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Sujet test pour explosion de compteur en live [ Ratatouille, pizza, patates... ] retour forum
 | |  |  | le pire don, c'est que ce ne sont pas que les jeune qui ont ces reflexes.
l'autre jours, pendant l'emission arret sur image, un ancien corespondant de TF1 a berlin racontait qu'on lui avait souvent demandé des reportage sur la renaissance de l'extreme droite alors que l'extreme droite allemande est bcp plus marginal que chez nous...
pour des journalistes je trouve ca quand meme assez grave...
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 | |  |  | Purin, ch'suis e chez les nazis )o;
Pour continuer sur Rolf Kauka, dans son magasine, il publiait aussi des traductions e BD franco-belge, dont Asterix et les Goths et QRN sur Bretzelbur. Mais dans ses traductions, il n'hesitait pas a faire passer des messages politiques absents des albums originaux (genre le vilain Scmetterling qui se retrouve affuble d' severe accent russe). Il faudrait que je relise le tirage special de QRN pour retrouver confirmer. |
 | |  |  | Oui, Donette, c'est vraiment pas glop (en allemand : das ist wirklich nicht glop) d'en être resté à ce stade-là!
J'ai oublié de citer un grand nom de la culture allemande, l'irremplaçable Jacques Offenbach (français, mais d'origine teutonne, et né à Köln). En revanche, je dois vous avouer que Goethe passe mal, chez moi. Faust me paraît indigeste, même dans la traduction de Gérard de Nerval. Un de mes meilleurs amis est fan de Goethe, mais il n'a jamais réussi à me convertir. Il n'a jamais essayé non plus! :o))
Il y a quelques années, je vous aurais recommandé le parc d'attractions Phantasialand, à Brühl, près de Cologne, mais j'y suis retourné l'année dernière, et j'ai vu que ce parc avait perdu beaucoup de son caractère poétique. Par exemple, la longue avenue consacrée aux contes de Grimm a été complètement rasée, et le numéro des Klimbiskis (des animaux automates qui imitaient Mireille Matthieu, Maurice Chevalier, Elvis Presley, etc.) a été relégué au placard. Un bon point pour eux malgré tout, ils ont conservé le Geister Ricksha, le train fantôme à la chinoise. |
 | |  |  | | Avez vous déjà fait une petite expérience très...comment dire, très déségréable ? A savoir demander à un groupe de jeunes ce qu'ils pensent des allemands (expérience tentée par ma prof d'éco cette année meme pour me prouver qu'elle ne disait pas n'importe quoi !!). Bin pour eux l'Allemagne est apparement toujours synonyme de nazisme et touti quanti...(authenthique !!) Ca fait mal quand meme !! Surtout apres 50 ans de travail en commun pour construire une nouvelle Europe !! |
 | |  |  | Pour mémoire, Rolf Kauka est un bédéiste (comme on ne disait pas encore à l'époque) allemand, auteur de Fix und Foxy, une BD qui rappelait assez les histoires du journal de Mickey (souvenirs d'enfance).
Cela dit, J-C, pour redevenir un peu plus grave, quand on se rappelle l'histoire des "malgré nous" pendant la guerre, je comprends TRES BIEN que les Alsaciens n'aiment pas beaucoup qu'on leur dise qu'ils parlent allemand. |
 | |  |  | | Blague à part, j'aime beaucoup l'Alsace (parce que j'aime la choucroute), j'aime la langue allemande et les BD de Rolf Kauka, et chaque fois que je suis allé en Allemagne (et j'y suis allé de nombreuses fois), j'ai toujours trouvé que les Allemands étaient des gens très serviables, on leur fait toujours une réputation de prétentieux arrogants, eh ben, franchement, j' trouve pas, moi... |
 | |  |  | | J-C, tu connaîtrais pas un forum alsacien, où je pourrais poster un "Salut, les chleus!" retentissant? J'ai envie de faire encore un peu évoluer la notion de lâcheté sur Internet. :o))))) |
 | |  |  | | et apres on s'etonne quand je dis que le foot rend con... :o)) |
 | | J-C, 04.06.2002 à 14:38 | 30664 |
|  |  | Léon, la choucroute est un plat typiquement alsacien et non allemand. et ne vas pas dire à un alsacien qu'il parle allemand, tu risque de finir en ... choucroute :-))
At'chao ! |
 | | J-C, 04.06.2002 à 14:36 | 30663 |
|  |  | 
LE MONDE | 04.06.02
Football, éthique et soutien-gorge
Pour le plus grand bonheur des joueurs et des supporteurs, quelques aficionados nippones et coréennes pourront afficher leur passion pour leurs équipes nationales jusqu'à leurs sous-vêtements. En effet, Triumph International, une marque européenne de lingerie féminine, n'a pas manqué de faire la preuve de sa créativité à l'occasion de la Coupe du monde de football. Très présente en Asie, cette société allemande a créé un ensemble soutien-gorge et culotte en hommage à cette compétition pour la première fois organisée en Asie. La couleur de base de l'ensemble est le vert, symbole du terrain. Les bonnets sont décorés de deux ballons en cuir artificiel. Par dessus, un filet représente les buts et recouvre la poitrine. L'ensemble a été baptisé "Hat-Trick Bra" (le "soutien-gorge coup du chapeau", en langage footballistique, à savoir trois buts marqués à la suite par le même joueur) . "Plus de 50 % des Japonais amateurs de football sont des femmes. Certaines m'ont affirmé qu'elles n'auraient pas peur de porter ce soutien-gorge à découvert lors d'un match. Je trouve donc cela très encourageant", a expliqué Christian Thoma, un responsable de la marque.
L'originalité a un prix, et les supportrices japonaises ont dû débourser pas moins de 17 000 yens pour l'ensemble (environ 150 euros). Un prix qui n'a pas découragé, tant s'en faut, les fans féminines du ballon rond, qui se sont arraché les 100 exemplaires de cette série limitée dès le 10 mai, premier jour de la mise en vente.
Les "Hat-Trick Bra" ont été "intégralement produits au Japon", précise t-on chez Triumph International. Un détail qui a son importance puisque, sous la pression de plusieurs syndicats, de l'Organisation internationale du travail (OIT) et de la campagne Clean Clothes (CCC), l'entreprise allemande s'est engagée à retirer de Birmanie l'une de ses usines de production.
C'est en 1997 que Triumph International a installé l'une de ses usines près de Rangoun, où la junte au pouvoir profite de revenus liés à l'exportation de produits manufacturés par une main-d'œuvre sous-payée et souvent forcée. Aujourd'hui, Triumph International prépare un plan social pour les 900 employés de sa filiale birmane et propose quatre mois de salaire d'indemnité. La CCC réclame, pour sa part, le paiement de deux ans de salaires pour les employés birmans. Selon Clean Clothes, le salaire moyen d'un travailleur de la filiale birmane de Triumph International se situe entre 8 500 et 9 000 kyats, soit environ 11 euros par mois. Un "Hat-Trick Bra" vendu par Triumph International représente donc plus d'un an de salaire d'un de ses employés birmans...
Eric Nunès
At'chao ! |
 | |  |  | | Don est une mangeuse de choucroute, J-C, elle ne comprend que l'allemand. |
 | |  |  | ah tient : petite correction => mon deux suplante mon premier...
Je savais que ca te ferait mal JC ;o)) |
 | | J-C, 03.06.2002 à 9:15 | 30478 |
|  |  | je suis déçu mais alors déçu, don, tu peux pas savoir :-))
At'chao ! |
 | |  |  | Bon j'ai rien compris à ton article Jc. Alors je propose un petit intermède musical :
Quand mon un devient mon dernier
Mon deux supplnate mon premier
Ce qu'il lui fait alors est dit par mon entier.
