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Sfar un auteur (s)phare [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum
| | | | L'homme-arbre n'est pas un roman. Il y a des illustrations !
C'est donc de la littérature jeunesse !
Suis-je ironique ? Certes.
Suis-je réaliste ? Tout autant. Une petite recherche a posteriori et l'on retrouve cette fiche, qui ne me donne pas vraiment tort.
Selon d'autres biblio, c'est un livre dès 13 ans, dès 11 ans, livre pour ado ou même roman enfant.
Donc ça ne compte pas. Là, Sfar faisait un vrai roman, voyons :)
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| SydN, 15.05.2013 à 13:28 | 351100 |
| | | Moi : | Dans son bouquin d'entretiens avec Groensteen, Sfar reconnaît lui-même que son "Homme-arbre" était "très mauvais" parce qu'on le lui avait fait trop réécrire (il trouve que le deuxième tome était bien mieux). A priori, il s'est engueulé avec l'éditeur ensuite. Donc lui non plus ne veut sûrement pas trop s'étendre là-dessus. |
Reste que l'éternel n'est pas son premier roman quand même, et qu'il semble avoir des défauts très semblables à l'homme-arbre... Sinon quelqu'un d'ici l'aurait-il lu? Pour savoir si il est du même avis que la journaliste. |
| Moi, 15.05.2013 à 9:57 | 351099 |
| | | Dans son bouquin d'entretiens avec Groensteen, Sfar reconnaît lui-même que son "Homme-arbre" était "très mauvais" parce qu'on le lui avait fait trop réécrire (il trouve que le deuxième tome était bien mieux). A priori, il s'est engueulé avec l'éditeur ensuite. Donc lui non plus ne veut sûrement pas trop s'étendre là-dessus. |
| SydN, 15.05.2013 à 9:12 | 351097 |
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Je ne comprend pas cette appellation de "premier roman de Joann Sfar". Il a déjà tenté le coup chez denoël avec L'homme-arbre il y a bien une dizaine d'année. Tente-il lui même de le faire oublier ? Ou est-ce un coup marketting de la part de l'éditeur ?
En tout cas les journalistes ne semblent pas au courant (ce contentant comme bien souvent. Du dossier de presse, certainement restrictif)
Je n'ai pas lu ce nouveau roman donc, mais j'avais tenté l'homme-arbre que j'avais trouvé lamentable (j'étais pourtant grand fan de Sfar a l'époque), et j'avais a peu près les mêmes propos en bouche que la journaliste des inrock.
J'avais fini le premier volume avec grande difficulté, et je n'ai pas lu le 2ème tome. |
| | | | Et le mot "roman", il a un sens qui est satisfaisant ?
A titre personnel, j'aime bien le mot bande dessinée, qui comme le mot roman, rappelle l'origine d'un genre.
J'aime bien l'idée que les deux genres aient été longtemps très mal considérés, méprisés, à cause leurs origines populaires, de leurs lectorats de semi-débiles. J'aime bien les genres roturiers.
Je n'ai pas non plus de problème avec les termes bd, bédé, et tous ses dérivés (bédéphile, bédéthèque), parce que quand l'acronyme devient un substantif, c'est peut-être la preuve que la langue (et donc la culture ?) l'intègre. |
| | | | Non non, pas du tout. Mais j'ai toujours trouvé que ce côté indéfinissable faisait justement toute la grandeur de la BD, donc bon, tant mieux en fait. |
| | | | Aba Sourdi : | Non mais c'est vrai, rien que le nom "Bande Dessinée" est pourri en soi, hyper réducteur, niais, limité, attardé, niveau zéro de QI ! Le nom "Bande Dessinée" c'est la pire façon de déconsidérer la Bande Dessinée. |
Tu trouves que "comic book", "comics", "comix", "roman graphique", "historieta", "fumetto" "manga" (qu'on sait même pas si c'est masculin ou féminin) c'est mieux? |
| | | | Ecrire "bédé" est quand même assez incompréhensible, on se demande ce que ça peut exprimer d'autre qu'une connotation régressive ou enfantine. Dans ce cas, pourquoi ne pas écrire "litératur", "téatr"... ? Oui bon d'accord, on va me dire que la particularité de la Bande Dessinée est d'être le seul art à avoir un nom en deux mots (si on considère que le Jeu Vidéo est à mettre à part ; jamais personne ne parle de "Jivé", à ma connaissance !). C'est peut-être ça le problème, ce nom bancal en deux mots qui occasionne forcément un sigle disgracieux. Non mais c'est vrai, rien que le nom "Bande Dessinée" est pourri en soi, hyper réducteur, niais, limité, attardé, niveau zéro de QI ! Le nom "Bande Dessinée" c'est la pire façon de déconsidérer la Bande Dessinée. |
| | | | Appollo : | C'est drôle ces néologismes "bédéiste" et "bédéaste". |
"Bédéaste" devrait avoir une connotation d'artiste de la bande dessinée. Hélas, la connotation va plutôt piocher du côté du "cinéma du pauvre".
"Bédéiste", je ne sais pas trop. Je trouve cela compliqué à dire.
