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cubik, 22.05.2004 à 21:57155983
euh ouais, mais les usa, le monde, ils s'en tapent :)
mais bon, cannes, c'est important meme pour eux
de toutes facons, miramax avait deja trouve un accord avec disney pour pouvoir faire distribuer le film par quelqu'un d'ot'

moi ca m'ennuie quand meme qu'on prime un film plus sur des intentions que sur le film lui meme
en meme temps, je l'ai po vu, ptet qu'il est tres bien fait, mais bon, le style moore est quand meme assez simple en general
en plus, comme ca a deja ete dit, il s'agit sans doute d'un film de propagande (il faut dire ce qui est)
enfin bon
j'aime beaucoup mickael moore, j'ai tous les films de lui que j'ai pu trouver en dvd, mais bon, je trouve ca plutot ... bizarre
mais tant mieux pour lui

everland, 22.05.2004 à 21:49155981
Juste un petit mot sur la palme d'or. Je suis peut-être un poil idéaliste mais j'ai eu l'impression qu'on vivait un moment à part lors de la remise du prix à Mickaël Moore. Y a pas eu tellement de gens qui arrivaient à faire bouger les choses en utilisant un art (chanson, ciné, littérature...) alors quand on a l'impression que quelqu'un est en train d'y parvenir je trouve ça très fort et j'en redemande.

J'irais voir le film, je sais pas exactement ce qu'il y a dedans, ce sera critiqué, controversé, peu importe, on a vécu un beau moment ce soir et ça peut changer beaucoup de chose (notamment dans la campagne US, n'oublions pas que le festival de cannes est le troisième évènement médiatique mondial après les JO et la coupe du monde de foot).

Thierry, 21.05.2004 à 11:33155848
Revenge of the Nerds (1984)
Revenge of the Nerds II: Nerds in Paradise (1987)
Revenge of the Nerds III: The Next Generation (1992) (TV)
Revenge of the Nerds IV: Nerds in Love (1994) (TV)

chose amusante, dans le casting, on retrouve:
Anthony "Urgences" Edwards (fallait qu'il bouffe)
John Goodman (qui etait presque mince a l'epoque, ca l'a donc nourri)
James Cromwell (depuis mondialement respecte pour son role de proprietaire de Babe)
Robert Carradine, aka le frere de Bill

Ce film a recu la note inexplicable de 6/10 sur IMDB.
C'est du niveau d'une sitcom debile, et inexportable hors des USA

Tinigrifi, 21.05.2004 à 11:17155843
>> Et je confirme qu'il faut etre sacrement chtarbe pour se farcir 416 km pour aller voir "revenge of the nerds". J'ai essaye en son temps, c'est unsupportable

Ha, il existe vraiment ce film ?? Je croyais que c'etait une blague.

Thierry, 21.05.2004 à 8:44155826
vu American Splendor (encore a l'Actor Studio a Bruxelles).
Que dire, que dire... c'est excellent ! La confrontation permanente entre le vrai Pekar, le Pekar personnage de BD et le Pekar personnage du film est passionnante. Le film est interessant, drole et tres touchant dans sa derniere partie. Prichaine etappe: descente sur Amazon pour voir ce qui est dispo de Pekar :o)
Et je confirme qu'il faut etre sacrement chtarbe pour se farcir 416 km pour aller voir "revenge of the nerds". J'ai essaye en son temps, c'est unsupportable (au point qu'il y a eu au moins "nerds in paradise", "nerds in love" et encore un quatrieme opus de cette chose)

Pierre, 20.05.2004 à 21:22155795
Arf on repasse The meaning of life sur le câble (((c: Chantons tous ensemble: "I'm a roman catholic" (une chanson sur le sperme en fait) !

pessoa, 20.05.2004 à 20:49155786
Bon ben moi j'ai vu la mauvaise éducation

C'est pas compliqué : si vous aimez Almodovar, vous aimerez, si vous n'aimez pas Almodovar, vous n'aimerez pas. Si vous ne connaissez pas Almodovar, essayez.

hoody, 20.05.2004 à 18:37155771
Ouai, bof, mais pas mal, quand meme.

cubik, 20.05.2004 à 0:33155705
je sors de kill bill volume 2
alors bon, j'ai trouve que c'etait comme le premier, a savoir tres bof
mais ceux qui ont aime le premier devrait aimer celui la

jon_arbuckle, 19.05.2004 à 21:30155689
TROIE (Troy) de Wolfgang Petersen

Le synopsis : Dans la Grèce antique, l'enlèvement d'Hélène, reine de Sparte, par Paris, prince de Troie, est une insulte que le roi Ménélas ne peut supporter. L'honneur familial étant en jeu, Agamemnon, frère de Ménélas et puissant roi de Mycènes, réunit toutes les armées grecques afin de faire sortir Hélène de Troie.
Mais en réalité, la sauvegarde de l'honneur familial n'est qu'un prétexte pris par Agamemnon pour cacher sa terrible avidité. Celui-ci cherche en fait à contrôler Troie et à agrandir son vaste empire. Aucune armée n'a jamais réussi à pénétrer dans la cité fortifiée, sur laquelle veillent le roi Priam et le prince Hector.
L'issue de la guerre de Troie dépendra notamment d'un homme, Achille, connu comme le plus grand guerrier de son époque. Arrogant, rebelle, et réputé invicible, celui-ci n'a d'attache pour rien ni personne si ce n'est sa propre gloire...(Source Allociné)

J'avais envie de me détendre un peu. J'ai donc débarqué dans mon ciné et suis entré dans la première salle qui me tendait les bras. Le sort a opté pour "Troy"...à prononcer à l'américaine.

Après Gladiator, le pari de refaire un péplum à gros budget était quelque peu risqué. Parce que les qualités de Gladiator estompaient aisément ses défauts, et que ce film avait su rénover intelligemment le style.

"Troy" manque malheureusement un peu d'intelligence. Non pas que l'histoire soit inintéressante, loin de là. C'est plutôt la manière dont l'histoire est traitée qui est décevante.

Ainsi, le spectaculaire ne manque pas, on s'en serait douté, mais en dépit des (grandes) quantités d'hemoglobines déversées, les batailles donnent une étrange impression de lenteur, voire de pesanteur. Bref, l'ensemble manque un peu de souffle, ce qui est quand même le comble pour une production qui a dû coûter des millions et millions de dollars...

