Après 12 ans d'activité éditoriale, Vide Cocagne va arrêter de sortir des livres en librairies fin 2022.
Un petit mot d'explication d'un des membres fondateurs :
"Nous aurions sans doute dû nous appeler les éditions 2022 !
Oui, la maison d’édition Vide Cocagne s’arrête à la fin de l'année pour ne demeurer qu’une association locale nantaise, s’occupant de bande dessinée autrement, sans ambition éditoriale particulière, nous verrons bien comment nous évoluerons, ce que nous ferons. Sans regret, avec fierté.
Mission accomplie !
Quand Thierry et moi avons créé Vide Cocagne en 2003, nous avions l’intention d’en faire un laboratoire qui nous permettrait de découvrir le métier d’auteur et d’éditeur, nous voulions développer notre art, chacun de notre côté mais ensemble, en se serrant les coudes, en s’associant.
De notre point de vue, c’est donc une réussite, Thierry est un illustrateur et auteur de livres jeunesse reconnu, je suis l’auteur BD que je rêvais d’être ; des auteurs comme tous les autres, débordés, à flux tendus, se battant pour vivre de leur travail et pour qui, suivre la création de livres et gérer une maison d’édition avec une belle ambition devenait tout simplement impossible.
D’autres nous ont rejoint en cours de route dans cette aventure associative, je pense principalement à Émile et Thomas qui développent maintenant la Maison et le Festival Fumetti, deux projets initialement impulsés par Vide Cocagne : des institutions en passe de devenir des acteurs essentiels dans le paysage de la bande dessinée française. Merci également à Terreur Graphique qui a intégré l’équipe en créant la revue puis la collection « Alimentation Générale ». Merci à eux pour leur aventure Vide Cocagne.
Aujourd’hui, Mariane qui portait à bouts de bras l’association avec un grand mérite et une belle énergie a légitimement envie d’autres aventures professionnelles : nous la remercions d’avoir porté le rocher de Sisyphe/Vide Cocagne, aussi bien et aussi longtemps – pourtant qu’il était lourd à rouler ce rocher - et nous lui souhaitons une belle route. Merci à toi, Mariane !
Merci aux bénévoles qui ont un jour soutenu Vide Cocagne dans notre délire, impossible de citer tous ceux qui nous ont aidé de près ou de loin : mais un petit merci plus particulier à l’indéfectible président Stefan. Et des remerciements affectueux à Mathias et Vegas.
Merci à tous les auteurs et autrices qui nous ont fait confiance. Nous avons essayé de défendre au mieux vos livres, nous n’aurons pas tout réussi mais nous aurons essayé. Notre catalogue est varié, joyeux, risqué, ambitieux, nous sommes fiers de tous ces beaux ouvrages et espérons qu’ils revivront ailleurs, d’une manière ou d’une autre.
Enfin, évidemment, merci à tous ceux qui nous ont soutenus et qui ont défendu nos livres, diffuseurs, journalistes, libraires, festivals ; merci surtout surtout surtout à tous ceux qui ont acheté, lu et aimé nos livres. Merci à toi lecteur, lectrice, mon amour !
Partir un jour.
Aujourd’hui, avec le départ de Mariane, nous avons pesé le pour et le contre : continuer, chercher quelqu’un d’autre ? Ou s’arrêter ? Nous avons choisi d’arrêter.
Depuis un moment le système de la chaîne du livre, qui nous impose un rythme de parution élevé (pas de nouveauté, pas de rentrée d’argent), nous pesait. Nous voulions faire les choses plus simplement, plus librement, plus en accord aussi avec nos pensées, comme quand nous avons commencé avec des fanzines.
Nous sommes avant tout des auteurs qui jouions à l’éditeur par amour des livres, mais les livres ont besoin d’un éditeur à temps plein, un éditeur qui mouille la chemise, qui va au front ! En tant qu’auteurs, nous avons maintenant des exigences, que nous peinions fortement à mettre en place en tant qu’éditeur ; ça devenait là encore trop compliqué d’avoir la double casquette. Sans regret donc, avec même un peu de soulagement tant la tâche est devenue ardue.
