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CNBDI, Magelis, BD, Angouleme etc... [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11
 | |  |  | Il était question de débaptiser les Angouleme's awards appelés Alfred d'or, puis Alph'Art... Ils ont annoncé une nouvelle récompense a partir de 2004. Quelqu'un a des infos (meme une, ce serait bien).
Le Astérix d'Or ?
Le Titeuf d'Or ?
Le Meunier dort ? |
 | |  |  | >> OFFRE de STAGE << Spécialité Informatique et Réseau Nous recherchons un stagiaire Informatitien de niveau Bac 2 minimum. Mission confiée: administration du réseau client / serveur de Magelis ( parc machine 22 postes 3 serveurs ). Connaissance Exchange et Isa serveur Windows 2000 indispensable.
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 | |  |  | 1)
Le 18 de 17h10 à 0h10 à la Maison des Auteurs – (2, bd Aristide Briand – Angoulême) « Le Paresseux » fête ses 10 ans ! En octobre 1993, quelques Angoumoisins fébriles créaient Le Paresseux, journal littéraire, qui à ce jour a publié 25 numéros. Programme : Jeux littéraires, lectures, musique, dédicaces… Plus d’infos : 05 45 94 99 44.
2)
L’AFCA, Association Française du Cinéma d’Animation organise pour la deuxième année consécutive la Fête du Cinéma d’Animation. Cette année cette fête se déroule du 21 au 28 octobre et sur tout le territoire national. L’EMCA participera à cet événement en organisant une manifestation le mercredi 22 octobre (ouverte au grand public) : « Le cadavre exquis du mercredi ». Ce projet se déroulera sur la journée et consistera à faire réaliser par les visiteurs, de courtes séquences d’animation avec l’aide des étudiants de l’école. L’ensemble des séquences sera ensuite monté, sonorisé et projeté au public. Le fil conducteur du récit repose sur le principe du « cadavre exquis » : à partir de la dernière image du film précédent, les participants élaborent leur propre histoire et laissent en fin une dernière image qui alimentera le début du film suivant. |
 | |  |  | J'ai pas eu le temps de mettre certains articles
Mais Magelis est en proces et risque de perdre son nom parce qu'il y a deja une societe toulousaine nommée Magelis. Bon on se fait pas d'illusion, hein c'est le pot de fer contre le pot de terre ... |
 | |  |  | in Sud-ouest d'aujourd'hui
FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULÊME.
Loisel, la bande à Groland et celle de Zep
Une édition « fantasy » et hilarante attend les amateurs en janvier
Dans quatre mois et une lune, Angoulême ouvrira le livre de son 31° Festival international de la BD. Après la fièvre créatrice de Benoît Schuiten, président belge d'un XXX° anniversaire qui a battu les records de fréquentation, le cru 2004, placé sous l'autorité de Régis Loisel, sera féerique, espiègle et goguenard : c’est ce qu'a indiqué à « Sud Ouest » Jean-Marc Thévenet, directeur de la manifestation, en dévoilant les grandes lignes du prochain festival.
Loisel, auteur de la série culte « Peter Pan » et papa barbu de la Fée clochette, composera une exposition onirique au Centre national de la bande dessinée d'Angoulême.
Sa vie, son oeuvre et des clins d’oeil à des auteurs comme Pinelli qu'il chérit depuis des siècles.
Titeuf et sa bande.
Autre temps fort ? « La bande à tchô » - en décodé, Zep et ses potes dessinateurs attendus en force. Titeuf ne sera pas loin : 300 mètres carrés de stands pour les inconditionnels du môme à la plume de sioux. Espièglerie garantie et un mur « BD » supplémentaire qui sera peint dans la cité des Valois à la gloire du héros des cours de récré.
Enfin, le Festival international de la BD, après avoir déroulé en 2003 la moquette rouge pour les altesses de Belgique venues inaugurer une place Hergé, et après avoir convié la BD japonaise en 2002, puis les auteurs coréens l'an passé, invite solennellement, cette année, Groland comme pays d'honneur. La clique de la « présipauté » qui sévit chaque soir sur Canal - le président Salengro aux oreilles panoramiques, le fils du président « inestimable auteur de BD » et l'ambassadeur Benoît Delépine - va camper dans la ville quatre jours: QG et barrière douanière promises, style pompidolien, grande déconnante aussi.
En avant-première, le 12 novembre, le FIBD d'Angoulême inaugurera, en partenariat avec le Musée de l'homme, à Paris, une exposition événement sur « 100 ans de Blake et Mortimer ». C'est la première fois que le Festival d'Angoulême exporte hors les murs son expertise et son savoir-faire. Plus que quatre mois à tenir !
Catherine Debray
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 | |  |  | L'aventurier de l'édition
Thierry Groensteen, fondateur des Editions de l'an 2, dirige avec passion des publications liées à l'image dessinée. Rencontre
Ce mois d'août, les Editions de l'an 2 souffleront leur première bougie. Et Thierry Groensteen, fondateur de la maison et ancien directeur du musée du Centre national de la bande dessinée et de l'image (CNBDI), espère que cet anniversaire sera suivi de beaucoup d'autres. L’éditeur, avec sa collaboratrice Candice Pétrillo, a déjà publié douze albums. Et six autres doivent paraître d'ici à la fin de l'année. « On a démarré avec peu de moyens. C'est loin d'être facile, il faut au moins compter trois à cinq ans avant de se faire un nom dans l'édition, d'autant plus que le marché est saturé. » Thierry Groensteen, qui est aussi auteur de nombreux ouvrages, ne se veut pas « seulement éditeur de bandes dessinées, mais aussi éditeur de livres de dessins, carnets de croquis, essais, etc., avec pour dénominateur commun l'image dessinée dans toutes ses déclinaisons. »
« Forger une identité ». « Je ne cherche pas à faire du commercial, j’édite ce que j'aime, du travail d'auteur qui exprime quelque chose de personnel », précise-t-il. D'ailleurs les tirages des Editions de l'an 2 n'ont rien de faramineux : entre 1500 et 4000 exemplaires par album. Et bien que présents dans plusieurs centaines de librairies du monde francophone, c'est à la librairie du CNBDI que les livres se vendent le mieux. « Les auteurs publiés sont d'un peu partout, mais un certain nombre d'entre eux sont liés à Angoulême », précise l'éditeur. Comme Thomas Gosselin et PatCab, deux Angoumoisins prochainement publiés. Entre la revue « 9° Art », un ouvrage sur les 30 ans du Festival de la RD ou un autre sur les murs peints de la ville, il y a parmi les initiatives originales la collection « Traits féminins », dédiée à la RD faite par les femmes. « La BD traditionnelle ne laisse pas assez de place au regard des auteurs femmes », regrette Thierry Groensteen, qui publie par exemple dans cette collection « Haro sur la bouchère », de Jeanne Puchol.
