| 
créer | pseudo  mot de passe  |  
 
sujet
 
coin bordure coin
bordure BullActu

Les Bulles d'Or
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure Chroniques

par rohagus


par rohagus
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure Planche
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure MonoChat
16425
e m
bordure
coin bordure coin

 
coin bordure coin
bordure

Bulledairiens OUI, anal pha bêtes NON: les livres où il y a même pas d'images dedans.

Discussions générales, Duels, petits jeux rigolos... ]


retour forum

Pages : | prec�dent | suivant

chrisB, 13.12.2009 à 22:18327397
Ptain Echenoz, je suis un grand grand fan :o)

Sinon pas dispo au Virgin, je retententerai dans une vrai lib !

dampremy jack, 13.12.2009 à 19:31327392
chrisB :
Super, très content pour toi.

C'est un bouquin à 4 mains ? si oui c'est pas courant en roman, comment s'est passé la collaboration, l'émulation, les contraintes etc.

Et plus généralement, tu avais qui en tête au moment de l'écriture (comme auteur, des histoires de fesses ne m'intéressent pas)


@Effer: Merci!

@ChrisBichette,

Oui, c'est écrit à quatre mains. On a beaucoup discuté pour se mettre d'accord sur la trame, l'histoire que l'on voulait raconter. Après, les chapitres écrits par l'un ou l'autre ont fait des allers-retours, dans lesquels nous intervenions librement. C'était très motivant! Petit à petit, l'écriture s'est homogénéisée sur un "style" qui nous convenait tous les deux. C'est un coup d'essai mais un est assez content du résultat (d'ailleurs, il est très possible qu'on remette ça).
Pour les auteurs en tête, c'est toujours un peu prétentieux de citer des auteurs auxquels on se réfère mais je dirais que c'était essentiellement du neo-polar: Manchette, Echenoz, les premiers Benacquista...
Voilà voilà.

effer, 11.12.2009 à 16:23327361
Bravo!

chrisB, 11.12.2009 à 11:04327346
Super, très content pour toi.

C'est un bouquin à 4 mains ? si oui c'est pas courant en roman, comment s'est passé la collaboration, l'émulation, les contraintes etc.

Et plus généralement, tu avais qui en tête au moment de l'écriture (comme auteur, des histoires de fesses ne m'intéressent pas)

lanjingling, 11.12.2009 à 9:48327343
dampremy jack :
Allez, je me fais un peu de pub. Mon roman est sorti ou devrait sortir dans les prochains jours
tu nous le conseilles?

dampremy jack, 11.12.2009 à 9:40327341
Allez, je me fais un peu de pub. Mon roman est sorti ou devrait sortir dans les prochains jours:

Thierry, 30.10.2009 à 9:29326007
Nominé pour le prix de la couverture la plus moche de l'année, sans conteste. Et je trouve toujours un peu crétin de conserver le titre anglais. Si j'avais voulu lire "Anansi Boy", je l'aurais lu en anglais.Mais passons... Le roman en lui-même est plaisant. Gros Charlie apprend la mort de son père, qu'il n'a pas vu depuis longtemps, et se découvre un frère dans la foulée. Il découvre également la vérité sur ses origines et se retrouve dans une belle panade. Du Neil Gaiman classique, qui continue de surperposer les mondes, se faire rencontrer la magie et le réel et raconter des histoires. Et il le fait bien

dampremy jack, 15.10.2009 à 11:26325605
Des livres bien de ces derniers temps:

- "La vérité sur Marie" Jean-Philippe (la grande classe) Toussaint

- "Le radeau de la Méduse" François Weyergans.

- "Paris-Brest" Tanguy Viel.

Thierry, 15.10.2009 à 10:08325598

J'aime Jean Teulé. J'aime son humanité et sa manière de donner corps à ses personnages. Mais cette fois, il nous raconte une histoire vraie. Darling est une femmle dont la vie ne fut que maltraitance et rtragédie, depuis sa naissance. Et elle en a pris pas mal dans la gueule, la pauvre. Et pourtant, elle garde cette "rage d'etre encore verticale", malgré les abus, l'injustice et la souffrance.
Jean teulé, en donnant la parole à Darling, il donne la parole à toutes les Darling du monde. Derrière le cas particulier d'une abîmée de la vie, il y a une histoire somme toute banale. Il est d'ailleurs parfois difficile de se persuader que ce destin particulier est celui d'une personne réelle et non d'un personnage de fiction, et qu'il fait écho au quotidien de temps de femmes. Puis il y a le ton si particulier de Teulé, mélande de tendresse et d'humour, parfois un peu vache et respectueux. Le roman est ponctué d'échanges entre Teulé et Darling, commentant les épisodes de la vie de Darling.
Jean Teulé lui demande si elle lisait des romans, et elle lui réponds qu'elle n'en a jamaislu. Le premier livre qu'elle lira sera celui sur sa vie... et cet échange:

"Le premier roman que tu vas lire, c'est celui-ci, qui raconte ta vie ?
- Oui.
- Tu vas voir, c'est l'histoire d'une fille. Elle en chie drôlement...
- Puisque c'est un roman, est-ce que tu pourrais me faire belle ?"


Arrivé au terme de ce roman, qui m'avraiment touché, j'ai quand même envie de lire un truc plus léger, parce quen bordel, ce roman reste très dur, surtout dans ce qu'il sugère, quand Darling lance:

- Ce n'est pas incroyable du tout ! Qu'est-ce que tu crois, toi ? Des filles comme moi, le siècle en a plein ses tiroirs !"

THYUIG, 13.10.2009 à 19:33325555
Je trouve les gares tellement mal fréquentées de de nos jours...

Thierry, 13.10.2009 à 9:21325532
La rolls du roman de gare... pas spécialement bien écrit, mais très bien construit. Du suspense, des rebondissements, un côté un peu excessif, mais qu'on pardonne aisément... le genre de livre qui donne tout son sens à l'expression "page-turner".

Thierry, 28.09.2009 à 14:28325158



JG Ballard explore le côté sombre de la société de consommation. Il imagine la fascisation des banlieues londonniennes sous l'influence d'un mega centre commercial. A la fois symptôme et cause du phénomène, ce centre commercial sert de révélateur à l'ennui des banlieues et aux tendances racistes et fascistes des habitants Il ne s'agit pas d'une dérive fasciste initiée par des meneurs, mais d'une plongée dans la folie, révélant les faces les plus obscures d'une société qui a érigé le consumérisme au rang de quasi-religion. Le roman suit un publiciste londonien au chômage dont le père a été tué dans l'nceinte du métro-centre, lorsqu'un désiquilibré à tiré dans la foule. A travers ses yeux, nous découvrons la folie qui s'est emparée de la ville.
J'espérais un livre rude, à la manière de Crash, du même auteur, qui explorait l'aliénation de l'homme face à la voiture. Mais j'ai été plutôt déçu. On dirait que Ballard tente de nous mettre en garde tout en dénonçant une réalité qui existe déjà, mais utilise des artifices trop gros pour arriver à ses fins. Le résultat est un livre bancal. Bancal parce que s'il parle d'une réalité bien concrète, comme dans "Crash", mais le traitement qu'il en fait relèverait plus de l'anticipation, comme dans "IGH" Le choix d'un environnement purement contemporain rend donc sa vision peu crédible à mes yeux. La dôme du metrocentre apparaît tellement déplacé que je n'arrive pas à croire en sa réalité. Surtout qu'il y a quelque chose dans le style de Ballard qui donne à son livre un côté désuet. C'est comme si ce livre était arrivé trop tard. Pourtant, son sujet pouvait laisser espérer un livre passionant. Mais il se perd très vite dans un développement maladroit, et des personnages caricaturaux.