Et il y a toujours cette réticence envers le mot, la pseudo-racine, "bédé", plus encore qu'envers "BD". |
| Anoeta, 12.05.2013 à 12:09 | 351069 |
| | | Aba Sourdi : |
Il m'a fait beaucoup de mal dans la construction de ma prose amoureuse car ayant été nourri à ses BD depuis mon plus jeune âge, je croyais que l'expression "baiser" répétée à longueur de temps dans ses pages était une façon classique et normale de nommer l'acte, que c'était à la fois puissamment moderne et joliment élégant, comme je percevais l'oeuvre de Sfar. Du coup je l'utilisais à mon tour, comme un con. |
C'était toi ? :o) |
| | | | C'est drôle ces néologismes "bédéiste" et "bédéaste". J'entends énormément le premier en Afrique (et très rarement la forme longue "auteur de bande dessinée").
J'ai l'impression que bédéaste, qui me semble plus rare, fonctionne par ressemblance avec cinéaste. Le problème, c'est que ça sonne un peu trop comme pédéraste. Du coup, je pense que la forme qui va perdurer, c'est la forme africaine de bédéiste (si jamais elle réussit à s'imposer en France). |
| | | | Pour savoir que le roman de Sfar n'a aucun intérêt, je dirais qu'il suffit de lire la première page : ça commence par un dialogue et il y a dès l'entrée l'insupportable tic sfarien d'utiliser encore et toujours le mot "baiser" : "je veux la baiser", "je la baise", ce genre de choses... Quand donc cessera t-il cette vulgarité ? En a t-il conscience ?
Il m'a fait beaucoup de mal dans la construction de ma prose amoureuse car ayant été nourri à ses BD depuis mon plus jeune âge, je croyais que l'expression "baiser" répétée à longueur de temps dans ses pages était une façon classique et normale de nommer l'acte, que c'était à la fois puissamment moderne et joliment élégant, comme je percevais l'oeuvre de Sfar. Du coup je l'utilisais à mon tour, comme un con. Je me suis progressivement rendu compte qu'il était le seul auteur de tous les temps (en BD comme en littérature) à trouver que ce mot n'est pas lourd, à en tartiner ses pages au premier degré, donc ça m'a paru bizarre puis ça a provoqué un dégoût. Et il continue, le bougre. Insupportable. |
| Moi, 10.05.2013 à 11:58 | 351060 |
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Je sais pas vous mais pour moi, une critique qui utilise le terme "bédéaste" part avec un sérieux handicap de crédibilité. |
| Glotz, 17.04.2013 à 11:41 | 350858 |
| | | Je recommande l'ouvrage d'entretiens avec Groensteen paru récemment aux Impressions nouvelles. Sfar y est peu cabotin, et souvent intéressant sans tomber dans la prétention. Les questions posées sont assez judicieuses, bien que j'aurais préféré que Groensteen intervenienne plus.
Évidemment, quand on est familier des carnets et des interviews de Sfar, on apprend peu de choses, mais elles sont ici synthétisées et ordonnées avec soin. |
| | | | Je trouvais effectivement cela bien mystérieux :) |
| | | | Le précédent message est de Docteur C. Son compte n'est pas supprimé. Doc C a simplement envoyé son message sans être identifié sur le site. |
| compte supprimé . 13.04.2013 à 15:18 | 350815 |
| | | Je me rends compte que mon intervention n'était pas très intéressante.
S'il faut ramasser en quelques mots le problème que peut poser l'idéalisme en peinture (c'est la question qu'aborde aussi cette émission), j'écrirai qu'il est principalement dans l'oeil de celui qui voit, et pas tant que ça dans les oeuvres elles-mêmes.
L'idéalisme allemand se joue bien plus dans la lecture qu'un historien de l'art comme Winckelmann a pu faire de la peinture de la Renaissance, idéalisée, que dans les peintures, par exemple. Ainsi chez Aby Warburg l'aspect composite, l'agrégat de temps et de tendances hétérogènes de la Renaissance italienne est largement interrogé, défaisant l'idéalisme (voir son fameux Mnemosyne, l'iconologie travaillant l'image comme porteuse de mémoires hétérogènes).
Or Courbet, mises à part quelques toiles tel cet enterrement à Ornans, travaille bien plus la matière, les couleurs, l'immersion picturale, qu'une représentation du social et des faits historiques contemporains à travers ses peintures.
Il partage avec Chagall quelques représentations de la vie paysanne, peut-être, mais avec combien d'autres? Le premier Chagall peint ce qui l'entoure dans une vie de village de paysan russe et je ne trouve pas cette peinture sans intérêt, comme témoignage et comme invention plastique, mais bon, je le trouve vraiment très éloigné de Courbet.
Sur la représentation de scènes historiques contemporaines, voir par exemple ce qui peut séparer Courbet d'un Goya qui pour le coup ne cesse de représenter de telles scènes, dans une puissante interrogation des Lumières modernes et des luttes politiques dont il est témoin, aussi bien dans ses toiles personnelles - hors sa fonction de peintre de cour - que dans ses gravures. Alors oui d'accord Goya n'a rien de réaliste et c'est ma marotte mais tant pis.
