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Sandman, c'est ni l'Gaiman ni l'triste sire! [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3 - 4
| Moi, 08.10.2014 à 8:50 | 356335 |
| | | Thierry : |
par contre, j'ai tenté Good Omens avec Terry Pratchett, j'ai craqué à la moitié |
C'est le meilleur pourtant.
(enfin, le meilleur reste Sandman) |
| | | | il faut d'abord s'attaquer à ses nouvelles. Il y a des perles :o)
mon roman favori est Anansi Boys, à la fois très drôle et très inquiétant
j'ai un bon souvenir de Neverwhere et de American Gods, lus il y a longtemps en VF et que je compte relire en VO (mais vous me faites peur :o))
J'ai moins aimé Stardust
par contre, j'ai tenté Good Omen avec Terry Pratchett, j'ai craqué à la moitié |
| e m, 07.10.2014 à 21:47 | 356331 |
| | | vacom : | Mon premier roman de Gaiman était Neverwhere : coup de foudre immédiat. |
Pareil.
Lu en vf à l'époque. Sur cette bonne impression je m'étais essayé à Americana Gods, en vo... Jamais réussi à lire plus de quelques dizaines de pages. (je m'ennuyais trop)
Dix ans plus tard, sur mon bon souvenir de vf, j'ai relu Neverwhere en vo... J'aurais mieux fait de lire autre chose, j'ai trouvé ça complétement nul, il m'a fallu beaucoup de temps et de motivation pour réussir à le finir. (et ce n'est pas un gros bouquin)
J'en suis encore à me demander ce qui m'avait tant plu la première fois (?!)
Ça m'a coup l'envie de lire ses bouquins
(j'avais adoré L'échiquier du mal, de D.Simmons en vf, trouvé ça génial, lu en 3/4 jours. Et j'ai détesté le lire en vo quelques années plus tard, c'était complètement creux...
Depuis je lis directement les bouquins en anglais 8))
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| vacom, 07.10.2014 à 20:55 | 356330 |
| | | crepp : | je souhaite m'attaquer aux romans de Gaiman mais en VF, je commence par quoi ? |
Mon premier roman de Gaiman était Neverwhere : coup de foudre immédiat. Entre-temps, je l'ai offert à d'autres personnes, et c'est toujours un succès si on est porté sur le genre. Pour enchaîner, je dirais American Gods. |
| crepp, 07.10.2014 à 16:54 | 356329 |
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Je ne vais pas trop revenir dessus, mais ça pue l'intelligence, ça pue la richesse, ça pue le merveilleux, ça pue le rêve.
dans mon Panthéon. |
| crepp, 07.10.2014 à 16:51 | 356328 |
| | | je souhaite m'attaquer aux romans de Gaiman mais en VF, je commence par quoi ? |
| | | | au départ une nouvelle inédite lue à l'opéra de Sidney lors d'une performance au cours de laquelle Eddie Campbell rélaisait des illustrations en directe. Par la suite, Eddie Campbell a complété ses dessins et a "construit" de livre qui mélange texte illustré et quelques pages de bande dessinée. Un bel objet hybride qui s'attache à deux hommes marchant dans la lande écossaise en quête d'une grotte magique. Mais au fur et à mesure du voyage, les caractères se dévoilent jusqu'à ce que la vérité n'éclate.
Comme toujours, il y a de l'ambiance, de l'intelligence et cet imaginaiore si particulier de Neil Gaiman. Ce n'est sans doute pas son texte le plus essentiel, mais il reste très plaisant. |
| | | |
un nouveau roman de Neil Gaiman, et une relative déception.
Un enfant se retrouve confronté à des créatures fantastiques venues d'ailleurs, prétexte à un récit initiatique. Rien de follement original dans le sujet, et un traitement qui semble emprunter à toute la mythologie de Neil Gaiman, à commencer par Coraline, pas dans l'histoire en tant que tel mais plutôt dans l'ambiance, l'enchaînement des péripéties, le ton général... Le roman n'est jamais désagréable mais ne se défait jamais d'un sentiment de déjà-vu. D'une manière très pragmatique, le roman "fait le job" mais pas plus. Jusqu'à présent, je trouve les nouvelles de Gaiman beaucoup plus intéressantes, et Anansi Boys reste son roman le plus jouissif à mes yeux. |
| Anoeta, 26.07.2012 à 13:12 | 345752 |
| | | crepp : | Smiley_Bone : | De toute façon Urban va sortir la version Absolute semble-t-il (donc volumes plus épais et nouvelle colorisation). |
en VF ?