J’en profite pour saluer nos collègues éditeurs indépendants à la Don Quichotte qui continuent le combat pour éditer de beaux livres. Plus particulièrement les éditeurs nantais bien sûr mais surtout les 6 Pieds Sous Terre pour leur soutien en festival ! J’invite au passage mes collègues auteurs à se pencher un peu plus sur les conditions d’édition d’un livre indépendant, ça n’est pas de tout repos non plus !
Tel le phœnix ?
Ce n’est pas la première fois Vide Cocagne fait sa mue, c’est même dans sa nature : aussi nous ne fermons rien, nous laissons la porte ouverte, nous laissons l’association se reposer un peu et nous verrons bien ce que l’avenir lui réserve.
Fabien Grolleau
c'est la deuxième fois que je fais publier des planches de bandes dessinées dans une revue de poésie qui compte à mes yeux, "Nioques" - la précédente étant la revue de Prigent et Pérès, "Fusées", avec quelques pages de "Prières" - et qui, bien évidemment, ne publie a priori pas de BD ; je considère ça d'une certaine façon comme une victoire sur les préjugés, a fortiori parce que ces planches ne ressortissent pas à ce domaine nuageux, nunuche, pompier et décoratif qu'on associe spontanément dans notre milieu - qui ne lit pas de poésie et n'a pas la moindre idée de ce que ça peut bien être - à "la bédée poétique" (et je peux vous assurer que c'est pas un préjugé, c'est lancinant, les conversations navrantes sur la poésie et la bd...) . Bref, c'est dans le numéro 25, dans lequel Justin Delareux, par ailleurs, chouette éditeur de la revue "Pli", publie quelques dessins. Voilà voilà voilà. Vive la bd, vive la poésie, vive la france.
Annonce par Jodo sur son twitter d'une adaptation ciné de L'Incal. Le nom du réalisateur sera annoncé dans deux jours. La rumeur tourne autour de Refn. Ca va être chaud à adapter !
Je l'ai bien vu passer, surtout car je me suis dit "tiens plusieurs épisodes courts, deux dessinateurs, plusieurs scénaristes, y a un sommaire à faire !".
Et je ne l'ai pas fait, j'avoue. (mais quelqu'un s'en est chargé).
Je crois qu'il y a aussi le retour d'Iznogoud commente l'actualité, paru dans les 70', collab entre Tabary, Gosciny et Alain Buhler. C'est pour la newsletter d'un site d'actu, La Vie française, mais j'ai l'impression que le site n'existe déjà plus. C'était par Elric et Andrieu.
Bon sinon le nouveau Iznogoud est allé dans le nouveau Pif, il y a eu un effroyable dessin de Pif pour l'occasion, tout ce nouveau n'est guère réjouissant.
la revue Caravelle met en ligne une grosse partie du travail sur son numéro 116, auquel Pré Carré, en collectif, a participé (le dossier y est intégralement reproduit, même si la mise en page souffre un peu, forcément, de cette mise en ligne). C'est là
Si l'inversion des parenthèses était facétieuse, je trouve pour le coup que le fanzine – avec (voire grâce à ?) ses défauts – renverse cul par dessus tête la distinction "naïf"/"patrimoine", car en le lisant on finit par ne plus savoir qui sont les "classiques" et qui sont les "outsiders". Surtout quand en plus il y a dedans des gens qui ne sont ni l'un ni l'autre (ce qui vient encore compliquer la chose).
mais qui ont-ils précursé ? Précursent-ils encore ? Combien de fois par jour ?
A part ça, oui, c'est bien joli, Zinozorrus. Peut-être qu'on en causera ce soir, sur le touitche spécial fanzine avec, si on a le temps, si on est pas morts de fatigue avant.
