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Sujet test pour explosion de compteur en live

Ratatouille, pizza, patates... ]


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Mr_Switch, 02.01.2003 à 13:5870351
Je viens juste preciser que le rechauffement de la planete, c'est surtout une tendance a des conditions extremes.
Il fait + chaud, il y a plus de vent. ( il y a 3 ans grosse tempete et aujourd'hui... Ben on est encore en alerte car la tempete est de retour )
Il y a la fonte des neiges.
Mais ce que redoutent certains scientifiques, c'est que ce soit un recul pour mieux sauter. Une hausse de temperature pour apres une intense periode de glaciation ( car en fait geologiquement on est en periode de glaciation )

Voila ;o)

Matthieu, 02.01.2003 à 13:4270347
pour repondre à l'article de J-C, faut savoir que pour le moment le rechauffement de la planete c'est pas trop bon pour le ski, mais d'ici quelques decenie il sera suffisement important pour reduir l'importance du gulf stream et donc l'europe de l'ouest devrait se refroidir pas mal... donc 1 seule chose a faire : acheter des 4X4 et faite des 1000ier de Km pour augmenter l'effet de serre et on pourra bientot installer un tire-fesses a montmartre ;o)))

Léon le Wacky, 01.01.2003 à 21:2870273
Les années passent, le compteur reste.

compte supprimé . 01.01.2003 à 19:5870261
Ca c'est un sacré sujet !

Mr_Switch, 01.01.2003 à 19:2770259
Explosion en 2003 ?

crepp, 24.12.2002 à 10:2569206
J'ai besoin de quelques scientifiques pour me dire si les calculs ne sont pas faux:

Il y a approximativement deux milliards d'enfants (moins de 18 ans) sur Terre.
Cependant, comme le Pere Noel ne visite pas les enfants Musulmans, Hindous, Juifs ou Bouddhistes
(sauf peut-etre au Japon), ceci réduit la charge de travail pour la nuit de Noel a 15% du total,
soit 378 millions.
En comptant une moyenne de 3.5 enfants par foyer, cela revient à 108 millions de maisons, en
présumant que chacune comprend au moins un enfant sage.
Le Père Noël dispose d'environ 31 heures de labeur dans la nuit de Noël, grâce aux differents
fuseaux horaires et à la rotation de la Terre, dans l'hypothèse qu'il voyage d'Est en Ouest, ce qui
paraît d'ailleurs logique.
Ceci revient à 967,7 visites par seconde. Cela signifie que pour chaque foyer Chrétien contenant au
moins un enfant sage, le Père Noël dispose d'environ un millième de seconde pour :
- parquer le traineau,
- sauter en dehors,
- degringoler dans la cheminée,
- remplir les chaussettes,
- distribuer le reste des présents au pied du sapin,
- déguster les quelques friandises laissées à son intention,
- regrimper dans la cheminée,
- enfourcher le traineau
- passer à la maison suivante.

En supposant que chacun de ces 108 millions d'arrêts sont distribués uniformément à la surface de
la Terre (hypothèse que nous savons fausse, bien sûr, mais que nous accepterons en première
approximation), nous devrons compter sur environ 1,4 kilometres par trajet. Ceci signifie un voyage
total de plus de 150 millions de kilomètres, sans compter les détours pour ravitailler ou faire
pipi.

Le traineau du Père Noël se déplace donc à 1170 kilomètres par seconde (3000 fois la vitesse du
son). A titre de comparaison, le véhicule le plus rapide fabriqué par l'homme, la sonde spatiale
Ulysse, se traîne a 49 kilometres par seconde et un renne moyen peut courir au mieux de sa forme à
27 kilomètres à l'heure.

