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News, potins, infos voire même scoop... [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum
| Herbv, 06.03.2020 à 13:13 | 372995 |
| | | Ah oui, je vais pouvoir en mettre plein !
Vive les vignettes ! |
| Mael, 06.03.2020 à 11:51 | 372994 |
| | | LES COUVERTURES COMMENCENT A ÊTRE VALIDÉES ! Bientôt le retour des bullevignettes ? |
| Anoeta, 06.02.2020 à 13:38 | 372907 |
| | | [citer auteur=Mael]Chose amusante, le prix de la série est allé à "Dans l'Abîme du temps", manga adaptée de Lovecraft par Gô Tanabe. Or le livre est plutôt considéré comme un one-shot [...][/citer]
Tu sais, déjà en 2013, 2014 et 2016, les livres primés n'entraient pas dans les critères de sélection. |
| lldm, 04.02.2020 à 12:08 | 372896 |
| | | [citer auteur=lldm][citer auteur=Pierre]Bourreaux souriants à l'aise dans la critique, qui pourraient reprocher à M. et ses miliciens de pas être tolérants après ça ?[/citer]
pardon, lire :
_qui pourrait_ reprocher à M. et ses miliciens de pas être tolérants après ça ?
rooo, la honte
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| lldm, 04.02.2020 à 12:03 | 372895 |
| | | [citer auteur=Pierre]Personne pour poster l'image de Macron souriant bêtement en promouvant le t-shirt "LBD 2020" ?[/citer]
cette image est plus encore que la honte de ce gouvernement, celle des bouffons qui lui apportent un cachet cool. Bourreaux souriants à l'aise dans la critique, qui pourraient reprocher à M. et ses miliciens de pas être tolérants après ça ?
Les rues blanches d'Angoulême étaient noircies de carapaces monstrueuses, ce serait chouette de ne pas souiller le bleu pâle de bulledair avec cette photo qui a déjà tant circulé... |
| Mael, 03.02.2020 à 16:43 | 372887 |
| | | Chose amusante, le prix de la série est allé à "Dans l'Abîme du temps", manga adaptée de Lovecraft par Gô Tanabe. Or le livre est plutôt considéré comme un one-shot (et sur facebook un libraire indique qu'il a même candidaté à un peix du meilleur one-shot à Japan Expo).
L'explication est que le FIBD a considéré que l'ensemble "Les Chefs d’œuvres de Lovecraft" est bien une série, le dyptique "Les Montagnes hallucinées" étant les deux premiers tome de cette série de one shot qui comprend un diptyque. |
| Pierre, 30.01.2020 à 19:05 | 372875 |
| | | Personne pour poster l'image de Macron souriant bêtement en promouvant le t-shirt "LBD 2020" ? |
| | | | >mais c'est quoi, l'idée ? De décommuniser Pif ?
Où as-tu vu cela ??? Je parle bien au contraire des différences objectives de politique éditoriales entre Pif et les autres journaux pour jeunes. Par contre, je précise qu'il faut une analyse fine et comparative pour justement mettre en valeur et bien comprendre ces différences.
>Mon père vendait Vaillant sur les marchés pendant que le sien vendait des publications cocos plus adultes, mais je suppose que Vaillant doit être également décommunisé pour je ne sais quelle obscure raison...
Richard Médioni avait dit que Pif avait été volontairement créé bien moins marqué que Vaillant, pour raisons commerciales. Si "décommunisation" de Pif il y a eu par rapport à Vaillant, cela vient des rédacteurs, ce n'est pas un fantasme de ma part.
>fils de coco, petit fils de coco et arrière petit fils de coco, j'ai lu Pif dans un cadre coco, pour des valeurs que les parents cocos étaient heureux de voir transmises à leur progéniture ; et on interdisait à mes camarades de classe qui n'avaient pas la chance d'avoir des parents communistes de le lire parce que c'était coco(mon épouse, dont les parents étaient pourtant socialistes, s'était vue interdire sa lecture également).
J'ai lu plusieurs fois ce genre de témoignage, et cela montre surtout selon moi la parano de la "peur des rouges", car le contenu communisant de Pif était, je le maintiens, assez peu marqué. Notre divergence vient entre autre je pense à notre vision du communisme en France dans l'après guerre. Pour moi, il se défini, par rapport au socialisme, par son opposition systématique , sa politique d'obstruction: l'union de la gauche, l'abandon de la "dictature du prolétariat" n'arrive que dans les années 70. Et je ne vois pas cette opposition au système dans Pif. Mais je reconnais que ma subjectivité est certainement plus désenchantée que la tienne.
Maintenant, sur les points de détail. Non que je tienne à avoir le dernier mot, mais justement l'analyse fine dont je parlais m'intéresse, entre autre, mais pas que pour cela, parce que je suis un ancien lecteur de Pif.
Effectivement, Roudoudou, qui n'est pas paru dans Pif mais seulement dans Vaillant, et avait aussi son propre journal, n'est ni bête, ni obstiné comme un âne, parce que Roudoudou est un cabri, et il est joyeux comme tel, de même que Pif et Hercule s'entendent comme chien et chat, que Muzo le renard est plus malin que l'ours Placid. On reste dans la tradition des personnages définis par l'animal qu'ils sont. Et le discours social est plus marqué chez Roudoudou parce qu'il paraissait dans Vaillant, mais plus dans Pif.
Pour Docteur Justice, comme c'est une série ancrée dans le réel, il faudrait voir si l'origine des multinationales qu'on y trouve est précisée, cela permettrait de savoir s'il s'agit bien d'un discours anticapitaliste, ou bien plus simplement anti américain (c'est la même idée que pour l'origine des trusts dans Tintin, très marquée géographiquement, et par ce biais politiquement).