A vous de jouer ;o)) |
 | | olid, 30.05.2002 à 19:10 | 29695 |
|  |  | | Le sujet tiens le coup :o. par contre ma BAL est désintégré :o(( N'est ce po cloclo !!! :o)) |
 | | J-C, 30.05.2002 à 17:49 | 29679 |
|  |  | bon aller, un petit peu d'anglais sur un sujet qui vous tient à coeur, ça peut pas vous faire de mal :-))
RED SOX 7, BLUE JAYS 4
Red Sox clean up with sweep
Daubach blast dusts off Toronto
By Bob Hohler, Globe
TORONTO - Brian Daubach made one thing crystal clear from the get-go: Absolutely no one was going to replace Manny Ramirez. He was right, of course. Even if he donned diamond studs and braided a few cornrows in his hair, Daubach would be no Manny.
But the substitute cleanup hitter has done a pretty nifty impersonation just the same. In his most compelling performance since Ramirez fractured his left index finger May 11, Daubach last night slugged a monstrous, three-run homer off lefthander Felix Heredia to snap a 4-4 deadlock in the seventh inning and send the Red Sox to a 7-4 triumph over the Blue Jays before 17,875 at SkyDome.
The victory completed a three-game sweep as the Sox surged to 20 games over .500 (35-15) and extended their franchise-best road start to 20-4 before venturing to New York for a weekend battle with the Yankees.
All Daubach has done in Ramirez's absence is bat .316 with three homers and 14 RBIs in 14 games in the cleanup spot.
''I'm just doing the best I can until Manny comes back,'' he said. ''But everybody's really chipping in. I only got one hit tonight.''
But what a hit, estimated at 428 feet, off the third-deck facade of the Hard Rock Cafe. And the beauty of it was he struck it off a lefthander. As irreplaceable as Ramirez is, the Sox were particularly worried about how they would fare against lefties, since Ramirez was batting .421 against them while Daubach was hitting just .100 (1 for 10) entering the game.
But Daubach provided a key RBI single off lefty Scott Eyre in Tuesday's 8-6 victory, and launched last night's pivotal shot.
''The last two nights have been a tremendous lift for Daubie,'' manager Grady Little said.
So big, it eased what Daubach described as ''the worst pain of my life'' when he fouled a pitch from Cliff Politte off the inside of his right knee in the ninth. Though the knee swelled immediately, Daubach predicted he would be ready to play in the Yankee series.
''It did scare me at first,'' he said. ''But I'm a survivor. This isn't going to put me down.''
Daubach hopes he earned a chance to start tomorrow night against lefty David Wells.
''I've been waiting four years for an opportunity to play against lefties,'' he said. ''If I keep swinging the bat like I am, maybe I can get in there more against them.''
Daubach's homer picked up starter John Burkett, who improved to 6-0 despite lacking his best stuff. Burkett scattered seven hits, including solo homers by Vernon Wells and Raul Mondesi, and walked two batters and hit one over 6 2/3 innings.
Burkett said he is still recovering from a bout of tendinitis in his right shoulder.
''I'm gaining a lot of strength right now and it's kind of throwing my control off a little bit,'' he said. ''But these guys have been supporting me all year long, and tonight was no exception.''
He also got a major assist from Casey Fossum, who caught Carlos Delgado looking at a nasty breaking ball with runners on first and second to end the seventh. Fossum went on to close out the Jays for his first career save. It came at an opportune time, since Little was saving relievers Ugueth Urbina, Tim Wakefield, and Darren Oliver for the Yankee series.
For the second straight night, the Sox also got a boost from the league's worst pitching staff. After Kelvim Escobar walked in the decisive run Tuesday night, the Sox scored their seven runs on just five hits. Starter Justin Miller, Scott Cassidy, and Heredia combined to issue six walks and hit two batters.
The 1-2 tandem of Rickey Henderson and Johnny Damon combined for the first Sox run when Henderson singled, stole second, and scored on Damon's single. Damon scored when Miller walked Bryant Nelson with the bases loaded.
After Burkett spotted the Jays a 3-2 lead on Wells's homer, Miller gave the run right back by hitting Lou Merloni, walking Henderson and Damon, and giving up a sacrifice fly to Nomar Garciaparra. And after the Jays pulled ahead on Mondesi's shot in the fifth, Merloni jacked his first homer of the season, a solo blast in the seventh, to tie it.
''What Louie did by hitting the ball out of the park made a couple of other players in the lineup swing a little bit harder than they should,'' Little said. ''They thought if Louie could do it, anybody can.''
Cassidy then plunked Henderson (setting up the all-time steals king to swipe his 1,400th career base) and walked Damon, setting the stage for Daubach. And while Daubach is no Manny, he showed a little more pop than Louie.
Not bad for a guy who opened the year on the bench.
''He started off the season kind of down in the dumps because he wasn't in there every day, but we assured him he was going to get plenty of chances,'' Little said. ''He's done a pretty good job filling in for Manny.''
At'chao ! |
 | |  |  | | Gérard Majax est un prestidigitateur qui animait autrefois une émission intitulée "Y a un truc" (d'où ma remarque). :o) |
 | |  |  | | Y a pas de risque Léon, il fait parti de mes inconnus personnels (au risque de te choquer ;o)) ) |
 | |  |  | Mais don, t'y pense pas. Ne pas sortir de chez toi ? Avec tous les accidents domestiques chaque jour , ce n'est pas prudent ...
Manu |
 | |  |  | | Elle se prend pour Gérard Majax? :o) |
 | |  |  | | j'me disais bien que y avait un truc, Léon... |
 | |  |  | C'est l'une des raisons d'être de ce forum, Don...
:o)
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 | |  |  | | Mmhh Don Lope serait-elle la réincarnation d'Achille ? |
 | |  |  | Bah le problème c'est que si on veut vraiment faire attention à tous ces genres de risques, on sort plus de chez soi !! Alors mourir pour mourir, autant mourir d'avoir trop vécu, plutot que de n'avoir pas vécu !!
Léon, je sais plus trop où j'ai lu ça, mais peu importe : le plaisir des belles choses c'est de les partager (peut etre platon au fond...chais plus trop...) |
 | |  |  | Boirais plus du coca, moi...
je me limiterai dorénavant au Cotes du rhone, Bordeaux supérieur, St estèphe, St émilion, Nuits St-Georges, Moulin à vent, Chiroubles, Chinon, Chenas, Chenonceau (ah non zut, ça se boit pas ça), bandol, cassis, gigondas, gildas (se boit pas non plus), Buzet, Monbazillac, sauternes, bourgeuil, Chateauneuf du pape (et même chateau vieux), margaux, Medoc, Haut médoc, très haut médoc, Pessac-Léogan, Volnay, macon, Beaune, Cotes de beaune, Hautes côtes de beaune, très hautes côtes de beaune, Montagne st émilion et et, promis, demain, j'arrête... |
 | |  |  | petit moment de reflexion.....
>COCA-COLA, SPRITE,ORANGINA ...ETC >Article paru sur Caducée, source d'information professionnelle dans le secteur médical ( MESSAGE DE SANTE PUBLIQUE ) :
>
>Une personne est morte récemment dans des circonstances absurdes.
Elle
était partie en bateau avec des amis, un dimanche, et avait mis des canettes de boisson dans le refrigérateur du bateau.
>Le lendemain, lundi, elle était internée au CHU pour en ressortir le mercredi, morte.
>
>L'autopsie a révélé qu'il s'agissait d'une Leptospirose fulgurante causée
par une canette de boisson qu'elle avait prise, sans verre, sur le bateau.
>
>L'examen des canettes a confirmé qu'elles étaient infectées par de l'urine de rat et donc de Leptospiras. La personne en question n'a probablement pas nettoyé la partie supérieure de la canette avant de la boire et celle-ci était contaminée par de l'urine de rat sèche, qui
contient des substances toxiques et mortelles, dont la leptospiras, qui
provoque la leptospirose.