La charge utile du traîneau constitue également un élément intéressant. En supposant que chaque
enfant ne reçoit rien de plus qu'une boite de Lego moyenne (un kilo), le traineau supporte plus de
500 000 tonnes, sans compter le poids du Père Noël lui-même. Sur Terre, un renne conventionnel ne
peut tirer plus de 150 kilos. Même en supposant que le fameux "renne volant" serait dix fois plus
performant, le boulot du Père Noël ne pourrait jamais s'accomplir avec 8 ou 9 bestiaux; il lui en
faudrait 360 000. Ce qui alourdit la charge utile, abstraction faite du poids du traîneau, de 54
000 tonnes supplémentaires, nous conduisant à bonnement 7 fois le poids du Prince Albert (le
bateau, hein, pas le monarque).

600 000 tonnes voyageant à 1170 kilomètres par seconde créent une énorme résitance à l'air.
Celle-ci feraient chauffer les rennes, au même titre qu'un engin spatial rentrant dans l'atmosphère
terrestre. Les deux rennes en tête de convoi absorberaient chacun une énergie calorifique de 14 300
millions de joules par seconde. En bref, ils flamberaient quasi instantanément, exposant
dangereusement les deux rennes suivants. La meute entière de rennes serait complètement vaporisée
en 4.26 millièmes de secondes, soit juste le temps pour le Père Noël d'atteindre la cinquième
maison de sa tournée.

Pas de quoi s'en faire de toute facon, puisque le Père Noël, en passant de manière fulgurante de 0
a 1170 km/s en un millième de seconde, serait sujet à des accelerations allant jusqu'a 17 500 G's.

Un Père Noël de 125 kilos (ce qui semble ridiculement mince) se retrouverait plaqué au fond du
traîneau par une force de 2 157 507,5 kilos, écrabouillant instantanément ses os et ses organes et
le réduisant à un petit tas de chair rose et tremblottante.

C'est pourquoi, si le Père Noël a existé, il est mort maintenant.

J-C, 24.12.2002 à 8:5469184
LE MONDE | 20.12.02

"L'or blanc" des Alpes sous la menace du changement climatique

En dépit de bonnes conditions météo pour l'ouverture de la saison 2002-2003, professionnels des sports d'hiver et élus doivent prendre en compte une baisse constante de l'enneigement. Coûteux, le recours massif aux canons à neige nuit également aux ressources naturelles.

Chambéry (Savoie) de notre correspondant

Les chutes de neige ont été précoces et plutôt abondantes. Mais cette embellie à la veille des vacances de Noël – toute relative puisqu'un flux océanique est annoncé pour la fin de la semaine – ne suffit pas à inverser une tendance de fond préoccupante. Pour remédier au déficit d'enneigement, les stations de ski accélèrent leurs investissements dans les canons à neige. D'abord limité aux parties basses des domaines skiables, le phénomène s'étend aux zones situées en altitude. Au point de poser des problèmes de ressources en eau et de fragiliser l'environnement.

Courchevel (Savoie), la célèbre station de Tarentaise, a donné l'exemple en s'équipant dès le début des années 1980. Elle possède aujourd'hui quelque 400 canons capables de "blanchir" 120 hectares, soit plus de 30 % de son domaine skiable. Peu ou prou, tous les autres grands sites de sports d'hiver ont suivi le mouvement. Val-d'Isère et Les Ménuires se sont dotées de 200 engins capables d'enneiger un bon quart de leurs domaines. Même Val-Thorens – pourtant plus haute station d'Europe à 2 300 m d'altitude – a acquis les précieux canons, assurance considérée désormais comme indispensable pour se protéger des aléas météorologiques et du réchauffement climatique.

"La neige artificielle est devenue une obligation économique. L'ignorer, c'est mettre en péril toutes les activités d'une station", affirme Claude Faure, président du directoire de la Société des Trois-Vallées (S3V), gestionnaire des domaines skiables de Courchevel, Méribel-Mottaret et la Tania.

