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La dernière folie du Dr. Strangelove Bush [ Discussions générales, Duels, petits jeux rigolos... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3
| | | | J'entendais tout à l'heure le philosophe Glucksman sur France-Info. C'est un des seuls "intellectuel" français (mais qu'est ce que ça signifie au juste "intellectuel" ?) à s'être franchement prononcé POUR la guerre de Bush.
Son principal argument est qu'il faut à tout prix déloger Saddam Hussein, parce que c'est un infâme dictateur, et que la france en "s'alliant" à l'opinion de pays comme la Russie ou la Chine adopte une position odieuse...
C'est énervant cette hypocrisie...ou cette connerie si c'est sincère.
D'abord, pourquoi l'Irak, et pas un autre pays ? pourquoi pas l'Irak a t-il répondu, c'est une dictature qui "dépasse les limites acceptables par l'être humain". Foutaise ! Aucune dictature n'est acceptable d'un point de vue humain. Pourquoi les Etats-Unis n'ont-ils jamais attaqué la chine, modèle de démocratie ? les russes si délicats avec les tchétchènes ? les turcs qui répriment dans le sang toute oposition kurde et qui ont envahi la moitié de Chypre unilatéralement et en violation du droit international ?
Alors oui, Saddam Hussein est sans doute un infâme dictateur. Mais la démocratie ne nait pas au bout d'un fusil, comme disait je ne sais plus qui. La démocratie nait d'une lente maturation qui ne peut être qu'un processus interne à un pays.
Alors oui, la Chine et la Russie ne sont pas des modèles de démocratie. Mais que condamnent-ils ? une guerre sans légitimité internationale. Que soutiennent-ils ? la paix, comme la france. Je crois qu'on peut parfois quand même être de la même opinion que ces pays, pour certaines choses !
Si on commence à vouloir imposer la démocratie par la force à l'un ou l'autre pays, en totale violation du droit international, où s'arrêtera t-on ?
De quel droit les Etats-Unis se sont-ils arrogés le droit d'être les procureurs, juges et gendarmes du monde ? |
| | | | je me disais bien qu'il y avait un gros paquet de mauvaise foi la deriere :o)))
merci Jon |
| | | | En réalité, la position du 10 Downing Street, est que si la france avait permis le vote d'une seconde résolution du Conseil de Sécurité des Nations-Unies autorisant la guerre, Saddam Hussein aurait pris peur et aurait capitulé, ce qui aurait permis d'éviter la guerre. C'est un raisonnement évidemment absurde. |
| | | | Je pense que M. Straw, au même titre d'ailleurs que son chef de gouvernement Tony Blair, essaye à tout prix de sauver la face.
Dernier exemple en date : les Etats-Unis, après avoir affirmés par la voix de Donald Rumsfeld qu'ils pouvaient faire la guerre sans l'aide des 42 000 soldats britanniques, l'ont effectivement commencé cette nuit à 3h30 du matin sans pratiquement avoir prévenu au préalable le gouvernement de Tony Blair.
Tony Blair, et ses ministres qui n'ont pas démissionnés (je rappelle qu'il y'en a quand même cinq qui l'ont fait) et en particulier Jack Straw, le Ministre des affaires étrangères, sont dans une situation très inconfortable.
Ils doivent faire face à une fronde de l'opinion publique britannique qui s'était prononcée majoritairement contre la guerre, à une fronde de leurs propres parlementaires (143 parlementaires travaillistes ont voté contre Blair), à la méfiance de leur propre amis, les américains...
Alors ils cherchent à rejeter l'échec du processus diplomatique sur la france.
Mais pour répondre à ta question précise Matthieu, je citerai un passage de l'intéressant article de Claire Tréan dans le journal Le Monde du 14 mars : "(...) Par la voix de son chef de la diplomatie, Jack Straw, Londres tente de renverser la responsabilité de cet échec sur Paris, en tordant une phrase prononcée mardi par Jacques Chirac à la télévision.
