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Sujet test pour explosion de compteur en live [ Ratatouille, pizza, patates... ] retour forum
 | | J-C, 03.07.2002 à 14:40 | 37866 |
|  |  | LE MONDE | 03.07.02
Les chercheurs de la NASA en route vers les comètes
Le Centre spatial Kennedy a procédé, mercredi 3 juillet, au lancement de la sonde Contour. Cette mission peu coûteuse, née du Discovery program de l'agence spatiale américaine, a pour but d'étudier le noyau d'au moins deux comètes, témoins privilégiés de la naissance du système solaire.
De l'histoire de la formation du système solaire, les planétologues ne connaissent finalement que quelques chapitres dont les plus riches ont été nourris de l'exploration - par des sondes spatiales automatiques - des planètes telluriques autres que la Terre (Mercure, Vénus, Mars) et de celle des géantes gazeuses (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune). Seule Pluton, la plus extérieure des planètes - mais en est-ce une ? - a échappé aux caméras de ces engins. Trop loin ? Mais, difficile de raccourcir les distances. Trop cher ? C'est plus probable. La décision de la NASA de renoncer à l'ambitieuse mission Pluto-Kuiper Express et de réfléchir à une autre, plus modeste, baptisée New Horizons - avec lancement en 2006 et arrivée en 2015 dans la banlieue de la "neuvième" planète - en témoigne.
Mais même avec les masses de données fournies par l'ensemble de ces sondes que Russes - dont les programmes d'exploration du système solaire sont désormais en sommeil faute d'argent -, Européens et Américains ont lancé, et continuent de lancer, de nombreuses questions restent sans réponse. Celles sur la vraie nature des planètes et de leurs satellites. Et celles aussi, peut-être plus importantes encore, de ces "fossiles", témoins, il y a 4,6 milliards d'années, de la formation du système solaire, que sont les astéroïdes et les comètes. De ses vagabonds-là, on ne connaît encore que peu de chose.
Rares ont été les missions spatiales qui leur ont été dédiées. Moins d'une dizaine. Mais que d'exploits. Ceux de la sonde américaine NEAR (Near Earth Asteroid Rendez-vous) qui, après avoir observé les astéroïdes Mathilde et Eros, s'est posée en douceur sur le second. Ceux encore de la sonde européenne Giotto, observateur zélé de la plus célèbre des comètes, Halley, dont elle a dressé le premier portrait. Aujourd'hui, un autre engin préparé par la NASA, le Jet Propulsion Laboratory, la Johns Hopkins University et la Cornell University, est en route.
Contour (Comet Nucleus Tour), c'est son nom, s'est envolé, mercredi 3 juillet, de cap Canaveral (Floride) en direction des comètes. L'objectif de cette sonde petite et peu coûteuse (970 kg, 159 millions de dollars) : approcher à moins de 100 km les comètes 2P/Encke en novembre 2003 et 73P/Schwassmann-Wachmann-3 en juin 2006. Et plus tard, si tout va bien, 6P/d'Arrest et 46 P/Wirtanen, où une belle inconnue qui viendrait à se manifester pendant le voyage. Collecter des informations sur ces bolides qui plongent vers le Soleil est de première importance. Car, en se vaporisant sous l'effet de ses rayons, ils se parent de mille feux. Se développe alors un cocon très lumineux de gaz et de poussières, la chevelure, ou coma, qui entoure la comète, et deux queues, immenses. L'une longue, de couleur bleue, la queue de plasma, très chargée en ions. L'autre de couleur blanc jaune, plus courte, faite de poussières. De l'étude de la lumière émise par ces trois phénomènes, on peut déduire, depuis le sol, la nature des grains de poussière - graphite, silicates métalliques, etc. - et celle des fragments de molécules chimiques qui les compose. Mais on n'accède pas au cœur du sujet : le noyau de la comète. Une boule de neige sale et de grains de matière solide d'1 km à quelques dizaines de kilomètres de diamètre, en rotation sur elle-même, noyée dans le halo trop brillant de la chevelure.
Or c'est là que se trouvent, intactes avant d'être sublimées par le Soleil, des éléments chimiques - les "molécules mères" - analogues à ceux qui existaient dans le vaste disque d'accrétion qui a donné naissance au Soleil et à son cortège de planètes. Les découvrir, c'est connaître et préciser les conditions qui ont présidé à la naissance du système solaire. Mais, pour y parvenir, il n'y a pas d'autre solution que d'aller au-devant des comètes qui visitent périodiquement notre étoile. Juste avant qu'elles ne commencent à se vaporiser sous la chaleur du Soleil, ce qui permettrait d'étudier leur forme, leur période de rotation, leurs plaies - Schwassmann-Wachmann-3 serait en plusieurs morceaux - et leurs composés rocheux et chimiques, etc.
À QUATRE REPRISES
Pour analyser et photographier dans leur intimité deux de ces vieillards de 4,6 milliards d'années qui seraient à l'origine d'une partie des eaux de nos océans, des gaz de notre atmosphère et peut-être aussi, certains l'avancent, de l'essaimage sur notre planète de molécules prébiotiques favorables à l'émergence de la vie, la sonde Contour a été équipée de quatre instruments. Une caméra (CFI) pour prendre des photos couleur du noyau des comètes et des jets de gaz qu'ils émettent ; un spectrographe imageur (Crisp) pour dresser des cartes des parties rocheuses et glacées présentes à la surface ; un spectromètre de masse (Ngims) pour analyser et compter les atomes, les molécules et les ions présents ou émis par le noyau ; un analyseur de particules (Cida) pour déterminer la composition des poussières qui entourent le noyau.
Délicate mission, donc, pour Contour, qui, avant de traquer sa première comète, devra s'acquitter d'une première mise en hibernation jusqu'au 15 août, date à laquelle la sonde pourra être placée sur la bonne trajectoire de rencontre avec Encke. Si tout va bien et si la gravité de la Terre joue pleinement son rôle (swingby) lors du retour de Contour, la sonde américaine rencontrera, en novembre 2003, Encke alors distante de la Terre de 40 millions de km. Vitesse de passage : un peu plus de 100 000 km/h. A trois autres reprises - août 2004, février 2005 et février 2006 - l'engin se servira de ce phénomène de swingby pour rejoindre Schwassmann-Wachmann-3 (48 millions de km) qu'elle croisera à 50 000 km/h. Preuve qu'il faudra faire très vite.
Jean-François Augereau
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Mille milliards d'individus au frigo
Les comètes, que les astronomes s'efforcent de traquer depuis la Terre avec leurs télescopes ou dans le vide avec les instruments que portent les sondes spatiales automatiques, ont toutes la même origine : la grande banlieue du système solaire.
Là existe, juste au-delà de Pluton, la plus éloignée des planètes du système solaire, un premier réservoir de comètes connu sous le nom de ceinture de Kuiper. Un deuxième, le nuage d'Oort, s'étend à une distance comprise entre 20 000 et 50 000 unités astronomiques, soit une distance mille fois plus grande que celle qui sépare la plus lointaine des planètes de notre étoile.
Le nombre considérable de ces astres, dont la taille peut exceptionnellement atteindre les 50 km, serait de quelque 1 000 milliards d'individus. Soit une masse globale équivalente à celle de la Terre.
At'chao ! |
 | |  |  | euh j'ai pas lu le premier pasque c'esr un peu long et j'ai pas que ca a faire, mais par contre je vous conseil le 2eme article ci dessous...
c'est beau, j'en ai encore les larmes aux yeux :°) |
 | | J-C, 01.07.2002 à 16:45 | 37485 |
|  |  | LE MONDE | 28.06.02
Alcide d'Orbigny enfin reconnu par le Muséum
A l'occasion du bicentenaire de sa naissance, une exposition retrace la vie et l'œuvre de ce "voyageur naturaliste", expert en foraminifères et grand explorateur de l'Amérique méridionale.
