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| | | | L'autre jour, à l'occasion du festival Télérama annuel (3€ la place, certes, mais des choix de plus en plus discutables), je suis allé voir Inglorious Basterds de Quentin Tarantino...
Je peux pas dire que je suis déçu, non, vu que Tarantino me déçoit tout le temps (j'ai voulu faire une dernière tentative et je crois que ce sera vraiment la dernière), mais je me suis bien fait chier, en plus d'avoir trouvé ça tout pourri.
Et comme d'habitude, ça déborde de références qui tournent à vide. Genre : "Ah ah ah ! Là, je vais leur mettre un peu de Sergio Leone, même si ça sert à rien, d'autant plus qu'après je vais leur réchauffer un fond de Sam Peckinpah puis j'ajouterai un soupçon de Spielberg saupoudré d'une noix de Lelouch - entre autres - et ça fera un film tout bâtard, comme d'habitude. Ils ne se rendront pas compte à quel point j'ai pas de style propre, ni une once d'idée originale. Un jour, le monde s'apercevra de la supercherie, mais il sera trop tard. Ha Ha Ha je me marre ! Je jubile !... Les pseudo-cinéphiles - ceux/celles qui mouillent leur slip/culotte parce qu'ils/elles arrivent à saisir ces clins-d'oeil inutiles - seront contents, et ceux qui saisissent pas, ou qui s'en foutent, seront contents parce que je vais leur offrir du spectacle et du pur cinéma (NDR : putain si c'est ça du cinéma, qu'on me crève les yeux sur le champ ou qu'on me ressuscite Eric Rohmer sur l'heure !), de la provoc' à deux balles et de la bonne grosse (mais esthète) déconnade en tube. En revanche, j'aime le cinéma. Enormément. Trop. Beaucoup trop peut-être. D'ailleurs, pour qu'on se rende bien compte à quel point j'aime ça, en plus des références, je vais lui faire une déclaration d'amour, au cinéma. Je vais glorifier ses salles, ses projectionnistes, ses techniciens, ses critiques... C'est un peu gros mais bon, noyé dans le bazar, ça passera mieux."
Deux choses à sauver tout de même : le travail impeccable sur les langues et les accents (de la belle ouvrage, vraiment) d'une part, et la brillante interprétation d'un acteur, Christoph Waltz (dans le rôle du SS Hans Landa), d'autre part.
Pour être tout à fait clair, faut que je vous livre le fond de ma pensée, ma vision des choses concernant Tarantino...
Tarantino, pour moi, c’est un tâcheron contrarié. Un type qui aurait aimé n’avoir aucun talent et qui, hélas pour lui, en a potentiellement plein.
Je m’explique.
Inglorious Basterds, puisqu’on en est là, c’est comme tous ses autres films : la mise en scène d’un affligeant scénario de série Z (ou B, à la limite), mauvais goût compris, produit avec les moyens d’une superproduction.
Je n’ai rien contre la série Z (ni contre la série B d’ailleurs). Au contraire même. C’est une de ces choses qui font le sel de la cinéphilie et de l’histoire du cinéma. Le problème, c’est que ce sel se perd lorsqu’il est noyé sous une tonne de fric.
J’ai lu un jour que Roger Corman, "maître" du cinéma dit "d’exploitation" (la "série B" quoi), a refusé à plusieurs reprises l’argent que lui proposaient les grands studios pour réaliser une grosse production, en prétextant qu’avec de tels moyens, il serait incapable de faire un film ! Pour moi, Tarantino, ce serait une sorte de Roger Corman qui aurait accepté le deal, même s’il ne se sent pas capable d’assumer ce que ça implique.
Le jour où Tarantino arrêtera de se prendre pour le tâcheron qu’il n’est pas, le jour où il arrêtera de croire que le cinéma c’est juste la mise en forme d’une multitude de citations et références qui tournent à vide faute de consistance, le jour où il acceptera enfin de quitter son habit de pseudo-"marginal" pour endosser le costume de réalisateur "classique" (car il a potentiellement un talent indéniable pour devenir un bon réalisateur "classique"), il fera peut-être des choses cinématographiquement intéressantes et/ou qui me plairont (d’ailleurs, je trouve que son film le plus "réussi", c’est son film le plus "classique", Jackie Brown, même si ça reste encore un exercice un peu vain de glorification - friquée - d’un "sous-genre" de la série B : la Blaxploitation). Mais tant qu’il se contentera de se tirer sur la nouille comme un adolescent attardé, y’a peu de chances que ça arrive vraiment.
Pour l’instant, Tarantino n’a rien à dire, rien à apporter au cinéma. Et il le dit à sa manière.
Le jour où il aura vraiment un truc à dire, un truc un peu plus personnel, je reconsidérerai la question...
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Une ode à l’art sous toutes ses formes. L’art comme liberté ultime, échappatoire, outil d’appréhension du monde, de la vie et de leur absurdité, seule force capable d’annihiler le cynisme des nuisibles qui veulent avoir la mainmise sur ledit monde, ladite vie et les individus qui les composent. Une allégorie limpide teintée d’une touche de symbolisme, d’un brin d’ésotérisme et de références en tout genre. Non dénué de distance et d’un léger humour. Chaque plan est composé comme un véritable tableau ! Et Jarmush, en adepte de la lenteur, nous laisse le temps d’en savourer chaque recoin, chaque fraction de seconde. Lancinant, hypnotique, brillant.
Dans sa filmographie, je dirais que c’est quelque part à mi-chemin entre Ghost Dog: the Way of the Samurai et Dead Man. Du grand Jarmush. Peut-être mon film de l’année 2009 (avec le Whatever Works de Woody Allen)...
