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Bulledair en alexandrin [ Discussions générales, Duels, petits jeux rigolos... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6
| | | | Et les déesses de l'Olympe sont tigresses.
Le dieu Man est un fauve, un lion de Némée,
Rugissant au soleil de sa voix enrouée.
Quelle divinité de sexe féminin
Ne serait point conquise par son air hautain
Qui montre son autorité bien affirmée?!
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| man, 05.02.2002 à 23:53 | 17138 |
| | | Man remercie Crepp pour son zèle si beau
Mais préfère à Suzette, la Greta Garbo
Car il est vrai que certes, tu n'es un nabot
Et que tu chantes bien, juché sur l'escabeau
De la sagesse; Man aime mieux les déesses... |
| crepp, 05.02.2002 à 23:12 | 17120 |
| | | C'est ainsi que tu trouves une faiblesse.
Je suis fort mauvais,de cela je l'acquiesce.
Mais tu ne m'empécheras pas d'hurler mes mots.
Même s'ils ne valent pas ceux de Cyrano! |
| | | | Ce n'est pourtant pas lui qui semble t'inspirer !
Tes rimes ne sonnent pas, comment les aspirer ? |
| crepp, 05.02.2002 à 22:52 | 17093 |
| | | Mais Cyrano n'est qu'un homme,Man est un dieu!
Aucun de ses actes ne peut être trompeur.
Il détient la vérité,savoir absolu!
Voilà pourquoi il mérite tous les honneurs. |
| | | | Quel amour insipide que celui de trois vers...
Car les vers sont trompeurs, Cyrano nous le montre
Quand épris de Roxane il ne peut que faire fondre
Son coeur aveuglé que sous le traits d'un tiers !
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| crepp, 05.02.2002 à 22:19 | 17067 |
| | | De tous ici, c'est de Man dont je suis épris!
Ses vers et ses rimes me donnent le frisson.
Mais l'amour d'un dieu n'est il pas impossible?
Surtout quand il me fait tant perdre la raison! |
| man, 05.02.2002 à 22:07 | 17063 |
| | | Mais je vois déjà poindre des viles calomnies :
Moi, Man, le dieu tout puissant et surtout omni-
Scient, m'abaisser à pondre des vers où l'hymne y
Cède à des considérations que l'homme nie
Et pourtant la rime il faut que je continue
|
| | | | C'est trop d'honneur man, pour nos misérables corps
Mais s'il nous prend à rimer toujours pkus encore
De ces douze pieds nous ne serons pas les cors
Nous bâtirons un palais plus beau qu'à Angkor
Où nous fêterons tous la muse Polymnie... |
| man, 05.02.2002 à 17:54 | 16916 |
| | | C'est bien vrai, mais il faut, en toute honnêteté
Reconnaître que, même si l'on est athée
Le sujet favori d'un dieu est doté
D'une splendeur et d'une magique beauté
A laquelle, bien sûr, vous ajoutez encore. |
| | | | Mais la prose ordinaire ne nous fait pas peur.
Nous savons délaisser les vers de douze pieds
Pour disserter en phrase non assonancées.
Il faut bien quelquefois, quand on est fin poète,
Oublier son génie et se faire un peu bête.
C'est ainsi que nous apprenons l'humilité. |
| man, 04.02.2002 à 18:45 | 16723 |
| | | Il y a sur ce site, bien malheureusement
Des échos parasites, qui empêchent les poètes
D'entendre les rimes que lancent à tue-tête
Leurs compagnons de jeux, assourdis, n'entendant
Que leur voix intérieure : pardon ma petite don ! |
| man, 04.02.2002 à 18:41 | 16720 |
| | | On en profite, Nikos, tant que faire se peut
Car nous, ermites de la rime, parfois sommes
Un peu seuls sur notre site, tous au milieu
D'autres vils sujets dont la prose nous assomme
Mais que nous fréquentons, en bons contradicteurs... |
| compte supprimé . 03.02.2002 à 14:36 | 16589 |
| | | Savourez cet instant, ô heureux Bulledairiens !