Et puis personne n'a obligé Joann Sfar à déclarer que le livre était "une marchandise comme les autres". Alors si Chagall en Russie = une pile électrique = un kilo de carotte, ce n'est pas sans incidence sur ma perception de son discours. L'éloge d'une joie simple à peindre (à créer) sans idéalisme et sans théologie ne me paraît pas forcément un éclairage très riche de la peinture et de l'art, pas même dans sa dimension sociale. Sans doute qu'il est paumé mais je ne vois aucune raison d'aller me perdre avec lui. |
| | | | Matrok : | Matrok : | ...l'anticommunisme bien connu de Joann Sfar. D'où ses insultes faciles... |
Hum... J'aurais mieux fait d'écouter la chronique incriminée avant de me lâcher comme ça. J'ai écouté : ben c'est pas faux ce qu'il dit. L'histoire de Chagall viré de Vitebsk parce qu'un commissaire politique obtus n'y comprenait rien et remplacé par Malevitch, c'est vrai, historiquement. |
Personne n'a prétendu que l'anecdote n'était pas un fait historique avéré. Mais c'est un peu court, elle n'arrive que parce que socialisme peuple populaire population, l'art populaire bolchévique n'est pas un art du peuple, CQFD. Parce que Joann Sfar a cette connaissance-là de l'histoire de l'art, précise : Chagall, Pascin, Soutine, pour le reste c'est plus flou. Russes ni rouges ni blancs d'ailleurs.
Matrok : | Alors, Malevitch "con très obéissant", c'est le point de vue de Sfar et je ne sais pas trop d'où il sort ça ni ce qui l'amène à le dire mais l'histoire qu'il raconte a plus qu'un fond de vérité. |
Oh ben oui, c'est très vrai.
Chagall = jojo = joie libre
Malevitch = pas jojo = connaud obéissant.
C'est on ne peut plus vrai dans l'esprit de Joann Sfar, pour le reste du monde je ne sais pas si c'est crucial, ni même intéressant, ni même d'une quelconque pertinence.
Matrok : | Et c'est vrai qu'il y a une parenté entre le premier Chagall (qui n'a rien d'une "merde", vraiment) et le réalisme de Courbet. |
Euh... Tu as des exemples concrets parce que je vois surtout ce qui les éloignent, le premier Chagall est un peintre très naïf (c'est le souvenir que j'en ai gardé).
Si Chagall n'a jamais été quelque chose, c'est bien un peintre "réaliste".
Matrok : |
Par ailleurs ce qu'il dit sur Courbet et son réalisme sans faux espoir, ça me semble aussi assez lucide. |
Hum, disons que c'est un point de vue qui me chiffonne un peu. Courbet était communard et proche de Proudhon, mais a aussi énormément pratiqué la peinture de paysage (grottes, sous-bois, etc.) et le portrait, à partir de là le réalisme "sans faux espoir" me semble un peu court, tant la peinture de Courbet est finalement pauvre en scène historique ou sociale.
Enfin à l'écoute (espacée des signalements de l'existence de ces chroniques sur Bulledair, ma drogue à moi) j'ai ce sentiment persistant de bavardage un peu creux devant n'importe quel tableau prétexte à parler de soi sans grande profondeur, encore une fois, et j'en ai soupé. Pour ce faire une idée plus précise il y a plein de Courbet au musée d'Orsay, en effet. |
| | | | (Et je précise que si je me donne le droit de citer un mail c'est que son contenu colle à 100% avec ce qu'il répond quand Groensteen l'interroge sur la politique dans son livre d'entretien aux Impressions Nouvelles, que je n'ai pas sous la main. Au moins il est cohérent.) |
| Matrok, 12.04.2013 à 20:20 | 350811 |
| | | Matrok : | ...l'anticommunisme bien connu de Joann Sfar. D'où ses insultes faciles... |
Hum... J'aurais mieux fait d'écouter la chronique incriminée avant de me lâcher comme ça. J'ai écouté : ben c'est pas faux ce qu'il dit. L'histoire de Chagall viré de Vitebsk parce qu'un commissaire politique obtus n'y comprenait rien et remplacé par Malevitch, c'est vrai, historiquement. Alors, Malevitch "con très obéissant", c'est le point de vue de Sfar et je ne sais pas trop d'où il sort ça ni ce qui l'amène à le dire mais l'histoire qu'il raconte a plus qu'un fond de vérité. Et c'est vrai qu'il y a une parenté entre le premier Chagall (qui n'a rien d'une "merde", vraiment) et le réalisme de Courbet. On n'a pas besoin de rappeler à chaque instant ce que Malevitch a subi ensuite, car ce fut malheureusement le lot de tous les artistes un peu intéressants sous Staline. Par ailleurs ce qu'il dit sur Courbet et son réalisme sans faux espoir, ça me semble aussi assez lucide. |
| | | | (les trois s à "passe" c'est mon clavier qui a ripé/rippé/ripppé, c'était pas dans le mail de Sfar, je précise au cas où) |
| | | | Quand on l'interroge sur ça (je l'avais fait par mail lors de ses saillies anti-Mélenchon sur son blog), il répond qu'il a "de solides amitiés au PCF" et qu'il "ne passse pas trois jours sans parler du Bund", mouvement socialiste juif de Russie (mais qui justement s'est opposé au bolchevisme, ce qu'on pouvait tout à fait comprendre). Donc anti-communisme je pense que c'est un peu exagéré, disons que dans le contexte précis de la Russie, oui, il a une vision très tranchée, mais comme je le dis dans la parenthèse précédente, ça peut se comprendre. |
| Matrok, 12.04.2013 à 19:12 | 350806 |
| | | Docteur C : | Certes que durant les fameuses années 20-30 en URSS, période d'effervescence artistique, Malevitch n'ait pas été tout blanc, qu'il se soit placé d'une certaine façon, dirigeant son école, c'est aussi un aspect de la question. |
Il n'était certes pas tout blanc, mais plutôt tout rouge. Et c'est ça qui chatouille l'anticommunisme bien connu de Joann Sfar. D'où ses insultes faciles... Par contre, évidemment pas la peine d'aller raconter que "Chagall est une merde", c'est tout aussi bête. |
| Moi, 12.04.2013 à 11:07 | 350797 |
| | | Et si on décidait qu'on s'en foutait ?
