Nombreux sont ceux qui ignorent 169 révélations fondamentales permettant aux imbéciles d'appréhender le monde avec un minimum de sérieux.
Ce n'est pas une bande dessinée, c'est pour cela qu'il n'est pas dans la bullebase. Il s'agit de 169 illustrations, dessins, oeuvres, gribouillis (barrez la mention inutile) accompagnés de 169 textes, chapitres,lignes, gribouillis (barrez encore la mention inutile). Je ne sais pas si la régle est toujours la même en fait, si le texte vient du dessin, ou l'inverse voir les deux bref.
C'est un livre qui donne la banane, pas seulement par sa drôlerie, qui pourtant est déjà un point important. Mais aussi par la qualité des dessins, que cela soit d'un simple trait, de noir et blanc, de couleurs, sur une page ou sur deux, de montages etc etc bref de toute les possibilités faites par un monsieur ayant 10 doigts d'une qualité hors norme (vous me direz 10 doigts cela veut dire qu'il est ambidextre Manu Larcenet ?! oui bon hein...)
Comme j'aime bien les fruits, ce livre est aussi acide qu'un citron pressé. Capable de critiques acerbes sur notre société.
Et puis ce livre est mur comme ...(bon là je peux mettre un paquet de noms de fruits), ça fait cliché de dire que l'on atteint une maturité, surement que c'est con, mais je crois que c'est ma vrai préférence de ce bouquin, c'est de voir toujours cette évolution chez Manu Larcenet.
Il ne révolutionne pas son trait, il le développe, il recherche. A la fin de ma lecture, la première chose que j'ai faite c'est ressortir des anciens albums comme "on fera avec","l'artiste de la famille", "Ex Abrupto" pour feuilletez et comparer cette évolution.
Il est vrai que dans son humour par le texte, on sait pourquoi il travaille souvent avec Ferri, sur certaines réflexions, on sent une même manière d'écrire.
Alors oui ce n'est pas une BD, si tu ne lis que ça tu peux passer ton chemin. Si tu aimes l'humour tu peux tester car il est toujours bon de rire, et cela sous n'importe quelle forme, enfin si tu aimes Manu Larcenet, ben cours à ta librairie hein.
Nombreux sont qui ignorent que l'humour a été inventé par Jean Paul Prioutosaure un soir du 24 décembre (bien avant l'arrivée du petit Jesus) dans sa grotte du paléolithique (si si je vous jure). Mais beaucoup en 2012 sont au courant que Manu Larcenet à perfectionner la chose (si si je vous jure).
ah si en fait, je me demande si Manu Larcenet ne regarde pas de plus en plus les émissions sur la disparition des dinosaures, car il aime autant les dessiner qu'en parler je crois :o)
C'est donc avec un certain retard, que je m'attaque à Blast.
histoire d'un certain Polza, en garde à vue chez les flics. Les deux inspecteurs veulent savoir ce que Polza a fait de (ou à) Carole, mais pour cela ils vont devoir écouter son histoire, et cela risque de leurs prendre un peu de temps ...
ohh putain de bordel de merde quelle ambiance ! Voilà c'est dit. Au début je me disais, tient un polar , mais bien entendu c'est plus que cela. C'est en tout cas très prenant, belle manière de montrer comment Polza dirige le combat, et pas les flics.
C'est aussi très beau, je pensais que l'on ne pouvait pas atteindre la cheville de Miller dans le premier tome de Sin City pour montrer la déambulation du héros sous la pluie, et pourtant, les planches du premier Blast sont somptueuses.
Et puis les dialogues aussi sont percutants, accrocheurs.
Bref c'est beau, sombre, intriguant et percutant.
je mets 4 "Funky choco", il y a juste le sentiment de tome de présentation qui ne me fait pas mettre le coup de cœur, mais quand même il est fort le bougre.
Du grand Larcenet.
Je ne m'étendrai pas parce que j'ai deux ans de retard et que tout a dû être dit sur ce premier volet (à commencer par les bullechroniques et Thierry et Matrok), mais je me joins à la cohorte des conquis.