Thierry, 18.09.2009 à 11:10324795
Une famille dysfonctionnelle passée sous le microscope de Jonathan Franzen. Cela donne une romans touffu, riche de digressions et d'allers-et-retours sur les frustrations, petits mensonges, échecs et non-dits, parfois drôle, parfois déchirant. Le parti-pris est de consacré chaque partie du livre à un personnage, laissant volontairement les autres de côté. Ce choix accentue l'égoïsme ordinaire de Chip, Gary, Denise, Enid et Alfred. mais il est frustrant de par la structure en mosaïque qu'il induit et la difficulté de clairement saisir les événements. Il est d'ailleurs ironique que ce livre frappe par sa précision presque clinique alors qu'il est basé sur un procédé littéraire plus apte à privilégier le subjectif, et donc l'humain. Franzen ne fait aucun effort pour rendre ses personnages sympathiques. Il met en exergue leurs faiblesses et leur erreurs. Pourtant, l'émotion finit par s'exprimer. Je ne suis pas tout-a-fait convaincu du résultat, qui me semble entaché d'une certaine prétention littéraire, mais Franzen est doué et le livre comprend quelques très beaux moments, entre les affrontements de Gary et Caroline, l'aventure lithuanienne de Chip ou l'obsession des conventions d'Enid.

mfl, 26.08.2009 à 12:25324176
Thierry :


Dans 1984, le gouvernement falsifiait l'histoire pour légitimer le présent. Ainsi, l'ennemi héréditaire d'hier devenait l'allié indéfectible d'aujourd'hui, au gré des alliances. Antoine Bello imagine, au contraire, une organisation mystérieuse, au(x) but(s) incertains, qui falsifie l'histoire pour orienter le futur dans telle ou telle direction. Pour sensibiliser au sort des peuples primitifs, on imagine une tribu bochimane menacée de spoliation pour une firme sud-africaine dans le but de faire main basse sur des gisements de diamants d'une richesse inouie. Un jeune Islandais rejoint est embauché par cette organisation, le CFR, et se laisse prendre au jeu de la falsification.
Excellente surprise que ce roman qui joue habilement des écrans de fumée, pour entretenir le mystère sur le CRF. Nous suivons la lente prise de conscience du héros, qui tente de comprendre les règles du jeu et se laisse séduire par l'estompement de la norme qu'implique son travail. Mais guère de réponses ne sont apportées à la fin de ce livre. Et pour cause, une suite: "Les éclaireurs" vient de paraître... grrr, je vais devoir la lire pour en savoir plus, et espérer qu'Antoine Bello lève un peu plus le voile sur cette entreprise de falsification du réel.


D'accord avec toi pour dire que c'est excellent.
En revanche, pas complètement une surprise puisque le précédent de Bello était déjà très réussi :

une sorte de polar dans le monde du puzzle, écrit sous forme de puzzle...

dampremy jack, 24.08.2009 à 20:43324133
ingweil :




En nettement mieux, j'ai lu La pluie avant qu'elle tombe, d'un de mes auteurs fétiches, Jonathan Coe.
Un titre très poignant, nettement plus qu'une lecture de train.


Je suis très très client de Coe mais j'ai trouvé ce bouquin assez laborieux. L'idée des photos ne marche qu'à moitié, je trouve, et je le préférais justement dans le registre historico-sarcastique.

ingweil, 24.08.2009 à 17:06324130


L'Affaire du chien des Baskerville
Nettement plus réussi que Qui a tué Roger Ackroyd, le livre fonctionne véritablement comme un commentaire de texte passionnant, à la fois éclairant sur l'œuvre de Conan Doyle et sur le personnage de Holmes. Les liens troubles qui unissent l'auteur et sa créature sont vraiment passionnants, et vraiment accessibles à tous ceux qui ne sont pas des aficionados du détective cocaïnomane.
On se laisse prendre au jeu de l'essai, et finalement, on se fait aussi bien avoir que dans le roman.
A mes yeux, il manque juste une analyse du style de Conan Doyle dans ses autres œuvres pour le comparer à celui de cette enquête si particulière dans sa bibliographie.

ingweil, 24.08.2009 à 16:45324128
Ah c'est vrai que celui que j'avais lu valait surtout par l'histoire en elle-même et par son dénouement. Si l'histoire ne fonctionne pas, ça ne m'étonne pas que ça ne te plaise pas.



En nettement mieux, j'ai lu La pluie avant qu'elle tombe, d'un de mes auteurs fétiches, Jonathan Coe. Il abandonne son ton sacarstique et sa critique de l'Angleterre pour signer une saga familiale. Toujours quelques expérimentations de style : excellente idée de faire un récit par photographies interposées, d'essayer de tisser l'histoire d'une famille à travers les yeux d'un proche, plus ou moins objectif. La manière de se raconter, de se livrer entièrement, d'essayer de faire parler le détail... crée une proximité extraordinaire. Sans avoir l'air d'y toucher, Coe donne aussi une réflexion sur le lecteur, et son rapport à l'histoire qu'on lui livre, aux connexions qu'on est tentés de faire avec son propre vécu, sans jamais réellement y parvenir.
Un titre très poignant, nettement plus qu'une lecture de train.

Thierry, 24.08.2009 à 15:23324125


Dans 1984, le gouvernement falsifiait l'histoire pour légitimer le présent. Ainsi, l'ennemi héréditaire d'hier devenait l'allié indéfectible d'aujourd'hui, au gré des alliances. Antoine Bello imagine, au contraire, une organisation mystérieuse, au(x) but(s) incertains, qui falsifie l'histoire pour orienter le futur dans telle ou telle direction. Pour sensibiliser au sort des peuples primitifs, on imagine une tribu bochimane menacée de spoliation pour une firme sud-africaine dans le but de faire main basse sur des gisements de diamants d'une richesse inouie. Un jeune Islandais rejoint est embauché par cette organisation, le CFR, et se laisse prendre au jeu de la falsification.
Excellente surprise que ce roman qui joue habilement des écrans de fumée, pour entretenir le mystère sur le CRF. Nous suivons la lente prise de conscience du héros, qui tente de comprendre les règles du jeu et se laisse séduire par l'estompement de la norme qu'implique son travail. Mais guère de réponses ne sont apportées à la fin de ce livre. Et pour cause, une suite: "Les éclaireurs" vient de paraître... grrr, je vais devoir la lire pour en savoir plus, et espérer qu'Antoine Bello lève un peu plus le voile sur cette entreprise de falsification du réel.





Une personne ici-bas vantait thomas H Cook. Je me suis laissé tenter et... ben, bof. Pas désagréable, parfait pour un long voyage en train, mais ce livre, qui se veut polar psychologique, souffre de personnages caricaturaux et d'un manque flagrant de tension.

Thierry, 13.08.2009 à 15:53323934
le livre insiste beaucoup sur le côté sportif des parents, sportifs accomplis et beaux, ce qui est sans doute partiellement fantasmé par rapport au physique rachitique de Philippe.
Maintenant, le choix de Bruel (acteur devenu chanteur devenu acteur devenu champion de poker chanteur devenu acteur) me paraît bizarre dans ce film... je n'arrivait pas à ma le représenter de manière crédible.

chrisB, 13.08.2009 à 14:51323928
haha, plutôt fétichisme du réalisateur pour son actrice :o) qui du coup devient plus un mannequin qu'autre chose. Après le chanteur devenu acteur ca faisait un peu beaucoup...

Thierry, 13.08.2009 à 14:41323927
pas vu le film. Tu fais allusion à quoi, quand tu parles de fétichisme ?
Cécile de France en maîtresse fétichiste, ça devrait pourtant de plaire, petit canaillou !

chrisB, 13.08.2009 à 14:20323925
Pas lu, mais j'ai détesté le film de Miller

Il y a-t-il autant de fétichisme autour des personnages, en particulier celui joué par Cecile de France ? (en gros celle dont tombe amoureux le héros, l'ancienne femme de son frere je crois...)

Thierry, 13.08.2009 à 13:45323924


L'histoire d'un jeune garçon qui découvre que sa famille à un secret... Il se rend confusément compte que certaines choses ne colle pas, mais il s'est laissé bercer par la belle histoire qui lui a été raconté sur la rencontre de ses parents, comment ils ont traversé la guerre... mais un jour, il découvre la vérité. Pas d'un bloc, mais priogressivement, au fur et à mesure des confidences de la voisine et amie de la famille, Louise. Cette histoire, c'est celle de Philippe Grimbert, de ses parents, de sa famille. C'est aussi un livre terriblement émouvant et pudique, qui évite de juger. Grimbert raconte, comprend et y réalise un deuil impossible.