>
> Les boissons en canettes et autres aliments de conditionnement
Similaire sont stockés dans des entrepôts qui sont souvent infestés de rongeurs et sont ensuite transportés jusqu'à leur lieu de vente sans faire l'objet d'un quelconque nettoyage.
>
> Chaque fois que vous achetez une canette,lavez consciencieusement la partie supérieure avec de l'eau et un détergent avant de la mettre au réfrigérateur.
>
> Suivant une étude réalisée par INMETRO (Espagne), le couvercle des canettes de boissons sont plus contaminées que les toilettes publiques.
>
> L'étude montre que la quantité de germes et de bactéries sur les couvercles des canettes est telle qu'il est indispensable de bien les nettoyer avec del'eau et un détergent.
Alors vos réaction;..... cela donne a reflechir hein!!
coak coak , j en ai encore une dans le meme genre.... |
 | |  |  | | Merci, Donette! Un texte bouleversant et poignant, à tel point que je n'ose pas le commenter, de peur de dire des platitudes. |
 | |  |  | Ca n'a rien à voir, mais euh...enfin lisez, y a matière à réfléchir !!
Le cri de Mino qui attend la mort
• LE MONDE | 22.05.02 | 12h48
C'était il y a quarante-quatre ans. Dans une clinique de Seine-Saint-Denis, à Pantin exactement, le premier accouchement de Ginette Ramond, 24 ans, s'annonce au cours de la nuit du 10 février. Deux heures du matin. Le médecin de garde est absent. Deux heures et quart. Une césarienne est pourtant prévue. Les infirmières s'affolent. Deux heures vingt, il n'est plus temps. Deux d'entre elles sortent le bébé de là. Mino naît. Bleue, inanimée. Les bouteilles d'oxygène sont vides. Réanimé tant bien que mal, le nourrisson ne poussera son premier cri qu'au bout de 45 minutes. Il se rattrapera en grandissant : ses carnets de santé le décrivent comme un bébé pleurnichard. Et qui plus est feignant ! Refusant de s'asseoir puis de marcher. Par contre, l'enfant parle. Précocement, beaucoup. Le problème est qu'on ne le comprend pas : des sons désarticulés. Ce n'est que lorsque la fillette sera âgée de quatre ans qu'un pédiatre de l'hôpital Trousseau, à Paris, décèlera son mal. IMC, "Infirme moteur cérébral". Tétraplégique, si l'on veut. Sauf qu'au lieu d'avoir les quatre membres paralysés, Mino les a "fous": ils se livrent d'eux-mêmes à des mouvements incohérents.
Cette absence de contrôle explique, notamment, ses difficultés d'élocution. Le médecin poursuit. La partie gauche du cerveau de l'enfant, celle qui commande au corps, n'a pas été oxygénée à temps à la naissance. Les premières scènes du film de sa vie trouvent leur sens, mais Mino pressent-elle, à cet instant, la suite du scénario ? Trop jeune. La partie cognitive de son cerveau, en grande partie intacte, elle, se chargera de lui en faire apprécier chaque minute. Clouée dans un fauteuil roulant, Dominique Knockaert - qui déteste son prénom et demande qu'on l'appelle "Mino" - aura le privilège d'en visionner le déroulement au ralenti. " Les gens me disent, croyant me consoler, que j'ai de la chance d'avoir gardé toute mon intelligence. De la chance ? ! Réalisent-ils la torture continue que je subis ?"
Très vite, Mino veut mourir. Les eaux de Lourdes pas plus que les trucs des guérisseurs n'ont pu changer grand-chose à son sort. C'est-à-dire, au quotidien, la douleur silencieuse d'une famille et l'exclusion d'une société qui la considère pour le moins avec dégoût, avec sadisme pour le pire. La petite fille, qui aurait souhaité suivre sa scolarité avec "les valides", se trouve placée en bâtiments spécialisés pour handicapés. Dans l'un d'entre eux, lors d'un cours de travaux pratiques, on lui demande de ranger des boutons dans un sac. "Passionnant !", ironise-t-elle. Sauf qu'elle en est incapable. Rentrée chez elle au désespoir, se détestant de "n'être bonne à rien faire", l'enfant de dix ans tente de se tuer avec un couteau de cuisine. Elle n'y arrive pas davantage. C'est Michèle, sa sœur cadette âgée de sept ans, qui lui retira l'instrument des mains. Effroyable scène, dont le souvenir reviendra toujours.
Dans l'immédiat, Mino ne réalise qu'une seule chose : sans l'aide d'un tiers, même la délivrance de sa propre mort lui est interdite. Sans le connaître, elle vient de comprendre ce que le mot "euthanasie" veut dire. Battante déjà, et dotée pour son malheur d'un terrible esprit d'indépendance, la fillette rassemble ses forces. Un médecin menteur lui ayant juré qu'elle remarcherait un jour, la voilà harnachée du bassin aux pieds d'un système de sangles qui doivent aider ses jambes à se maintenir debout. " J'avais honte. Moi qui ai toujours été très coquette, je ne pouvais m'habiller comme les autres petites filles. Mais je prenais patience. Je me disais : "Sois sage"."
Chaque soir, dans son lit, Mino prie, se lève, tente quelques pas... s'effondre. "Si le Bon Dieu ne voulait pas, c'était de ma faute : il me fallait prier plus et recommencer." Dans les rêves de ses nuits - et ce encore aujourd'hui -, Mino se voit obstinément valide. " Je n'ai jamais accepté mon handicap, jamais. Entre lui et moi, c'est la lutte. Nous ne pouvons nous supporter." Mais la méchanceté des autres adolescents qui la tyrannisent ou l'ignorent vient à bout de sa volonté. A seize ans, grave dépression. C'est fini. Mino perd la foi, ne se relèvera plus, n'essaiera plus. Et du fauteuil roulant électrique offert par ses parents pour ses 18 ans, elle fait un allié, cette "tierce personne" nécessaire au "suicide assisté": une écharpe nouée autour du cou, l'autre extrémité attachée à un radiateur, elle appuie sur le bouton "marche". Nouvel échec. C'est le coffrage de l'appareil de chauffage qui est arraché. Entre tragique et grotesque, à quel saint se vouer ?
Cette fois, c'en est assez. Si la vie est une lutte, Mino va se battre. Handicapée, elle s'appliquera à déranger tout à fait. Premier acte : s'inscrire à la cellule du Parti communiste de Pantin. "Vous ne faites rien ! Assez de causeries, et un peu plus de remise en question !", intervient-elle, lors d'une réunion, de son élocution hachée qui effraye. L'assemblée observe un silence gêné. On ne l'y reverra plus. La jeune bachelière, qui a entamé des études de lettres modernes par correspondance, se met alors à militer à l'Association des paralysés de France (APF), rédige de nombreux articles pour son hebdomadaire départemental (oui, grâce à sa petite machine à écrire. Incapable de diriger un crayon sur une feuille, du moins Mino peut-elle, à force de concentration, orienter ses doigts sur des touches).
Surtout, la jeune fille écrit des poèmes qui crient. Le premier d'entre eux, elle le consacre à l'euthanasie, ce mot qui, en grec, signifie la "bonne mort" ou la "mort douce": " Les gens ne t'acceptent pas ; pourtant ce sont eux qui ont fait de toi une condamnée à survivre ! Ils refusent l'euthanasie. Mais offrent-ils la vie ? Cette société n'a pas le courage de trancher. Assume-t-elle ses responsabilités ?"
