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Verdict panoramique de vos dernières relectures [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7
| | | | Tu sais, le "15 mars" de bubulle est à prendre avec des pincettes, hein :s
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| e m, 22.02.2010 à 18:03 | 329341 |
| | | Georges Frog #1 à 3...
Un petite merveille de série que je lis et relis à chaque fois avec autant de plaisir.
Dans mon top de mes séries préférées.
5 mousquetaires.
Achetez et lisez tous Georges Frog, la meilleure série avec des animaux dedans!
(Et je découvre au passage que le tome 4 paraîtra dans quelques jours... Ô joie!
Ô joie! aussi le jour où j'ai découvert que Phicil vendait des planches. Achetez-en tous, elles sont superbes!)
***
Si Phicil passe dans le coin... Il était question d'un coffret lors de la sortie du tome 3, c'est toujours d'actualité ? |
| e m, 20.02.2010 à 9:44 | 329308 |
| | | Blake & Mortimer #6...
Je poursuis ma (re)découvert des B&M avec La Marque jaune, j'avais dû le lire il y a très longtemps. Et pas du tout aimé comme les 3/4 autres B&M, à l'époque.
Ca passe nettement mieux ce coup-ci, par contre vu son statut d'album culte, je suis surpris par toutes les facilités dans le scénario. Je m'attendais quand même à autre chose de la part de l'ami Edgar. Pour le coup je suis quelque peu déçu.
3 ondes. |
| | | | Mais non ça s'écrira Black et Decker.:o) |
| e m, 14.02.2010 à 10:51 | 329145 |
| | | En l'an 5000 "Blake & Mortimer" s'écrira "Black & Mortimer" 8)
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| e m, 14.02.2010 à 10:49 | 329144 |
| | | Black & Mortimer #9...
La première fois c'était il y a une bonne grosse vingtaine d'année, j'avais été impressionné. Le gars qui voyage dans le temps, l'an 5000 ravagé, la prophétie du barbu sauveur... Ca changeait de mes saines lectures genre Sylvain et Sylvette 8)
Vingt plus tard ça a quand même pris un petit coup de vieux, de kitsch (faut voir les combinaison style arlequin qu'ils ont les hommes du futur), de manque de crédibilité (la "chose" arme absolue c'est quand même n'importe quoi, en 3500 ans le français parlé est toujours le même que celui des années 1950...), de facilités scénaristiques.
Même si je ne suis pas fan de B&M (encore que je commence à apprécier), il y a un petit effet nostalgie...
4 Pari santre. |
| | | | avant de m'attaquer au dernier Valérian vient de oparaître, je relis les tomes précédents pour me rappeler des enjeux de ce dernier cycle, qui amène cette série mythique à son conclusion. Nous retrouvons Valérian et Laureline en vendeurs ambulants, toujours à la recherche de la terre, qu'ils soupconnent d'être perdue perdue dans "le grand rien".
J'avais gardé un très maucvais souvenir de ce tome, sans doute parce qu'ayant découvert cette série sur le tard, j'avais lu très récemment les excellents "sur les terres truquées" ou "les héros de l'équinoxe". La comparaison n'est pas en la faveur de ce bord du grand rien, pas désagréable, mais franchement mollasson par rapport aux meilleurs albums de la série. Le ton a perdu de son mordant. |
| effer, 17.01.2010 à 16:51 | 328149 |
| | | effer : | Je relis Eden de Endo Hiroki, maintenant que la série est terminée et je suis toujours étonné par la force et l'intelligence de cette terrible série de SF si proche de nous que cela en donne le frisson! |
J'ai fini très vite cette relecture des 18 tomes de Eden avec toujours autant de plaisir.
Cette série, c'est vraiment de la bonne "hard SF" comme je l'aime: Endo déroule "notre Inhumanité" celle de ses guerres, de ses génocides, de ses trafics, collusion, lutte de pouvoir, faux prophètes, vrais extrémistes, la Terre décidément serait bien plus belle sans le "prédateur bipède"!
Et voilà que des manipulateurs veulent construire une évolution ultime de la bête humaine,cela fait peur.
La technologie appuie avec force les motivations du récit, que certains auront sans doute trouvé complexe à suivre, mais la vraie bonne SF ça se mérite.
Endo aura bien digéré ses influences principalement Appleseed et Ghost in the shell de Shirow Masamune, mais foin de problèmes existenciels de cyborg, ici, ils sont des outils, généralement de terrifiant tueurs au service de leur inventeurs.
Si d'aucun virus s'échappe et prend son indépendance sur le net, il y reproduit tous les défauts de ses créateurs.
Eden ou le pessimisme porté à son ultime force. |
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Le Samouraï Bambou, tome 2 : toujours autant de plaisir à retrouver Sôichirô et ses amis. La tension monte d'un cran et ce n'est pas pour me déplaire. Un nouveau venu, dénommé Shinnosuke Kikuchi, fait son apparition et on attend avec impatience la confrontation avec le samouraï bambou. L'homme est brutal et il va vraisemblablement faire ressortir les vieux démons qui hantent Sôichirô et qui se font, ici, de plus plus en plus insistants à chaque fois que ce dernier est contraint de se servir de la violence. Même si notre samouraï bambou reste très mystérieux — on a encore envie d'en apprendre d'avantage sur sa personne, son passé et ses motivations —, on s'attache à lui. On délaisse un peu ici le jeune Kankichi (et son pote le morveux), mais j'espère que les tomes suivant creuseront un peu la relation entre le maître et l'élève. Le dessin est toujours superbe, un vrai régal pour les yeux. Seul petit défaut, comme dans le premier volume certains passages souffrent d'un petit manque de lisibilité, mais vraiment rien de bien grave, et ils se comptent sur les doigts d'une main.
Matsumoto reste le seul mangaka qui m'enthousiasme à ce point. C'est toujours bien raconté, original (même si Le Samouraï Bambou est peut-être une de ses œuvres qui l'est le moins, mais il n'est pas seul aux manettes), poétique et beau ! Que demander de plus !