N'emêche, après ce roman d'Emmanuel Carrère, c'est le deuxième livre autobiographique que je lis sur les secrets de famille. C'est compliqué, la famille :o/

Thierry, 11.08.2009 à 10:24323840
L'histoire d'un homme dont la vie est marquée par la tragédie, et qui, loin de se laisser aller au désespoir, fait plus que survivre, grâce à sa passion pour la musique. Et pourtant, sa famille mérite plus que toutes le titre de "famille dysfonctionnelle". Et pourtant, entre un père plus qu'effacé, une mère immature et une grande soeur aux pulsion auto-destructrices extrèmes, il y avait de quoi mal tourner. Le plus étonnat, c'est que cette histoire est vraie et que Mark Oliver Everett connaît une certaine notoriété sous son nom de scène E, leader de son groupe EELS.
Les autobiographies m'intéressent rarement. Celles de chanteurs encore moins... mais, outre le fait que j'aime beaucoup la musique de EELS, ce livre a la réputation d'être plus qu'une simple autobio d'un presque célèbre, mais on lui prête des qualités la rapprochant plus des "Corrections" ou de "Middlesex". je n'ai lu aucun de ces livres (mais "Les corrections" est sur le haut de ma pile) mais la comparaison est flatteuse, et je dois reconnaître que j'ai passé un bon moment à lire ce livre, drôle et touchant, qui, à l'instar des disques de EELS, distille une ambiance à la fois sombre et joyeuse, parce qu'E, plus que quiconque, est intimement persuadé que la vie se compose de hauts et de bas, et que, aussi desespéré s'est-il senti parfois, il a aussi connu des moments de bonheur absolu, et que, tout compte fait, il n'a aucune raison de se plaindre, au contraire. Et, surtout, son livre ne se veut pas un livre pour fans de EELS, mais un livre sur un la vie d'un homme qui a vécu et appris certaines choses. Qu'il soit un chanteur est presque anecdotique... Dans le pire des cas, cela peut donner envie de découvrir sa musique.
Nous avons évidemment droit à une visite des coulisses de l'industrie musicale et de la fabrication des disques. Rien de bien nouveau, mais cela reste intéressant, et dans la dernière partie, un peu moins réusssie que la première, E décortique certaines de ses chansons, ce qui est souvent éclairant.

Thierry, 07.08.2009 à 9:19323684
je viens de me taper Dan Brown (brrrrr), c'est déjà un bel effort. Mais j'hésite à continuer l'autobio de E, et à aborder "Les corrections" :o)

dampremy jack, 06.08.2009 à 17:02323665
T'as pas envie de commencer à lire Marc Levy?

THYUIG, 06.08.2009 à 14:54323645
j'sais pas, 95 ans, je me dis que c'est pas loin de l'âge légal hein...
Pour la peine, une pensée pour Bashung.

Thierry, 06.08.2009 à 13:47323642
Thierry :


Sammy Glick est le prototype du petit arriviste, qui tuerait père et mère pour arriver à ses fins. Ce petit juif, qui débarque comme coursier dans un journal new-yorkais fin des années 30, rêve d'Hollywood et il fera tout pour y arriver. Le narrateur du livre, Al mannheim, ets le témoin privilégié de cette ascension. A la fois révulsé et fasciné par se personnage, il se retrouve plus ou moins dans son ombre, tentant de s'y soustraire sans jamais vraiment y arriver. Parce qu'il se pose sans cesse cette question: "qu'est-ce qui faire courir Sammy ?"
Portrait de l'arrivisme acharné, qui, s'il était en vogue à Hollywood à l'époque, continue de sévir sous d'autres cieux. Bud Schulberg, qui fut un auteur à succés à Hollywood (on lui doit le scénario de "Sur les quais" d'Elia Kazan), signe un roman très réussi, qui dresse également en filigrane la mort d'un certain Hollywood. Si Glick s'épanouit à Hollywood, c'est parce que l'âge des pionniers est révolu, et que ce sont les financiers et les requins qui prennent possession de l'endroit. Sammy n'est qu'un requin parmi d'autres. Il court plus vite, mais c'est la seule chose qui le distingue des autres. Schulberg profite également de ce livre pour raconter les premières tentatives de syndication des auteurs, qui étaient exploités sans vergogne par les studios, gros ou petits. Un Sammy Glick n'était pas le dernier à profiter du système, cela va sans dire.


Merdeeeeee, je vauis voir Bashung en concert, il meurt
Je lis un roman de Budd Schulberg, il meurt



Le monde de la littérature et celui du cinéma sont en deuil, l'écrivain et scénariste américain Budd Schulberg est décédé à l'âge de 95 ans le 5 août 2009. Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées
Budd Schulberg, l'écrivain qui a offert un magnifique rôle à Marlon Brando, est …Plus Agrandir la photo

Plus de photos Oscars

Fils du producteur de la Paramount, B. P. Schulberg, il s'est fait connaître en publiant le roman Qu'est-ce qui fait courir Sammy ? en 1941. La consécration hollywoodienne intervient quand il est récompensé d'un Oscar pour le scénario du film Sur les Quais en 1954. Ce long métrage d'Elia Kazan, lauréat de huit Oscars au total, a offert un rôle magnifique à Marlon Brando qui a remporté le prix du meilleur acteur.

Schulberg est aussi l'auteur du roman adapté au cinéma, Plus dure sera la chute (1956) avec Humphrey Bogart, sélectionné à Cannes et du scénario d'Un homme dans la foule (1957), également dirigé par Elia Kazan, avec Andy Griffith et Walter Matthau. Il avait également fait ses preuves en chroniqueur sportif, lui qui était passionné de boxe.

Ses derniers instants se sont déroulés dans sa résidence de Westhampton Beach, à Long Island auprès de sa quatrième épouse Betsy Schulberg avec qui il a eu deux enfants.

Thierry, 04.08.2009 à 10:30323435
man :
Thierry :
Il y a tellement de bons livres à lire, que je ne sait plus que choisir. Sortant de Un roman russe d'Emmanuel Carrère (j'ai une faiblesse pour cet auteur, bien qu'il soit assez peu fréquentable au vu de ce livre), j'ai décidé de me laisser aller au dossart 100 de la liste des 100 best-sellers de ces 25 dernières années selon EW (où le Times), lecture de vacances ET de métro, voir de cantoche ouske je travaille: Ze Davinneshi Caude.
Je n'ai pas vu le film, et je me lance sans attente aucune, si ce n'est de me retrouver face à un truc pas très bien torché, mais suffisemment prenant pour qu'un lecteur indulgent puisse se divertir agréablement et bêtement.
J'ai à peine englouti 50 pages et... comment dire... Mais c'est quoi ce truc mal écrit, qui ressemble à un téléfilm tellement mal foutu que même TF1 il en voudrait pas et que il ne trouverait sa place que sur la grille d'AB3, voir 4, qui se noye dans les lieux communs en 5 pages, avec son méchant d'opérette, albinos (merde, je comprendrais que l'amicale des albinii se révoltent contre la mauvaise image véhiculée de leur semblables dans la littératureke de mauvais goût et les mauvais films) et maso, son policier bourru-pas-commode (qui s'appelle Fache, pour souligner le fait qu'il ne fait pas le facher ? En plus, il ressemble à Jean Reno, le monde est bien fait) et son héros neuneu. je passe sur l'air de Paris qui sent le jasmin (ce n'est pas la première odeur qui titille mes papilles queje passe par la capitale) et le côté "guide de voyage pour amerloques en goguette à Paris", où l'on multiplie les détails sur le Louvre et on revient sur le traumatsime profond que représente la pyramide du Louvre, qui semble passionner les parisiens. Mais on se croirait dans un Paris reconstitué en studio, où même les ordures ont l'air d'être reconstituées.
Purin, je vais essayer de continuer, peut-être que derrière les grosses ficelles, il se cache quelque chose qui puisse vaguement expliquer que ce machin ait eu du succès. parce que pour l'instant, je patauge...