(c'est moi toto le héros ?)
(je comprends rien à cette conversation)
(mais j'approuve à 100%) |
| THYUIG, 12.04.2013 à 10:52 | 350796 |
| | | youpee, le retour de toto le héros pourfendeur de la sclérose sociale...
Sûr qu'écrire dans sa baignoire, c'est d'une telle indécence qu'il fallait absolument l'étaler à la télévision. Se contenter d'avouer qu'on avait écrit son roman à sa table de travail, c'était trop compliqué à avouer.
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| Moi, 12.04.2013 à 10:46 | 350795 |
| | | C'est vrai, c'est horrible, cet homme écrit dans une baignoire alors que, comme chacun sait, une baignoire est faite pour s'y laver. C'est une insulte au bon goût et à la décence. Je dirais même que c'est immonde. Quel besoin de nous étaler ça sous le nez alors que le monde a déjà tant d'horreurs à nous infliger ?!
(moi ça m'a fait penser à Fred qui disait prendre des bains pour trouver ses idées) |
| THYUIG, 12.04.2013 à 10:22 | 350794 |
| | | je crois qu'il est paumé.
je l'écoutais dans la Grande Librairie jeudi soir dernier, et il disait qu'il écrivait dans sa baignoire, tout simplement. Le journaliste n'a pas relevé tellement il trouvait ça con, alors du coup Sfar a réitéré pour qu'on comprenne bien : hé ho, j'ai écrit ce roman dans ma baignoire, je suis un fou, aussi malade que ces grands écrivains qui ont construit ma culture, aussi dingue que gainsbourg, que Pascin, que Chagall etc etc.
Sérieusement, je pense qu'il vire un brin maboule, bizarre. Quel besoin d'affirmer ça ? Ce mec a tout prouvé à son niveau, alors pourquoi ce besoin d'en rajouter ? |
| | | | Pierre : | C'est ahurissant. Aujourd'hui, à l'occasion de son commentaire de l'enterrement à Ornans de Courbet (il affecte de prononcer Ornance comme dans ordonnance), il a traité Malevitch de "con obéissant". L'opposant à cette merde de Chagall qu'il pare pour l'occasion de mille vertus imaginaires, il le fait passer aux oreilles de l'auditeur peu informé pour un réactionnaire (lui l'artiste le plus révolutionnaire du XXe siècle) et pour un collabo au stalinisme alors qu'il a été persécuté par le régime soviétique. Un parti pris bien étrange ... |
Chagall n'a rien d'une "merde", faut pas exagérer non plus. Maintenant les trois peintres juifs à Paris (Chagall Soutine et Pascin) sont la petite marotte de Jojo depuis sa maîtrise de philo et il n'en a jamais bougé, ce qui en dit long sur l'étendue de sa curiosité picturale. Ramener Courbet à un peintre "communard" joue aussi la carte du raccourci à fond les balayettes (si tant est qu'il s'agisse d'éclairer son oeuvre comme parcours).
J'ai été écouter et je ne te remercie pas parce que c'est affligeant, ça me désespère complètement cette émission. Il dit même de Malevitch qu'il était un "con très obéissant". Certes que durant les fameuses années 20-30 en URSS, période d'effervescence artistique, Malevitch n'ait pas été tout blanc, qu'il se soit placé d'une certaine façon, dirigeant son école, c'est aussi un aspect de la question. Mais de Malevitch et ses élèves, il est stupide de les voir comme des "cons obéissants", dès lors qu'à partir des années 30 les persécutions, déportations etc. se sont progressivement appliquées à eux aussi (voir le dossier sur Lev Youdine dans le dernier DMPP qui est un peu plus généreux que ce truc).