et si c'est le cas une idée de la date ? |
Oui en VF, le premier tome serait prévu pour la fin de cette année. |
| | | | pour en revenir au tome 6, dans mon souvenir, il ne contient que des histoires courtes qui ne font pas avancer l'intrigue principale. Tu peux le lire plus tard, amha |
| crepp, 25.07.2012 à 22:08 | 345745 |
| | | Smiley_Bone : | De toute façon Urban va sortir la version Absolute semble-t-il (donc volumes plus épais et nouvelle colorisation). |
en VF ?
et si c'est le cas une idée de la date ? |
| | | | De toute façon Urban va sortir la version Absolute semble-t-il (donc volumes plus épais et nouvelle colorisation). |
| crepp, 25.07.2012 à 18:51 | 345741 |
| | | Je m'étais stoppé au tome 5 de la série, mais voilà le tome 6 a l'air d'être épuisé, je pense qu'il y a moyen de lire le 7 avant sans problème, voir le reste ? |
| | | | première collaboration de Neil Gaiman et Dave McKean.
En se remettant dans le contexte de l'époque, Violent Cases était vraiment à l'avant-garde par rapport à ce qui se faisait à l'époque. Mais il marque aussi beaucoup d'hésitations et d'erreurs de jeunesse.
le terme 'violent cases' fait référence à l'étui a violon qui servait aux porte-flingues des gangsters de la prohibition pour dissmuler leur sulfateuse. De manière plus littérale, le titre renvoye aux épisodes de violence que chgacun rencontre.
Le scénario renvoye à de nombreuses nouvelles de Neil Gaiman, qui explorent les souvenirs d'enfance. En les racontant à la première personne, Neil Gaiman entretient en permanence l'ambiguité sur leur authenticité. Poussant le procédé encore plus loin, le narrateur, qui apparaît s'adressant directemenet au lecteur, est un alter-égo évident de Neil Gaiman.
Il part d'un souvenir: sa rencontre avec l'oestéopathe d'Al Capone. Il avait 4 ans et son père lui avait déboité le bras. Mais, soyon clair, il ne veut pas laisser entendre qu'il était un enfant battu... le ton est donnée. Les souvenirs, surtout les plus violents, sont déformés et réarrangés par soi ou les autres pour se protéger, ou simplement reconstruits au fur et à mesure qu'on les oublie. Gaiman et McKean expreiment très bien ce paradoxe à travers la physionomie de l'osthéopathe.
Quel crédit alors apporter aux souvenirs de ce vieil homme, à propos de ce dont il fut témoin il y a bien longtemps, partiellement oublié et réinterprêté par un enfant de 4 ans ?
Des souvenirs en strates, dont on ne sais plus quelle est la part d'invention, de fantasme, d'erreurs... porté par une mise en page éclatée, qui symbolise l'incohérence de la mémoire (l'inquiétant magicien, figure de croquemitaine aux yeux du petit garçon)
Un premier livre étrange et insaisissable, qui n'arrive pas vraiment à concrétiser ses ambitions, mais qui reste un galop d'essai plus qu'intéressant. |
| | | | J'avais quelques spin-off de Sandman dans ma bibliothèque, que j'ai eu envie de relire. le spin off est rarement un exercice intéressant, à l'usage, même si le principe pourrait permettre de proposer des scénarios intéressants. Je ne dis pas que tous les spin off sont peu intéressants, mais qu'en majorité, ceux que j'ai lu dépassaient rarement le stade de l'anecdotique.
Ces 2 essais sont d'ailleurs purement anecdotique
Destiny n'est pas le personnage le plus fun parmi la fratrie des Eternels. Son spin off ne va pas changer la donne, malgré une idée de départ intéressante. En 2009 (le spin off date de 1996), le monde est ravagé par la peste. Quelques survivants voient débarquer un étrange voyageur qui prétend posséder un livre qui contient des révélations pour leur avenir, et celui de l'humanité.
Afin de les convaincre, il leur lit des extraits du livre, qui relate des faits qui ont trait aux trois gandes pestes qui ont ravagé la monde, avec en filigranele personnage d'un voyageur qui apparait au moment où l'épidémie éclate.
Si le graphisme est séduidant (en même temps, des pages de Kent Williams ou Scott Hampton...), mais le scénario est tellement poussif et laborieux que je me suis vraiment ennuyé. Mou, creux et hermétique...