(Bon, comme ça fait un peu trop dithyrambique, je me dois d'ajouter qu'on est en droit de trouver ce film long, chiant, froid, simpliste, lourdingue... Pour ma part, je me suis régalé !... Tirez-en les conclusions que vous voulez... :o)) |
| effer, 18.01.2010 à 16:03 | 328183 |
| | | Golden Globes: palmarès: tout sur Avatar et Le ruban blanc meilleur film étranger. |
| effer, 11.01.2010 à 16:33 | 327917 |
| | | effer : | Bo Widerberg est connu en France pour avoir été primé plusieurs fois au festival de Cannes pour:
Adalen 31: film politique sur des grèves durement réprimées en Suède,
Elvira Madigan: histoire vrai et dramatique d'une danseuse,
Jo Hill:évocation des luttes d'un célèbre syndicaliste américain.
C'est la première fois que trois de ses films sont édités en France, il était temps!
:-)
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Elvira Madigan: Quel plaisir de revoir ce film, une parenthèse d'amour fou entre une célèbre danseuse funambule et un noble, officier dans l'armée suédoise, qui a tout quitté pour elle.
Dans une Suède coincée par l'austérité des moeurs, le couple vit un été hédoniste en pleine nature.
Mais ils sont recherchés.
Telle est la vie des papillons, un été seulement, la grâce de l'éphémère filmée avec une délicatesse que l'on ne connaissait pas alors.
Bo Widerberg utilisa une pellicule spéciale permettant la prise de vue en lumière naturelle.
Ce film est donc dès 1969 précurseur de ce qui sera beaucoup employé par la suite.
Il vaut mieux le savoir pour en goûter la fraîcheur, même aujourd'hui. |
| effer, 18.12.2009 à 16:36 | 327521 |
| | | Meurtre d'un bookmaker chinois de John Cassevetes avec Ben Gazzara.
Il est indispensable de citer Ben Gazzara car Cassavetes tourne ce polar comme un reportage en caméra portée suivant toujours Cosmo Vitalli, le patron du cabaret "Crazy Horse Of Paris", alias le cabaret le plus nul de Los Angeles.
Cosmo contacte une dette de jeu et est contraint par la mafia locale d'exécuter un contrat.
La mafia est représenté par des hommes aussi miteux que le meneur de revue du cabaret de Cosmo, alors pourquoi s'attacher autant à ce film?
Parce qu'il y a Cosmo, qui se la joue grand prince tout le temps même dans les pires situations, il est intrigant, le seul qui se dégage de ses rues salles, de cette nuit moite, de querelles insignifiantes entre ses danseuses qu'il traite comme des princesses.
Ce quasi-reportage fait monter la tension et le suspense mieux que beaucoup de films aux plans hyper-léchés et aux musiques dramatisantes.
John Cassavetes nous immerge avec une grande roublardise digne de la "classe" affectée de Cosmo!
Ben Gazzara est superbe!
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| effer, 18.12.2009 à 16:20 | 327520 |
| | | Thierry : | (et rollerball, l'original, c'est vachement bien, même si c'est un film en patins) |
Je ne connais pas Xanadu, mais j'ai beaucoup aimé Rollerball de Norman Jewison. |
| | | | (et rollerball, l'original, c'est vachement bien, même si c'est un film en patins) |
| effer, 18.12.2009 à 15:49 | 327515 |
| | | Thierry:Quel est le titre de ce film qui t'a fait si grand effet? |
| | | | Parfois, le cinéma ne libère de toutes contraintes et ose les téléscopages les plus détonnants, mariant l'âge d'or d'Hollywood aux dernières innovations techniques. Dans ces moments-là, Hollywood explose dans ce qu'il a de plus pétaradant. Imaginez une histoire prenant sa source au plus profond de la mythologie grecque et se perpétuant à travers les siècles... une histoire d'amour et de rêves, qui fait se rencontrer les légendes. Et Gene Kelly qui danse avec Olivia Newton-John, c'est farabulous. Et quand un big band dans la plus pure tradition des années 40 se mélange à un groupe disco-rock, en tenues ajustée orange fluo, qui invente le concept de la girl guitar (ouiiiiii, ils tiennent les danseuses comme des guitares et font semblant de jouer pour faire subversif). Non mais c'est au delà des mots. Le téléscopage ultime, celui qui transporte ce film dans des sphères que nul ne pourra dépasser, cela reste la rencontre hallucinante entre les claquettes (Gene Kelly oblige) et les patins à roulettes. Je n'y croyais pas, faire des claquettes en patins à roulette. Et il y a une histoire d'amour entre Olivia Newton-John, qui est une muse qui tombe amoureuse, et un prototype de Val Kilmer, en moins expressif, moins charismatique, moins tout, mais avec un brushing qui ferait envie à Madonna. Les chorégraphies signées Kenny Ortega (High School Musical!!!) que Kamel Ouali n'a qu'à bien se tenir tellement c'est beau, et la soupe sonore et de Electric Light Orchestra. Et je m'en voudrait de ne pas mentionner les halos lumineux autour des danseuses, Olivia Newton-John en patins à roulettes, suivie d'un sillage lumineux comme dans Tron, les transitions avec des bruits électroniques qu'on croirait du powerpoint et la chemise hawaienne sur petit maillot rouge, LA tenue ultimement virile pour aller faire du roller sur le front de mer.
