probablement le groupe qui a le plus changé d'identité depuis sa création. Difficile de faire le lien entre cet album, le sombre Again ou les envolées Pinkfloydienne de Controlling Crowds
pour me donner un coup de fouet pour travailler, parce que Max Richter voulait aider les gens à bien dormir et a imaginé un paysage musical dans lesquels ils pourraient plus facilement le faire.
OK, j'aimais avant
Mais après Blue Peter et sa version pénible de Guillaume Tell, j'ai craqué sur le pipeau de Cuckoo Song. Mon dieu... je devais écouter ça en lisant Jessica Blandy, je ne vois pas d'autre explication
Je retente les cloches tubilaires pour voir si ça reste supportable
paraît que c'est du rock. Bon ben si ce sont les professionnels qui considèrent que c'en est, on va dire que c'est du bon gros rock à guitares avec des rifs ravageurs :o)
J'aime cette mode actuelle des albums courts qu'on ne surcharge plus. On a ici un album très homogène sans baisse de régime et de chanson moins bonne. Bon album pour moi.
Hâte de la voir sur scène au théatre Sébastopol à Lille
P'tain c'est plus que bien Moon Duo.
le coté boucle répétitif me plait bien, bref une belle découverte aussi là.
je fais chier un peu la famille je crois avec Mondo Drag, je pense que l'album devient une boucle répétitive à la maison :o))
Eh bien tu me vois ravi de cet enthousiasme ! Ravi de te faire découvrir des trucs de vieux-jeunes (ou de jeunes-vieux, je sais pas) qui peuvent certes ébranler un temps un équilibre familial patiemment élaboré et chèrement acquis, mais, ne t'inquiète pas, un jour ils te remercieront de les avoir inondés de belles choses essentielles à leur bien-être ! :o)
Du coup, pour éviter un drame familial, je change de braquet et vous propose ce soir (ce matin ?) un peu de douceur dans ce monde de brutes, un peu de calme sur cette planète en rut !
Quittons donc un temps les rivages psychédéliques pour les eaux calmes de la folk finement ouvragée du dénommé José Gonzalez. Un nom pas très glamour qui ne donne pas forcément envie de tendre l'oreille, de prime abord, mais qui fait du bien pour peu qu'on décide de la lui prêter, cette oreille (z'inquitez pas, il vous la rendra comme neuve, il va pas vous l'abîmer, avec ses performances à deux de tension, le José !)
Et donc, si vous aimez les Simon & Garfunkel, Cat Stevens et autres Nick Drake des 60's, ou, pour taper dans le plus récent, si vous aimez des trucs genre Kings of Convenience ou Fleet Foxes, ce José Gonzalez, c'est pour vous ! (bon, c'est surtout pour moi en fait, mais sait-on jamais…)
Cette année, il nous a pondu l'album Vestiges & Claws, un album apaisant plein de guitare sèche et de voix reposante.
Je vous propose de découvrir 3 titres de cet album, interprétés ici pour les toujours excellentes sessions des "Tiny Desk Concerts" de la NPR Music (branche musicale de la NPR, la National Public Radio américaine, qui a toujours fort bon goût, ma foi)
Non c'est pas chiant ni ennuyeux, c'est beau ! ('tain faut tout vous expliquer, bordel !)
P.S. : le principe des Tiny Desk Concerts, c'est, comme le nom l'indique, d'organiser des mini-concerts d'environ 15 minutes dans un tout petit bureau de la NPR - petit mais cosy et convivial, avec ses étagères de bouquins, de disques et d'objets hétéroclites -, dans lequel s'entassent tant bien que mal les artistes (ici, ils sont cinq, par exemple) pour livrer 3 ou 4 morceaux de leurs dernières productions. En général, le résultat est très chouette.
houlà merci bien pour la découverte de Mondo Drag !
Content que ça t'ait plu ! :o)
Du coup, je reste dans le psychédélique pour vous présenter aujourd'hui ce sympathique album (même si je pense que ça va beaucoup moins te plaire, crepp, parce que c'est moins rock et plus… euh… je sais pas moi… trance ?) :
Moon Duo est, comme son nom l'indique, un duo, formé par Ripley Johnson, guitariste du groupe de rock psychédélique californien Wooden Shijps, et sa meuf, Sanae Yamada, qui taquine des claviers.
Leur formule est simple mais efficace : Sanae fait des boucles répétitives et hypnotiques avec ses claviers pendant que John brode autour ses délires psychédéliques avec sa guitare électrique (bon, ils ont récemment remplacé la boîte à rythme par un batteur, ce qui est toujours mieux, je trouve… Du coup, devraient-ils s'appeler Moon Trio ? Je ne sais pas…)
Pour vous faire une idée de la chose, voici Free the Skull en live sur KEXP :
Ils font aussi des vidéos débiles, comme pour le titre de clôture de l'album, par exemple, Animal :
version courte du projet sleep de Max Richter: 8 heures de musique à écouter en dormant
ce résume ne dure qu'une grosse heure et on ne peut pas dire que ça donne de monter sur les tables et faire tourner les serviettes
mais c'est beau
version courte du projet sleep de Max Richter: 8 heures de musique à écouter en dormant
ce résume ne dure qu'une grosse heure et on ne peut pas dire que ça donne de monter sur les tables et faire tourner les serviettes
mais c'est beau
Si David Gilmour ne fait plus du Floyd vintage, y'en a qui s'en chargent pour lui !