À lire ! |
| effer, 13.01.2010 à 15:29 | 327965 |
| | | Je relis Eden de Endo Hiroki, maintenant que la série est terminée et je suis toujours étonné par la force et l'intelligence de cette terrible série de SF si proche de nous que cela en donne le frisson! |
| Mael, 13.01.2010 à 14:08 | 327962 |
| | | Quel bonheur quand même, tout ce que Malher a d'incisif s'incarne ici... Kratochvil est définitivement un de mes chouchous. D'ailleurs il manque l'autre volume de la "série" (il y en a indéniablement une), paru chez la pastèque... C'est très plaisant vraiment, et drôle en fait, tout bêtement (même si je partage l'idée que le second Kratochvil lasse un peu) |
| e m, 29.12.2009 à 21:33 | 327708 |
| | | Soda #5...
Me souvenais pas que les ficelles du scénario étaient aussi grosses. Le coup de la pharmacie et du faux paquet, entre autres, c'est du vu et revu au moins 1000000 fois.
Ca reste néanmoins le genre d'album bien sympathique qu'on relit avec un certain plaisir.
3 moines. |
| beuzno, 22.12.2009 à 9:37 | 327601 |
| | | zut! je me suis trompé de sujet
c'est lecture, pas relecture même si j'ai lu 2 fois schizo 1
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| beuzno, 21.12.2009 à 19:29 | 327597 |
| | | ivan brunetti : misery loves comedy (schizo de 1 à 3)
outch! c'est pas une claque, c'est un coup à l'estomac
haine, déprime, misanthropie...
je m'y suis pris à 2 fois pour le lire
ça va faire réagir
coup de coeur (je suis maso!) |
| THYUIG, 21.12.2009 à 18:12 | 327595 |
| | | SydN : | j'avais trouvé le second bien mieux. pas encore lu le 3eme. |
C'est une purge le troisième, le second restant le sommet pour le moment. Qu'est-ce que ça cabotine dans le vide rien à garder. |
| | | | Pas de téléphone, pas de télédistribution, pas d'internet, et parfois même pas d'eau courante... je redécouvre le vie d'avant... celle de nos grands-parents. Cela me laisse l'opportunité de relire mes bandes dessinées
nettement meilleur que le premier, en effet, qui péchait par manque de liant. Il y a cette fois une histoire entrecoupée des considérations de Socrate, tantôt clairvoyant, tantôt à côté de la plaque.
je garde la même opinion quand à cette fausse suite des aventures d'Hiram lowatt et Placido. La première partie est excellente, entre autres les quelques planches sur les aventures du Ghost Rider. Du très grand David B, magnifiquement illustré par Micol. Puis, quand le rythme se ralentit pour que David B puisse mettre en place les derniers protagonistes et exposer les enjeux, le récit perd en densité. Mais l'ensemble reste de bonne tenue.
Par contre, celui-ci ne me convains décidément pas. Je n'avais pas accroché en première lecture. la deuxième n'arrange rien à l'affaire, je me suis copieusement ennuyé. |
| SydN, 18.12.2009 à 11:31 | 327510 |
| | | j'avais trouvé le second bien mieux. pas encore lu le 3eme. |
| | | | hasard de la caisse réouverte, et parce que le tome vient de sortir, j'ai relu ce premier tome de Socrate, le demi-chien. On ne peut s'empêcher de penser au chat du rabbin, le cpncept étant similaire, mais les traitements très différtents, ne fut-ce que par la nature profonde du chat et du chien. A vrai dire, je ne suis qui moyennement convaincu par ce premier épisode. Sfar et Blain mettent en parallèle un chien philosophe et un homme un peu épais. Les deux sont caractérisés par une nature duale. Demi-dieu pour Heraclès (fils de Zeus), demi-chien pour Socrate, à la nature batardement divine (fils du chien du fils de Zeus). Mais aussi homme pétri d'une violence presque animale pour Heraclès, qui se comporte en prédateur, prenant ce qu'il lui plaît, mettent la matière loin au dessus de l'esprit, considérant les femmes comme des proies, ou des trophées, et chien déchiré entre sa nature animale et philosophique, libre et servile. Sfar dresse également un parallèle entre la place du chien et de la femme, considérés comme compagnons et compagnes du mâle, se satisfaisant de cette situation tout en se sachant déte nteur d'un pouvoiur beaucoup plus important que l'homme ne le soupçonne.
En fait, on nage en plein sophisme et on peut se demander où veulent en venir Sfar et Blain, moquant directement Heraclès, homme épais et caricatural, mais laissant les femmes dans une soumission qu'elle acceptent et aiment, ce qui pourrait induire une forme de mysogynie plutôt inattendue... je n'avais pas gardé un souvenir impérissable de cette série. Ce premier tome est conforme à mon souvenir. Amusant, mais pas très profond. Il semble être une récréation pas particulièrement convaincante et je comprends pourquoi les auteurs ont préféré se consacrer à d'autres sériesen priorité. Je relirai le deuxième avant de me décider à acheter le nouvel album. |
| NDZ, 20.11.2009 à 23:35 | 326717 |
| | | Toujours aussi magnifique et passionnant. A la relecture (n ième pour ma part), on admire toujours autant le rythme du récit qui est tout simplement parfait (découpage/mise en planche et chapitrage), la lecture étant fluide et prenante, ainsi que les lavis splendides (qui on fait école) et le trait (qui rappelle fortement l'une des voies empruntées par Dumontheuil depuis un petit moment). En grand format, certaines planches sont jouissives, l'atmosphère est là, partout, et c'est en partie ce qui rend le tout si réussi (je n'ai pas lu le roman, exit donc la discussion sur adptation réussie ou qui surpasse l'oeuvre originale - un peu comme Hitchcock sublimait des romans à deux balles). Une fresque qui aurait pu s'appeler "L'opportuniste".