Le président de la République avait dit que la France s'opposerait à une résolution ouvrant la voie à la guerre, que la majorité des membres du Conseil soient ou non du même avis qu'elle ; "en toutes circonstances", avait-il dit, c'est-à-dire quel que soit le rapport de forces au Conseil. La France n'entendait pas renier sa position de principe sur l'absence de fondement d'une entrée en guerre maintenant, sous prétexte qu'elle aurait pu être minoritaire.
Citant cette expression "en toutes circonstances", M. Straw a fait comme si Jacques Chirac l'avait appliquée à l'Irak et qu'elle signifiait un laxisme total envers Bagdad. La ficelle, encore une fois, est un peu trop grossière pour convaincre beaucoup de monde."
Voilà :o))
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| | | | vu sur le site du monde :
Le ministre britannique des affaires étrangères, Jack Straw, s'en est une nouvelle fois pris à la France en la rendant responsable du blocage diplomatique aux Nations unies, à quelques heures du sommet européen prévu jeudi et vendredi à Bruxelles. Le chef de la diplomatie britannique a affirmé que la France avait rendu impossible toute autre solution que le recours à la force contre l'Irak. "Entre la fin de l'année dernière et le début de cette année, la France a pris la décision stratégique de ne pas mettre en œuvre la résolution 1441, a déclaré M. Straw au cours d'une conférence de presse. A notre avis, c'est l'alpha et l'oméga du problème."
j'ai pas compris son argument, quelqu'un peux m'expliquer SVP ???
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| | | | Le plus meurtrier pour les américains sera sans doute la prise de Bagdad : contrairement au reste de l'Irak, près de 100 000 hommes de la Garde Républicaine, les troupes d'élite du régime autoritaire de Saddam Hussein, y sont en effet groupés. Parmi eux, se trouvent 20 000 militaires irakiens des forces spéciales entrainés à la guérilla urbaine, dont 8000 hommes du "Service de la sécurité spéciale", la garde prétorienne du dictateur irakien, qui détient des armes chimiques et bactériologiques. |
| | | | J'aurais dû nommer ce sujet "Good Morning Irak" : un premier hélicoptère des forces spéciales américaines vient de s'écraser en irak...on croirait revoir les scènes de films sur le vietnam... |
| | | | Ceux qui ont réagi le plus sèchement sont les chinois...ils ont dit, en substance, que cette guerre était totalement injustifiée, et en violation de toutes les règles du droit international.
Mais ce qui est inquiétant pour la sécurité du Moyen-orient tout entier est la volonté apparante de l'armée turque d'entrer au kurdistan irakien pour l'envahir...ce qui pourrait entrainer une extension inquiétante de la guerre. |
| cubik, 20.03.2003 à 14:36 | 82901 |
| | | y parait que Poutine aurait reclame l'arret des hostilites qui sont, selon lui, injustifiees
la guerre froide est de retour |
| man, 20.03.2003 à 14:31 | 82899 |
| | | Faudrait pas que les douaniers croient à un colis piégé, pasque s'ils le font exploser... |
| | | | Pétition:
prenez votre canard habituel, avec la guerre en première page. Faite caca dessus. Emballer le tout sous plastic étanche (pour pas que la poste rouspète) et envoyez le à :
Georges Bush Junior
Maison Blanche
Washington DC, USA |
| | | | "Dieu a pris les cons pour des hommes et leur a demandé de régner,
A la distribution des rôles, il aurait dû rester couché."
"Merci, la vie" Mickey 3D |
| Obion, 20.03.2003 à 12:25 | 82875 |
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| man, 20.03.2003 à 9:09 | 82840 |
| | | Bon, bin j'espère bien que c'est sa dernière folie, à l'autre nouille. |
| | | | Juste quelques chiffres, à la veille d'une "guerre" en Irak :
Un discret rapport des Nations Unies fait froid dans le dos. Selon la « task force » qui l'a réalisé, quelque 500 000 personnes pourraient avoir besoin d'une « assistance médicale » durant un conflit en Irak. L'OMS estime, dans ce texte, que 100 000 civils pourraient être blessés et 400 000 personnes pourraient tomber malades suite aux bombardements. « L'état nutritionnel de plus de 3 millions de personnes nécessiterait une intervention thérapeutique », affirme encore l'UNICEF. Les bombes, elles, devraient tuer « directement » au moins 5000 personnes et 20 000 « indirectement », estime-t-on généralement, en se basant sur les conséquences du précédent raid étasunien en Afghanistan. Destruction des ressources, des infrastructures, des millions de personnes sans eau ni électricité, plus de 3 millions de réfugiés, internes et externes, 3,6 millions de sans-abri, telles sont les autres prévisions contenues dans le rapport onusien.