Dès qu'elle en a vent, Mino, dont l'idole est Antigone, "parce qu'elle est le symbole de la femme qui dit non, qui dit non aux lois", s'inscrit à l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), dont la branche française a été créée en 1980. Mino a alors 25 ans. Une série d'épreuves réalisées à cette époque par un photographe professionnel, destinées à illustrer le manque patent de moyens d'accessibilité que le tissu urbain réserve aux handicapés, montrent une jeune femme ayant beaucoup d'allure, aux longs cheveux soyeux, qui, sur son fauteuil roulant, se cache derrière de grandes lunettes noires. Cette jeune femme ne souhaite pas vivre au-delà de 30 ans. C'est le seuil intérieur que s'est fixé Mino, voyant ses capacités physiques décliner - plus question par exemple de taper à la machine - et ses souffrances, que chaque mouvement occasionne, s'accentuer : crampes musculaires qui la mettent au supplice, colonne vertébrale en feu, malaises qui l'étreignent de plus en plus fréquemment. Aussi place-t-elle beaucoup d'espoirs dans l'ADMD. L'association parviendra-t-elle à ce qu'enfin s'ouvre en France un vrai débat sur l'euthanasie ?
Dans l'immédiat, Mino traduit en justice l'éducation nationale, qui lui refuse la possibilité de passer le Capes de lettres. "C'était symbolique. Je savais que je perdrais mon procès, puisque la loi interdit qu'un handicapé à plus de 80 % exerce un emploi public. Mais je tenais à protester. D'ailleurs, une pétition de 5 000 signatures m'a soutenue. Largement mieux que Le Pen pour sa candidature !" Sa dernière bataille en date : l'élection présidentielle 2002. Une amie rédigeant sous sa dictée, Mino a écrit personnellement à chaque candidat pour connaître sa position sur la dépénalisation du suicide assisté. "Sauf, bien sûr, à Le Pen et Mégret, qui ne mériteraient même pas l'euthanasie. Car précisément, l'euthanasie n'est pas pour les nazis !"
Marque suprême de respect et d'écoute de la volonté d'autrui, "la mort volontaire" se situe à l'exact opposé des pratiques odieuses du IIIe Reich, auxquelles, dans certains esprits, elle reste encore assimilée. Toutefois, le dernier sondage réalisé par la Sofres pour l'ADMD, en mars 2001, montre que 86 % des Français sont favorables à ce que soit reconnu à un malade le droit d'être aidé à mourir à sa demande. Les mentalités évoluent, mais la classe politique et le corps médical français ne suivent pas. La preuve : seules Arlette Laguiller et Christiane Taubira se donnent la peine de répondre à la requête de Mino. La première se prononce contre, la seconde pour.
Le 21 avril, Mino renonce aux convictions d'extrême gauche de toute une vie pour glisser le carton de la candidate PRG dans l'urne. C'est sur les fesses qu'elle est allée voter. Sur les fesses, marche après marche, parce que l'élévateur de l'école était en panne et qu'il n'était pas envisageable d'en gravir le perron avec son fauteuil. Mais elle l'a fait. " C'est mon droit de voter, je l'exerce, je l'ai toujours exercé." Idem pour le deuxième tour, "même si, avec Chirac, c'est mal barré". Le président, comme d'ailleurs le candidat Lionel Jospin, s'est prononcé de longue date sur la question : c'est non. Mino s'interroge : si ces messieurs devaient un jour voter dans ces conditions humiliantes, auraient-ils toujours le goût de vivre ? Et si, souffrant de son handicap, il leur arrivait, comme à elle, de tomber de leur fauteuil lorsqu'ils sont seuls chez eux, accepteraient-ils de rester des heures au sol, corps impuissant à rien faire, si ce n'est attendre que quelqu'un vienne les secourir ? Réduits à pareille dépendance, souhaitant la mort mais ne pouvant se la donner, maintiendraient-ils une loi exposant la personne complice à trente ans de prison, à l'instar des criminels les plus monstrueux, alors que le geste est d'amour ! Non. Certainement non. C'est pour cela que l'Anglaise Diane Pretty, atteinte d'une maladie neuro-dégénérative à laquelle son mari était prêt à apporter un terme, a entamé une lutte inédite, auprès de la justice de son pays puis de la Cour européenne des droits de l'homme. "Diane aurait pu, comme beaucoup d'autres, se rendre en Suisse, où la législation de certains cantons permet l'euthanasie. Mais non, elle a choisi de mener une lutte publique, pour que les mentalités prennent conscience de sa détresse et évoluent", insiste Mino, scandalisée de la place dérisoire que les médias ont réservée au combat de la malade comme à son décès, survenu le dimanche 12 mai. "Ne l'enterrez pas si vite ! Il y aura toujours des Diane Pretty dans le monde !" Comme elle s'en est sentie proche de cette Diane, à laquelle elle souhaite que cet article soit dédié.
Sans souffrir de la même pathologie, elles disposaient l'une et l'autre de leur intelligence mais non de leur corps. Elles avaient le même âge. Et puis toutes deux un mari - fait suffisamment rare chez les handicapés, le plus souvent condamnés au célibat, pour être mentionné. Il y a quinze ans en effet - coup de foudre -, Mino a rencontré Rémy. C'est " l'amour au-delà de tout" de cet homme silencieux, employé SNCF et militant CGT, qui a aidé la jeune femme à passer le cap de la trentaine qu'elle s'était fixé. Mais à la différence de Brian Pretty, Rémy ne se résout pas à donner à Mino ce qu'elle attend de lui. Il ne s'y oppose pas pour autant : "Tu peux partir si tu le souhaites. Ne te sens pas obligée de rester à cause de moi", lui a-t-il toujours dit, répondant à la liberté qu'elle lui avait donnée dès les débuts de leur vie commune : "Tu peux me laisser quand tu le veux, je le comprendrai."
C'est donc sur sa mère que Mino peut compter. Ginette qui ne l'a jamais abandonnée, qui, renonçant à toute activité professionnelle, est venue vivre au second étage du pavillon de Pantin pour s'occuper de sa fille au quotidien. Même si la gamine impertinente reçut d'elle bien des claques, auxquelles elle avait la rage de ne pouvoir se soustraire. Pour avoir fait cadeau à Mino de pareille vie, Ginette est prête - c'est bien le moins - à lui donner la mort. On comprendra que, cette fois, mère et fille se passeront de tout médecin. Mais l'une ne veut pas exposer l'autre à la prison. Or le temps presse. A 67 ans, bientôt sa mère n'aura plus la force physique de s'occuper d'elle, et Mino refuse d'être placée dans un centre pour handicapés. Qu'attend donc la France, quand nombre de législations européennes ont revu et assoupli leurs textes ces dernières années, quand la Belgique a adopté, le 16 mai, une loi autorisant l'euthanasie sous certaines conditions, emboîtant ainsi le pas aux Pays-Bas ? "Pour moi, dit Mino, la mort ne sera qu'une immense paix. Je ne veux pas de leur paradis. Ce que je veux, c'est une loi."
Lorraine Rossignol
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 23.05.02
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 | |  |  | | d'abord c pas poli de parler les gens en disant "elle" qui ils sont juste à coté ;o))) |
 | |  |  | | A la prochaine rencontre, tu vas voir, elle va monter sur la table et nous chanter des couplets de corps de garde! :o)) |
 | |  |  | | à la longue oui... seulement c'est un peu trop rapide pour etre honnête là! ;o))) |
 | |  |  | | bin quoi Léon, avec l'exemple que vous me donnez tous ici, c'est normal que je vire un peu comme vous à la longue ;o)))) |
 | |  |  | | rhaaaaaaaaaaaa moi qui était parti sur converge... forcément que je trouvais pas ;o))) |
 | |  |  | Cubitus
Rooooooohhhh, Donette... :o))))
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 | |  |  | | pour vous aider, j'ajouterais que mon tout est aussi devenu un personnage de bd (des temps modernes) ;o)) |
 | |  |  | | j'ai bien un début, mais je sèche pour la fin... |
 | |  |  | Pour alterner sciences et lettres je vous propose de revenir à mes chères charades ;o))
Bien qu'aucun corps osseux ne la tienne rigide
Et que sur mon emploi se taise mon dernier
Ma seconde souvent pénètre mon premier
Mon tout dans l'avant-bras est un pivot solide. |
 | | J-C, 23.05.2002 à 14:55 | 28774 |
|  |  | LE MONDE | 23.05.02
L'océan souterrain d'Europe, un des satellites de Jupiter, serait bien moins accessible que prévu
Une étude de l'Institut lunaire et planétaire de Houston suggère que la banquise de surface mesurerait une vingtaine de kilomètres d'épaisseur.