Du coup, j'ai pas encore lu le tome 2, mais, même si je n'arrive pas à le lire d'ici la fin du scrutin des Bulles d'Or 2012, il figurera quand même dans mon carré de tête, parce que je vois vraiment pas comment le second tome pourrait être mauvais après une telle entrée en matière.
Je m'attendais à une grosse claque. C'est juste très bien. Jolis petits ET dessinés par des copains à chaque coin de page. Très jolies couleurs. Une odyssée rythmée et drôle. Pas de coup de coeur pour autant.
Une version (plutot qu'une reprise) de Valerian par Larcenet, aussi incongru que l'idee puisse sembler, n'a pas provoque un tolle tel que s'il avait fait un Spirou
Sur un site que je m'interdis désormais de citer, un monsieur t(r)olle très fort. Il y estime même que ce livre est une insulte au talent des auteurs. Et sur un fil de discussion sur un réseau social auquel un film a été consacré, il glisse qu'il connaît les auteurs (mais sans doute moins bien que Laudec et Cauvin) et qu'ils sont très contents. Ces auteurs sont d'un bête, parfois :o)
C'est tres tres trolle tout ca !
(bon aller je retourne me coucher)
à 14h39 ?
hé oui mon bon monsieur, bébé est arrivé mercredi soir, c'est pas bon pour le repos ça :)
Je m'attendais à une grosse claque. C'est juste très bien. Jolis petits ET dessinés par des copains à chaque coin de page. Très jolies couleurs. Une odyssée rythmée et drôle. Pas de coup de coeur pour autant.
Une version (plutot qu'une reprise) de Valerian par Larcenet, aussi incongru que l'idee puisse sembler, n'a pas provoque un tolle tel que s'il avait fait un Spirou
Sur un site que je m'interdis désormais de citer, un monsieur t(r)olle très fort. Il y estime même que ce livre est une insulte au talent des auteurs. Et sur un fil de discussion sur un réseau social auquel un film a été consacré, il glisse qu'il connaît les auteurs (mais sans doute moins bien que Laudec et Cauvin) et qu'ils sont très contents. Ces auteurs sont d'un bête, parfois :o)
C'est tres tres trolle tout ca !
(bon aller je retourne me coucher)
à 14h39 ?
hé oui mon bon monsieur, bébé est arrivé mercredi soir, c'est pas bon pour le repos ça :)
Je m'attendais à une grosse claque. C'est juste très bien. Jolis petits ET dessinés par des copains à chaque coin de page. Très jolies couleurs. Une odyssée rythmée et drôle. Pas de coup de coeur pour autant.
Une version (plutot qu'une reprise) de Valerian par Larcenet, aussi incongru que l'idee puisse sembler, n'a pas provoque un tolle tel que s'il avait fait un Spirou
Sur un site que je m'interdis désormais de citer, un monsieur t(r)olle très fort. Il y estime même que ce livre est une insulte au talent des auteurs. Et sur un fil de discussion sur un réseau social auquel un film a été consacré, il glisse qu'il connaît les auteurs (mais sans doute moins bien que Laudec et Cauvin) et qu'ils sont très contents. Ces auteurs sont d'un bête, parfois :o)
C'est tres tres trolle tout ca !
(bon aller je retourne me coucher)
Je m'attendais à une grosse claque. C'est juste très bien. Jolis petits ET dessinés par des copains à chaque coin de page. Très jolies couleurs. Une odyssée rythmée et drôle. Pas de coup de coeur pour autant.
Une version (plutot qu'une reprise) de Valerian par Larcenet, aussi incongru que l'idee puisse sembler, n'a pas provoque un tolle tel que s'il avait fait un Spirou
Sur un site que je m'interdis désormais de citer, un monsieur t(r)olle très fort. Il y estime même que ce livre est une insulte au talent des auteurs. Et sur un fil de discussion sur un réseau social auquel un film a été consacré, il glisse qu'il connaît les auteurs (mais sans doute moins bien que Laudec et Cauvin) et qu'ils sont très contents. Ces auteurs sont d'un bête, parfois :o)
C'est tres tres trolle tout ca !