Kuk aussi s'appelle Fache


Ben moi je l'ai trouvé pas mal ce bouquin, sans prétentions mais pas mal, j'ai pris du plaisir à le lire.


Sans prétention, je ne suis même pas sûr :o)
C'est un peu le Graal du roman de plage. Toutes les ficelles, mais sans scène de cul, peut-être pour ne pas choquer le lectorat, déjà tout émoustillé par la théorie sur le féminin sacré. Un vague fond de vérité historique, des péripéties toutes plus péripétiques les unes que les qutres, et pas nécessairement très crédibles, des rebondissements rebondissants, des trahisons abracadabranteques et une technique d'écriture qui synthétise tout ce qui fait la littérature populaire. Un florilège, sans talent aucun, ce qui rend la chose vaguement délassante pour le lecteur indulgent, et pénible pour le lecteur exigeant. Lecture de métro et de cantoche dans mon cas. C'est supportable, à peine. et je rejoins la horde de ceux qui n'ont pas aimé le Da Vinci Code, mais qui, au moins l'ont lu, pour pouvoir dire que c'est pas bon du tout.
Et je rejoindrais un jour la horde de ceux qui ont terminé "Les versets sataniques", et se demanderont si ça méritait vraiment une fatwa. Mais en attendant, l'histoire de E me suffit.

lanjingling, 03.08.2009 à 23:02323414
je l'avais lu dans une periode viennoise, & son univers detonnait vraiment
par contre, je n'avais pas lu "le cavalier suedois", qu'l me faudra donc me procurer; je cherchais un truc un peu different a lire apres une suite d'ouvrages de critique & theorie litteraire (blanchot, kundera, starobinski), perutz tombe a pic, merci d'en avoir parle

THYUIG, 03.08.2009 à 22:21323413
lanjingling :
THYUIG :
Je lis pas mal de choses en même temps en ce moment, d'abord je finis avec "La troisième balle" mes lectures des oeuvres traduites de Léo Perutz, immense écrivain au style magnifique et dont je m'étonne de ne pas voir plus l'oeuvre cansacrée. Pour ceux qui ignorent cet auteur, lisez donc "Le cavalier Suedois", c'est chez Phébus et c'est tout simplement un des tous meilleurs bouquins que j'ai lu.


pour ce que j'en ai lu, un auteur d'europe centrale qui lorgne autant, sinon plus, du cote de cervantes ou de garcia marquez que de dostoievsky ou kafka
mis injustement dans l'oubli, par rapport a ses contemporains de meme origine georaphique (musil, zweig, schnitzler...)


Tout à fait, les écrivains sud-américains sont très proches de son style et surtout à une époque (les années 30) où le grand roman internationale lorgne davantage vers le récit de l'individualisme galopant plutôt que vers ses galopantes absurdités en pays latin. J'aime beaucoup, je dirais qu'il aurait beaucoup influencé Toppi également, il y a du Pratt aussi dans certaines situations oniriques, vraiment un auteur que je conseille !

lanjingling, 03.08.2009 à 20:29323407
THYUIG :
Je lis pas mal de choses en même temps en ce moment, d'abord je finis avec "La troisième balle" mes lectures des oeuvres traduites de Léo Perutz, immense écrivain au style magnifique et dont je m'étonne de ne pas voir plus l'oeuvre cansacrée. Pour ceux qui ignorent cet auteur, lisez donc "Le cavalier Suedois", c'est chez Phébus et c'est tout simplement un des tous meilleurs bouquins que j'ai lu.


pour ce que j'en ai lu, un auteur d'europe centrale qui lorgne autant, sinon plus, du cote de cervantes ou de garcia marquez que de dostoievsky ou kafka
mis injustement dans l'oubli, par rapport a ses contemporains de meme origine georaphique (musil, zweig, schnitzler...)

THYUIG, 01.08.2009 à 18:56323322
Je lis pas mal de choses en même temps en ce moment, d'abord je finis avec "La troisième balle" mes lectures des oeuvres traduites de Léo Perutz, immense écrivain au style magnifique et dont je m'étonne de ne pas voir plus l'oeuvre cansacrée. Pour ceux qui ignorent cet auteur, lisez donc "Le cavalier Suedois", c'est chez Phébus et c'est tout simplement un des tous meilleurs bouquins que j'ai lu.



Dans le même temps j'attaque le troisième tome de Cendres de Mary Gentle, uchronie relatant les talents militaires d'une jeune guerrière nommée Cendres. Le bouquin est assez cru, mais comme rarement en Heroic Fantasy, l'histoire est très bien menée et le style pas dégueulasse du tout :

wandrille, 31.07.2009 à 18:58323305
"Je me souviens de Zig et Puce" par Alain Saint Ogan.
C'est fin, c'est plein d'humour, ça se lit très facilement et ça donne un aperçu de la pointure de la bande dessinée, avant Hergé.
C'est édité à la table ronde.

man, 27.07.2009 à 16:58323153
Thierry :
Il y a tellement de bons livres à lire, que je ne sait plus que choisir. Sortant de Un roman russe d'Emmanuel Carrère (j'ai une faiblesse pour cet auteur, bien qu'il soit assez peu fréquentable au vu de ce livre), j'ai décidé de me laisser aller au dossart 100 de la liste des 100 best-sellers de ces 25 dernières années selon EW (où le Times), lecture de vacances ET de métro, voir de cantoche ouske je travaille: Ze Davinneshi Caude.
Je n'ai pas vu le film, et je me lance sans attente aucune, si ce n'est de me retrouver face à un truc pas très bien torché, mais suffisemment prenant pour qu'un lecteur indulgent puisse se divertir agréablement et bêtement.
J'ai à peine englouti 50 pages et... comment dire... Mais c'est quoi ce truc mal écrit, qui ressemble à un téléfilm tellement mal foutu que même TF1 il en voudrait pas et que il ne trouverait sa place que sur la grille d'AB3, voir 4, qui se noye dans les lieux communs en 5 pages, avec son méchant d'opérette, albinos (merde, je comprendrais que l'amicale des albinii se révoltent contre la mauvaise image véhiculée de leur semblables dans la littératureke de mauvais goût et les mauvais films) et maso, son policier bourru-pas-commode (qui s'appelle Fache, pour souligner le fait qu'il ne fait pas le facher ? En plus, il ressemble à Jean Reno, le monde est bien fait) et son héros neuneu. je passe sur l'air de Paris qui sent le jasmin (ce n'est pas la première odeur qui titille mes papilles queje passe par la capitale) et le côté "guide de voyage pour amerloques en goguette à Paris", où l'on multiplie les détails sur le Louvre et on revient sur le traumatsime profond que représente la pyramide du Louvre, qui semble passionner les parisiens. Mais on se croirait dans un Paris reconstitué en studio, où même les ordures ont l'air d'être reconstituées.
Purin, je vais essayer de continuer, peut-être que derrière les grosses ficelles, il se cache quelque chose qui puisse vaguement expliquer que ce machin ait eu du succès. parce que pour l'instant, je patauge...



Kuk aussi s'appelle Fache


Ben moi je l'ai trouvé pas mal ce bouquin, sans prétentions mais pas mal, j'ai pris du plaisir à le lire.

ingweil, 27.07.2009 à 16:06323147
Les Feuilles Mortes de Thomas H. Cook.
Au début de ce roman, je me suis dit "voilà bien la lecture policière de l'été, mal écrite, avec la bonne vieille résolution finale, et peut-être 2-3 originalités, histoire qu'on ne croit pas lire un énième ersatz de Mary Higgins Clark." Et bien je me suis complètement planté. Le style n'est pas transcendant (parfois carrément plan-plan même), peut-être la faute à la traduction, mais alors l'histoire... Je n'en dis pas plus, parce que tout l'intérêt repose sur la découverte, mais il s'agit là d'un très bon détournement de ces milliers de récits policiers qu'on peut lire chaque année, avec une sacrée réflexion sur la famille, ce qui la constitue, et la confiance qu'on peut placer en les gens que l'on aime.
Vivement conseillé.

ingweil, 23.07.2009 à 16:25323070
Je te rassure, c'est aussi nul de bout en bout.
La fin vaut franchement le détour pour son lot incroyable d'inepties (comment peut-on avoir des idées aussi stupides ?).
Quant à son succès, plus rien ne m'étonne en littérature.