Pour Europe, un des quatre principaux satellites de Jupiter découverts par Galilée en 1610, les exobiologistes ont, depuis quelques années, les yeux de Chimène. Spécialisés dans la recherche des conditions favorables à la vie ailleurs que sur notre Terre, ces scientifiques la scrutent sous toutes les coutures. Et, de coutures, cette lune jovienne n'est pas avare. Envoyées en 1979 par les sondes américaines Voyager, les premières images de ce corps lointain révélaient une boule de glace sans grand relief mais parcourue d'étonnantes et innombrables balafres.
Les photographies prises depuis 1995 par la sonde Galileo ont confirmé ce que les astronomes supputaient : présentant un visage analogue à nos régions de banquise, Europe pourrait bien receler un immense océan sous-jacent, et donc quantité d'eau, cette matière indispensable à la vie, le saint Graal des exobiologistes. Par ailleurs, le faible nombre de cratères visibles sur la glace semble indiquer un remodelage récent de la surface. Et les chercheurs d'imaginer des remontées de liquide souterrain alimentant un renouvellement lent mais permanent de la croûte glacée. Un autre élément concorde avec l'hypothèse d'un océan caché : le champ magnétique du satellite, qui pourrait parfaitement être généré par une vaste étendue d'eau salée, maintenue à l'état liquide grâce à l'énergie que produisent les effets de marée dus au voisinage de la géante Jupiter et des autres lunes.
SCÉNARIO DE SCIENCE-FICTION
Jusqu'à présent, les astronomes estimaient généralement que la banquise mesurait de 3 à 10 kilomètres d'épaisseur. Ce qui permettait de rêver à une mission spatiale futuriste, déposant à la surface d'Europe une machine affublée du doux nom de "cryobot". Ce robot du froid ferait fondre la glace sous lui et, petit à petit, s'enfoncerait dans les profondeurs gelées, jusqu'à atteindre le fameux océan. A ce moment, la machine foreuse larguerait un second engin, l'"hydrobot", sorte de sous-marin miniature chargé d'explorer les eaux d'Europe.
Malheureusement, ce magnifique scénario de science-fiction risque fort d'être remis en question par les conclusions d'une étude parue dans l'hebdomadaire britannique Nature du 23 mai, qui donne une épaisseur de glace bien plus importante. Paul Schenk, de l'Institut lunaire et planétaire de Houston (Texas), a analysé la forme des différents cratères présents à la surface d'Europe, tels qu'on les voit sur les images des sondes Voyager et Galileo. La morphologie de ces structures, créées par l'impact d'astéroïdes, témoigne des propriétés du terrain sur lequel elles s'impriment.
Paul Schenk a ainsi catalogué tous les cratères de plus d'un kilomètre de diamètre, et mesuré la profondeur de tous les cratères récents de plus de cent mètres de diamètre. En dépouillant ces données, ce spécialiste de la géologie des satellites galiléens s'est aperçu qu'au-dessus d'une certaine taille les cratères d'Europe présentaient une forme tout à fait spéciale, unique parmi les lunes de Jupiter : des bassins peu profonds, entourés non pas d'un cercle aux bords surélevés, mais de plusieurs anneaux peu marqués, faisant songer aux rides concentriques qui naissent à la surface d'un étang lorsqu'on y jette une pierre.
D'après Paul Schenk, cette particularité "pourrait indiquer le début de l'influence d'un océan planétaire" et s'expliquerait par l'impact d'un astéroïde de bonne taille sur une croûte superficielle fragile recouvrant un fluide. Cependant, les calculs de ce géologue le conduisent à penser que ladite croûte mesure 19 à 25 kilomètres d'épaisseur... au minimum. Ce qui pourrait avoir deux conséquences majeures. Primo, empêcher les échanges entre l'océan enfoui et la surface. Secundo, contrecarrer le projet "cryobot", car il est pour l'instant inconcevable que ce type d'engin puisse percer une si imposante banquise.
Néanmoins, cette étude n'invalide absolument pas l'idée de la NASA d'envoyer, en 2008 (avec arrivée dans le système jovien en 2010), un satellite en orbite autour d'Europe. Celui-ci aurait pour mission de déterminer, grâce à un radar, à quelle profondeur exacte se situe l'océan promis, et si cette profondeur varie ou non suivant la latitude et la longitude. Car, pour convaincants qu'ils semblent, les chiffres de Paul Schenk ne sont jamais que des mesures indirectes sur un nombre restreint de sites.
Pierre Barthélémy
At'chao ! |
 | |  |  | Moi, ce qui paniquait quand j'etais mome, c'etait un interlude de FR3 avec un homme en smoking qui portait plusieurs masques et les retirait les uns apres les uatres. je me planquais derriere le fauteuil ;o))
Les adolescents éprouvent une relation d'amour-haine avec le sang, la peur, les frissons suscités par la télé. La violence, pour eux, c'est à la fois des cauchemars et de l'amusement. Réalité et fiction s'interpénètrent, les repères s'estompent. Que faire ? Tout laisser voir, tout interdire ? Il n'y a pas de solution miracle. Sauf moins regarder la télé, parler des programmes et apprendre le langage télévisuel.
JULIE HUON
Leur baromètre de la violence, c'est « Vais-je faire des cauchemars ou pas si je regarde ça ? » Le cauchemar. Le mauvais rêve. Bien un truc de môme. Mais la violence, comment la définissent-ils, eux, les 12-15 ans ?
C'est faire souffrir quelqu'un, commence Charlotte. Hier, je zappais et je suis tombée sur de la boxe où ils devaient se battre jusqu'à la mort. Je ne pouvais pas regarder. Mon frère aime bien ça. Les garçons aiment ça. Moi, quand c'est un film, j'essaie de me dire « C'est pour rigoler, c'est du ketchup ».
Et la petite cite le cas de sa cousine, traumatisée par « Peur bleue ». Elle a vu ce film quand elle n'avait pas 10 ans. Après, elle voulait plus aller nager, elle voyait des requins partout.
Pour Maximilien, la violence, c'est des gens qui se frappent ou même, qui se disent des mots pas très gentils. Selon Axel, c'est tuer des gens, se battre. Et puis, il y a la torture, comme dit Steve. Etre dix sur un, c'est dégueulasse, la lâcheté, tout ce qui choque. Tom enchaîne : Il y a plusieurs formes de violence. S'il y en a un qui a perdu son père et qu'on lui rappelle tout le temps, c'est aussi de la violence. Charlotte est d'accord avec l'idée, et nuance: Le Loft, c'est parfois agressif quand ils s'insultent. Violent, c'est faire du mal à quelqu'un. Agressif, c'est dire « Toi, j't'aime pas ».
Etrange rapport d'amour-haine avec tout ce sang, cette peur, ces frissons. On en redemande parfois même pas : « Gladiator », ils nous l'ont mis dans le car, quand on est allés en excursion à Paris, raconte Laura et on plonge la tête sous son lit en allant se coucher pour vérifier qu'il n'y a personne en dessous... Le vendredi, chez mon papa, raconte Lindsay, on regarde « Rex, chien flic » et ce sont des meurtres en série, comme d'habitude. Hé bien, ma demi-sœur qui a un an de plus que moi, la dernière fois, elle a eu super peur. Il a fallu que j'allume toutes les lumières.
Oui mais la violence, ça peut être bien, souligne Emilie, quand c'est du karaté, des trucs chinois comme dans « Matrix » où il y a une espèce de jiu-jitsu. Mais presque pas de sang. Les films d'horreur, ça, j'aime pas trop. « L'exorciste », « La maison de l'horreur », j'ai pas regardé jusqu'au bout.