...et être chantée par Dutronc, Jacques, hein, pas le rejeton qui nous brise les tympans - et pas que ça - avec son pompage du "Comme un oeuf sans son toast" de Gerschwin tiré de la BO de "Kiss me stupid" de Billy Wilder - et là, il y a sûrement grosse resucée, contrairement à ce dont on discute chez Peeters - peut-être inconsciente, mais quasi-certaine aux similitudes de la syntaxe des textes ET de la musique - sinon, la coïncidence serait trop grande...
Un peu comme pour le Tarantino peu crédible qui affirme, en grand cinéphage qu'il est, qu'il n'a pas vu "La mariée était en noir" de Truffaut avant le filmage de son "Kill Bill" - alors que plusieurs séquences, dont les ratures sur la liste de nom, défient le hasard de la création (bon, on va dire qu'ils sont effectivement tous de bonne foi).
C'était la minute du (vieux con) grincheux qui peste sans arrêt contre ce monde sans mémoire dans lequel on vit (l'absence de mémoire étant l'une des qualités nécessaire à la formation du bon petit consommateur capitaliste - avec l'absence de savoir/connaissances). |
| Mael, 03.11.2009 à 8:50 | 326079 |
| | | trois ou quatrième relecture et à chaque fois je me dis que ha ba oui quand même hein... |
| Mael, 19.10.2009 à 7:47 | 325692 |
| | | Il parait que la version Cornélius est "vulgaire" par rapport à la version magic-stip, j'avais lu ça quelque part... Il n'empêche que je trouve juste ce livre magnifique, et les panneau de peinture rompant le rythme n'y sont pas innocent.
ça se lit vite, le scénario est assez vibrant jusqu'à la fin et surtout l'épilogue, toujours aussi vibrant même quand on a plus la surprise.
Toujours coup de cœur pour un des titres qui m'a appris ce que la Bande Dessinée pouvait faire... |
| THYUIG, 07.08.2009 à 9:14 | 323683 |
| | | Le second tome ne m'avait pas emballé en première lecture. Pourquoi ? Sans doute j'y trouvais une trop grande rupture de ton avec le premier tome que j'avais d'abord visualisé comme un polar classique. Eh bien j'avais tort, Biotope n'est à aucun moment un polar, il n'y a pas d'enquête ; à la place de ça se présente simplement un questionnement philosophique primaire : l'homme détruit-il la nature ? OU plutôt, la culture doit-elle nécessairement se défaire de la nature ?
La réponse d'Appollo est indéniablement oui ! (enfin, dans cet album hein, pour le reste j'en sais rien). L'humain fracasse à coup de technologie, il est égoiste, avare en reflexion et pense davantage à satisfaire un plaisir immédiat qu'à se positionner durablement dans un questionnement. En gros, le doute l'habite, mais juste au début, après c'est véritablement la bite qui le boute. (oui bon, désolé, ça me faisait marrer...)
Au final deux albums véritablement excellents et qui positionnent Appollo comme un tout grand scénariste. Mes excuses d'ailleurs à celui-ci pour la critique fort peu élogieuse que j'avais posté ici sur ce tome 2, comme bien souvent en première lecture, je m'étais planté royalement... |
| | | | Non, en fait, moi j'y vois juste une autre façon de s'intéresser aux personnages de bd (savoir qui ils sont, d'où ils viennent, etc...
Et puis j'aime le fait que le casting & la pièce, qui n'ont pas de grand intérêt en soi, deviennent intéressant grâce à leurs association.
Je me fous de savoir si c'est improvisé ou écrit à l’ avance, après tout c'est le résultat qui compte.
pas de quoi s'énerver donc ;-) |
| NDZ, 29.07.2009 à 11:06 | 323218 |
| | | Suite de la discussion en off, avec un des auteurs les plus talentueux de sa génération (comme Michel Swing mais en dessinateur, voilà).
Il me semble que Menu, dans sa préface, dit bien que:
- le casting est la retranscription d'une séance-happening de dédicace au monte-en-l'air
- les scènes étaient écrites à l'avance et les rôles étaient attribués au feeling
mais est-ce que la pièce était aussi écrite à l'avance ou bien elle est le fruit d'une impro tel qu'on me le souffle à l'oreille de ma bulleboîte perso?
sachant que les auteurs jouent énormément sur la spécificité du medium qui fait que le lecteur peut faire des aller-retours en cours de lecture pour vérifier des trucs, mettre le doigts sur des similitudes (redondance de certaines scènes, de certains dialogues - sous forme d'"annonce"), etc il m'étonnerait que tout ça soit fait par hasard.
Je crois me rappeler aussi qu'ils donnent la distribution finale en prélude à la pièce... est-ce que c'est la bonne (vérifications via indices proposés précédemment comme les masques qui tombent, les carrures, etc)? Si oui, y-a-t'il un message caché à travers le choix des dédicacés, blablabla comme je l'expose juste au-dessous?
Il faudrait peut-être embaucher un spécialiste des énigmes, du type un fan du Da Vinci Code ou à défaut, un fan du Triangle secret, pour nous éclairer tout ça. J'ai comme l'impression qu'il y a comme un bon gros complot mondial des vendeurs de chouchous sur les plages derrière tout ça.
C'est tout, en même temps, ça ne m'empêche pas de dormir, hein |
| NDZ, 29.07.2009 à 9:14 | 323216 |
| | | Gantois : | NDZ : | J'ai relu. Il me manque encore pas mal de clefs... Passepartout? tête de tigre! |
Quelles clefs ?
Tu vas chercher trop loin je pense ... |
Dans la première séquence, le casting, les auteurs vont choisir les heureux élus qui joueront la pièce qui suit.