Enfin, comme je l'ai dit, on peut voir Rahan comme un bouffeur de curé ou comme un rationnaliste. Il faudrait poser la question á Chéret ou au fils Lecureux (Lecureux, bouffeur de curé ? Il y a un truc à creuser)
Dernier point: ce qui était spécifique à Pif était, jusque là, d'être anticapitaliste[...]Du coup, ce racolage,[les series avec vedettes télé et chansons] probablement moins étonnant dans d'autres journaux (que j'ai jamais lus, je peux difficilement en causer), puait particulièrement dans ces pasges là.
Sans même tenir compte du contexte de l'origine de Pif, c'était plus puant tout simplement parce que Pif a connu dans la seconde moitié des années 70 une dérive commerciale dans laquelle n'a jamis sombré Spirou , qui n'a jamais publié de telles séries, avait bien moins de B.D.-pubs, n'a jamais mis de photos de vedettes en couverture, ou encore a publié un article sur la dictature en Argentine pendant la coupe du monde de foot 1978, alors que Pif se contentait à longueur de numéros de mettre des posters et couvertures des footballeurs vedettes.
C'est l'époque où j'ai arrêté de lire Pif pour Spirou, et le désenchantement dont je parlais vient en partie de là.
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| lldm, 27.01.2020 à 20:56 | 372854 |
| | | > L'utilisation d'animaux comme allégorie des humains est classique, mais il n'y a rien d'allégorique chez Justice,
il n'y a rien d'allégorique dans roudoudou. Que roudoudou soit un âne ne dit rien de sa bêtise ou de son obstination, ni de n'importe quelle qualité réelle ou imaginaire associée aux ânes ; c'est juste une tête d'âne sur un corps d'âne. Et on y parle des pauvres qui n'ont pas les moyens de soigner leurs malades, du travail qui tue à petit feu, etc. Aucune allégorie là-dedans. Des récits pour enfants ancrés dans le social, adoucis par des figures animalières. Il y a donc bien un rapport avec Doc Justice : dans les deux cas, la figure n'est qu'un costume qui ne présuppose rien du discours qui sera tenu (on ne pourrait pas plus anticiper le caractère anticapitaliste de Dr. Justice - figure qui, tout aussi bien, entre les mains d'une saloperie de capitaliste, pourrait tout-à fait servir un discours pontifiant, colon, moralisateur, paternaliste - que le discours social et ouvriériste de roudoudou en s'arrêtant simplement à leur costume de bête ou de médecin de l'oms).
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| lldm, 27.01.2020 à 20:47 | 372853 |
| | | mais c'est quoi, l'idée ? De décommuniser Pif ? fils de coco, petit fils de coco et arrière petit fils de coco, j'ai lu Pif dans un cadre coco, pour des valeurs que les parents cocos étaient heureux de voir transmises à leur progéniture ; et on interdisait à mes camarades de classe qui n'avaient pas la chance d'avoir des parents communistes de le lire parce que c'était coco(mon épouse, dont les parents étaient pourtant socialistes, s'était vue interdire sa lecture également). Je choppais les vieux exemplaires que je n'avais pas aux fêtes locales du Parti, et il me parait absurde de nier le caractère anticapitaliste de Doc Justice (c'est avec lui que j'ai pris mes premières leçons sur les multinationales). Mon père vendait Vaillant sur les marchés pendant que le sien vendait des publications cocos plus adultes, mais je suppose que Vaillant doit être également décommunisé pour je ne sais quelle obscure raison... |
| | | | Je veux préciser pour Mael que je ne doute pas qu'il y ait des différences objectives dans la politique rédactionnelle, mais que pour déceler véritablement celles-ci, il faut une analyse fine et comparative du corpus, et ne pas se laisser entrainer par l'enthousiasme ou la nostalgie révolutionnaires :) |
| | | | >> Il ne s'appelait pas Clotaire, ton copain ? :)
>je crois que je rate une référence, là
Clotaire est le premier copain du Petit Nicolas a avoir une télé (hormis le richissime Geoffroy, mais c'est pas la même ambiance), du coup les copains vont voir la télé chez lui.
>> Était-ce vraiment un choix politique assumé, cette disparition du rouge communiste, progressivement à partir de 1973 ?[/citer]
>l'équipe qui va prendre en charge le canard et le couler était clairement motivée par des objectifs capitalistes (cf., encore, la somme de Medioni qui raconte par le menu la dérive éditoriale). Du coup, pourquoi douter de leur volonté de décolorer le journal en visant - ce qui a merdé complètement par ailleurs - d'autres publics et d'autres marchés ?
Je ne mets rien en doute, je n'ai pas lu le bouquin de Médioni, ne connais pas la cuisine interne de Pif, du coup, c'était une vraie question. Et j'en profite pour reposer la précédente: Médioni a-t-il été viré parce qu'il n'était pas assez marketing, ou bien les marketeux sont-ils venus progressivement après son départ ?
>> Ce "trip internationaliste", ou inter-racial, concernait seulement les B.D. réalistes, non ? Les Pionniers bien sûr, Loup Noir, Teddy Ted et l'Apache, Nasdine Hodja, Docteur Justice.
>tu peux rajouter Fanfan, dont chaque bande était l'occasion de ridiculiser les possédants, ou Rahan (mon grand-père, qui ne savait pas lire, aimait beaucoup qu'on lui lise des pages de Rahan parce qu'on y bouffait assez régulièrement du curé, de façon grossièrement transparente). Pour les séries d'autres facture graphique (notamment certaines périodes moins burlesques de Pif et Hercule, selon les auteurs, qui changeaient souvent), l'occasion de réaffirmer les valeurs de partage, d'universalisme, d'attention aux pauvres, la ridiculisation des hommes de pouvoir etc., était fréquente.