Le texte de l'ONG Medact n'est pas plus rassurant. Il estime qu'une attaque militaire contre Bagdad ferait entre 2000 et 50 000 morts dans la seule capitale. Chiffre qui varie selon les armes utilisées et la résistance du régime irakien. Pour une intervention militaire de trois mois, additionnée d'un début de guerre civile, l'ONG parle de 68 000 à 280 000 morts, dont une immense majorité de civils.
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| | | | Qu'est-ce qu'il fait là, lui? Comme disait Coluche, il a dû être premier dans un concours de circonstances. ;o) |
| | | | "(...) Seul le sergent Fiedler, un grand garçon blond à l'air timide, ne rit pas avec les autres : "Je pense que nous ne devrions pas être ici, en tout cas pas dans cette posture menaçante. Les voies diplomatiques ne sont pas épuisées, je suis d'accord avec les Européens. J'ai fait le serment de me battre pour mon pays et d'obéir à mon président, mais c'est un dilemme pour moi. Cette guerre est une affaire de pétrole, est contraire à mes principes, elle n'a rien à voir avec les idéaux de l'Amérique. Mais si je refuse de me battre, je ne sais pas ce qui m'arriverait, mon avenir serait sans doute compromis."
"J'en discute tous les jours avec mes camarades, poursuit le sergent Fiedler, aucun n'est d'accord avec moi : ils pensent que ce serait lâche de ne pas se battre, mais moi je crois que l'attitude la plus courageuse serait de refuser d'aller à la guerre, et d'en accepter les conséquences. Mais je n'ai pas ce courage. C'est d'autant plus dur que je devais être libéré dans quelques semaines, mais avec cette guerre, ils peuvent me garder plus longtemps."
(Yves Eude, envoyé spécial du journal Le Monde avec l'Us-Army au Koweit)
Incroyable...il y'a aussi des soldats intelligents parmi les GI's ! Qui va sauver le soldat Fiedler ?
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| | | | Sauf que les mouches sont quand même plus difficiles à attraper, surtout avec un marteau-piqueur en main ;o) |
| | | | ah oui... moi je connaissais 'enculer les mouches avec un marteau piqueur.." mais ca se vaut :o) |
| | | | Un pays hyperpuissant qui interdit a un autre pays, surement bien plus faible, les armes pour apres mieux l'ecrabouiller, je veux bien que ce soit un principe de precaution.
Ok le 2° pays est dirigé par un tyran mais bon...
Les Eu utilise un marteau pour ecraser un escargot Irakien.
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| cubik, 19.03.2003 à 11:47 | 82687 |
| | | comme d'hab', si vous voulez un concentre de mauvaise foi, d'amalgames foireux et d'orgueil demesure et mal place, lisez le ny post :)
nypost.com
y font encore fait fort aujourd'hui :) |
| ADDTC, 19.03.2003 à 11:34 | 82683 |
| | | A moins que le pétrole ne soit qu'un prétexte (convénient, certes), et que Bush n'aie envie d'imposer la "pax americana" au monde entier. Bush pense qu'il s'agit d'un devoir moral d'aller en Irak. Apres tout, l'empire romain était aussi une république au commencement... |
| | | | Surtout que la guerre fait flirter le baril de pétrole avec les 40 $. Et qui c'est qui est propriétaire des puits de pétrole US au Texas et en alaska ? Et qui c'est qui vend son pétrole 2x plus cher qu'en temps de paix ?
Bref, la guerre est un investissement, c'est le contribuable américain qui finance la guerre et c'est les compagnies pétrolières qui empochent. |
| | | | "Depuis plus de dix ans, les Etats-Unis et d'autres pays ont mené des efforts patients et honorables pour désarmer le régime irakien sans guerre. "
Ouais...une guerre tous les 10 ans contre un même pays c'est déjà pas mal...