Ils leur font faire des gestes qu'il intégreront dans le jeu de la pièce ou bien ils ont créé les situations avant d'écrire la pièce? (en gros, qu'est ce qui a été prévu avant quoi, je ne me souviens pas - je n'ai pas le bouquin sous les yeux, je suis au boulot - que l'Intro de Menu ne nous éclaire sur cette chronologie dans la genèse de l'oeuvre)
Quelles ont été les raisons pour lesquelles les auteurs ont choisi telle ou telle personne pour jouer tel ou tel personnage? L'initiale prénom-nom? la profession? juste le visage/la démarche/la tenue/la présence qui collaient le mieux au rôle? y-a-t'il un jeu entre des éléments des dédicacés et d'autres des personnages de la pièce?
On peut quasiment vérifier qui a été choisi pour quel rôle (les masques tombent, les fringues, les cehveux ou la carrure restent) et je me demandais juste si les auteurs n'avaient pas élaboré un petit jeu de piste. C'est tout.
Il est vrai que je ne pense pas que mes (encore) prochaines relectures gagneraient en magnificence si une de ces pistes s'avérait réelle ou si on m'éclairait quel que soit peu, mais quand on joue, j'aime bien avoir des bouts de solution de temps à autre... |
| | | | NDZ : | J'ai relu. Il me manque encore pas mal de clefs... Passepartout? tête de tigre! |
Quelles clefs ?
Tu vas chercher trop loin je pense ... |
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Après avoir dû revoir à la baisse mes bullenotes sur les albums du premier volume de l'intégrale, et à la hausse celles du second volume, me voilà de nouveau forcé à réviser mes appréciations à la baisse après lecture du 3ème volume.
Les deux histoires du tome 7, scénarisées par Mittéi, sont sympathiques mais sans plus. Quant au diptyque de Borgers, Instantanés pour Caltech / Les machines incertaines, dont j'avais de bons souvenirs d'enfance, il s'avère beaucoup plus laborieux (voire approximatif et légèrement ennuyeux) à la relecture... J'ai finalement largement préféré La mémoire de métal du même Borgers qui, dans un format beaucoup plus court, s'avère plus dense, plus nerveux, plus prenant que cet honnête diptyque de science-fiction. |
| NDZ, 13.07.2009 à 11:03 | 322827 |
| | | J'ai relu. Il me manque encore pas mal de clefs... Passepartout? tête de tigre! |
| | | | Relecture du premier tome, lecture du second.
Du premier tome, je me souvenais assez bien de la première partie, pas du tout de la seconde. La raison est assez simple : si l'histoire narrée dans le premier tome est en apparence simple, son traitement est dense, très dense. Et l'histoire n'est par conséquence pas si simple. La première partie expose un peu notre héros et les autres personnages, mais tout s'enchaine assez complexément dans la seconde partie. Je pense, à la relecture, qu'en fait je n'avais pas tout capté la première fois. Je ne me souviens pas avoir saisi tout ce qui tombe sur les épaules de notre héros à la fin.
Si le premier tome est réputé ténébreux, le second est beaucoup plus lumineux. Malgré ce que j'avais pu lire, ce second tome développe bien la suite directe du premier livre, et le fait bien (avec les belles couleurs des soeurs Brants).
Mais ce qui m'a le plus surpris, c'est le dessin d'Obion. On a perdu l'habitude de le voir adopter ce trait. Il utilise à l'heure actuelle un trait que je qualifiera, sans doute à tort, de plus dépouillé. Ce n'est ni une bonne ni une mauvaise surprise, simplement une (re)prise de conscience.
Une série à relire donc pour en tirer sa moelle. Et peut-être un jour un troisième tome, on peut toujours réver.
(Et bien sûr, ManuY est un cornichon) |
| | | | Pierre : | sympa
dingue |
Pour ma part j'inverserais les deux ! (Ahlala-les-goûts-et-les-couleurs power.) |
| | | | Et dernier, rien à ajouter, c'est tout bon |
| | | | Après un premier cycle transformant un batracien naïf en homme, Ayroles et Maïorana remettent le couvert. Continuant de s'inspirer des codes des contes de fées, ils imaginent comme point de départ de ce second cycle qu'un prince, sur son berseau, reçut la visite de 3 fées, sensées le bénir. Mais seule 2 fées étant présentes, le roi décida de convier une sorcière qu'il tenait emprisonné pour jouer le rôle de troisième fée. Etrangement, elle fait don au prince du respect envers toutes choses et personnes... un don qu'il découvrira le moment venu. Cette sorcière n'est autre que celle qui transforma plus tard Garulfo en.. . prince. En fait de transformation, elle se contenta en fait d'intervertir l'apparence de Garulfo avec celle du prince Romuald. Quand l'un est grenouille, l'autre est homme, et inversément.
Le troisième tome se déroule en fait en parallèle du 1er cycle. Pendant que Garulfo découvrait le monde des humains, Romuald se retrouve grenouille, et il n'aime pas ça. Et quand Garulfo redevient grenouille, Romuald redevient prince. Fin de l'hsitoire ? Pas vraiment, parce que, si Garulfo a compris la leçon, Romuald reste un jeune homme arrogant, ce qui lui vaut un retour par la case grenouille, et le voilà obligé de faire cause commune avec Garulfo pour retrouver sa condition humaine. De là, ogre, princesse, tournoi, Poucet... les auteurs continuent de s'amuser du petit monde des contes de fées, mélant humour absurde et comédie "morale". Un classique des annéées 90. |
| | | | Relecture du premier cycle de Sambre, entame avec Yann-Balac au scenario, puis continue par le seul Yslaire. Ce cycle relate les amours tragiques de Bernard Sambre et Julie, victimes de la folie du pere de Bernard, Hugo Sambre. Une rencontre furtive, un amour fou qui les consume et les haine qui le separe sur fond de revolution. Il est difficile de faire plus romantique. Je craignais que la relecture soit penible. Parfois, relire une serie ne sert qu'a mettre en exergue ses defauts et je craignais de trouver les personnages caricaturaux et ne plus rien ressentir pour Julie et Bernard. Mais l'ensemble fonctionne toujours bien. |
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Bon, je poursuis ma relecture de Natacha via les Intégrales Dupuis (cf. post ci-dessous) et me voilà arrivé au terme du tome 2.