> >humanisme, sans lien avec l'idéal communiste. Docteur Justice travaillait pour l'OMS, rien de révolutionnaire
>quel rapport avec l'OMS, le caractère communiste des récits ? (c'est comme si tu me disais que Roudoudou étant un âne, il n'y avait rien de prolétarien là-dedans. Sauf que ...) C'est pas ça qui établissait le discours, ça ne donnait que le cadre des récits et le prétexte d'aller découvrir d'autres pays, de poser des questions politiques : dans mes souvenirs (plutôt clairs, j'aimais bien cette bande, enfant), aucune occasion n'était manquée (je me souviens d'épisodes sur Bogota, Manille) de donner pour coupable de tous les maux du monde la possession, l'industrialisation capitaliste etc.
>Mael: LLDM a tout dit, "l'humanisme" de Pif Gadget était très différent avec cette valeur contre l'argent, pour l'internationalisme, contre le clergé. L'absence totale de curé est notable (et quand on met des western car il en faut ça reste des cowboys amis des indiens, ou des indiens tout court). Les n° de Noël sont notables par leur absence totale d'église justement .Doc Justice va bien plus loin que simplement un gentil médecin, bon outre qu'il défonce les méchants au karaté il attaque clairement le capitalisme, la corruption, défend l'accès aux soins pour tous, quel que soit le pouvoir économique du pays. C'est un rien marqué quand même.
Les Spirou spéciaux Noël ou Pâques etaient clairement religieux au début, mais ce marquage s'est estompé jusqu'à avoir disparu à la fin des années 60, l'époque de Pif donc.
Et le parallèle Roudoudou/Justice ne tient pas. L'utilisation d'animaux comme allégorie des humains est classique, mais il n'y a rien d'allégorique chez Justice, il agit dans un cadre bien concret, on voit les noms des compagnies aériennes, des pays, des villes, et il agit strictement à l'intérieur de ce cadre, ne fait rien pour le subvertir. Défendre l'accès aux soins pour tous, lutter contre la corruption, c'est la mission de l'OMS et de l'ONU, c'est en cela que pour moi c'est un redresseur de tort traditionnel qui n'a rien de spécifiquement communiste. À part qu'il est médecin, qu'il pratique le karate, et qu'il est dessiné de façon réaliste, il n'a rien de fondamentalement différent de Tintin ou Spirou.
Ce que je veux dire, c'est qu'en sachant que Pif venait du PC, on peut y trouver des marquage communistes (Rahan qui bouffe du curé; et même ceci, c'est un truc de laïcard, qui n'est pas spécifique au communisme. Il me semble même que ce qu'attaque Rahan, c'est l'obscuratisme), mais qu'il précise bien qu'il respecte toutes les croyances.) Mais si on l'ignore, y trouver la defense des petits contre les puissants est la base de toute histoire populaire depuis toujours. J'y inclue le théatre. Molière, qui comme Fanfan la Tulipe ridiculise les nobles et les charlatans au profit des serviteurs n'était pas communiste.
Dans Spirou, Marc Dacier, un jeune journaliste fauché, s'attaque à la mafia, dont le chef est un noble. Sandy dans une de ses histoiresa pour ennemi un noble. Spirou, qui est à la base un groom, fait clairement partie du monde des prolétaires (Spirou sur le ring), même s'il s'embourgeoise par la suite (il le dit lui-même, dans un dessin de Franquin des années 60). Et ce qui est amusant par rapport à Pif, c'est que lui aussi perd progressivement son uniforme rouge dans les années 70, mais c'est (paradoxalement:) l'époque où il se politise le plus, sous Fournier. |
| Mael, 26.01.2020 à 19:08 | 372848 |
| | | LLDM a tout dit, "l'humanisme" de Pif Gadget était très différent avec cette valeur contre l'argent, pour l'internationalisme, contre le clergé. L'absence totale de curé est notable (et quand on met des western car il en faut ça reste des cowboys amis des indiens, ou des indiens tout court). Les n° de Noël sont notables par leur absence totale d'église justement (on met le père Noël mais quand c'était Vaillant on est même aller passer une bio de Lénine en BD pour Noël ;-)).
Doc Justice va bien plus loin que simplement un gentil médecin, bon outre qu'il défonce les méchants au karaté il attaque clairement le capitalisme, la corruption, défend l'accès aux soins pour tous, quel que soit le pouvoir économique du pays. C'est un rien marqué quand même.
Évidemment il y a avant tout les BD réalistes qui sont marquées idéologiquement, même si dans les humoristiques on ne met jamais en avant les croyances ou les grands patrons. La figure du gamin des rues mis en avant par Tabary (Totoche) ou Greg (Les As) est assez partagé mais reste marqué par un idéal de bandes d'amis débrouillard qui défendent la veuves et l'orphelin. Bon ça ça se retrouve à Marcinelle sans charge religieuse (chez Tintin c'est encore plus lourdaud). D'autant plus marrant que Tabary est sacrément de droite (il faut voir ses interviews où il défend l'époque bénie où l'ont pouvait économiser pour sa retraite et ses assurances sans devoir cotiser pour la sécu des autres qui ne l'ont pas mérité), et Greg a priori pas gauchiste.