"Nous avons envoyé des centaines d'inspecteurs pour superviser le désarmement de l'Irak."
Pour mieux l'attaquer aujourd'hui ?
"Notre bonne foi n'a pas été récompensée. Le régime irakien s'est servi de la diplomatie comme d'un stratagème pour gagner du temps et l'avantage. Il a uniformément défié les résolutions du Conseil de sécurité demandant un désarmement complet."
Mouais, c'est vrai que les Etats-Unis respectent toujours et totalement le Conseil de sécurité...au point de s'en passer pour faire leur guerre.
"Des efforts pacifiques pour désarmer le régime irakien ont échoué tour à tour parce que nous n'avons pas affaire à des hommes de paix."
C'est sûr que les américains sont des hommes de paix.
"Ce régime possède une histoire d'agression inconsidérée au Moyen-Orient"
Sauf que les Etats-Unis ont longtemps soutenu le régime de Saddam Hussein considéré comme utile contre les fondamentalistes iraniens...
"Il a une haine profonde des Etats-Unis et de nos amis et il a aidé, entraîné et hébergé des terroristes, y compris des agents d'Al-Qaida"
Ou l'art d'agiter un épouvantail sans la moindre preuve...
"Les Etats-Unis et d'autres pays n'ont rien fait pour mériter ou susciter une telle menace"
Nan, rien du tout à part une guerre en 1991, et un terrible embargo qui date de cette même année.
"Les Etats-Unis d'Amérique ont l'autorité souveraine d'utiliser la force pour assurer leur propre sécurité nationale"
Alors ça c'est le ponpon. Bush réinvente les règles du droit international, et invente la guerre préventive contre un danger supposé sans aucun aval de la communauté internationale. Il n'y a aucune autorité souveraine autre que celle du plus fort dans cette affaire.
Bon, je m'arrêtes là, parce que ça commence à m'énerver.
Je constaterai simplement que c'est la deuxième fois qu'un membre de la famille Bush, multimilionnaire du pétrole, fait une guerre à l'Irak, jadis premier producteur au monde de pétrole. Je ne crois pas aux coincidences.
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| Obion, 18.03.2003 à 11:48 | 82542 |
| | | Mes concitoyens, les événements en Irak sont désormais dans les derniers jours de décision.
Depuis plus de dix ans, les Etats-Unis et d'autres pays ont mené des efforts patients et honorables pour désarmer le régime irakien sans guerre.
Ce régime avait promis de révéler et de détruire toutes ses armes de destruction massive comme condition pour mettre fin à la guerre du Golfe en 1991.
Depuis, le monde s'est engagé dans une douzaine d'années de diplomatie. Nous avons passé plus d'une dizaine de résolutions au Conseil de sécurité des Nations unies. Nous avons envoyé des centaines d'inspecteurs pour superviser le désarmement de l'Irak.
Notre bonne foi n'a pas été récompensée. Le régime irakien s'est servi de la diplomatie comme d'un stratagème pour gagner du temps et l'avantage. Il a uniformément défié les résolutions du Conseil de sécurité demandant un désarmement complet.
Au fil des années, les inspecteurs ont été menacés par des responsables irakiens, mis sur écoutes et systématiquement trompés. Des efforts pacifiques pour désarmer le régime irakien ont échoué tour à tour parce que nous n'avons pas affaire à des hommes de paix.
Des renseignements rassemblés par ce gouvernement et ceux d'autres pays ne laissent aucun doute sur le fait que le régime irakien continue à posséder et à cacher certaines des armes les plus mortelles jamais imaginées. Ce régime a déjà utilisé des armes de destruction massive contre les voisins de l'Irak et contre le peuple irakien.
Ce régime possède une histoire d'agression inconsidérée au Moyen-Orient. Il a une haine profonde des Etats-Unis et de nos amis et il a aidé, entraîné et hébergé des terroristes, y compris des agents d'Al-Qaida.
Le danger est clair : en utilisant des armes chimiques, biologiques et, un jour, nucléaires obtenues avec l'aide de l'Irak, les terroristes pourraient accomplir leurs ambitions déclarées et tuer des milliers ou des centaines de milliers de personnes innocentes dans notre pays ou dans tout autre.