Mamma Mia, Xanadu, c'est de la balle de première classe. J'en avais envie, et on s'est bien marré ! LE film ultime en patins, après Rollerball ! |
| effer, 12.12.2009 à 16:22 | 327385 |
| | | Opening night de John Cassavetes:
un grand film: drame d'une actrice qui se remet en questions pendant les dernières répétitions de sa prochaine pièce qui est aussi un drame.
Elle sombre dans l'alcool, les hallucinations, les disputes avec ses partenaires, acteurs, auteur et metteur en scène.
Le film se déroule presque entièrement en intérieurs, du théâtre aux chambres d'hôtel où la troupe loge accentuant l'effet oppréssant et angoissant de ce film tumultueux.
Gena Rowland est époustouflante, sans doute son plus grand rôle, Ben Gazzara et John Cassavetes sont excellents également. |
| effer, 12.12.2009 à 16:08 | 327383 |
| | | Bo Widerberg est connu en France pour avoir été primé plusieurs fois au festival de Cannes pour:
Adalen 31: film politique sur des grèves durement réprimées en Suède,
Elvira Madigan: histoire vrai et dramatique d'une danseuse,
Jo Hill:évocation des luttes d'un célèbre syndicaliste américain.
C'est la première fois que trois de ses films sont édités en France, il était temps!
:-)
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| chrisB, 11.12.2009 à 21:39 | 327375 |
| | | effer : | Par contre trois films de Bo Widerberg viennent de sortir, dont:
Adalen 31 et
Elvira Madigan.
Je n'est pas résisté, j'ai acheté le second. |
Ptain je ne connais même pas de nom, tu peux en dire un peu plus ? |
| effer, 11.12.2009 à 17:21 | 327368 |
| | | Il y a pire: baver devant l'énorme coffret des documents réunis par Stanley Kubrik pour réaliser "Napoléon", avorté, hélas.
500€, ouille! |
| effer, 11.12.2009 à 16:28 | 327362 |
| | | Oui, Infernal Affairs, c'est bien une trilogie, un peu trop cher, encore, j'attends encore pour trouver une bonne occasion.
Par contre trois films de Bo Widerberg viennent de sortir, dont:
Adalen 31 et
Elvira Madigan.
Je n'est pas résisté, j'ai acheté le second. |
| chrisB, 10.12.2009 à 19:06 | 327326 |
| | | THYUIG : | il a aussi pris quelques éléments du second film, surtout ceux qui abordaient le thème de la tortilla. |
Et la scène de filature en sombrero |
| THYUIG, 10.12.2009 à 18:29 | 327324 |
| | | il a aussi pris quelques éléments du second film, surtout ceux qui abordaient le thème de la tortilla. |
| chrisB, 10.12.2009 à 17:41 | 327322 |
| | | Rassure moi Effer, le Dvd tu l'as acheté cette semaine ? sinon c'est de la torture de t'être infligé volontairement la VF pubbée :o)
Pour Infernal Affairs, c'est bien une trilogie ?
Il me semble avoir lu qqpart, que le film de Scorcese était un faux remake, dans le sens où posé les 2 pions que sont les 2 fils, ainsi que le jeu de mirroir qui va bien, il avait évacué la construction aux petits oignons de Lau pour justement se concentrer sur ses thèmes fétiches (la campagne et le mexique) |
| effer, 10.12.2009 à 15:37 | 327319 |
| | | J'ai déjà trouvé "The departed/ les infiltrés" à 5€, mais pour "Infernal affairs", je cherche à l'acheter aussi dans ce niveau de prix. |
| THYUIG, 09.12.2009 à 21:23 | 327304 |
| | | effer : | Même dans les pires conditions: en VF et avec deux coupures publicitaires à zapper, "The departed/ les infiltés" de Martin Scorcese est bluffant, incisif, haletant,d'une recherche psychologique puissante, avec des bouffées de violences intenses et surprenantes, bref Scorcese n'a pas perdu la main.
Il sait tirer le meilleur de ses acteurs: Matt Damon et Leonardo Di Caprio (toujours bon dans ses films) et un Jack Nicholson impérial!
Ce film est le remake de "Infernal affairs" d'Andrew Lau que j'aimerai donc bien voir. |
Mieux vaut voir les deux Infenarl Affairs de Lau que le film de Scorsese qui n'apporte absolument rien. lefilm asiat est beaucoup plus tendu, une référence. Le deuxième est peut-être même encore meilleur. |
| chrisB, 09.12.2009 à 18:04 | 327300 |
| | | Je l'ai trouvé pas mal les infiltrés, mais pas plus que ça.
Le perso, grande gueule fabuleuse, de Nicholson, oui mais j'ai un peu l'impression de revoir un patchwork d'autres déja vus.
Après la symétrie des 2 "fils" sur fond de déterminisme, un peu trop appuyé je trouve, est belle, bien menée.
Bref, un bon film, efficace, mais qui n'apporte rien de neuf je trouve, j'y ai pris du plaisir, c'est déja pas mal, mais je suis pas sur qu'il restera grand chose de lui (peut etre le perso de l'ami Jack).
Sinon Matt Damon, je l'ai trouvé un brin pataud (à cause de la VF ?), Leonardo Di Caprio est bien au-dessus pour moi. |
| effer, 09.12.2009 à 17:07 | 327293 |
| | | Même dans les pires conditions: en VF et avec deux coupures publicitaires à zapper, "The departed/ les infiltés" de Martin Scorcese est bluffant, incisif, haletant,d'une recherche psychologique puissante, avec des bouffées de violences intenses et surprenantes, bref Scorcese n'a pas perdu la main.
Il sait tirer le meilleur de ses acteurs: Matt Damon et Leonardo Di Caprio (toujours bon dans ses films) et un Jack Nicholson impérial!