Un titre revient constamment dans les conversations : « Scream ». De la vraie épouvante... mais qui fait rire. Ils l'ont tous vu. « Scream », c'est bien, reprend Emilie. J'ai vu le 2 et le 3 mais je ne suis jamais arrivée à la fin du 1. J'avais 8 ans et je n'ai pas dormi pendant une nuit.
Charlotte est restée jusqu'à la fin... mais le visage caché dans ses mains. Maintenant, je trouve ça marrant, quand la fille est coincée dans la chatière et qu'elle se fait couper en deux par la porte du garage qui remonte. En fait, quand les amis restent dormir après un film, ça va mieux. Quand t'es toute seule dans ta chambre, c'est dur.
Quand j'ai vu « Scream », confie Maximilien, à côté de moi, il y avait une petite de sept ans qui se marrait quand le corps de la fille est coupé en deux. Moi, j'ai fait des cauchemars. Je voulais pas regarder, mais j'étais avec des copains et je ne voulais pas qu'ils disent que je suis un dégonflé. Mes cauchemars, ça a bien duré six mois. En plus de « Scream », j'avais vu le « London Dungeon », à Londres, un musée qui montre des gens, enfin, des mannequins, en train de se faire torturer. Alors, en cachette, la nuit, j'allais dormir dans la chambre de ma sœur, avec une couverture par terre.
La réalité est souvent difficile à gérer. Pas pour Axel, qui surfe, tranquille, sur les images les plus dures. Un jour, j'ai vu une cassette qui s'appelle « Face à la mort ». C'est un copain qui me l'a prêtée. C'est des trucs filmés par des amateurs et où des gens se font tuer. C'est interdit à la vente. Tu vois un mafieux et quand ses ennemis passent, ils lui tirent dessus. Ou un type qui saute en élastique mais l'élastique est trop long et il s'écrase. Ou un gars coupé en deux par un métro...
Steve l'interrompt : Ça, j'aime pas. Quand c'est la réalité, ça me reste dans la tête pendant longtemps. C'est ce qui m'est arrivé quand un jour, au JT, j'ai vu un Noir qui se faisait manger par un chien. Ou un truc qui m'a fort marqué, c'est dans le film « American History X », il y en a un qu'on force à rester bouche ouverte sur le trottoir et on lui écrase la mâchoire…
A la RTBF, un jour, ils ont montré un militaire qui tirait sur un enfant, enchaîne Axel. Les adultes, je m'en fous. Ils savent ce qu'ils font. Mais quand il y a de la violence envers les enfants, ça, ça me choque. Des films comme « Scream » ou « Scary movie », ça m'effraie pas. Quand j'avais 4, 5 ans, on louait déjà des films d'horreur. Une maman passe la tête par la porte de la cuisine : Axel ! 4, 5 ans, n'exagère pas, tout de même. Quand tu étais petit, tu avais peur d'ET. Tu ne voulais même pas toucher la petite figurine...
Pour Elias, la réalité et la fiction, même combat. Au JT, les attentats, c'est comme si c'était des jeux vidéo. On a l'habitude. Afghanistan, Palestine, encore 18 morts, toujours la même chose. Les attentats du World Trade Center, on a déjà vu ça plein de fois, des crashs d'avions dans les jeux vidéo.
Leila se souvient d'un JT où on disait « Cet homme va bientôt mourir » et tout d'un coup, il explose. Je ne m'y attendais pas. Il y avait des morceaux partout. J'y ai longtemps repensé.
Mais il faut bien montrer la réalité, conclut Emilie, sinon on se croirait dans un petit monde parfait où rien de mal ne peut se passer...·
Fin |
 | |  |  | Un petit fromage, avec le vin mousseux? :o)
LE MUNSTER
Le nom même de ce fromage, qui est à l'évidence dérivé du mot monastère, prouve qu'il a été inventé par des moines vivant en communauté dans les forêts vosgiennes. A partir du XIVème, on trouve trace de la renommée du Munster dans tout le royaume de France.
Ajoutons que la graine de cumin est au munster ce que le beurre est à la tartine, un savoureux et indispensable complément. |
 | | J-C, 22.05.2002 à 15:06 | 28651 |
|  |  | blanc de blancs désignant un Champagne élaboré à partir de grains blancs exclusivement. du Chardonnay. et blanc de noirs désignant un Champagne élaboré lui à partir de grains noirs exclusivement. du Pinot noir ou du Pinot meunier. la généralité étant que ces cépages soient mélangés.
At'chao ! |
 | | J-C, 22.05.2002 à 15:02 | 28650 |
|  |  | bon allons jusqu'au bout. la désignation, extra-brut, brut... désigne la quantité de sucre rajouté à la fin du vieillisement. extra-brut pour le rajout le plus faible et demi-sec pour le plus important.
At'chao ! |
 | | J-C, 22.05.2002 à 14:46 | 28648 |
|  |  | en plus, les catégories sont extra-brut, brut, sec et demi-sec !
At'chao ! |
 | | J-C, 22.05.2002 à 14:36 | 28640 |
|  |  | tu as oublié le blanc de blanc !!
mais pour moi, se serat du brut. je vais ouvrir un paquet de cahuètes tiens !
At'chao ! |
 | |  |  | - Brut
- Extra Dry
- Demi-sec
- Sec
- Doux
Et voilou, j'ai donné la liste des cinq saveurs champenoises. C'était ma modeste contribution à cette vaste entreprise culturelle. |
 | | J-C, 22.05.2002 à 14:30 | 28638 |
|  |  | avec plaisir mon cher Léon :-))
At'chao ! |
 | |  |  | | Incroyable, non, J-C? On a même réussi à placer le mot "oxymore" sur ce sujet. Champagne!!! |
 | | J-C, 22.05.2002 à 14:25 | 28635 |
|  |  | oxymore ! maitre Léon ! je remets 100 francs dans le cochon !
At'chao ! |
 | |  |  | | Mais on dit aussi des conneries intelligentes. :o))) |
 | | J-C, 22.05.2002 à 14:13 | 28629 |
|  |  | normal Léon, on a beaucoup plus de choses intelligentes à dire que de conneries. et pourtant, des conneries, on en dit :-))
At'chao ! |
 | |  |  | | Quand on pense qu'au départ, on ne postait que des messages débiles sur ce sujet, rien que pour voir jusqu'où on pouvait aller dans la tentative d'explosion de compteur. Et maintenant, c'est devenu l'un des sujets les plus sérieux et les plus instructifs de la partie ratatouille. Les voies d'Internet sont décidément impénétrables. :o)) |
 | |  |  | Julien Clerc ? a oui ... le frere de Gilles Leclerc ? le journaliste de France 2, collegue de Francoise Laborde. Mais si vous savez la soeur de Catherine Laborde, comedienne et presentatrice meteo sur TF1.
Manu |
 | |  |  | Enlevée il y a trois mois par des guérilleros, la sénatrice colombienne est (était ?) candidate à la présidentielle de ce dimanche
Ingrid Betancourt, invitée fantôme des 20 km de Bruxelles
AP
Un ex-mari qui court, un comité de soutien en Belgique, de simples citoyens qui se sont mobilisés : dimanche, à Bruxelles, certains lutteront pour Ingrid Betancourt.
AGNÈS GORISSEN
Ils seront au moins sept. Peut-être une vingtaine. Peut-être plus. Beaucoup se sont inscrits sur Internet et il est difficile de faire un décompte exact de ceux qui vont courir. Ce qui est sûr, c'est qu'il y aura bel et bien une « équipe Ingrid Betancourt » aux 20 km de Bruxelles. Avec un tas de gens le long du parcours qui arboreront des T-shirts à son effigie et qui feront signer des pétitions.