Les belles femmes ne manquent pas non plus (Diane Kruger en Hélène de Troie est somptueuse, et je pèse mes mots :o), j'ai aussi évidemment un faible pour la brune Rose Byrne qui campe le rôle de Briseis (et qui tombe amoureuse de Brad Pitt himself :). Et la transition est toute trouvée, les beaux mecs sont là aussi ! Brad Pitt en premier qui donne de l'intelligence à son personnage Achille (si, si...).

Pourtant, les histoires d'amour sont plates, sans relief. On s'attendait à ce que Brad Pitt arrive jusqu'à Troie et séduise, par exemple, Diane Kruger. Mais rien de tout cela. Celle-ci s'en tiendra à une seule infidélité...bien compréhensible pour le coup ;o))

D'ailleurs, l'histoire dans son ensemble est globalement trop linéaire, et sans surprise.

Enfin, on va pas pinailler, et réclamer à ce film plus que ce qu'il était sensé offrir au cinéphile : du grand spéctacle, des beaux acteurs, de la bravoure, et du dépaysement. Et vu comme ça, c'est plutôt réussi :o)

cubik, 18.05.2004 à 22:54155492
bah, fallait s'y attendre
en general, ses films reprennent le theme de ses bouquins et dans le dernier, il dit clairement qu'il fera tout pour empecher de junior ne soit reelu
alors apres, on peut discuter sur les moyens, mais bon, y a po de quoi jouer les surpris

jon_arbuckle, 18.05.2004 à 22:30155483
"Fahrenheit 9/11" : un film de guerre pour chasser George W. Bush (LE MONDE | 18.05.04 | 14h03)

L'auteur de "Bowling for Columbine", Michael Moore, signe un pamphlet efficace qui vire parfois à la propagande.
Documentaire américain de Michael Moore (1 h 55.)

Après le dessin animé (Shrek) et le documentaire (Mondovino), un nouveau format a fait son entrée dans la compétition : le matériel de propagande électorale. La raison d'être de Fahrenheit 9/11 est unique et omniprésente tout au long du film : empêcher la réélection de George Walker Bush en novembre. Pour arriver à cette fin, Michael Moore a produit un film de près de deux heures, dont il n'a tourné qu'un tiers environ. Le reste provient de bandes d'actualité que le réalisateur a remontées, commentées et illustrées musicalement, transformant les traces de l'histoire des Etats-Unis de novembre 2000 à avril 2004 en matériau cinématographique. L'idée étant d'évoquer une société qui glisse vers le totalitarisme, d'où le titre, inspiré du roman d'anticipation de Ray Bradbury, Fahrenheit 451 (mais, à la fin du film, Michael Moore cite 1984, de George Orwell).

Il arrive que l'alchimie opère par le simple jeu du montage et du commentaire. La séquence prégénérique rappelle le grand tour de montagnes russes que fut la nuit du 7 novembre 2000. On y voit Ben Affleck et Stevie Wonder entourer le candidat démocrate, Al Gore, célébrant sa victoire. Suivent rapidement les cartes de Floride virant au bleu (la couleur des démocrates) sur toutes les chaînes, avant que Fox News n'inverse la tendance. Et là, Michael Moore glisse une incise : saviez-vous que le responsable de l'information sur Fox News était le beau-frère de George Bush ? L'efficacité dramatique est incontestable. Mais de la réponse à cette question dépend aussi une part non négligeable de l'intérêt que l'on porte au film.

Les liens entre le clan Bush et l'empire de Rupert Murdoch sont de notoriété publique, tout comme le rôle de Fox News dans le contentieux post-électoral américain en novembre 2000. L'information était à la disposition de qui voulait en prendre connaissance. Mais Moore ne s'adresse pas aux lecteurs du New Yorker ou du New York Times, il aspire à convaincre les petites gens, ses concitoyens de Flint (Michigan) qui n'en finissent pas de survivre, les familles qui ne peuvent voir leurs enfants partir pour l'université qu'après les avoir vus partir pour l'armée.

Avec sa structure strictement chronologique, sa pédagogie brutale et explicite, Fahrenheit 9/11 fait d'abord œuvre de propagande. Les chapitres, divisés avec une régularité scolaire, se succèdent : la première année du mandat de George W. Bush, le 11 Septembre, l'intervention en Afghanistan, le vote du Patriot Act, la guerre en Irak.

COMMENTAIRES SUBLIMINAUX

Lorsque Moore dresse un tableau impressionnant des accointances entre la famille Bush et l'industrie pétrolière texane d'une part et les familles Saoud et Ben Laden d'autre part, il se rapproche du journalisme d'investigation télévisé, avec ses documents dactylographiés en gros plan, ses experts qui profèrent leur opinion avec une assurance que le reste de l'humanité leur envie. Parfois, Moore glisse des commentaires quasi subliminaux : il explique que George W. Bush et un camarade ont été suspendus de la garde nationale du Texas parce qu'ils avaient omis de passer leur visite médicale... avant de faire entendre l'introduction de Cocaine, par Eric Clapton. Mais là encore, pas d'informations nouvelles, juste la mise en relation de faits connus et, pour les plus anciens d'entre eux, souvent oubliés.

La séquence consacrée au 11 septembre 2001 relève plus du cinéma. La catastrophe n'est montrée qu'en contrechamp - les visages des passants en larmes, les millions de feuilles de papier qui volent dans le vent de l'incendie - avant que l'on passe à une séquence en temps réel : M. Bush sur l'estrade d'une classe d'école primaire, en Floride, où il vient promouvoir la lecture, avec sur les genoux l'ouvrage My Pet Goat ("Ma Biquette"). Lorsqu'il arrive dans la classe, il sait déjà qu'un avion a percuté l'une des tours du World Trade Center. En pleine lecture, un collaborateur lui annonce - selon Moore - que "le pays est attaqué".

Le président des Etats-Unis reste muet pendant plus de cinq minutes, son album illustré sur les genoux, pendant que l'entourage témoigne d'une agitation croissante. Mais pendant tout ce temps, Michael Moore ne peut se taire et tente de reconstruire le monologue intérieur de George W. Bush, monologue dont l'expression du président des Etats-Unis ne laisse pas deviner l'existence.

Un véritable américano-centrisme triomphe dans la dernière partie, tout entière consacrée aux souffrances des soldats américains en Irak et de leurs familles. Là, Moore renoue avec les techniques de ses premiers films. On le voit à l'écran, il intervient. Il se poste sur le trottoir devant le Capitole et propose aux parlementaires d'inciter leurs enfants à s'engager dans l'armée. Mais ces provocations ont changé de nature. Moore est devenu une célébrité, les gens l'appellent par son nom avant même qu'il se soit présenté, et il ne fait plus systématiquement preuve de l'humilité ostentatoire qu'il exhibait naguère. C'est que Michael Moore n'est plus seulement cinéaste, il a trouvé le rôle de sa vie : l'homme qui chassa George W. Bush de la Maison Blanche.