Tournant autour du personnage de Lucifer Morningstar, ce récit me conforte dans l'idée que John J Muth devrait mieux choisir ses scénarios, voire les écrire lui-même. Lucifer est menacé par un complot qu'il va tenter de déjouer... et on nage en pleine pseudo-mystique vaguement bouddhiste qui fait peur comme les meilleurs épisodes de Charmed. C'est un peu joli à regarder, un peu kitsch, aussi mais surtout un peu ridicule.
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| | | | chrisB : | Bigre, m'avait bien saoulé ce roman...après rien n'empeche d'en faire un bon film :o) |
ce qui me fait peur, c'est la longueur de l'entreprise. Le roman est foisonnant, mais de là à alimenter plusieurs saisons, cela me semble impossible, à moins que Neil Gaiman n'ait de nombreuses idées pour étoffer l'ensemble. |
| chrisB, 16.06.2011 à 22:33 | 338653 |
| | | Bigre, m'avait bien saoulé ce roman...après rien n'empeche d'en faire un bon film :o) |
| | | | Herbv : | Ils sont vraiment graves, ces politiciens...
A part ça, cela fait quelques semaines que je me suis mis à la lecture de Sandman en VO (vu que payer pour lire du Panini est hors de question) au fur et à mesure de mes emprunts. Je dois dire que je suis scotché par la qualité du récit (nettement moins par le graphisme). C'est vraiment de la grande BD... et voilà que je me mets à lire du comic books :) |
Sandman est un des plus grand chef d'oeuvre de la bande dessinée. J'ai dit. |
| SydN, 07.05.2011 à 20:53 | 338124 |
| | | La semaine prochaine sera diffusé aux royaumes unis un épisode de Doctor Who scénarisé par Neil Gaiman :)
cool :) |
| Herbv, 06.05.2011 à 21:55 | 338111 |
| | | Ils sont vraiment graves, ces politiciens...
A part ça, cela fait quelques semaines que je me suis mis à la lecture de Sandman en VO (vu que payer pour lire du Panini est hors de question) au fur et à mesure de mes emprunts. Je dois dire que je suis scotché par la qualité du récit (nettement moins par le graphisme). C'est vraiment de la grande BD... et voilà que je me mets à lire du comic books :) |
| | | | C'est à dire que la curiosité "Wesley Dodds" qui ne te semble pas réussie ou pas intéressante, c'est surtout dû à un mauvais choix éditorial. Dans le sens où ce crossover dissimulé s'intègre beaucoup plus dans la lecture de Sandman Mystery Theatre, donc la série de Matt Wagner et Steven T. Seagle que dans celle de Sandman, il aurait donc fallu mettre plutôt cette histoires avec les recueils reprenant SMT, hélas cette série là se vend beaucoup moins bien que le Sandman de Gaiman (j'ai même l'impression que c'est un peu mort pour avoir les 18 derniers épisodes de la série en recueil). |
| | | | Relecture d'un recueil d'histoires courtes écrites pour la plupart avant Sandman. Un recueil à réserver aux fans hardcore.
Trois histoires sont extraites de l'univers de Swamp Thing (version Alan Moore) difficiles à vraiment comprendre pour le novice à l'univers de Swamp Thing parce que très référencées, l'une d'elle reprend même un personnage obscur (Brother Power the Geek)... on sent la patte de Gaiman dans l'écriture, mais difficile de suivre vraiment.
En guise de curiosité, une rencontre entre le Sandman de l'âge d'or (Wesley Dodds et son masque à gaz) et le Sandman de Gaiman. Une curiosité uniquement, pas spécialement réussie ou intéressante. On croisait Wesley Dodd dans le premier chapitre de Sandman (le temps de 2 vignettes), et pour cause, cette histoire se déroule en 39, lorsque morpheus est prisonnier de sa cage de verre.
Et une merveille, quand même, avec "Hold Me", une histoire mettant en scène John Constantine, dessinée par Dave McKean, particulièrement poignante. A noter que le personnage-clé de cette intrigue ressemble à s'y méprendre à un certain Alan Moore. |
| | | | En reliant ce deuxième et dernier hors-série consacré à Death, je pense que c'est plutôt celui-ci qui m'avait laissé une aussi bonne impression. En effet, on y retrouve Death telle que rencontrée au sein de Sandman, à la fois mystérieuse et familière. Nois retouvons encore Hazel et Foxglove, rencontrée dans "A game of you" et retrouvée dans le premier hors-série de Death. Il est cette fois question d'un étrange marché, et, comme toujours, de vie et de mort. mais avec ce petit plus que Neil Gaiman peut apporter quand il est en forme. Un ton, une originalité, une intelligence... Je regrette une fin un peu bateau, mais que c'est bien fait. |
| | | | Dans la famille Sandman, je demande la soeur.