Ce film est le remake de "Infernal affairs" d'Andrew Lau que j'aimerai donc bien voir. |
| | | | je ne suis pas assez mélomane pour juger si les acteurs font bien semblant :o) Mais mon âme de midinette s'est laissé séduire par l'histoire. |
| | | | C'est vraiment bien ? Parce que j'en entends du bien de pas mal de monde, alors que la bande-annonce me rebute au plus au point. Et j'ai beaucoup de mal avec ces acteurs qui ne savent pas faire semblant de jouer du violon :-) |
| | | | Ben c'est vachement bien. Léger, invraisemblable, mais d'une humanité qui réchauffe le coeur. |
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Mamma mia, la dernière fois que j'avais vu Meryl Streep, elle jouait les hystériques dans une daube infâme basée sur les ritournelles entraînantes d'un quatuor suédois. J'avais eu mal pour elle, me consolant du fait qu'elle avait du toucher un joli chèque pour réparer sa piscine.
Elle joue cette fois une nonne pétrie de certitudes qui soupçonne un prêtre de pédophilie. Le film est basé sur une pièce de théatre, et on y retrouve le goût d'un certain théatre américain pour les affrontements verbaux et jeux de pouvoir, par voie de dialogues tranchants. Cela donne un film subtil et intelligent, aux personnages moins monolithiques qu'il ne paraît de prime abord. C'est extrèmement bien joué par Amy Adams et Philip Seymour Hoffman, mais que peuvent-ils faire pour exister face à une Meryl Streep aussi extraordinaire de puissance et de finesse ? Putain, quelle comédienne... |
| effer, 01.08.2009 à 22:00 | 323325 |
| | | Up: j'ai beaucoup aimé, ce mélange d'histoire très adulte, avec un scénario profond et un vrai bon film d'animation tout public très bien fait est vraiment très fort.
Les scènes un peu trop "tirées par les ballons" ne m'ont pas dérangées: on a vu pire dans beaucoup de films, ils y en a des palanquées je ne pourrais les citer tous.
Il y a de vrais excellentes idées, des gags à hurler de rire, de l'émotion, des personnages qui ont chacun leur motivation, sans manichéisme, des décors à tomber, et bien sur, tout le talent d'animation du studio Pixar.
Un film qui donne la pêche!
:-)) |
| effer, 30.07.2009 à 15:14 | 323247 |
| | | Gran Torino de et avec Clint Eastwood: il bonifie en vieillissant Clint, j'ai bien aimé ce film où il se parodie avec plus de finesse qu'en apparence.
La fin est surprenante, j'ai été bluffé!
:-) |
| chrisB, 30.07.2009 à 10:11 | 323238 |
| | | Il est génial Zelig,
mon favori, je ne sais pas dire, mais j'adore la fraicheur et la connerie de "prends l'oseille et tire toi" et de "Woody et les robots" |
| | | | Zelg est mon Woody Allen favori, avec Radio days et La rose pourpre du caire |
| effer, 29.07.2009 à 15:38 | 323230 |
| | | C'est vrai, mais dans mon fichier vidéothèque, je ne mets pas les années, pour cela j'insère une fiche du film dans la VHS ou le DVD, amoureusement découpée dans Télérama... |
| | | | effer : |
J'ajoute à ta liste:
Crimes et délits (divine amoralité),
Zélig (étonnant).
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Oui alors si on va par là, j'ajoute quasiment toutes les années 70-80 à ma liste aussi...
Car cette liste de pépites que je dressais doctement ci-dessous, ce haut du panier, ne concernait, pour répondre à ChrisB, que les films des années 90 et 2000. Or, L'excellentissime Zelig date de 1983 et le chef-d'oeuvre Crimes et délits de 1989, période Mia Farrow donc ;o) |
| effer, 28.07.2009 à 15:44 | 323189 |
| | | Moi aussi je suis fan absolu de Woody Allen, je pense donc qu'il a fait quelques films un peu moins bons que les autres qui sont tous excellents.
J'ajoute à ta liste:
Crimes et délits (divine amoralité),
Zélig (étonnant).
il y a dans Whatever Works un peu du grain de folie que l'on trouve dans Harry dans tous ses états. |
| | | | Bon, c'est entendu, le Woody Allen des années 70-80 est indépassable, nous sommes bien d'accord. Mais... ce n'est pas une raison pour bouder son plaisir !
J'avoue que je suis un fan absolu de Woody Allen et que mon appréciation de ses films oscille entre le "j'ai bien aimé" et le "j'ai adoré, c'était vraiment excellent". Seuls 2 films m'ont vraiment déçu : Escrocs mais pas trop (son pire film) et Celebrity (plutôt raté malgré quelques moments acceptables).
Woody Allen n'a plus rien à prouver et, depuis un quinzaine d'années (ce que j'appelle la période post-Keaton/Farrow), s'amuse en nous proposant des films de bonne facture, même si de qualité inégale. Enfin perso, j'y trouve toujours mon compte (que soit en terme d'humour, de scénario, de mise en scène, de découverte de nouveaux talents...) et j'admire sa capacité à rebondir à chaque fois.
Et, selon moi, il y a quand même de véritables pépites dans ces années 90-2000.
Dans l'ordre chronologique :
- Alice
- Ombres et brouillard
(Bon d'accord, ces deux films font partie de la fin de la période Mia Farrow, qu'on peut donc rattacher aux années 80)
- Meurtre mystérieux à Manhattan
(Retour éclair à la période Diane Keaton, donc dernière résurgence du glorieux passé)
- Harry dans tous ses états
(Chef-d'oeuvre de la période post-Keaton/Farrow)
- Accords et désaccords
- Anything Else
- Match Point
...
et Whatever Works donc... ;o) |
| chrisB, 28.07.2009 à 10:31 | 323168 |
| | | Ouais ouais, vous me tentez presque là...