"J'étais d'autant plus occupé qu'il me fallait tout faire par moi-même : chasser, préparer, décrire les animaux et les dessiner" : ainsi Alcide d'Orbigny (1802-1857) rappelait-il ce qu'était à cette époque la vie d'un naturaliste qui venait de passer plus de sept années d'expédition en Amérique du Sud, contrée encore presque inconnue de la vieille Europe.
De ce fabuleux voyage, il rapporta des milliers d'espèces animales, des centaines d'espèces de plantes à fleurs, de graminées et de palmiers - et encore des cristaux, des roches, quelques squelettes et momies, des poteries, des monnaies, des cartes et d'innombrables notes. Coquillages, poissons, végétaux, crabes, reptiles, oiseaux, mammifères, objets ethnologiques, céramiques, partitions musicales, manuscrits et dessins : à l'occasion du bicentenaire de sa naissance, les spécimens les plus intéressants de cette extraordinaire moisson font, depuis le 5 juin et durant quatre mois, au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, l'objet d'une exposition aussi attrayante que dépaysante : "Du Nouveau Monde au passé du monde".
Alcide d'Orbigny ? En France, les scientifiques eux-mêmes peinent parfois à se souvenir de lui. De son Voyage en Amérique méridionale, ouvrage en onze volumes et près de 5 000 pages dans lequel furent consignés le récit de son périple et l'étude de ses récoltes, Charles Darwin parlait pourtant comme d'"un des monuments de la science du XIXe siècle". Au fil de l'exposition, on découvre également que l'on doit à ce célèbre méconnu la première échelle des temps géo- logiques. Et que ses travaux en paléontologie trouvent aujourd'hui encore, sans qu'on le sache, des prolongements dans la prospection pétrolière, le stockage souterrain du gaz ou des grands travaux d'aménagement tels que la construction du tunnel sous la Manche.
Alcide d'Orbigny, donc, naît le 6 septembre 1802 à Couëron, près de Nantes. Son père, médecin, lui transmet très tôt sa passion des sciences de la nature et l'initie dès l'âge de 11 ans - pour suppléer, dit-on, sa vue qui s'amenuise - aux subtilités du monde microscopique. Ainsi le jeune Alcide connaît-il très tôt sa première grande passion scientifique pour les minuscules coquillages qui parsèment le sable de sa région natale. Saisi par l'abondance et par la beauté de leurs formes, il se met à les dessiner, puis à les classer. Sept ans d'études plus tard, il achève un premier ouvrage dans lequel ces animaux sont pour la première fois désignés sous le nom de "foraminifères", qu'ils ont gardé depuis lors.
Personne, alors, ne soupçonne que le jeune homme, par ses travaux précurseurs, fera un jour de ce groupe d'organismes vivants le témoin irremplaçable des temps les plus reculés. La qualité de ce premier travail n'en est pas moins remarquée par les sommités du Muséum, qui le chargent, avec le titre de "voyageur naturaliste", d'une mission d'exploration de l'Amérique méridionale. Le 30 juin 1826, à l'âge de 24 ans, d'Orbigny s'embarque à Brest sur la corvette La Meuse. Son voyage durera sept ans et sept mois. Il le mènera aux Canaries, au Brésil, en Uruguay, en Argentine, au Chili, au Pérou, et enfin en Bolivie, où il restera trois années.
De retour en France, Alcide d'Orbigny s'attelle à la rédaction de son Voyage en Amérique méridionale. Il retrouve ensuite ses chers foraminifères, auxquels il va donner un véritable avenir scientifique. "Les premiers foraminifères connus sont entrés dans l'histoire de la vie voilà 530 millions d'années environ. On a en recensé environ 50 000 espèces au cours du long cheminement qui les a conduits à l'heure actuelle. Seules 5 000 espèces vivent encore de nos jours", résume Marie-Thérèse Vénec-Peyré, chercheuse au laboratoire de paléontologie du Muséum. Grâce à leur capacité à se fossiliser, ces petits coquillages constituent une source d'informations inépuisable pour ceux qui veulent retracer l'histoire de la Terre. Les espèces qui les représentent ayant eu une durée de vie courte à l'échelle des temps géologiques, assortie d'une grande extension géographique, elles constituent en effet ce que l'on appelle de bons "marqueurs stratigraphiques": elles caractérisent une "tranche" de temps bien déterminée et permettent de dater et de comparer, même à distance, les terrains qui les contiennent.
D'Orbigny, le premier, comprend et argumente tout cela, avec la même rigueur que celle dont il avait témoigné en Amérique en notant tout ce qu'il pouvait sur chacun des spécimens qu'il récoltait. "Impavide, touche-à-tout, passionné et courageux, d'une culture immense, d'Orbigny a été un grand naturaliste", affirme Michel Tranier, professeur au laboratoire de zoologie des mammifères et oiseaux du Muséum. Sa carrière, pourtant, sera presque toujours semée d'embûches.
Lorsqu'il revient d'Amérique, en effet, le grand paléontologue Georges Cuvier, qui croyait en lui, est mort depuis deux ans. Privé de son protecteur, et malgré l'abondant matériel qu'il n'a cessé d'expédier au Muséum durant son périple, il se heurte à l'ingratitude - ou à la méfiance - de ses pairs. De 1838 à 1857, ce travailleur obstiné se présente sept fois à l'Académie des sciences, quatre fois en zoologie, trois fois en géologie et minéralogie. En vain. En 1853, enfin, lui revient la première chaire de paléontologie, créée par décret au Muséum. Quatre ans avant sa mort, celui qui, aujourd'hui encore, reste mieux connu des Sud-Américains que des Français, peut enfin commencer à enseigner une science qu'il possède depuis longtemps mieux que personne.
Catherine Vincent
"Du Nouveau Monde au passé du monde", jusqu'au 13 octobre 2002. Jardin des plantes, galerie de botanique, 18, rue Buffon, 75005 Paris. Tous les jours, sauf mardi, de 10 heures à 17 heures, le week-end de 10 heures à 18 heures. Réalisé par une trentaine de chercheurs, un catalogue prolonge l'exposition en faisant le point sur les apports de d'Orbigny à la connaissance des sciences naturelles (Alcide d'Orbigny, éd. Muséum-Nathan).
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La craie bleue du Cénomanien
Quel peut être le rapport entre le tunnel sous la Manche et les foraminifères ? "Les études de faisabilité ont montré que le tunnel devait être creusé tout au long de son parcours au sein d'une couche géologique particulière, dite craie bleue du Cénomanien", explique la paléontologue Marie-Thérèse Vénec-Peyré. Celle-ci, assez tendre pour être creusée, était en effet moins sensible à la fracturation et moins perméable que les terrains sédimentaires sous et sus-jacents. Mais comment distinguer avec certitude cette craie bleue de la craie grise sur laquelle elle reposait ? C'est le foraminifère planctonique Rotalipora reicheli qui s'est finalement révélé l'outil le plus performant pour suivre avec précision les limites entre les deux types de craies, et guider ainsi le tunnelier dans sa progression. Et voilà comment un petit coquillage de quelques centaines de microns, qui fit un passage éphémère dans les mers du Crétacé, s'est retrouvé partenaire d'un monstre de la technologie du XXe siècle...
At'chao ! |
 | | J-C, 29.06.2002 à 15:15 | 37354 |
|  |  | ah oui, beaucoup de filles s'intéressent plus à la largesse de ton portefeuille et à ton énorme Biiiiiiiip !