Un pôle éditorial fort. A l'égal de la BD d'auteurs femmes, privilégier les couvertures panoramiques avec un fond blanc « contribue à forger une identité ». Au fil du temps, les Editions de l'an 2 espèrent fidéliser un public et s'aventurer vers des lecteurs et lectrices qui ne demandent qu'à être conquis. Thierry Groensteen est connu dans le monde de la BD, surtout à Angoulême. C'est une des raisons pour lesquelles ce Belge d'origine est resté dans la ville charentaise. « II y a ici une communauté d'auteurs et de dessinateurs, l'école de l'image... Nous sommes bien placé pour repérer les talents. »Pour Thierry Groensteen, Angoulême a besoin d'un pôle éditorial fort. « Ma démarche d’édition s'inscrit dans le Pôle image Magelis, j’y ai pris une place que personne n'occupait. On a souvent dit qu'Angoulême est la capitale de la BD mais ce n'est qu'aujourd'hui que s'affirme cette vocation: avec l'école, le CNBDI,la maison des auteurs, les murs peints, les maisons d'édition comme la nôtre et Ego comme x. Avant, l'intérêt était seulement porté sur la caisse de résonance qu'est le Festival de la BD. » Depuis deux ans qu'il a quitté son poste confortable au CNBDI, Thierry Groensteen est heureux de son aventure dans l'édition. « J'aime prendre des risques, j'ai quitté le CNBDI pour me lancer dans un nouveau défi. Ici je m'éclate à me battre pour que ça marche, pour que des auteurs percent. C'est dur, je ne me paie même pas au Smic et je suis en permanence sous pression, mais c'est ça qui est excitant et ça me motive », conclut-il.
Julien Eynard
>>>> Meme si on n'aime pas Groensteen, il dit quelque chose que je pense vrai : Angouleme ne sera "capitale de la BD" que si un fort pole se crée. |
 | |  |  | 20 et 21 septembre : Dans le cadre des Journées du Patrimoine, le Pôle Image propose deux jours de visite au cœur de la cité Magelis – Espace Magelis, CNBDI, Château de Dampierre, la Maison alsacienne, les Chais… Vaste projet de développement territorial lié à la création d'images et aux nouvelles technologies, Magelis s'affirme comme une grande réalisation de restructuration urbaine, visant à revaloriser et à créer un regain d'activité dans les quartiers de Saint Cybard et de l'Houmeau, hauts lieux de l'industrie papetière jusqu'au milieu des années 1970. Pour tout renseignement complémentaire : 05 45 38 89 64. |
 | june, 12.07.2003 à 22:22 | 98531 |
|  |  | je me suis taté pour poster ca en bullemessage a Mr Switch... 8)
l'occasion faisant le lardon, je pense trainer ma Drine favoriteuh dans les rues d'angougou pendant notre sejour pas trop loin d'ici 15 jours.
en une journée, que faire, que voire a angougou en periode de non festoche ? je pense bien evidemment passer au cnbdi, mais sinon ? quoi d'autre a faire la derniere semaine de juillet dans la capitale de la bd ? |
 | |  |  | L’Eté au CNBDI, avec de nouvelles expositions, des visites guidées des Musées Imaginaires, de nouveaux ateliers pour adultes et enfants dès cinq ans, et un nouveau Café de l’Image. Renseignements : Tél - 05 45 38 65 65 (voir document joint).
• Depuis 1994, Ego Comme X, maison d’édition installée à Angoulême, édite une revue éponyme et des albums pour la plupart en noir et blanc. Le Musée propose à ses visiteurs de découvrir cinq auteurs, représentatifs d’une production de grande qualité, essentiellement dédiée aux différentes expressions de l’intime. |
 | |  |  | Les Editions de l'An 2 viennent de publier Angoulême, la BD dans la ville, signé Thierry Groensteen et Gérard Truffandier. En faisant dialoguer photos, textes et dessins, ce livre présente le circuit des murs peints d'Angoulême réalisés par l'équipe de muralistes de Cité de la Création avec la complicité d'artistes prestigieux comme Boucq, Cestac, de Crécy, Margerin, Mathieu, Schuiten ou Yslaire. Deux autres ouvrages aux Editions de l'An 2 : Haro sur la bouchère ! de Jeanne Puchol – Un récit picaresque au temps de l'Inquisition, où l'héroïne, costumée en homme, joue du couteau comme personne, d'où son surnom… et, l'Arbre génialogique de Geneviève Gauckler – Dans son laboratoire graphique (le livre a été entièrement exécuté sur Illustrator), la dessinatrice facétieuse s'adonne à d'improbables expériences génétiques et déploie une inventivité hilarante. Diffusion-distribution France : Le Comptoir des indépendants.
---> http://www.editionsdelan2.com/
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 | |  |  | in Sud-Oouest (24/05/03)
Dans la cité des Valois, il y a des murs et des fenêtres qui donnent sur l'étrange: en ouvrant leurs volets, certains Angoumoisins du quartier de la gare apparaissent dans le décor d'un New York baroque, d'autres s'encadrent à la Grand-Font entre des insectes géants et colorés.
Aux fenêtres de la ville surgissent Blake en conversation avec Mortimer, Prunelle râlant contre Gaston. On a même signalé les Dalton avenue Gambetta. Mais aucune crainte à avoir, Lucky Luke les attend au rez-de-chaussée.