Je préfère tellement plus le Woody Allen d'avant, en gros celui des années 70 et 80, que celui des années 90 et 2000, que j'hésite. Je trouve que c'est un peu trop bien huilé maintenant, on ne retrouve plus (ou trop rarement) le brin de folie. |
| | | | Thierry : | Je n'avais pas détesté "It's a free world", perso, et j'ai beaucoup aimé ce "Looking for Eric", qui ne manque pas de finesse, l'air de rien. Il rend palpable l'importance sociale du foot. |
C'est sûr qu'il est plus fin (et moins fatigant surtout) que It's a Free World :o)
Et je suis d'accord avec toi, il rend palpable l'importance sociale du foot, spécialement en Angleterre mais pas que...
Sinon, je me joins à effer pour faire l'apologie de :
De l'excellent Woody Allen avec un très bon Larry David et une Evan Rachel Wood parfaite (une révélation, cette miss Wood, en ce qui me concerne) ! |
| | | | Charlie Brown : | Looking For Eric
Ken Loach se rattrape un peu après l'insupportable It's a Free World (peut-être son plus mauvais film). Mais comme il passe sans cesse de la comédie légère au drame poignant, ça ne prend pas complètement (il était plus habile à l'époque de Riff-Raff ou Raining Stones par exemple). Bon, j'ai bien aimé quand même, parce que j'aime l'Angleterre, le foot, Eric Cantona, et que Loach a quand même un certain savoir-faire dans la peinture des classes populaires et la mise en scène des drames sociaux. |
Je n'avais pas détesté "It's a free world", perso, et j'ai beaucoup aimé ce "Looking for Eric", qui ne manque pas de finesse, l'air de rien. Il rend palpable l'importance sociale du foot. |
| effer, 05.07.2009 à 16:54 | 322621 |
| | | Whatever works:
Imaginez un mec qui a raté de peu:
le prix Nobel de physique,
son suicide,
son divorce,
ses amis,
son super duplex à New York.
Les rares amis qui supportent son humeur et son pessimisme à provoquer le suicide de tous les chefs de la Scientologie sont des intellos musiciens irréductibles.
Vous avez le dernier Woody Allen de retour dans sa chère grosse pomme, et qui nous sert un irrésistible chef d'oeuvre digne de Manhattan, bourrés de références (ah le "horror, horror" des cauchemars nocturnes de Boris)!
Ce film devrait être remboursé par la Sécu!
J'étais plié en deux toute la soirée! |
| effer, 01.07.2009 à 17:03 | 322500 |
| | | Il y a un site qui vient de classer les 50 meilleures bandes annonces américaines de tous les temps, à priori rien de vraiment constructif là dedans sauf quand on découvre cette merveille! |
| | | | Vu Vengeance de Johhnie To avec Johnny Hallyday, j'avais un peu peur mais ça va en fin de compte.
J'ai vu le film en vf, je pense qu'il vaut mieux le voir en vo (en même temps je pense qu'il faut toujours regarder les films, surtout les films asiatiques, en vo), il y a des situations qui s'expliquent par la barrière de la langue...
Sinon c'est un polar made in HK assez classique, pas le meilleur Johnnie To mais cette histoire de vengeance est très bien réalisée, les acteurs sont très bon, Anthony Wong en tête, de même que Hallyday, tout en sobriété.
Vu aussi le Star Trek, bon film de sf type space opera, même (surtout ?) les néophytes de la série peuvent voir le film. Il faut aussi avouer que tout le monde connait le minimum syndical sur cette série culte.
En bref ça pète de tous les côtés, les fx sont de sortie, le scénario tient la route (enfin peut être pas pour les fans). On passe un bon moment, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un bon film de sf, c'est fait. |
| | | | Y'aurait-il un renouveau, ou un regain d'intérêt, pour le cinéma britannique ?... Je viens de voir 3 films britanniques en 1 mois, ça faisait longtemps que ça m'était pas arrivé !
Toute l'histoire de mes échecs sexuels
C'est un peu comme une BD de Joe Matt, sur grand écran... :o)
Chris Waitt a passé sa vie à se faire jeter par les femmes (charmantes au demeurant) avec lesquelles il est sorti. Il se demande où ça a foiré. Il décide donc d'aller à leur rencontre et de faire un documentaire en leur demandant pourquoi elles l'ont jeté...
C'est plutôt roublard et vraiment bien monté (non non, cherchez pas, y'a pas de double sens), souvent hilarant, avec des dialogues bruts de décoffrage et pleins d'autodérision comme seuls les Britanniques peuvent en pondre à la chaîne dans la vie quotidienne (l'understatement est une seconde nature chez eux... ). Un peu trash par moment, mais tellement classieux en définitive...
Good Morning England
Un truc qui brode autour de l'histoire des radios pirates, genre Radio Caroline ou Radio London, dans les 60's, forcément ça m'interpelait (ne serait-ce que pour la bande-son). Résultat, c'est sympathique mais ça casse pas des briques. L'humour britannique est bien présent, mais trop souvent parasité par... je sais pas moi... des tics hollywoodiens ? (ça se dit ça ?), en tout cas par une certaine lourdeur dans la réalisation. Philipp Seymour Hoffman est méconnaissable et bluffant (comme souvent), Kenneth Brannagh est hilarant. Les personnages féminins ne sont hélas que des objets décoratifs et sexuels ou, au mieux... non... rien de plus... Cet aspect du film est assez affligeant.
