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Bulledairiens OUI, anal pha bêtes NON: les livres où il y a même pas d'images dedans. [ Discussions générales, Duels, petits jeux rigolos... ] retour forum
 | chrisB, 02.12.2010 à 17:18 | 334966 |
|  |  | Ptain c'est vrai que je devais te faire un retour !! shame on me.
Bon je confirme que le livre est bon, bien écrit, peut-être même trop :o) Loin de moi l'idée de faire une boutade, disons que l'on sent, par moment, un peu trop l'écriture alors que l'on a qu'une envie : de se laisser porter.
Après on n'est pas effectivement obligé de faire un récit "réaliste" (au sens ou André Bazin l'entendait, pas comme non fiction mais plutôt comme une forme au service du fond, de l'histoire, du récit) et un pure travail formel (ou exerice de style-like) est largement acceptable.
Donc content d'avoir pu te lire, et soulagé que le livre soit bon :) cela m'évite l'exercice délicat de l'annonce d'une appréciation moyenne, ou pire, négative :o) |
 | |  |  | Autopub: Charly Solo vient de recevoir le Prix Gros Sel du public 2010. On est fiers et contents!

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 | chrisB, 08.11.2010 à 12:12 | 334269 |
|  |  | Si j'étais alchimiste je prendrais tous les Marc Levy, Guillaume Musso, Bernard Werber, Maxime Chattam, JC Grangé, Franck Thilliez, j'en passe des pires et des à peine mieux, et je ferais apparaître un nouveau Jean Rolin.
En même temps c'est pas gagné qu'ils arrivent à pondre un seul chapitre de Jean Rolin, cet écrivain est uen merveille à lui tout seul, à chaque livre/page/phrase je prends encore des claques, heureusement que je suis pas sur un projet de bouquin, tant de talent c'est surement à être dégouté ! |
 | |  |  | Herman Hesse est un génie |
 | |  |  | Putain, c'est vachment bien, ce truc. |
 | |  |  | un recueil de nouvelles qui tourne essentiellement autour d'un monde en pleine déconfiture humanitaire, au sein duquels des individus sont broyés. De Haïti au Cambodge, en passant pas la Sierra Leone et le Colombie, Ben Fountain met en scène des hommes et des femmes quise retrouvent confrontés à la violence et au cynisme de la société actuelle, et de l'opposition entre nord et sud. L'ombre de Che Guevara plâne sur ces nouvelles, de par sa figure de dernier révolutionnaire "romantique" ou "idéaliste". Il a incarné l'espoir d'un monde plus juste. Mais que reste-t-il de lui, si ce n'est quelques clichés qui sont devenus des icônes recyclées à toutes les sauces ? Une dernière nouvelle, qui nous transporte à Vienne au tournant du XIXème siècle semble au premier abord ne pas avoir sa place dans ce recueil, mais à la réflexion, elle se situe dans une période qui porte en elle les germes de la société actuelle, et les bruits de bottes qui résonent font déjà froid dans le dos. Excellente surprise. |
 | chrisB, 21.09.2010 à 8:32 | 333484 |
|  |  | Le tome 1 est à part. Les 2&3 j'en garde un vieux super souvenir, il forme un dyptique autour d'un personnage "Le Mulet", les 4, 5, 6, déja à l'époque je les trouvais moins bons... |
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je viens de finir le 1er livre et je suis assez emballé par ce classique de la S.F. L'univers est très bien construit et toute cette histoire de S.F. politique sur du long terme est très intéressante. Je jugerais définitivement à la fin des 3 tomes (la suite n'étant pas indispensable d'après diverses sources) |
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La vie en sourdine de David Lodge
David Lodge est un de mes auteurs préférés. Il sait brosser le portrait, toujours caustique, des milieux universitaires, avec un humour britannique bien dosé. Il aime parler des relations humaines et, en particulier, des rapports hommes/femmes, des sentiments, et il le fait souvent avec bonheur et une certaine malice. Ses bouquins sont toujours bien écrits et bien traduits.
Cette fois-ci, il nous invite à partager un roman crépusculaire, un roman d’hiver. Le jeu de mot du titre anglais (Deaf Sentence, qui joue avec la sonorité de la formule Death Sentence) est déjà tout un programme. Sous forme de journal intime, Desmond Bates, professeur de linguistique à la retraite - double transparent de l’auteur - nous raconte, sans pudeur mais avec une certaine classe, les inconvénients de devenir vieux, au premier chef desquels, en ce qui le concerne, se place la surdité. Au fil des ans, il devient de plus en plus sourd et doit s’appareiller en conséquence. Lodge raconte comment il vit cette double petite mort sociale : être à la retraite et ne plus pouvoir participer correctement aux conversations quotidiennes, ne plus pouvoir sentir son environnement sonore.
C’est un des tours que lui joue la surdité qui le fait accepter, sans s’en rendre compte, d’aider une jeune étudiante américaine instable et délurée à rédiger sa thèse. C’est le volet le plus amusant de cette histoire (même si l’humour n’est pas absent du reste de l’histoire), bien que la vieillesse fasse prendre un tour plus inattendu (et moins central) à cette aventure que dans les précédents romans de l’auteur.
Lodge aborde aussi le thème de la vie qui s’en va, de l’utilité ou non de s’accrocher à la vie quand tout part à vau-l’eau, de la perte de mémoire, de la maladie, du cancer... de la mort. Entre autres choses plus anecdotiques mais pas moins importantes...