Death est sans doute le personnage secondaire le plus attachant de la série. Pour cette histoire qui lui est complètement consacrée, nous retrouvons d'autres personnages secondaires: Foxglove et Hazel ainsi que la troublante MAd Hettie (pour la première fois, j'ai remarqué la proximité phonétique entr Mad Hettie et Mad Hatter, le chapelier toqué d'Alice).
Histoire un peu légère, chaque siècle, Death s'incarne dans un être de chair et de sang pour mieux appréhender ce qu'est la vie. Elle s'incarne dans une jeune fille, Didi et se retrouve affublée d'un jeune dépressif, traquée par un être surnaturel désireux de lui dérober son ankh, et sommé par Mad hettie de retrouver son coeur, qu'elle a dissmulé il y a des siècles pour ne pas mourir. Histoires sans vraie histoire, qui sert de prétexte à une déambulation d'apparence anodine et décalée, sous le regard d'une Death un peu trop enfantine, mais sans doute sa personnalité se dilue-t-elle dans celle de Didi, sans compter l'émerveillement d'une journée "en vie". Un peu facile, mais pas sans charme, j'avais gardé un meilleur souvenir de ce hors-série plutôt mineur. |
| | | | un fors-série pour clore la série, qui comprend 7 récits, chacun consacré à un des Eternels. Inégal, forcément, certains récits forgent la mythologie, à commencer par le récit consacré à Dream, qui explore les causes de la rancoeur entre Dream et Desire et présente Delirium du tant ou elle était encore Delight. Un autre récit particulièrement inéressant est celui consacré à espair, qui tient plus de l'exercice de style, mais quel style ! Puis, il y les récits plus quelconques, comme celui consacré à Desire, pauvrement illustré par Manara, où les récits très quelconques consacrés à Death ou Destruction. Dispensable... |
| | | | Dernier épisode de la saga, en forme de long au revoir a Dream. Neil Gaiman y apporte une dernière touche à son aouvre maîtresse, commençant par nous convier à la veillée mortuaire organisée par les Eternals, où nous retrouvons les principaux personnages croisés au fil des chapitres, puis derniers chapîtres apportent de dernières nuances à l'univers de Sandman, qui reste une des oeuvres majeures de la bande dessinée. |
| effer, 15.01.2010 à 15:25 | 328057 |
| | | C'est bien cela, merci!
:-) |
| | | |
C'est ceci que tu voulais montrer à la foule en délire ? |
| effer, 14.01.2010 à 17:09 | 328021 |
| | | Envoyé la commande, la couverture a changée:
. |
| effer, 14.01.2010 à 15:30 | 328010 |
| | | Merci de m'avoir donné ces clés de compréhension. |
| | | | il est assez accessible. il faut juste savoir que signal to noise (en plus d'une chason de Peter Gabriel) est une expression scientifique qui désigne le bruit de fond qui perturbe un signal. Il est aussi question du cargo culte (à moins que ce ne soit que dans l'intro ?) qui est (en plus d'une chason de Serge Gainsbourg) une forme de pratique religieuse qui apparaît dans les sociétés primitives lorsqu'elles sont confrontées à des peuples à la technologie plus avancées. |
| effer, 14.01.2010 à 15:09 | 328006 |
| | | Tu me donnes envie là, je ne le connaissais pas cet album, il est facile à lire en VO? |
| | | | Redécouverte de ce titre de Neil Gaiman et Dave McKean, qui ne fut jamais traduit en français, à ma connaissance. Un producteur se découvre atteint d'un cancer. Au lieu de suivre la batterie de tests qui pourrait déterminer la nature et la gravité de sa maladie, et donc un éventuel traitement, il se cloître chez lui et s'attelle à l'écriture d'un nouveau film. Son dernier film. Il parle de la fin du monde. Pas la fin du monde spectaculaire avec sa multitude de destructions en série. Mais d'une fin du monde qui n'a pas eu lieu. Celle du 31 décembre 999. Il imagine un village qui attend l'apocalypse. Tandis qu'il attend la sienne, sa propre mort. Certains livres ne se laissent pas appréhender facilement. On les lit sans avoir l'impression d'en saisir le sens, tout en se rendant compte qu'il vous poursuivra. Il n'est plus question de "j'aime" ou "je n'aime pas", mais d'une sensation plus profonde. Comme pour le "Trait de craie3 de Prado, que je ne peux appréhender de manière simplement objective. Je suis incapable d'expliquer ce qui fait que ce livre est une réussite pour moi et j'ai du mal à en parler, mais pourtant, il est évident à mes yeux que c'est un livre rare. |