Par exemple, un de mes albums préférés de cette année est signé Mondo Drag. Mondo Drag, c'est un groupe de jeune chevelus américains qui ont décidé que la musique s'était arrêtée en 1972 et qu'elle avait dû naître autour de 1968, enfin quelque chose dans ce goût-là.
Je les soupçonne aussi de se servir de matériel vintage, des instruments aux consoles, mais je ne saurais le jurer.
Les 4 titres de la face A de l'album sont dans une veine débuts du hard rock mâtiné de psychédélisme et de stoner sound, naviguant brillamment dans les eaux de Deep Purple, Black Sabbath, Iron Butterfly, entre autres…
Les 3 titres de la face B sont dans une veine rock progressif, psychédélique, planant, et nous entraînent clairement sur les terres de Pink Floyd, entre A Saucerful of Secrets et Echoes.
Je vous propose d'ailleurs, pour juger sur pièce, d'écouter le morceau Pillars of the Sky, qui, s'il n'est pas du plagiat, est un hommage appuyé à ces deux morceaux de Pink Floyd. Il est au cœur de la face B, et, forcément, j'aime énormément. Parce qu'ils font ça rudement bien, les bougres !
Pour le côté hard-rock-psyché-stoner, je vous propose le titre d'ouverture, Zephyr
Bon, je sais, je suis parfois un peu has been, voire ringard, et j'aime parfois ce qui sonne has been, voire ringard. Ce doit être pour ça que j'aime toujours David Gilmour et que j'ai aimé son nouvel album (9 ans après le dernier, il prend toujours autant son temps, papi David). Rattle That Lock est un album à réserver aux inconditionnels de Gilmour. Les autres, passez votre chemin. Si vous n'aimiez déjà pas ce qu'il faisait depuis une trentaine d'années avec le Floyd et depuis une vingtaine d'années en solo, ce n'est pas la peine d'insister.
Pour les autres, c'est du classique, mais c'est du bon. Bien sûr, ça ne révolutionne rien (pis c'est pas à 69 berges qu'il va révolutionner grand-chose, papi !), mais il fait ce qu'il aime et ce qu'il sait faire, et il le fait bien. L'album a une tonalité plutôt mélancolique et raconte une histoire qui sent un peu la fin de vie, mais je trouve ça assez beau.
Une petite innovation tout de même, il se frotte un peu plus au jazz (il l'avait un peu fait du temps du Floyd, avec le bluesy Biding My Time, par exemple, ou avec les San Tropez ou Seamus de Meddle, et il avait arrangé dans des tons jazzy des chansons de Syd Barrett , comme Dominoes, pour ses performances solo, cf. le DVD David Gilmour in Concert).
Il s'y frotte surtout sur ce titre : The Girl in the Yellow Dress, et ça lui va très bien, je trouve (en plus, la vidéo est très belle) :
Aujourd'hui, laissez-moi vous présenter la nouvelle petite princesse de l'indie-rock et du lo-fi, l'Australienne Courtney Barnett
Il faudra que j'écoute. Depuis au moins les années 80, l'Australie et la Nouvelle-Zélande sont, autant que l'Angleterre, les terres fertiles de la pop (Go-betweens, Cannanes, the Chills...).
Oui, il faudra. :o)
Parmi les groupes australiens de ces dernières années, j'ai beaucoup aimé les deux premiers albums de Tame Impala, Innerspeaker en 2010 et Lonerism en 2012, si tu aimes la veine néo-psyché (j'en avais causé un peu ici à l'époque de Lonerism). En revanche, je n'ai pas aimé leur nouvel album cette année, Currents, donc je n'en parlerai pas. Et j'aime aussi bien leurs potes de Pond, dont j'ai énormément aimé l'album Man It Feels Like Space Again, cette année (néo-psyché aussi).
Bon, sinon, après Courtney Barnett, j'ai envie de rester dans les filles ce soir (vous me direz que j'ai toujours envie de rester dans les filles, certes, et je vous répondrais : "bande de petits salopiauds !").
Et donc, voici l'Américaine Natalie Prass, délicieuse singer-songwriter (un peu moins jeune et beaucoup moins rock que Courtney), qui a sorti son premier album cette année. Album sans titre ou sobrement intitulé Natalie Prass, si vous voulez. Un album étonnant car à la fois totalement hétérogène, chacun des 9 titres ayant un style propre ! (elle passe de la pop teintée de soul à la folk teintée de jazz avec une facilité déconcertante, par exemple), et totalement homogène, l'ensemble étant étrangement très cohérent. Un album qui prend par surprise. Au début, on se dit "Ouais, c'est pas mal", et puis au bout de la seconde écoute, on se rend compte qu'on peut plus s'en passer ! De la belle ouvrage, Natalie !