Les Etats-Unis et d'autres pays n'ont rien fait pour mériter ou susciter une telle menace, mais nous ferons tout pour la vaincre. Au lieu de dériver vers la tragédie, nous allons fixer un cap en direction de la sécurité. Avant que ce jour d'horreur ne vienne, avant qu'il ne soit trop tard pour agir, ce danger sera retiré.
Les Etats-Unis d'Amérique ont l'autorité souveraine d'utiliser la force pour assurer leur propre sécurité nationale. Ce devoir me revient en tant que commandant en chef, par le serment que j'ai fait, le serment que j'honorerai.
Reconnaissant le danger pour notre pays, le Congrès des Etats-Unis a voté très largement l'année dernière pour soutenir l'usage de la force contre l'Irak.
L'Amérique a essayé de travailler avec les Nations unies pour contrer cette menace, parce que nous voulions régler le problème de manière pacifique. Nous croyons en la mission des Nations unies.
Une des raisons ayant conduit à la fondation des Nations unies après la seconde guerre mondiale était de contrer tôt et rapidement les dictateurs agressifs, avant qu'ils ne puissent attaquer les innocents et détruire la paix. Dans le cas de l'Irak, le Conseil de sécurité a agi au début des années 1990. En vertu des résolutions 678 et 687, toutes les deux encore en vigueur, les Etats-Unis et nos alliés sont autorisés à utiliser la force pour débarrasser l'Irak d'armes de destruction massive.
Ce n'est pas une question d'autorité, c'est une question de volonté. En septembre dernier, je suis allé à l'Assemblée générale des Nations unies et ai demandé aux nations du monde de s'unir et mettre fin à ce danger. Le 8 novembre, le Conseil de sécurité a voté à l'unanimité la résolution 1441, déclarant que l'Irak violait de manière patente ses obligations et promettant des graves conséquences si l'Irak ne désarmait pas complètement et immédiatement.
Aujourd'hui, aucune nation ne peut affirmer que l'Irak a désarmé. Et il ne désarmera pas tant que Saddam Hussein est au pouvoir.
Pendant les quatre mois et demi qui viennent de s'écouler, les Etats-Unis et nos alliés ont travaillé dans le cadre du Conseil de sécurité pour que soient appliquées les demandes de longue date du Conseil. Mais certains membres permanents du Conseil de sécurité ont annoncé qu'ils opposeraient leur veto à toute résolution forçant au désarmement de l'Irak. Ces gouvernements partagent notre analyse du danger, mais pas notre détermination à y faire face.
De nombreuses nations, cependant, ont la détermination et la force morale pour agir contre cette menace à la paix et une large coalition est en train de se rassembler pour faire appliquer les justes demandes du monde.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a failli à ses responsabilités, et nous allons donc nous saisir des nôtres.
Ces derniers jours, certains gouvernements du Moyen-Orient ont joué leur rôle. Ils ont envoyé des messages publics et privés demandant instamment au dictateur de quitter l'Irak afin que le désarmement puisse s'opérer pacifiquement. Jusque-là, celui-ci a refusé.
Toutes les décennies de tromperie et de cruauté sont maintenant arrivées à leur terme. Saddam Hussein et ses fils doivent quitter l'Irak dans les quarante-huit heures. Leur refus de le faire aboutirait à un conflit militaire qui débutera au moment que nous choisirons.
Pour notre propre sécurité, tous les étrangers, aussi bien les journalistes que les inspecteurs, doivent quitter l'Irak immédiatement.
De nombreux Irakiens peuvent m'écouter ce soir à la radio et j'ai un message pour eux : si nous devons engager une campagne militaire, elle sera dirigée contre les hommes sans foi ni loi qui dirigent votre pays et non contre vous.
Lorsque notre coalition les privera de leur pouvoir, nous vous fournirons la nourriture et les médicaments dont vous avez besoin. Nous démantèlerons les instruments du terrorisme et nous vous aiderons à construire un nouvel Irak prospère et libre.