C'est le bon moment pour en causer, en tout cas, hésitez pas à venir le faire (pour ça : le tchat, soyez pas timides)
Nouveau numéro de Zinozorrus de l'éditeur Le Chant des Muses, zine "des vieux znocs" le plus transgénérationnel qui soit, consacré en partie ici au grand Pierre Guitton qui vient de nous quitter et nous proposant par ailleurs comme toujours de lire aussi bien de nouveaux et sémillants explorateurs poético-graphiques (Herriman, Segar, Gustave Verbeek), des classiques toujours aussi déclassifiés (Touïs, Hugot, Petit-Roulet) que de vénérables précurseurs à redécouvrir encore et encore (L.L. de Mars, François Fléché, Lucas Taïeb). C'est ci-dessous :
Un stream exceptionnel jeudi soir, à 21h30, par l'approche qu'il propose de l'histoire des images :
c'est à partir d'un travail pédagogique et graphique unique et renversant de J. Wirth et de son équipe que nous allons nous livrer à une traversée de la question "faut-il adorer les images ?".
Ce travail rare n'a été rendu lisible que dans le catalogue "Iconoclasmes" qui accompagnait l'exposition de 2001. C'est le moment de le rédécouvrir intégralement, commenté et illustré.
la reprise de la mise en ligne des passionnants entretiens consacrés à l'histoire du fanzinat et des techniques de micro publication, avec Pierre Faedi, des éditions Gargarismes.
« Éditions Cornélius
Un grand bravo à Adrian Tomine qui a remporté ce weekend le Eisner Award de la "Meilleure parution biographique" pour "La solitude du marathonien de la bande dessinée" !
Grouik !
Gilbert »
Imaginons, pour la B.D., un parfum Kokott Dunougat...
https:// www.theguardian.com/film/2021/jul/22/ my-son-reeks-of-persona-a-week-with-a-scent-inspired-by-ingmar-bergmans-most-challenging-film
Durant l'été Mélanie Chalandon va animer une émission nommée "Culture BD" le dimanche de 11h à midi sur France Culture.
La première émission est ce dimanche (11 juillet) et va être consacrée à Zaï Zaï Zaï Zaï et l'humour de Fabcaro ! Ils m'ont invités pour en causer avec Matthieu Letourneux, qui vient de publier "L'empire du rire".
c'est en financement participatif sur kisskissbankbank
Cette année, je vais lancer un crowdfunding pour des bédées en suppo. Trop cool. Et si ça marche, hop, un roman graphique qui tient dans une balle 9mm pour se le foutre directement dans la tronche.
Vive la bédée et les gars cool qui savent s'adapter au marché,
vive le capitalisme,
vive la France !
Très léger hors-piste, quoique...
Vous avez déjà entendu causer ici de Michel Vachey, notamment à propos des publications de ses bandes par Adverse. Une grosse somme de son travail vient d'être publiée, somme que j'aurais vraiment du mal à dire "poétique" ou "littéraire" plutôt qu'autre chose, tant le boulot de Vachey est indifférent à tout type de cloisonnement, ce qui fait l'objet de ce livre. Nombre de ses pages sont tout aussi bien abordables comme bandes dessinées, discipline pour laquelle il avait la plus grande considération.
Bref, le bouquin vient de sortir chez Flammarion, et je vous en cause un petit peu dans la video ci-dessous :
Triste nouvelle : Raoul Cauvin annonçait il y a deux jours sur son blog qu’il s’apprêtait à tirer sa révérence, mais pour de bon cette fois ... Si j’ai beaucoup moqué son œuvre, je dois reconnaître qu’elle représente une pan de mon enfance avec le souvenir joyeux des Tuniques bleues, de Sammy, des premiers Pierre Tombal ou même des Femmes en blanc. Pour moi il restera immortalisé par Franquin avec ce personnage ombrageux auquel Gaston empêche d’accomplir sereinement son travail à la photocopieuse. Pensée pour ses proches !
Comme je suis un peu manche, j'ai pas trouvé comment on crée des fils de discussions, mais pour ne pas envahir celui-là avec les annonces de la chaîne "Bandes dessinées" et du Twitch qui va avec, ce serait mieux je pense d'en créer un.
En attendant, un rendez vous pour ce soir :
ce soir, vers 10h, pour que les gens ayant une vraie vie contrairement à moi ne soient pas déjà couchés, je tente une première lecture en live d'une bande dessinée, pour voir ce que Twitch peut donner comme outil de réflexion pour ce genre de trucs... Il ne faut pas se priver, évidemment, d'intervenir en direct.Si c'est nul, on ne refera plus, tant pis. Si ça marche, on réessaiera à plusieurs voix, avec des dispositifs plus expérimentaux etc.