Pour autant, ce n’est pas un livre déprimant. Juste un roman, impliqué mais distancié, sur l’absurdité de la vie. Un constat, ni amer ni mélancolique, empreint d’une certaine tendresse, sur la vie qui va. Du coup, parmi ses romans, ce n’est pas forcément celui qu’on lit avec le plus de plaisir (ce n’est pas non plus son meilleur roman pour moi), mais c’est assurément un de ceux capables de marquer durablement la vie du lecteur.
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 | |  |  | Merci pour cette magnifique vidéo lanjingling ! :o) |
 | |  |  | une satire de la génération néé entre 1961 et 1981, à laquelle je fais partie, acerbe, mordante et poétique, accompagnée d'aphorismes féroces et bien sentis. Je conseille à qui n'aurait pas encore lu |
 | chrisB, 20.08.2010 à 14:08 | 332940 |
|  |  | Je suis preneur d'avis sur le petit pavé "Le livre des violences" de WT Vollmann !! |
 | |  |  | Thierry : | on va rester dans la grande littérature, j'ai termine Babylon Baies de Maurice G dantec. je voulais savoir à quoi ressemblait cet auteur sulfureux, | j'ignorais qu'il etait encore une vedette mediatique; pour moi, il s'est grille quand il y commence a se prendre pour son propre personnage - personnage peu frequentable au demeurant - et que son ecriture s'en est ressentie, quand la grandiloquence froide des ''racines du mal'' - excellente serie noire - est devenue boursouflure creuse |
 | |  |  | on va rester dans la grande littérature, j'ai termine Babylon Baies de Maurice G dantec. je voulais savoir à quoi ressemblait cet auteur sulfureux, qui reste attaché pour moi à une émission littéraire où il s'est embarqué, avec son personnage horripilant, dans un discours incohérent sur le choc des cultures post 11 septembre, devant une Marie Darrieusecq hilare qui a sorti "C'est terrible, j'adore lire vos livres, mais qu'est que vous pouvvez dire comme conneries". Voir à quoi ça ressemble par le truchement d'une brique de 700 pages, on est proche du masochisme.
Après recherche, Babylon Babies serait le roman dans lequel, après quelques séries noires bien foutues, il commence à se perdre dans un délire mystique.
Pour, je ne me suis jamais ennuyé, c'est dans l'ensemble pas mal construit, assez maîtrisé, rhtymé et sasn vrai temps mort. Ce n'est pas mal écrit. On est pas dans la grande littérature, mais à côté de Stieg Larsson, le style de dantec, c'est presque du Salinger.
Contre, putain que ce mec est prétentieux, et que son intrigue se gargarise de théories fumeuses vaguement cyberpunk, génétique, mystiquet et tout le toutim. Je les lit en rigolant doucement devant l'aplomb du mec, qui n'en manque décidément pas. Il réussit même à se mettre en scène à travers un alter-égo écrivain dont les romans sont en fait des interprétations de messages du futur qui lui sont transmis? N'importe qui d'autre, je verrais une certaine ironie. Mais avec Dantec, c'est à se demander s'il n'y croit pas vraiment. En même temps, il prétend écrire sous cannabis et LSD. Ca brûle quand même un peu les neurones.
J'ai la très nette impression qu'il se prend pour le Philip K Dick français. L'adjonction du G dans son nom me semble rappeler le K de Dick.
On va dire que je ne me suis pas ennuyé et même parfoiis bien marré devant la fumisterie du machin. Mais je mù'arrête là. |
 | |  |  | Thierry : | chrisB : | dampremy jack : | Il a écrit un véritable chef d'oeuvre "Les Extraordinaires aventures de Kavalier & Clay" (Pulitzer) qui raconte l'ascension de deux juifs dans le milieux du comics des années 40-50. |
Me suis un peu emmerdé dessus, surtout passé le premier quart, c'est ambitieux, plutot bien écrit et tout et tout, mais j'ai trouvé ça longgggggg :o) |
Pareil, je me suis fait violence pour le terminer. mais j'ai un problème avec les grands romans américains, qui mélangent destinée personnelle aux grands événements du siècle. Ils prennent vite un côté un peu trop bigger than life pour que je me soucie des persopnnages jusqu'au bout. |
"Plutôt bien écrit"!!? Aaarg mais je... Vous... Bon, je laisse tomber!
Dans un tout autre style, je suis pour ma part dans ma cure annuelle de Salinger. L'intégrale de la famille Glass en attendant que les ayant-droits se décident à nous donner la suite. On ne l'attend jamais que depuis quarante ans, finalement... ;) |
 | |  |  | chrisB : | dampremy jack : | Il a écrit un véritable chef d'oeuvre "Les Extraordinaires aventures de Kavalier & Clay" (Pulitzer) qui raconte l'ascension de deux juifs dans le milieux du comics des années 40-50. |
Me suis un peu emmerdé dessus, surtout passé le premier quart, c'est ambitieux, plutot bien écrit et tout et tout, mais j'ai trouvé ça longgggggg :o) |
Pareil, je me suis fait violence pour le terminer. mais j'ai un problème avec les grands romans américains, qui mélangent destinée personnelle aux grands événements du siècle. Ils prennent vite un côté un peu trop bigger than life pour que je me soucie des persopnnages jusqu'au bout. |
 | chrisB, 17.08.2010 à 14:35 | 332861 |
|  |  | dampremy jack : | Il a écrit un véritable chef d'oeuvre "Les Extraordinaires aventures de Kavalier & Clay" (Pulitzer) qui raconte l'ascension de deux juifs dans le milieux du comics des années 40-50. |
Me suis un peu emmerdé dessus, surtout passé le premier quart, c'est ambitieux, plutot bien écrit et tout et tout, mais j'ai trouvé ça longgggggg :o) |
 | |  |  | Alors bon Michael Chabon c'est pas un petit écrivain de polar "sympathique", c'est un très grand de la littérature américaine actuelle. Il a écrit un véritable chef d'oeuvre "Les Extraordinaires aventures de Kavalier & Clay" (Pulitzer) qui raconte l'ascension de deux juifs dans le milieux du comics des années 40-50.