Non, ce n'est pas la quatrième dimension, mais le neuvième art qui a imprimé sa marque sur les murs d'Angoulême.
Ici, chacun a pris l'habitude de croiser en se baladant des personnages de BD figés dans la pierre ou le béton, de repérer le nom des rues dans des bulles, de courir après un bus dont l'Agrippine de Bretécher est une passagère permanente. Mais il manquait un livre pour recenser tous ces clins d'oeil.
Réponse à un besoin.
Quand Thierry Groensteen en a eu l'idée pour les Editions de l'An 2, sa proposition a rallié tous les suffrages. Le service du patrimoine de la ville organisait déjà des visites clins d'~il des murs peints (renseignements au téléphone 05.45.38.70.79). Pour l'Office de tourisme, « Angoulême, la BD dans la ville », qui sort cette semaine, répondait à un besoin. « Il existait juste une plaquette du Comité du tourisme, indique Thierry Groensteen. Mais c'est normal, il fallait attendre d'avoir la masse critique nécessaire pour faire ce livre. Il n'est pas exhaustif, il y manque par exemple une mention au buste d'Hergé. Et le dernier mur peint de Berlion et Corbeyron, rue Gambetta, apparaît à la fin du livre. »
Ce guide est destiné à s'enrichir en même temps que se transformera Angoulême.
« Nous prévoyons une nouvelle édition tous les trois ans au maximum », explique l'éditeur. En attendant, il recense et décrypte les images d'Angoulême, évidemment avec abondance d'illustrations, notamment des clichés inédits signés Gérard Truffandier, un photographe de Soyaux. Qui et de qui sont ces personnages, où les trouver, comment sont-ils nés ? Les artistes muralistes de Cité de la création expliquent leurs techniques de travail; le directeur de l’urbanisme d'Angoulême, Michel Donné, raconte la genèse de cette politique des murs peints qui doit aboutir à ce qu'Angoulême, ville de la BD, devienne « la ville de la BD dans la ville ».
Sept murs en revue.
Surtout, ce guide s'attache à une véritable revue de chacun des sept murs peints. Quatre pages chacun. « Si les fenêtres sont de simples visuels pris dans les albums, explique Thierry Groensteen, les murs sont des créations originales des auteurs. » Dont témoignent des éléments graphiques : crayonné, dessins préparatoires.
On doit à Thierry Groensteen les notices biographique et bibliographique des auteurs; à Christine Olmer, du service du patrimoine, des textes présentant chaque oeuvre dans son contexte, expliquant le sens et les dessous de ces façades uniques. Et un mot des auteurs détaillant leur démarche.
Armé de cet indispensable outil, il ne reste plus qu'à s'élancer sur la piste des images comme s'élance sur la couverture le super héros de Nicolas de Crécy dans le ciel d'Angoulême.
« Angoulême, la BD dans la ville », aux Editions de l' An 2, 48 pages, 14 euros.

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 | |  |  | In la Charente Libre du 04/04/03
"Un regard belge sur l'Ecole des métiers du cinéma d'animation. L'EMCA ouvre ses portes demain à Saint Cybard . Elodie Lenaerts, jeune étudiante belge, qui finit sa deuxième année, accueillera le public avec ses collègues. (…) Une année préparatoire à Saint Luc, le grand établissement spécialisé de Bruxelles, d'où sont sortis quelques noms fort connus, comme… Schuiten, l'ancien président du Festival d'Angoulême. "J'ai ensuite fait un graduat en illustration durant trois ans, orienté vers le livre pour enfants". Quatre ans d'études belges, ça suffisait. Elodie Lenaerts souhaitait élargir son horizon. Alors, elle s'est mise à chercher. "J'ai cherché quelque chose à l'étranger, et c'est là que j'ai découvert Angoulême et l'EMCA sur internet. J'avais d'autres possibilités, notamment une école à Valence, mais j'ai choisi Angoulême, que je ne connaissais pas du tout, après avoir reçu de la documentation de l'EMCA."
Patrick Servant.
Manu ;o) |
 | |  |  | In l'AEF du 07/04/03
"Pour Jean-Claude Larue, "la France a tous les atouts pour créer la première grande école mondiale dans le domaine du jeu vidéo à l'image de ce qui a été fait dans le domaine des arts avec les Beaux-Arts ou du cinéma avec la FEMIS". Le projet entend afficher une dimension internationale avec l'appel à des formateurs des Etats-Unis et du Japon notamment, pays reconnus pour leur expertise en matière de jeux vidéo, et 20% à 30% d'étudiants étrangers. L'école Nationale serait constituée à partir du DESS "jeu vidéo" mis en place au Centre National de la bande dessinée et de l'image en janvier 2002 par le CNAM et les Universités de La Rochelle et de Poitiers. (…) Autre nouveauté à Angoulême, l'ouverture à la rentrée 2003 du "Centre européen des produits de l'enfant", projet développé en partenariat avec la FIJP (Fédération française des industries jouet-puériculture) et le SPFA (Syndicat des producteurs de films d'animation), qui poursuit la MST (Maîtrise des sciences et techniques) "marketing des produits de l'enfant" et le DESS "management plurimédia des produits de l'enfant" du Centre universitaire de la Charente." Cyril Duchamp
(AEF : Agence emploi enseignement formation) |
 | compte supprimé . 01.02.2003 à 19:49 | 76499 |
|  |  | Switch: l'expo visible en ce moment doit, si j'ai bien compris, donner le ton de la future orientation du CNBDI. Je veux bien te croire quand tu dis que ça n'a pas toujours été aussi bien (c: |
 | |  |  | Je me sens visé ;o)
Ramo : je te crois tout a fait. Comme je (te) l'ai dit primo mon experience commence a avoir de l'age, deuzio l'experience etait hors festival ( tres important ) et enfin moi je parle de la BDtheque et non des salles d'expo .
Mais surtout je ronchonne bcp moins depuis 1 ou 2 ans car on sent enfin que ca commence a bouger, qu'ils ne vivent pas sur une seule reputation.