:-))
At'chao ! |
 | |  |  | | Ouais, mais pour séduire les filles, on dirait que ça suffit pas! :o))) |
 | | J-C, 29.06.2002 à 15:11 | 37349 |
|  |  | merci, Léon, je reconnais bien là ta largesse d'esprit et ton énorme tolérance !
At'chao ! |
 | |  |  | | Mais, mon bon J-C, tu as parfaitement le droit de dire que Matthieu a des qualités et que son article est bien. Nous te reconnaissons le droit à l'incohérence et à la démence non-violente. :o))) |
 | | J-C, 26.06.2002 à 8:37 | 36902 |
|  |  | ah ? j'ai pas le droit de dire à Matthieu que son article il est bien ???!!! et puis c'est pas la première fois que je fais un compliment à Matthieu. ce n'est pas parce que fondamentalement il voudrait me couper la tête que je ne lui reconnais pas des qualités :-))
At'chao ! |
 | |  |  | c'est noraml, bubulle a toujours eu quelque chose de surrealiste Leon !
(mais, c'est vrai que la ca va fort, manquerai plus que Deck mange une ratatouille) |
 | |  |  | | si ca peut te rassurer léon, c pas vraiment un compliment non plus dont il s'agit ici. C'est l'article qui est jugé, pas Matthieu ;o)) |
 | |  |  | | J'en suis réduit à m'acharner sur Donette, et J-C fait des compliments à Matthieu. J'ai dû passer de l'autre côté du miroir sans m'en rendre compte. |
 | | J-C, 25.06.2002 à 17:16 | 36684 |
|  |  | tu vois, Matthieu, quand tu veux tu peux :-)) il est excellent ton article :-))
At'chao ! |
 | |  |  | | je sais pas, y a quelqu'un ici qui m'épates par son acharnement c tout ;o)) |
 | |  |  | | Tu parles de Sire H.? Je ne sais pas s'il est fort, mais il sait se faire respecter, en tout cas! |
 | |  |  | | il est fort tout de meme ;o)) |
 | |  |  | | Oui, M'sieur... Euh... Oui, Sire! |
 | |  |  | | Mon cher secrétaire, terminez d'écrire mes mémoires, au lieu de médire de moi! J'en ai changé en gastéropode pour moins que cela, demandez à Mr Switch. |
 | |  |  | | C'était pas le fameux Gégé? |
 | |  |  | | bah personne ne saura jamais qui se put etre alors ;o)) |
 | |  |  | Je ne pensais pas à Sire Halloween, mais à un gars qui avait remonté une centaine d'anciens sujets, sans y ajouter le moindre commentaire. Cath et Alex ont dû sévir.
Sire Halloween ne remonte pas les sujets, il abaisse le niveau. :o)) |
 | |  |  | | sire halloween je parie ? |
 | |  |  | | Y en a un qui a tenté le coup, pourtant! :o)) |
 | |  |  | | nan, c meme pas imaginable ;o)) |
 | |  |  | | Vous imaginez qu'on fasse sur BDP le même cirque qu'ici? |
 | |  |  | | /me pense qu'il est interdit d'interdire... |
 | | compte supprimé . 22.06.2002 à 1:03 | 35098 |
|  |  | | Moi je pense qu'on devrait interdire de poster des messages sur bulledair. |
 | |  |  | | /me trouve qu'on devrait interdire de poster des messages en anglais sur bulledair. Sur tout internet d'ailleurs ;o))) |
 | |  |  | Australian scientists claim teleporting success
June 17, 2002 Posted: 6:53 PM EDT (2253 GMT)
A team of physicists at the Australian National University
(ANU) announced on Monday they had successfully disembodied
a laser beam in one location and rebuilt it in a different
spot about one meter away in the blink of an eye.
Project leader Dr. Ping Koy Lam said there was a close
resemblance between what his team had achieved and the
movement of people in the science fiction series Star Trek
but reality was still light years off beaming human beings
between locations.
"In theory there is nothing stopping us from doing it but
the complexity of the problem is so huge that no one is
thinking seriously about it at the moment," Lam told a news
conference. However Lam said science was not too far from
being able to teleport solid matter from one location to
another.
"My prediction is...it will probably be done by someone in
the next three to five years, that is the teleportation of
a single atom," said Lam, who has worked on teleporting
since 1997.
But he said humans posed a near-impossible task as we are
made up of zillions of atoms -- quantified by a one with 27
zeroes -- so forget Star Trek where the Starship Enterprise
crew step into a transporter, vaporise, then re-assemble
elsewhere.
The laser beam was destroyed during teleporting which is
achieved using a process known as quantum entanglement.
However the breakthrough opens up enormous possibilities
for future super-fast and super-secure communications
systems, such as quantum computers over the next decade.
World race
Physicists think quantum computers could outperform
classical computers with enormous memory and the ability to
solve problems millions of times faster.
Teleportation became one of the hottest topics among
physicists in quantum mechanics in the past decade, after
the IBM lab in the United States provided theoretical
underpinning for the work in 1993. Since then about 40
laboratories globally have been experimenting in this area.
Although teams in California and Denmark were the first to
do preliminary work on teleportation, the ANU team of
scientists from Australia, Germany, France, China and New
Zealand was the first to achieve a successful trial with
100 percent reliability.
The idea is if quantum particles like electrons, ions, and
atoms have the same properties, they are essentially the
same. So if the properties of quantum particles making up
an object are reproduced in another particle group, there
would be a precise duplication of the object, so only
information about the particles' properties need be
transmitted, not the particles.
The inability to pass the information reliably has been a
major stumbling block in past "entanglement" experiments.
ANU team member Warwick Bowen said they first successfully
teleported a laser beam on May 23 to their great surprise,
and repeated the success time after time in following weeks
using their small-car-sized transporter, ironing out
certain glitches.
"Even in Star Trek they realize there are problems with
teleportation," Bowen told the news conference. "It is such
a complicated experiment that nobody knows whether their
particular set-up is going to work until you do it....and
it turns out our system is very good."
Bon, pour Star Trek ils planent un peu... n'empeche que
c'est fort quand meme ! |
 | |  |  | et ca je peux le poster J-C ?
Filmer sous les jupes des dames est-il un crime ?
TORONTO (Reuters) - Un Canadien qui vend sur internet des cassettes vidéo amateur suggestives pourrait bien ne pas se voir inquiété par la police, malgré deux mois d'enquête minutieuse, car les "victimes" de ses actes ne peuvent être identifiées.
Eugene Francois, habitant à Toronto, la plus grande ville du Canada, sévit depuis plusieurs mois en filmant des séquences dites "upskirts", c'est-à-dire montrant des vues prises par dessous les jupes ou les robes de femmes dans des lieux publics.
"Nous avons vu les vidéos et nous essayons de déterminer quels chefs d'accusation peuvent être retenus", a expliqué l'inspecteur Paul Gillespie. "C'est une zone grise. Nous essayons d'obtenir de nouvelles lois qui couvrent ce qui n'est pas régi."
Il a ajouté qu'il était difficile pour la police d'agir dans la mesure où le visage des femmes filmées n'apparaît pas.
Certaines semblent poser volontairement, mais d'autres sont semble-t-il filmées à leur insu.
Le vidéaste coquin, contacté par Reuters, s'est refusé à toute déclaration. |
 | | J-C, 13.06.2002 à 17:46 | 33193 |
|  |  | LE MONDE | 13.06.02
La technologie hybride relance la voiture électrique
On la croyait aux oubliettes. Cette auto peu polluante revient en force avec des projets innovants qui déboucheront pour la plupart d'ici à 2004. La France fait dans ce domaine figure de pionnière, tant par ses réalisations industrielles que par le nombre de voitures en circulation.