Quant au "Club des policiers Yiddish", c'est très ambitieux et certes un peu confus sur le début mais ça vaut plus que "pas mauvais roman". |
 | |  |  | Thierry : | Il me semble que les frères Coen l'ont optionné. |
Juste en dessous de ton post, j'avais écrit :
Charlie Brown : | Sinon, en surfant vite fait sur le net, je viens de voir que les frères Coen travaillent actuellement à une adaptation de ce roman. Voilà qui me réjouit énormément ! :o) |
2 solutions :
- soit "optionné" et "travaillent actuellement à une adaptation de ce roman" ne veulent pas dire la même chose (et je veux bien que tu m'expliques la différence profonde)
- soit tu me lis en diagonale en coupant à travers champ (et je ne t'en veux absolument pas, une telle information méritant quand même qu'on la souligne, plutôt deux fois qu'une, voire trois, comme je suis en train de le faire là tout de suite :o))
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 | |  |  | Thierry : | Il me semble que les frères Coen l'ont optionné.
Donc, on a envisagé d'implanter les juifs en Alaska, dans l'Afrique profonde... que des coins sympas :o) | staline en a envoye en siberie aussi
l'alaska, l'afrique profonde, la siberie...
d'apres moi, c'etait un complot antisemite pour leur faire attraper un chaud et froid |
 | |  |  | Il me semble que les frères Coen l'ont optionné.
Donc, on a envisagé d'implanter les juifs en Alaska, dans l'Afrique profonde... que des coins sympas :o) |
 | |  |  | pessoa : |
Pas un mauvais roman, couronné de prix de science-fiction (alors que le côté science-fictionnel est très léger à mon avis). |
Je ne le savais pas. Mais je suis d'accord avec toi sur le côté science-fictionnel de la chose. J'aurais jamais collé l'étiquette (et encore moins donné un prix) de "science-fiction" à cet ouvrage. En revanche, celle de "polar", oui. Cela dit, l'uchronie semble être un genre considéré comme faisant forcément partie de la science-fiction, alors bon...
pessoa : |
Le projet d'implantation de réfugiés européens (principalement juifs vu l'époque) en Alaska fut réellement proposé en 1940. |
Je ne le savais pas non plus. Du coup, c'est encore plus intéressant. Faudra que je creuse la chose... Merci.
pessoa : |
J'ai goûté la citation d'une belle page de Nabokov (mais je ne peux pas détailler sans "spoiler") |
En revanche, tu peux me détailler ça en MP si tu veux hein... :o)
Sinon, en surfant vite fait sur le net, je viens de voir que les frères Coen travaillent actuellement à une adaptation de ce roman. Voilà qui me réjouit énormément ! :o) |
 | pessoa, 08.08.2010 à 5:30 | 332699 |
|  |  | Pas un mauvais roman, couronné de prix de science-fiction (alors que le côté science-fictionnel est très léger à mon avis).
Le projet d'implantation de réfugiés européens (principalement juifs vu l'époque) en Alaska fut réellement proposé en 1940.
J'ai goûté la citation d'une belle page de Nabokov (mais je ne peux pas détailler sans "spoiler") |
 | |  |  |  
Le club des policiers yiddish par Michael Chabon
(je l'ai lu en 10/18, mais la couverture de poche est tellement laide que j'ai quand même décidé de coller celle de l'édition originale française, qui est la même que l'américaine en fait)
Ceci est un polar uchronique !
Meyer Landsman est inspecteur de police à Sitka, Alaska. Mais ce n'est pas un policier américain. Non. Car figurez-vous qu'en fait, au sortir de la seconde guerre mondiale, les Etats-Unis avaient offerts une terre aux Juifs du monde entier, dans une contrée peu hospitalière (l'Alaska, pensez-donc !) : le district de Sitka, en plein territoire Tlingit (les Indiens du coin), avec rétrocession possible au bout de 60 ans (mais bon, en 60 ans, y peut s'en passer des choses hein...). Bon an, mal an, des milliers de Juifs se sont recréés un mini-Israël, une nouvelle vie, et c'est tout ce qu'il leur reste.
Landsman, comme tout détective qui se respecte, est fatigué de la vie et se trouve dans une mauvaise passe sur un plan personnel. Il vit dans un hôtel miteux et se soigne, comme il se doit, par un régime alimentaire à base d'alcool. Mais, cette nuit-là, un des pensionnaires de l'hôtel est retrouvé assassiné d'une balle dans la nuque. Il a 11 autres affaires en cours et on lui fait gentiment comprendre que, la rétrocession du territoire aux Etats-Unis n'étant plus qu'une question de mois, il serait de bon aloi de boucler tous les dossiers et de ne pas en ouvrir un nouveau. Il ne lui en faut évidemment pas plus pour le remettre en selle.