Mais enfin ce que tu dis lanjingling est en effet des trucs que je vais étayer et mettre en avant dans ma conférence, fait en partie dans mon mémoire, je rajouterai des trucs sur les auteurs, leurs bios, les liens avec les pays de l'est (assez peu car pas encore vu les archives) et comme tu ne seras pas à Angoulême tu pourras acheter mon livre chez PLG en 2021 ;-)
Pour les chaussures et Poirier, c'est la marque André. J'ignore si c'est paru uniquement dans Pif. BDoubliées ne le référence pas dans les autres magazines en tous cas.
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| lldm, 26.01.2020 à 18:54 | 372847 |
| | | [citer auteur=Mael]auteurs Pif (dont Poirier !) les autres que tu cites j'avoue que ça ne m'a pas marqué mais j'ai des piles de cette époque à éplucher, de fait ce basculement sur les marques est un changement de toute façon.[/citer]
Les palladium, je m'en souviens parce que je ne savais pas ce que c'était, et j'ai mis longtemps à comprendre ce dont parlait vraiment les bandes. Le mot Palladium résonnait comme une sorte d'énigme. |
| lldm, 26.01.2020 à 18:34 | 372846 |
| | | > Il ne s'appelait pas Clotaire, ton copain ? :)
je crois que je rate une référence, là
> Les B.D. publicitaires comme Malabar, Nesquik ou Benco et les Schtroumpfs ou Benoit Brisefer paraissaient aussi dans Spirou, et peut-être ailleurs, comme dans Mickey, ça devait être un truc d'agence, et donc pas spécifique à Pif.
ce qui était spécifique à Pif était, jusque là, d'être anticapitaliste (le rédactionnel, la façon de gérer le public des fans dit "pifophiles" et de les agréger, comptait pour beaucoup dans ce discours général du magazine, il ne faut pas l'oublier). Du coup, ce racolage, probablement moins étonnant dans d'autres journaux (que j'ai jamais lus, je peux difficilement en causer), puait particulièrement dans ces pages là.
> Il y a par contre eu une série publicitaire de Poirier pour des chaussures, qui n'est pas parue dans Spirou, seulement dans Pif à ma connaissance.
ah oui, ça me dit quelque chose, ça.
> Ce "trip internationaliste", ou inter-racial, concernait seulement les B.D. réalistes, non ? Les Pionniers bien sûr, Loup Noir, Teddy Ted et l'Apache, Nasdine Hodja, Docteur Justice.
tu peux rajouter Fanfan, dont chaque bande était l'occasion de ridiculiser les possédants, ou Rahan (mon grand-père, qui ne savait pas lire, aimait beaucoup qu'on lui lise des pages de Rahan parce qu'on y bouffait assez régulièrement du curé, de façon grossièrement transparente). Pour les séries d'autres facture graphique (notamment certaines périodes moins burlesques de Pif et Hercule, selon les auteurs, qui changeaient souvent), l'occasion de réaffirmer les valeurs de partage, d'universalisme, d'attention aux pauvres, la ridiculisation des hommes de pouvoir etc., était fréquente.
> humanisme, sans lien avec l'idéal communiste. Docteur Justice travaillait pour l'OMS, rien de révolutionnaire
quel rapport avec l'OMS, le caractère communiste des récits ? (c'est comme si tu me disais que Roudoudou étant un âne, il n'y avait rien de prolétarien là-dedans. Sauf que ...) C'est pas ça qui établissait le discours, ça ne donnait que le cadre des récits et le prétexte d'aller découvrir d'autres pays, de poser des questions politiques : dans mes souvenirs (plutôt clairs, j'aimais bien cette bande, enfant), aucune occasion n'était manquée (je me souviens d'épisodes sur Bogota, Manille) de donner pour coupable de tous les maux du monde la possession, l'industrialisation capitaliste etc.
> Était-ce vraiment un choix politique assumé, cette disparition du rouge communiste, progressivement à partir de 1973 ?[/citer]
l'équipe qui va prendre en charge le canard et le couler était clairement motivée par des objectifs capitalistes (cf., encore, la somme de Medioni qui raconte par le menu la dérive éditoriale). Du coup, pourquoi douter de leur volonté de décolorer le journal en visant - ce qui a merdé complètement par ailleurs - d'autres publics et d'autres marchés ? |
| | | | [citer auteur=Mael]C'est très notable les trucs télés et star, d'autant plus intrigant que je ne suis pas certain que ce soit le public logique (Chapeau melin et botte de cuir c'était pour les enfants ?),.[/citer]
lldm: c'était diffusé dans "samedi est à vous", devant quoi nous étions tous vissés, assez jeunes, au début des années 70 (raison pour laquelle on verra également dans Pif apparaitre des bds des Mystères de l'ouest, qui passaient dans la même émission du samedi).
C'est bien expliqué dans le forum pimpf: "À l'époque, ce qui faisait un tabac auprès des jeunes c'était LA UNE (puis Samedi) EST A VOUS présentée par Bernard GOLAY avec les votes à SVP 11-11 pour les séries préférées. Les rédacteurs de Pif ont repris ce concept pour s'adapter à l'évolution du lectorat. "
Les séries parmi lesquelles choisir étaient Mannix, Les Mystères de l'ouest et Amicalement votre, et on retrouvait ce même choix dans Pif, l'opération s'appelait "Pif est à vous". Ces B.D. paraissaient également dans des magazines télé.
lldm; je précise que nous n'étions pas si nombreux à avoir une télé, mais on se rassemblait chez les copains qui l'avaient.
Il ne s'appelait pas Clotaire, ton copain ? :)
lldm: Les bds autour de produits (Nesquick, les chaussures palladium, malabar etc.) ne sont pas notées par lui, alors que c'est, dans mon souvenir, assez marquant.