Thomas Sotinel

lanjingling, 18.05.2004 à 12:56155372
c'est the incredibles, avec une b.a. sur the.incredibes.com

ingweil, 18.05.2004 à 12:11155361
>> il a vraiment l'air trop terrible le prochain pixar :)
c quoi ?

bat, 18.05.2004 à 10:47155340
vu l'effet papillon
(cf le post de jon plus bas)

ben j'ai bien aimé ^^
au départ, ça resemble plutôt à une chronique de moeurs ou qch comme ça. et dans la suite, donc, le héros arrive à modifier son passé. mais ce que j'aime bien, c'est que quand il change son passé, il y a tjs qqn qui trinque. et j'aime surtout quand c'est lui qui trinque :o))). et puis, disons que je m'attendais pas forcement à ça quand j'ai lu sur le net ou dans les journaux que c'était l'histoire d'un mec qui arrivait à changer son passé. je trouve que c'est plutôt bien traité en fait.

non vraiment, un film sympathique, avec de bons acteurs (mr demi moore, elle s'embête pas celle là :o)))), peut-être pas génial, mais dont je me souviendrais.


p.s. : jon, je l'ai bien aimé moi sa fin qui fait publicité d'abord :op

cubik, 17.05.2004 à 19:35155267
il a vraiment l'air trop terrible le prochain pixar :)

Mac Yavel, 16.05.2004 à 22:56155150
La mauvaise éducation !
Rien que pour la mise en scène, les différentes mises en abyme, la façon de mener le spectateur en bâteau... j'ai adoré !
Du grand Almodovar, courrez-y !

bes, 16.05.2004 à 22:32155148
Un petit avis sur "Troie"...
Eh ben, c'est pas mal du tout !:o)
Bon, c'est une lecture "peplumisée" de l'Iliade : les "méchants" Agammemnon et Ménélas doivent mourir, l'histoire d'amour entre Achille et Briséis est montée en épingle (d'ailleurs, qu'est-il advenu de celle entre Achille et Patrocle ?)... Mais l'ensemble reste plaisant, les scènes de batailles sont spectaculaires, les acteurs pas mauvais (mention spéciale à Brad Pitt). Bref, de quoi passer un bon moment.
Et pour ceux qui voudraient se faire une idée plus précise des mythes qui constituent le cycle troyen, je leur conseille la lecture de ça :


Guewan, 16.05.2004 à 14:25155117
>> 'cule malo! >)

pas mieux ! :)

hoody, 16.05.2004 à 13:06155112
Troie

Attention, c'est un blockbuster, pas un film qui va changer votre vie, ni qui révolutionne le cinéma, ni meme qui adapte fidèlement Homere (et tant mieux parce que le cinéma aurait eu, je pense de tres grandes difficultés à retranscrire ce qui fait le charme de l'Iliade). C'est un peplum avec des gens tres beaux.

Si vous savez tout cela et que ça vous intéresse quand meme, allez le voir, le film vaut le coup. Alors bien sur, Petersen est un manche, ça caméra hyper lourdingue (tres proche d'un Bay) et son utilisation insupportable de la musique plombe les scènes intimistes et ridiculisent bien souvent des acteurs à qui il ne laisse aucune chance de briller (en plus certains jouent tres mal). Mais, il s'en tire avec brio dans les scènes épiques, les images sont superbes. Les combats sont absoluement excellents et le film a bcp de souffle. Le scénario taille à grands coups de serpe dans le poème original, ce qu'il en reste est assez niais, certe, mais reste absoluement non manichéen et pas si militariste que ça. Moi, au début je me disais: "mais quelle bouse!" et puis vers le milieu, j'ai commencé à me tortiller sur mon siège.

Ce duel déchirant entre Hector et Achille a gardé sa force, portés par des acteurs qui à défaut d'etre géniaux sont tres convaincants, ils portent le film et le sauvent: enfin, surtout les mecs: Eric Bana (tout simplement Hector), Brad Pitt (tout simplement Achille), Orlando Blum (excellent Paris), Peter O'Tolle (qui n'est plus que l'ombre de lui-meme, donc parfait en Priam).

Parce que oui, c'est l'autre défaut du film: cette histoire a vieilli, ça parait bien macho aujourd'hui, les femmes se font enlevé, attendent leur mari en pleurant, etc. Bon, je dirais que ça garde un certain charme :o)
Et pis la gente féminine n'est pas vraiment lésée, d'apres ma petite soeur: entre Eric Bana et Brad Pitt, que de complémantarité dans la beauté et le torse musclé!

Voilà, donc un bon gros blockbuster avec du souffle et de l'émotion, que je vous recommande. Surtout, si, comme moi, vous avez lu l'Iliade quand vous etiez petit.

cubik, 15.05.2004 à 13:16154957
'cule malo! >)

daiboken, 15.05.2004 à 12:34154934
>> Bon j'ai pas été déçu, le musée Ghibli c'était vraiment bien :o)

Ah, ben, je suis vraiment content que la visite t'aie plu.

don Lope, 15.05.2004 à 12:32154930
et La mauvaise éducation : vous avez aimé ?

malo, 15.05.2004 à 12:27154924
>> Je n'en attendais rien de particulier, donc j'étais plutôt content. Mais bon, c'est quand même assez ciblé pour les gosses.
>> Je ne sais pas quelles sont tes attentes et ce que tu espères y voir.
Bon j'ai pas été déçu, le musée Ghibli c'était vraiment bien :o)

y a le robot de laputa qui veille...