FORTE CONSOMMATION D'EAU

Cette année, S3V a encore investi plus de 4 millions d'euros pour compléter et moderniser ses installations. Les canons permettent en effet aux stations de maîtriser les dates d'ouverture et de clôture de leur saison, d'ouvrir un maximum de pistes et donc de garantir les chiffres d'affaires des sociétés de remontées mécaniques. "La neige de culture est devenue un enjeu stratégique et même un facteur de survie de certains sites situés à basse altitude", constate une étude conduite en 2002 par l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse. Cette neige, qui peut se fabriquer à partir de – 2°C, est plus "compacte" que la vraie neige et fond donc beaucoup moins vite. Mais les équipements sont coûteux. En particulier pour les stations de moyenne montagne dont les installations sont souvent exploitées par des régies communales ou des sociétés d'économie mixte. Ces dernières se retournent donc vers les collectivités territoriales et l'Etat.

Dans les Alpes du Nord, les installations de neige artificielle sont généralement financées par les sociétés privées de remontées mécaniques. Il en va différemment dans les Alpes du Sud, où nombre de sites bénéficient de subventions de la région, des départements ou de l'Europe, représentant dans certains cas jusqu'à 70 % de l'investissement.

Le conseil général des Hautes-Alpes a ainsi dépensé en subventions directes quelque 2,3 millions d'euros en cinq ans, auxquels s'ajoutent près de 15,3 millions de garanties d'emprunts accordées aux stations qui se sont équipées ces dernières années. Son président, Alain Bayrou (UMP), estime avoir atteint un point limite.

L'Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM) juge pourtant "insuffisante" l'aide des pouvoirs publics. "Dans le cadre des contrats de plan, l'État et les régions de montagne doivent poursuivre leurs efforts en faveur des canons à neige face à la concurrence de plus en plus forte d'autres pays alpins comme l'Italie et l'Autriche", estime-t-elle.

Autre inconvénient, ces installations consomment énormément d'eau – le ratio est de 1 m3 d'eau pour 2 m3 de neige fabriquée – pendant une période où, précisément, elle se fait rare en montagne pour cause de gel. Car c'est en hiver que le besoin est le plus fort dans les sites touristiques d'altitude alors que sources et torrents sont dans leur période d'étiage et que la demande en électricité – 150 aménagements hydroélectriques existent en Savoie et Haute-Savoie – est particulièrement forte.

Cette superposition de trois usages (eau potable, hydroélectricité, neige artificielle) soumet les milieux aquatiques à de très fortes pressions, au grand désespoir des pêcheurs qui voient des rivières se transformer en langue de glace, faute de débit, et ce en pleine période d'incubation des œufs des salmonidés. "Bon nombre de torrents cumulent des captages de source pour eau potable, des prises d'eau EDF et des pompages pour canons à neige", remarque Jean-Yves Vallat, vice-président de la fédération de pêche de Savoie. L'étude de l'agence de bassin fait état pour 1999-2000 de 10 millions de m3 utilisés dans 119 stations, "l'équivalent de la consommation annuelle d'une ville de 170 000 habitants".

"Les prélèvements dans les cours d'eau ne sont pas neutres en terme d'impact sur le milieu naturel. Depuis la loi sur l'eau de 1992, ils sont soumis à autorisation. Dans bon nombre de stations, il est désormais impossible d'en accepter de nouveaux", précise Christian D'all' Osto, ingénieur chargé de la police de l'eau à la direction départementale de l'agriculture et de la forêt (DDAF) de Savoie. La tentation est donc forte d'utiliser les réserves d'eau potable pour les canons, au risque de provoquer des coupures au robinet, ce qui s'est déjà produit dans plusieurs communes touristiques. Du coup, certaines d'entre elles creusent des bassins pour stocker de l'eau.

Tout en dénonçant une "fuite en avant" dans les canons, l'association environnementale Mountain Wilderness n'est pas hostile à de telles réalisations, si elles s'accompagnent d'une interdiction des prélèvements dans les torrents.

La construction de retenues pose néanmoins des problèmes de sécurité. Ces lacs artificiels construits en altitude, capables de stocker de 20 000 à 150 000 m3 d'eau peuvent être en effet soumis à des risques de crues, mais aussi de chutes de blocs ou d'avalanches. En montagne aussi, l'"or bleu" est devenu un enjeu majeur.