Thierry, 23.07.2009 à 14:42323060
Il y a tellement de bons livres à lire, que je ne sait plus que choisir. Sortant de Un roman russe d'Emmanuel Carrère (j'ai une faiblesse pour cet auteur, bien qu'il soit assez peu fréquentable au vu de ce livre), j'ai décidé de me laisser aller au dossart 100 de la liste des 100 best-sellers de ces 25 dernières années selon EW (où le Times), lecture de vacances ET de métro, voir de cantoche ouske je travaille: Ze Davinneshi Caude.
Je n'ai pas vu le film, et je me lance sans attente aucune, si ce n'est de me retrouver face à un truc pas très bien torché, mais suffisemment prenant pour qu'un lecteur indulgent puisse se divertir agréablement et bêtement.
J'ai à peine englouti 50 pages et... comment dire... Mais c'est quoi ce truc mal écrit, qui ressemble à un téléfilm tellement mal foutu que même TF1 il en voudrait pas et que il ne trouverait sa place que sur la grille d'AB3, voir 4, qui se noye dans les lieux communs en 5 pages, avec son méchant d'opérette, albinos (merde, je comprendrais que l'amicale des albinii se révoltent contre la mauvaise image véhiculée de leur semblables dans la littératureke de mauvais goût et les mauvais films) et maso, son policier bourru-pas-commode (qui s'appelle Fache, pour souligner le fait qu'il ne fait pas le facher ? En plus, il ressemble à Jean Reno, le monde est bien fait) et son héros neuneu. je passe sur l'air de Paris qui sent le jasmin (ce n'est pas la première odeur qui titille mes papilles queje passe par la capitale) et le côté "guide de voyage pour amerloques en goguette à Paris", où l'on multiplie les détails sur le Louvre et on revient sur le traumatsime profond que représente la pyramide du Louvre, qui semble passionner les parisiens. Mais on se croirait dans un Paris reconstitué en studio, où même les ordures ont l'air d'être reconstituées.
Purin, je vais essayer de continuer, peut-être que derrière les grosses ficelles, il se cache quelque chose qui puisse vaguement expliquer que ce machin ait eu du succès. parce que pour l'instant, je patauge...

Thierry, 16.07.2009 à 10:44322891
inventé par Truman Capote à propos de son putain de chef d'oeuvre qu'est "De sang froid".
L'auteur, John Berendt, débarque à Venis quelques jours après l'incendie de La Fenice, opéra mythique de la Cité des Doges. Cet événement sert de fil conducteur à Berendt, qui multiplie les rencontres vénitienne, dans le but de découvrir la "vraie" Venise. Sortir de l'image d'Epinal qu'est devenue Venise pour en saisir la réalité. Vaste programme, mais pourquoi s'est-il à ce point focalisé sur la haute société vénitienne ? Son Venise semble n'être constitué que de palais occupé par de vieilles familles d'aristocrates, d'artistes, d'émigrés américains ou anglais fascinés par Venise... un monde de luxe, de fêtes, de traditions, de culture... des artistocrates, pourrait-on dire. Moui, on y croise peu de petites gens... cette venise-là est plus que jamais une bulle suspendue, hors du temps et hors du monde... un stéréotype chassant l'autre, nous passons de la Venise pour touristes à la Venise des aristo, engoncés dans des valeurs d'un autre âge. En tout cas, les coups de putes et l'hypocrisie, ils connaissent, et pratiquent avec délectation. Le sang bleu, marque de dégénerescence génétique, ça oxygène mal le cerveau. Berendt, quant à lui, se cantonne dans un rôle d'observateur impartial, même devant les pires saloperies: spoliations, escroqueries... Venise apparaît comme un monde mort, peuplé de fantômes pathétiques.

Thierry, 10.07.2009 à 10:02322759
chrisB :
Thierry :
Budd Schulberg, qui fut un auteur à succés à Hollywood (on lui doit le scénario de "Sur les quais" d'Elia Kazan)


Il a même chopé un des 8 oscars, qu'a recu le film, pour le scénario


Mais, du haut des ses 8 oscars, "Sur les quais" est nettement supérieur à, disons, "Slumdog Millionnaire", qui en a reçu 8 aussi :o)


Sinon, j'avais aimé "Minuit dans le jardin du bien et du mal", j'ai donc décidé d'attaquer l'autre roman de john Berendt, sue la Sérénissime Venise.
Me demande si on va croiser Pratt ou Corto au détour d'une ruelle



chrisB, 10.07.2009 à 9:21322756
Thierry :
Budd Schulberg, qui fut un auteur à succés à Hollywood (on lui doit le scénario de "Sur les quais" d'Elia Kazan)


Il a même chopé un des 8 oscars, qu'a recu le film, pour le scénario

Thierry, 09.07.2009 à 20:59322747
lanjingling :
Thierry :
Sammy n'est qu'un requin parmi d'autres. Il court plus vite.
nage?

jamais entendu parler de l'évolution, espèce de créationniste ? Suppot rouge !

lanjingling, 09.07.2009 à 18:32322741
Thierry :
Sammy n'est qu'un requin parmi d'autres. Il court plus vite.
nage?

Thierry, 09.07.2009 à 10:14322726
sinon, j'ai acheté ça, paraît que c'est bien

Thierry, 09.07.2009 à 10:12322725


Sammy Glick est le prototype du petit arriviste, qui tuerait père et mère pour arriver à ses fins. Ce petit juif, qui débarque comme coursier dans un journal new-yorkais fin des années 30, rêve d'Hollywood et il fera tout pour y arriver. Le narrateur du livre, Al mannheim, ets le témoin privilégié de cette ascension. A la fois révulsé et fasciné par se personnage, il se retrouve plus ou moins dans son ombre, tentant de s'y soustraire sans jamais vraiment y arriver. Parce qu'il se pose sans cesse cette question: "qu'est-ce qui faire courir Sammy ?"
Portrait de l'arrivisme acharné, qui, s'il était en vogue à Hollywood à l'époque, continue de sévir sous d'autres cieux. Bud Schulberg, qui fut un auteur à succés à Hollywood (on lui doit le scénario de "Sur les quais" d'Elia Kazan), signe un roman très réussi, qui dresse également en filigrane la mort d'un certain Hollywood. Si Glick s'épanouit à Hollywood, c'est parce que l'âge des pionniers est révolu, et que ce sont les financiers et les requins qui prennent possession de l'endroit. Sammy n'est qu'un requin parmi d'autres. Il court plus vite, mais c'est la seule chose qui le distingue des autres. Schulberg profite également de ce livre pour raconter les premières tentatives de syndication des auteurs, qui étaient exploités sans vergogne par les studios, gros ou petits. Un Sammy Glick n'était pas le dernier à profiter du système, cela va sans dire.