Thierry, 10.05.2004 à 16:18154287
>> >>Ce n'est pas Tim Burton, c'est Ron Howard qui a pris sa place :o)

>> On touche pas à Richie.
>> Sinon, je mets mon perfecto, j'appelle Fonzie et on vient te casser la gueule... :)))
>> Et j'en profiterai pour t'alléger des 15 euros que tu me dois toujours, vil mécréant. :))))))

j'avais paume to numero de compte (smiley sifflotant qui regrade ailleurs).
Et rappelle-moi de t'offrir "le grinch" en DVD :o)

daiboken, 10.05.2004 à 15:34154284
>>Ce n'est pas Tim Burton, c'est Ron Howard qui a pris sa place :o)

On touche pas à Richie.
Sinon, je mets mon perfecto, j'appelle Fonzie et on vient te casser la gueule... :)))
Et j'en profiterai pour t'alléger des 15 euros que tu me dois toujours, vil mécréant. :))))))

Thierry, 10.05.2004 à 15:16154281
vu Big Fish.
J'adore Tim Burton, et apres le tres moyen "la planete des singes" (mais oeuvre de commande, donc on s'en fout un peu), j'attendais beaucoup de ce "Big Fish". Le sujet a tout pour plaire. Mais la bande-annonce m'avait fait peur. Avec raison. Mais, mais, mais il a fume quoi, le Tim ? Ou est la finesse ? Ou est la poesie ? Ou est l'emotion ? Le merveilleux est nappe d'une grosse couche de sirop, avec edulcorant. Loin de la poesie decalee d'un Edward aux mains d'argent qui, a chaque vision, me gratte etrangement les yeux, les visions d'edward bloom ressemblent a des flans trop colores. Et pour couronne le tout, Danny Elfman a ete faire un stage intensif chez John Williams. Ca BO est envahissante au possible, comme un coulis au fraise qui degouline sur le flan trop fait. Big Fish, c'est une parodie de Tim Burton qui crucifie toute les bonnes idees. Pourtant, ce film avait tout pour etre un petit bijou: histoire touchante, echappe onirique, casting 3 etoiles... Mais le coup du big fish qui fait une cabriole hors de l'eau a la fin, genre "mais vous n'aurez pas ma liberte de penser libre dans ma tete" nan... je peux pas. je vais rentrer en deni. Ce n'est pas Tim Burton, c'est Ron Howard qui a pris sa place :o)

Thierry, 10.05.2004 à 13:25154252
Decouverte DVD ce WE: Atomic Cafe.
A travers un montage d'images d'archives de l'apres-guerre, ce documentaie demontre comment la paranoia nucleaire a ete instiguee dans la societe americaine. Il montre comment les USA sont passe de l'arrogance du seul pays avant L'Arme a la peur d'en recevoir une sur le coin de la gueule.
Outre la naivete des documents d'epoque (aaaah, lorsque l'explosion survient, il convoent juste de se coucher par terre et se proteger, nous explique la tortue :o))), ce qui frappe d'autant plus maintenant, c'est l'arrogance et le cynisme du langage officiel. Indispensable !

jon_arbuckle, 30.04.2004 à 22:56153344


Etant donné l'heure tardive, j'avais le choix entre aller voir "Agents secrets" avec Monica Bellucci et son subtile époux, et "Monster", un film américain sur une tueuse en série, avec la belle Charlize Theron. Deux anciens top models, donc. Mais revoir la face de Vincent Cassel ne m'enchantait guère, et j'ai finalement choisi d'aller voir Monster, malgré mes quelques a priori négatifs.

Je ne lis jamais les critiques avant d'aller voir un film. Je n'ai donc pas lu que l'actrice sud africaine Charlize Theron avait remporté successivement le Golden Globe, l'Ours d'argent et l'Oscar de la Meilleure actrice pour son interprétation de prostituée meurtrière. Il faut bien reconnaitre que l'actrice impressionne. D'abord par sa métamorphose : Charlize Theron troque ainsi son physique de top model, pour celui d'une femme à la dérive, prostituée depuis l'âge de quatorze ans, dont le visage reflète réellement la souffrance et l'abandon. Pour ce faire, elle n'a pas hésité à prendre quatorze ou quinze kilos, et subir un maquillage qu'on suppose conséquent. Le résultat est vraiment épatant, et l'actrice est réellement méconnaissable.

Mais la prouesse de la sud africaine ne s'arrête pas là. Charlize Theron illumine l'écran d'une lumière étrange. Celle d'une longue décente en enfer dans une amérique de l'abandon, où les faibles n'ont que les yeux pour pleurer. Parce que loin de nous présenter un procès interminable, loin du manichéisme qui touche trop de films américains, "Monster" est d'abord un réquisitoire fort et efficace contre une société où l'individualisme et l'égoïsme poussés à l'extrême, peuvent engendrer des monstres.

Au passage, je ne comprends absolument pas comment certains critiques de cinéma ont pu voir dans ce film une "escroquerie sensationnelle", alors que Patty Jenkins réussit au contraire à traiter d'un sujet grave avec rigueur et sobriété, sans tomber un seul instant dans le sensationnel. La réalisatrice nous enmène ainsi sur les routes de l'amérique des sans abris, des prostituées et des paumées. Sur les routes de cette amérique glaciale et immense où l'on découvre le mépris ordinaire des gens "comme il faut" , de ces américains moyens, et de ces employeurs en costards cravates qui rient au nez des gens qui ont raté le coche.

"Monster" a le courage, et sans doute le défaut pour certains, de nous présenter cette amérique conquérante qui entend imposer son modèle au monde, et qui refuse d'accepter la misère et la détresse engendrée par sa propre société, ce pays croyant et puritain qui refuse pourtant de donner une seconde chance à ses plus démunis, à ses paumés, sortes de dommages collatéraux de la guerre économique, et de l'argent roi.

Un bon film, auquel on continue à penser, bien des jours après l'avoir vu.

pko, 30.04.2004 à 15:41153265
Les Maîtres du temps (Réalisé par René Laloux - Dessins de Moebius)

Belle surprise que ce DVD :) Un point de départ assez inhabituel (allez récupérer un enfant perdu sur une lointaine planète) et des scènes "contemplatives" assez réussies pour l'époque. L'animation a beaucoup viellie mais certains dessins sont vraiment très chouettes et rattrapent en partie la qualité de l'animation :).
Au final ça m'a donné envie de découvrir La planète sauvage (autre film de Laloux) & peut-être les romans de Stefan Wul :o)

Thierry, 28.04.2004 à 10:47152871
lu un gros coup de gueule sur un site US a propos des multiplication de DVD, avec en bouc emissaire "Kill Bill" pour lequel on annonce une premiere version de chque volume, puis une edition speciale qui suivra de quelques mois, puis un box abec les 2 volumes (et visiblement rien de transcendant en bonus supplementaire), puis un box Tarantino pour Noel...
Mais il suffit de regarder la multiplication des editions speciales, collector, remasterisees, prestige (qui n'ont souvent de prestigieuse que l'emballage carton qui l'accompagne) pour se sentir un peu pigeon sur les bords des remiges :o)

frads, 26.04.2004 à 9:49152225
Dites, est-ce que quelqu'un parmie vous connaitrait des films ou documentaires anglophones qui traiteraient de la copie illégale de CD ou de la diffusion de la musique sur internet, tous ces trucs du genre?