Philippe Révil

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Investissements records en 2002

En 2002, les stations de ski françaises ont investi 46 millions d'euros dans des canons à neige, contre 37 millions en 2001 (+ 24 %), ce qui constitue un nouveau record, selon le service d'études et d'aménagement touristique de la montagne (SEATM) qui dépend du ministère du tourisme. Ces dépenses sont complétées par 7 millions d'euros d'investissements en réserves collinaires (bassins d'altitude destinés à stocker l'eau) et 18 millions d'euros d'aménagement de pistes afin de créer un tapis d'herbe sans rocher permettant de skier avec seulement 20 cm de neige. 48 % des nouveaux canons ont été installés dans les Alpes-du-Nord, qui représentent 75 % du chiffre d'affaires du ski en France, 37 % dans les Alpes-du-Sud et 9 % dans les Pyrénées. 185 stations françaises sur 250 sont aujourd'hui équipées d'installations de neige de culture. "Il est raisonnable de penser que l'on va vers un triplement des surfaces actuellement enneigées au cours des dix prochaines années", estime le SEATM.

At'chao !

J-C, 19.12.2002 à 18:2167716
LE MONDE | 19.12.02

La réputation scientifique contestée des frères Bogdanov

Les célèbres jumeaux sont revenus à la télévision après avoir obtenu des thèses en mathématiques et physique théorique. Depuis, ils sont la cible de virulentes critiques portant sur la qualité réelle de leurs travaux.
De retour sous forme virtuelle sur le petit écran depuis le mois d'octobre, sur France 2, dans l'émission "Rayons X", les frères Bogdanov se trouvent depuis quelques semaines au centre d'une vive polémique.

Vedettes de la télévision dans les années 1980 avec l'émission de science-fiction "Temps X", Grichka et Igor, 53 ans aujourd'hui, sont devenus docteur ès mathématiques et en physique théorique, respectivement en juin 1999 et juillet 2002. Coïncidence ? Quelques jours après leur réapparition à la télévision, une rumeur s'est répandue sur Internet, accusant les jumeaux d'être les auteurs d'un formidable canular. Ils auraient obtenu leurs thèses sur la foi de travaux sans valeur et publié, dans des revues spécialisées pourtant réputées, des articles n'ayant de scientifiques que le nom. Cette rumeur, lancée en octobre par un physicien de l'université de Tours – qui s'est depuis rétracté et excusé –, a enflé, suscitant la création de sites Internet traitant de ce qui est devenu l'"affaire Bogdanov".

Les deux frères ont travaillé sur les "fluctuations quantiques de la signature de la métrique à l'échelle de Planck" (Grichka) et l'"état topologique de l'espace-temps à l'échelle zéro" (Igor). Ces énoncés évoquent le titre abscons de l'article publié en 1995 dans la revue Social Text par le physicien Alan Sokal, auteur d'un savoureux pastiche. Mais, dans l'appartement du 16e arrondissement de Paris où ils reçoivent, cernés par les livres anciens, les Bogdanov démentent formellement : "Il ne s'agit en aucun cas d'un canular à la Sokal", appliqué aux sciences dures. Au contraire, leur ambition est extrême puisqu'ils ne prétendent rien de moins que d'apporter une nouvelle description de "l'instant initial" de l'Univers qui aurait pour origine un "point singulier", un "être mathématique". Un domaine "hautement spéculatif", admettent-ils.

L'actuelle polémique, assure Grichka, fait écho à une querelle vieille de plus de dix ans. Les deux frères sont alors accusés de plagiat par l'astrophysicien Trinh Xuan Thuan. A l'époque, on leur reproche aussi d'avoir abusivement fait valoir des titres de docteurs sur la couverture de l'ouvrage incriminé, Dieu et la science (Grasset), dialogue avec le philosophe Jean Guitton. Les jumeaux se défendent d'avoir voulu usurper un titre universitaire. Ils plaident l'erreur du service de presse de l'éditeur."Nous étions en voie d'inscription en thèse avant la publication de l'ouvrage, ce qui a pu prêter à confusion", estime Grichka.