Et le jour ou il y aura une librairie digne de ce nom dans la rue Hergé, je crois que ca sera le debut d'une vraie aventure pour la ville.
Manu (pas si ronchon que ca ;o)) |
 | compte supprimé . 01.02.2003 à 0:27 | 76348 |
|  |  | Je tenais à dire que ma visite du CNBDI m'a laissé une très bonne impression (je dis ça à l'attention d'un certain charentais ronchon). |
 | |  |  | ( 2 articles de ce jour, in Sud-Ouest)
Le père de Tintin passé à la moulinette: B.M.
CULTURE. -- Une conférence-débat publique aura lieu jeudi à 21 heures à la MJC de la Grande-Garenne ( note de SwitchY : A Angouleme )
La rue Marengo va tirer sa révérence et deviendra la rue Hergé. Exit la référence napoléonienne, bonjour les Belges. Ainsi en ont décidé les décideurs. A part les petits tracas causés par les modifications administratives de ladite rue, on voit bien que les Angoumoisins n'en font pas un plat de frites. Ce qui est normal pour une majorité de bédéphiles propres sur eux. C'est vrai qu'en vitrine de Hergé il y a surtout Tintin, Milou et toute la tribu des Dupond et Dupont, la Castafiore, Tournesol et le capitaine Haddock. Tout cela touche à l'enfance et semble protégé de la critique intellectuelle. Certains esprits caustiques rappellent toutefois à l'envi que Georges Remi, dit « Hergé », le père de Tintin, fut le compagnon de route de plusieurs dirigeants de l'extrême-droite belge. Ce qui est sûr aussi, c'est qu'il était issu des rangs de la droite catholique, tendance maurassienne, et qu'après 1940 sa carrière se poursuivra au sein du journal « Le soir », volé par la propagande nazie et dirigé par des collabos belges. Erreurs de jeunesse, opportunisme, arrivisme à tout crin, allez savoir ce qui s'est passé dans le crâne de cet homme durant les premières années de sa vie.
Controversé. Ce jeudi soir à la MJC de la Grande-Garenne, l'écrivain Maxime Benoît Jeannin auteur du livre « Le mythe Hergé » sera l'invité de la Maison des peuples et de la paix pour animer le débat. Celui-ci ne fait pas dans la dentelle. Qu'on en juge : « Un phénomène d'édition comme Tintin n'épargne personne. Qu'en reste-t-il ? Suffisamment pour raviver le souvenir de Hergé et de son époque la plus controversée durant l'occupation nazie. On invoque alors le caractère spongieux du dessinateur. Il absorbait, n'est-ce pas, ce qui constituait l'air du temps. Ce faisant, on évacue sa formation et son entourage d'avant-guerre. On feint d'oublier que la majorité de la population belge francophone et une large fraction flamande étaient hostiles au nazisme et à ses variantes autochtones. »
Absoudre Hergé de son influence sur la jeunesse d'avant et d'après-guerre ? Voici un grand pas que se refuse à franchir ce pamphlétaire. Il interviendra dans le débat avec Thierry Groensteen, éditeur et ancien directeur du musée de la BD. Alors, une rue Hergé à Angoulême ? Si c'est oui, que ce soit en toute connaissance de cause, estiment les responsables de la Maison des peuples et de la paix. |
 | |  |  | 70 adresses vont changer: Alexandre Bruand
FUTURE RUE HERGE. -- Le 23 janvier, les rues Saint-Martial et Marengo vont être rebaptisées. La numérotation de l'artère Marengo sera modifiée
Fallait-il plutôt l'appeller rue Tintin ? Le débat sur le changement de nom des rues Marengo et Saint-Martial en rue Hergé, dans le centre ville, déchaîne les passions, en raison du comportement ambig du dessinateur durant l'occupation allemande en Belgique. Le caractère exceptionnel et controversé de ce changement fait oublier que l'opération elle-même est extrêmement banale, effectuée trois à quatre fois par an à Angoulême. Concrètement, qu'est-ce que ce nouveau baptême prévu pour le 23 janvier, en présence du prince Philippe et de la princesse Mathilde de Belgique va impliquer pour les 70 numéros de l'artère principale de la ville, du carrefour de Lille à la place de la mairie ?
Voyons d'abord ce qui ne change pas : les dénominations de la place et de l'espace Saint-Martial, de la place et de l'impasse Marengo, restent les mêmes. La numérotation de la nouvelle rue Hergé, elle, sera refaite, mais seulement pour les habitants de l'ancienne rue Marengo. Leurs voisins de la rue Saint-Martial, par contre, gardent leur ancien numéro. « La numérotation se fera par ordre croissant depuis le bas de la rue Saint-Martial jusqu'à l'hôtel de ville », explique Didier Legrand, des services techniques de la mairie. Ce qui va à l'encontre de la coutume qui veut qu'en ville, la numérotation parte de l'édifice le plus important.
Certificat de changement. Les riverains devront eux-même notifier à toutes les administrations et organismes divers leur nouvelle adresse : services de distribution de l'eau ou de l'électricité, banques, caisse d'allocation familiale, mutuelle, assurance, impôts, etc. Pour simplifier ces démarches, ils recevront tous dans leur boîte aux lettres, très prochainement, une lettre signée du maire d'Angoulême, leur notifiant leur nouvelle adresse et leur nouveau numéro. Cette lettre fera office de certificat de changement d'adresse auprès des divers services.
Les numéros de voirie présents sur chaque façade, traditionnellement beiges et bleues marine, connaîtront quant à eux une mise à jour bédéphile : « Nous allons adopter le phylactère, qui caractérise déjà les plaques de rue d'Angoulême. Les numéros de rue seront donc inscrits dans une bulle. » Ces nouveaux numéros seront installés après le festival de la bande dessinée.
Quant au courrier, pas d'inquiétude à avoir. Qu'il porte l'ancienne ou la nouvelle adresse, il sera acheminé de la même façon par la Poste. Cela grâce a une petite modification dans le système informatique qui gère le tri mécanique du courrier. « Les deux adresses vont être rentrées dans la mémoire informatique, et cela pour une durée illimitée », explique le directeur de la communication de la Poste.