didi, 23.04.2004 à 21:39152060
Bon je sors de Coffee and Cigarettes...même en adorant totalement ce cinéaste j'ai trouvé ça inégal, au niveau de l'écriture comme du jeu des acteurs. Certains passages sont franchement drôles, ou simplement superbement filmés, mais d'autres sont ahurissants de platitude, à mon humble avis, ou tout simplement trop délayés. Enfin bref c'est un ovni, mais les moments de grâce me semblent un peu étouffés par une volonté de "nonsense"un peu lourd (voire même très lourds).

cubik, 21.04.2004 à 16:14151773
bon j'ai vu kiki ce matin
vraiment tres tres bien

sinon, mention passable au cine
la moyenne d'age des gosses de la salle devait etre de 5 ans a tout peter et ils passent les bandes annonces en vo sous-titre, dans les bandes annonces, ils passent celle d'un film dans le genre melange entre ong bak et yamakasi, en tout cas bien violent, et pis aussi passage d'une pub ou on voit plein de spermatozoides a l'assaut d'un ovule
en meme temps, ca m'a fait rire d'entendre la petite derriere moi demander a sa mamie "c'est quoiiii?"

Mr_Switch, 21.04.2004 à 16:04151764
Je viens de voir GoodBye Lenin !, en V.O.

C'est vraiment tres bien, c'est frais et tout comme a dit Creep. Reprise de la musique "Comptine d'un autre été, l'après-midi" de Tiersen , morceau que j'adore. Il la jeune et craquante Chulpan Khamatova... Vraiment c'est . C'est mon coup de du moment !

cubik, 20.04.2004 à 9:48151520
bon be ce matin, c'etait bandes annonces
j'ai vu celle de I, Robot
j'ai po lu ce bouquin la d'asimov, mais bon, j'en ai lu d'ot' de lui concernant les robots, et franchement, l'histoire telle qu'elle est presentee la, ca sonne vraiment po tres asimov
quelqu'un qui aurait lu le bouquin et vu la bande annonce pourrait me dire ce qu'il en est

vu la bande annonce du prochain harry potter, qui a premiere vue, a l'air mieux que le precedent

sinon, vu aussi celle d'hellboy que j'irai voir :)

strip, 18.04.2004 à 17:01151323
hop ! filmographie de J Jarmusch :

1982 : Permanent Vacation
1982 : The New World
1984 : Stranger Than Paradise
1986 : Down by Law
1986 : Coffee and Cigarettes
1986 : Coffee and Cigarettes II
1989 : Mystery Train
1991 : Night on Earth
1993 : Coffee and Cigarettes III
1995 : Dead Man
1997 : Year of the Horse : Neil Young and the Crazy Horse Live
1999 : Ghost Dog : The Way of the Samurai

bat, 18.04.2004 à 15:38151305
Bon, vu immortel hier soir.
c'est po si mauuuuvais que ça. ce sera pas le film du siècle, ok, mais ça se laisse voir aussi bien que fenêtre secrète par exemple :o))
bon, je ne me souviens plus de la bd, il faudra donc que je la relise, et là, p-ê que je changerai d'avis..
sinon les effets spéciaux m'ont quand même un peu géné (pas au niveau des décors, mais au niveau des personnages, j'ai vraiment eu l'impression de me retrouver dans un jeu vidéo... :/)
vala vala. allez ptète pas le voir au cinéma, mais s'il passe à la télé, essayez..

hoody, 17.04.2004 à 23:04151272
Il me manque une grosse partie de la filmo de Jarmush, est-ce qu'une bonne ame pourrait me donner ces autres films d'ici mon prochain passage ici (dans une semaine). Ca serait tres gentil :o)
J'ai vu:
Mistery Train
Down by law
Dead Man
Ghost dog
Coffee and cigarettes

hoody, 17.04.2004 à 22:57151271
Coffee and cigarettes de Jim Jarmush

Si le cinéma de Jim Jarmush vous emmerde, ne vous forcez pas à allez voir celui là! Ici meme plus d'histoire ou de fil conducteur. Juste des petits sketchs, historiettes, tranches de vie, délires ou exercices de styles. Des dialogues à la con avec un sujet commun: le titre du film.

Voilà, bien difficile après d'expliquer pourquoi on a aimé, surtout que c'est assez inégal (enfin, c'est juste celle avec Isaach de Bankolé qui est un peu moins bien). La camèra est sobre, simple, pas de travelling, 3 ou 4 plans fixes par dialogues mais choisis aves soin et c'est là que le cinéma de Jarmush tue: chacun de ces plans est une leçon de photo à mon gout, dès le tout premier j'avais pris ma claque.
Les acteurs excellent, difficile de dire qui surpasse qui, voilà juste une liste non exhaustive: RZA, GZA, Iggy pop, Tom Waits, les White strips, Roberto Begnigni, Cate Blanchett, Steve Buscemi, Bill Murray... (pour ceux dont je me souviens du nom, les autres excellent aussi)
Les dialogues, souvent très improvisés, sont tout en non-dit, en malaise, j'adore!
A aller voir juste pour la dernière séquence qui m'a tué. D'une beauté ahurissante.

Bon Jim a jamais failli, jamais. Son cinéma n'est guère varié mais je l'aime comme ça.
Je me sens bien maintenant :o)

Après c'est sur, vous avez le droit de trouver ça chiant et nombriliste, mais, sincèrement je vous plains.

jon_arbuckle, 16.04.2004 à 14:29151118


J'ai vu hier sur Arte, Mephisto de István Szabó, avec Klaus Maria Brandauer, révélé par ce film de 1981, du réalisateur hongrois sur les prémices du nazisme en allemagne, et le rapport des artistes à ces idées monstrueuses.

Dans l'Allemagne hitlérienne, un comédien, Hendrik Hoefgen (incarné par Klaus Maria Brandauer), dévoré d'ambition, renie ses plus intimes convictions pour se compromettre avec le pouvoir nazi.

L'acteur Klaus Maria Brandauer, lui, est magistral. Il est tout simplement lumineux et hypnotique dans ce rôle trouble et enfiévré d'ancien bolchévique qui se renie et se corrompt moralement pour parvenir à la gloire ultime.

Mais "Ne suis-je pas répugnant de faire ce que je fais ?" demande tantôt Hendrik Hoefgen, parvenu à la tête du Théâtre national de Berlin grâce à l'appui d'un général nazi, incarné par un Rolf Hoppe lui aussi très impressionnant.