Et autant j’avais dû revoir à la baisse mes notations sur les 3 premiers albums, autant les 3 suivants sont à la hauteur de mes souvenirs et même meilleurs en ce qui concerne les 2 scénarisés par Tillieux : Un trône pour Natacha qui est tout bonnement excellent (en plus, Walthéry y est graphiquement très en forme je trouve… alors que Natacha y est plutôt… euh… ahem… très en formes…) et Le Treizième Apôtre qui est très bien (même si la résolution archéologique de l’énigme par Natacha, c’est un peu n’importe quoi). Double vol est le moins bon des trois, mais c’est peut-être parce qu’il contient 3 aventures plus ou moins longues et plus ou moins abouties. Sympa mais sans plus.
Bref, Maurice Tillieux l’emporte haut la main !... mais je n’en attendais pas moins de sa part… :o)
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| Pierre, 01.04.2008 à 21:35 | 306417 |
| | | (J'ai lu chacun de ces bouquins deux fois alors c'est dans le bon sujet) |
| Pierre, 01.04.2008 à 21:34 | 306416 |
| | | facétieux
sympa
chouette
bof
dingue |
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Grâce aux chouettes Intégrales Dupuis, j'ai commencé à relire Natacha... J'en profite donc pour réévaluer avec un oeil neuf une série à laquelle j'avais mis quasiment 4 étoiles à tous les albums lus...
Je crois bien que mes souvenirs émus - pour ne pas dire plus - de la pulpeuse hôtesse de l'air avaient un tantinet brouillé ma vision des choses...
Force m'est donc de constater que si l'hôtesse est toujours aussi jolie - c'est un euphémisme - et le trait de Walthéry toujours aussi dynamique et sympathique (et bien qu'on puisse observer une évolution positive au fil de ces trois albums) les scénarios et dialogues, en revanche, ne sont pas toujours à la hauteur.
Pour être plus juste, ce sont ceux de Gos (les deux premiers épisodes) qui pêchent un peu. Surtout Natacha et le Maharadjah qui est assez décevant !
Le saut qualitatif s'effectue réellement à partir du Tome 3, La mémoire de métal, un très bon volume constitué d'un épisode de Wasterlain, Un brin de panique, dans lequel on découvre les excellents goûts musicaux de Walter et sa passion pour le jazz (magnifiques images de l'appartement de cet alter ego de Walthéry lui-même !) et d'un épisode plus long, le thriller éponyme signé Etienne Borgers. Ambiance pesante, genre film d'espionnage 70's et courses-poursuites du même cru cinématographique, et intrigue bien ficelée autour de cette "mémoire de métal" qui nous paraît si commune aujourd'hui mais qui n'en était qu'à ses balbutiements expérimentaux au tout début des années 70... |
| Le PBE, 09.01.2008 à 9:28 | 301719 |
| | | C'est bon de (re)rire parfois. |
| | | | l'integrale reprend les couvertures :o) |
| phicil, 10.10.2007 à 11:19 | 294975 |
| | | lu les tome 1 à 4 a la biblio (en flacon d'origine^^),
avec le renfort de franquin, ca explose vers un univers et des scenario plus riche,
je vais me prendre la suite cet aprem. |
| | | | yan : | david t : | tu as quand même raison à propos des albums originaux, ils sont charmants, rien à voir avec une intégrale (…) |
Qu'importe le flacon… |
tout dépend de ce que l'on considère comme étant le flacon. il y a des couvertures qui procurent l'ivresse. :) |
| yan, 01.10.2007 à 10:51 | 294369 |
| | | david t : | tu as quand même raison à propos des albums originaux, ils sont charmants, rien à voir avec une intégrale (…) |
Qu'importe le flacon… |
| | | | david t : | Pierre : | J'y ai réfléchi: je crois que c'est parce que je préférerais les lire sous forme d'album, que ces albums sont introuvables et que l'idée de lire cette série dans l'intégrale Lombard ne m'enchante pas. Mais je vais bien devoir m'y résoudre ! |
tu as quand même raison à propos des albums originaux, ils sont charmants, rien à voir avec une intégrale, peu importe la qualité de ladite intégrale d'ailleurs, et ça vaut la peine d'essayer de les trouver, personnellement c'est ce que j'ai fait (coup de chance, ils sont sans doute moins "recherchés" à montréal qu'à paris, mais je t'avouerai qu'on ne les trouve pas facilement malgré tout).
mâtin, et tout ça en une seule phrase et juste une toute petite parenthèse. |
Ils sont dispo dans une boutique BD/CD d'occasion à Nantes mais ils sont vendus au prix de leur côte ou plus : plus de 50 Euros... Ouille... |
| | | | Pierre : | J'y ai réfléchi: je crois que c'est parce que je préférerais les lire sous forme d'album, que ces albums sont introuvables et que l'idée de lire cette série dans l'intégrale Lombard ne m'enchante pas. Mais je vais bien devoir m'y résoudre ! |
tu as quand même raison à propos des albums originaux, ils sont charmants, rien à voir avec une intégrale, peu importe la qualité de ladite intégrale d'ailleurs, et ça vaut la peine d'essayer de les trouver, personnellement c'est ce que j'ai fait (coup de chance, ils sont sans doute moins "recherchés" à montréal qu'à paris, mais je t'avouerai qu'on ne les trouve pas facilement malgré tout).