Dans un Irak libre, il n'y aura plus de guerre d'agression contre vos voisins, plus d'usines à fabriquer des poisons, plus d'exécutions de dissidents, plus de chambres de torture ou de viol.
Le tyran sera bientôt parti. Le jour de votre libération est proche. Il est trop tard pour que Saddam Hussein reste au pouvoir. Mais pour les soldats irakiens, il n'est pas trop tard pour agir avec honneur et protéger votre pays en permettant l'entrée pacifique des forces de la coalition pour éliminer les armes de destruction massive. Nos forces donneront aux unités militaires irakiennes des instructions claires sur ce qu'elles peuvent faire pour éviter d'être attaquées et détruites.
Je presse chaque membre de l'armée et des services de renseignement irakiens, si la guerre éclate, de ne pas combattre pour un régime à l'agonie qui ne vaut pas votre vie.
Et tous les soldats irakiens et les personnels civils devraient écouter soigneusement cet avertissement : comme dans chaque conflit, votre sort dépendra de vos actions. Ne détruisez pas les puits de pétrole, une source de richesse qui appartient au peuple irakien. N'obéissez pas aux ordres d'utiliser des armes de destruction massive contre quiconque, y compris le peuple irakien. Les crimes de guerre seront poursuivis et il ne servira à rien de dire pour se défendre "J'obéissais juste aux ordres".
Si Saddam Hussein devait choisir la confrontation, le peuple américain doit savoir que tout a été fait pour éviter la guerre et que tout sera fait pour la gagner. Les Américains comprennent le prix d'un conflit parce que nous l'avons déjà payé dans le passé. Il n'y a aucune certitude dans la guerre, si ce n'est celle du sacrifice.
Toutefois, la seule façon de réduire la douleur et la durée d'une guerre est d'engager totalement la force et la puissance de notre armée, et nous sommes préparés à le faire. Si Saddam Hussein tente de s'accrocher à son pouvoir, il restera un adversaire très dangereux. Par désespoir, lui et des groupes terroristes pourraient tenter de mener des opérations terroristes contre le peuple américain et nos amis. Ces attaques ne sont pas inévitables, elles sont cependant possibles.
Et cette possibilité-là souligne la raison pour laquelle nous ne pouvons pas vivre sous la menace du chantage. La menace terroriste lancée contre les Etats-Unis et le monde sera réduite dès lors que Saddam Hussein sera désarmé.
Notre gouvernement est à un niveau de veille rehaussé contre ces dangers. Alors que nous nous préparons à assurer une victoire en Irak, nous prenons davantage d'actions pour protéger notre sécurité intérieure.
Ces derniers jours, les autorités américaines ont expulsé du pays certains individus ayant des liens avec les services de renseignement irakiens.
Parmi d'autres mesures, j'ai veillé à des mesures supplémentaires de sécurité dans nos aéroports et des patrouilles supplémentaires des garde-côtes dans les principaux ports. Le ministère de la sécurité intérieure travaille de près avec les gouverneurs (des Etats) pour améliorer la sécurité armée autour des lieux et équipements critiques partout aux Etats-Unis.
Si des ennemis frappaient notre pays, ils essayeraient ainsi de détourner notre attention dans la panique et d'affaiblir notre moral avec de la peur. Ils échoueraient.
Aucun acte de leur part ne peut altérer le cours ou secouer la détermination de ce pays. Nous sommes un peuple pacifique, mais cependant, nous ne sommes par un peuple fragile. Et nous ne nous laisserons pas intimider par des brutes et des tueurs.
Si nous ennemis osent nous frapper, ils, et tous ceux qui les auront aidés devront faire face à des conséquences effrayantes.
Nous agissons maintenant car les risques de l'inaction seraient bien plus importants. Dans un an, ou cinq ans, le pouvoir de l'Irak à infliger des dommages à des nations libres serait plusieurs fois multiplié.
Avec ces capacités, Saddam Hussein et ses alliés terroristes pourraient choisir de mener un conflit mortel au moment où ils seraient plus forts. Nous choisissons de faire face à cette menace maintenant, alors qu'elle se présente, avant qu'elle ne puisse apparaître soudainement dans nos ciels et nos villes.
