais à un banal film de genre (et c'est là que j'ai réalisé que Charlize Theron était une bonne actrice. Quant au quasi mutisme de Mark Wahlbergh c'est plutôt une force), un peu moins emballé à la seconde.
The virgin suicide: découvert d'abord par la bande son mortifère, le film m'a plutôt déçu au regard des louanges de la critique à l'époque de sa sortie. Dans cette vision éthérée, il y a une forme de délectation morbide que je ne partage pas.
Dans la peau de John Malkovitch: génial sur le papier mais assez foireux une fois projeté sur écran (et je crois me souvenir que ça se termine sur du Bjork ce qui est très désagréable!).
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 | Pierre, 25.09.2012 à 21:29 | 346666 |
|  |  | Un lien (qui vaut ce qu'il vaut -c'est un peu un nivellement par le bas) pour se rafraichir la mémoire: Meilleurs films par année. |
 | crepp, 25.09.2012 à 19:12 | 346665 |
|  |  | alors de mon coté
in the mood for love. Je ne me souviens pas d'une description de l'amour aussi forte, et une image de toute beauté !
Memento – Christopher Nolan
ben cloué sur mon fauteuil du début à la fin par cette intrigue. Et bordel pouvoir regarder un film dans les deux sens quand même !
Billy Elliot – Stephen Daldry
c'est un tout, mais le gamin m'a toujours étonné dans ce film et puis la musique ah la la.
Dancer in the dark – Lars Von Trier
pour une fois qu'une palme d'or me plait. et quand même Bjork hein. Mais bon j'aurai préféré in the mood for love.
American beauty de Sam Mendes
sorti en france en 2000 si je ne dis pas de bétise.
et puis je cite un blockbuster car quand c'est bien fait c'est bon
Gladiator – Ridley Scott
pour les incultes Lisa Gerrard a participé à la musique du film (chanteuse de dead can dance :o) je suis obligé non ?!
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 | |  |  | Charlie Brown : | Une daube à caser à côté du Inland Empire de Lynch |
cuistre et re-cuistre |
 | |  |  | Bon, j'ai pas encore de propositions à faire, mais, là tout de suite, au vu de vos premiers jets, Thyuig et chrisB, je peux vous dire que je suis pas tout à fait d'accord.
Pour moi, In The Mood For Love de Wong Kar Wai, c'est non. Idem pour le Yi Yi d'Edward Yang. Sympathiques mais sans plus.
Wong Kar Wai, quand il était ancré dans la "modernité", putain ouais, c'était bon. Les Anges Déchus, j'avais pris une grosse claque. In The Mood, correct et classieux, je dis pas. Interprétation impeccable, stylisation à outrance, musique envoutante... Mais je sais pas, trop léché peut-être. En tout cas, j'ai pas plongé à fond. Et puis ce succès l'a poussé à commettre cette faute irréparable : 2046. Une daube à caser à côté du Inland Empire de Lynch dont on causait hier.
Quant à The Yards de James Gray (c'est pour Thyuig), j'ai pas accroché du tout. Très surestimé je trouve. Mark Wahlberg ne sait pas jouer et James Gray est pas mal dans l'esbrouffe. Me suis bien fait chier. Pas compris le succès critique à l'époque.
En revanche, A la Verticale de l'Eté et Virgin Suicides, là, je dis oui. :o) |
 | chrisB, 25.09.2012 à 15:54 | 346662 |
|  |  | Alors reprécisons l’exercice, ce sujet se propose de concaténer la crème de la crème cinématographique et par une vue en strates.
Commençons donc par l’année 2000, chaque participant peut proposer de 1 à 5/6 films (en gros, le but est d’avoir un minimum de filtres individuels).
Alors de 2000 je retiens :
Esther Kahn d’Arnaud Desplechin
In the mood for love de Wong Kar-Wai
Requiem for a dream de Darren Aronofsky
Yiyi d’Edward Yang
Virgin Suicides de Sofia Coppola
Tigre et dragon d’Ang Lee
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 | |  |  | chrisB : | Charlie Brown : | (On se tente une méga liste ? Si oui, je suis partant ! :o)) |
Chiche Kebab ?
Alors plutot que chacun se plonge dans Allociné pour en extirper ces 100 films marquants, je propose pour chaque année chacun propose 10 films, ok pour toi
alors commencons pour l'année 2000 (prenons l'annnée de sortie en France), je te laisse la main :) |
Plutôt que de prendre l'année de sortie en France, je propose qu'on prenne celle indiquée sur LE SITE DE REFERENCE, le bien nommé Internet Movie Database (IMDb) ou sa version française.
La date est indiquée entre parenthèse après le titre du film.
Ainsi, les expatriés (par exemple... je sais pas moi... en Chine par exemple...) pourront participer dans la joie (jusqu'au cou) et la bonne humeur. :o)
Mais bon, je suis pas sectaire et on peut prendre la référence IMBd et/ou celle de sortie en France (toutes les dates de sorties nationales d'un film sont répertoriées sur IMDb de toute façon), peu me chaut. Du moment qu'on peut s'étriper sur un film, ça me va. :o)
Bon, je me lance dès que j'ai le temps... |
 | THYUIG, 25.09.2012 à 10:31 | 346658 |
|  |  | pour 2000, pour le moment ce qui me vient immédiatement :
Princesse mononoké
In the mood for love
Yi-Yi
The yards
Aniki mon frère
A la verticale de l'été.
Après, faut que je fouille, me mémoire me fait défaut mais c'était une bien belle année. |
 | Pierre, 25.09.2012 à 8:28 | 346656 |
|  |  | Merci ! Bon, ça décante, en tout cas il faudra que je mette L'homme sans passé de Kaurismaki. |
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