La voiture électrique connaît en France un regain de faveur inattendu avec plusieurs accords industriels et la promesse de nouveaux modèles innovants d'ici à 2004. Le pays affiche une incontestable suprématie sur ce créneau encore confidentiel avec 7 500 immatriculations sur un total de 11 500 en Europe. PSA Peugeot Citroën réalise à lui seul les trois quarts des immatriculations européennes avec des utilitaires électriques dérivés des modèles Partner et Berlingo ainsi que des 106.
Le constructeur projette d'élargir sa gamme en 2003-2005 avec des véhicules hybrides, équipés à la fois d'un moteur thermique (essence ou diesel) et d'un moteur électrique. La première version, dite "mini-hybrid", se distinguera des véhicules conventionnels par une simple assistance électrique au démarrage et à l'arrêt. Un alternateur puissant et un contrôle électronique permettront de démarrer sans bruit et sans pollution. "Nous escomptons obtenir un gain de 10 % en consommation de carburant et en pollution", avance modestement Joseph Beretta, responsable des innovations électriques et électroniques à la direction de la recherche. Dans la version intermédiaire "mild-hybrid", avec un moteur électrique d'appoint de 7 kW au lieu de 3 kW, on pourra récupérer de l'énergie au freinage et obtenir un gain de 15 % en consommation de carburant et pollution.
Enfin, le "full-hybrid" comportera un moteur électrique pratiquement de même puissance que le moteur thermique. Sur route, en régime stabilisé, le conducteur roulera avec le moteur thermique (un diesel) ; en zone urbaine dense, il utilisera le moteur électrique, silencieux, non polluant et plus agréable à la conduite. En zone intermédiaire, le moteur électrique servira simplement d'assistance au démarrage et à l'arrêt. Les batteries seront rechargées lorsque le véhicule fonctionnera en régime thermique. Autant dire que l'autonomie du véhicule sera équivalente à celle d'un diesel ordinaire (1 000 km en régime thermique et 23 km en régime électrique seul). Un prototype présenté il y a deux ans sous le nom de Xsara Dynactive a permis de montrer qu'une économie de carburant de 35 % était possible.
Renault-Nissan, de son côté, a déjà vendu un millier de voitures électriques dérivées des Clio et des Express entre 1994 et 1997. Le constructeur a ensuite mis à l'étude une version électrique de la Kangoo. Assemblé à Maubeuge avec les Kangoo conventionnelles, ce modèle est disponible depuis la fin 2001, mais Renault ne se soucie guère de le promouvoir. "La voiture purement électrique est handicapée par une autonomie limitée à une centaine de kilomètres", note Alain Lebourg, directeur des véhicules à énergies alternatives.
"C'est un frein à son développement. Les utilisateurs ne peuvent admettre de tomber en panne parce que le parcours est un peu plus long que prévu." C'est pourquoi Renault-Nissan s'apprête à lancer en juillet, sous le nom de Kangoo Elect'Road, un modèle électrique équipé d'un prolongateur d'autonomie. Il s'agit d'un petit moteur thermique de 500 cm3, quatre temps deux cylindres, alimenté par un réservoir de 10 l de carburant. Sa vocation est de recharger la batterie et de fournir de l'électricité au moteur électrique via deux alternateurs.
"Il n'est pas question d'utiliser ce modèle en mode hybride, prévient Alain Lebourg. Le prolongateur d'autonomie a seulement pour fonction d'éviter la panne de batterie. C'est une assurance de bonne fin de trajet." Le constructeur affiche l'espoir de vendre 2 000 exemplaires par an de son nouveau modèle dans le secteur public comme dans le privé. Il voudrait en particulier élargir sa clientèle aux artisans en faisant valoir le confort de la conduite, le silence et un coût somme toute raisonnable.
INTENSIFIER LA RECHERCHE
Les deux constructeurs automobiles viennent l'un et l'autre de signer avec EDF une convention visant à intensifier la recherche et le développement sur la motorisation électrique et à étendre la maintenance après-vente. En mars, EDF a par ailleurs annoncé son intention d'aider les collectivités à installer des bornes de recharge sur la voie publique. "Le nombre de bornes est d'environ 400 aujourd'hui. Notre souhait est de le multiplier par dix d'ici trois ans", affirme Simon-Pierre Thiery, directeur des transports électriques à EDF. L'électricien collabore aussi avec Ponticelli, un constructeur français de véhicules utilitaires, en vue de produire d'ici à la fin de cette année un camion de livraison de 7 à 10 tonnes totalement électrique. "Ce camion, souligne-t-il, permettra d'effectuer les livraisons de marchandises en centre-ville avec un minimum de bruit et de pollution."
Enfin, EDF et le groupe Bolloré, numéro un mondial des films polymères, ont créé une filiale commune (Batscap) qui fabriquera d'ici à 2004 à Quimper des batteries lithium-polymères. Ces batteries assureront aux véhicules électriques une autonomie de 250 km au lieu de 90 km à 100 km avec les traditionnelles batteries au plomb ou au nickel-cadmium. Le fabricant de batteries Saft vise le mê- me objectif avec une technologie concurrente à base de lithium-ion. Les perspectives ouvertes par ces futures batteries ont attiré l'attention de Serge Dassault. Le patron du groupe aéronautique s'est associé au carrossier Heuliez, établi dans les Deux-Sèvres, pour produire, d'ici deux ans, des véhicules de quatre places. Son ambition : ouvrir le marché des voitures électriques aux particuliers.
Les industriels français misent en définitive sur un spectaculaire rebond des véhicules électriques à l'horizon 2004. Mais pour Joseph Beretta les projets en cours n'ont pas seulement vocation à élargir le marché des "voitures propres". Ils ont aussi des retombées sur la voiture de M. Tout-le-Monde. "Les moteurs à combustion font de plus en plus appel à l'électronique de puissance, souligne l'ingénieur de PSA. C'est pourquoi ils ont besoin de nos batteries et de nos alternateurs à performances améliorées." D'ores et déjà, dans son usine d'Angoulême, Saft met au point avec l'équipementier Valeo des systèmes de démarrage à 42 volts (au lieu des 12 volts classiques) qui serviront aux véhicules hybrides comme aux moteurs à combustion classiques.
André Larané
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Aides publiques
Les véhicules électriques, à cause de leurs batteries, sont plus chers que leurs homologues conventionnels. La future Kangoo électrique, en version utilitaire, coûtera environ 22 000 € HT (7 000 € pour les batteries) contre 11 200 € HT pour son équivalent thermique. Mais l'Etat octroie à l'achat une aide de 3 050 €. Les voitures et les camionnettes électriques bénéficient aussi de la gratuité du stationnement et de l'exonération de la taxe sur les véhicules de société. La consommation d'énergie revient à environ 1,2 € les 100 km contre 5 à 10 € avec le diesel ou l'essence. A noter, un très faible taux d'accident et, partant, des tarifs d'assurance modérés.
Dans des conditions optimales, les aides ramènent le coût d'utilisation d'un véhicule électrique à celui d'un véhicule thermique de même modèle. Les professionnels (dont les artisans) peuvent faire appel à des financements sur mesure comme l'achat d'un véhicule électrique au prix de son équivalent diesel avec location des batteries pour environ 130 € par mois.
At'chao ! |
 | |  |  | Je ne devrais pas rire, mais une militante du FN qui s'appelle Lehideux, rien à faire, je trouve ça tordant! A côté de ça, le coup d'Edith Cresson au ministère de l'agriculture, ça paraît bien fade!