(bon aller je retourne me coucher)
Je m'attendais à une grosse claque. C'est juste très bien. Jolis petits ET dessinés par des copains à chaque coin de page. Très jolies couleurs. Une odyssée rythmée et drôle. Pas de coup de coeur pour autant.
Une version (plutot qu'une reprise) de Valerian par Larcenet, aussi incongru que l'idee puisse sembler, n'a pas provoque un tolle tel que s'il avait fait un Spirou
Sur un site que je m'interdis désormais de citer, un monsieur t(r)olle très fort. Il y estime même que ce livre est une insulte au talent des auteurs. Et sur un fil de discussion sur un réseau social auquel un film a été consacré, il glisse qu'il connaît les auteurs (mais sans doute moins bien que Laudec et Cauvin) et qu'ils sont très contents. Ces auteurs sont d'un bête, parfois :o)
Je m'attendais à une grosse claque. C'est juste très bien. Jolis petits ET dessinés par des copains à chaque coin de page. Très jolies couleurs. Une odyssée rythmée et drôle. Pas de coup de coeur pour autant.
Une version (plutot qu'une reprise) de Valerian par Larcenet, aussi incongru que l'idee puisse sembler, n'a pas provoque un tolle tel que s'il avait fait un Spirou - je n'ose meme pas parler d'un T----n
NDZ :
Très jolies couleurs.
Et Laureline, elle est comment ? (c'est ca l'important)
Je m'attendais à une grosse claque. C'est juste très bien. Jolis petits ET dessinés par des copains à chaque coin de page. Très jolies couleurs. Une odyssée rythmée et drôle. Pas de coup de coeur pour autant.
Etrange...
Soit c'est vrai et il va encore récolter des volées de bois vert.
Soit c'était de l'humour et il va encore récolter des volées de bois vert.
Larcenet va réaliser son premier long-métrage... Et ce sera une adaptation de "Blast".
(y aurait-il un rapport avec les "repérages" que mentionne l'auteur sur son blog ces derniers temps ?)
On ne m'en avait pas dit de bien, je viens de le lire et de le trouver pas si mal que ça cet album. Il y a toujours ces petites ficelles qu'on reproche beaucoup à Larcenet, mais quand même : le propos est clair et intelligent, sans être simpliste ou simplificateur.
De la fiction à message, de valeur surtout (la fiction, hein, le message, c'est selon votre point de vue), c'est suffisamment rare pour être appréciable.
On est moins dans le pathos aussi que dans les précédents albums, l'identification lacrymale y perd ce que la réflexion y gagne.
Pour replacer dans le contexte, après avoir aimé le premier volume du Combat Ordinaire, j'avais été tellmement déçu du tome 2 que j'avais abandonné la série. J'ai finalement décidé d'y revenir.
Ce qui frappe, avec le recul, c'est l'impact qu'a eu cette série. Sur ce site, le premier tome a suscité 14 chroniques, et encore 8 pour le deuxième, en général d'enthousiastes à très enthousiastes. Je me rappelle aussi les discussions enflammées sur le tome 2, entre les nombreux pros et les quelques antis. En fait, en relisant les avis, j'ai l'impression qu'il y a eu un étrange phénomène d'identification, à la fois né de la confusion entre l'auteur et son personnage (problème récurrent chez Larcenet), mais surtout de l'identification avec Marco, avec lequel beaucoup de lecteurs ont ressenti une proximité. Il faut y voir le signe d'un personnage riche et en parfaite adéquation avec son époque, qui a su rencontrer ses lecteurs.