Nikos poste 3 vers, tout en alexandrins,
Ce sera tout pour ce mois, profitez-en bien. |
| | | | Jonction :
Man n'est pas corrompu mais serait-il trapu
Ou est-ce moi la brute ? la question est ardue...
Comment ais-je donc pu passer outre ses vers ?
J'aurais du les entendre, même tambour battant !
Oui j'avoue, je confesse, mais plus rien je n'attend.
|
| | | | Le jour se lève et déjà les nuages embaument
Ma Normandie natale, n'est-ce point pathétique ?
Mais prenons nous en main, nous ne sommes plus de mômes !
Le soleil aime la rime et même l'esthétique
Interprétons pour lui la danse du beau temps ! |
| man, 02.02.2002 à 22:15 | 16577 |
| | | Man est un très grand dieu, et tant que l'on le sert
Il est prêt à souhaiter : joyeux anniversaire
A saluer le combat de farouches adversaires
Mais à faire un voeu pieux pour un petit faussaire
Sûrement pas, Man n'est pas un dieu corrompu. |
| | | | Mr Claude provoque le Switch et le toise.
A propos d'oiseaux, reste digne, mon fiston.
Reste digne, et ainsi, tu seras digne dindon.
Digne d'un don, mais quel don? Don du ciel ou d'un dieu?
Man se sent-il d'humeur à accorder un voeu
Au jouvenceau qui fête son anniversaire? |
| | | | Vous resterez la reine fussiez vous en loques!
Drôle d'oiseau manu, et vos COQUEcigrues
Je connaissais un canard deux coqs et six grues
Seriez vous même originaire de Camargue
Sachez qu'au grand jamais mon esprit ne vous nargue
Ici il n'est de mise à se chercher des noises... |
| | | | Je crois que vous m'avez, ici piqué les rênes !
Il ne me reste plus qu'à mourir dans l'arène...
A moins qu'une fois de plus la rime ne me sauve
Mais pourra-t-elle contrer le pouvoir de 1000 fauves
Prêts à m'engloutir sous...leurs refrains d'amerloques ! |
| | | | Claude, vous me narguates, vilain chimiste.
Oui, je vous narrai mes deboires d'ecriture
et vous en profitates pour faire la liste
des langues et langUages qui brisent la dure
tete de Don Lope, pourtant peu propice
a vos coccygrues, vos delices et vos vices
Manu |
| | | | Qu'apportera Anouilh à tout mon desespoir ?
Théatrale ou bien grecque, pas une langue que je gère !
Mon dilemme reste le même, je ne peux m'en défaire...
Je vous suis malgré tout, grée de votre attention
Qui me rappelle sans cesse rythmes et partitions.
|
| | | | Certes le latin est bien souvent trop sévère
Pour de jeunes esprits à la fois vifs et verts
Le français est plus plaisant qu'histoire ou géo
Courage don Lope, bientôt viendront les hauts
Essayez de bûcher, malgré nos vil' sirènes... ;o))) |
| | | | La langue de Cicéron ne vous convient point,
Ma tendre amie, vous qui êtes pleine d'entrain,
Usez donc d'un idiome vivant et moderne.
Le latin est bon pour les pédantes badernes.
Dans la langue d'Anouilh formulez donc vos vers.
|
| | | | Faut-il continuer ? faut-il que je m'esquinte
A suivre ce schéma dressé sans aucune finte ?
Je me pose la question...et voilà que m'appelle
A nouveau l'Amérique cette petite citadelle
Qui m'enbrouille tant l'esprit que j'y perd mon latin. |
| | | | Que j'aime à vous lire vous les poètes en herbe
Si la rime est plus dure je n'en suis acerbe
Plus vile serait la rime en croato-serbe
Et s'il est bien triste que certaines s'emmerbent ;o)))
C'est une bien belle idée que ces vers en quinte.... |
| man, 02.02.2002 à 17:57 | 16527 |
| | | Je me devais de suivre, pour qu'elle ne tombe à l'eau
Cette rime fruitée, car le fruit est bien beau
Et ne mérite point qu'on l'abandonne en haut
D'un poème certes fin mais manquant d'un chapeau
Pour donner une fin à ses rimes superbes... |
| | | | Quand on s'emmerde ici, que faire à part rimer ?