C'est le "Polyphème" des frères LeGlatin pour se lancer (une merveille)
Quel plaisir d'avoir de nouveau l'impression de se retrouver à tes côtés dans un bar à bavasser sur un peu tout et n'importe quoi. Merci !
ahah!
Il me tarde aussi de remettre ça ; j'ai pas foutu les pieds dans une ville depuis plus d'un an. Il nous faut, avant tout, une TERRASSE. Et un café!
on peut évidemment suivre la lecture sans s'inscrire à quoi que ce soit, mais pour intervenir, me poser des questions, c'est nécessaire. Ce qui vous permettrait de me le dire si c'est nul, chiant, ou au moins à revoir. Le sujet sera le monde de l'édition, avec l'entretien de Jean-Louis Gauthey et AOC à propos des éditions Cornelius.
bon, ça a pas mal fonctionné (techniquement), à l'exception du micro qui est resté en mono (ce qui est un peu emmerdant quand on écoute au casque), mais je viens de piger comment arranger ça pour les prochains Twitch.
On y cause de beaucoup de choses - de Cornelius, bien sûr, mais aussi de diffusion, de marché, des moments de vide éditorial, de la couleur, de l'imprimerie, des revues disparues des kiosques, de la bêtise des journaliste, de Marx et de pas mal d'autres trucs - et du coup ça dure un peu plus de deux heures.
On peut revoir le stream qui est podcasté ici :
https://www.twitch.tv/videos/1008524331
Quel plaisir d'avoir de nouveau l'impression de se retrouver à tes côtés dans un bar à bavasser sur un peu tout et n'importe quoi. Merci !
un léger hors piste pour vous parler d'un bouquin d'exception ; ce n'est pas un livre de bandes dessinées, mais d'une part c'est par la bande dessinée que nous vous faisons découvrir Michel Vachey avec Alexandre Balcaen chez Adverse (avec "Trou gris" et la très belle bande publiée dans "de tout bois"), et d'autre part, c'est un livre éminemment plastique, graphique, d'un écrivain qui nourrissait un amour des bandes sans condescendance (il faut lire "Toil" pour s'en rendre compte).
Il s'agit de mon dernier bouquin, la somme Vachey (une
anthologie publiée dans la collection "poésie" de Flammarion) sur laquelle je travaille depuis tant d'années (30 ans, en vérité), pour lequel j'ai fait une présentation vidéo. Bref, le truc est là :
on peut évidemment suivre la lecture sans s'inscrire à quoi que ce soit, mais pour intervenir, me poser des questions, c'est nécessaire. Ce qui vous permettrait de me le dire si c'est nul, chiant, ou au moins à revoir. Le sujet sera le monde de l'édition, avec l'entretien de Jean-Louis Gauthey et AOC à propos des éditions Cornelius.
bon, ça a pas mal fonctionné (techniquement), à l'exception du micro qui est resté en mono (ce qui est un peu emmerdant quand on écoute au casque), mais je viens de piger comment arranger ça pour les prochains Twitch.
On y cause de beaucoup de choses - de Cornelius, bien sûr, mais aussi de diffusion, de marché, des moments de vide éditorial, de la couleur, de l'imprimerie, des revues disparues des kiosques, de la bêtise des journaliste, de Marx et de pas mal d'autres trucs - et du coup ça dure un peu plus de deux heures.
On peut revoir le stream qui est podcasté ici :
https://www.twitch.tv/videos/1008524331
on peut évidemment suivre la lecture sans s'inscrire à quoi que ce soit, mais pour intervenir, me poser des questions, c'est nécessaire. Ce qui vous permettrait de me le dire si c'est nul, chiant, ou au moins à revoir. Le sujet sera le monde de l'édition, avec l'entretien de Jean-Louis Gauthey et AOC à propos des éditions Cornelius.
Bon, après quelques cafouillages techniques dans le premier stream de la nuit, on a trouvé des solutions techniques pour le deuxième, ça devrait être stabilisé (je croise les doigts)
Le prochain sera une lecture d'un entretien de Jean-Louis Gauthey (« La bande dessinée du réel est une imposture intellectuelle absolue »), qu'il a donné à un truc qui s'appelle AOC*.