Les B.D. publicitaires comme Malabar, Nesquik ou Benco et les Schtroumpfs ou Benoit Brisefer paraissaient aussi dans Spirou, et peut-être ailleurs, comme dans Mickey, ça devait être un truc d'agence, et donc pas spécifique à Pif. Il y a par contre eu une série publicitaire de Poirier pour des chaussures, qui n'est pas parue dans Spirou, seulement dans Pif à ma connaissance.
lldm: Le trip internationaliste constant dans mes lectures de très jeune enfant va s'estomper jusqu'à disparaitre.
Ce "trip internationaliste", ou inter-racial, concernait seulement les B.D. réalistes, non ? Les Pionniers bien sûr, Loup Noir, Teddy Ted et l'Apache, Nasdine Hodja, Docteur Justice. Mais en dehors de Pionniers (rien que leur nom), les autres personnages pouvaient ressortir d'un classique humanisme, sans lien avec l'idéal communiste. Docteur Justice travaillait pour l'OMS, rien de révolutionnaire, et pour l'anti racisme, il y avait des équivalents dans Spirou avec Blondin et Cirage, la Ribambelle, Jerry Spring.
lldm: Toute cette marchandisation de Pif, et la décoloration du rouge qui va de pair avec, sont décrites et éclairées assez bien par Medioni dans son histoire de Pif.
Était-ce vraiment un choix politique assumé, cette disparition du rouge communiste, progressivement à partir de 1973 ? |
| Mael, 26.01.2020 à 9:23 | 372844 |
| | | [citer auteur=lldm]Le trip internationaliste constant dans mes lectures de très jeune enfant va s'estomper jusqu'à disparaitre.[/citer]
C'est sans doute la plus marquante des disparition, Doc Justice la conserve mais uniquement car la BD a du succès (comme Rahan qui a ce fond mais moins visible à première vue).
Merci pour l'éclairage sur "Samedi c'est à vous" émission que je ne connaissais pas, pas étonnant.
Pour les pub Malabar fut bien dessiné longtemps par des auteurs Pif (dont Poirier !) les autres que tu cites j'avoue que ça ne m'a pas marqué mais j'ai des piles de cette époque à éplucher, de fait ce basculement sur les marques est un changement de toute façon. |
| lldm, 26.01.2020 à 2:11 | 372843 |
| | | [citer auteur=lldm][citer auteur=Mael]C'est très notable les trucs télés et star, d'autant plus intrigant que je ne suis pas certain que ce soit le public logique (Chapeau melin et botte de cuir c'était pour les enfants ?),.[/citer]
c'était diffusé dans "samedi est à vous", devant quoi nous étions tous vissés, assez jeunes[/citer]
je précise que nous n'étions pas si nombreux à avoir une télé, mais on se rassemblait chez les copains qui l'avaient |
| lldm, 26.01.2020 à 2:10 | 372842 |
| | | [citer auteur=Mael]C'est très notable les trucs télés et star, d'autant plus intrigant que je ne suis pas certain que ce soit le public logique (Chapeau melin et botte de cuir c'était pour les enfants ?),.[/citer]
c'était diffusé dans "samedi est à vous", devant quoi nous étions tous vissés, assez jeunes, au début des années 70 (raison pour laquelle on verra également dans Pif apparaitre des bds des Mystères de l'ouest, qui passaient dans la même émission du samedi). Toute cette marchandisation de Pif, et la décoloration du rouge qui va de pair avec, sont décrites et éclairées assez bien par Medioni dans son histoire de Pif. Les bds autour de produits (Nesquick, les chaussures palladium, malabar etc.) ne sont pas notées par lui, alors que c'est, dans mon souvenir, assez marquant. Le trip internationaliste constant dans mes lectures de très jeune enfant va s'estomper jusqu'à disparaitre. |
| Mael, 25.01.2020 à 19:58 | 372841 |
| | | C'est très notable les trucs télés et star, d'autant plus intrigant que je ne suis pas certain que ce soit le public logique (Chapeau melin et botte de cuir c'était pour les enfants ?), c'est en 1975 qu'on voit arriver Corsaire Julien aussi par ex, directement présenté par Julien Clerc. Certes Doc Justice a les traits de Delon, mais sans association autre que ça. Et en effet c'est nettement moins pédagogique dans les gagdets mais je n'ai pas assez étudié le corpus de ces années là pour voir si c'est une constante.
Il existe encore des trucs idéologiques, souvent dans les séries réalistes (déjà le cas avant même si parfois...) à côté des autres, mais moins sur les habituelles valeurs type internationalisme. Dans les 80's on aura une BD sur la défense des animaux et l'écologie assez atypique pour le PCF (Cogan, j'imagine que l'influence de Cousteau était là ?). |
| | | | lldm: drague du jeune public par des liens de plus en plus serrés avec la télé (intervention de stars de la télé, bd construites sur des séries en vogue etc)
Qu'à partir du changement de rédac-chef (effet ou cause?) Pif se soit recentré sur un lectorat plus jeune est indéniable, comme en témoigne la disparition de séries un peu plus cérébrales (Les Pionniers, les Rigolus. M.le magicien...) au profit de séries plus simples d'approche (Surplouf, Pinky...). D'autre part, il y a eu une volonté plus commerciale, avec effectivement des B.D. adaptées de séries télé, mettant en scène des vedettes (Corsaire Julien...), et interventions de vedettes dans lw journal des jeux ou en photos de couvertures. Mais ce sont deux pans, pas structurellement liés, d'une dérive commerciale.