mâtin, et tout ça en une seule phrase et juste une toute petite parenthèse. |
| vacom, 30.09.2007 à 14:15 | 294346 |
| | | Pierre : | J'y ai réfléchi: je crois que c'est parce que je préférerais les lire sous forme d'album, que ces albums sont introuvables et que l'idée de lire cette série dans l'intégrale Lombard ne m'enchante pas. Mais je vais bien devoir m'y résoudre ! |
Je découvre la série avec les intégrales du Lombard, et ce n'est pas genant pour moi. Rien n'empêche de les lire au compte-gouttes. Pour le moment, je trouve que l'ensemble de la série vaut le coup d'oeil (pas encore tout lu). |
| Pierre, 30.09.2007 à 13:13 | 294343 |
| | | J'y ai réfléchi: je crois que c'est parce que je préférerais les lire sous forme d'album, que ces albums sont introuvables et que l'idée de lire cette série dans l'intégrale Lombard ne m'enchante pas. Mais je vais bien devoir m'y résoudre ! |
| yan, 30.09.2007 à 12:30 | 294341 |
| | | Pierre : |
Merveilleux. Je me demande toujours pourquoi je ne me lance pas dans la lecture de la série. |
Peut-être parce qu'il était minuit passé et que c'est l'heure à laquelle on se pose ce genre de question.
Plus sérieusement, je te conseille la série entière (et les albums difficiles à trouver sont à nouveau dispos grâce à la réédition en cours). |
| | | | Pierre : |
Merveilleux. Je me demande toujours pourquoi je ne me lance pas dans la lecture de la série.
| par crainte de ne pas retrouver la magie qui emane de cet album, peut-etre ? |
| Pierre, 30.09.2007 à 0:06 | 294333 |
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Bien con. Et j'aime ça !
Je me suis un peu ennuyé. Et les dialogues sonnent faux.
Merveilleux. Je me demande toujours pourquoi je ne me lance pas dans la lecture de la série.
Du Le Carré à l'époque de l'Anschluss et qui a bien vieilli.
Plus je relis cet album et plus je le trouve drôle et intelligent.
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| victor, 21.09.2007 à 14:20 | 293708 |
| | | relecture après un long voyage en Amérique centrale où la réaction de mes petits copains français m'a souvent déçu. Et que voit on dans Shenzen ? Cette même paranoïa, ce même renfermement sur soi. Mince alors. |
| effer, 15.08.2007 à 16:58 | 291357 |
| | | C'est toujours aussi bon, je ne m'en lasse pas, re-coup de coeur! |
| | | | Smiley_Bone : | Thierry : | Avant d'enfin m'attaquer au deuxieme tome de cette trilogie en 3 tomes, j'ai eu envie de relire ce "Panorama". |
Ah parce qu'il existe des trilogies en 4 tomes ? Wow ce Bilal il est fort quand même.^^ |
Môssieur n'est pas au fait des conneries et autres private jokes qui circulent parfois sur ce forum :o) |
| | | | Thierry : | Avant d'enfin m'attaquer au deuxieme tome de cette trilogie en 3 tomes, j'ai eu envie de relire ce "Panorama". |
Ah parce qu'il existe des trilogies en 4 tomes ? Wow ce Bilal il est fort quand même.^^ |
| | | | Avant d'enfin m'attaquer au deuxieme tome de cette trilogie en 3 tomes, j'ai eu envie de relire ce "Panorama". Etonnant ouvrage tout en non-dits qui traite de la relation ambigue entre 2 pensionnaires d'une pension de famille. Deux personnages differents mais complememtaires, fascines l'un par l'autre et unis par un lien etrange et indefinissable. Recit entetant et tout en finesse ecrit par Loo Hui Phang, parfaitement illustre par le dessin epure mais precis de Manche, "Panorama" joue autant sur l'opposition de caracteres, de sentiments, de mondes que sur une certaine forme de voyeurisme. La transgression fait d'ailleurs partie integrante de ce recit, trangression qui semble decouler avant tout du poids des contenances, des traditions, et semble devoir etre depassee pour enfin atteindre ce qui crevait les yeux depuis les premieres planches.
Arrive a la derniere page du recit, Cedric Manche se detache de la "contrainte" du gauffrier qu'il utilisait jusqu'alors pour proposer un ultime instantane, qui laisse le lecteur en plein questionnement. Comme un panorama mental, en echo aux paysages que photographie Yukio.
Me rappelle que je n'ai toujours pas regarde le moyen-metrage realise par Loo Hui Phang. |
| | | | Glotz : | J'ai relu récemment La Jeunesse de Picsou (le dernière fois je devais avoir 12 ans...), en VO (ce qui permet de travailler les divers accents de l'anglais...). C'est dommage que cette oeuvre ne soit pas dans la bullebase car je ne serais pas loin du coup de coeur : c'est très prenant tout en étant souvent extrêmement drôle, possède de multiple niveau de lecture, des personnages secondaires très bien construits, une intertextualité riche, etc. Le dessin de Rosa, qui hésite entre réalisme et Disney classique est un ravissement permanent. Bon, on n'échappe parfois pas à un sentimentalisme un peu exagéré mais ça reste rare.
Et pourtant je ne suis pas particulièrement connaisseur de l'univers Donald. |
Je peux envoyer la couverture et le sommaire si vous voulez... |
| lyaze, 07.08.2007 à 12:09 | 290764 |
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Relu juste pour revoir le lapin géant.
Par contre, autant j'adore la première partie à Champignac, autant la suite m'est un peu tombée des mains...ben d'ailleurs je l'ai pas relu. |
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Jo de Derib. Toujours dans la même optique de (re)lire des albums qui m'avaient soit barbés soit pire en encore, durant mes années lycée. Celui-ci était assez bien achalendé en BD et ce "Jo", traitant des amours adolescentes et du Sida, avait bien sûr une place de choix.
Si le "Cahier bleu" (voir quelques messages plus bas) m'avait "seulement" barbé, je n'avais jamais fini "Jo". Son dessin semi-réaliste n'était absolument pas mon truc. Le sujet, le SIDA donc, ne me répugnait pas. J'en savais la gravité et tout et tout. Mais ce genre de BD pour ado à message, ça me passait au dessus de la tête. (Je fuyais les Okapi, Phosphore et cie dont je trouvais le ton mielleux)
Les bouquins de Tito, je ne les ai réellement relus en entier que plus tard. Et dans l'ensemble, je n'accroche toujours pas.