L'entretien est conditionnel à un abonnement, mais là on fera la lecture ensemble du texte complet ; j'ai décidé de ne pas le lire avant, pour le découvrir avec vous. L'idée, c'est de ponctuer la lecture de vos questions, de vos remarques dans le tchat, et de causer ensemble des idées amenées par Jean-Louis.
Je ferai peut-être ça aujourd'hui, sinon demain.
Si vous voulez participer au bidule, il est nécessaire d'être inscrit à Twitch pour dialoguer (c'est gratuit, évidemment, sinon je ne vous en causerais même pas).
Si vous être assez nombreux, ça pourrait être une bonne façon de tester l'usage d'un tel outil, son intérêt réel, ses limites, et de voir ensemble ce qui manquerait comme agencement pour améliorer l'environnement (on peut ajouter pas mal de sources, sur un Twitch, images, textes, videos, pages web etc.)
* dans sa présentation, AOC écrit "AOC est un quotidien d’auteurs. Conçu par des journalistes, il est écrit par des chercheurs, des écrivains, des intellectuels, des artistes et… des journalistes."
Ces points de suspension après ce "et", ce minable, désuet, pathétique effet rhétorique, équivalent niais du petit clin d'oeil mouillé visant une inatteignable connivence avec un lecteur, ne m'encourage pas du tout du tout à lire une ligne de plus de ce truc.
Cette semaine, c'est C. de Trogoff (autrice, récemment, de "Un vent violent" chez l'Egouttoir et de deux autres livres chez Adverse)qui s'y colle, sur un livre de Anna Sailamaa, "Sois sage maintenant"
Comme la salle sera vide, on se retrouve par visio pour une présentation du travail de recherche qui se développe dans les revues "Pré Carré" et "A partir de" à Beaubourg :
L'intérêt que vous semblez porter au long format est bigrement encourageant.
Bon, du coup, c'est officiel, les tests techniques ont été faits, ça a l'air de marcher pas mal, on a donc une chaîne Twitch : https://www.twitch.tv/bandes_dessinees
je suppose qu'on y fera des lectures de textes théoriques commentés, des sessions de dessin en direct etc.
Vous connaissez sans doute déjà le principe : un affichage de medias divers (des textes en ligne, la tête, la main, le pied d'un orateur, peut-être plusieurs, des images, de la musique) et un chat, outil principal de Twitch qui vous permet de poser des questions, proposer des idées, raconter votre vie, nous engueuler.
Pour être tenus au courant des live, pas d'autre moyen que de s'abonner au bidule (c'est du pur stream, ça disparait sans stockage, c'est une sorte de rendez vous). Nouvelle expérience, donc, dont on espère qu'elle sera fructueuse.
On verra bien ce que ça donne, ça vaut le coup d'essayer, en tout cas.
Répandez partout la bonne nouvelle, hosannah !
la première de nos lectures théoriques (qui seront mensuelles) est en ligne ; c'est Loïc Largier qui nous lit son travail sur "Here", de Richard McGuire, consacré essentiellement aux représentations critiques qui en ont accompagné la publication française.
Scoop: lldm lit ActuaBD :)
Il y est même intervenu, de façon pertinente et juste, sur une affaire navrante
C'est de votre faute, si je lis ActuaBD, bande d'affreux ; à force d'entendre parler ici de Pasamonik et du site, j'ai fini par aller voir. Et voilà. Maintenant je lis, écris même parfois, rognant sur le temps précieux que je pourrais utiliser à, je sais pas moi, lire des vrais trucs;
Sinon, oui, l'affaire est franchement navrante. Pauvre Solé... C'est déjà moyennement marrant de vivre dans un pays qui se dispute avec la Pologne l'honneur minuscule d'avoir fait de l'antisémitisme un folklore increvable et un sujet d'orgueil national, mais c'est encore plus déprimant d'y être entouré des plus crétins des anti-antisémites qu'on puisse imaginer (ce qui n'est pas tout-à fait non plus le même vice que le philosémitisme, version maniaque et érotomane de l'antisémitisme).