Looking For Eric
Ken Loach se rattrape un peu après l'insupportable It's a Free World (peut-être son plus mauvais film). Mais comme il passe sans cesse de la comédie légère au drame poignant, ça ne prend pas complètement (il était plus habile à l'époque de Riff-Raff ou Raining Stones par exemple). Bon, j'ai bien aimé quand même, parce que j'aime l'Angleterre, le foot, Eric Cantona, et que Loach a quand même un certain savoir-faire dans la peinture des classes populaires et la mise en scène des drames sociaux. |
| | | | Vus en avion:
Frost/Nixon Ou l'on se rappelle que Ron Howard peut réaliser de bons films. Il retrace la confrontation entre un journaliste et Nixon, après sa destitution. La construction est classique, le cheminement prévisible, mais la tension monte agréablement et l'interprétation est très bonne, mention spéciale à Kevin Bacon.
The wrestler ou Rocky filmé par les frère Dardenne. Pas mal troussé, porté par un Mickey Rourke en état de grâce (alors que le film fut développé pour Nicholas cage et que Stallone fut un temps préssenti), mais que tout cela est prévisible. tous les tics du cinéma social sont présents, alignés en rang d'oignon. Un vrai film parfait, au sens de son exhaustivité en terme d'éléménts attendus pour ce genre de film, jusqu'à la chanson de Bruce Springsteen. mais la présence déshabillée de Marisa Tomei reste un bonheur.
Watchmen Oui, Zak Snyder a apporté un soin réél à coller à l'iconographie de la BD, colle aux péripéties avec application, trouve un twist final alternatif plus ou moins dans la lignée, mais semble ne pas avoir compris que tout ce qui fait la force de Watchmen n'était pas là. Jolies images, mais plutot chiant.
et vu la-bas
Bon cop, bad cop un canevas ultra connu: 2 flics que tout oppose obligé de collaborer pour coffrer un tueur psychopathe. une intrigue très stéréotypée, mais la bonne idée concerne le duo. L'un est ontarien, et concentre toutes les idées reçues que le québécois peuven avoir sur les ontariens (anglo-saxons, coincés, respectueux des règles et des procédures...), et l'autre est québecois et condense toute les idées recçus que les ontariens ont sur les québécois (grossiers, têtes brûlées, bagarreurs...) la comédie de caractères fonctionne plutôt bien, et quelques scènes sont très drôle. |
| | | | Ah ben je ne te le fais pas dire !
Et quand tu découvres ça vers 16-17 ans, tu te manges une grosse claque dans ta gueule ! :o) |
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J'avais jamais vu. Ben, c'est assez énorme, en fait. |
| | | | Tant il est vrai que je préfère expliquer quand j'aime pas que l'inverse. Mais je reconnais que j'avais pas beaucoup développé.
C'est surtout les critique expéditives et dithyrambiques qui m'énervent, je crois qu'on ne peut pas trop comparer mes critiques, si courtes soient-elles, avec un "j'ai trouvé ça à chier" ...
Enfin ce n'est que mon avis... |
| | | | Willy le Borgne : | Slumdog Millionaire : sympa, j'ai passé un bon moment, je l'ai vu avant le gros buzz et les oscars... donc peut être moins d'attentes. mais c'est vrai que je ne comprends pas trop les 8 oscars
Gran Torino : vraiment excellent, du très bon Eastwood, aurait lui mérité quelque chose aux oscars...
Watchmen : bien sympa aussi, bonne adaptation vu qu'elle m'a donné envie de relire la bd, assez fidèle de mémoire |
Willy le Borgne : | spirou2733 : | Moi, j'ai trouvé ça à chier. |
J'ai toujours trouvé ce genre de critique super utile, faut penser à mettre des "car" et des "parce que", sinon c'est pas trop la peine... |
C'est la cruche qui se moque du chaudron sur ce coup-là...
/! ATTENTION - SPOIL GRAN TORINO /!