Ceci dit, en écrivant ce message et les précédents, je réalise que, contrairement à ce que je pensais, le changement éditorial a tout de même été assez important pour que l'on puisse parler de rupture. Outre la dérive commerciale, il y a aussi un abandon de la volonté éducative. |
| lldm, 25.01.2020 à 13:12 | 372836 |
| | | le changement politique est très sensible après la période 73 74 : placements de produits constants (même des bd construites autour de marques, comme les Palladium), drague du jeune public par des liens de plus en plus serrés avec la télé (intervention de stars de la télé, bd construites sur des séries en vogue etc). Le rédactionnel chargé en exploration socio politique des autres pays, dans mes souvenirs, va également disparaitre pas à pas.
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| Mael, 24.01.2020 à 21:27 | 372835 |
| | | [citer auteur=lanjingling]Mael: 1973 c'est la fin de la première formule de Pif Gadget (période dite rouge) qui change des choses tout de même y compris dans le fonds, même si j'espère poursuivre en étudiant les fonds postérieursIg.
Les surnoms de période rouge et blanche ont été donnés plus tard, par réference à la couleur de la couverture, peut-être avec un clin d'œil à l'histoire soviétique, mais en dehors du changement de rédac-chef, je ne vois pas de changement fondamental dans Pif en 1973, en dehors de quelques séries, mais je ne vois pas en quoi la fin des Tristus et Rigolus, remplacés par Surplouf, de Couik, remplacé par Dicentim, (par remplacé, je veux dire que le dessinateur abandonnait cette série pour dessiner la nouvelle), de Gai-Luron ou des Pionniers de l'Espérance pourrait signifier politiquement.
[/citer]
Comme je l'ai dit je parle exactement de ça, j'ai arrêté mon étude à ce changement de maquette. Par temps, manque de corpus et pour donner une balise, à terme je compte étendre jusqu'à 1993. J'ai donc choisi une borne. Cela étant la fin des Pionniers c'est très politique, mais plus politique éditoriale, même si c'était un symbole de l'engement politique du magazine, déjà bien amoindri quand il disparait. Voilà une bonne conclusion pour donner un sens à cette borne. |
| crepp, 24.01.2020 à 20:33 | 372834 |
| | | [citer auteur=Le PBE]Peut-on dire qu’en 73 l’influence communiste dansPif el’ r’cule ?[/citer]
Je pleure la défaite de Gaiman, et je pleure sur cette blague aussi... je ne sais pas où j'ai le plus honte là :o) |
| Le PBE, 24.01.2020 à 20:12 | 372833 |
| | | Peut-on dire qu’en 73 l’influence communiste dansPif el’ r’cule ? |
| | | | Je ne trahis pas un secret en disant que la conférence de Maël découle de son mémoire. |
| | | | Mael: 1973 c'est la fin de la première formule de Pif Gadget (période dite rouge) qui change des choses tout de même y compris dans le fonds, même si j'espère poursuivre en étudiant les fonds postérieursIg.
Les surnoms de période rouge et blanche ont été donnés plus tard, par réference à la couleur de la couverture, peut-être avec un clin d'œil à l'histoire soviétique, mais en dehors du changement de rédac-chef, je ne vois pas de changement fondamental dans Pif en 1973, en dehors de quelques séries, mais je ne vois pas en quoi la fin des Tristus et Rigolus, remplacés par Surplouf, de Couik, remplacé par Dicentim, (par remplacé, je veux dire que le dessinateur abandonnait cette série pour dessiner la nouvelle), de Gai-Luron ou des Pionniers de l'Espérance pourrait signifier politiquement.
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| Mael, 24.01.2020 à 12:47 | 372830 |
| | | Tu as en partie répondu à la première question, je m'intéresse à la naissance de la publication Vaillant. Le Jeune Patriote sort en 1942, bon en vrai le magazine avec un peu de BD c'est 1945.
Dans les faits la conférence parle plus de Vaillant et des éditions Vaillant (relations aux auteurs, bloc de l'est, etc.) que de Pif mais Pif Gadget est plus porteur comme titre.
Cependant 1973 c'est la fin de la première formule de Pif Gadget (période dite rouge) qui change des choses tout de même y compris dans le fonds, même si j'espère poursuivre en étudiant les fonds postérieurs.
Pour le s : à vrai dire en plus l'info est fausse il paraît, c'est gratuit même sans entrée au FIBD, sur facebook (là où c'est le plus visible) c'est corrigé. merci ! |
| | | | Les revues illustrées pour la jeunesse publiées avant guerre par le P.C., et interdites pendant la guerre, sont Le jeune camarade et Mon camarade. Mais il n'y a pas d'autre relation avec Vaillant.
Sinon, Pif est aussi l'acronyme du Pouvoir intellectuel en France, de Régis Debray :) |
| | | | Le titre est bien vu, mais pourquoi ces dates ? La première revue illustrée pour jeunes du parti communiste date d'avant guerre (j'ai oublié son nom), donc avant le Jeune Patriote. Et y a-t-il eu un evènement politique révolutionnaire dans Pif en 1973 ? |
| | | | Pas forcément très important, mais quelqu'un a-t-il déjà fait maitre capello pour le S qui manque à accessible ? |
| Mael, 23.01.2020 à 18:25 | 372787 |
| | | Comme chaque année des bulledairiens se promèneront à Angoulême, certains commissiarisent des expos, d'autres sont en résidences ou donnent des conférences. Pour ma part ce sera le 1er février à 17h30 !