Bon sang, mais pourquoi diable les français sont-ils à ce point passionnellement, obsessionnellement rivés sur les juifs ? C'est quoi leur foutu problème ?
Après avoir retourné le problème dans tous les sens depuis des années, je trouve ça simple et efficace d'admettre qu'en dernier ressort, cette sorte d'anti-antisémitisme crétin obsessionnel est toujours le fait de racistes qui ont besoin d'une bonne conscience. Remarquons qu'à chaque fois il y est question de parallèles avec "ce que l'on ne peut pas dire" sur les autres pas-français tandis qu'on pourrait le dire sur les juifs : les types ont l'air d'être très fiers de n'avoir aucun sentiment malveillant (conscient) envers ces derniers, il faut qu'ils le fassent savoir jusqu'à plus soif afin de se sentir un peu moins honteux d'être racistes envers d'autres. (Dieudonné était le cas inverse ou symétrique : "hé, si je disais sur les noirs tout ce que je dis sur les juifs, ce serait très bien accepté, hé !")
Scoop: lldm lit ActuaBD :)
Il y est même intervenu, de façon pertinente et juste, sur une affaire navrante
C'est de votre faute, si je lis ActuaBD, bande d'affreux ; à force d'entendre parler ici de Pasamonik et du site, j'ai fini par aller voir. Et voilà. Maintenant je lis, écris même parfois, rognant sur le temps précieux que je pourrais utiliser à, je sais pas moi, lire des vrais trucs;
Sinon, oui, l'affaire est franchement navrante. Pauvre Solé... C'est déjà moyennement marrant de vivre dans un pays qui se dispute avec la Pologne l'honneur minuscule d'avoir fait de l'antisémitisme un folklore increvable et un sujet d'orgueil national, mais c'est encore plus déprimant d'y être entouré des plus crétins des anti-antisémites qu'on puisse imaginer (ce qui n'est pas tout-à fait non plus le même vice que le philosémitisme, version maniaque et érotomane de l'antisémitisme).
Bon sang, mais pourquoi diable les français sont-ils à ce point passionnellement, obsessionnellement rivés sur les juifs ? C'est quoi leur foutu problème ?
Scoop: lldm lit ActuaBD :)
Il y est même intervenu, de façon pertinente et juste, sur une affaire navrante
https://www.actuabd.com/Jean-Sole-dans-Sine-Mensuel-histoire-d-un-dessin-devoye
C'est demain que se diffuse la prochaine video-critique de la chaîne Bandes dessinées, ça parlera de "Amy & Jordan" de Mark Beyer, ce sera Guillaume Massart, réalisateur de "La liberté" qui nous en parlera, et ça sera visible là :
Pour ma part, j'y anime deux débats, dont un à un rapport avec la BD (Zanzim, originaire de la Mayenne, est également sur un plateau à un moment). Pour ma part il s'agit d'un échange avec Jean Rouaud (Goncourt poru Les Champs d'Honneur, mais aussi scénariste d'une adaptation de Moby Dick avec De Metter) et Loo Hui Phang (reçue pour son premier roman, "L'imprudence", mais bien connue ici comme scénariste pour Duffourt, Peeters ou recemment Micol, elle a d'ailleurs reçu le Prix Goscinny en janvier). Le thème est assez simple, "Roman, bande dessinée, quelle narration ?" (je sens que LLDM va adorer).
Blague à part ce sera donc à 17h15 samedi en direct, puis en replay.
Préparant la rencontre je relis l'imprudence et tombe sur cet extrait :
"L'odeur des garçons affamés", ici pas le moindre western, mais la formule semble résonner chez l'autrice...
C'est à l'oeuvre de Loïc Largier (revue 1.25)
que Alexandre Balcaen,
des éditions Adverse,
consacre le troisième film critique
de la chaîne Bandes dessinées.
y'a peut être un autre truc qui coince, et que je ne pige pas : je viens de rédiger une critique (qui ne contient aucun signe particulier hors alphabet) sur "Soft city", et quand je fais "valider", je reviens sur la page de mes chroniques avec le bouton "rédiger" qui indique que la chronique n'est pas rédigée...
ah, y'avais deux pauvres guillemets qui encadraient "The crowd", grerfdmfdsfs...