Mais quand la rime ne vient, impossible de frimer...
Plus qu'une solution : s'en aller travailler
Faire comme toutes les oies, et sans jamais bailler
Se bourrer la cervelle de dates et de pruneaux !
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| man, 29.01.2002 à 18:45 | 16150 |
| | | L'entonnoir, quel beau récipient pour entonner
Un hymne à l'amour, à la gloire, à la beauté...
Comment, moi aussi je fais de la série télé ?
Bon, ce n'est pas tout ça mais moi j'y vais
J'ai quelques mauvaises brebis, j'dois les ramener
Dans le droit chemin du vers et du "bien-rimer"... |
| | | | Vos vers sont tout empreints d'un beau surréalisme,
Et leur union forme un bien étrange prisme.
Je crois que RamoNash, à peu près psychotique,
Se fait guider par l'écriture automatique.
Bientôt, si je ne m'abuse, on pourra le voir,
Signer tous ses quatrains d'un dessin d'entonnoir.
|
| | | | La rime était aisée dans le même discours:
"Zélé après minuit, et à toutes les heures"
Mais de penser à moi, rentrant de ton séjour
De ton estime pour moi est un indicateur
Mais tu la caches sous un curieux contrejour
De l'absurde tu te fais le prédicateur! |
| compte supprimé . 26.01.2002 à 0:33 | 15852 |
| | | L'usage à l'esprit de soixante abat-jours
Ne m'estoit pas venu, ni même deux sécateurs |
| compte supprimé . 26.01.2002 à 0:27 | 15851 |
| | | Eh ! Versificateur ne rime pas avec jour
Oh ! Jour ne rime pas avec versificateur |
| compte supprimé . 26.01.2002 à 0:21 | 15849 |
| | | Mille et mille fois merci, Ô versificateur
Zélé du samedi, et des six autres jours
Mais qu'on me pardonne, j'ajourne la réponse
D'alexandrins et de rimes je n'ai pas une once
(((o: |
| | | | Me voici revenu pour chanter ma complainte
Pour ce cher Ramonash parti sous la contrainte
Partir à cause de l'arrivée de Grobed
Ce n'est pas vraiment malin et même trop bête
Je suis censé écrire pour te retenir
Mais en fait je ne suis pas bien sûr d'y tenir
Mais je n'oublie pas que tu m'as rendu hommage
Et m'en priver pour toujours, ce serait dommage
Allez, reviens, on t'aime bien, même plagiaire
(je me le suis dit en allant à la plage hier)
Comme dit un ami portugais, Ramonash
"Reviens, che ferais même pour toi le ménache"
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| | | | Attends un peu que je retrouve mes esprits
Je ferais ce poème qui n'a pas de prix
Après d'autres affaires beaucoup plus urgentes
Je reviendrais bien sur: les rimes me régentent! ;o))) |
| compte supprimé . 21.01.2002 à 21:56 | 15473 |
| | |
ODE AU DEPART
L'âme triste, certes, je fis le choix du départ,
Et que je distillerai ma prose comme le nectar
Douce et sucrée, c'est ainsi qu'elle se voudrait
Que ce qu'elle a de plausible ne se tienne pour vrai
Si à ce que j’écris rien vous ne comprenez
Puissiez vous concevoir que l’hermétisme soit
Le saint lieu secret dans lequel je me complais
Car il semble à mes yeux pareil à de la soie
De regrets je ne garderais que pour quelqu'écrivaillon
Qui en guenilles prosifie ou pareillement s'écrive "haillons"
Certes d'aucun me tiennent pour plagiaire émérite
Mais plus que la paresse c'est de moi qu'il hérite
|
| | | | Eh bien, puisqu'il paraît que notre t'chat remarche,
Je m'en vais, léger, de cette allègre démarche,
Voir si mes coreligionnaires du direct
Vont nous balancer des calembours bien infects. |
| | | | Je l'avoue je n'ai pas été bien assidu
En tout cas beaucoup plus que je ne l'aurais du
Mais que ces quelques rimes sont douce pourtant
Et quel bonheur d'y consacrer un peu de temps
Mais nous devons avouer (et quel constat amer!)