De fait, à partir de 1991, les deux frères disparaissent du petit écran et se consacrent entièrement à la physique théorique grâce à l'argent gagné à la télévision. D'abord inscrits à Bordeaux-I, ils sont ensuite accueillis à l'université de Bourgogne, où Moshe Flato, spécialiste de physique mathématique, accepte d'encadrer les deux thésards."Notre vie s'est alors résumée à une fascination hypnotique pour une question scientifique", raconte Igor.

"STYLE IMPRESSIONNISTE"

Mais leurs méthodes de travail déconcertent."Ils ont un style impressionniste, des idées très valables exprimées de façon non académique", indique Daniel Sternheimer qui, à la mort de Moshe Flato, en 1998, accepte de lui succéder en tant de directeur des thèses des deux frères. Il aura le plus grand mal à canaliser ses deux étudiants : "C'est comme vouloir donner à My Fair Lady l'accent d'Oxford : on y arrive, mais quel boulot !"

La veille de la soutenance, en juin 1999, parmi les rapporteurs et examinateurs de la thèse de Grichka, les physiciens Costas Kounnas, (ENS-CERN) et Igniatios Antoniadis (Centre de physique théorique de l'Ecole polytechnique) jugent soudain les travaux présentés trop faibles pour être soutenus en l'état."J'avais donné un avis favorable pour la soutenance de Grichka, basé sur une lecture rapide et indulgente du texte de la thèse, explique Igniatios Antoniadis. Hélas, je me suis complètement trompé. Le langage scientifique était juste une apparence derrière laquelle se cachaient une incompétence et une ignorance de la physique, même de base." Grichka apporte alors des modifications substantielles et minimise ses prétentions en physique. Quant à Igor, "qui allait droit à l'abattoir", selon Daniel Sternheimer, sa soutenance est ajournée. La condition pour pouvoir se présenter ? Publier des articles dans des journaux à comité de lecture. Ce sera fait, dans des revues de second rang chinoise et tchèque, mais aussi dans les prestigieuses Annals of Physics et Classical and Quantum Gravity.

Igor soutient alors sa thèse à l'université de Bourgogne, le 8 juillet 2002."Je n'avais pas à être plus royaliste que le roi : dans la mesure où les articles avaient été acceptés par de bonnes revues, il était possible de soutenir la thèse", explique Daniel Sternheimer.

Comme Grichka avant lui, Igor reçoit la mention "Honorable", qui désigne, en termes académiques, un travail médiocre. Grichka est "fier de cette distinction, qui indique que nos idées sont non standards"."La tour de verre de la science s'est transformée en tour de Babel", soutient Igor pour expliquer pourquoi très peu de scientifiques sont à leur sens capables de juger de la qualité d'un travail qui emprunte des concepts tirés à la fois des mathématiques et de la physique. Pour les Bogdanov, "le procès d'intention l'emporte sur la véritable analyse". Ils avancent certains témoignages tels que celui de Robert Oeckl (Centre de physique théorique de Marseille), qui, après un long échange sur Internet, "ne conteste pas l'originalité" de certains résultats de Grichka, lesquels se cantonnent, écrit-il, "au royaume des pures mathématiques".

Alain Connes, titulaire de la médaille Fields, l'équivalent du Nobel en mathématiques, est plus sévère. Il juge la partie algébrique des travaux des Bogdanov comme "vraiment très faible" et ne méritant "au plus qu'un DEA -diplôme d'études approfondies-. Je n'ai pas le moindre doute sur mon jugement et il ne m'a pas fallu longtemps pour m'assurer qu'ils parlent de choses qu'ils ne maîtrisent pas". Preuve que même dans la tour de Babel il est encore possible de parler clair.