| | | | Le point culminant de la saga, lorsque Dream se trouve confronté aux Bienveillantes, mais surtout à lui-même. Perdu dans ses propres contradictions, qu'il cache derrière le prétextes de ses responsabilités, et les conséquences des actes qu'il a posé en leur nom, il doit faire face à la colère de Lyta Hall, persuadée qu'il est responsable de l'enlèvement de son fils, Daniel. Les "Bienveillantes" répond directement au "Prélude et Nocturnes" qui entamait la série. Les rencontres entre Dream et Death qui closent ces 2 livres en sont la manifestation la plus évidente. Les intrigues nouées dans le premier volume trouvent leur conclusion dans cet avant-dernier tome. Il en ressort l'extraordinaire habilité de Gaiman en tant que raconteur d'histoires. Malgré la multiplication des intrigues secondaires et des personnages, il a pourtant gardé le contrôle de son histoire pour la mener là ou il voulait. Plus encore, ce n'est jamais laborieux, malgré la complexité de l'histoire. et, finalement, la saga du Sandman raconte une histoire très simple, malgré toutes les arabesques qu'y a ajouté Gaiman. |
| | | | J'avais gardé un bon souvenir de ce tome, mais en le relisant, je me suis plutôt ennuyé.
Hormis un cadre qui s'inscrit pleinement dans la saga, Gaiman y prend volontairement du recul, se plaçant en périphérie de son histoire, projetant des personnages divers dans l'auberge au bord des mondes Des gens issus de mondes et d'époques variées, surpris par une "tempête de réalité" et qui, attendant que tout se calme, tue le temps en se racontant des histoires. Toute l'histoire se situe donc dans un entre-deux, pour tromper l'ennui. Il en résulte des récits par toujours très réussis (Cluracan's Tale)e t qui se rattachent de manière parfois très artificielle à la mythologie de Sandman (Golden Boy ou Leviathan's Hob, par exemple). Reste 2 récits plus intéressants: "A tale of 2 cities" et "Cerement" Dans ce dernier récit, Gaiman s'amuse à enchasser les récits comme des poupées russes. On y retrouve à un moment 5 niveaux d'histoires Et cet élément intrigant: l'histoire du "dernier niveau", sur l'origine de Litharge, est racontée par Desctruction, un des Eternels. Il y raconte comme la première cité des morts fut détruite, par les Eternels. Mais dans son récit, les Eternels ne sont que 6 et viennent à la cité suite à la mort de leur soeur... Est-ce une confusion née que cette histoire a été déformée à force d'être racontée (de Desctruction, au croque-mort, à Petrefax, à Tucker ?), la soeur morte étant en fait Death ? Est-ce parce que Destruction se désolidarise de ses frères et soeur ? Est-ce lorsque Delight est devenue Delirium ? Est-ce qu'un des Eternels est mort par le passé ? Peut-être ce point est-il eclarici par la suite. |
| | | | La saga de Sandman continue de gagner en puissance... Dream accepte d'accompagner sa soeur Delirium à la recherche de leur frère Destruction, qui a abandonné sa tâche depuis plusieurs siècles. Mais cette quête semble bien plus dangereuse et importante qu'elle n'en a l'air, et Dream, qui accepte d'aider sa soeur avant tout pour tromper sa douleur, va devoir faire face à ce qu'il redoutait le plus. Toujours impeccable dans l'écriture, Sandman reste une oeuvre puissante et fascinante, mais vous le saviez déjà. |
| | | | Où je me rends compte que je m'étais un peu emmelé les pinceaux dans les perosnnages de Sandman.
Ayant lu la série en partie dans le désordre, et entre version anglaise et française, j'avais manqué le fait que:
Calliope, que Sandman libère des griffes d'un écrivain en mal d'inspiration, était la mère d'Orpheus, le fils de Sandman
Daniel, l'enfant auqeul Cain, Abel et Eve raconte leurs histoires, n'est autre que l'enfant que Lyta a concçu dans le monde des rêves
Que Joanna Constantine était déjà apparue dans un précedent épisode, mais je ne suis pas sûr de la chronologie entre ces 2 histoire
Que l'être onirique que rencontre Marco polo dans les Soft places n'est autre que Fiddler's Green, qui joue un rôle important dans "Doll House" |
| | | | ou il est demontre que quand ET Vertigo ET Delcourt clament que chaque tome de Sandman peut se lire indépendamment des autres, ils se plantent royalement. Comme certains, je m'était attaqué à Sandman lors de la traduction chez Delcourt, commençant donc par ce quatrième tome. Après avoir été définitivement rebuté par la traduction du tome 1, je suis passé à la VO mais je n'avais pas relu alors ce tome 4. Dernièrement, j'ai décidé de relire la série dans l'ordre et il est plus qu'évident qu'on ne peut saisir toutes les finesses du récit si on n'a pas lu les tomes précédents.