Que rimer à plusieurs vaut mieux qu'un soliloque
A parler tout seul on en devient une loque
Mais cela vaut toujours mieux que de beugler "Ta mère!"
Car entendons nous bien, ici rien n'est abstrait
Tâchons de faire rimer notre quotidien
Parlons aussi de tout et, pourquoi pas, de rien
Au plaisir de lire vos esprits et leurs traits! ;o)))
<( )<:o@
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| man, 21.01.2002 à 17:13 | 15422 |
| | | Mon coeur est rempli de bonheur à la vue
De cette arrivée d'une nouvelle recrue
Mais mon coeur se remplit d'un immense chagrin
Quand je vois que "Bulledair en alexandrin"
A presque disparu de l'horizon en fleurs
Submergé par raclettes, ratatouille et chou-fleur
Au point de devenir sur la liste des sujets
Du bien-aimé forum -Horreur!- l'avant-dernier
Il faut sauver bulledair en sauvant nos vers
Nos beaux alexandrins ne se laiss'ront pas faire
Tant il est vrai qu'à tout il faut la poésie
Qui seule peut traduire nos peines, nos envies
Alors avis à tous, aux recrues potentielles
N'ayez peur de rimer, de déployer vos ailes
Imitez en foule, le bien-venu Thierry
Et perpétuez en choeur le chant d'la poésie... |
| | | | Merci, merci de votre accueil chaleureux !
Je suis emu face a tant de solicitude.
De servir fidelement Bulle d’Air je fais le voeux
Jusqu’a ce que mon corps tombe en decrepitude
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| | | | Ne craignons pas l'arrivée du diable Schetter
Dont le niveau est situé bien plus bas que terre
Comme partout il faut un zéro absolu
Lui convient très bien, avec ses vers dissolus
Saluons comme il se doit l'arrivée de Thierry
Dont la subtilité n'a rien à nous envier
(Je dis ceci sans aucune flagornerie)
Bienvenue parmi nous, en ce mois de janvier!
Qu'elle est douce cette journée du vendredi
Pas de chef, ni travail, week end anticipé
Faire acte de présence (au plus jusqu'à midi)
Bah quoi... l'important est de participer %)))
@o:>( )> |
| | | | Mon Dieu, je constate que le niveau s'eleve,
Je ne m’attendais point a une telle beaute.
Jusqu’a ce que cette journee enfin s’acheve,
De cette finesse n’en finirais de m’extasier.
|
| man, 17.01.2002 à 10:57 | 14889 |
| | | Eh! Qui sont ces gredins qui osent dénaturer
Nos beaux alexandrins par des vers torturés?
Je suis bien attristé qu'un poème de Schetter
Tienne tête à nos lais et nos rimes de coeur
Mais s'il faut l'intrusion de cet homme honni
Pour que sur LE site revienne la poésie
Alors d'accord, postez sur ce sujet du Malin
A la condition de faire des alexandrins...
(Enfin...réfléchissez : il y a un dieu ici! ;o) |
| | | | Me voilà renseigné! Je ne plains plus les dieux.
Tant de privilèges les rendent même odieux.
On souffre de sa condition de pauvre mortel
Quand on voit cette inégalité si cruelle. |
| man, 14.01.2002 à 16:03 | 14705 |
| | | Je te rassure, Léon, si nous n'étions que
Des êtres de chair, nous ne serions pas des dieux
Car nous avons, immortels, deux faces, deux aspects
L'un physique, et l'autre spirituel, abstrait
De sorte que, parfois, lorsque l'envie nous prend
Nous nous échappons, hors d'espace et hors de temps
Dans nos rêves divins, car aussi nous rêvons
Peut-être même, votre monde, nous le créons
En songeant, assoupis, et sans le remarquer... |
| | | | Sans vouloir mettre ton pur esprit au supplice,
Je me demande s'ils vous ont rendu service
En vous donnant tous ces attributs corporels.