Hervé Morin

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En 1991, une première "affaire"

En 1991, les frères Bogdanov publient chez Grasset un dialogue avec Jean Guitton, Dieu et la science. Alors que le livre prend des allures de best-seller, ils sont accusés de plagiat par le physicien Trinh Xuan Thuan, auteur de La Mélodie secrète, publié en 1988 chez Fayard. D'abord condamnés, les frères ripostent, accusant à leur tour "TXT" d'avoir emprunté des fragments de leurs entretiens avec Jean Guitton et Carl Sagan, publiés dans Paris-Match dans les années 1980. Début 1994, trois membres de l'Académie des sciences, Yves Coppens, André Lichnerowicz et Etienne Wolf, concluent que les textes incriminés "étaient déjà présents, soit, pour la plupart, dans des ouvrages antérieurs à La Mélodie secrète, soit, pour certains d'entre eux, dans des écrits plus anciens de MM. Guitton et Bogdanov". En 1995, Hachette, maison mère de Grasset et Fayard, siffle la fin de partie et impose un accord à l'amiable. Yves Coppens estime aujourd'hui que la balance pesait nettement en faveur des Bogdanov.

At'chao !

J-C, 11.12.2002 à 11:1065023
LE MONDE | 09.12.02

Plongée dans le monde des géantes gazeuses

Un jour de ce siècle, peut-être un homme posera-t-il le pied sur Mars comme il le fit naguère sur la Lune. Mais une chose est sûre : même si l'exploration de notre système solaire s'intensifie dans l'avenir, jamais on ne marchera sur Jupiter, Saturne, Uranus ou Neptune. Pour la simple et bonne raison que ces quatre planètes géantes n'ont, à la différence des astres telluriques, pas de croûte, pas de surface solide...

Pourtant, le scénario de la formation de ce quatuor débute, selon l'hypothèse la plus communément acceptée, de la même manière que pour les autres planètes.

Il y a 4,5 milliards d'années, après que l'effondrement gravitationnel de la nébuleuse primordiale a donné naissance au Soleil, ce qui reste du disque se refroidit quelque peu et se condense en petits grains. En s'agglutinant les uns contre les autres, ils forment des planétésimaux puis des embryons de planètes.

C'est à ce moment-là que le scénario se divise en deux branches. Sur les astres proches du Soleil, la température est trop élevée pour conserver les gaz légers que sont l'hydrogène et l'hélium, présents en quantité dans la nébuleuse. En revanche, pour ce qui concerne Jupiter et consorts, bien plus lointains et donc plus froids, les gaz ont pu s'accumuler autour des noyaux primitifs. Aujourd'hui, Jupiter et Saturne ont une composition très proche de celle de notre Soleil, contenant 99 % d'hydrogène et d'hélium, mais leur masse est bien trop faible pour pouvoir déclencher en leur cœur le feu thermonucléaire. Uranus et Neptune, dont certains scientifiques estiment qu'elles ont commencé à se former dans la région de Jupiter et de Saturne avant d'en être chassées par les perturbations gravitationnelles induites par la masse des deux géantes, présentent des différences de composition : un déficit en hydrogène et en hélium, remplacés par d'autres molécules, notamment des hydrocarbures comme le méthane.

HYDROGÈNE MÉTALLIQUE

Si l'on ne considère les planètes qu'en termes de masse, force est de constater que notre petite Terre et ses collègues solides ne sont que des poussières dans le système solaire, représentant moins de 0,5 % de la masse totale des planètes. Le qualificatif de géantes attribué à Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune n'est donc pas usurpé. Ainsi, la première d'entre elles a-t-elle une masse 318 fois supérieure à celle de notre modeste globe bleu.