Pourtant, comme pour d'autres histoires, je suis bien content d'avoir relu "Jo".
Le dessin ne me gêne plus. Je commence même à l'apprécier. Et Derib tourne finalement bien son histoire. Deux parties. La première, très typique début des années 90 : la mère et son fitness, les copains et leur groupe de rock, les vêtements d'époque. Et puis le Sida pointe.
Le lecteur est spectateur, Jo est spectatrice.
Et paf, le seconde partie. Tout à coup, Jo n'est plus spectatrice, le lecteur forcément lui non plus. Et c'est là que le message vient s'inscrire au fer rouge.
Bien sûr, avec un album nommé Jo, c'était prévisible que Jo se voit impliquer. Bien sûr, le message est plus qu'en filligramme. C'est aussi le but...
Le problème, c'est que l'album me parle un peu tard (il n'est jamais trop tard, c'est vrai). C'est là que ma parplexité demeure.
Reste que ce bouquin est bien meilleur que dans mes souvenirs. |
| Glotz, 11.01.2007 à 8:13 | 274467 |
| | | J'ai relu récemment La Jeunesse de Picsou (le dernière fois je devais avoir 12 ans...), en VO (ce qui permet de travailler les divers accents de l'anglais...). C'est dommage que cette oeuvre ne soit pas dans la bullebase car je ne serais pas loin du coup de coeur : c'est très prenant tout en étant souvent extrêmement drôle, possède de multiple niveau de lecture, des personnages secondaires très bien construits, une intertextualité riche, etc. Le dessin de Rosa, qui hésite entre réalisme et Disney classique est un ravissement permanent. Bon, on n'échappe parfois pas à un sentimentalisme un peu exagéré mais ça reste rare.
Et pourtant je ne suis pas particulièrement connaisseur de l'univers Donald. |
| | | | Charlie Brown : | Cela faisait des années (disons 15-20 ans...) que je n'avais pas relu un Marc Lebut et son voisin par Francis et Tilleux. Eh bien c'est toujours aussi excellent que dans mon souvenir !
Maurice Tilleux est vraiment un dialoguiste hors-pair et ses jeux de mots, calembours et autres mots d'esprit sont hilarants et font mouche à chaque coup.
Dans cette série, c'est Francis qui est au crayon. Le moins qu'on puisse dire est que son trait fait vraiment honneur aux maîtres de Marcinelle et à l'école de Spirou.
Un régal !... et une série qui demanderait à être réhabilitéé ou du moins redécouverte ! |
entierement d'accord, j'en lis ou relis parfois quelques histoires dans des vieux exemplaires du journal de spirou ou des albums achetes etant mome; mais ils sont maintenant difficilement trouvables , & quand a une possible reedition , j'ai peu d'espoirs
je n'ai jamais lu "l'homme des vieux", je me demande si je le trouverai un jour, pourtant, rien que le titre m'interloque dupuis longtemps |
| | | | Cela faisait des années (disons 15-20 ans...) que je n'avais pas relu un Marc Lebut et son voisin par Francis et Tilleux. Eh bien c'est toujours aussi excellent que dans mon souvenir !
Maurice Tilleux est vraiment un dialoguiste hors-pair et ses jeux de mots, calembours et autres mots d'esprit sont hilarants et font mouche à chaque coup.
Dans cette série, c'est Francis qui est au crayon. Le moins qu'on puisse dire est que son trait fait vraiment honneur aux maîtres de Marcinelle et à l'école de Spirou.
Un régal !... et une série qui demanderait à être réhabilitéé ou du moins redécouverte ! |
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Je l'avais lu, il y a une dizaine d'année, au lycée. Je n'avais pas trouvé ça terrible.
Relu avec des yeux neufs, je trouve ça vraiment pas mal. C'est bien construit et Juillard s'amuse avec les coïncidences.
Encore un bouquin qui remonte dans mon estime... |
| | | | Peut-être plus tard. Mais tout ceci n'est que des réflexions jetées sur le clavier. |
| zewed, 24.11.2006 à 14:02 | 270357 |
| | | Tu le mettrais pas en chronique pour la série ? |
| | | | Peter Pan
(Attention, je vais spoiler.)
J'ai toujours été assez critique envers cette série. Une relecture du "mythe" de Peter Pan.
Loisel suit le cheminement du roman, en prenant certains éléments à revers.
Le roman est, en fait, l'histoire de Wendy, être humain dans lequel le lecteur peut se retrouver. Peter Pan est un personnage central, mais il n'est finalement "héros" que dans le côté mythologique du terme (et encore...). Le titre anglais du roman est "Peter and Wendy", d'ailleurs.
Selon moi, le roman de Barrie tire sa force du peu de "pathos" qu'on y trouve explicitement. C'est-à-dire que Wendy et ses frères vivent dans une famille plutôt aisée, malgré tout. Ils ne leur arrivent aucune grosse misère. Leur nounou est une chienne (élément comique du début du roman)… La tuile, c’est presque l’arrivée de Peter :)
Et surtout si Peter Pan ne "veut" pas grandir, c'est un choix. Ce n'est pas décrit comme un coup du destin ou un fait acquis. Non, c'est SON choix, SA révolte. Il gagne Neverland de son propre gré (du moins, c'est ce qu'on comprend. Dans le roman, Peter est déjà habitant de Neverland.).
Le tragique du roman, c'est bien que Peter soit, au final, une coquille vide. Un jour, il est si enthousiaste de trucider le Capitaine Crochet. Le lendemain, il ne sait plus qui c'était. (Crochet était une passade. Un jeu d'enfant. Une toquade vite oubliée.) Il oubliera sans doute Wendy (Différemment, cependant. Lisez le roman, vous verrez ! ). Peter ne veut pas "grandir", c'est une chose. Il est surtout incapable de progresser. Les choix cornéliens ne le rendent pas plus fou... il finira par les oublier. (Wendy reste humaine, quant à elle). Il reproduira le même schéma encore et encore.