De toute façon ce discours de Sfar prétendument sur la peinture, c'est de la bouillie, de la soupe au tapioca trop cuite, ni plus ni moins, alors qu'une perle molle de plus ou de moins en émerge... |
| Pierre, 11.04.2013 à 20:05 | 350776 |
| | | C'est ahurissant. Aujourd'hui, à l'occasion de son commentaire de l'enterrement à Ornans de Courbet (il affecte de prononcer Ornance comme dans ordonnance), il a traité Malevitch de "con obéissant". L'opposant à cette merde de Chagall qu'il pare pour l'occasion de mille vertus imaginaires, il le fait passer aux oreilles de l'auditeur peu informé pour un réactionnaire (lui l'artiste le plus révolutionnaire du XXe siècle) et pour un collabo au stalinisme alors qu'il a été persécuté par le régime soviétique. Un parti pris bien étrange ... |
| Moi, 11.04.2013 à 14:48 | 350767 |
| | | Aba Sourdi : | Moi : | Ce qui est bizarre, c'est cette façon de forcer l'accent niçois... ça fait vraiment cabotinage étrange. |
Oui, c'est ce que je me suis dit aussi. Il ne l'avait pas autant avant, quand il faisait la promo de ses films ! Je vois pas trop comment il a pu le rechoper d'un coup comme ça. |
A l'oreille, depuis quelques numéros, je crois que désormais Joann Sfar lit les chroniques qu'il a écrites plutôt que d'y aller à l'impro. Du coup ça ressemble un peu plus à ses pages de carnet (mais à la radio). |
| | | | Sfar passe d'ailleurs dans la Grande Librairie sur France 5, ce soir... |
| | | | Le 1er roman de Joan Sfar "L'éternel" chroniqué dans Le masque et la plume de dimanche...c'est vraiment sur la fin (46ème minute environ) : "sensible", "personnages outranciers", "pompé un peu partout", "pooding", "gloubigoulba", "drole", "so what", "pour young adult"... ...hum hum... |
| | | | Sfar fonctionne pas mal en "je vais faire chier les gens, je vais être là où on ne m'attend pas" ou plutôt "je vais me comporter d'une façon qui n'est a priori pas conforme à là où j'interviens". Il doit se figurer que France Inter est une radio intello-élitiste et donc il fait le gros couillon. Dans le même ordre d'idée, il était passé une fois à je ne sais quelle émission littéraire et il avait pris un malin plaisir à déclarer que Tolkien était son écrivain préféré, ce qui faisait 'mal-pensant anti-intelligentsia' selon lui. |
| THYUIG, 05.03.2013 à 23:13 | 350224 |
| | | Pierre : | Moi : | Moi : | Joann Sfar devient (plus ou moins) chroniqueur régulier sur France Inter à partir de la semaine prochaine. L'idée du programme a l'air assez maligne (en tout cas ça colle bien avec le côté pipelette de Sfar, je trouve). |
Première chronique à 5 minutes de la fin par ici...
C'est Sfar qui cause de tout et de rien en dessinant donc (et en cabotinant un peu pour la radio)
On peut voir le dessin en question par là. |
Je l'écoute malgré moi depuis quelques jours. Mon dieu ! Mais c'est d'une connerie, abyssale ! |
Pareil, c'est martine au Louvre, magnifique. |
| Pierre, 05.03.2013 à 22:37 | 350222 |
| | | Moi : | Moi : | Joann Sfar devient (plus ou moins) chroniqueur régulier sur France Inter à partir de la semaine prochaine. L'idée du programme a l'air assez maligne (en tout cas ça colle bien avec le côté pipelette de Sfar, je trouve). |
Première chronique à 5 minutes de la fin par ici...
C'est Sfar qui cause de tout et de rien en dessinant donc (et en cabotinant un peu pour la radio)
On peut voir le dessin en question par là. |
Je l'écoute malgré moi depuis quelques jours. Mon dieu ! Mais c'est d'une connerie, abyssale ! |
| | | | Moi : | Ce qui est bizarre, c'est cette façon de forcer l'accent niçois... ça fait vraiment cabotinage étrange. |
Oui, c'est ce que je me suis dit aussi. Il ne l'avait pas autant avant, quand il faisait la promo de ses films ! Je vois pas trop comment il a pu le rechoper d'un coup comme ça. |
| Moi, 22.02.2013 à 9:23 | 349978 |
| | | Ce qui est bizarre, c'est cette façon de forcer l'accent niçois... ça fait vraiment cabotinage étrange. |
| | | | bientôt en tournée dans toute la France, le one-man-show a Sfar is born |
| | | | Je crois que ce monsieur devient un humoriste. Pourquoi pas hein, mais c'est forcément rageant de le voir avoir un tel pont d'or pour pouvoir développer son art du stand-up culturello-beauf. |
| Moi, 19.02.2013 à 8:00 | 349940 |
| | | Moi : | Joann Sfar devient (plus ou moins) chroniqueur régulier sur France Inter à partir de la semaine prochaine. L'idée du programme a l'air assez maligne (en tout cas ça colle bien avec le côté pipelette de Sfar, je trouve). |
Première chronique à 5 minutes de la fin par ici...
C'est Sfar qui cause de tout et de rien en dessinant donc (et en cabotinant un peu pour la radio)
On peut voir le dessin en question par là. |
| SydN, 12.02.2013 à 14:01 | 349831 |
| | | Moi : | Joann Sfar devient (plus ou moins) chroniqueur régulier sur France Inter à partir de la semaine prochaine. L'idée du programme a l'air assez maligne (en tout cas ça colle bien avec le côté pipelette de Sfar, je trouve). |
je me demande ce que veut dire:
"envoyer voir les gens voir les expositions permanentes"
lol |
| Moi, 12.02.2013 à 13:43 | 349829 |
| | | Joann Sfar devient (plus ou moins) chroniqueur régulier sur France Inter à partir de la semaine prochaine. L'idée du programme a l'air assez maligne (en tout cas ça colle bien avec le côté pipelette de Sfar, je trouve). |
| Mael, 30.01.2013 à 14:42 | 349445 |
| | | J'ai lu les entretiens de Thioerry Groensteen avec Joanna Sfar.
Joann Sfar sait parler, de son travail, de l'Art, de tout. Mais on l'a tellement entendu, sur toutes les chaînes, dans tous les magazines, qu'on est en droit de se demander si un recueil d'entretien peut avoir un intérêt.