Ne préférerais-tu perdre l'aspect charnel?
Etre sans corps permet de flotter dans les cieux,
D'avoir la vue multiple au lieu d'avoir deux yeux.
Etre doté de chair suppose des contraintes,
N'aimerais-tu pas marcher sans laisser d'empreintes?
|
| man, 13.01.2002 à 15:33 | 14647 |
| | | J'existe, cher Léon; de toute éternité,
A travers les éons, j'ai toujours existé...
Il se trouve que les hommes, étant simples mortels,
Ne peuvent comprendre en somme, ce qu'est être éternel.
Mais il est vrai que sans ces faibles créatures
Nous n'aurions ni sang, ni chair, ni chevelure.
Car en effet, c'est l'homme, qui transposant sur nous
Ses conceptions de forme, changea du tout au tout
Ce que nous les dieux, étions jusqu'alors
Car, ni jeunes ni vieux, nous n'avions pas de corps.
C'est donc vous qui avez fait de nous, purs esprits,
Des êtres au corps galbé, bref parfaits pour vos vies. |
| | | | Les dieux étaient-ils là avant le chétif homme?
Ou ne sont-ils que divinités à la gomme,
Crées par les rêveurs pour peupler leur Olympe?
La question est cruciale, et elle n'est pas simple.
Je ne suis point grand clerc en la métaphysique,
Mais l'inexistence de Man serait comique.
S'il n'est qu'un produit de notre imagination,
Nous risquons de finir un jour à Charenton. |
| | | | Qui a dit qu'il fallait terminer ce débat?
Avec les vers continuons nos chastes ébats ;o)))
Vous affirmez que les hommes ont imité les dieux
Puisqu'ils représentent ce qui se fait de mieux
Mais existeraient-ils sans la pensée humaine
Sans nous leur existence dorée serait vaine
Ces vers seraient divins? Quelle mauvaise foi,
De nier à l'homme le talent qui lui échoit
|
| man, 12.01.2002 à 17:32 | 14587 |
| | | "Que faire de ma miséricorde"? Peut-être,
Mais en attendant je constate que mon être
Vous est nécéssaire pour animer ce forum.
Car d'un dieu vous avez fort besoin, vous les hommes,
Pour à votre pauvre quotidien donner une dimension,
Qui lui manque tant il est mince et vide de sens.
Car ces vers que sur ce beau sujet l'on encense,
Sont sans doute aucun divins (voyez Apollon).
Bien sûr, les hommes ont imité habilement
Les dieux qui les précédaient dans l'art du chant.
Mais pour clore le débat, je veux préciser,
Que sans les hommes ici-bas, point de gaieté. |
| | | | Laissons le faire si cela lui fait plaisir
Le divin m'apparaît comme un petit désir
Etre un dieu est aisé, limitant, un peu vain,
Il est plus difficile d'être un vrai humain!
Nous n'avons que faire de sa miséricorde
(ceci sans chercher à provoquer la discorde)
Car que peut faire un dieu face à la folie douce,
Celle qui au plus haut du firmament nous pousse? |
| | | | Ce dieu est compliqué et je n'y entend rien
Je le pense d'ailleurs bien peu confiant en lui,
Sinon pourquoi ici viendrait il perdre ses nuits ?
Qu'on me pende je le dis si ce monde n'est le sien !
|
| man, 07.01.2002 à 22:29 | 14256 |
| | | Que mister claude (puisque de l'autre je dois
le distinguer, tâche difficile, ma foi)
Sache que si les talents en informatique
Me manquent, ce n'est pas une question de pratique
Mais plutôt que les dieux qui incarnent ce culte
Me sont plutôt odieux, même franchement incultes
Que depuis leur naissance ils se croient tout permis
Et qu'ils sentent l'essence sans avoir le permis
Qu'enfin pour des raisons humainement absconses
(Ils ont en gros, traité mon grand-père de sconse)
Je suis à jamais fâché avec ces zouaves-là
Et que cela explique tout ce tralala. |
| | | | Me voici de retour au coeur d'Alexandrie,
Royaume de la rime et de la fantaisie.