Thierry, 24.06.2009 à 11:01322333


"Anthem" de Ayn Rand est une dystopie publiée en 1938, avant d'être révisée en 1946 lors de son édition américaine. Si son auteur est très connue aux Etats-Unis, elle reste plus méconnue en Europe. Ce n'est guère étonnant au vue de la philosophie qu'elle défend.
Dans ce court roman, elle imagine une société qui a evolué vers une structure tellement collective que la nation d'individu a été bannie, chacun travaillant pour le bien de la communauté. Le "je" a dispuaru et toute vélléité de penser en tant qu'individu est bannie. Cette sciété a regressé jusqu'à perdre la majorité des avancées technologiques, comme l'electricité. Mais un homme, Equality 7-2521, doute progressivement des fondements mêmes de cette société.
Le roman est intéressant à lire, et la société qu'il décrit est tellement extrème que son ancrage politique pourrait presque être oublié, hormis lors des toutes dernières pages. Mais, même si j'ai passé la préface, la lisant en général après avoir lu le roman, je ne peux ignorer que Ayn rand se livre à une attaque en règle du collectivisme, et du communisme. Honnêtement, son point de vue est terriblement caricatural. Elle part du principe que si le collectivisme est la productivité au profit des autres et non plus du profit personnel, elle mène tout droit à la négation de l'individu et à une regression sociale et technologique dramatique. Elle promeut la raison, l'ego, et à travers ce dernier: l'égoïsme. Individualité et compétition à tout crin.
"the concept of man as a heroic being, with his own happiness as the moral purpose of his life, with productive achievement as his noblest activity, and reason as his only absolute"
Il est amusant de noter que ce roman n'a pas trouvé d'editeur aux USA lors de sa parution originale en 1938, parce que les "mentalités américaines étaient intoxiquées par le communisme". Encore un coup des libéraux rouges !
Il n'est pas étonnant qu'elle était opposée à tout système d'aide sociale (son anti-modèle étant le système de gratuité anglais mis en place après la guerre), considérait que toute guerre ne pouvait être motivée par l'auto-défense (donc opposée à l'engagement américain en 14-18, 39-45, Corée et Vietnam, mais probablement favorable au la deuxième guerre du Golfe), opposée à toute forme de discrimination positive, considérant que le racisme est une aberration (je suis d'accord) mais que le problème ne peut pas être réglé par des lois mais par l'éducation (douce rêveuse ou cynique ?), et qu'elle était une amie proche d'Allan Greenspan, futur président de la Réserve Fédérale. Elle peut sans doute être considérée comme une pionnière de la pensée ultra-libérale.
Ses 2 autres romans les plus connus, qui furent de grands succès aux USA sont:
The fountainhead: The novel centers on an uncompromising young architect named Howard Roark, and his struggle against what Rand described as "second-handers"... those who attempt to live through others, placing others above self.
Atlas Shrugged: The plot involves a dystopian United States in which the most creative industrialists, scientists and artists go on strike and retreat to a mountainous hideaway where they build an independent free economy. The hero, John Galt, describes the strike as "stopping the motor of the world" by withdrawing the "minds" that Rand saw as contributing the most to the nation's wealth and achievement. With their strike, they aim to demonstrate that, without efforts of the rational and productive, the economy, and the broader culture, would collapse and society would fall apart

Waouh, tout cela m'a l'air bien connoté, et très "travailler plus pour gagner plus et on laisse tous les autres sur les bas-côtés, et tant pis pour leur gueule, ce sont rien que des vilains profiteurs qui font que sucer la moëlle des individus héroïques, dont le le moteur morale est leur propre bonheur... bla bla bla. Cela peut-etre inéressant à lire, comme témoignage d'une idéologie que je ne partage pas, mais je ne suis pas trop pressé.

Thierry, 23.06.2009 à 12:20322313

Mouais, j'avais beaucoup aimé "La caverne des idées" du même Somoza. J'avais aimé l'idée du jeu littéraire, de cette manipulation à plusieurs niveaux qui embarquait le lecteur. Dès les premières pages de "La Dame n° 13", j'ai eu envie d'aimer ce livre. En quelques pages, Somoza installe une ambiance lourde, qui donne envie de tourner les pages pour comprendre ce qui se passe. Après une mise en bouche intrigante, il pose les bases d'une histoire étrange et originale, dont le développement finit par quitter le champ du fantastique pour de l'horreur terriblement conventionnelle. J'ai envie de situer la rupture lors de la réunion de provence. A partir de ce point, le mystère laisse place à une banale opposition entre 2 camps, entrecoupés de retournements de situations à la fois invraisemblables et terriblement stéréotypés. Bon pour lire sur la plage, mais sans plus.

Thierry, 18.06.2009 à 11:01322178


On devait déjà à Miranda July "Toi, moi et tous les autres", film chorale au ton original, qui lui valut la caméra d'or à Cannes. Elle publie un recueil de nouvelles dans lequel elle reste fidèle au ton qui la caractérise. Elle raconte des histoires simples, de vies banales en apparence, mais perturbées par le chaos intérieur des personnages. Ils souffrent tous d'une incapacité à trouver leur place, se perdent dans leurs contradictions et leurs rêveries... Inégal et parfois répétitif, il y a pourtant 2 textes particulièrement réussis. Dans l'un d'eux, elle décrit une séance de tournage du point de vue d'un couple de figurants qui y retrouvent une intimité qu'ils avaient perdu. Et surtout, une leçon de natation d'une tendresse et d'une drôlerie incroyable. Miranda July y campe une scène délicieusement dérisoire et absurde, mais pourtant essentielle.

Thierry, 03.06.2009 à 11:46321663



Au bonheur des dames Je n'avais jamais lu Zola, et j'avais tort.
Dans ce roman, nous assistons à la folle ascension d'Octave Mouret, et de son grand magasin "Au bonheur des dames", sorte de Galeries Lafayette. Zola y evoque la disparition du petit commerce, les conditions de travail des employés, les luttes internes, petites mesquineries et grande cruauté pour supplanter celui qui occupe le siège au dessus du sien, les prémices de la société de consommation, et les premières heures du marketing.
Ce roman reste d'une brulante modernité et, à postériori, démontre que toute l'évoluion de la grande distribution actuelle n'est que la simple continuité de ce que ces grands magasins ont initié il y plus d'un siècle. Même la violence sociale qu'il décrit n'est finalement pas si éloignée de celle qui sévit de nos jours.
Par contre, dieu que son héroïne est mal foutue, trop nunuche, trop intelligente, trop naîve, trop vertueuse et son histoire d'amour avec Mouret est complètement superfétatoire. je ne m'apesentirais même pas sur les dernières pages, d'un ridicule achevé.


Pour continuer dans le sérieux, je me suis attaqué à un Jean d'ormesson, pour voir.
Merde, il est aussi vaniteux et désuet que dans ses passages télé. Mais je lui reconnais qu'il domine son sujet: moi, moi, moi, mes amis intelligents, mes maîîîîîîîîtres, mon milieu, moi, moi encore, moi toujours

Charlie Brown, 01.05.2009 à 14:37320805
Je plusune fortement !

J'ai lu ce bouquin le mois dernier et j'ai adoré ! J'ai failli en parler ici et puis bon... C'est marrant cette concordance des temps, non ? :o)
Enfin merci de l'avoir fait, Thierry.

Thierry, 30.04.2009 à 22:09320792
THYUIG :
ce livre est un chef-d'oeuvre !

j'avais omis de le preciser

THYUIG, 30.04.2009 à 21:58320790
ce livre est un chef-d'oeuvre !