Par dessus tout, j'aime beaucoup sa voix.
Dans le genre pop soul groovy, voici l'additif Bird of Prey, interprété ici au Broadberry, dans son fief de Richmond, en Virginie :
Dans le genre folky jazzy, on peut profiter de cette belle version sobre et délicate du titreIt Is You, enregistrée pour Le Bruit des Graviers :
Aujourd'hui, laissez-moi vous présenter la nouvelle petite princesse de l'indie-rock et du lo-fi, l'Australienne Courtney Barnett
Il faudra que j'écoute. Depuis au moins les années 80, l'Australie et la Nouvelle-Zélande sont, autant que l'Angleterre, les terres fertiles de la pop (Go-betweens, Cannanes, the Chills...).
Puisque je vois qu'on en est bientôt à la saison des bilans (Bulles d'or tout ça tout ça), j'ai décidé que, jusqu'à Noël, j'allais vous casser les burnes (les oreilles ?) avec les trucs qui m'ont bien bottés cette année en rock/pop/folk (parmi les albums que j'ai écoutés, bien évidemment).
Je me souviens de vous avoir causé des albums Club Meds de Dan Mangan + Blacksmith, Man It Feels Like Space Again de Pond, The Magic Whip de Blur, ou encore du Slag Tanz de Magma. Je n'y reviens donc pas.
Aujourd'hui, laissez-moi vous présenter la nouvelle petite princesse de l'indie-rock et du lo-fi, l'Australienne Courtney Barnett, 26 ans, qui a sorti cette année son premier album, Sometimes I Sit and Think, and Sometimes I Just Sit (magnifique titre, isn't it ?), après deux EPs de bonne facture aussi.
Voici donc une version live (sur KEXP) du titre Pedestrian at Best (ça envoie du bois de chauffe, comme à peu près tout l'album !)
Et puis tiens, un titre un peu plus doux (toujours issu de la même session live sur KEXP) :
Titre préféré :La fortune, l'honneur, les femmes
(je sais le son est pas top, mais que ce titre me fait voyager, bien sur pas sur cette terre, ailleurs...)
j'ai toujours eu un truc pour Neneh Cherry mais je connaissais mal ses premris albums. Entre hip hop et trip pop (Geoff Barrow de Portishead participe à cet album, ainsi que Micheal Stipe) avec des racines jazz derrière, donc ça se réécoute très bien, même si on sent que c'est daté
Et elle a quand même pondu un formidable "blank project" en 2014, trip hop minimaliste hanté par sa voix chaude.
il s'agit pourtant de Trevor Horn, qui fut par la suite un producteur éminent des années 80 et 90, qui a travaillé avec les pet shop boys, lisa stansfield, simple minds, tina turner, paul mccartney
il fait aussi partie des Art of Noise avec Anne Dudley
son dernier fait d'armes est (malheureusement) T.a.T.u. (les fausses lesbiennes russes)
D'autant plus "ah ouais, quand même..." qu'on pourrait facilement prendre le type sur la pochette pour Lou Reed..
Et j'ai jamais beaucoup aimé Bowie, il ne me touche pas, je serais même incapable de faire ne serait-ce qu'un top 5.
Mojo avait publié une playlist des 100 meilleurs chansons du thin white duke.
Des tubes, des trucs moins connus, voire des raretés
mais, bon, c'est Bowie
difficile de sortir un morceau préféré... un top 10 dans le désordre ?
Life on Mars? (putaaaaaain, et il y a aussi une version chantée par Neil Hannon de The Divine Comedy qui n'est pas dégueu)
Heroes
Let's dance (premier titre de Bowie dont je me souvienne, avec son clip WTF mais qui a mlarqué le gamin que j'étais)
The jean genie (qui me rappelle à chaque fois le génial mash-up avec la fille du père noel, de Arno et Bj Scott)
Kooks
Absolute beginners (OK, sa pire période, mais une madelaine de Proust et patsy Kensit dans les coleurs... les quarantenaires comprendront... j'ai pas peur)
Aladdin sane
Space Oddity (you know Major Tom...) / Ashes to Ashes (... is a junky)
Andy Warhol
Scary Monster (and super creeps)
je viens de terminer le roman de Jérôme Colin: Eviter les péages
On y parle de Bashung, évidemment
de Jeff Beck
de Leonard Cohen (et plus spécialement de Anthem: there's a crack in everything / that's how the light gets in)
et de A love supreme
je ne connasissais que de nom, je savais que c'était un album mythique. Jérôme Colin m'a fait sauter le pas.
C'est beau
et il ne faut pas en dire plus
Comment je peux choisir un titre sur un live comme celui là , pfff
J'ai beaucoup aimé "sa majesté" mais je suis obligé de choisir "Tostaky".
Ca fait presque un an , et que cela soit ma femme, ma fille ou moi on parle encore de Détroit en live. Ce fut une merveille de concert avec une émotion énorme.
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