La présence de Thierry Groensteen, reconnu pour son sérieux et ses qualités d'analyse, rassure, et loin d'éluder le problème, il le pose en introduction. Arrive-t-il à le dépasser ? Oui et non.
Difficile d'aborder le travail de Sfar sans reposer des questions déjà rebattues – sur le judaïsme, sa mère, son rapport aux « suites », la philosophie... Mais là où une partie des réponses nous sont connues, Groensteen profite de l'espace pour aller plus loin, creuser les choses, avancer dans l'analyse d'une œuvre immense, à l'impact fort et à la qualité variable.
Joann Sfar, fidèle à son habitude, est loquace, parfois badin, et déroule avec un plaisir communicatif son amour du dessin, ses recherches et ses doutes. Groensteen le questionne sur des sujets où on l'attend moins, développe un intéressant passage sur l'écriture, n'hésite pas à évoquer le problème de la surproduction de l'auteur. Structuré en grands chapitres, abordant chaque série avec logique, et parfois un peu de didactisme, l’ouvrage ne semble rien oublier au milieu d'illustrations intelligemment sélectionnées.
Le livre d'entretiens est-t-il réussi ? Oui, le travail est fait, des questions pertinentes sont soulevées et le tout se lit avec intérêt. Ces entretiens avec Joann Sfar étaient un pari risqué, et il aurait pu être perdu. Cela étant, malgré le sérieux de l'entreprise, malgré son approfondissement et un réel plaisir de lecture, il est difficile de se souvenir d'informations vraiment essentielles, ou de clefs d’interprétation inédites.
Les admirateurs de Sfar trouveront de quoi alimenter leur passion, ses détracteurs de quoi le critiquer plus amplement, mais le lecteur lambda ne lira rien de nouveau sous le soleil. |
| | | | à quand le spectacle de marionnettes ? Le Rabbi's cat on ice ? Il finira par en faire une BD, vous allez voir. |
| Mael, 28.01.2013 à 10:36 | 349389 |
| | | Après le film, le feuilleton radiophonique !
Bodoï nous apprend que France Culture a adapté le Chat du rabbin en 10 épisodes de 25 minutes.
Ils seront diffusé à partir de ce soir, du lundi au vendredi, à 20h30, et jusqu'au 8 février. |
| SydN, 10.12.2012 à 23:47 | 348075 |
| | | NDZ : | Des séquences ont été oubliées ou remisées par manque de budget (?), par censure d'une industrie qui voulait un spot de pub (?). |
tiens je suis pas le seul à avoir remarqué ça :)
le montage est parfois... insensé. |
| SydN, 10.12.2012 à 23:35 | 348074 |
| | | Aba Sourdi : | Ce qui me surprend le plus concernant ce livre est d'un autre ordre : est-ce qu'on a encore besoin de savoir quelque chose sur Sfar, sachant que c'est quand il parle qu'il dit le plus de conneries qu'il aime contredire après dans ses oeuvres, comme il l'a reconnu lui-même ? |
Faut pas chercher midi à 14h, Sfar est le client idéal: médiatique, vendeur et en plus il aime parler de lui et de ses oeuvres. Pas tous les auteurs de bande dessinée ne conjuguent ses 3 "atouts"...
c'est pas une question de besoin, juste une facilité. |
| ABDI, 10.12.2012 à 21:31 | 348070 |
| | | Docteur C : | Mael : | Aba : Je pense que c'est une vraie question. Sfar parle énormément, dans les médias, dans ses carnets, dans ses bandes dessinées, sur son blog... Difficile de se dire qu'il y a encore des choses à apprendre (des choses intéressantes j'entends). Et pourtant, je suis intrigué. Thierry Groensteen est un homme intelligent, avec une vraie vision de la bande dessinée et une véritable connaissance du dessin. J'ai espoir qu'il sache donc poser autre choses que les questions rabattues de multiples fois, et qu'il puisse emmener Sfar - qui n'est pas idiot et qui a nombre de titres très intéressants à son actif - à nous montrer de nouvelles choses. Bon après on peut en douter, j'attends de voir.
De plus la qualité de l'éditeur me rassure, bon il a cependant fait quelques horreurs donc je me méfie (haaa ce livre de poèmes sur la bande dessinée, et cette versification de "Vivre sa vie" de Godard...). |
Franchement, le sommaire du livre ainsi que les premières pages, qu'on peut consulter en suivant le lien ci-dessous, n'augurent pas d'une grande profondeur du propos, et en écrivant ça j'euphémise beaucoup :
http://www.lesimpressionsnouvelles.com/catalogue/entretiens-avec-joann-sfar
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Ces dictons sont tellement subtils qu'on dirait presque du Ben. |
| NDZ, 10.12.2012 à 20:52 | 348068 |
| | | J'ai vu le film Gainsbourg ce week-end et... que dire ?
J'avais énormément aimé le (Hors-champ), parce que l'on séparait bien, par écrit, les propos de S.G. et de Sfar. Il y avait deux artistes qui dialoguaient. Il y avait des séquences (découpage, mise en planche), des dessins (trait) magnifiques. Il y avait un gros bordel de gribouillis, de fulgurances, de lourdeurs et de justesses. Et une sincérité et une admiration de petit garçon qui transpirait tellement qu'elles en était émouvantes.