Une fois passé le style pas toujours très heureux des premières pages (à moins que ce ne soit la traduction qui pêche un peu), on finit par s'habituer et on entre franchement dans ce sympathique petit polar, bigrement intéressant et non dénué d'humour, qui brasse avec bonheur (et une certaine finesse) politique-fiction, histoire, considérations philosophico-religieuses et jeu d'échecs.
Bref, j'ai beaucoup aimé. |
 | |  |  | dampremy jack : | "Thank You for Smoking" a donné un excellent film de Jason Reitmann. |
J'ai vu hier le "Up in the air" du même JR et j'ai été très déçu. Je m'attendais à un film satirique mordant. J'ai eu un film plutôt gentil aux personnages fadasses. Au vu du sujet, je m'attendais à autre chose. |
 | |  |  | "Thank You for Smoking" a donné un excellent film de Jason Reitmann.
Quant aux "Corrections", personnellement, j'étais bien sur le cul. |
 | |  |  | j'ai accroché moyennement aux "Corrections". J'ai aimé sans pour autant être sur le cul. Quoique les dernières pages étonnent de par l'émotion qui se dégage soudain.
Dans un autre genre (livres à lire dans le métro), j'ai terminé "Thank you for smoking" de Christopher Buckly, satire tournant autour du lobby du tabac. Il se moque gentiment de l'hypocrisie des néo-puritains et de celle des lobbyistes. parfois drôle, très attendu, se lit très vite et ne laisse pas un souvenir impérissable, mais suffit à patienter entre Pétillon et de Brouckère :o)
J'ai entamé depuis le "Babylon Babies" de Maurice G Dantec. Il paraît que c'est bien. Je suis curieux. |
 | |  |  | Je suis en train de terminer "Les Corrections" de Jonathan Franzen. C'est très clairement le chef d'oeuvre annoncé. Époustouflant! |
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très bon double roman de Bordage. Dans un futur pas très reluisant l'orient et l'occident sont séparé par un mur électro-magnétique suite à une guerre, nous suivons le jeune Wang (d'où le titre ^^) qui tente de passer ce mur et d'entrer en occident...
J'aime bien l'écriture de Bordage (dont le cycle des Guerriers du Silence est très bien aussi),

je viens d'acheter Ceux qui sauront, une uchronie où la monarchie française est revenue au pouvoir après la révolution et a réservé l'éducation aux seuls nobles. Je ne l'ai pas encore lu donc pas encore d'avis |
 | |  |  | HHhH de Laurent Binet.
Roman extraordinaire ! C'est à la fois le récit de l'assassinat de Heydrich en République Tchèque et le récit du récit. Binet y développe ses doutes de romancier, ses obsessions, se dévoile à travers le récit qu'il a choisi. Il y a chez lui une véritable science du désamorçage et du réamorçage de la tension. Quelques petites piques vraiment drôles pour enlever un peu de tension dramatique à un récit parfois insoutenable, et des inserts saisissants pour pousser encre plus le lecteur à prendre conscience de l'horreur de ce qu'il lit.
Un livre bouleversant de par son sujet et passionnant de par son traitement. Un grand livre assurément. |
 | |  |  | Puissant, en effet... trois portraits de femmes malmenées par la vie, une écriture intense, laissant échapper les informations au compte-goutte, laissant au lecteur le soin de reconstituer un puzzle d'impressions et de sensations. En refusant de se conformer à une écriture attachée à relater des faits, mais à privilégier les émotions et le cheminement intérieur de ses personnages, Marie Ndiaye prend à la gorge. J'ai été particulièrement marqué par le destin de Khady Demba, qui se clot sur une image sublîme, un vol suspendu qui semble ne jamais devoir toucher le sol. A titre de comparaison, je repense à la fin de "Dancer in the dark", lorsque la voix de Björk continue de résonner dans la tête après le claquement de la trappe qui s'ouvre et le fondu au noir. Le livre est fini sur le papier mais pas dans la tête. |
 | |  |  | En vacances, on peut lire, enfin

pour succéder au montespan, Jean Teulé a choisi de relater un fait divers particulièrement sordide survenu en France le mardi 16 août 1870, lorsque Alain de Monéys, jeune périgourdin, fut, sur une méprise, massacré lors de la foire de Hautefaye. Jean Teulé ne s'embarasse guère de nuance et relate par le détail le calvaire de ce pauvre homme qui devint le receptacle de toute la haîne et la rancoeur d'un village. Le roman est court et grinçant, se permettant une description sans fard de quelques heures ou la folie et la sauvagerie l'a emporté sur l'humain.
Mais Teulé a du style et son livre ne manque pas d'humour noir et se lit avec un curieux mélange de plaisir, parce que c'est bien écrit, et de dégout devant l'aspect répugnant de cette histoire.

Dernier volume de la trilogie de Stieg Larsson, lecture de bord de piscine par excellence. Ecrit avec les pieds, rempli de lieux communs et de quelques rebondissements tirés par les cheveux, nourri des techniques narratives des séries américaines, mais la sauce prend et les pages se tournent toutes seules.

Il y a indéniablement une certaine forme d'identification pour le jeune papa que je suis, à lire cette longue lettre-confession de Jean-Louis fournier à ces 2 fils handicapés. Mais au lieu de sombrer dans le pathos et la mièvrerie, Fournier privilégie l'humour et la dérision. Sans doute la plus belle déclaration qu'il pouvait leur faire, avec en prime une anecdote surprenante sur Pierre Desproges.