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| Herbv, 20.01.2020 à 23:23 | 372759 |
| | | Ben tu les bloques : clic droit, courrier indésirable... Et comme ça, tu n'es plus spammé par le festival ! :) |
| lldm, 20.01.2020 à 13:07 | 372758 |
| | | [citer auteur=Mr_Switch]Rochette, dans la brochette, choisit...[/citer]
c'est assez pénible, on reçoit un courrier ou deux par jour pour nous dire d'aller voter. Ils peuvent pas plutôt faire chier les seuls que ça intéresse vraiment, les grands prix, et faire voter, je sais pas, les éditeurs, les libraires, Leclerc et les imprimeurs ? |
| Anoeta, 19.01.2020 à 20:21 | 372757 |
| | | Voilà comme ça, c'est mieux ;0) |
| Anoeta, 19.01.2020 à 18:43 | 372755 |
| | | Internet sur smartphone, difficile de faire des liens propres désolé :0)
Rochette s'exprime sur son choix pour le second tour du grand prix. |
| Anoeta, 19.01.2020 à 18:41 | 372754 |
| | | https://m.facebook.com/1836703621/posts/10212900369304119?d=n&sfns=mo |
| | | | @ Glotz: C'est parce qu'elle a fait un bouquin sur Delacroix :) |
| Glotz, 15.01.2020 à 22:41 | 372739 |
| | | Meurice a d'ailleurs été élue ce jour à l'Académie des Beaux-Arts, section « peinture ». Je croyais qu'on était un art narratif :D |
| Anoeta, 15.01.2020 à 10:33 | 372736 |
| | | Les finalistes pour le GP d'Angouleme sont sans surprise Ware et Guibert et avec surprise Catherine Meurisse ! |
| | | | Ca se laisse bien écouter.
C'est mensuel ? |
| NDZ, 14.01.2020 à 17:20 | 372733 |
| | | Lewis Trondheim et Franck Biancarelli animent une émission sur Le Média TV. Première ronron, hâte de voir la suite pour peut-être plus d'originalité ? |
| crepp, 13.01.2020 à 20:23 | 372725 |
| | | [citer auteur=Anoeta]Je découvre que le premier tour pour le GP d'Angoulême est déjà terminé. Pas entendu du tout parlé cette année. Pas de groupe de pressions sur FB ou d'appel à voter en tout genre ? Bien, résultat demain si j'ai bien saisi.[/citer]
juste connaitre la base : voter Gaiman. |
| Anoeta, 13.01.2020 à 16:58 | 372722 |
| | | Je découvre que le premier tour pour le GP d'Angoulême est déjà terminé. Pas entendu du tout parlé cette année. Pas de groupe de pressions sur FB ou d'appel à voter en tout genre ? Bien, résultat demain si j'ai bien saisi. |
| | | | Potin: Le magazine Forbes, célèbre pour son classement annuel des milliardaires du monde, a inclu le dernier Simon Hanselmann, Bad gateway, dans sa liste des Best graphic novels of 2019.
Il n'y a pas un seul livre non anglophone dans la liste.
Tirez les conclusions que vous voulez sur ce que signifie l'usage d'une langue, dans le fait que le magazine le plus capitaliste du monde préfère un livre porno trash d'un travesti anglophone à n'importe quel ouvrage d'un non anglophone. |
| lldm, 31.12.2019 à 14:38 | 372557 |
| | | scoop : on a enfin trouvé la méthode pour faire une bonne bande dessinée d'aventure
https://www.youtube.com/watch?v=d72DWIIVhqI |
| Le PBE, 20.11.2019 à 22:09 | 372405 |
| | | Chers tous, l'année 2019 fut compliquée et Bulledair est toujours de guingois mais l'animal bouge encore et on a une foi de charbonnier dans son rétablissement complet.
Les fidèles âmes en peine qui errent encore ici se demandent peut-être ce qu'il en sera de la période électorale. On fait une croix sur les Bulles d'Or 2019, le vote serait trop tristoune sans vignettes, ça manquerait de sens à notre goût. Vous êtes tout de même encouragés à partager vos coups de cœurs de l'année sur le forum.
Pour le Grand Prix 2020, par contre, moins de vignettes, moins de moyens (Anoeta n'est pas payé et son smoking de cérémonie est une seconde main) donc on va le faire. On vous donne le planning bientôt et vous pouvez déjà pronostiquer sur le sujet. |
| | | | Et bien, comment s'est passé le colloque Pif ? Existe ou existera-t-il un compte-rendu ? |
| Mael, 31.10.2019 à 10:12 | 372386 |
| | | Enfin d'ailleurs "fac similé", des images des couvertures ou de pages intérieures, mais le terme me semble un peu exagéré. |
| Mael, 31.10.2019 à 10:11 | 372385 |
| | | A priori fac similés de couv juste hein (il y a deux gorgonzola). |
| beuzno, 31.10.2019 à 9:57 | 372384 |
| | | Hoëbeke sort, à l'occasion des 30 ans de la fanzinothèque, "Fanzinorama, une histoire de la bande dessinée underground"
avec plus de 200 fac-similés de fanzines selon leur site |
| seb, 31.10.2019 à 9:42 | 372383 |
| | | Paru : Tchouc-Tchouc n°7. 68 pages dont 16 couleurs.
Au sommaire :
François Fléché, couverture et histoire complète intitulée "Nouvelle du front" (voir ici d'autres bouquins de l'auteur) ;
Pierrick Gui, morceaux choisis parmi ses Îléités ;
François Henninger et Thomas Gosselin, 1er chapitre crayonné de Chicago-Paris Express (début d'une nouvelle collaboration après Lutte des corps et chute des classes) ;
Maarten de Man, dessins et bandes dessinées choisis parmi sa Phantatura ;
Lucas Méthé, "Comment Bébée voit les choses", poursuite de Papa Maman Fiston qui vient de paraître chez Actes Sud.