Et puis le film affadit le tout. Des séquences ont été oubliées ou remisées par manque de budget (?), par censure d'une industrie qui voulait un spot de pub (?). Les artistes incarnent moins bien les personnages que le crayon. Le propos est souvent lourdaud et décousu. On garde certaines jolies choses, mais peu. On a écrasé la matière première et on en a fait une bouillasse après un forme-ratage en règle. Comme pour beaucoup, les 3 premiers 1/4 d'heure passent bien, ensuite on regarde sa montre. Je comprends mieux l'intitulé du Gérard remporté par le film “Pas nul, mais pas bien. Pas nul, hein. Mais pas bien. Mais pas nul pour autant. Mais pas bien non plus. Mais pas nul. Ceci dit, pas bien. Voyez ?”.
Achetez le livre. Oubliez le film. |
| Mael, 10.12.2012 à 19:37 | 348067 |
| | | ha je n'avais pas vu le détail...
J'avais été déçu par les entretiens de Groensteen avec Baudoin, peut-être ce livre ira-t-il dans cette même direction alors... |
| | | | Mael : | Aba : Je pense que c'est une vraie question. Sfar parle énormément, dans les médias, dans ses carnets, dans ses bandes dessinées, sur son blog... Difficile de se dire qu'il y a encore des choses à apprendre (des choses intéressantes j'entends). Et pourtant, je suis intrigué. Thierry Groensteen est un homme intelligent, avec une vraie vision de la bande dessinée et une véritable connaissance du dessin. J'ai espoir qu'il sache donc poser autre choses que les questions rabattues de multiples fois, et qu'il puisse emmener Sfar - qui n'est pas idiot et qui a nombre de titres très intéressants à son actif - à nous montrer de nouvelles choses. Bon après on peut en douter, j'attends de voir.
De plus la qualité de l'éditeur me rassure, bon il a cependant fait quelques horreurs donc je me méfie (haaa ce livre de poèmes sur la bande dessinée, et cette versification de "Vivre sa vie" de Godard...). |
Franchement, le sommaire du livre ainsi que les premières pages, qu'on peut consulter en suivant le lien ci-dessous, n'augurent pas d'une grande profondeur du propos, et en écrivant ça j'euphémise beaucoup :
http://www.lesimpressionsnouvelles.com/catalogue/entretiens-avec-joann-sfar
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| Mael, 07.12.2012 à 13:54 | 348012 |
| | | Aba : Je pense que c'est une vraie question. Sfar parle énormément, dans les médias, dans ses carnets, dans ses bandes dessinées, sur son blog... Difficile de se dire qu'il y a encore des choses à apprendre (des choses intéressantes j'entends). Et pourtant, je suis intrigué. Thierry Groensteen est un homme intelligent, avec une vraie vision de la bande dessinée et une véritable connaissance du dessin. J'ai espoir qu'il sache donc poser autre choses que les questions rabattues de multiples fois, et qu'il puisse emmener Sfar - qui n'est pas idiot et qui a nombre de titres très intéressants à son actif - à nous montrer de nouvelles choses. Bon après on peut en douter, j'attends de voir.
De plus la qualité de l'éditeur me rassure, bon il a cependant fait quelques horreurs donc je me méfie (haaa ce livre de poèmes sur la bande dessinée, et cette versification de "Vivre sa vie" de Godard...). |
| | | | il va faire une série de carnets pour revenir sur ces entretiens ? Une version illustrée et annotée dans les marges ? |
| | | | Ce qui me surprend le plus concernant ce livre est d'un autre ordre : est-ce qu'on a encore besoin de savoir quelque chose sur Sfar, sachant que c'est quand il parle qu'il dit le plus de conneries qu'il aime contredire après dans ses oeuvres, comme il l'a reconnu lui-même ? C'est bien le dernier auteur dont il faut sacraliser la parole. Cela rejoint quelque chose que j'ai remarqué depuis longtemps, à savoir que ce sont les auteurs qui en disent le plus sur eux qu'on va encore aller interviewer par la suite pour en remettre une couche, comme si ça ne suffisait pas et qu'il y avait quelque chose qu'on n'avait pas compris, bien qu'on sache qu'ils ont déjà tout dit en long en large et en travers. À l'inverse, aucun entretien-fleuve ne sort jamais sur les auteurs secrets et mystérieux alors que c'est de ça qu'on aurait besoin, théoriquement. Certes, cela explique ceci, mais quand même c'est énervant et risible (jaune). |
| | | | Oui, c'est bien ce que je disais, le premier est en CMJN, le second en RVB. Et selon la manière dont le fichier en CMJN est converti en RVB, le résultat sera plus ou moins proche de la réalité future.
Les 2 versions paraissent différentes juste à cause du codage/décodage. La seconde version n'est pas une version rectifiée de la première pour cause de "trop flashy". |
| Mael, 06.12.2012 à 13:44 | 347992 |
| | | Voilà qui est déjà plus correct. |
| | | | Une image avec de telles dimensions qui fait plus de 600ko, c'est un jpeg codé en CMJN. Et qui dit CMJN dit gestion hasardeuse des couleurs par les navigateurs. Donc, non, pas forcément flashy.