Après avoir relu les 2 premiers tomes ate avoir découvert le troisième, je reste partagé sur le deuxième tome. Cette chronique, qui suit un homme aux prises avec ses angoisses (peur de l'engagement, relation problématique avec sa famille, deuil, perte de l'innocence...) frappe par sa sincérité. Marco est un personnage tout en failles, très bien construit, jusque dans l'agacement qu'il peut susciter de sa naïveté. C'est paradoxalement ce qui pose problème dans le deuxième tome. Cette naïveté de Marco qui semble contaminer le récit, comme si Larcenet n'arrivait pas à exprimer cette naïveté sans verser dans une certaine facilité (Menu avait reproché à Larcenet de confondre sensibilité et sensiblerie... le jugement est dur mais pas entièrement infondé). En fait, le Combat Ordinaire doit sa réussite à une alchimie délicate, entre comédie et drame. Cete alchimie fait en partie défaut dans le deuxième tomes. Certains passages fleurent trop la grosse comédie, d'autres sont trop exemplatifs (la lourdeur des passages sur Bastounet et sur la désillusion sur son idole photographe sont archi-stéréotypés... Larcenet accentue trop son propos, perdant de sa force).
Je ne pense par que Larcenet brille particulièrement par sa finesse d'observation, mais surtout par sa grande sincérité. Certains passages sont fulgurants. Le plus évident reste pour l'instant la dernière case du premier tome, magnifique de simplicité et qui vous prend aux tripes. Dans l'ensemble, et en attendant le dernier volume, je pense que le Combat Ordinaire est une grande série, bien qu'inégale, qui réussit à traduire les doutes en les envies d'un homme de ce début du XXIème siècle. Peu ont réussi à traduire ce mal-être. Larcenet y est arrivé.
tiens, je me demande s'il y a eu contact avec les Fatals Picards, vu que leur dernier album contient un titre qui s'appelle le combat ordinaire et qu'il est dans les remerciements
J'en profite pour saluer le numéro spécial 10 ans des reveurs (offert par ton libraire favori pour l'achat de 2 bouquins). Un beau petit recueil de conneries d'un beau paquet de gens :o)
Larcenet s'interesse au quarantenaire depressif, dont la psyche se retrouve exploree par le fondement par un psy d'avant-garde soft. Du Larcenet qui tache, bien mechant et bien drole, qui prend meme un malin plaisir a se moquer de lui-meme, a moins que ce ne soit de son alter-ego dessine auquel on l'assimile sans doute trop facilement.
Bon ben j'arrive toujours pas à me connecter... Après une recherche sur google, j'ai vu qu'une autre personne signalait le même problème pour le même site... La raison serait que c'"est un site Wordpress qui semble avoir un problème Javascript au niveau du template utilisé." Eh ouais ! ça résout pas le problème mais ça signifierait qu'il ne vient pas de mon ordinateur...
Ca merde chez moi sous IE7 et au boulot sous IE6
mais ça marche avec Firefox !
Chais pas si ça intéresse grand monde mais depuis quelques jours, à ma grande surprise, ça remarche !
Bon ben j'arrive toujours pas à me connecter... Après une recherche sur google, j'ai vu qu'une autre personne signalait le même problème pour le même site... La raison serait que c'"est un site Wordpress qui semble avoir un problème Javascript au niveau du template utilisé." Eh ouais ! ça résout pas le problème mais ça signifierait qu'il ne vient pas de mon ordinateur...
Ca merde chez moi sous IE7 et au boulot sous IE6
mais ça marche avec Firefox !
Bon ben j'arrive toujours pas à me connecter... Après une recherche sur google, j'ai vu qu'une autre personne signalait le même problème pour le même site... La raison serait que c'"est un site Wordpress qui semble avoir un problème Javascript au niveau du template utilisé." Eh ouais ! ça résout pas le problème mais ça signifierait qu'il ne vient pas de mon ordinateur...
Je n'arrive plus à accéder au blog de Larcenet depuis une semaine... la page s'affiche un peu puis internet explorer se bloque en disant qu'il n'arrive pas à accéder au site... Est-ce que d'autres ont le même problème ?