Bien que la fantaisie ait ici ses limites :
Douze pieds! Pas un de moins qui prenne la fuite.
Et pas un de plus qui s'égare dans la foule.
Si le nombre n'y est, l'alexandrin s'écroule.
Assez théorisé, me voilà bien technique,
Nous n'avons pour but de causer arithmétique,
Mais plutôt de donner aux rimes, aux assonances,
Un rien d'alacrité, à défaut de vrai sens.
|
| | | | La différence peut sembler insignifiante
Mais ne confondons pas ma prose lénifiante
Et les jeux de mots tordus de ce charentais
Ou avez vous vu que les deux s'apparentaient?
Et face à votre niveau en informatique
Devant votre divinité, ma foi je tique
Mais que cela ne vous entraîne à dépérir
Vos poèmes, c'est l'essentiel, me font sourire ;o)))
@o:>( )> |
| man, 07.01.2002 à 10:56 | 14204 |
| | | Je ne m'étonne plus de voir sur ce sujet
Uniquement des anciens, poètes sujets
A la solitude des rimes que l'on dit en secret
Et qui pour une petite erreur minuscule
(car, misters, la différence est bien ridicule)
Me condamnent illico à l'expulsion de la bulle
Mais enfin il est vrai que la sentence est douce
Et puis il serait vain que celle-ci me courrouce
A un point tel que ma dive colère me pousse
A oublier les attributs premiers d'un dieu;
Car je dois, avant tout, être miséricordieux
Et sur vos petites piques fermer les yeux
Sur ce je finirai, répondant au mister
(Peu importe lequel, de choisir n'est plus l'heure)
Lui rappelant qu'imperfection n'est pas erreur
Et que si je viens vous voir, c'n'est point par ennui
Mais parce qu'après tout, un peu de sympathie
N'fait pas de mal à un dieu, dont la vie est remplie..
|
| | | | Bah je pardonne cette erreur de débutant
Même si nous confondre c'est bien dégoûtant
Cela mérite-t-il un petit bizutage?
Sans aller jusqu'à le jeter de douze étages
Ce man est un dieu décidément imparfait
Je l'ai toujours dit le divin c'est très surfait
Je préfère et de loin la condition humaine
Quand la passion l'amour et la folie nous mènent
Quelle raison pousse un dieu à s'encanailler
Au milieu des hommes parfois dépenaillés
Si ce n'est l'ennui de la perfection divine?
Mais ce n'est point l'heure pour ici pinailler
Les nouveaux arrivants il ne faut les railler
Et j'espère que ma sympathie se devine |
| | | | Permettez moi jeune homme d'ici vous arrêter
Vous confondez je crois Claudi avec Manu
Vous risquez pour cela un combat à mains nues
De tous les noms d'oiseaux vous serez insultés !
Ce n'est pas une menace mais juste une mise en garde
Les poètes sont loups plus souvent qu'on ne croit !
Ils se plaisent parfois à jouer les petits rois
Qui du haut de leur trône chérissent leurs hallebardes.
Sur un si beau forum le sang ne doit couler
Je prefere vous voir, tous ensemble roucouler
Comme jadis vous faisiez au temps des mousquetaires.
Eux qui maniaient l'épée et l'éloquence en prime
Mais que leurs piques ne vous causent une déprime
L'humour est encore la meilleure moustiquaire !