CMJN CQFD ! |
| Mael, 05.12.2012 à 17:44 | 347983 |
| | | Parution le 4 février.
C'est moi où c'est fluo quand même ? |
| Moi, 06.11.2012 à 7:30 | 347486 |
| | | Moi : | Joann Sfar va commencer la pré-publication du tome 5 de Klezmer sur le site de télérama à partir de demain. |
Et donc. |
| | | | Vu le niveau de Canal+, ça peut pas être pire que les merdes de ce gros facho d'Olivier Marchal. |
| SydN, 04.11.2012 à 11:18 | 347462 |
| | |
ah ah
oui, tiens, j'étais passé à côté...
ca risque d'être atypique, j'attend de voir^^ |
| Moi, 04.11.2012 à 8:44 | 347461 |
| | | Joann Sfar va commencer la pré-publication du tome 5 de Klezmer sur le site de télérama à partir de demain. |
| | | | SydN : | Mais bon là onchange de sujet, si ca te dit, on peut créer un sujet ailleurs :)
moi ça me dit, j'aime bien parler de doctor who. je suis un peu addict... hum... |
Je viens déterré le topic "Ces séries télé qu'on aime bien", si le coeur t'en dit...
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| SydN, 24.05.2012 à 13:58 | 344724 |
| | | Aba Sourdi : | il me semble que tu trouves que la force de Mélenchon (pour qui tu as voté) réside dans sa conception et son audience plus larges que le simple "marxisme" ou "extrême gauche". |
oui, je pense que c'est une de ses forces, mais je précise que ce n'est absolument pas la raison de mon vote. Je n'ai pas voté pour une idéologie, mais pour un programme et dans une moindre mesure pour l'homme. Et pas forcément parce qu'il défend "mieux" les idées de gauche.
Pour en revenir à Sfar, à propos de ce qu'il appelle la Partition, il ne cite pas Sarkosy. Etonnant tout de même, ej trouve... Peut-être parce qu'il estimait déjà que c'était du passé ? |
| NDZ, 24.05.2012 à 13:02 | 344723 |
| | | Aba Sourdi : | SydN : | |
il a bel et bien un jugement très sévère envers Mélenchon qu'il trouve en gros populiste (alors qu'il n'a rien contre le marxisme traditionnel, c'est un peu l'inverse de SydN). |
OUlà, mais où j'ai dit que j'avais quelque chose contre le marxisme? N'interprète pas mes propos non plus hein, j'ai juste dit que Mélenchon ne l'était pas (marxiste). S'il cite parfois quelques leader communistes c'est plus pour l'image révolutionnaire que pour l'idéologie. |
Oui, excuse-moi d'avoir fait ce raccourci digne de Sfar, je voulais juste dire que contrairement à lui, il me semble que tu trouves que la force de Mélenchon (pour qui tu as voté) réside dans sa conception et son audience plus larges que le simple "marxisme" ou "extrême gauche". Or, ce que m'a dit Sfar dans son mail, c'est qu'il a un grand attachement pour le parti communiste et l'anarchisme, donc le marxisme et l'extrême gauche, mais qu'il n'aime pas le virage Front de Gauche aux oripeaux chevènementistes d'après lui. Par conséquent on peut comprendre son rejet du style Mélenchon (je n'en suis pas un grand fan non plus), mais l'on se doit de dénoncer ses caricatures "gauche = tuons les riches" et "gauche = inventons l'injustice". Sur ce point-là, gens de gauche, nous sommes obligés d'être d'accord (sauf si on n'est pas de gauche bien sûr).
Bon maintenant on peut recommencer à parler BD si vous voulez ! Je suis pas contre, hein, mais il fallait quand même éclairer certains trucs. |
Oui. Et merci de préciser les intentions de Sfar (ce qui me rassure). |
| | | | SydN : | |
il a bel et bien un jugement très sévère envers Mélenchon qu'il trouve en gros populiste (alors qu'il n'a rien contre le marxisme traditionnel, c'est un peu l'inverse de SydN). |
OUlà, mais où j'ai dit que j'avais quelque chose contre le marxisme? N'interprète pas mes propos non plus hein, j'ai juste dit que Mélenchon ne l'était pas (marxiste). S'il cite parfois quelques leader communistes c'est plus pour l'image révolutionnaire que pour l'idéologie. |
Oui, excuse-moi d'avoir fait ce raccourci digne de Sfar, je voulais juste dire que contrairement à lui, il me semble que tu trouves que la force de Mélenchon (pour qui tu as voté) réside dans sa conception et son audience plus larges que le simple "marxisme" ou "extrême gauche". Or, ce que m'a dit Sfar dans son mail, c'est qu'il a un grand attachement pour le parti communiste et l'anarchisme, donc le marxisme et l'extrême gauche, mais qu'il n'aime pas le virage Front de Gauche aux oripeaux chevènementistes d'après lui. Par conséquent on peut comprendre son rejet du style Mélenchon (je n'en suis pas un grand fan non plus), mais l'on se doit de dénoncer ses caricatures "gauche = tuons les riches" et "gauche = inventons l'injustice". Sur ce point-là, gens de gauche, nous sommes obligés d'être d'accord (sauf si on n'est pas de gauche bien sûr).
Bon maintenant on peut recommencer à parler BD si vous voulez ! Je suis pas contre, hein, mais il fallait quand même éclairer certains trucs. |
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