Oups, j'aurais dû le mettre sur Tribune et défouloir, ça! Mille pardons, J-C! :o)) |
 | | J-C, 12.06.2002 à 17:39 | 32837 |
|  |  | Matthieu, si tu veux vraiment faire comme moi, ne poste que des articles scientifiques de culture générale et culinaires sur ce sujet, sinon, il y a "tribune et défouloir" pour ça !
aller, encore un petit effort et tu y arriveras :-))
At'chao ! |
 | | crepp, 12.06.2002 à 12:15 | 32682 |
|  |  | Bon alors je crie "Hourra Hourra Hourra J-C" pour ce magnifique sujet sur la bière!!!
Et c'est vrai qu'on se régale à "la Faisanderie" |
 | |  |  | allez hop, je fais mon J-C :o))
LE MONDE | 07.06.02
Incidents avec le FN sur un marché du 20e arrondissement, à Paris
Le Front national a-t-il délibérément voulu créer un incident dimanche 2 juin sur un marché du 20e arrondissement à Paris ? Le soir même, Martine Lehideux et Alexandra Chabot, candidates du FN dans ce quartier, publient un communiqué dans lequel elles déclarent avoir été "insultées d'abord, puis violemment attaquées et gazées par un groupe de la LCR et de Ras l'front venu les provoquer (...) au moment où elles quittaient le marché", et indiquent qu'elles ont déposé plainte. Plusieurs témoignages opposent une autre version des faits. Tout démarre aux environs de 11 h 30. Mmes Lehideux et Chabot achèvent leur tournée sur le marché, accompagnées d'un service d'ordre musclé d'une trentaine de personnes. Trois d'entre elles sortent des rangs. Et se dirigent vers le stand de Catherine Gégoud, candidate du PCF dans l'arrondissement. "Ils s'en sont pris à nos affiches, les ont découpées en morceaux, puis à notre stand. Ils étaient agressifs et ricanants", raconte-t-elle.
A quelques mètres de là, des militants de Ras l'front, de la LCR et d'Alternative libertaire diffusent des tracts. Les jeunes militants du FN arrachent leurs journaux. Gwen est en train de vendre Rouge. "Ils m'ont piqué le journal. J'ai protesté. J'ai reçu un coup de poing au visage. Et le gros de leur troupe est tombé sur nous." Jean-Paul, militant de Ras l'front et ancien correcteur au Monde, souligne : "Cela a été très rapide et très brutal. Ils étaient équipés de grosses bombes lacrymogènes. Ils nous ont aspergés tout de suite à bout portant." Laurent, jeune libertaire, est touché aux yeux.
Samira (NDLR : dont nous avons changé l'identité), accompagnée de ses deux jeunes enfants et de son bébé de cinq mois, fait son marché. "Quelqu'un a crié : "Attention, les enfants sont là !" Cela n'a rien changé. Le bébé a pris du gaz orange. Je suis partie en courant. Des gens m'ont rattrapée pour conduire le bébé à l'hôpital", raconte-t-elle. Jean-Yves, un enseignant de 38 ans, se promène avec sa femme et sa petite fille. "On est resté très choqué. Les types du FN étaient sur tous les trottoirs. Il y avait une agressivité très palpable. Quand ils ont sorti les bombes de gaz, j'ai crié. Immédiatement, deux d'entre eux se sont rués vers moi", explique-t-il. Pour la candidate du PCF, "les militants qui accompagnaient Mme Lehideux ont délibérément agressé".
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 | | J-C, 11.06.2002 à 15:58 | 32459 |
|  |  | LE MONDE | 11.06.02
La cuisine à la bière
Propice aux plats mijotés et à la confection de crêpes, l'eau de houblon fait fleurir un bouquet de parfums subtils.
Au début , en Europe du Nord, il y avait l'eau pure qui coule sur le granit, la tourbe, puis l'orge que l'on cultive avec parcimonie, en parcelles émeraude sous le ciel gris, pour changer de la cueillette et de la chasse, ou bien de la pêche, sur les bords de la mer sauvage.
Il y avait les collines et les monts où croissent la bruyère et l'ajonc, les terrains marneux où pousse le houblon. Celtes et Germains, grands buveurs de bière, habitaient la bande de terre la plus septentrionale de l'Europe.
Le destin historique de la bière sur notre continent semble se jouer sur une ligne climatique qui part de la lointaine Moravie, de la Bohême, puis qui, de la Franconie, passe au Rhin et se glisse au sud des Ardennes, en Picardie et en Artois. La balle est saisie au bond par les îles Britanniques et l'Irlande, le long des limites de la culture de la vigne.
En France, cuisine et bière ont partie liée depuis longtemps. C'est la tradition de la cuisine à la bière du Nord - Pas-de-Calais. Peut-être une simple soupe à la bière de ménage. Persiste aussi l'artisanat des bières de garde qui sont éminemment propices aux plats mijotés, à la confection des crêpes. Aujourd'hui, la cuisine à la bière n'est plus une survivance, mais un usage culinaire à part entière qui échappe à sa contrée d'origine.
Deux tables parisiennes de bon renom y consacrent leurs efforts, depuis le soudain retrait de Ghislaine Arabian, le mois dernier. La bière impose dans ces recettes les apprêts de la fermentation vive, l'imprégnation nécessaire aux braisages et l'amertume, saveur de base qui permettra le déploiement de l'éventail des goûts jusqu'à l'extrême de l'orange amère, ou bien de la cerise aigre. Chez Yvan, la terrine de lapin à l'ancienne, assaisonnée avec grand soin, est accompagnée d'une gelée à la bière qui apporte une saveur acidulée ; avec le millefeuille de cervelle de veau aux épinards et ail confit, le jus à la bière donne la nuance d'amertume qui met en relief la note sucrée de cet abat recherché des amateurs.
Bière blanche ou bière de haut goût ? La première, une blanche de Hoegarden, viendra en appui d'un cabillaud aux chicons (endives) ; la seconde, une gueuze, mettra ses arômes puissants au service du râble de lapereau, des petits oignons et des pruneaux.
DOSER JUDICIEUSEMENT
Souvenons-nous des deux sous de levure de boulanger complément sapide et délicat que les enfants rapportaient dans un papier de soie pour un usage domestique. Dans la cuisine à la bière, c'est le monde des levures qui est en question, levure de boulanger, levure des fermentations brassicoles. Monde empirique et délicat qui n'a été dompté qu'au siècle dernier par Pasteur. Le docteur de Pomiane, pastorien et éminent gastronome, nous a laissé 300 recettes à la bière. Il vante le charme de la bière en cuisine qui fait fleurir un bouquet de parfums subtils, avec une légère amertume tonique. Il resterait à relier cette civilisation de la bière du nord de l'Europe avec celle de la Mésopotamie, où la production et la consommation de la bière sont attestées par l'historien Jean Bottero, dans son ouvrage La Plus Vieille Cuisine du monde.
La cuisine à la bière, nous la trouvons à Arras, à La Faisanderie, avec un blanc de barbue à la bière blanche et crevettes grises, ou bien un surprenant foie gras poêlé au pain d'épices et à la bière de Fampoux. La bière maltée sait accompagner les saveurs fortes qui s'épanouissent en bouquet sur le pain d'épices. L'on appréciera aussi la barbue en waterzoï à la bière de mars, pommes au lard et cumin, la douceur mêlée à l'amertume de l'endive cuite. Juste à la frontière, proche de la rivière Quiévrain, dans l'Avesnois, l'on sait utiliser la mousse légère et la saveur de houblon et de malt de la bière des Jonquilles, brassée à Gassignies, pour préparer un civet de lièvre, une carbonade aux pruneaux ou bien des filets de sole aux jets de houblon. Epices fines et herbes viennent renforcer la quintessence du malt et du houblon.