« Artère principale ». Le changement sera porté quasi-instantanément sur les services de renseignements et d'annuaires électroniques de France Télécom : le 12, le 36 11 du minitel et le www.pagesjaunes.com, selon Gérard Duclos, responsable de l'agence de l'hôtel de ville.
Quant aux commerçants des rues Saint-Martial et Marengo, ils sont partagés entre l'indifférence et l'enthousiasme. Bien sûr, ils devront changer leur carte de visite, prévenir leurs fournisseurs. Mais dans bien des cas, les modifications seront minimes, et Laurent Arlot, gérant de la boutique Mado et président de Cap 2000, montre un sac publicitaire pour l'illustrer : celui-ci porte l'inscription de son magasin, suivi de la domiciliation « artère principale, Angoulême ». Ce qui simplifie effectivement les choses !
Enfin dernière modification, mais de taille : les services techniques de la ville seront à pied d'oeuvre, du 20 au 23 janvier, pour déménager le buste d'Hergé, depuis la cour du CNBDI où il se trouve pour l'instant, un peu isolé. Il va être installé place Marengo, regardant vers l'hôtel de ville. Les oreilles peut-être sifflantes des débats que suscitent ce baptême.
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 | |  |  | Chers parents,
Mardi 31 décembre à 10h25 sur France 3 dans TO3 : LOULOU. 2d/3D Animations a développé pour Loulou, court-métrage d'animation de 26' co-produit par Prima Linéa et France 3 et réalisé par Serge Elisalde, une technique de mise en couleur sur photoshop, qui permet de donner à certains personnages un aspect aquarelle. Le studio a réalisé pour ce court-métrage, le paint et le compositing. "Loulou, un jeune loup sans expérience, prend sa leçon de chasse avec son oncle. Dans sa fougue pédagogique, le vieux loup est victime d'un fâcheux accident. Il percute un arbre et se tue. Voici Loulou seul au monde, désemparé. Il est accueilli par un jeune lapin hâbleur nommé Tom".
Made in Angouleme. LA ville de l'image
Manu
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 | |  |  | in Sud ouest, par Stéphane Durand :
Magelis compte ses troupes
EMPLOI. --Magelis vient d'entériner la création d'un observatoire de l'emploi et de la formation qui permettra de faire un état des lieux régulier du poids économique et sociale du pôle image
Mardi a eu lieu une réunion d'ensemble pour lancer l'observatoire de l'emploi et de la formation créé pour Magelis et demandé par son comité syndical. Après l'enquête diligentée par le Medef qui entend révéler « le véritable poids économique et sociale du pôle image » et dont les résultats ne seront connus que dans quelques jours, le premier rapport de Crescen 2 O dans le cadre de cet observatoire prend donc de vitesse le patronat charentais. Le nombre d'emplois sur le « bassin total » est estimé à 772.
Le Medef, pour sa part, parlait d'un peu moins de cent emplois le mois dernier. Pour son travail, Crescen 2 O s'est basé sur une segmentation horizontale avec un zoom sur le divertissement (contenu « ludique ») qui s'intègre dans la production d'images qui elle-même s'insère dans le per-image comme l'imprimerie, le conseil ou l'édition.
En ce qui concerne les sources, « les professionnels du secteur de l'image (demandeurs d'emploi, intermittents ou permanents) régulièrement rencontrés ont permis de valider ou de modifier les chiffres obtenus par enquête directe auprès des entreprises. »
Le cabinet d'études tient également à préciser : « Le classement de certaines structures, « à cheval » sur plusieurs secteurs potentiels, a dû être opéré arbitrairement. Seuls sont pris en compte, dans certaines d'entre elles, les emplois se rattachant à l'environnement « image » (exemples DCN, SODATEC, CIFOP ou Charente Développement). Il n'est pas exclu que des structures jusque là non prises en compte apparaissent, et inversement. Certaines données chiffrées ont été très difficiles à fiabiliser. »
Une vie avant le pôle image. Enfin, et contrairement au Medef, Crescen 2 O a pensé qu'il n'y avait aucune raison de ne considérer dans cet observatoire que les structures créées ou implantées depuis le lancement du pôle image en 1997. Pour le président du comité syndical de Magélis, Jacques Bobe, « ce chiffre de 772 constitue un semi-creux de vague (sic) » puisque « d'après les prévisions » il assure que « celui donné début 2003 sera plus important. » Et de se réjouir : « Nous allons rattraper les pertes subies après les dépôts de bilan d'entreprises comme Neuroplanet. »
L'élu entend privilégier les trois secteurs que sont l'animation, le jeu vidéo et le tournage audiovisuel. « Ce sont les secteurs phares pour demain », explique t-il. Quant au statut des intermittents du spectacle, Jacques Bobe donne son point de vue : « On ne peut jamais dire que se sont des emplois sûrs. Mais pour qu'ils puissent arriver à se rapprocher le plus possible du temps plein, il faut aux sociétés des carnets de commande suffisamment importants. » L'initiative du Medef ne le perturbe en tout cas pas plus que ça.
« On peut comprendre leur réaction dans la mesure où on parle de secteurs d'activité nouveaux. Le Medef n'en a pas une approche précise et suffisante. Dans les secteurs traditionnels, on ne se pose pas trop de questions. Maintenant, il va être inté ressant de comparer les deux études à définition identique », confie le président du comité syndical de Magelis. L'observatoire de l'emploi et de la formation, qui fournira des tableaux normalisés avec un point trimestriel et une synthèse semestrielle, servira donc d'outil d'animation sur le bassin d'emploi, de veille tant technologique que stratégique sur des pays repérés comme les lieux où naissent les grandes évolutions. Une ouverture vers le monde...