La paix nécessite que toutes les nations libres reconnaissent les réalités nouvelles et indéniables. Au XXe siècle, certains ont choisi d'apaiser des dictateurs meurtriers dont les menaces ont été autorisées à croître jusqu'à se transformer en génocide et en guerre mondiale.
Dans ce siècle, quand des hommes mauvais complotent des attaques chimiques, biologiques et nucléaires, une politique d'apaisement pourrait mener à des destructions comme jamais nous n'en avons connu sur cette terre. Les terroristes et les organisations terroristes ne révèlent pas ces menaces en donnant des avertissements fair-play dans des déclarations formelles. Et répondre à de tels ennemis seulement après qu'ils aient frappé n'est pas de l'autodéfense. C'est du suicide. La sécurité du monde nécessite le désarmement de Saddam Hussein maintenant. En faisant valoir les demandes justes du monde, nous honorerons aussi les engagements les plus profonds de notre pays.
Contrairement à Saddam Hussein, nous croyons que le peuple irakien mérite et est capable de liberté humaine et que, lorsque le dictateur sera parti, il pourra donner l'exemple à tout le Moyen-Orient d'une nation importante, pacifique et démocratique.
Les Etats-Unis, avec d'autres pays, vont travailler pour faire progresser la liberté et la paix dans la région. Notre objectif ne sera pas atteint en une nuit, mais il peut l'être avec le temps. La puissance et la force de la liberté humaine sont ressenties dans chaque vie et dans chaque pays et la plus grande force de la liberté est de s'imposer à la violence et à la haine et d'utiliser les dons créatifs des hommes et des femmes pour obtenir la paix. C'est l'avenir que nous choisissons.
Les nations libres ont un devoir de défendre nos peuples en faisant front commun contre les violents et, ce soir, comme nous l'avons déjà fait auparavant, l'Amérique et ses alliés acceptent cette responsabilité.
Bonsoir, et que Dieu continue à bénir l'Amérique.
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| | | | Bush, cette nuit, a promis la paix aux irakiens : il leur a dit "Rest in Peace".
Oué oué, c'est de l'humour noir. |
| | | | Moi, Vladimir Poutine, je le veux bien comme épouvantail dans mon jardin. |
| | | | "Une guerre en irak serait une grave erreur..." C'est ce que vient de déclarer Vladimir Poutine. Et une guerre en tchétchenie ? |
| | | | je vous suis aussi...
mais uniquement pour le pillage et le viol (raaa cameron diaz !!) |
| | | | Moi, je veux en plus des inspecteurs de l'ONU à mon service : je veux faire comme l'oncle Bush, je veux pouvoir espionner officiellement et au grand jour le futur pays que je voudrais attaquer, et je voudrais aussi lui faire détruire ses missiles avant de les attaquer, tant qu'à faire ;o) Et puis, une fois que j'en aurais plus besoin de l'ONU, je dirais qu'elle ne sert pas à grand chose de toute façon ;o)) |
| man, 17.03.2003 à 9:25 | 82394 |
| | | Bah, moi je veux juste le F28, là, à Washington. C'est pas cher payé, et pour une fois y-z'auront un dieu contre eux. |
| | | | Je viens avec vous. Je demande juste comme poste celui de responsable du recrutement des stagiaires à la maison blanche. Sinon, mon pépé veux bien me prêter un vieux fusil de chasse à deux coups. |
| Obion, 17.03.2003 à 2:14 | 82383 |
| | | MICHAEL MOORE PRESIDENT OF THE USA!!!! |
| Drache, 15.03.2003 à 21:56 | 82248 |
| | | Moi je veux bien venir, mais j'arrive même à peine à atteindre le centre de Madrid pour la manif alors plus loin |
| | | | moi j'en suis ... je peux meme savoir comment fabirker des bombes(amis de la CIA, FBI et autres c'est une blagues fermer pa bubulles...) |
| | | | >> ça ne vous rappelle rien ? Si vous ne l'avez déjà vu (ce qui m'étonnerait ;o) revoyez l'excellent "Docteur Strangelove" de Stanley Kubrick.