La cuisine à la bière est enracinée dans ces terroirs du Nord. Il serait navrant que la réglementation européenne nous prive de ces bières artisanales. Bernard Broux, le chef de Graindorge, à Paris, sait judicieusement doser la bière dans ses plats les plus réussis, comme la fricassée de volaille fermière à la mode des brasseurs, ou les plus délicats : une salade de fraises et nectarines granité à la kriek, les framboises en sabayon glacé à la gueuze framboisée.
"Garçon, un bock !"Ce mot n'eut de signification en France qu'après 1860, mais n'avait pas le sens que l'on pense. Il servait à cette époque à désigner 25 cl de bière fort appréciée en Allemagne et qui devait son nom à la bière d'Einbeck (prononcé ein Bockbier). Cette bière connut un grand succès à Paris. Les modestes bistrots qui ne détenaient pas cette marque servirent tout de même des "bocks" de bière française et les clients continuèrent jusqu'aux années cinquante à demander : "Garçon, un bock." Le bock ne désignait plus la bière mais son verre, par métonymie.
La bière elle-même ne prit ce nom qu'au IXe siècle, lorsqu'on utilisa le houblon pour la fabriquer. Avant, elle se nommait cervoise. Les grands buveurs de bière étaient alors les Germaniques avec leurs variétés déjà blondes, brunes et noires. Les Scandinaves adoraient les bières noires. Les Hollandais les bières claires, presque incolores, et les futurs Belges inventèrent la bière des trappistes. Le drapeau de tête était porté en Angleterre, avec des bières très puissantes en alcool, assez amères et parfumées. La "brown stout" et la "porter" étaient de rudes breuvages. C'était l'ordinaire de la "working class", qui, bien sûr, boit plus que la gentry : "A gentleman is never drunk !"
Jean-Claude Ribaut
At'chao ! |
 | |  |  | | bof...elle n'est pas de moi, je n'ai donc pas à en rougir ;o)) |
 | |  |  | | tu devrais être rouge de confusion! ;o))) |
 | |  |  | Bon alors voilà la réponse...Je pensais que vous l'aviez résolu. Autant pour moi ;o))
Rappel :
Quand mon un devient mon dernier
Mon deux supplante mon premier
Ce qu'il lui fait alors est dit par mon entier.
Réponse :concurrence ;o))
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 | |  |  | | On avait eu la réponse? M'en souviens pas... |
 | |  |  | | bin oui, faut suivre ;o)) |
 | |  |  | | on avait eu la réponse ou au moins un indice pour celle d'avant? |
 | |  |  | Allez encore un petit intermède charadeux, ca faisait longtemps :o)) (il est facile celui ci !!)
Tout mortel doit toujours s'estimer mon dernier
Quand il peut de mon tout adoucir mon premier ;o)) |
 | |  |  | | je sais, je sais, je n'ai que l'avis de ma moman chérie, qui n'est elle même pas pédiatre non plus ;o))) |
 | |  |  | | Oui, je connais pas trop le sujet. Je voulais juste signaler que le métier de Pédiatre me semblait une fonction plutot interessante. Apres c'est toi qui sait comment ca se passe ;o) |
 | |  |  | ok pour l fin, 100% d'accord
je vais juste préciser au sujet des pédiatres, je n'ai peut être pas été très clair. Ce que je reprochais (enfin ma mère surtout), c'est que bien souvent ils sont sonsultés pour des choses qui ne font pas appel spécialement à des compétences typiques de pédiatrie. Payer 30 euros pour l'otite du gamin alors que le généraliste en demande 20 (oui maintenant ça doit être ça), c'est pas la meilleure chose. maintenant bien sur que les pédiatres sont utiles et ont des compétences que les généralistes n'ont pas. Mais elles ne soint pas toujours bien employées (il en manque beaucoup en hôpital par exemple, et même ceux en cabinet en vuille sont indispensables). |
 | |  |  | | Perso, je ne connais pas de pédiatre, n'en ai jamais connu, et ne m'en porte peut etre pas plus mal. N'empeche que je suis sure que cette profession a du bon : car à mon avis des enfants ont des attentes differentes que les retraités. Et un médecin qui s'occuppe exclusivement d'enfants, sera peut etre plus à même de résoudre leurs problème (plus de temps pour lire des revues sur le sujet, suivre des formations spécifiques...). Alors je n'irais pas critiquer les pédiatres !! Ce que je remet en cause, c'est en fait le flou artistique qui entoure la médecine depuis un bout de temps (je ne saurais donner de repères exacts). Ils sont biens nantis, c'est un fait. Qu'au moins ils le reconnaissent. Et qu'ils respectent leur serment d'hypocrate !! Je sais pas si c'est vraiment lié, mais quand on voit des chirurgiens qui augmentent personellement le prix de leurs opérations on se demande où on va. Car ce genre de comportement illustre (à mon sens) clairement le besoin qu'on certains médecins de gagner toujours plus. Je n'accuse pas tous les médecins, j'accuse ceux qui font leur manif. Et je lisais un article tout à l'heure où l'auteur s'insurgeait sur le fait que personne ne réagisse à cette grève des médecins. Et c'est vrai que quand les routiers font la grève, ils ont aussitot toute la population à dos, comme quoi, ils prennent la population en otage et touti quanti. Pourtant c'est d'abord eux qui ont besoin de notre solidarité. Que les médecins vivent bien, ok, je n'ai rien contre, et meme je vois bien qu'ils n'ont pas toujours un boulot facile, donc ca me semble mérité. Mais de là à passer avant tous les autres, ça me semble aller à l'encontre de la mentalité de la médecine !! PLutot que de demander une augmentation de "salaire", ils feraient selon moi bien mieux de demander une amélioration de leur condition de travail. Tout le monde en serait plus heureux : patients comme médecins. |
 | |  |  | Bon, je vais répéter que les médecins ne sont certainement pas à plaindre.
Mais quand tu dis qu'ils se font grassement entretenir à étudier, je vais quand même nuancer un peu si tu permets ;o))) Ils ne sont pas grassement payés pendant leurs études. Leurs études sont longues et pas évidentes (mais je suis d'accord c'est plus une chance qu'un gfros malheur), ils ont je crois, c'est à vérifier en gros 2 ans d'internat à faire. Là ils se retrouvent à bosser comme des malades avec des journées de 48 heures très courantes, avec des responsabilités qui si dans les textes ne sont pas celles des médecins titulaires, dans la pratique elles le sont, de par le manque de postes de médecins en hôpital (eh oui, un cabinet en ville et des astreintes en clinique ça paye beaucoup plus), et ce, avec un salaire bien moindre (ce n'est pas un salaire de misère entendons nous bien, mais c'est vrai que c'est pas énorme non plus si on regarde en rapport avec la qualification et les responsabilités exigées).
Evidemment, ça n'excuse pas les mentalités ensuite comme quoi tout leur serait dû, c'était juste par rapport à leurs études (c'est une chance, mais passer 10 ans en études supérieures avant de pouvoir s'installer, ce n'est pas rien non plus).
Après, c'est vrai que les étudiants en médecine sont souvent issus de milieux assez favorisés, qu'il y a souvent du pistonnage dans les concours, et que l'égalité des chances, n'est pas spécialement effective.
maintenant on ne peut pas dire que les médecins soient des voleurs, même si leurs demandes acyuelles sont certainement malvenues.
Pour donner un aperçu des quelques problèmes qui se posent à eux (sans chercher à justifier hein...). Tout d'abord pour J-C, l'abaissement du pouvoir d'achat lié à la non augmentation (depuis 96 je crois, mais sans exactitude ;o))) ), n'est pas certain, du fait de la diminution du nombre de médecins qui commencent, les clientèles ont tendance à s'agrandir. Surtout pour un médecin bien installé, notamment en campagne, où il reste un notable, bien souvent. Par exemple ma mère a elle vu ses revenus diminuer mais parce qu'elle a décidé de fortement lever le pied, avant qu'elle le décide, elle n'avait jamais connu de baisse de revenus.