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 | |  |  | Sud-ouest
CNBDI. -- Le troisième volet des Musées imaginaires de la bande dessinée vient de s'ouvrir. Place cette fois aux beaux-arts dans la BD, avec une cinquantaine de planches originales exposées
La BD entre aux Beaux-Arts: Armelle Baillon-Dubourg
Une entrée imposante, un tapis rouge qui traverse plusieurs salles sous des lambris dorés. Nous sommes dans le nouveau musée des Beaux-Arts... du CNBDI, troisième volet des Musées imaginaires de la bande dessinée.
Après le musée d'Histoire - qui présente les différents courants de la BD - et le muséeum d'Histoire Naturelle - un bestaire animalier, toujours dans la bande dessinée - qui ont été ouverts début juillet, place donc à celui dédié aux Beaux-Arts.
Mais que sont ces Musées imaginaires ? Bientôt au nombre de six, ils sont en réalité des expositions thématiques, mises en scène sur le thème du musée traditionnel. « Nous sommes partis de l'idée de parodie et d'humour décalé, explique Gaby Scaon, conservatrice du musée. Il s'agissait de reproduire l'archétype d'un musée traditionnel, mais avec une scénographie, poétique et décalée à la fois. » Ainsi, les murs de ces musées miniatures ont été conçus comme « de grandes maquettes en carton, à découper ».
« Avant l'ouverture du nouveau musée de la bande dessinée prévue en 2007, nous avons souhaité mettre en place une exposition de transition. Elle a été conçue comme un laboratoire », poursuit la conservatrice.
Le style "gros nez". « Dans un musée des Beaux-Arts, les oeuvres sont magnifiées. Nous sommes donc partis sur l'esthétique dans la bande dessinée pour ce troisième volet », commente Gaby Scaon.
Une cinquantaine de planches originales choisies dans la collection du CNBDI sont ainsi exposées dans cinq salles dédiés à différents styles de la BD : le néo-classique (qui présente des planches au dessin académique), la ligne claire (les personnages et les décors sont cernés par un trait de contour uniforme, comme chez Hergé par exemple), le gros nez ( style issu de la tradition populaire, appelé plutôt "big foot" par les anglophones et qui a pour principe de déformer les personnages, comme chez Disney), le clair-obscur (avec des dessins au fort constraste de noir et de blanc, au point que les pages paraissent en couleur).
Dans chacune des salles de ce musée des Beaux-Arts, une petite dizaine de planches de différentes époques - parfois du début du siècle - et d'auteurs de différentes nationalités sont exposées tel un tableau d'un grand peintre au Louvre. La dernière salle, appelée "le Panthéon" rend hommage « aux planches les plus remarquables », indique Jean-Pierre Mercier, conseiller scientifique au CNBDI.
« Le choix des planches a évidement été difficile, d'autant qu'elles seront changées tous les trois mois », ajoute le conseiller scientifique.
Les trois derniers volets des musées imaginaires seront ouverts en janvier, à l'occasion du festival de la bande dessinée. L'un mettra en avant l'ethnologie (avec les héros dans la bande dessinée), l'autre les sciences et techniques (ou la fabrication de la BD) et enfin le dernier représentera une galerie d'art contemporain qui sera dédiée à Nicolas de Crécy, grand prix de l'école de l'image.
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 | |  |  | Les auteurs à pied D'oeuvre
A Angoulême, la Maison des auteurs, créée et inaugurée en juillet dernier par Magelis, accueille d'ores et déjà près d'une vingtaine d'auteurs.
Issus en grande majorité de l'Ecole Supérieure de l'Image d'Angoulême, et pour la plupart auteurs de bande dessinée, ils profiteront de leur résidence, plus ou moins longue, pour concevoir et développer de nouveaux projets. La Maison des auteurs, destinée à encourager la création artistique et promise à un rayonnement international, est placée sous la direction de Pilar Munoz.
Cette bibliothécaire de formation, spécialiste de la littérature jeunesse, a oeuvré pendant huit ans au sein de la Cité des sciences et de l'industrie et y a notamment organisé une exposition intitulée "La science par la bande, les images de la science dans la bande dessinée".
( Tonus Charente )
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 | |  |  | Musées imaginaires de la bande dessinée
Le Centre National de la Bande Dessinée et de l'Image
(CNBDI) présente "Les Musées imaginaires". Une exposition
dont la poésie éclaire toutes les dimensions du neuvième
art et les richesses de la collection d'Angoulême: oeuvres
originales, documents rarissimes, objets dérivés... "Une planche
de bande dessinée est un moment qu'il faut mettre en scène, explique
Jean-Pierre Mercier, conseiller scientifique au musée de la
Bande dessinée. Comme un ouvrage, les façades en deux
dimensions, archétypes des grands musées traditionnels,
ouvrent sur d'autres univers qui auront chacun une couleur
et une tonalité différentes. L'espace de lecture est un retour
à l'oeuvre originelle qu'est le livre de bande dessinée."
Dans une pénombre étudiée, le musée d'Histoire
présente la bande dessinée francophone du 19'
siècle au 20' siècle. Töpffer, le père fondateur,
Caran d'Ache, les premiers héros de feuilletons
dessinés, l'apparition de la bulle, le triomphe de
l'école franco-belge...
Plus décalé, le Museum d'histoire naturelle pose
un regard humoristique sur la bande dessinée
animalière. Près de l'Agora (espace de lecture), un musée d'ethnographie est en chantier.
Il y aura, plus tard, le musée des Beaux arts (octobre), celui
des Sciences et techniques et la galerie d'art contemporain.
Au total, six espaces seront en place en janvier pour le trentième Festival international de la bande dessinée.
(Au CNBDI, 121, route de Bordeaux, Angoulême.)
( in Tonus Charente de Septembre )
Manu
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 | |  |  | Un tournage au long cours
" Corto Maltese, la cour secrète des arcanes " a été en partie réalisé en Charente.
Le film, projeté en avant-première, ce soir, au cinéma CGR d'Angoulême, a mis longtemps à voir le jour
A près le Mega-CGR de La RoChelle, hier soir, le cinéma CGR d'Angoulême propose, ce soir à 19 h 45 en avant-première, la projection de " Corto Maltese, la cour secrète des arcanes ". Demain mercredi, le film se répandra sur tous les écrans de France (1).