Thierry, 30.04.2009 à 11:12320769


Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur De Harper Lee

J'ai eu envie de lire ce livre après y avoir vu des allusions dans "Capote", Harper Lee étant une proche de Truman Capote, qui l'accompagna au début de son enquête sur les crimes qui l'ont inspiré pour "In cold Blood" (mâtin, quel livre). Je n'avais qu'une vague idée de l'influence de ce roman, dont le succès aux USA le situe dans la même catégorie que "L'attrape-coeur": un livre important, voire essentiel et un classique de la littérature contemporaine américaine, mais paradoxalement relativement peu connu chez nous. La faute, entre autres, à des traductions bacales, selon la nouvelle traductrice (mais je le soupçonne d'être juge et partie :o))
Pour faire court, ce roman mérite sa réputation. Scout Finch, une petite fille, relate les événements qui ont marqué 3 années de sa vie. A hauteur d'enfant, elle nous fait découvrir l'hypocrisie d'une petite ville de l'Alabama des années 30. Deux personnages vont marquer ses années. Il y a Boo Radley, le fils de ses voisins qui n'a plus quitté la maison depuis de nombreuses années. Autant dire un sujet de fascination pour Scout, son frère Jem et Dill, leur meilleur ami. Puis il y a Tom Robinson, un noir accusé d'avoir violé une blanche. Ce fait divers sordide ne l'aurait sans doute jamais intéressée, du haut de ses 9 ans, si son père, avocat, n'avait accepté de défendre Tom Robinson, ce qui lui vaut bien des commentaires dans cette petite ville du sud.
Si ces 2 histoires n'ont que peu de choses en commun, elle relève pourtant d'une même thématique: l'innocence détruite par les convention et l'hypocrisie.
Pour la petite histoire, ce livre est également sujet à pas mal de rumeurs et légendes. Truman Capote, ami d'Harper Lee et modèle du personnage de Dill, a laissé entendre en avoir écrit une partie. On a beaucoup glosé sur la grande part autobiographique de ce roman, ce qu'Harper Lee a toujours démenti. Et, surtout, Harper Lee signa avec ce très beau roman son premier et dernier livre. A peine 4 articles suivront, et plus une roman ou même une nouvelle, alors qu'elle se déclarait écrivain avant tout. On présume que, dépassée par le succès de son premier livre, elle aurait eu peur de publier à nouveau, par crainte d'être sans cesse mise en concurrence avec elle-même.
Il semblerait que ce livre fasse de l'objet de polémique de la part d'associations qui voudraient le faire supprimer des livres étudiés à l'école sous prétexte qu'Harper Lee y employe le mot "nègre" à de nombreuses reprises (également visé, "des souris et des hommes" et "les avantures de Huckelberry Finn"). Ouiiiiii, c'est une honte, au lieu d'employé le terme consacré "afro-américain". J'ignore si c'est une attaque crétine du politiquement correct ou une volonté sournoise d'occulter un racisme ordinaire qui sévissait (sévit toujours) aux Etats-Unis. Ne plus en parler est évidemment la meilleure manière de résoudre le problème. Le refoulement est la meilleure stratégie psychologique. C'est prouvé scientifiquement.

Thierry, 22.03.2009 à 23:39319685
un jour peut-etre :o)

Charlie Brown, 21.03.2009 à 14:16319657
Ah mais j'ai pas dit qu'il y avait pas matière hein, j'ai juste dit que j'y arrivais pas (quand y'a pas pas de musique livrée avec)... Et puis j'ai horreur de me forcer... :o)

Bon, sinon, y'a plus de nouvelles listes ?

chrisB, 16.03.2009 à 22:36319539
Coté poésie, il y a tout de même de la matière : Hugo, Molière, Cocteau, Apollinaire, Musset, Mallarmé, Queneau, Verlaine, Rimbaud, Valery, Vian, Péguy, Villon, La Fontaine...

Coté hors hexagone : Chaucer, Lorca, Whitman, Dante, Blake, Ginsberg, Kerouac, Verhaeren...

Et tous les autres, force toi bon dieu :o)

Charlie Brown, 15.03.2009 à 14:40319519
Ah ! Ça commence à prendre tournure...
Je suis content, y'a plein de choses à puiser dans vos listes là... :o)


man :
C'est aussi intéressant de noter que tout le monde a mis uniquement du roman en prose dans sa liste. Pas de poésie, d'essais ou autre (sauf peut-être ceux qui ont mis des Japonais je connais pas). Très peu de théâtre aussi.


Pour ma part, ça tient au fait que je me suis rendu compte un jour que, pour moi, en matière de littérature (BD mise à part), il n'y a rien de plus puissant que la prose, essentiellement sous forme de roman ou de nouvelle.
J'ai lu pas mal d'essais dans ma jeunesse mais, en définitive, je dois me rendre à l'évidence, quasiment aucun ne m'a autant marqué que les oeuvres de fiction que j'aie pu lire. J'irais même jusqu'à dire que j'apprends plus, tout en prenant plus de plaisir, par le biais de la fiction que dans n'importe quel essai. Ça me semble être la grande force de l'art sur la "raison pure", de la fiction sur le "réel" ou sur l'analyse...
D'ailleurs, petit à petit, je me débarrasse des quelques essais qui encombrent mes étagères pour les remplacer progressivement par des romans et des albums de BD... :o)

Pour le reste, je dois hélas avouer que je suis assez hermétique à ce qu'on appelle la poésie. Je vois souvent plus de poésie dans certains textes en prose (chez Proust par exemple) que dans n'importe quel poème digne de ce nom. La poésie me donne plus souvent envie de rire, ou de parodier, qu'autre chose... Et, quelque part, j'en ai honte. J'aimerais vraiment pouvoir y être sensible...
Mise en musique, en revanche, elle arrive à me toucher... Bizarre non, ce besoin de support musical ?
Quant au théâtre, je suis quasiment inculte en la matière. Et je le déplore, car j'aime bien ça en fait...

chrisB, 15.03.2009 à 12:43319518
Moi je n'ai donné que des romans, il y a une foule d'essais qui manque :o)

david t, 15.03.2009 à 6:59319510
20 livres sans images qui m'ont particulièrement marqué? bon, et pourquoi pas. et je vais même essayer de les mettre dans l'ordre où je les ai lus, en plus.

le meilleur des mondes, huxley
neige noire, hubert aquin
portrait de l'artiste en jeune homme, joyce
la mer de la fertilité, mishima
substance mort, philip k dick

tractatus logico-philosophicus, wittgenstein
language, truth & logic, a.j. ayer
les sirènes de titan, kurt vonnegut
science et religion, bertrand russell
histoire universelle des chiffres, georges ifrah

jacques le fataliste, diderot
anatomy of criticism, northrop frye
le détail, daniel arasse
the tempest, shakespeare
jean renoir, andré bazin

comment améliorer les oeuvres ratées?, pierre bayard
avis d'orage en fin de journée, christian rosset
collected fictions, borges
jérôme lindon, jean echenoz
le vaillant petit tailleur, éric chevillard

jusqu'à récemment j'ai très peu ressenti le besoin de lire de la fiction écrite, ce qui explique que beaucoup de mes lectures marquantes soient des essais. il n'y a que depuis que j'ai découvert certains auteurs du fonds minuit que je m'éclate vraiment à lire du «roman». au fond, je pense qu'un bon essai est un roman et vice versa.

les premiers titres de cette liste m'ont été refourgués par un ami qui était (je le réalise a posteriori) sans doute alarmé par ma culture anémique. philip k dick a été une vraie révélation: à un moment je lisais tout ce que je trouvais de lui et je garde une profonde affection pour toutes les périodes de son œuvre, mais peut-être davantage pour ses derniers romans.

dampremy jack, 14.03.2009 à 19:30319495
Je vais m'en vouloir d'avoir oublié des trucs mais je me lance aussi...

Le Meurtre de Roger Akroyd d'Agatha Christie
L'Arrache-coeur de Boris Vian
Monsieur Malaussène de Daniel Pennac
Et on tuera tous les affreux de Vernon Sullivan
L'Etranger d'Albert Camus

Lent Dehors de Philippe Djian
Les Frères Karamazov de Dostoievski
Le Dossier Rachel de Martin Amis
La conjuration des imbéciles de JK Toole
Demande à la poussière de John Fante
V de Thomas Pynchon
Glamorama de Bret Easton Ellis

Body Art de Don DeLillo
Portnoy et son complexe de Philip Roth
L'Elu de Chaïm Potok
Nouvelles de JD Salinger
Solal/Belle du Seigneur/Mangeclous d'Albert Cohen
Bienvenue au Club de Jonathan Coe
La Salle de bain de JP Toussaint
Les Grandes Blondes de Jean Echenoz

man, 14.03.2009 à 12:35319486
Comme j'ai une mémoire atroce en ce qui concerne bouquins et les oeuvres d'art en général je vais faire un top 10 de livres que j'ai lus ou relus récemment, qui sont donc à l'heure actuelle ceux qui comptent le plus pour moi. Je vais forcément en oublier mais bon.