Et c'est cet homme à la fois pris de remords et de doutes, et qui franchit en même temps, les uns après les autres, les escaliers de la compromission avec le diable que l'on suit jusqu'à une fin, elle aussi magistrale, où l'acteur, devenu un des représentants culturels du régime, se retrouve au milieu d'un stade, avec les projecteurs nazis braqués sur son visage et qui l'aveuglent, qui demande, des larmes dans la voix : "Mais que me veulent-ils à la fin, que me veulent-ils" ?

Un grand moment de cinéma.

daiboken, 16.04.2004 à 13:40151112
Revu hier "La barrière de chair" de Seijun Suzuki.
Putain de très très grand film, dans une édition dvd somptueuse (merci Hk vidéo).

june, 16.04.2004 à 13:30151110
post du jour :
metropolis en salle, ca pète quand même...

Weissengel, 15.04.2004 à 22:26150999
>>"Road to Perdition". Sam Mendes a quand meme realsie "American Beauty" qui reste un tres bon film. Jude Law est porbabalemt eun des acterus les plus doues de sa generation et le graphic novel, meme s'il n;est pas transcendent, pouvait donner un bon film noir. Mais le resltat est a pleurer. Tom Hanks ne pouvant pas jouer un personnage trop ambigu, on lui adjoint un vilain bien abject pour qu'en comparaison, il fasse figure de gentil. Le personnage de Jude Law est sense etre treeeees vilain. Tellement vilain qu'il est ridicule. Jude Law a d'ailleurs l'air de s'en foutre completement alors que Tom Hanks donne l'impression d'avoir la colique. Paul Newman cachetonne et une fois de plus dans le cinema hollywoodien, le gosse de service ressemble a un mini-adulte qui po credible pour un sou. Sam Mendes est incapable de filmer convenablement ce genre de film et la fin est massacree, sacrifiant ce qui faisait la force de la BD au profit d'une fin moralisatrice bien digne de ce film mou du bide. J'ai perdu 2 heures :o(

Je ne suis d'accord qu'à 99,9%, il y a quand même quelques belles images sur toute cette pellicule gâchée.
:o))))))))))))))

Noir Firebird, 15.04.2004 à 21:19150995
>> Kiki, c'est de très loin le Miyazaki période Ghibli que j'aime le moins.
>> Je trouve le dénouement très abrupt et pas très réussi. Et puis Miyazaki laisse en plan un tas de personnages secondaires à peine esquissés, qui disparaissent dans une chausse-trappe du récit sans pouvoir être réellement approfondis.
>> Je trouve donc la construction du scénario un peu bancale, ce qui m'empêche d'adhérer totalement à ce film comme à d'autres Miyazaki.

>> Enfin bon, ça reste quand même très regardable, hein...
>> Mais pour moi, c'est vraiment pas de la trempe d'un Princesse Mononoke, d'un Totoro ou d'un Porco Rosso.

Tiens pour une fois, je suis d'accord avec Daiboken.
Quoi que ce DA possède certaines scènes absolument splendides, comme l'envolée de Kiki sur fond de musique pop particulièrement enjouée. La course à vélo volant m'a aussi beaucoup ému.
Et Hisaishi signe avec Kiki une de ses plus belles compositions.

Et que tu parles de Porco Rosso, mon Miyazaki préféré, me donne furieusement envie de le découvrir sur grand écran. Je veux une resortie!!!

jon_arbuckle, 15.04.2004 à 19:35150975
Fenêtre secrète (Secret window)



Disons le tout net : après avoir visionné ce film, on en sort déçu.

Non par le cadre forestier et lacustre, superbe, avec sa maison en bois rouge isolée et faisant craaack. Ni par les acteurs, notamment Johnny Depp en écrivain dont on jugera la prestation comme l'on voudra, mais qui reste crédible du début à la fin, dans un rôle difficile, ce qui est somme toute le principal. Coup de chapeau également (et surtout) à John Turturro, sombre et inquiétant à souhait. Ni par sa musique, signée Philip Glass, qui soutient bien les images.

Un joli cadre adapté, de bons acteurs, une belle musique...que manquait-il alors à ce film pour être une réussite ?

Eh oui, une intrigue, une vraie, et pas une histoire qui tombe à plat comme une crêpe (sans sucre). On sort déçu de ce film de David Koepp, par sa chute déjà trop prévisible pour celui qui ne connait pas l'oeuvre de Stephen King, (ce film est inspiré de son roman "Fenêtres secrètes"), mais devenant carrément aussi visible qu'un éléphant dans un corridor de trois mètres pour les connaisseurs.

Le suspens, dès lors, ne réussit pas vraiment à nous tirer des sueurs froides, et on sort assez tiède de ce film dont on pouvait légitimement attendre d'avantage, en se disant "putain, c'était une bête histoire de s..." :o)

Guewan, 14.04.2004 à 19:37150794
>> >> sinon, revu "Dark Water" de nakata.
>> >> Pas grand chose a dire, c'est extraordinaire.

>> Ouaip.

tetre pas extraordinaire mais bon quand même.

>> En résumé, ce film aurait pu être très bon, mais il lui manque un je ne sais quoi pour atteindre son but.

Un bon scénar ? :o) Des acteurs ? :o)

jon_arbuckle, 14.04.2004 à 19:33150791
Le Convoyeur (Réalisé par Nicolas Boukhrief)

Un camion de convoyeurs de fonds, tout le monde en a croisé un dans sa vie. Mais avez vous réellement regardé ces hommes et ces femmes dans leur boite blindée, et imaginé un peu leur vie ?

Quand j'ai entendu qu'un cinéaste français avait, enfin, réalisé un film sur la vie de ces drôles de travailleurs, j'ai couru le voir. La première scène, que seule je détaillerai, car ce film se déroule presque comme un documentaire, est redoutablement efficace.

Un camion blindé de la société Vigilante roule sur une départementale toute droite en pleine forêt. A l'intérieur, les convoyeurs discutent de tout et de rien, pour essayer d'endiguer le stress, mais soudain une grosse BMW s'approche par l'arrière et klaxonne...Et on plonge dans l'univers sombre et glauque des convoyeurs, avec leur stress, leurs misères, et leurs flingues.

Mais au bout d'une heure trente (qu'on ne voit cependant pas passer) on en sort finalement un peu déçu. Oui, déçu que ce film dont le thème est original (un vrai film de genre), et bienvenue dans le flot de comédies légères à la française, ou de branlages nombrilistes, s'égare en route, et ne parvient pas réellement à convaincre.