Pour Gran Torino, j'ai trouvé que c'était un Eastwood très mineur. Oui c'est souvent drôle, on ne passe pas un mauvais moment, mais du point de vue des enjeux, c'est très faible. Ce qui était vraiment intéressant dans Million Dollar Baby (au fond la même histoire), c'était que la confrontation entre Eastwood et Swank avait de la gueule : Eastwood ne veut pas s'impliquer parce qu'il a déjà souffert, il accepte et finalement il souffre. Ici la multiplication des personnages (Thao/Sue/Le prêtre) ne permette pas au personnage d'Eastwood de tisser des rapports qui le conduiraient à infléchir de façon crédible son racisme primaire. Les frère et sœur sont moyennement crédibles (elle avec un recul sur ses traditions vraiment surprenant, lui enfermé dans son univers on ne sait pas trop pourquoi), je pense que le film aurait vraiment gagné à ne se concentrer que sur la relation Eastwood/Le prêtre (ce dernier est vraiment le personnage fort du film à mes yeux), avec une périphérie Eastwood/le reste du quartier qui montrerait l'évolution provoquée par les discussions avec le prêtre. Et puis les sacrifices me font chier en général, et encore plus dans le cinéma américain (cette glorification de la mort des vieux pour que les jeunes survivent, quelle idéologie de merde...). |
| | | | Thierry : | lanjingling : | Willy le Borgne : | spirou2733 : | Moi, j'ai trouvé ça à chier. |
J'ai toujours trouvé ce genre de critique super utile, faut penser à mettre des "car" et des "parce que", sinon c'est pas trop la peine... | Moi, j'ai trouvé ça à chier, car c'est de la merde , parce que le realisateur est nul |
et Zak Snyder n'est pas Uwe Boll |
Uwe Boll mdr, ahahahahahahah merci, ça fait du bien de rire, avec un peu de chance il aurait pu réaliser Beowulf (avec Christophe Lambert).... |
| | | | lanjingling : | Willy le Borgne : | spirou2733 : | Moi, j'ai trouvé ça à chier. |
J'ai toujours trouvé ce genre de critique super utile, faut penser à mettre des "car" et des "parce que", sinon c'est pas trop la peine... | Moi, j'ai trouvé ça à chier, car c'est de la merde , parce que le realisateur est nul |
et Zak Snyder n'est pas Uwe Boll |
| | | | Willy le Borgne : | spirou2733 : | Moi, j'ai trouvé ça à chier. |
J'ai toujours trouvé ce genre de critique super utile, faut penser à mettre des "car" et des "parce que", sinon c'est pas trop la peine... | Moi, j'ai trouvé ça à chier, car c'est de la merde , parce que le realisateur est nul |
| | | | spirou2733 : | Moi, j'ai trouvé ça à chier. |
J'ai toujours trouvé ce genre de critique super utile, faut penser à mettre des "car" et des "parce que", sinon c'est pas trop la peine... |
| cubik, 23.03.2009 à 12:49 | 319700 |
| | | l'adaptation est tres fidele, ptet plus froide parce que plus propre (c'est hollywood quand meme)
y a que la musique qu'est un peu penible
Après, j'ai trouve le bouquin bof, alors bon, le film suit la même lignée, bof |
| | | | Moi, j'ai trouvé ça à chier. |
| effer, 15.03.2009 à 17:44 | 319522 |
| | | Un premier avis ici sur Watchmen, avec une bonne critique, je note, j'en attends d'autres, parce que cela me fait peur surtout avec Zark Snider à la réalisation. |
| | | | Slumdog Millionaire : sympa, j'ai passé un bon moment, je l'ai vu avant le gros buzz et les oscars... donc peut être moins d'attentes. mais c'est vrai que je ne comprends pas trop les 8 oscars
Gran Torino : vraiment excellent, du très bon Eastwood, aurait lui mérité quelque chose aux oscars...
Watchmen : bien sympa aussi, bonne adaptation vu qu'elle m'a donné envie de relire la bd, assez fidèle de mémoire |
| chrisB, 10.03.2009 à 11:22 | 319342 |
| | | Vu aussi Slumdog millionaire, un peu décu aussi par rapport au buzz, aux prix, etc. Mais moins extrème que toi, tout de même :o)
On va dire que la première moitié est réussi et que ca se gate sur le seconde, l'opposition avec son frère devenant un peu lourde et poussive.
Coté image et musique, c'est du Danny Boyle, haché, bousculé, rien de nouveau sous le soleil indien :o) |
| | | | pas de fidélité à outrance, certainement pas, ce n'est pas mon propos. Mais quand on parle de récompense pour un scénario adapté, j'aime à croire que l'on reste quelque part à l'esprit, même de manière très éloignée. Dans le cas présent, on ne garde qu'un prétexte: un candidat improbable gagne un jeu télévisé parce que les réponses aux questions posées lui sont connues de par tout ce qui lui est arrivé dans sa vie plutôt misérable jusque là. De là; les personnages originaux sont passé à la moulinette ou la trappe, le décors de l'Inde reste finalement très éthérée, la même histoire ayant pu être transposée quasi sans changement dans n'importe quel autre pays (par moment, je pensais à la Cité de Dieu), les motivations du héros complètement différentes... il s'agit pour moi d'un récit très librement inspiré mais pas à proprement parler d'une adaptation. Je ne me rappelle plus quel film se définissait comme une trahison du roman original, mais si le film est bon, on s'en tape, en effet.
Et concernant l'histoire du film... une bluette chiante et pleine de vent, portée par des personnages creux et mal écrit... Je ne comprend pas l'enthousiasme envers ce film. J'aimerais qu'on m'explique :o)
Et on joue dur l'hommage a Bollywood... je ne suis pas expert en cinéma bollywoodien, mais cela n'a que peu avoir avec Slumdog Millionaire (dont on a beaucoup parlé parce qu'il donnait une mauvaise image de l'Inde jusqu'à ce qu'il gagne les oscars, et voilà l'équipe du film élevée au rang de héros nationaux... n'importe quoi) |
| chrisB, 02.03.2009 à 11:38 | 319090 |
| | | J'ai pas vu le film donc je ne peux rien dire sur la première moitié de ton post (si ce n'est que j'ai plutot des bons retours, mais bon).
Par contre je en suis pas du tout daccord avec ton opinion sur l'adaptation. La qualité du film n'a rien à voir avec ce qui reste du livre (qu'il soit excellent ou non), je trouve cette position de "fidélité à outrance" bancal.
Il y avait un bon livre (ca reste à voir vu ce que tu racontes) il y a un film qui part différemment, avec d'autres intentions, n'empeche qu'elles viennent du livre, nan ?