Ensuite, je vais parler des médecins de campagne plus précisément. Tout d'abord Pils ont des horaires en général très lourds, sont dérangés très régulièrement pendant le repas de midi (ou plutôt de 13h15 pour ma mère...), finissent souvent tard (il ne faut pas oublier que beaucoup des gens qui consultent le soir car travaillent en journée); quand il y a un tour de garde organisé le soir en semaine, ça va encore, mais ce n'est pas le cas partout, ils sont donc susceptibles d'être dérangés dans la nuit. Ca peut paraitre futile mais combien de fois ai-je entendu ma mère dire que c'était dommage de ne pouvoir regarder tel ou tel film parce qu'elle était rentrée trop tard ou qu'elle avait reçu un coup de fil à 9h15 pour une visite à domicile chez quelqu'un dont le petit de 4 ans tousse depuis le matin voire la veille... Et même sans cela, niveau vie de famille c'est pas évident à gérer.
On en arrive au principal point que tu as soulevé don, c'est au niveau de la relation avec le patient. Bien souvent les gens n'ont pas conscience qu'ils peuvent déranger. C'est normal qu'ils s'inquiètent, mais parfois ils manquent de bon sens et bien souvent ne veulent pas entendre quand le médecin leur dit que ce n'est rien, que pour leur rhume ça va durer une semaine avec médicament et huit jours sans... Alors le médecin prescrit, pas forcément pour garder sa clientèle, mais bon, parce que prescrire apparemment ça soigne aussi les gens (déjà l'effet placebo). Il y aussi ceux qui s'arrangent pour faire venir le médecin à domicile, qui sont de plus en plus courants (et parallèlement, il y a des gens qui s'excusent de réveiller le médecin et de le faire venir alors qu'ils sont en pleine colique nnéphrétique aigüe... tout n'est pas noir chez les patients!). Pareil pour les génériques, dans la tête dees gens ils ont toujours l'image de médicaments au rabais, même si ça évolue lentement. Les pharmaciens ont aussi leur rôle à jouer la dedans. Et vous ne pouvez pas imaginer le nombre de représentants de laboratoire en une semaine, venant vanter les mérites de leur énième anti-dépresseur super inefficace, ou de leur je ne sais quoi qui marche à 12% si on enlève l'effet placebo, ou d'autres trucs aux effets incertains... (la revue totalement indépendante Prescrire a montré que chaque année seuls 2 à 3 ùédicaments s'avéraient être de véritables et nouveautés et de véritables avancées thérapeutiques), qu'un médecin peut voir s'il n'y met pas vite des limites. Messieurs Bayer, Pfizer Roche et consorts ont l'amitié facile, mais dès qu'il s'agit de leur demander ne serait-ce qu'un pelle pour boucher le fameux trou... (ou pour pousser les recherches dans des secteurs en manque). C'est vrai qu'il y a aussi des abus chez certains médecins qui établissent une ordonnance longue comme le bras pour être "sûrs" (j'en connais un qui a réussi à prescrire quasiment un mois de cortisone pour une petite fille faisant une sinusite (en clair un rhume d'hiver bien violent!), quand on connait les effets secondaires de la cortisone ça fait peur). Mais les généralistes ne sont pas les principaux creuseurs du trou.
J'avoue que ma mère a aussi parfois une dent contre certains spécialistes, je pense notamment aux pédiatres (population uniquement citadine), qui bien souvent ne font que des consultations que le généraliste de campagne fait tout aussi bien, mais pour plus cher (c'est un pédiâââââââtre ma chère ;o))) ), et que parallèlement dans tous les hôpitaux, c'est une spécialité qui fait cruellement défaut. Et puis c'est vrai il y a aussi de l'amour propre, ma mère ça l'emmerde d'apprendre qu'elle est parfaite pour aller soigner la fièvre du gamin le dimanche soir à 23h, ou la veille de la fête de famille parce que "faudrait pas que le petit soit malade vous comprenez", mais que quand c'est le mercredi après midi, là non, on l'a emmené chez le psychiatre parce qu'il s'y connait mieux. C'est peut-être de la fierté mal placée, mais bon je trouve pas ça complètement illogique...
Voila, c'est un peu décousu tout ça, et ce ne sont que des petites choses mises bout à bout (on a tous nos problème me direz vous à raison), mais ça explique (sans chercher à excuser) une partie du malaise des médecins, qui ont parfois l'impression d'être pris pour les "boulets" du système (à tort ou à raison, je ne sais pas). Ajoutons à ça, un système de recrutement et de formation de plus en plus à côté de la plaque (numerus clausus arbitraires, vision encore très élitiste et nantie de la part même des profs, enseignements inappropriés (on recrute essentiellement des "grosses têtes", capables de se bourrer le crâne de tout ce qu'on veut, mais alors les qualités humaine, on s'en préoccupe bien peu et bien après ("un caractériel fera un très bon chirurgien, rassurez vous...." brrrrrr))
Mais tout ça n'excuse pas forcément la manière dont ont été faites les revendications actuelles. Mais n'oublions pas non plus que beaucoup font ça par vocation, pas pour gagner du fric au départ (même si ensuite ils font tout pour faire partie des nantis). C'est aussi une profession qui jouit depuis toujours d'un certain prestige moral, qui les influence aussi.
Voila, j'ai beaucoup caricaturé (notamment sur les patients, la grande majorité ne pose pas problème), je sais aussi que je ne suis forcément pas très objectif sur ce point là, même si je pense sincèrement que l'exemple que je connais fait plutôt partie des "bons exemples" ;o))) (comment ça, vraiment pas objectif? ;o))) )
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 | |  |  | Mais non Matthieu, ils ont tres bien compris le discours qu'ils avaient interet à tenir, c'est tout !! car entre nous faire 6 à 11 années d'études, c'est plus une chance qu'un grand malheur. En général pour y arriver tu te fais grassement entretenir à étudier. Or les années fac, on entend souvent dire que c'est les meilleures. Donc ils sont avantagés dès le départ, puisqu'ils sont à priori issus d'un milieu social plutot favorisé (avec toujours quelques exceptions bien sur, mais il ne s'agit pas de ceux là ici) et qu'en plus ils sont payés (bon d'accord ils sont plutot entretenus...m'enfin) à se cultiver. Mais non content d'avoir ces avantages, ils ont décidé d'en obtenir de nouveaux, et pour cela, la meilleur stratégie c'est de jouer au plus malheureux, c'est à dire à celui qui a bcp sué pour obtenir sa place...Voilà c'est bo l'égalité des chance dans notre monde !!
Et pendant ce temps, on entend Raffarin affirmer que pour le SMIC "il faut d'abord vérifier si cela sera compatible avec la croissance". Elle va encore être belle et propre la croissance je sens !!