Bon, pour le code d'intégration, c'est pas possible, y'a des guillemets partout, je mettrai juste le lien pour la vidéo, alors
y'a peut être un autre truc qui coince, et que je ne pige pas : je viens de rédiger une critique (qui ne contient aucun signe particulier hors alphabet) sur "Soft city", et quand je fais "valider", je reviens sur la page de mes chroniques avec le bouton "rédiger" qui indique que la chronique n'est pas rédigée...
Tu peux poster l'adresse url en chronique (et valider la chronique bien sûr). On s'occupera de faire l'intégration.
je viens de le faire, mais ça tourne en boucle ; j'ai copié dans la chronique le lien (en fait, le code d'intégration de la video) mais dès que je fais "valider", ça m'annonce que la chronique n'est pas rédigée...
Parce que je ne suis quand même pas mécontent, je vous annonce la parution de mon premier article dans une revue universitaire dans le cadre de mon doctorat débutant. Il parle de BD, de politique, de Québec et de Fanzine, soit à peu près mes mots-clefs de passions et c'est dans le dernier numéro du Temps des médias.
L'article n'est accessible gratuitement que si l'on fait partie d'une institution, or, à ma grande surprise, Bulledair n'est pas sur la liste de celles-ci.
Bulledair, l'Institution par excellence dans son domaine, pas sur la liste, on croit réver...
Parce que je ne suis quand même pas mécontent, je vous annonce la parution de mon premier article dans une revue universitaire dans le cadre de mon doctorat débutant. Il parle de BD, de politique, de Québec et de Fanzine, soit à peu près mes mots-clefs de passions et c'est dans le dernier numéro du Temps des médias.
« La bande dessinée durant le Printemps érable (2012), un outil de diffusion et de mobilisation pour une lutte en cours
Cet article analyse la manière dont la bande dessinée a été utilisée durant le "Printemps érable", mobilisation sociale majeure ayant eu lieu de février à septembre 2012 au Québec. L’article présente différents types d’usages de la BD durant le conflit : popularisation et pédagogie des luttes, témoignages directs et parodies politiques. Une dernière partie met en exergue le rôle mobilisateur de la production de fanzines et des ateliers collectifs. »
On vous espère nombreux pour voir le film,
pour le commenter afin d'aider l'équipe de "Bandes dessinées" à améliorer les films
et évidemment vous abonner (ce qui aidera peu à peu à rendre la chaîne plus visible dans les réponses du moteur sur les critiques de bandes dessinées).
Comme la prochaine chronique est assurée par une de nos rédactrices, nous sommes fiers de vous annoncer le prochain numéro, consacré à "l'Homme armée" de Coché, par Gwladys Le cuff: https://www.youtube.com/watch?v=1OgE1jOTDB8
Étrange chose que 2021 mais je me suis retrouvé à enregistrer des vidéos pour un "vlog" de critique de BD avec tout pleins d'autres gens, dont plusieurs bulledairiens qui se dénonceront (on reconnaît toutefois dans l'image le style de LLDM).
Ces vidéos s'égraineront à partir du 8 mars, tous les dix jours. Le titre de la chaîne est fort sobre "Bandes dessinées", l'objectif simple : les titres lisière de notre champ de vision par leur singularité, leur rareté, la confidentialité de leurs auteurs ou pour toute autre mauvaise raison. En gros des BDs dont on ne parle pas ailleurs qui seront présenté durant 5-10 minutes sur cette chaîne.
Il y aura des gens très différents, d'horizons divers, donc des livres très différents. La captation se fait avec les moyens du bord, on apprendra en marchant, mais ça pourra être chouette.
Oui mais je t'avoue que ça m'étonne moins. Certe Peeters n'a pas la carte comme Otomo ou Millar mais il est quand même connu. Et puis on se doutait bien que Shyamalan était amateur de comix. Pas fan du réalisateur mais je suis curieux voir ce que cela va donner.
Jamais lu "le tueur", du coup, ça m'intrigue. C'est traduit aux USA ?