On se serait attendu à un film social, et le cinéaste nous en donne, mais pas assez. On se serait attendu à un Thriller âpre et violent, et la violence est là, mais uniquement pour impressionner le spectateur, ou sombrer dans une hystérie à la morale douteuse d'auto-défense.

C'est d'autant plus dommage que les acteurs (Albert Dupontel en tête, en personnage introverti et meurtri par la vie), sont excellents, et que ce film touche finalement d'assez près notre quotidien.

En résumé, ce film aurait pu être très bon, mais il lui manque un je ne sais quoi pour atteindre son but.

daiboken, 14.04.2004 à 11:49150678
>> sinon, revu "Dark Water" de nakata.
>> Pas grand chose a dire, c'est extraordinaire.

Ouaip.

daiboken, 14.04.2004 à 11:49150677
>>et une fois de plus dans le cinema hollywoodien, le gosse de service ressemble a un mini-adulte qui po credible pour un sou.

Le personnage du gosse dans "Moonfleet" est un des plus beaux que j'aie jamais vu au cinéma.

Il y a quelques années, j'avais été vraiment touché par le gosse dans "Desperate measures" de Barbet Schroeder avec Andy Garcia. Ce perso de gosse s'extrait du simple statut d'enjeu narratif pour exister vraiment.
Je ne comprends pas trop pourquoi ce magnifique film a été aussi peu apprécié à sa sortie.
Schroeder se revendique d'ailleurs clairement de "Moonfleet", même si son film n'a absolument rien à voir.

Thierry, 14.04.2004 à 11:41150672
sinon, revu "Dark Water" de nakata.
Pas grand chose a dire, c'est extraordinaire.

Thierry, 14.04.2004 à 11:40150670
Apres de longues tergirversations, je me suis enfin decide a regarder "Road to Perdition". J'ignore pourquoi, je nourrissais que;ques illusions sur ce film. Sam Mendes a quand meme realsie "American Beauty" qui reste un tres bon film. Jude Law est porbabalemt eun des acterus les plus doues de sa generation et le graphic novel, meme s'il n;est pas transcendent, pouvait donner un bon film noir. Mais le resltat est a pleurer. Tom Hanks ne pouvant pas jouer un personnage trop ambigu, on lui adjoint un vilain bien abject pour qu'en comparaison, il fasse figure de gentil. Le personnage de Jude Law est sense etre treeeees vilain. Tellement vilain qu'il est ridicule. Jude Law a d'ailleurs l'air de s'en foutre completement alors que Tom Hanks donne l'impression d'avoir la colique. Paul Newman cachetonne et une fois de plus dans le cinema hollywoodien, le gosse de service ressemble a un mini-adulte qui po credible pour un sou. Sam Mendes est incapable de filmer convenablement ce genre de film et la fin est massacree, sacrifiant ce qui faisait la force de la BD au profit d'une fin moralisatrice bien digne de ce film mou du bide. J'ai perdu 2 heures :o(

daiboken, 14.04.2004 à 11:30150666
Ces derniers jours, j'ai vu pour la première fois en dvd "Moonfleet" de Fritz Lang et "Johnny Guitar" de Nicholas Ray. Ca faisait plusieurs années que je n'avais plus revu ces films, eh ben... je ne regrette pas de les faire figurer tous les deux dans mon top 20.
Voilà bien deux films que je continue, à chaque vision, à trouver absolument magnifiques.
Il a déjà tant été dit sur ces deux films qu'il n'est pas nécessaire d'en rajouter.

Vu aussi le formellement splendide, scénaristiquement elliptiquement embrouillé mais néanmoins purement jouissif "Détective Bureau 2-3" du complètement barré Seijun Suzuki.
Avec ce film, j'entame une revision des Suzuki sortis chez Hk Video.
Que du bonheur en perspective.

Vu encore "La pendaison" de Nagisa Oshima.
Réalisé en 1968, alors qu'Oshima a quitté les studios pour créer sa propre société de production, La pendaison est un film très particulier, où Oshima bénéficie d'une liberté artistique totale.
A la fois pamphlet politique et social, le film associe fond et forme dans un réquisitoire violent contre la peine de mort et l'ostracisme dont sont victimes les Coréens au Japon.
Changeant constamment de registre, passant de scènes presque documentaires à d'autres jouant sur le grotesque et l'absurde, "La pendaison" se fait aussi audacieux sur la forme qu'il est virulent dans le fond.
Un film sans doute difficile à appréhender dans toute sa complexité pour nos yeux d'occidentaux, mais une expérience quand même très intéressante.
A voir, si l'occasion vous en est donnée.

daiboken, 14.04.2004 à 10:04150640
>> Pourquoi toujours vouloir comparer ?

Je dis juste que c'est celui que j'aime le moins et j'explique pourquoi.
C'est pas un crime, hein ? :))

>>mais je trouve que chaque oeuvre de Miyazaki a sa personnalité et son charme propre.

Ben oui, je suis d'accord, mais je trouve que c'est Kiki qui en possède le moins.

>>Quant aux personnages secondaires qui seraient laissés en plan, tu parles de qui, au juste ?

La petite fille riche de la vieille dame par exemple. C'est un personnage laissé à l'état de caricature et qui aurait mérité d'être approfondi.

Y a comme ça, plusieurs pistes qui sont lancées dans le film et qui ne sont pas poursuivies, stoppées par une fin que j'ai trouvée très abrupte (et en plus pas très réussie).
Le film me laisse donc un goût de trop peu.

Ceci dit, j'admire énormément Miyazaki et je ne juge Kiki qu'à l'aune de ses autres réalisations, que je trouve plus réussies.
Il va cependant de soi que Kiki est malgré les défauts que je lui trouve un excellent dessin animé.

jon_arbuckle, 14.04.2004 à 0:56150618
Et...Euh...Ils vont mettre Ben Stiller dans le rôle d'Actarus ? :o)))

MR_Claude, 14.04.2004 à 0:55150617
c'est si mal payé que ça, scénariste de cinéma?

Weissengel, 14.04.2004 à 0:37150614


Si, si, c'est bien lui, tout en images de synthèse (seuls deux 'véritables acteurs' sont prévus au générique), savent vraiment plus quoi adapter...
Albator, c'est pour bientôt?