Par leur composition et leur masse, les planètes gazeuses disposent de caractéristiques particulières. A la surface, la couche supérieure de l'atmosphère présente des bandes parallèles, séparées par des zones de turbulences. Comme l'explique André Brahic dans ses Cinq Leçons d'astronomie : planètes et satellites (éditions Vuibert, 360 p., 23 € ), "On observe des cyclones, des anticyclones, des tourbillons et des vents violents qui parcourent l'atmosphère de ces planètes. Les plus violents de ces vents soufflent à l'équateur de Saturne et sur Neptune. Les atmosphères de Jupiter et de Saturne tournent plus vite à l'équateur que dans les zones de latitude plus élevée. Une des manifestations spectaculaires en est la "tache rouge" de Jupiter observée depuis plus de trois siècles : on sait maintenant que c'est un immense cyclone. De nombreuses autres taches semblables ont été observées sur Saturne."

Si l'on plonge dans l'atmosphère, la pression et la température augmentent. A partir d'une pression de quelques millions de bars, poursuit André Brahic, l'hydrogène est tellement comprimé qu'" il se retrouve au sein de Jupiter et de Saturne à l'état liquide et -qu'- il se comporte électriquement comme un métal (on l'appelle alors hydrogène métallique). Les courants qui circulent dans ces fluides métalliques engendrent des champs magnétiques importants".

LES EFFETS DU REFROIDISSEMENT

Ces connaissances sur l'intérieur des astres gazeux sont issues de modèles, mais aussi de mesures du champ gravitationnel effectuées par les quelques sondes qui sont passées dans les parages de ces planètes géantes. Les scientifiques se sont par ailleurs aperçus que Jupiter, Saturne et Neptune rayonnaient plus d'énergie qu'ils n'en recevaient du Soleil. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène, en particulier la lente contraction gravitationnelle du noyau. On estime également que, dans le cas de Jupiter, la planète n'a pas fini de dégager la chaleur accumulée au moment de sa formation. Mais cette explication n'étant pas valable pour Saturne, dont le refroidissement s'est achevé il y a fort longtemps, les astronomes ont dû avoir recours à des trésors d'ingéniosité pour comprendre ce qui pouvait bien générer le surplus d'énergie.

Ils ont ainsi fini par déduire que, dans les entrailles du seigneur des anneaux, là où l'hydrogène devient métallique, la température est suffisamment "basse" pour que l'hélium et cet hydrogène ne se mélangent pas, ce qui n'est pas le cas dans Jupiter. Des gouttes d'hélium pur se forment alors qui, en tombant – en pleuvant, pourrait-on dire – vers le noyau de la planète, libèrent de l'énergie, tout comme on peut extraire de l'énergie d'une chute d'eau.

Pierre Barthélémy

At'chao !

Thierry, 21.11.2002 à 12:0960598
VOus vous rappelez de ce livre qui a fait scandale il y a quelques mois, pour cause d'islamophobie ? L'affaire est passee au tribunal et les plaignant ont ete deboutes pour un probleme de procedure. Pas de jugement sur le fond, donc.
Mais je trouve hallucinant que les avocats d'Oriana Fallaci aient invoque le droit de hair.

Fallaci : antiracistes déboutés
JOËLLE MESKENS,
envoyée permanente
PARIS
Le pamphlet controversé d'Oriana Fallaci, « La rage et l'orgueil » (éd. Plon), ne quittera pas les rayons des librairies françaises. L'ouvrage, qualifié de brûlot islamophobe par plusieurs associations antiracistes, ne sera même pas vendu avec une mise en garde obligatoire.
Le tribunal correctionnel de Paris a débouté mercredi la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), la Ligue des droits de l'homme (LDH) et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) qui avaient introduit un recours contre l'essai.
Motif : vice de procédure. L'assignation de l'auteur italien, qui vit à New York, n'a pas été faite dans les formes. Une banale question d'adresse qui prive les associations du débat de fond qu'elles réclamaient. Cette décision n'aide pas au combat contre cette forme nouvelle et tolérée de l'islamophobie, a réagi Mouloud Aounit, le président du Mrap.
De nombreux passages du livre avaient été lus à l'audience par les avocats des associations. Ceux, notamment, où il est dit que les fils d'Allah se multiplient comme des rats, que les nouvelles SS sont partout, que les mosquées grouillent jusqu'à la nausée de terroristes ou d'aspirants terroristes ou que les musulmans passent leur temps le derrière en l'air, à prier cinq fois par jour. Les avocats d'Oriana Fallaci avaient revendiqué pour l'auteur le droit de haïr. Les associations étudient la possibilité d'interjeter appel.