Avec l'aimable collaboration de sieur Claudi :o) |
| man, 04.01.2002 à 22:19 | 14082 |
| | | Tes paroles, don Lope, réchauffent mon coeur;
Qu'il est bon de savoir qu'on est lu (je l'espère)
Cela me pousse à écrire une fois encore
Et dire à Monsieur Switch : continue, et repère
Ci et là, les petits signes d'encourag'ment
Je t'adresse, de ce fait, mes félicitations,
Pour ton très beau sonnet emprunt d'une tell' passion
Qui je pense, poussera tous, petits et grands,
A versifier, à débiter, sans sornettes,
Des rimes en vrac, des fables, des vers en fête
Mes amis! poètes ou non, je vous convie
A nous rejoindre, et aussi vous, poètes anciens
Qui jadis sur LE forum rimiez, je vous prie
De revenir nous voir, ensemble on sera bien. |
| | | | Avant de faire un tour sur le t'chat illico,
Je place une rime facile subito! |
| | | | Ou avez vous donc vu que personne n'y tenait ?
Vos phrases bien tournées ensoleillent nos journées !
|
| | | | Voici mes quelques rimes à peine quotidiennes
J'aimerais faire plus, mais c'est assez désert
Il semblerait que personne d'autre n'y tienne
A ces rimes qui ne prennent pas de grands airs
Je continuerai donc, à taquiner la muse
Car je vous le dit cela ne m'use mais m'amuse
Cette poésie terre-à-terre est bien mutine
Dans ses fleurs enivrantes sans cesse je butine
Ca fait bien longtemps que je n'avais fait de sonnet
C'est une forme qui peut faire frissoner
D'apparence stricte elle peut se montrer très libre
Avec un peu d'effforts, tous les vers vont sonner
Bien plus joliment que d'entendre klaxonner,
Je m'en régale dans la moindre de mes fibres.
|
| | | | Et bien je suis surpris, vos rimes sont déjà lasses?
Ou bien vous préférez que les autres s'en chargent
C'est assez risqué de les confier à des barges
Mais c'est un petit jeu qui m'est bien sympathique
Jamais une rime ne me laisse apathique
Mais pour moi-même je ne peux pas m'empêcher
De toujours les apparier, ça fait plus lêché.
|
| man, 02.01.2002 à 14:05 | 13942 |
| | | Qu'il est dur de trouver le jour après le fête
Un point où s'accrocher, où reposer la tête...
Après tant de cahots, de doux heurts et d'excès,
La valse des cabots sans douceur se repaît
De nos pauvres petits corps qu'on a pris en chasse.. |
| | | | Et bien voila cette fois ci c'est reparti
Nos excès vont bientôt devoir être amortis
Essayons de nous remettre de ces agapes
Même si certains nous disent "même pas cap'"
Mais le rythme n'a pas encore été repris
Il se fait bien tard et je fatigue déjà
Je vous déçois mais n'y voyez aucun mépris
Je reprends demain après le petit dèj', Ah! |
| | | | Moi aussi, je me prépare à réveillonner,
Mais avant tout, je vais un brin poétiser
Pour vous souhaiter à tous, mes excellents amis,
Une année pleine de rires et de bel esprit.
Et faites bien honneur ce soir à la pintade,
A la bisque de homard, aux oeufs en salade.
|
| | | | Merci à vous, ManuS, de prendre le relais
Les poètes habituels sont loins de leurs PC
Plus occupés à satisfaire leur palais
Mais nous reviendrons bientôt car vous nous bissez ;o)))
Pour l'heure je souhaite à tous une bonne année
Puissent nos amitiés ne jamais se fâner ;o))) |
| man, 27.12.2001 à 0:41 | 13742 |
| | | Oh oui! Oh oui! Oh oui! Parlons entre Manu(s)
Puisque, enfin, je crois, nous sommes ici les plus
Nombreux, tout du moins les plus forts, tant il est vrai
Que le Manu est beau, intelligent et gai
Sinon, les autres aussi sont les bienvenus
C'est vrai, après tout, on n'est pas des dieux non plus!
(Euh... ah si, moi, c'est vrai, je l'avais oublié ;o)
|
| | | | Trop pressé de m'exclaffer ou de m'exprimer,
Mon tres senextre membre pintadactyle
mais neanmoins adroit pourtant pas tres habile
a rater, a louper, c'est gourer de Sujet
Pardon
Manu
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