OUais et là nouvelle couv est pas top, je trouve... le drapeau français bien relou... je préfèrais nettement la précédente (pour le texte de fin plombant, j'ai pas lu, mais je me demande ce qu'il peut ajouter à ce très bel album)
Je ne l'ai pas lu non plus, j'ai préféré rester sur la dernière page.
Mais je sais ce qu'il ne faut pas lire, merci!
;-)
OUais et là nouvelle couv est pas top, je trouve... le drapeau français bien relou... je préfèrais nettement la précédente (pour le texte de fin plombant, j'ai pas lu, mais je me demande ce qu'il peut ajouter à ce très bel album)
Bof toujours les mêmes trucs : les critiques sur internet qui sont pas bien gna-gna-gna... C'est un monologue de Larcenet face à un acheteur potentiel de Presque, c'est hyper-saoulant et à la fin l'acheteur potentiel balance Presque sans l'acheter. Ça réduit considérablement l'impact de la lecture, ça n'apporte strictement rien et surtout ça n'a aucun rapport avec Presque.
le sujet avait ete verouille a la demande de larcenet , qui s'etait senti discrimine parce qu'il n'avait pas eu droit a un jeu de mot dans le sujet a lui consacre
:o)
MR_Claude :
ca avait ete verrouille non pas a sa demande mais parce que apres plusieurs rappels a l'ordre, personne n'etait foutu de se calmer.
Tant que ca degenere pas de nouveau, ca restera ouvert, sinon, pas de quartier :)
OK, merci pour l'information... ;o)
J'avais pas trop suivi la(les) polémique(s) à l'époque... (mais quand bien même je saurais de quoi il retourne vraiment, je crois bien que j'en aurais trop rien eu à foutre, en fait, des polémiques...)
Sinon, c'est vous les chefs, chef !
Vous fermerez - s'il le faut - quand bon vous semblera, je n'y vois pas d'inconvénient bien entendu... ;o)
J'ai juste rouvert un topic parce que je trouve l'oeuvre de Larcenet vraiment très intéressante, à part ses débuts... (J'ai jamais accroché à La loi des séries par exemple, que j'avais trouvé très très moyen à l'époque...) et donc digne d'être discutée (si tant est que quelque chose soit "digne" d'être discuté...)
wandrille :
Je regrette peut être que ce dernier tome soit par trop bavard avec de longues dissertations ou le dessin cède le pas totalement (discussion dans la nuit, qui font un peu penser à du "on éteint la lumière et on se dit tout").
Dans les premiers tomes, Larcenet se servait de dessin croquis pour porter ses réflexions (enfin, celles de son personnage) et c'était beau. Là il les faits tenir à un autre protagoniste et on a le droit à un vaste tour du binôme, noyé dans un clair obscur violacé, peut être ça aurait mérité qu'on s'éloigne des protagoniste pour voir plus le cadre (le chantier naval) ce qui aurait sûrement donné de bien belles pages dessinées.
Enfin, bon, c'est un pinaillage forcené, et j'aimerais bien être capable de faire la moitié de ce qu'on voit dans ce livre. Dans le fond, c'est un très bel album, mais, pour une raison étrange, je sens qu'il va donner pas mal d'eau au moulin de ceux qui trouvent toujours que "c'était mieux avant".
Entièrement d'accord avec tout ça.
ça m'a fait le même effet, la scène de biture dans la nuit violacée, procédé bien pratique pour faire passer 2-3 réflexions "verbeuses" mais un peu éloigné de la cohérence générale de l'oeuvre dans son ensemble... (rien de péjoratif dans ce terme de "verbeux"... juste que ce petit passage de l'album contraste quand même un peu avec le reste de l'oeuvre, reposant moins directement sur le verbe - le discours si on préfère - que sur la subtile alchimie entre le texte (court, incisif, tantôt drôle, tantôt profond, parfois les deux en même temps) et l'image, alchimie à laquelle on avait été habitués jusque là et qui est, pour moi, une des indéniables force de cette oeuvre...)
Cela dit, je pense, tout comme toi, qu'il serait quand même dommage de bouder son plaisir pour si peu...