Le jeune homme qui parle ainsi s'appelle Sébastien. Ingrid Betancourt est la seconde épouse de son père, la mère de son demi-frère et de sa demi-sœur, Lorenzo et Mélanie, et Sébastien, qui vit aujourd'hui à Bruxelles, a passé avec elle toute son enfance. Ingrid Betancourt ? Cette Colombienne de 41 ans, élue députée en 1994 et sénatrice en 1998, est devenue un symbole de la lutte contre la corruption dans son pays. Francophile et francophone (elle a fait ses études de Sciences Po à Paris), elle a publié, en français, « La Rage au cœur », un livre dans lequel elle raconte son combat et qui l'a rendue célèbre en Europe peut-être plus que dans son propre pays.
Le 23 mai (ce jeudi), cela fera trois mois qu'Ingrid Betancourt a été enlevée par la guérilla des Farc. Le 26, dimanche, a lieu le premier tour des élections présidentielles en Colombie, où Ingrid est candidate La législation locale permet d'être élu même quand on est détenu, ce qui en dit long sur le nombre d'enlèvements dans ce pays, commente Sébastien.
Le 23, le 26 : cela faisait une série de coïncidences intéressantes, estime pour sa part Armand Burguet, qui coordonne en Belgique tous les comités de soutien à Ingrid Betancourt et a créé un site Internet des plus complets sur la sénatrice colombienne (www.Betancourt.info). Surtout que les bureaux de vote, en Colombie, ouvriront à 15 heures de notre heure. Précisément lorsque sera donné le coup d'envoi des 20 km de Bruxelles. Comme Fabrice Delloye voulait courir, cela valait la peine de faire quelque chose.
Fabrice Delloye est le premier mari d'Ingrid Betancourt, le père de Sébastien. Diplomate il vit actuellement en République dominicaine , il n'en est pas moins un sportif accompli. Qui entend bien mettre ses talents de coureur au service de son ex-femme, avec laquelle il a conservé une grande complicité Depuis le début, il est l'un des grands animateurs de la lutte pour la libération d'Ingrid, explique Armand Burguet.
L'espoir, évidemment, est que tout cela aura un retentissement médiatique. Parce que parler d'Ingrid, c'est une sorte d'assurance-vie pour elle, insiste Armand Burguet.
Alors, pas d'étonnement si, au détour d'un ravitaillement, l'image d'une sénatrice colombienne surgit dans la course bruxelloise.·
A+ |
 | | J-C, 22.05.2002 à 9:52 | 28607 |
|  |  | ah oui, ça fait mal. c'est bien malheureux tout ça.
At'chao ! |
 | |  |  | Aargh... ca fait mal de lire ca )))o;
Une vingtaine d'œuvres d'art volées en Belgique figuraient dans la fabuleuse collection d'une valeur d'un milliard d'euros amassée par un jeune voleur français et partiellement détruite par sa mère. Un vol spectaculaire commis au Cinquantenaire est sans doute résolu.
MARC METDEPENNINGEN
L'attente et la consternation. Des dizaines de musées européens attendent un courrier du parquet de Strasbourg qui leur confirmera que la plupart des toiles de maîtres volées dans leurs salles depuis 1995 ont bel et bien été déchirées en petits morceaux ou jetées, comme de vulgaires papiers gras, à la poubelle ou dans le canal Rhin-Rhône, à Gertsheim, où de nouvelles fouilles viennent d'être entreprises (« Le Soir » du 17 mai). Parmi les œuvres détruites figureraient « La fraude profite à son maître », une toile de Pierre Brueghel le Jeune dérobée en mai 1997 au Musée des Beaux-Arts d'Anvers, et une nature morte de Jan Van Kessel volé à Tournai la même année.
Les enquêteurs strasbourgeois ont par contre retrouvé au fond du canal une partie d'un des vols les plus importants qu'ait subis les Musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles. Le 9 septembre 1997, Breitwieser y aurait emporté 11 pièces d'orfèvrerie et d'ivoire. Une conservatrice adjointe des Musées nous a confirmé que certaines de ces pièces avaient effectivement pu être retrouvées par la police française. Le Cinquantenaire avait promis une importante récompense pour leur récupération.
Le 19 novembre 2001, Stéphane Breitwieser, 31 ans, est interpellé par un gardien du Musée historique de Lucerne (Suisse) qui le soupçonne d'avoir dérobé, quelques jours plus tôt, un clairon du XVIIe siècle. Le jeune homme, employé dans un café de Bâle, est arrêté. Sept jours plus tard, une perquisition menée dans le pavillon d'Eschentzwiller (Alsace) où il réside avec sa mère, permet de retrouver le cordon du fameux clairon. Mais l'instrument précieux demeure introuvable.
Et pour cause. Apprenant l'arrestation de son fils, Mireille Breitwieser a été prise d'une peur panique. Elle redoute de perdre son emploi d'infirmière en Suisse. Cette femme de 51 ans n'a qu'une seule obsession: faire disparaître les traces des forfaits commis par son fils, amateur d'art éclairé, dont les rapines commises depuis 7 ans en France, en Belgique, en Suisse, au Danemark, aux Pays-Bas et en Allemagne ont permis de constituer un prestigieux musée privé. Le 23 novembre, elle s'attaque aux toiles de maîtres amassées par Stéphane dans leur pavillon : les Watteau, Brueghel, Boucher, Corneille de la Haye, Codde ou Cranach sont arrachées de leur encadrement. Les toiles sont déchirées et évacuées avec les ordures. Les instruments de musique anciens, les objets de cultes, les montres de gousset, les cruches en argent, les pièces d'orfèvrerie dérobées au Cinquantenaire sont emportées jusqu'au canal Rhin-Rhône et précipitées à l'eau. Pas de butin, pas de crime, croit Mireille.
Le 29 novembre, un éclusier aperçoit « des objets brillants » au fond du canal. La gendarmerie récupère 110 objets de grande valeur. Le lien avec Stéphane Breitwieser est vite fait. Interrogé par les enquêteurs strasbourgeois, le jeune homme avoue 172 vols commis à travers toute l'Europe, son amour pour l'art ancien, son irrépressible désir de vivre « entouré d'œuvres d'art prestigieuses ».
Selon le procureur adjoint de la République Pascal Schultz, Breitwieser, qui prétendait être le petit-fils du peintre Robert Breitwieser (1899-1975), figure de l'école de Haute Alsace, dont il était en fait le petit-neveu, agissait « avec une facilité déconcertante ». Alors que son amie faisait le guet, il découpait les toiles avec un cutter, Il les enfournait le plus simplement du monde dans un sac ou sous sa gabardine et quittait les lieux. Selon les enquêteurs strasbourgeois, Stéphane Breitweiser est un collectionneur compulsif (un pléonasme), obsessionnellement voué au ramassage de ces objets de grande valeur destinés à son musée personnel et à sa satisfaction d'esthète.
Le procureur Pascal Schultz n'exclut pas qu'il ait quand même revendu certaines œuvres pour financer l'entretien de sa collection. Le suspect confiait depuis sept ans l'encadrement des toiles volées à un encadreur alsacien qui ne s'est douté de rien.
Toujours emprisonné en Suisse, Stéphane Breitwiser devrait être extradé vers la France pour y répondre de ces 7 années de pillage culturel. Sa mère Mireille a été inculpée pour « recel de vols par habitude ». Une prévention bien modeste eu égard au véritable « massacre culturel » qui lui est reproché.·
Voleurs appréhendés à Berlin
Trois suspects ont été arrêtés à Berlin dans l'affaire des neuf tableaux de maîtres de l'expressionnisme allemand volés le 20 avril dernier au Bruecke Museum de Berlin. Les véritables auteurs du cambriolage courent toujours, a indiqué dimanche la police. Les suspects étaient chargés de vendre les toiles, d'une valeur de 3,6 millions d'euros, et qui ont été retrouvées. (AFP.)