Sinon,; à la relecture, je reste admiratif du travail de Gaiman, de l'intelligence de son scénario et je prends un peu plus conscience de la formidable cohérence de l'univers qu'il a créé |
| | | | sans doute le vrai debut de la serie, dans la continuite directe du premier volume, et plus precisement du tout dernier chapitre. Tautologie, me diriez-vous ? Oui... et non. Le premier volume restait tres marque par l'univers des comic-books et contenait de nombreuses references, qui ont quasiment disparu de cette maison de poupee, si on fait exception d'une ailleule de Constantine et d'un reve de super-heros fictif et grotesque. Gaiman brouille les cartes. En preambule, une legende qui sera fondatrice dans l'optiqe de la serie, en plein milieu, un interlude autour d'un homme qui ne veut pas mourir (excellent recit au demeurant), encapsulee dans une intrigue sombre, ou il est question de quetes multiples et de manipulations. Sandman prend de l'ampleur, mais n'est pas encore tout-a-fait a son meilleur niveau. |
| | | | Moi : | Pour quelqu'un qui voudrait s'y mettre (mon cas) c'est vraiment compliqué tout ça... J'ai vu que panini comics a repris la traduction avec un "tome 1" prévu pour novembre... Dois-je attendre ce volume pour tenter de suivre la série dans l'ordre ? Vaut-il mieux carrément tout prendre en VO ?... |
Pas d'hésitation si tu read l'english : la VO !(c'est mon avis très tranché) |
| cubik, 05.09.2008 à 8:57 | 312157 |
| | | d'apres ce qu'on m'a dit, ce serait plutot juste l'equivalent du tome 1 de l'edition Temeraire, pas une integrale
apres, je suis pas aller verifier |
| Toturi, 05.09.2008 à 8:36 | 312154 |
| | | Pour Death, une intégrale est sortie, non?
http://www.amazon.fr/Death-vie-%C3%A0-quel-prix/dp/2809403473
Elle a pas l'air mal, et mes deux tomes vertigo commencent à vieillir...
Bon allez, je vais le lire le sandman (il ne peut être que mieux que le dernier comics que j'ai lu, le swampthing d'alan moore) |
| | | | Oui, les trous sont bouches. Commence au numero 1 et suit scrupuleusement la numerotation. C'est prefereable :o)
Ne te laisse pas refroidir par le premier tome qui n'est qu'une mise en bouche et pas necessairement representatif dela serie dans son ensomble. Le dernier chapitre est le plus typique de la serie.
Je n'ai aucune idee de la qualite de la traduction de Panini. Je serai toujours d'avis de privilegier la VO, mais c'est peut-etre du snobisme de ma part :o)
Et si tu as l'occasion de mettre la main sur ces 2 spin-off, fonce
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| cubik, 04.09.2008 à 11:34 | 312127 |
| | | les trous ont été bouchés, même si tout n'est pas paru
tu peux déjà commencer au tome 1 existant |
| Moi, 04.09.2008 à 11:18 | 312126 |
| | | Pour quelqu'un qui voudrait s'y mettre (mon cas) c'est vraiment compliqué tout ça... J'ai vu que panini comics a repris la traduction avec un "tome 1" prévu pour novembre... Dois-je attendre ce volume pour tenter de suivre la série dans l'ordre ? Vaut-il mieux carrément tout prendre en VO ?... |
| | | | Moi aussi j'ai relu tout mon sandman. Delcourt a bien massacré la publication avec une très mauvaise traduction (les films de la Hammer deviennent les films de Mick Hammer ! entre autre joyeusetées) et un ordre de parution non respecté.
Et Delcourt s'en explique à demi-mot dans la préface de "la saison des brumes" : en bref le choix semble être la conséquence d'un tome 4 plus soigné graphiquement et dont l'histoire peut se comprendre seule, le "vrai" tome 1 étant nettement moins réussit au niveau du dessin, voir parfois franchement moche (voir la planche scannée sur Bubulle pour le tome 1), mais c'est affaire de goût... (et ça n'enlève rien à la qualité de la série que j'aime beaucoup) Ce même "vrai" premier tome multiplie aussi les références dont le lecteur qui ne connait pas les comics DC ne sais pas forcément se dépétrer et pire : on y voit des super-héros, horreur de mélange des genre !