Suite de la bipgraphie de la famille d'Alejandro Jodorowski. "L'arbre du dieu pendu" s'achevait par la rencontre de ses parents. Ce deuxième tome relate sa conception et les 10 premières années de sa vie. Moins délirant que "L'arbre du dieu pendu", cet "Enfant du jeudi noir" reste malgré tout chargé de toute la folie de son auteur, tout en démesure et de mysticisme. Perso, je suis client.

Je connaissais une partie des lettres par l'album de Alain Basung, Rodolphe Burger et Chloé Mons. D'un intérêt littéraire limité, cela reste un document rare sur un personnage mythique et une plongée étonnante dans la légende de l'Ouest.
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J’avais déjà vu deux ou trois fois l’adaptation cinématographique d’Uranus par Claude Berri, un film que j’aime énormément. Maintenant que j’ai enfin lu le bouquin de Marcel Aymé, publié en 1948, je peux non seulement affirmer que ce livre est un chef-d’œuvre, mais aussi que l’adaptation de Claude Berri est parfaite ! Elle colle au roman comme c’est pas permis. A tel point qu’à chaque fois qu’un personnage s’exprime, je voyais et j’entendais l’acteur s’exprimer ! (d’autant plus que Berri a souvent repris tels quels les dialogues très écrits-parlés, très fluides, de Marcel Aymé, un des charmes indéniables de cette lecture).
Je pense pas non plus que le casting aurait pu être plus parfait. Philippe Noiret en Watrin, le sage professeur de mathématiques, qui regarde l’humanité de haut - ou plutôt de biais - et ne peut s’empêcher de l’aimer malgré (ou à cause de) ses multiples défauts ; Jean-Pierre Marielle en Archambaud, ingénieur attentiste, légèrement maréchaliste mais non collaborationniste, petit bourgeois pétri d’humanité, qui, sur un coup de tête, décide de cacher un collaborateur, Maxime Loin (Gérard Desarthe), recherché par les communistes résistants - pas toujours de la première heure - en pleine fièvre épuratrice ; Florence Darel en Marie-Anne Archambaud, fille de l’ingénieur, en prise aux tourments de l’amour de la fin de l’adolescence et qui réveille malgré elle les sens de Maxime Loin et de son voisin forcé, René Gaigneux/Michel Blanc, ouvrier de l’usine d’Archambaud, communiste prolétaire peu heureux en ménage et pas toujours très sûr de la validité de ses opinions et de ses engagements ; Jourdan/Luchini, professeur, stalinien théorique et exalté, issu de la bourgeoisie et prêt à faire fusiller l’humanité entière si elle ne se range pas à l’idée qu’il se fait de la révolution ; Rochard/Prévost, employé des chemins de fer, communiste pleutre et violent à la fois, ne reculant pas devant la calomnie et prêt à retourner sa veste dès que le vent tourne ; Monglat/Galabru, notable intouchable enrichi par le commerce du marché noir pendant l’Occupation, lamentablement assis sur son tas de fric, seul au monde, méprisant et méprisé ; et puis Léopold Lajeunesse/Gérard Depardieu, le taulier du café Le Progrès, brut de décoffrage, 12 litres de blanc par jour, qui se pique de poésie depuis que les cafés de Blémont ont été réquisitionnés aux heures des cours pour que les élèves puissent aller en classe - vu que les établissements scolaires, comme les deux tiers de la ville, ont été détruits par les bombardements alliés lors de la Libération - et qu’il a ainsi découvert l’Andromaque de Racine.
Marcel Aymé, au sortir de la guerre, renvoie dos à dos collaboration et épuration. Mais il ne juge pas, il montre. Il peint un tableau de la France de la Libération et de l’épuration. Il dit la petitesse, la bassesse, de l'humanité, tout en laissant entrevoir sa grandeur, dans un langage truculent, une écriture puissante et caustique. C’est peu de dire que je me suis régalé.
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 | |  |  | Oui c'est pas le grand enthousiasme :o)
Je voulais faire l'impasse aussi et on me l'a offert, alors bon... |
 | |  |  | ingweil : | Le jeu de l'ange de Carlos Ruiz Zafón.
J'avais lu et bien aimé L'ombre du vent, tout en regrettant un certain manque de style, qui en faisait par moment un roman de gare. J'ai trouvé ici une meilleure maîtrise de l'écrit, peut-être aussi une mailleure traduction, mais un livre qui a un peu tendance à se perdre dans des histoires sans intérêt, avec parfois l'impression d'une dilution de l'histoire. L'ombre du vent était incontestablement meilleur, notamment avec l'arrière-plan anti-franquiste ; Le jeu de l'ange bénéficie néanmoins de quelques belles scènes, surtout celles de violence, très réaliste.
Je regrette une Barcelone moins présente, et l'introduction d'un fantastique pas toujours bien mené. Le livre aurait beaucoup gagné à l'insertion des fameux romans écrits (un peu comme Irving avec Garp).
Mais globalement c'est bien quand même. |
J'avais décidé de faire l'impasse sur celui-là parce que je craignais justement tout ce que tu reproches à ce livre. Tu ne me fais pas changer d'avis :o)
Je reste sur la bonne impression de l'ombre du vent |
 | |  |  | Le jeu de l'ange de Carlos Ruiz Zafón.