Le Maître et Marguerite - Mikhaïl Boulgakov
Crime et Châtiment - Fedor Dostoïevski
L'usage du monde - Nicolas Bouvier
1984 et Vive l'aspidistra ! - Georges Orwell
Le zéro et l'infini - Arthur Koestler
Total Khéops (et le reste de la trilogie) - Jean-Claude Izzo
Eastern Approaches - Fitzroy MacLean
La physiologie du goût - Jean Anthelme Brillat-Savarin
Dans la Russie des soviets et Chez les fous - Albert Londres
Et en dernier je mets quand même Le seigneur des anneaux et Les Fourmis, que je ne relirais sûrement pas de la même manière aujourd'hui mais qui m'ont quand même vachement marqué à l'époque...

Alors évidemment je vois passer Poe, Dahl, Maupassant et Steinbeck et je me dis que ça serait vraiment bien que je me souvienne mieux de ce que je lis.

C'est aussi intéressant de noter que tout le monde a mis uniquement du roman en prose dans sa liste. Pas de poésie, d'essais ou autre (sauf peut-être ceux qui ont mis des Japonais je connais pas). Très peu de théâtre aussi.

mfl, 14.03.2009 à 10:30319485
La liste des 20 qui m'ont marqué le plus doit ressembler à ça (si ma mémoire ne me trahit pas trop) :

collégien :
La vallée de la peur - Conan Doyle
Le meurtre de Roger Ackroyd - Agatha Christie
Le K - Dino Buzzati

lycéen :
Souvenirs d'un pas grand-chose - Bukowski
Nouvelles - Salinger
Lolita - Nabokov

étudiant :
Le procès - Kafka
Crime et châtiment - Dostoïevski
Les caves du vatican - Gide
Tokyo-Montana Express - Brautigan
Le vin de la jeunesse - John Fante
Le Maître du Haut Château - Philip K. Dick
Portnoy et son complexe - Philip Roth

exploité :
Le monde selon Garp - John Irving
La trilogie new-yorkaise - Paul Auster
La télévision - Jean-Philippe Toussaint
American Psycho - Bret Easton Ellis
Les particules élémentaires - Houellebecq
Testament à l'anglaise - Jonathan Coe
Le chameau sauvage - Philippe Jaenada

THYUIG, 14.03.2009 à 9:07319481
Ca m'agace de ne pas avoir réussi à placer Tanizaki Soseki, Kawabata et Dazai qui ont tous vraiment compté depuis 10 ans.

THYUIG, 14.03.2009 à 9:04319480
bon, par ordre chronologique plus ou moins respecté :

entre 12 et 16 ans :

L'île au trésor - Stevenson
L'adieu aux armes - Hemingway
L'île aux trente cercueils - Maurice Leblanc
L'automne à Pékin - Boris Vian
Les raisins de la colère - Steinbeck

entre 16 et 20 ans :

Crîme et châtiment - Dostoïeski
Le grand nulle part - James Ellroy
Tropique(s) du cancer et capricorne - Henri Miller
Dans la dêche à Paris et à Londres - Orwell
Jacques le fataliste - Diderot
La voie royale - Malraux
La chute - Camus
Les âmes mortes - Nicolas Gogol
La chârtreuse de Parme - Stendhal

entre 20 et 30 ans

Libra - DeLillo
Ulysses - James Joyce
Les seigneurs - Richard Price
L'ombre du bourreau - Gene Wolfe
Le Seigneur des Anneaux - Tolkien
Sanctuaire - Faulkner

THYUIG, 14.03.2009 à 8:37319479
longg :

Je note que parmi ces écrivains dans le numéro de télérama, beaucoup citent Joyce mais je me demande si c'est pas pour faire genre. Tous ont oublié Yourcenar et Duras par contre, c'est très dommage.



oui mais alors Joyce, c'est quand même ultra puissant, faut pas leur en vouloir hein, ce mec a quand même détruit le 19 ème siècle littéraire. Avec Proust.

sinon, faudrait que je pense à 20 bouquins, mais c'est dur.

chrisB, 14.03.2009 à 8:26319477
Haa putain !!

je rajoute lâchons les chiens - Udall, superbe claque :o)

longg, 13.03.2009 à 22:10319474
Alors, quelques titres qui m'ont marqué et qu'assurément je classe dans mon panthéon personnel.
Très peu de classiques, il est vrai que j'en ai pas beaucoup lu :

(de mémoire)

mes préférés :

Nouvelles de l'anti-monde - Langelaan
La course au mouton sauvage - Murakami
Le lièvre de vatanen - Paasilinna
l'écume des jours - Vian
le désert des tartares - Buzzati

puis

laissez bronzer les cadavres - Manchette
24 heures de la vie d'une femme - Sweig
1984 - Orwell
histoires extraordinaires - Poe
le vicomte pourfendu - Calvino
une pluie d'été - Duras
La vie mode d'emploi - Perec
chroniques martiennes - Bradbury
anna, soror - Yourcenar
les corrections - Franzen
1275 âmes - Thompson
lâchons les chiens - Udall
la moustache - Carrère


Je note que parmi ces écrivains dans le numéro de télérama, beaucoup citent Joyce mais je me demande si c'est pas pour faire genre. Tous ont oublié Yourcenar et Duras par contre, c'est très dommage.

chrisB, 13.03.2009 à 20:33319470
Les 2 qui me viennent tout de suite la comme ça sont :

Le maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov
La vie mode d'emploi de Georges Perec


Après bien entendu viennent les autres (et fuck les autres, les absents qui vont venir m'emmerder ce soir pendant mon sommeil :o)

coté lecture jeune, ado, jeune adulte :

Fondation d'Isaac Asimov
Les princes d'ambre de Roger Zelazny
Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley
Le meurtre de Roger Ackroyd d'Agatha Christie
Bel ami de Maupassant
L'Éducation sentimentale de Gustave Flaubert
Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde
Le Père Goriot d’Honoré de Balzac
La trilogie de la mort Rouge de Robert Weinberg

coté lecture après (jusqu'à l'age du christ) :

Les Feux de Shôhei Ôoka
Miso Soup de Ryû Murakami
A la recherche du temps perdu de Marcel Proust
Le postier de Charles Bukowski
Conan Lord de Serge Brussolo
Sur la route de Jack Kerouac
Je m'en vais de Jean Echenoz
Molloy de Samuel Beckett
La Divine Comédie de Dante Alighieri

Damlec, 13.03.2009 à 16:57319461
longg :
Damlec :

Le K - Dino Buzzati (14)


J'ai aussi aimé le K, et je te conseille sa récente parution francaise "nouvelles inquiètes" qui est dans la continuité du K, des nouvelles parfois d'une page parues dans un journal italien, et je me demande même si ce n'est pas mieux que le K, au fur et à mesure que j'avance.

Merci du conseil.

Damlec, 13.03.2009 à 16:57319459
Charlie Brown :
Aaaaaaahhh merci Damlec ! Je me sens moins seul... :o)

C'est un plaisir.
Charlie Brown :
(J'ai rien contre de grands moments de solitude, mais quand même...)

tu as du t'y habituer quand tu croyais encore à une victoire stéphanoise en championnat :)
Charlie Brown :
J'aime bien connaître les goûts des gens que j'cause avec. Et puis ça me donne des idées de lecture (même si j'en ai déjà toute une liste dans la tête que je n'arriverai sans doute jamais à lire avant de clamser...)

Pareil, surtout si tu y ajoutes les livres avec des dessins dedans, les films, les concerts...
Charlie Brown :
Je trouve ça sympa ton système de liste "chronobiographique" (je sais pas si ce terme existe mais ça me plaît bien... :o))

Je trouve que ça remet bien en situation le choix de l'ouvrage.
Charlie Brown :
Et sinon oui, c'est pas simple de ne se focaliser que sur 20 titres... Je remarque d'ailleurs que nous n'en avons aucun en commun, même si j'ai dû me résoudre à éliminer les Pennac, Huxley, Orwell et Borgès que tu as cités dans ma liste (provisoirement) "finale"...
Le reste, je ne l'ai pas lu !... :o)

A qui le dis tu !!! J'en ai encore une bonne dizaine qui m'est revenu en tête ensuite !

Pages : | prec�dent | suivant

retour forum

bordure
coin bordure coin