Donc un tome 1 financièrement (marketingment ?) moins interressant à lancer, Delcourt n'est pourtant pas toujours aussi frileux (voir Lost Girls).
Mais est ce complétement un mal ? Si ça peut aider la série à mieux démarrer en France, elle le mérite après tout...
Sauf qu'on nous ment ! Et ça c'est mal !
Delcourt nous dit texto que les tomes anglais qui se suivent sont de toutes façon non chronologiques et que donc on peut bien commencer par les lire par n'importe quel bout et même en marchant sur la tête que ça n'y change rien. Or pour avoir tout lu et relu j'insiste : les tomes se suivent et la progression dramatique existe et est même très présente et bien mennée. Il ne faut pas confondre un récit avec une vrai progression mais qui inclus des flashback (ce qui est le cas de Sandman) et une série composée de récits indépendants (ce que Delcourt nous dit).
Bref : on s'est encore foutu de la g%$£#§ du lecteur, le produit était certes difficile à vendre, mais ce n'était pas une raison pour nous faire avaler des couleuvres.
Sandman est une bonne série, bien ficelée, et effectivement le meilleurs travail de Gaiman à ce jour. Presque aussi bon qu'un Watchmen pour moi (j'ai dit presque, Moore a en plus une constance dans le talent qui manque à Gaiman à mon avis). Mais aujourd'hui je conseille à tous les happy few lisant l'anglais de préférer la VO (et a Delcourt de cesser de prendre les enfants du bon dieu pour des lanternes). |
| | | | Je me suis decide a relire LA serie mythique de Neil Gaiman. En son temps, j'avais commence a lire l'edition Delcourt, qui eut la merveilleuse idee de publier les premiers tomes dans le desordre, et dans une traduction qui n'etait pas a la hauteur du travail de Gaiman. J'avais finalement continue la serie en anglais, mais sans reprendre le tout dans l'ordre, et perdant parfois le fil dans les personnages secondaires et intrigues paralelles.
Je me suis decide a repartir de zero, reprenant la serie depuis le debut.
L'intrigu de ce premier volume est limpide: un amateur d'occultisme tente d'emprisonner la Mort, mais en lieu et place, il capture un etrange personnage, qu'il deleste de 3 objets: un masque, une amulette et une bourse, avant de le retenir dans un cercle magique. Enferme dans un mutisme absolu, cet homme, Dream, le Sandman, maitre du royaume des reves, finira par se liberer pres de 70 ans plus tard. Durant ces annees. Il se met en quete des objets qui lui furent derobes... Limpide dans sa ligne de depart, de construction plutot classique, meme si on ressent deja que cette histoire ne nous menera pas la ou nous l'attendons, Sandman semble d'abord prendre un malin plaisir a multiplier les references a l'univers DC et aux EC comics. Recits d'horreur parfois grand-guignolesque, intervention de John Constantine et Doctor Destiny, rapide passage par la JLA (rebaptisee JLI... jelly ?), reference a Batman... et, en 2 cases, allusion au premier Sandman, super-heros des annees 30... Plaisant, amusant, plus profond que l'on pourrait le croire de prime abord... jusqu'au dernier chapitre, ou nous retrouvons un Dream desabuse, qui recoit la visite de sa soeur, Death (une des creations les plus fascinantes de Neil Gaiman). Dream y prend subitement une epaisseur jusque la insoupconnee et il devient clair que ce premier tome n'est que le prelude d'une saga hors-norme. |
| cubik, 20.10.2006 à 19:42 | 267132 |
| | | tiens, j'en connais qui vont etre content
le nouveau sandman est sorti
enfin en tout cas en Belgique, parfois, on a un peu d'avance avec Panini, je sais pas trop pourquoi
en tout cas, ils ont repris le même format que Delcourt et il est numéroté 5, donc, vous serez po perdu :) |
| chrisB, 20.09.2005 à 14:05 | 219472 |
| | | Thierry : | Coraline jolie variation sur Alice, et la preuve qu'on peut ecrire pour les gosses sans etre betifiant |
Plutot déçu par ce roman du triste sir, je m'attendais à beaucoup mieux. C'est sur que le ton nous change des trucs pour abrutis mais au niveau de l'histoire c'est tout de meme planplan.