J'avais lu et bien aimé L'ombre du vent, tout en regrettant un certain manque de style, qui en faisait par moment un roman de gare. J'ai trouvé ici une meilleure maîtrise de l'écrit, peut-être aussi une mailleure traduction, mais un livre qui a un peu tendance à se perdre dans des histoires sans intérêt, avec parfois l'impression d'une dilution de l'histoire. L'ombre du vent était incontestablement meilleur, notamment avec l'arrière-plan anti-franquiste ; Le jeu de l'ange bénéficie néanmoins de quelques belles scènes, surtout celles de violence, très réaliste.
Je regrette une Barcelone moins présente, et l'introduction d'un fantastique pas toujours bien mené. Le livre aurait beaucoup gagné à l'insertion des fameux romans écrits (un peu comme Irving avec Garp).
Mais globalement c'est bien quand même. |
 | THYUIG, 10.04.2010 à 16:15 | 330561 |
|  |  | dampremy jack : | Bon, j'ai pas la couve mais j'ai lu
"Extrêmement fort et incroyablement près" de Jonathan Safran Foer.
Et c'est une immense tuerie! |
gros bouquin oui, et question larme, on y est aussi !
Ce mec est talentueux c'est indéniable ! |
 | |  |  | THYUIG : | l'histoire de cette gamine qui rajeunit tandis que sa famille fait le mouvement inverse, c'ets tout simplement émouvant. Si si. |
en effet |
 | |  |  | dampremy jack : | Bon, j'ai pas la couve mais j'ai lu
"Extrêmement fort et incroyablement près" de Jonathan Safran Foer.
Et c'est une immense tuerie! |
il me fait envie, celui-la, en effet. |
 | |  |  | Bon, j'ai pas la couve mais j'ai lu
"Extrêmement fort et incroyablement près" de Jonathan Safran Foer.
Et c'est une immense tuerie! |
 | THYUIG, 09.04.2010 à 21:12 | 330546 |
|  |  | j'ai absolument détesté le second tome, alors que chacune des sept histoires m'avait bien plu. Je n'ai pas pu le finir d'ailleurs... Mais ce tome 1 était très bien, l'histoire de cette gamine qui rajeunit tandis que sa famille fait le mouvement inverse, c'ets tout simplement émouvant. Si si. |
 | |  |  | J'ai retrouve Hyperion de Dan Simmons dans mes caisses. j'avais lu le tome 1 a l'epoque, quoique je me demande si j'etais arrive au bout. Je m'y suis remis.
Il y a d'abord les magnifiques couvertures des editions presse pocket, avec encart carte postale parce que Wjotek Siudmak, c'etait quand meme tout un poeme. Il se reclame du realisme fantastique d'Escher. Ado, je trouvais ca booooooo. Maintenant, je me dis aque ca doit taper grave sur les cabines des semi-remorques et des vans de fans de bolidages.
Alors, Hyperion, c'est un des nouveaux classiques de la SF. Un premier toe, saucissonne en 2 tomes, qui parle de guerre interstellaire en devenir, et d'intrigues autour d'un artefact mysterieux, les tombeaux du temps, ou rode une divinite cruelle, le gritche. Puis il y a 7 personnes choisis pour effectuer un pelerinage pour l'eglise grichteque, dont l'issu pourra influencer le sort de l'univers.
Mais pourquoi ces 7 personnes ont ete choisies ? C'est lq bonne idee de ce premier tome en 2 tomes, que de faire raconter leur parcours a ces pelerins. Chaque recit est pretexte a explorer un type de recit de SF: romantique, anticipation, cyberpunk, space opera, philosophique... la variete est amusante, mais sans plus. Je vais peut-etre me laisser aller a lire le deuxieme tome en 2 tomes pour voir quoi qu'il va arriver aux pelerins, mais sans plus.
pour le plaisir, un chef d'oeuvre de Siudmak:
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 | |  |  | Merciiii!
Bon, tu me diras ce que tu en penses, hein.
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 | chrisB, 27.02.2010 à 18:09 | 329488 |
|  |  | dampremy jack : | Allez, je me fais un peu de pub. Mon roman est sorti ou devrait sortir dans les prochains jours:
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Ayé je l'ai !!!!
lecture à suivre :o) |
 | chrisB, 18.02.2010 à 13:16 | 329280 |
|  |  | Il y avait des bonnes choses dans "28 jours...", le début et la fin en gros, la suite "28 semaines...", pas de lui, est bidon (sauf un plan assez classe).
Bref Boyle a tout de même signé des trucs de qualité (ses 2 premiers films surtout), Sunshine me titille donc un peu :) |
 | |  |  | Pas vu Sunshine, mais vu "28 jours plus tard", qui raconte l'histoire d'un homme qui sort du coma (quel argument rebaché !) qui était plutôt sympa comme film de zombies.