Certains spectateurs savoureront plus que d'autres l'intensité de l'instant. Ils vont enfin voir le résultat du long-métrage auquel ils ont participé, au sein de tel ou tel studio angoumoisin. La bande-annonce, les premières images dévoilées laisSent préSager d'un grand spectacle. Moteur...
Onze ans. Pour en arriver là, la route a été longue, très longue. Parallèle saiSissant: les aventures dessinées du marin s'étaIent sur onze années de 1911 à 1922. Soit autant de temps qu'il aura fallu au réalisateur, Pascal Morelli, pour voir son projet, né en 1991, devenir réalité.
A l'image de la vie du héros inventé par Hugo Pratt, le tournage s'est révélé tortueuX et semé d'embûches. On ne s'attaque pas innocemment à l'adaptation de ce " grand roman de 4 000 pages", dixit Pascal Morelli (2).
De la bande dessinée au film, il a fallu animer sans imiter, transposer Sans trahir. Au départ, Corto bénéficie d'un coup de pouce d’une autre figure emblématique du septième art, Tintin.
L’adaptation en série des histoires du petit reporter, réalisée par Ellipsanime, est suffisamment convaincante pour que le très exigeant Hugo Pratt accepte de voir son héros vivre sur pellicule.
Déboires. En 1994 l'idée d'un long-métrage servait de vitrine à une série animée s’impose. Ellipsamine choisit " Corto Maltese en Sibérie ". La production voyage. En 1999, l'équipe récupère à Séoul 400 kilos de papier, des plans mal ficelés par un studio coréen qui devront être entièrement revus. Le vaisseau amiral, le studio Corto, est à Paris. A Angoulême, Neuroplanet est chargée de la colorisation, du compositing, des effets spéciaux et de la 3 D.
Lorsque ce fleuron de Magelis dépose son bilan, en octobre 2001, la production est touchée, mais pas coulée. D'autres Studios charentais sont mis à contribution. L 'avant-première initiale, fixée lors du FeStival de la bande dessinée d'Angoulême 2002, a été reportée. Neuf mois plus tard, nous y sommes, Corto débarque. Ca va secouer...
Philippe Ménard
(1) " Corto Maltese" sera projeté à partir de demain mercredi à La Rochelle, au Mega-CGR ainsi qu'à la Coursive (séances à 18 h 30 et 20 h30 dans cette dernière salle).
(2) Citations et anecdotes sont extraites du " livre du film", écrit par Olivier Delcroix et paru chez Casterman.
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 | |  |  | D'apres ce que j'ai pu comprendre, c'etait au Futuroscope...
(A Poitiers ) |
 | compte supprimé . 23.09.2002 à 17:11 | 51654 |
|  |  | Si il y a besoin de kekchose, pouvez éventuellement me demander, je suis sur place. |
 | man, 19.09.2002 à 13:46 | 51054 |
|  |  | Cool, chuis relancé par Angoulême... me reste plus qu'à trouver un journal pour l'accréditation ;o)
Y'a quelque chose qui va s'organiser, entre bulledairiens, au fait ? |
 | |  |  | Une super expo doit avoir lieu a Angou. Il y a aura des visites guidées chez des dessinateurs, scenaristes, coloristes.
Des explications sur le lettrage, etc.
Des planches inédites seront montrées etc ..
Le pb ? Ben euh, j'ai vu ca quelque part mais je retrouve plus. Et j'en ai pas entendu reparler.
A suivre... |
 | |  |  | Les 3 dernieres infos viennent de Sud-Ouest etidion Charente |
 | |  |  | La Bd au coin de la rue ils aiment et le disent
L’Office de tourisme propose depuis quelques mois le circuit des murs peints aux couleurs de la BD. Une bonne idée qui en appelle d’autres.
Gérald Paitreault recule, vire à gauche. Habitué, il a trouvé le meilleur angle pour photographier Adeline sa femme et leurs amis de Tchéquie, devant le square Saint-André. Ça fera un beau souvenir, à l'image de la
vieille ville. Il est 17 heures, l’heure où les touristes commencent à flâner, entre deux terrasses. « Ce n'est pas la première fois que je photographie ce mur peint. Je trouve que c'est un des plus réussis question optique », lance Gérald, admiratif, le regard planté dans « Les Mémoires du XXème siècle » vues par Yslaire. Adeline approuve à 100 %. Ces deux jeunes trentenaires sont des enfants du pays. Ils ont grandi en même temps que le festival
de la BD. Nostalgiques, ils avouent regretter la belle époque de sa gratuité et de sa spontanéité. Du coup, ils apprécient particulièrement les murs peints aux couleurs de la BD, une initiative qui profite à tous. « Je les ai découvert par hasard un beau jour, progressivement. Et ça fait du bien », sourit Adeline. « J’aime bien aussi le Lucien et le Mœbius. On essaiera de passer à la gare », propose la jeune femme. Martin Mikeska, leur copain de Liberec acquiesce. Après la virée dans le Marais poitevin, et sur la côte atlantique, le parcours des murs peints tient la concurrence....
Envie de cartes postales. Reste que ni Gérald ni Adeline ne connaissaient l'existence de ce parcours, proposé à la visite par l'office du tourisme depuis quelques mois (une plaquette à la disposition du public présente les 19 murs). Comme beaucoup d'Angoumoisins, ils le pratiquent à l'instinct. Avec des propositions intéressantes à la clé. « Les plaquettes de rue en forme de bulle, c'est bien, les murs peints aussi. Mais il faudrait absolument penser à faire des cartes postales de ces murs. Ça manque», estime Gérald. A bon entendeur donc...
Un peu plus loin, rue de Beaulieu, à l'heure de l'apéro. Un trio de touristes anglais s’arrête devant la série de dessins clin d'oeil de Marc-Antoine Matthieu. Ils trouvent ça étonnant. « Ce sont des étudiants qui font ça ? Ah non, des auteurs de bande dessinée. C'est très bien. On ira chercher le plan pour trouver les autres murs ».