:o)))))

jon_arbuckle, 13.04.2004 à 23:04150597
Pourquoi toujours vouloir comparer ? Enfin, tu es libre de le faire, hein, mais je trouve que chaque oeuvre de Miyazaki a sa personnalité et son charme propre. Quant aux personnages secondaires qui seraient laissés en plan, tu parles de qui, au juste ? Et pour le scénario bancale, libre à toi de le penser. Pour ma part, je ne l'ai absolument pas trouvé "bancale".

daiboken, 13.04.2004 à 22:22150588
Kiki, c'est de très loin le Miyazaki période Ghibli que j'aime le moins.
Je trouve le dénouement très abrupt et pas très réussi. Et puis Miyazaki laisse en plan un tas de personnages secondaires à peine esquissés, qui disparaissent dans une chausse-trappe du récit sans pouvoir être réellement approfondis.
Je trouve donc la construction du scénario un peu bancale, ce qui m'empêche d'adhérer totalement à ce film comme à d'autres Miyazaki.

Enfin bon, ça reste quand même très regardable, hein...
Mais pour moi, c'est vraiment pas de la trempe d'un Princesse Mononoke, d'un Totoro ou d'un Porco Rosso.

didi, 13.04.2004 à 21:45150582
Tout à fait d'accord, c'est sensible, juste et pas dégoulinant. Le tout avec une très jolie musique, il n'y a même pas besoin de se trouver un prétexte pour aller le voir! Pour une fois, rendons justice à Télérama...

jon_arbuckle, 13.04.2004 à 19:06150558
Kiki la petite sorcière (Majo no takkyubin)

Je vais transgresser un instant les sages conseils de claude, en reprenant une critique de ce beau dessin animé avec laquelle je ne suis absolument pas d'accord, et qui m'a presque énervé.

Selon le journal "l'Express" (dont les écrits me laissent, il est vrai, souvent perplexes) "Ce long-métrage à l'imaginaire un peu court du génie japonais peut (...) être laissé au panier sans trop de regrets. Sauf à être miyazakien jusqu'au-boutiste".

Eh bien moi, je laisserai bien volontier au panier cette critique à l'imaginaire, et au goût, un peu courts, pour rejoindre la majorité de ceux qui ont apprécié ce long métrage du sorcier Miyazaki.

D'une grande douceur (comme dit bien Télérama), de part ses paysages, ses grands espaces, et sa vision de la femme, "Kiki la petite sorcière" saisit d'emblée le spectateur et l'entraine, haut, très haut, dans l'univers magique du maitre japonais.

Peut-être plus classique que ses autres longs métrages, cette histoire de petite sorcière est d'abord l'occasion de nous entrainer dans les doutes, les espérances, les joies, et les peines d'une petite adolescente à la découverte d'elle-même.

Dernière chose, le chat noir Jiji est exceptionnel :o)

Un très bon Miyazaki, beau et nostalgique.

june, 09.04.2004 à 13:40150202
ah ah ah, comme tu dis, john. euh, james.

grimmy, 09.04.2004 à 10:43150143
Ca vaut pas un Chouraqui des familles...

june, 09.04.2004 à 9:18150132
>The Brown Bunny de Vincent Gallo.
>Quelle recherche, quelle poésie. J'en reste coi
>(et non coit, bande de pervers :o)))

j'ai toujours pas compris Brown Bunny que j'ai vu lundi soir : j'avais bien aimé Buffalo 66, et meme si Gallo est quelqu'un de tristement antipathique (car tristement mégalo, prétentieux, et pauvrement provocateur), il n'en reste pas moins un artiste a part entière que je suivais sur tous ses fronts (surtout ses disques).
mais là, on nage entre de l'esthétisme minimal trop soigneux/soigné pour etre honnete (gallo utilise sa caméra sans inventivité et surtout sans maitrise, comme pour s'afranchir des parentés qu'on lui affiliait précedemment), et une scène derche absolument décalée et vraiment limite (pour ce type de films, du moins), ou le moustachu cérébralo-lourdingue éjacule lamentablement sur l'ancienne égérie Sevigny (dont je me demande désormais si ca valait le coup d'en attendre "le retour"), et franchement c'st tout sauf a point comme scène...
très grosse déception, malgré Chloé, donc. a oublier, vite.

cubik, 09.04.2004 à 0:53150117
bon ben je sors du visionnage de big fish
et c'est tout simplement le meilleur tim burton que j'ai vu
bon, je les ai po tous vu, j'ai particulierement manque edward aux mains d'argent mais bon
j'ai vraiment adore big fish
j'avais vu que l'affiche, po vu de bande annonce, ni rien, vaguement apercu 2, 3 critiques qui donnaient dans le moyen mou, alors ca a ete grosse surprise
d'habitude, chez burton, y a toujours un cote un peu muppet, kitsch, limite grotesque et la non
ici, on a plus droit a des trucs un peu magique plutot que du le kitsch
j'ai passe vraiment un tres tres bon moment

jon_arbuckle, 08.04.2004 à 21:31150082
(Je vais lancer un nouveau concept : la critique de films qui ne me disent rien :o))

The Brown Bunny de Vincent Gallo. Vous savez, ce film en forme de Road Movie qui a fait scandale lors de sa présentation à Cannes. Marrant, quand j'ai cherché à comprendre pourquoi il avait fait scandale, j'ai été lire les chroniques de critiques sur Allociné. Et vous savez quoi ? Je n'y ai rien appris ! Ces coquins ont tout simplement passé sous silence ce que, encore une fois, (décidément), le Canard Enchainé m'a enfin permis de savoir. Je cite : "(...) Un jeune homme traverse les Etats-Unis en van, hagard et quasi muet (...) Vers la fin, Daisy, celle qu'il aimait (Chloé Savigny) et dont on apprend qu'elle est morte après avoir été violée (hum...ndlr), apparait, lui taille une pipe (de quoi susciter le tapage marketing sans lequel personne ne s'intéresserait à cette affligeante bobine) et disparait.

Quelle recherche, quelle poésie. J'en reste coi (et non coit, bande de pervers :o)))

jon_arbuckle, 08.04.2004 à 21:15150081
Ah, oui, dernier truc sur ce film dans le Canard : il était classé dans "les films qu'on peut ne pas voir" :o)

jon_arbuckle, 08.04.2004 à 21:14150080
Concernant Ong Bak, j'ai lu dans le Canard Enchainé "Adeptes des os qui craquent et des coups de latte au visage, réjouissez vous (...)". Je ne suis adepte ni des uns, ni des autres :o) Et ce truc a été réalisé sans trucages, il parait. J'aurais pas aimé être à la place des gars qui se sont fait lattés, "sans trucage" :o))

Ratatouille, 08.04.2004 à 12:06149963
Vient de voir la bande annonce de Garfield... Mon dieu

bat, 08.04.2004 à 10:04149927
glop reçu le dvd de cypher
courrez tous l'acheter :o)

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