Ouaip, j'ai lu le dernier, pas mal du tout... moins de pathos que dans les précédent, mais finalement, c'est pas un mal.
Amusant comme à chaque fois, j'arrive à sortir un message par album (pour moi)...
Pas confondre l'oeuvre et l'artiste, un grand artiste peut parfois cacher un gros con.
Pas confondre le passé et le présent. Le droit à l'erreur et le droit à reconnaître ses erreurs.
La tolérance sur le prochain, y compris sur ses idées de merde, parce que finalement, l'important, c'est pas le discours, c'est le fond (la personne)...
bref, tout ça me paraît toujours aussi sympathique et sincère... Pour ce dernier album, moins violemment dans le sentiment, je vois une fable sur la transmission générationnelle, sur le besoin de conserver ses racines pour savoir qui on est et les limites de ce besoin.
J'ai bien aimé aussi l'assimilation entre nationalisme et "esprit de quartier". C'est vrai qu'entre esprit de tier-quar et esprit de clocher, le fossé se comble vite.
Je regrette peut être que ce dernier tome soit par trop bavard avec de longues dissertations ou le dessin cède le pas totalement (discussion dans la nuit, qui font un peu penser à du "on éteint la lumière et on se dit tout").
Dans les premiers tomes, Larcenet se servait de dessin croquis pour porter ses réflexions (enfin, celles de son personnage) et c'était beau. Là il les faits tenir à un autre protagoniste et on a le droit à un vaste tour du binôme, noyé dans un clair obscur violacé, peut être ça aurait mérité qu'on s'éloigne des protagoniste pour voir plus le cadre (le chantier naval) ce qui aurait sûrement donné de bien belles pages dessinées.
Enfin, bon, c'est un pinaillage forcené, et j'aimerais bien être capable de faire la moitié de ce qu'on voit dans ce livre. Dans le fond, c'est un très bel album, mais, pour une raison étrange, je sens qu'il va donner pas mal d'eau au moulin de ceux qui trouvent toujours que "c'était mieux avant".
Tiens c'est marrant, ùais moi aussi je trouve que "Le Combat Ordinaire" est une variante en bande dessinée de l'oeuvre du grand Nino Ferrer. Beaucoup d'humour, mais au fond plein de mélancolie.
T1 : La Bête est à la porte.
T4 : Celui qui "évacue" la Bête... (et y réussi parce qu'il use de la même merde dans sa bouche) entre triomphalement - double défaite.
Le combat n'est jamais terminé face à la légitimation de la haine. Combat malheureusement quotidien, mais extraordinaire.
ca avait ete verrouille non pas a sa demande mais parce que apres plusieurs rappels a l'ordre, personne n'etait foutu de se calmer.
Tant que ca degenere pas de nouveau, ca restera ouvert, sinon, pas de quartier :)
le sujet avait ete verouille a la demande de larcenet , qui s'etait senti discrimine parce qu'il n'avait pas eu droit a un jeu de mot dans le sujet a lui consacre
je suis d'accord avec toi , il merite autant son sujet que son jeu de mot
Vu que le sujet, au bonhomme consacré et sobrement intitulé "Larcenet", a été verrouillé, je me permets d'ouvrir ce nouveau topic - dût-il être verrouillé dans l'heure - parce que quand même, il le mérite, bordel de merde !
Bref...
Encore une réussite que ce quatrième tome des aventures ordinaires de Marco Louis, que l'on a plaisir à retrouver dans sa nouvelle tenue de papa, se dirigeant lentement mais sûrement vers une inéluctable sagesse, forcément teintée de désillusion et de "désabusion" (comme disait ce cher Nino Ferrer), surnageant tant bien que mal dans le chaos prévisible d'un monde qui n'en finit pas de s'effondrer...
Tout en relativité, en nuance et en finesse, Manu Larcenet nous offre un nouveau pan de qualité dans cette chronique de la vie qui va...
Toujours du haut niveau dans la peinture de cet univers qui ne cesse de faire écho, de résonner au fin fond du trentenaire que je suis...