Et c'est tout pour aujourd'hui. On n'aperçoit personne en train d'observer la fresque de François Schuiten, le
nouveau Grand Prix d'Angoulême, place du Champs de mars. Il fait sans doute trop chaud pour s'arrêter là. Personne non plus autour des autres fresques, souvent situées en bord de routes passantes. C'est comme ça.
Les murs peints ont, semble-t-il, déjà leur haut lieu, naturellement situé au centre-ville, dans le p'tit square sympa de la place Saint-André.
H.R.
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 | |  |  | "Pavillon rouge " rend visite au café Sanzot
Le mensuel de bande dessinée édité par Guy Delcourt et lancé en mai 2001 consacre plusieurs pages dans son numéro d'août au plus ancien atelier d'Angoulême.
« Pavillon rouge », le mensuel de bande dessinée édité par Guy Delcourt (1) consacre plusieurs pages dans son numéro d'août à l'atelier Sanzot, le plus ancien atelier de BD d'Angoulême. Il faut dire que plusieurs des brillants auteurs de l'écurie Delcourt (Mazan, Dethan, Jean-Luc Loyer notamment) travaillent dans l'atelier du boulevard Berthelot, sous l'emblème du cochon rose et dodu. Quatre pages de témoignages illustrés présentent le petit atelier charentais qui tait parler de lui dans tout le monde du neuvième art. Dans cet article, l'atelier est devenu « Café Sanzot », référence aux anecdotes des auteurs, plus étoffées à l'heure des pauses. Ce même numéro de « Planète rouge » présente aussi « De la Terre à la lune », un récit de six pages qu'on doit à Jean-Luc Loyer, un des auteurs piliers de l'Atelier Sanzot. Une avant-première puisque ces pages paraîtront aussi dans le collectif « 30 pinceaux contre l'indifférence » (éditions Grafouinages), à paraître le 10 novembre.
Et pour finir, un autre Angoumois in a les honneurs du magazine. C'est Bruno Maïorana, auteur de la série à succès « Garulfo », un indépendant qui ne travaille pas à l'Atelier Sanzot. Il signe la couverture de Pavillon
Rouge, qui lui consacre son dossier du mois.
(1) « Pavillon rouge» a été lancé en mai 2001.
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 | Gilles, 26.07.2002 à 16:45 | 42709 |
|  |  | Ah mais ça ferait une bonne news sur BDnews.net ça... :)
Puis-je savoir où tu as trouvé l'info mon cher Mr_Switch ? |
 | frads, 26.07.2002 à 12:32 | 42664 |
|  |  | C'est marrant, on parlait justement de l'atelier Sanzot dans le dernier Pavillon Rouge. Espérons pour ceux qui vont à ce stage que ce sera de qualité... |
 | |  |  | Angouleme fait enfin des efforts en dehors du festival et je retrouve ma prefecture preferée ;o)
Avis aux amateurs de BD
Le CNBDI accueille, pendant cinq jours, le quatrième stage d’initiation à la bande dessinée. Une formation qui s’adresse aux passionnés.
La classe est finie depuis plusieurs semaines et pourtant ils sont une quinzaine à plancher sagement sur leurs copies. Ou plus exactement sur leurs planches à dessin. Et à bien y regarder, certains d'entre eux ont passé l'âge
de fréquenter les bancs de l'école. En fait, ces étudiants studieux participent à la quatrième édition du stage de découverte de la bande dessinée, organisé par le CNBDI, l'Atelier Sanzot et l'office du tourisme d'Angoulême.
Pendant cinq jours, les stagiaires peuvent se familiariser avec les techniques de dessin, de scénario et de mise en couleurs propres au neuvième art. L’objectif : réaliser une planche de A à Z.
«« Les stagiaires ont tous un bon coup de crayon. La première chose à faire, c'est de leur faire prendre conscience des idées pré conçues qu'ils peuvent avoir sur la pratique du dessin. Un bon dessinateur est avant tout un bon observateur. On dessine avec sa tête, pas avec ces mains, c'est ce que j'essaie de faire passer », explique Nathalie Ferlut, une des intervenantes de l'Atelier Sanzot. Pour cela, elle a conçu une série d'exercices, comme cette dictée en images. Le principe est simple, les stagiaires doivent en quelques minutes et quelques
coups de crayon représenter des événements ou des situations comme par exemple, un jour de l'an, une rentrée des classes ou encore un premier rendez-vous. L’exercice permet de travailler sur la notion de cliché en dessin.
«« La méthode a fait la preuve de son efficacité, assure Nathalie Ferlut. Par exemple pour le thème du premier rendez-vous, on trouve neuf fois sur dix un banc, un lampadaire ou un bouquet de fleurs. »
Objectif professionnel. L'intitulé parle de stage de découverte mais, dans la pratique, cette formation s'adresse plutôt aux aficionados de la BD et aux amateurs avertis. D'autant qu'il faut débourser 299 € pour assouvir sa
passion. Un investissement qui n'a pas découragé Guillaume, 17 ans, lycéen à Bergerac : «« Je dessine et je peins beaucoup. Je voulais me familiariser avec les techniques propres à la BD surtout en ce qui concerne le scénario et les couleurs. En fait, j'aimerais bien en faire mon métier », confie-t-il «< C'est vrai que la plupart de
stagiaires qui participent à cette initiation ont un objectif professionnel », confirme Martine Restouin, responsable du service d'action culturelle du CNBDI. Christian n'est pas de ceux-là.
Ce Bordelais aux tempes grisonnantes est, la journée, fonctionnaire du ministère de l'équipement. Et peintre amateur le soir. « Plus qu'une passion, c'est un besoin. Je suis fasciné par tout ce qui concerne l'image. C'est
pour cela que je m'intéresse à la BD. En fait, confie-t-il, c'est ma femme qui m'a offert le stage pour mes cinquante ans. »
Le prochain stage du CNBDI sera consacré au scénario et se déroulera du 22 au 26 juillet. Renseignements au 05.45.38.65.65.
Isabelle Chaillou
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