Mais maintenant, depuis "Slumdog Millionaire", j'ai du mal avec Danny Boyle... je déteste ce film. Celma me bloque pour Sunshine
Par contre, le roman "la plage" m'avait vraiment plu |
 | chrisB, 17.02.2010 à 11:46 | 329231 |
|  |  | Garland, je ne connais que judy :o)
Pour Sunshine, le film, on m'a toujours dit que c'était un des rares trucs SF valables de ces dernières années, un avis ? |
 | |  |  | J'avais bien aimé son premier roman, "Laplage" (pollué par la suite par Danny Boyle pour en faireun mauvais film). J'avais moins aimé "Tesseract", qui m'avait passablement ennuyé. Ensuite, Alex Garland aura écrit les scénarios de "28 jours plus tard" et de "Sunshine" pour Danny Boyle (il n'est donc pas rancunier)
Retour au roman avec ce très court roman. Un jeune homme est aggressé dans le métro et se retrouve dans le coma. Après sa sortie du coma, il se retrouve confronté à des hallucinations qui le font douter s'il est ou non réveillé. Le format est très court, constituté de courts chapitres entrecoupés de lithographie réalisées par le père d'Alex Garland. Cette structure originale accentue l'atmosphèrante oppressante créée par l'auteur. Sans être exceptionnel, ce livre m'a agréablement surpris. |
 | |  |  | chrisB : | Il est même plutôt mauvais ce bouquin :o)
En même temps, Zelazny à part les Princes d'Ambre qui est une superbe saga (surtout les 5 premiers tomes du premier cycle, les 5 suivants, un poil en dessous amha), c'est assez chiant en général |
J'avais bien aimé son roman avec Robert Scheckley "apportez-moi la tête du prince charmant", qui préfigure Shrek dans son dynamitage des codes des contes de fées. |
 | |  |  | Shutter Island Pas lu l'adaptation de de Metter, n'étant pas exagérément fan d'adaptation, et je ne compte pas spécialement voir le film de Scorcese, les bandes annonces me semblant peu attirantes. Je n'avais jamais lu de Dennis Lehane, ce fut l'occasion. Bon début, atmosphère oppressante, mais assez vite, j'ai soupçonné que le petit chat était mort. La mort du petit chat devient l'enjeu, mais sachant qu'il est déjà mort, une série de péripéties apparaissent forcées. En fait, j'ai l'impression que Dennis Lehane pense que le lecteur n'a pas encore deviné que le petit chat était mort et continuer de laisser planer le doute sur le sort du petit chat. Mais à partir du moment où l'on sait qu'il est mort, toutes ses coquetteries " mais le petit chat est peut-être mort, mais je ne le dis pas encore, parce que tu ne le sais pas encore, petit scarabée, le chat peut être ou ne pas être mort", avec moultes mouvements mystérieux des mains et voletement de capes de prestidigitateurs de bar-mitzvah et portes qui claquent pour faire peur sont aussi subtiles qu'une blague de Guy Montagné. On avait compris, duscnhock... on est pas idiot, non plus... C'est dommage parce que quand il assume enfin la mort du petit chat, le récit redevient plus intéressant et le destin du petit chien, lié à celui du petit chat, permet au roman de redevenir un chouette divertissement, malgré quelques facilités. Un peu gros, mais sympa, et aurait gagné à subir quelques coupes. Et d'avoir vu la bande annonce, je crains que les mêmes lacunes ne soient présentent dans le film. |
 | chrisB, 09.02.2010 à 12:47 | 328943 |
|  |  | Il est même plutôt mauvais ce bouquin :o)
En même temps, Zelazny à part les Princes d'Ambre qui est une superbe saga (surtout les 5 premiers tomes du premier cycle, les 5 suivants, un poil en dessous amha), c'est assez chiant en général |
 | |  |  | Ado, j'adorais Philip K Dick. Dans une caisse, j'ai retrouvé ce roman, un des rares que je n'avais pas lu. Au dos, il est dit qu'il est le résultat de 12 ans de travail. Si on compte les 4 années de dépression de PKD, durant lesquelles il n'a pas écrit une ligne, cela relativise.
Et cela ne change rien à l'affaire, ce livre n'est pas très bon... vaste radotage qui recycle tant bien que mal des péripéties déjà lues et de les spiritualité de bazar... je m'en vais relire UBIK pou ma peine :o/ |
 | THYUIG, 30.01.2010 à 13:26 | 328609 |
|  |  | Si tu veux un avis (qui ne regarde que moi), l'attrape-coeur est à lire ne regard d'un autre énorme bouquin, "Les Seigneurs", de Richard Price. EN fait, croiser leurs lectures permet de se rendre compte que la façon dont s'expriment les personnages tient plus du tic de langage que du registre social strict. les jeunes s'éxprimaient de cette façon aux USA à la fin des années cinquante, c'était une attitude, quelque soit la classe. De même que maintenant le verlan ne semble plus trop de mise, mais on retrouve dans toutes les couches de la population "jeune" des tics langagiers (kiffer, bedave, etc, etc). Pour moi ça ne dessert pas le bouquin, mais oui, ça le stigmatise dans une époque. Ca ne me choque pas. |
 | |  |  | THYUIG : | c'est quand même l'ultime classe l'attrape coeur hein ! |
J'ai beaucoup aimé, mais j'irai pas jusqu'à ultime classe... :o)
C'est peut-être parce que je l'ai lu trop tard et qu'un truc m'a gêné : j'ai trouvé que Holden Caufield s'exprimait dans un langage en léger décalage avec sa "classe sociale". Au début, à cause de ça, j'ai cru qu'il venait de la classe populaire et fréquentait un établissement idoine. Je me suis rendu compte ensuite que ce n'était pas le cas et l'utilisation constante du langage argotique et de certaines tournures de phrase de l'auteur m'a alors un peu gêné.