Chez Loisel, le héros est Peter. Il lui faut donc avoir une plus grosse part d'humanité. Ce qui change la donne. On peut se mettre un peu dans sa peau. Loisel va nos offrir pas mal de pathos : Londres malfamé, une mère indigne, les amis qui vont mourir. Peter est longtemps guidé par le destin.
Finalement, cette relecture du mythe est assez intéressante. Sans doute moins cruel que le roman d'origine, même en étant plus violente dans l’explicite.
Comme la BD humanise le personnage, celui-ci devrait finir comme tout humain à sa place. Je dis "devrais" car Loisel fait un habile tour de passe-passe. A la fin de la série, c’est Picou qui devient le personnage central. C’est sur lui que l’épilogue s’attarde. Et c’est lui qui deviendra fou, comme tout humain à sa place. C'est dur mais logique, fatal. Cette cruauté du sort, sordide, ne vient réellement qu'avec ce 6° tome. On a tourné assez longtemps autour du pot.
Bref, Picou se souvient de l’atrocité, alors que Peter, non. Peter Pan, au dernier moment, décharge toute son humanité dans Picou. Et il retourne dans Neverland, et passe à autre chose, avec sa Clochette.
Ceci a pu dérouter beaucoup de lecteur. Moi, le premier.
Si Peter s’était souvenu, il aurait été humain. Il aurait dû devenir fou de tristesse. Et c’était la fin de Peter Pan. Mais Peter Pan est l’enfant éternel, il ne peut fatalement pas avoir de fin. Du moins, Loisel ne pouvait se permettre de lui en donner une.
Dans la BD, Peter semble promis à avenir clément. On en sait rien, Loisel lâche le personnage assez abruptement ! Loisel ne conclut pas sur Peter. Il change de conversation. Quel bon moyen pour ne pas que "Peter Pan" et "Fin (de la série)" ne se côtoient.
Le roman est fataliste aussi. Fatal car le propre de Peter est de ne pas finir, quoiqu'il arrive. Nous, humains, ne pouvons que constater qu'il est prisonnier du temps. Le temps n'existe pas dans Neverland et Peter, tel un disque rayé, en est prisonnier... La cruauté en est redoublée. D’autant plus que Barrie semble optimiste dans sa conclusion, alors que son lecteur est en droit de l’être moins.
Le roman est plus "loufoque", plus dépaysant et plus pervers. Alors que Loisel joue sur un univers que nous comprenons. Son Neverland est extraordinaire mais n'échappe pas à notre compréhension, il reste régit par sa propre logique. Le roman de Barrie arrive par moment à aller au-delà de la logique.
La vraie force de la BD, comme le dit Joe dans sa chronique, c'est qu'on a envie de lire la suite. Difficile de lâcher les tomes. Et pour cela, la série mérite les honneurs, tout bien considéré.
NB : Attention, je parle de ma vision du roman, que je n'ai pas relu depuis un petit moment. Des erreurs ont pu se glisser. Cela reste des réflexions sur le moment.
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| | | | lyaze : | ça doit être la 3ème (ou la 4ème) fois que je le relis, et c'est toujours aussi bon. Quel chef d'oeuvre !
Et puis demain (jeudi 23 novembre), à Marseille, je ne vais pas louper ça :
17h00 - Rencontre avec Dylan Horrocks présenté par Pascal Jourdana. Organisée par l’Alcazar - Bibliothèque municipale à vocation régionale de Marseille.
Salle de conférence de l’Alcazar
58 cours Belzunce - Marseille 1er
Renseignements : tél. 04 91 55 53 20 ou 34 |
A ne pas louper effectivement. J'étais à celle de Lille samedi dernier, j'ai passé deux heures formidables. Il faut voir Dylan Horrocks expliquer avec une simplicité, deux ou trois crobards et une évidence incroyables ce que raconte Hicksville et pourquoi, et puis discerter sur la création, l'identité Néo-Zélandaise... Très agréable ! |
| | | | lyaze : | ça doit être la 3ème (ou la 4ème) fois que je le relis, et c'est toujours aussi bon. Quel chef d'oeuvre !
Et puis demain (jeudi 23 novembre), à Marseille, je ne vais pas louper ça :
17h00 - Rencontre avec Dylan Horrocks présenté par Pascal Jourdana. Organisée par l’Alcazar - Bibliothèque municipale à vocation régionale de Marseille.
Salle de conférence de l’Alcazar
58 cours Belzunce - Marseille 1er
Renseignements : tél. 04 91 55 53 20 ou 34 |
sur ma liste de relecture depuis des mois... mais je ne pourrais pas me rendre a Marseille ce jeudi ;o( C'est un peu loin pour mezigue |
| lyaze, 22.11.2006 à 12:05 | 270099 |
| | | ça doit être la 3ème (ou la 4ème) fois que je le relis, et c'est toujours aussi bon. Quel chef d'oeuvre !
Et puis demain (jeudi 23 novembre), à Marseille, je ne vais pas louper ça :
17h00 - Rencontre avec Dylan Horrocks présenté par Pascal Jourdana. Organisée par l’Alcazar - Bibliothèque municipale à vocation régionale de Marseille.
Salle de conférence de l’Alcazar
58 cours Belzunce - Marseille 1er
Renseignements : tél. 04 91 55 53 20 ou 34 |
| | | | très bon, j'avais pas tout à fait capté à la première lecture, mais la seconde m'a convaicu |
| yan, 17.10.2006 à 13:38 | 266916 |
| | | Je viens de retrouver ça dans mes cartons, et du coup de le relire.
J'avais presque oublié à quel point c'était bien. |
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