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 | | J-C, 21.05.2002 à 11:37 | 28553 |
|  |  | c'était pour faire plus BD ! euh ! non, j'ai rien dis, oubliez, je m'a trompé de partie de forum !! :-))
At'chao ! |
 | |  |  | Et Julien Clerc n'aurait pas droit à quelque tendresse dans ton coeur nostalgique, J-C? :o)))
Et puis, y a aussi Olivier Rameau et Monsieur Pertinent, qui sont clercs de notaires.
Enfin, je m'arrête ici, je ne suis pas grand clerc en la matière, et je risque de faire un pas de clerc.
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 | | J-C, 21.05.2002 à 8:59 | 28541 |
|  |  | je n'ai absolument aucune envie de rencontrer ce monsieur Clerc ! :-)) le seul Clerc qui trouverait grace à mes yeux serait Serge Clerc !!
bon aller, je veux bien mettre un peu de crème de cassis dans ton lait-fraise :-))
At'chao ! |
 | |  |  | Bin JC en haut de l'article je crois qu'il expliquait justement pourquoi il melait politique et économie, mais je l'ai en fait coupé parce que ca faisait long je trouvais. Mais si tu veux, sur le site d'alter eco, tu devrais avoir l'explication complète ;o))
Et pour rencontre denis clerc autour d'un verre de lait fraise, accroches toi ;o)))))))) |
 | |  |  | | ah oui, je veux bien, j'avais cherché rapidement sur le net sans succès... |
 | |  |  | | Mr Claude, si cela t'intéresse, j'ai la conférence de presse d'Henri Tisot sur la dépigeonnisation à la maison. Il imitait De Gaulle, dans ce long sketch de douze minutes. D'ailleurs, Henri Tisot a-t-il imité d'autres personnages politiques que De Gaulle? Oui, il a fait un peu Pompidou, après la mort du général. Mais avait-il encore d'autres imitations à son actif? Me souviens pas, c'est si vieux, Henri Tisot! |
 | |  |  | Tiens en parlant de pigeon, hier au soir devant l'etang j admirais le calme qui semblait planer sur le lieu. En bonne compagnie assise sur un banc j'admirais les bébés canards... et mon ami assis à ma droite s'est posé la question oh pertinente!!!! mais il n y a pas de bébés pigeons??? et oui, j ai beau observer les alentours nul bébés pigeons a l horizon.......
alors? que font ils...les bébés.....
coak coak |
 | | J-C, 17.05.2002 à 8:44 | 27886 |
|  |  | intéressant point de vue mais dangereux ! il généralise une particularité (l'élection présidentielle) pour en faire une généralité (la société de marché). en plus, il mélange politique et économique. et puis je ne suis pas vraiment d'accord avec son analyse du bilan de jospin mais bon, on défend son camp comme on peut.
il faut vraiment que l'on se fasse une rencontre autour d'une bière ou d'un lait-fraise :-))
At'chao ! |
 | |  |  | Pour ceux qui aiment Denis Clerc (alter eco)
Le dilemme du prisonnier
En favorisant la concurrence entre de multiples candidatures, la démocratie a produit le résultat final le plus antidémocratique qui soit
(...)
Quant à cette rubrique « Point de vue », elle a pour seul but d’épingler ceux qui tentent, dans le domaine économique toujours, de nous faire prendre des vessies pour des lanternes, de faire miroiter le marché comme un avant-goût du paradis, les entreprises comme des bienfaitrices de l’humanité et le refus de voir les souffrances des perdants comme un gage de rationalité. Permettez-moi, pourtant, de faire une exception, à propos de l’élection présidentielle française.
Les résultats du premier tour illustrent, de façon saisissante, le fameux dilemme du prisonnier en théorie des jeux. Imaginé par von Neumann, il consiste à montrer que, dans certaines occasions et faute de pouvoir se concerter, des individus sont amenés à faire rationnellement des choix moins bons que ceux qu’ils auraient pu faire en se concertant. La concurrence donne alors de moins bons résultats que la coopération. C’est exactement ce qui s’est passé le 21 avril : la démocratie, en favorisant la concurrence entre de multiples candidatures a produit le résultat final le plus antidémocratique qui soit, puisque près de la moitié de l’électorat est privée de toute représentation au second tour. Au lieu du débat de société attendu, le deuxième tour se réduit à une opération prophylactique pour éliminer le candidat qui, par son populisme et son extrémisme, est un danger pour la démocratie. Celui qui croyait à la rectitude morale est désavoué et se retire, tandis que le champ est libre pour l’opportuniste prêt à tous les discours et à toutes les promesses dès lors qu’il y a des voix à glaner.
Certains font reposer ce désastre sur Lionel Jospin et lui reprochent d’avoir été trop libéral et pas assez social ; d’autres l’accusent de l’inverse. Je reprends assez volontiers à mon compte la phrase de Charles Gide, le héraut des coopératives : « J’avoue que j’ai toujours eu une certaine confiance dans les gens qui se trouvent lapidés de deux côtés à la fois. » Je crois surtout que Lionel Jospin a eu l’intelligence de proposer un compromis acceptable entre l’économique et le social, entre les contraintes d’une économie ouverte et les exigences de la cohésion sociale. Sans doute, prisonnier d’une coalition où les uns tiraient à hue et les autres à dia, il a parfois louvoyé et reculé. Mais sa politique économique a été remarquable – la meilleure depuis trente ans. Sa politique sociale a été cohérente : le plus grand nombre d’emplois jamais créés en cinq ans, des inégalités en voie de réduction et l’accès de tous au droit effectif à la santé.
Dussé-je m’attirer les foudres de ceux qui le critiquent, j’estime qu’il restera comme l’un de nos meilleurs dirigeants dans l’histoire économique et sociale de la Ve République. Son échec politique me paraît dramatique, car il va dissuader tous ceux qui pensent que l’économie de marché peut être régulée économiquement et orientée socialement de passer à l’acte, tandis que fleuriront les discours de refus velléitaire – interdiction des licenciements ou refus de la mondialisation, par exemple – et les pratiques libérales de ceux qui croient à la bienfaisance du marché libéré de toute entrave et qui auront désormais champ libre pour leurs expériences. Je souhaite me tromper, je crains, hélas, qu’il n’en soit rien.
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 | |  |  | Haaaaaaa, les pigeons, voila un sujet qui me tient a coeur ! :o)
Soit dit en passant, la methode du chat, ca marche pas, mais alors pas du tout, en tout cas avec le notre. J'ai ouvert la fenetre et je l'ai largue directement dans la jardiniere, a 5cm de la pigeonne qui couvait ses oeufs. Celle-ci lui a expedie un coup d'aile sur le museau, et le chat s'est casse ventre a terre. Et dire que ca se pretend cousin du roi des animaux... j'ai honte pour lui. |
 | Thorn, 16.05.2002 à 13:02 | 27824 |
|  |  | merci fiston !
/me va imprimer l'article pour son pôpa |
 | | olid, 16.05.2002 à 12:24 | 27817 |
|  |  | jai po de solutions contre les pigeons (sauf ceux au sens figuré) et pis en plus zaime bien les pigeons et ya touzours un bout pain sur mon balcon pour les pioupiou :op
Par contre, j'en ai marre de voir ce qui traine sur le balcon de Bulledair, je veux dire LES PUBS, si au moins çà avait un rapport avec la BD...
L'anarchiste bédévore va encore agir...
Ooooooh l'idée !!! :o))) |
 | | J-C, 16.05.2002 à 11:51 | 27810 |
|  |  | pourtant, les faucons (les oiseaux, hein ! sinon, se sont des vrais cons mais eux ils sont jamais vraiment partis :-))) sont de retour à Paris !
At'chao ! |
 | |  |  | mais faut pas le dire à manu surtout!
(si nyl lit ça, elle va encore avoir un fou-rire... ;o))) ) |
 | |  |  | | Tu veux faire un attentat contre les pigeons, Claudius ? ;o) |
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