On ne compte plus les films excellents issus d'adaptation dont il ne reste factuellement qu'une ligne dans le film et pourtant... |
| | | | putain, quel navet ! J'avais envie de voir ce film. Danny Boyle a signe quelques bons films. Et le fait qu'il ait fait une razzia aux oscars me laissait penser que le film pouvait etre reussi. Mais je n'ai pas lu le livre, donc je ne courrais pas le risque d'etre decu par l'adaptation. A priori favorable, mais pas d'attente exceptionnelle. Juste de voir un bon film. Mais je n'ai eu droit qu'a un machin poussif, au scenario mollasson, sans aucun relief ni personnage digne de ce nom, le tout soutenu par une musique horripilante. Une ou deux scenes sympathiques (la visite de Taj Mahal), mais dans l'ensemble, un film terriblement vain, polisse a l'extreme, porte par un personnage palot et limite antipathique. Qui plus est, ce n'est pas le film qu'on va voir pour son suspense insoutenable. Qui a doute une seule seconde que tout serait bien qui finit bien ? Je ne soilerai meme pas en vous disant qu'a la fin, il gagne le gros lot ET la fille. J'esperais de l'emotion, du plaisir, de l'humour... mais quedalle. Incapable de m'interesser une seconde a ce machin. Mais je n'avais pas lu le livre...
Ma cherie venait de le lire. Elle l'avait trouve sympathique, mais pas exceptionnel. Elle avait les memes attentes que moi, et outre le fait qu'elle se soit fait copieusement chier, elle est formelle. Ce film massacre ehontement le livre. Il garde le concept de base mais passe le tout a la moulinette, ne conservant quasi rien de l'histoire originale. Ni les motivations du heros, ni les personnages... juste l'idee qu'un pauvre type gagne a "qui veut gagner des millions" parce que toutes les questions qui lui sont posees renvoye a des episodes de sa vie, qui lui permettent de connaitre les reponses. Il reste un machin javellise, terne et creux, meme pas bien filme, ou tout est fait pour caresser le spectateur dans le sens du poil... Pourquoi acheter les droits d'un roman pour ensuite le mettre a la poubelle et faire quelque chosede completement different ? Eviter un proces pour plagiat ?
Merde, 8 oscars, dont meilleur film et meilleur scenario adapte... mais les autres candidats etaient si nuls que ca ? |
| | | | Charlie Brown : | Séraphine a presque tout raflé et, quoi qu'on pense des récompenses, honneurs, médailles et tutti quanti, c'est mérité ! |
magnifique film et formidable Yolande Moreau |
| effer, 28.02.2009 à 16:59 | 319061 |
| | | Valse avec Bashir a remporté le César du meilleur film étranger, pourtant il y avait une bonne sélection: Gommora, There will be blood, Into the wild, Le silence de Lorna, Two lovers et Eldorado.
Bravo!
:-) |
| | | | Séraphine a presque tout raflé et, quoi qu'on pense des récompenses, honneurs, médailles et tutti quanti, c'est mérité ! |
| | | | chrisB : | help help !!
Je cherche un film (sur la guerre du vietnam ??) avec la chanson de Ray Charles "Georgia" (sur la fin ??)
Pleaseeeeeeeeeeeeee |
perso j'ai pensé à Georgia d'Arthur Penn, il y a le Vietnam (entre autre) et la chanson georgia on my mind
mais c'est pas que sur la guerre du vietnam donc pas dit que ce soit ça |
| effer, 16.02.2009 à 16:54 | 318700 |
| | | chrisB : | Oui très bon Burn After Reading, les scenes de Brad Pitt en planque sont assez terribles :o) |
Elle est gratinée la composition de Brad Pitt et cette coiffure, un régal! |
| effer, 16.02.2009 à 16:51 | 318699 |
| | | Thierry: elle est succulente cette critique, quelle classe!
^ _______________^ |
| | | | Dans l'Amérique de Kennedy, Frances, une jeune fille issue d'un milieu petit bourgeois passe de l'autre côté du miroir. Elle découvre l'univers de ceux qui refuse les valeurs rétrogrades de l'Amérique d'après-guerre. A l'aube de la révolution des droits civiques et de l'émancipation de la femme, elle qui désire plus que tout changer le monde va se rendre compte que, sous ses yeux, le monde est déjà en train de changer et que certains payent un lourd tribut, parce que, et c'est leur seul crime, ils vivent libres, loin des conventions. Tel Marlon Brando, Johnny court après son destin comme un cheval sauvage. La finesse psychologique est appuyée par une esthétique vestimentaire étudiée, Frances portant jupe plissée et gilet sage lorsqu'elle se retrouve face à son père, mais en short moulant et t-shirt relevé lorsqu'elle passe de l'autre côté du miroir, tel une Alice courant après son destin comme un lapin blanc sauvage. Avec la danse comme symbole, Frances passe des pas maladroits d'un merengué familial au porté pluriculturel et sensuel des rythmes cubains, qui évoque un lien puissant par dela les clivages politiques entre les USA et le Cuba de Castro. En fait, c'est un film terriblment politique, Dirty Dancing |
| chrisB, 16.02.2009 à 9:01 | 318664 |
| | | Oui très bon Burn After Reading, les scenes de Brad Pitt en planque sont assez terribles :o) |
| effer, 15.02.2009 à 17:22 | 318659 |
| | | Vu "Burn after reading", il n'est jamais trop tard pour se faire une bonne soirée( surtout près de chez soi en VOST): c'est difficile de faire tout les ans un chef d'oeuvre comme No country for old men, mais cette bande de loosers crétins dont les embrouilles se téléscopent avec un art consommé du scénario sont jouissivent à souhait, avec une charge bétonnée contre la CIA. |
| effer, 13.02.2009 à 17:06 | 318624 |
| | | Steven Seagal, l'acteur qui n'a qu'une expression faciale!
^ ^ |
| fow, 13.02.2009 à 12:28 | 318611 |
| | | On attend l'adaptation bd chez Vraoum. |
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