De toute facon, comme le plupart de ces romans, du moins ceux que j'ai lu (Neverwhere, American gods), je trouve que ca part bien et ca retombe à chaque fois. |
| | | | Coraline jolie variation sur Alice, et la preuve qu'on peut ecrire pour les gosses sans etre betifiant |
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le script illustre par le storyboard de McKean, avec l'historique du projet et quelques photos pour decouvrir le rendu visuel du film. D'un cote, Gaiman me semble ne pas tellement se renouveller mais visuellement, ca a l'air presque trop beau. |
| cubik, 30.05.2005 à 15:00 | 205363 |
| | | me semble qu'une bande annonce de mirrormask est dispo
j'ai du voir ca sur dvdrama, il me semble |
| | | | The Sandman #7: Brief Lives: ou Neil Gaiman suggere que tout change, meme les Eternels. Le meilleur des Sandman jusqu'a present, a mon avis. Delirium, accompagnee de Dream, veut retrouver Destruction, qui a abandonne les Eternels voici 300 ans. Cette quete affectera Dream plus qu'il ne peut l'admettre. |
| | | | Sandman #6: Fables & Reflections: comme tous les receuils, les recits vont du quelconque au formidable, les meilleurs etant a mon avis "The parliament of rooks" et "Ramadan". |
| cubik, 21.10.2004 à 17:44 | 179003 |
| | | je sais po si c'est le dust covers
mais bon, ca s'appelle les couvertures de sandman, et c'est un gros bouquin, au moins aussi epais qu'un tome de sandman |
| | | | >> le 11 c'est un hors série, tu l'appelles 0 ou 4213579 si tu veux :o)
mais les gentils de chez Delcourt lui ont donne le numero 11 :o)
Comment, je suis de mauvaise foi ? |
| | | | [cubik] tiens, j'ai vu que le bouquin sur les couv' de sandman par mc kean vient de sortir en vf
Le Dust covers chez Reporter est enfin sorti ou c'est autre chose ?
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| | | | le 11 c'est un hors série, tu l'appelles 0 ou 4213579 si tu veux :o) |
| | | | >>
>> voila, il est sorti, avec ça, l'édition du Téméraire est entièrement rattrapée, même qu'avec le prochain tome (mon petit doigt me souffle que ça devrait être pour Angoulême), y'aura plus de trou visible :o)
kestu fais du trou entre le tome 4 et le tome 11 ??
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| cubik, 21.10.2004 à 15:19 | 178983 |
| | | tiens, j'ai vu que le bouquin sur les couv' de sandman par mc kean vient de sortir en vf |
| june, 05.10.2004 à 17:39 | 176148 |
| | | présent ! 8)
en tout cas a vue de nez y'a pas d'erreurs sur le line up, impecc. |
| | | | ça va, mon appeau à june marche toujours :o)
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| june, 05.10.2004 à 17:30 | 176144 |
| | | >Et, cerise que le gateau, vu que Delcourt ne
>prend pas la peine de préciser qui a fait quoi
>parmi les dessinateurs,
rhooo quelle mauvaise foi envers les gentils de chez Delcourt... nan, vraiment, là, Claude, je suis décu... 8) |
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voila, il est sorti, avec ça, l'édition du Téméraire est entièrement rattrapée, même qu'avec le prochain tome (mon petit doigt me souffle que ça devrait être pour Angoulême), y'aura plus de trou visible :o)
La fiche série a donc été mise au propre, les notes des albums du téméraire transférés sur celui-ci, d'où son entrée en bonne place dans le top nouveauté ;o)
Et, cerise que le gateau, vu que Delcourt ne prend pas la peine de préciser qui a fait quoi parmi les dessinateurs, vous avez même sur chaque fiche, les participations détaillées, chapitre par chapitre :o) J'espère que y'a pas d'erreurs, même si a priori ça devrait être correct. |
| crepp, 05.07.2004 à 21:11 | 163485 |
| | | >> ca t'a po gene non plus le fait qu'etrigan est annonce comme un rimeur et que ses dialogues riment po?
sur le coup cela fait con, mais en fait j'ai très vite oublié. |
| vacom, 05.07.2004 à 20:03 | 163477 |
| | | >> bah oui, justement, le cote hautain de dream, ca manque
>> ca t'a po gene non plus le fait qu'etrigan est annonce comme un rimeur et que ses dialogues riment po?
Perso j'ai jamais lu la VO mais ce point-là m'a énervé c'est vrai. Dommage vu la qualité de l'album. |
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