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| Mael, 04.10.2019 à 0:08 | 372309 |
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| Pierre, 27.07.2019 à 18:59 | 372123 |
| | | Après Sfar, Guibert & Lefèvre, Tardi (seul puis avec Verney) et Moebius, sixième victoire française au prix Eisner du meilleur album étranger pour... Pénélope Bagieu et ses Culottées.
Le reste des colifichés.
Je viens d'entendre ça à la radio (preuve s'il en est, que même moi, j'en suis à ne plus suivre quotidiennement Bulledair ...), c'est affligeant, cherchez l'erreur ! |
| Glotz, 20.07.2019 à 10:57 | 372100 |
| | | Après Sfar, Guibert & Lefèvre, Tardi (seul puis avec Verney) et Moebius, sixième victoire française au prix Eisner du meilleur album étranger pour... Pénélope Bagieu et ses Culottées.
Le reste des colifichés. |
| | | | Un animateur radio des années 1950/1960 qui est devenu le héros de feuilletons radiophoniques.
Ces feuilletons ont eu beaucoup de succès. En 1959, Tillieux dessine une adaptation pour Pilote.
Zappy Max animait le jeu Quitte ou Double sur Radio-Luxembourg. C'est en participant à ce jeu en 1952 que l'Abbé Pierre gagne un peu de sou pour Emmaüs et commence à se faire un peu plus connaître. |
| Pierre, 18.06.2019 à 20:54 | 372031 |
| | | La question est surtout, pour le contemporain ignare (que je suis): mais qui est donc, Zappy Max ? |
| | | | Zappy Max est mort. Ça m'a toujours interpellé : même s'il a fait des choses après les années 1950-1960, c'est comme s'il s'était retiré depuis 60 ans... Et c'est bien il y a 60 ans que Tillieux dessinait Ca va bouillir...
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| chrisB, 27.05.2019 à 13:30 | 371960 |
| | | Reçu mais pas encore lu :) |
| seb, 27.05.2019 à 11:17 | 371959 |
| | | Disponible : Tchouc-Tchouc n°6, avec Boris Bukulin (couverture), Ambre (une vingtaine de pages de Carnets relatifs à son travail sur La Passion des Anabaptistes), François Henninger (un mini-récit abstrait de 36 planches), Lucas Méthé (2 bandes dessinées) et Lucas Taïeb (une sélection d'Enfants têtus et de travaux divers).
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| Herbv, 26.05.2019 à 21:59 | 371958 |
| | | J'ai le Underground japan dont parle Allister, si des bbulledairien·ne·s sont intéressé·e·s par le lire... |
| | | | Ah oui, je réponds au débat sur la politique des loiups en slip dans le sujet Tribune et défouloir, car on s'éloigne trop de la B.D. et ses potins. |
| | | | Pendant ce temps, un fanzine américain digne d’intérêt sur la bande dessinée vient de naître : Bubbles. Certes, le ton naïf de l’ensemble est pour le moins déconcertant
Déconcertant dès le sous titre, "fanzine about comics & mangas", pas les graphics novels. Innocente modestie ?
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Pendant ce temps, un fanzine américain digne d’intérêt sur la bande dessinée vient de naître : Bubbles. Certes, le ton naïf de l’ensemble est pour le moins déconcertant : on y trouve des rubriques banales, de l’interview à la chronique courte, voir puériles (la rubrique « Ebay finds », qui recense des…trouvailles sur Ebay) et, de toute évidence, l’ambition de ce zine n’est pas de produire des articles de recherche ou théoriques. Cela étant dit, les sujets abordés sont toujours intéressants, les personnes questionnées en interview sont rarement mises en avant ailleurs, et le rédacteur en chef se pose les bonnes questions (même s'il ne développe jamais) et trouve les bons axes. Ainsi, dans le numéro 1, il part à la rencontre de ceux qui, chez Blast Book (Hiroo Yamagata, Laura Lindgren), ont édité et traduit les mangas d’Hideshi Hino et de Maruo entre 1989 et 1995. Cet éditeur a également édité un ouvrage sur le manga underground, « Underground japan », en 1996. La revue prolonge ses questionnements sur la traduction, se demandant, exemple à l’appui, s’il faut traduire les onomatopées des bandes dessinées, question qui pose des enjeux importants. La question du rapport entre son et bande dessinée se poursuit avec une interview de Jesse Poimboeuf et Steve Cunningham, qui ont tenté de traduire des strips de Nancy en…musique électronique, en 1979 ! Le zine offre en supplément un fac similé du livret qui accompagnait la performance, que l’on peut retrouver sur Youtube ici .
Le numéro 2 est marqué par une longue interview avec Sammy Harkham, qui sort en juillet de cette année le prochain volume de son anthologie Kramers Ergot. J’ai la chance de participer à ce nouveau Kramers, j’en parlerai peut-être à sa sortie. Katharine Gates de Gates of Heck Editions est interviewée. Elle a édité entre autres le Facetasm de Burns et Panter. Enfin, les préoccupations onomatopéiques du rédac chef s’expriment cette fois dans une comparaison entre différentes traductions anglaises du Delirius de Lob & Druillet : il compare notamment une édition qui a fait le choix de ne pas traduire toutes les inscriptions présentes dans les décor avec une édition, plus récente, qui, non seulement à traduit toutes les onomatopées, mais a utilisé un affreux lettrage informatique pour les remplacer.
En bref, un fanzine qui s’emploie à collecter des informations rarement glanées, qui révèle des petites curiosités et trésors par-ci par-là, et qui réinvestit un fanzinat avide de découvertes, et d’une curiosité contagieuse.
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