Truc rigolo, je l'ai vu pas plus tard que mardi dernier. Il passait au ciné-club de la fac. Ce film n'a pas l'air très original maintenant, mais en 1964, il l'était certainement. Il fallait oser rire sur un sujet pareil... notamment la fin, avec le festival d'explosions nucléaires sur fond de musique toute gentille :o) |
| Grunt, 15.03.2003 à 18:55 | 82237 |
| | | Moi je fais main basse sur Disney-wold.
Et j'instaure un tarif spécial pour les bulledairiens tiens.
=o) |
| poypoy, 15.03.2003 à 17:49 | 82235 |
| | | Je veux seulement Winona Ryder ! |
| | | | je veux l'alaska...:o) moi vénal?:o) |
| briard, 15.03.2003 à 17:07 | 82233 |
| | | En ce qui me concerne, j'annexerai Hollywood, si vous le permettez. J'ai toujours rêvé d'être un producteur à cigare. |
| | | | Qu'on me laisse la statut de la liberté, morbleu, j'ai cru comprendre qu'y avait des billets de banque cachés dedans !! ;o) |
| | | | Je veux bien en être, si on me nomme gouverneur de la Floride et de la Californie. |
| | | | YAAAAAAAAAAA, j'arrive.
Bon, il va falloir recruter des mercenaires parmi les bulledairiens :o))) |
| briard, 15.03.2003 à 16:07 | 82214 |
| | | C'est le moment où jamais !
Pendant que l'armée américaine se dore la pillule avant de faire la guerre la moins dangereuse du monde (du moins le croit-elle), il n'y a plus un soldat aux Etats-Unis.
Ami Jon, avec moi ! Allons lever une petite troupe, armons nous de tournevis et de tessons de bouteilles, montons dans une barque et allons prendre le pouvoir là-bas !
Un débarquement pour sauver les USA d'eux-mêmes, ce serait d'un chic...
Bon vous venez ? |
| | | | En pleine guerre froide, convaincu qu'un complot ourdi par les Soviétiques vise à épuiser la « pureté des fluides » de sa belle nation, le Général de brigade Jack Ripper décide de lancer de son propre-chef une offensive nucléaire contre la puissance communiste car il estime par ailleurs, en parodiant Clémenceau, que « la guerre est une chose trop sérieuse pour être laissée aux hommes politiques »... Le pentagone est désemparé, l'engrenage infernale s'amorce...
ça ne vous rappelle rien ? Si vous ne l'avez déjà vu (ce qui m'étonnerait ;o) revoyez l'excellent "Docteur Strangelove" de Stanley Kubrick.
Il y'a des films qui ne se démodent jamais et qui collent encore malheureusement à l'actualité...
Sauf que dans le film de Kubrick, le président des Etats-Unis est un être sensé qui fait tout pour tenter de sauver la planète de la folie d'un de ses généraux...Ce qui n'est pas le cas du Docteur Strangelove Bush.
Léon me disait tout à l'heure que les américains ont mobilisé 380 000 hommes. Pourquoi ? Pour "libérer" définitivement le peuple irakien avec des bombes de 9 tonnes ? C'est sûr qu'avec 380 000 hommes, les hommes de Bush vont libérer pour de bon ces hommes, femmes et enfants qui souffrent déjà d'un sévère embargo depuis 1991...à supposer toutefois que la mort soit la liberté.
380 000 ? de quoi ont-ils peur ? peut-être d'un cauchemard obsédant qui s'appelle le Vietnam. Je rappellerai simplement qu'en 1969, au plus fort de la guerre du Vietnam, le nombre de soldats américains au Viêtnam-du-Sud atteignait plus de 541 000 hommes...je rappellerai aussi que ce conflit a couté la vie à près de 50 000 soldats américains, et fait 300 000 blessés parmi eux...
Mais je rappelle surtout que cette guerre a fait plus de 2 millions de morts et 3 millions de blessés parmi les vietnamiens, et près d'1,5 millions de réfugiés...pour rien.
Cette litanie de chiffres est sans doute un peu indécente, mais elle est là.
Alors, NON à la sale guerre que nous prépare le Dr Strangelove Bush !
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