Mais, et c'est peut-être lié aussi, il se peut que je ne l'aie pas lu dans une bonne traduction (oui, car je ne l'ai pas lu en anglais). Je l'ai lu dans la traduction d'Annie Saumont, pas dans celle de Sébastien Japrisot (épuisée).
Si quelqu'un a lu les deux, peut-il me dire si ça vaut le coup de le relire dans celle de Japrisot si, par bonheur, je tombe dessus un jour ?
En même temps, ça n'enlève pas grand-chose à la qualité et à la force de l'oeuvre, que j'ai donc beaucoup appréciée. ;o) |
 | THYUIG, 29.01.2010 à 21:06 | 328592 |
|  |  | c'est quand même l'ultime classe l'attrape coeur hein ! |
 | |  |  | Je le croayis déjà mort :o) |
 | |  |  | J.D. Salinger est mort à 91 ans.
C'est marrant, en 2009, je venais enfin de lire The Catcher in The Rye (L'attrape-coeur en français) et j'avais bien aimé. Même si je crois que j'aurais préféré si je l'avais découvert adolescent...
Et là, ce week-end, je venais d'attaquer Franny & Zooey, qui est pour l'instant remarquable !
Oui, c'est marrant la concordance des temps...
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 | |  |  | Je l'aime bien cette photo... |
 | |  |  | 
Voici enfin un très bon bouquin pour les amateurs de Louis de Funès ! :o)
Le titre est à chier et la couverture aussi, mais c'est correctement écrit (même si pas excellemment non plus) et, surtout, intelligent et intéressant. Ce n’est pas une biographie, la vie privée de l’artiste n’étant qu’effleurée (et encore seulement quand ça a rapport avec son travail). Juste une analyse du phénomène de Funès et de son œuvre, traitée chronologiquement, film par film, avec situation de chacun dans le contexte de l’époque. C’est donc aussi un chouette bouquin sur l’histoire du cinéma français d’après-guerre. J’ai appris plein de trucs. Par exemple, j’ai enfin compris comment fonctionnait le système d’exploitation du cinéma des années 50-60, l’auteur expliquant ça très bien : les salles d’exclusivité parisienne, le cinéma de quartier, la carrière d’un film en province... tout ça tout ça... Bref, un boulot sérieux, solide (Dicale a mené des entretiens, épluché de nombreuses archives... etc... et met bien le tout en perspective) et agréable à lire.
(Bon, bien sûr, si vous aimez pas Louis de Funès, ça risque de vous faire chier. Mais si vous aimez pas Louis de Funès, c'est que vous avez pas de goût, et je peux rien faire pour vous.) |
 | mfl, 10.01.2010 à 12:18 | 327884 |
|  |  | dampremy jack : | Oui, j'avoue que pour la France, c'est peut-être pas si simple...
Quoiqu'il en soit, merci quand même les gars!
Est-ce que vous voulez qu'on s'arrange entre nous?
|
Ben c'est sympa de proposer mais, en ce qui me concerne, il faudrait que le bouquin voyage jusqu'à Nantes; pas l'impression qu'on puisse faire mieux que rezolibre...
A moins que tu n'aies une idée géniale ?
Sinon, je vais quand même attendre de voir si ça marche avec le libraire de chrisb. S'il y arrive, j'insisterai ici. |
 | chrisB, 22.12.2009 à 18:00 | 327615 |
|  |  | De mon coté, mon libraire a remontée la filiaire flamande et tente de se brancher avec le distrib : Arcadia.
pour le moment j'attends... |
 | |  |  | Oui, j'avoue que pour la France, c'est peut-être pas si simple...
Quoiqu'il en soit, merci quand même les gars!
Est-ce que vous voulez qu'on s'arrange entre nous?
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 | chrisB, 22.12.2009 à 13:32 | 327605 |
|  |  | Ouais, juste que 5€ de port pour un bouquin à 12€, ca fait mail :o( |
 | mfl, 22.12.2009 à 13:00 | 327603 |
|  |  | dampremy jack : | Charly Solo est diponible sur Rezolibre et ça arrive directement dans votre boître aux lettres! |
Pour info, je l'avais commandé chez mon libraire mais, au bout de qq jours, ils me disent que non, finalement, ça ne va pas être si simple et me renvoient eux-aussi à rezolibre.
Sus à rezolibre donc ! |
 | |  |  | Charly Solo est diponible sur Rezolibre et ça arrive directement dans votre boître aux lettres! |
 | |  |  | chrisB : | Oh, tu as du voir aussi "L'Echenoz" de la vie de Sautet, non ? | oui, mais ça,c'est plutot bof; en vérité, j'ai déjà lu du echenoz, c'était juste pour sortir une connerie; mon medecin m'a conseillé d'arreter, mais j'y arrive pas ,...| |
 | chrisB, 15.12.2009 à 11:51 | 327430 |
|  |  | Oh, tu as du voir aussi "L'Echenoz" de la vie de Sautet, non ?
Mais, même si la filiation entre les 2 auteurs (Georges et Jean) n'est pas évidente, il y a tout de même en commun cet amour de la loufoquerie et du jeu. Et puis ça reste 2 sommets de la littérature francophone ! |
 | |  |  | dampremy jack : | Echenoz, pour moi, c'est le meilleur écrivain francophone vivant. Rien de moins.
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je n’ai lu que « l ’echenoz», de perec,le reste est aussi bon ?
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 | |  |  | Echenoz, pour moi, c'est le meilleur écrivain francophone vivant. Rien de moins.
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