Ah oui, il y a encore le probleme des génériques...Mais là J-C, je crois que c'est le probleme de la fonction libérale et de la mentalité des patients. Sur ce point je n'irais pas accuser ces pauvres docteurs. c'est aussi les patients qui exercent un gros poids sur leur médecin et refusent le plus souvent les médicaments génériques (c'est bien connu ! tout ce qui est nouveau ou qui sort de l'ordinaire fait peur), et leur médecin ne peut pas les forcer à accepter...Car un patient non satisfait peut toujours aller voir un autre médecin. Donc sans mesure explicite de l'Etat je pense que l'imposition des médicaments génériques ne marchera jamais !! Donc on cours à l'augmentation des charges sociales...mais bien sur apres les élections : ne precipitons rien chers élécteurs !! |
 | | J-C, 07.06.2002 à 9:39 | 31215 |
|  |  | c'est marrant, on connait tous des médecins qui n'ont pas manifesté ou fait grève !! mais alors, ils sont où ceux qui veulent plein de sous ?
je ne veux en aucun cas défendre ou blamer, je pose juste des faits ou des questions. depuis combien de temps le coût de la consultation n'avait pas augmenté ? plusieurs années si je ne m'abuse, je ne suis pas très sur que beaucoup de salariés auraient été d'accord pour bloquer leur salaires pendant plusieurs années. et qui dit bloqué dit baisse du pouvoir d'achat. bien-sur, vous me direz qu'ils ne sont pas à plaindre mais bon, quand même. le revenu moyen des médecins en France est aux alentours de 50 000 Euros, ce qui n'est pas mal mais ce qui est largement au dessous du salaire moyen des gens qui ont fait plein d'études et qui bossent pour des boites privées mais qui ne soignent personne, ne sauvent personne et ne font pas partie intégrante du tissus social.
se pose maintenant le problème du financement de tout ça !! vaste sujet s'il en est ! je suis un peu déçu que les médecins ne se soient pas engagés plus profondément dans ce problème en proposant de prescrire plus de médicaments génériques (sont-ils trop liés avec les grands labos ?) ou peut-être moins d'examens ou de radios (se sont des exemples, je ne connais pas les gros postes de dépenses de la couverture médicale) et qu'ils aient simplement dit que le financement, c'est l'affaire de la CNAM !!! ils sont gonflés tout de même !
voilà, le débat reste ouvert.
At'chao ! |
 | |  |  | mon popa aussi est toubib de campagne.
lui aussi il est de gauche et il a pas gueulé
J'ai entendu des toubs qui justifiaient cette augmentation par le fait qu'il avait fait vachement d'etude et que donc c'etait merite...
moi je croyais que le "sacrifice" des 7 ou 8 annees d'etude c'etait pour leur permettre de faire un boulot qui leur plait plutot que d'aller bosser a la chaine...
visiblement, si ils ont fait tant d'etude c'est juste pour gagner plus...ca fait un peu peur |
 | |  |  | | Eh bien non, Man, on dirait bien que le semi-webmestre s'est commandé un compteur en béton armé! Mais nous l'aurons, et le jour où ça fera boum, on l'entendra jusqu'à Zanzibar. |
 | | man, 07.06.2002 à 2:15 | 31195 |
|  |  | | Juste pour savoir... ce compteur, il en est où ? Pas le moindre petit "Boum" ? Pas le moindre signe d'une minuscule fissure dans la tête de delco ? |
 | |  |  | | c'est clair que dans l'ensemble les médecins sont typiquement dans l'électorat du gouvernement (avec des contre exemples déjà cités auparavant en la présence de nos chers parents à poypoy et moi, qui ne sont quand même pas les seuls ;o))) ) |
 | | poypoy, 06.06.2002 à 20:58 | 31155 |
|  |  | et surtout qu'il préfère baisser l'impôt sur le revenu, l'impôt le plus juste (en cela il favorise ses électeurs) plutôt que de faire une autre réforme (taxe d'habitation, hausse du smic contre baisse de charges...)
Arrrrrgggg!!! |
 | |  |  | la redistribution géographique des médecins serait très difficile... autant que celle dans l'Education Nationale...
Ma mère est médecin de campagne. Elle gagne très bien sa vie, je crois l'avoir dit ailleurs déjà, il n'en reste pas moins que la médecine de campagne devient très difficile à pratiquer, et qu'elle n'attire que très peu de jeunes médecins. C'est là qu'une sorte de redistribution géographique pourrait s'appliquer, en incitant les nouveaux diplomés à s'y installer (et aussi en augmentant le numerus clausus dans les universités qui fixent arbitrairement le nombre d'étudiants admis en deuxième année, sans prévoir la baisse à venir des effectifs ni estimer les besoins de la population locale).
Mais bon c'est vrai que l'augmentation obtenue peut sembler étrange, et surtout c'est une fausse solution encore une fois. |
 | |  |  | | Justement, le gouvernement est complètement niais !! Il aurait pu en profiter pour négocier quelques trucs, comme une redistribution géographique contre une augmentation des salaires...Mais non, les concessions aux plus riches, faut croire que c'est plus facile que pour les autres !! Quand on pense que le meme gouvernement a un instant eu l'idée de diminuer le SMIC... |
 | | poypoy, 06.06.2002 à 20:40 | 31152 |
|  |  | | je ne pense pas que ça fasse réellement 1000 euros par mois d'augmentation (il y a des charges...) ce qui ne m'empêche pas de trouver cette augmentation mal venue dans le contexte actuel. Mon père qui est psychiatre la trouve lui scandaleuse et hurle contre ces médecins bourrés de fric qui réclament (même si il existe quelques situations difficiles en particulier dans les campagnes) |
 | |  |  | | J'appellerais bien ma moman, m'enfin elle fait pas vraiment partie des médecins qui gueulaient, alors bon... ;o))) M'enfin je peux lui en parler quand même ;o))) |
 | |  |  | | Dans le genre insanité, je profite que ce sujet soit libre pour pousser un autre petit coup de gueule !! Y a pas de médecins dans l'assemblée ? Non parceque là tout d'un coup les médecins j'ai du mal à les porter dans mon coeur !! Ca veut dire quoi cette augmentation ? ceux qui ont fait le calcul ont pu constater que l'augmentation qu'ils avaient obtenus atteignait les 1000 euros par mois !! c'est tout simplement de la folie. Quand on sait que près de 5 millions de francais n'ont jamais pu toucher un tel salaire. Mais c'est encore pire quand on comprend que les répercussions de cette augmentation, bin c'est encore les plus démunis, les plus défavorisés qui vont les subir !! Donc à l'ouest rien de nouveau : les riches vont pouvoir continuer de s'enrichir sur le dos de plus pauvres !! Elle est pas belle la vie !! Et dire qu'on est parti pour 5 ans de mesures comme celles-ci... |
 | |  |  | Définition de l'Allemagne dans le dictionnaire des idées reçues de Flaubert : Toujours précédée de "blonde", "rêveuse", mais quelle organisation militaire!
(Déjà...) |
 | |  |  | | Oui mais non Matthieu, le pire c'est comme meme chez les "jeunes", puisqu'à priori ils sont bcp moins concernés par tout ca !! |
 | | J-C, 05.06.2002 à 21:11 | 30923 |
|  |  | quel... euh ! quel... enfin bon, quel liégeois ce Léon ! :-))
At'chao ! |
 | |  |  | Mon accent liégeois est l'accent de la vérité, môssieur!
:o)) |
 | | J-C, 05.06.2002 à 21:03 | 30920 |
|  |  | quel menteur ce Léon ! :-))
At'chao ! |
 | |  |  | | Oh, lui, eh... Même pas eu peur, j' faisais des vocalises! |
 | | J-C, 05.06.2002 à 20:58 | 30918 |
|  |  | quel trouillard ce Léon !! :-))
At'chao ! |
 | | olid, 05.06.2002 à 12:45 | 30834 |
|  |  | | BOU !!! |
 | |  |  | | Si tu t'en souviens, Thierry, j'avais acheté un magazine de Rolf Kauka à la fameuse rencontre liégeoise, en février 2000... J'ai même des Fix und Foxi en langue allemande à la maison, et... Horreur, on parle de BD sur un sujet ratatouille!!! Si après ça, on ne se fait pas censurer par Manu... :o)) |
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