Léon le Wacky, 19.11.2002 à 16:1360319
La vie est un songe (Pedro Calderon de la Barca)

Tirade de Sigismond.

Qu'est ceci, ô ciel? Vous voulez donc qu'une autre fois je revoie parmi les ombres et les ébauches de la destinée je ne sais quelle majesté vaine que le vent emporte? Une autre fois, vous voulez que je touche de la main le désabusement ou le péril auxquels toute puissance humaine naît humblement assujettie? Non, non, je ne veux pas me voir de nouveau en proie aux caprices de ma fortune; et maintenant que je sais que toute cette vie est un songe, disparaissez, vains fantômes qui, pour tromper mes sens endormis, feignez d'avoir un corps, une voix, lorsque, en réalité, vous n'avez ni voix ni corps. Arrière les majestés feintes, arrière les pompes fantastiques, arrière les illusions qui, sous l'haleine tiède du moindre zéphyr, s'évanouissent comme l'amandier fleuri voit ses fleurs, pour s'être hâtées d'éclore sans prendre conseil du temps, tomber au premier souffle, et ses boutons rosés se flétrir et perdre leur beauté, leur parure et leur éclat! Je vous connais maintenant; je vous connais et je sais que c'est là ce qui arrive à quiconque s'endort. Pour moi, plus de mensonges, car, désabusé de tout, je sais que la vie n'est qu'un songe.

J-C, 19.11.2002 à 15:5960316
LE MONDE | 19.11.02

L'image scientifique repousse les limites de la connaissance

Machines à rayons X et gamma, détecteurs infrarouges et ultraviolets, ultrasons, caméras à positons, résonance magnétique, effet tunnel... Les nouveaux outils de l'imagerie scientifique n'en finissent pas de repousser les limites de la connaissance en explorant aussi bien les entrailles de la matière que les confins des galaxies. Ce nouveau regard sur l'univers permet de distinguer leurs composantes invisibles qui échappent à l'œil comme aux microscopes optiques.

Le recours à de nouvelles ondes dessine à l'homme des paysages inconnus, fascinants et souvent troublants par les similitudes qui existent entre les représentations de l'infiniment grand et celles de l'infiniment petit.

Se révèlent alors aux yeux des chercheurs le fonctionnement des cellules, l'activité du cerveau ou l'existence de bien curieux objets célestes sous la forme d'images en fausses couleurs qui ne représentent qu'une facette des phénomènes qu'elles sont censées décrire et n'ont de sens que pour ceux qui doivent les interpréter. En somme, un fantastique voyage entre vérité et virtuel qui est loin d'être sans piège.

Le danger guette en effet le chercheur lorsque la force de l'image qu'il admire et qu'il doit commenter l'emporte sur la prudence. En temps normal, le nécessaire doute permet d'éviter toute dérive mais les choses se compliquent lorsque l'objet étudié est tellement inscrit dans l'inconscient collectif que son image se transforme en mirage. Mars est en la matière un cas d'école. Ses descriptions ont à maintes reprises défrayé la chronique scientifique lorsque leurs auteurs ont à tout prix voulu prouver que la Planète rouge était un double de la Terre.

La première de ces aberrations naît au XIXe siècle lorsque deux astronomes italiens, le Père jésuite Angelo Secchi et Giovanni Schiaparelli, dressent le relevé de la topographie martienne. A partir de leur travail commun, Schiaparelli publiera en 1888 une carte de Mars où s'entrecroisent de multiples canaux, œuvres irréelles d'un Ferdinand de Lesseps martien. Enthousiasmé par ces travaux, le millionnaire américain Percival Lowell, poursuivra cette recherche et y trouvera matière à démontrer l'existence d'un colossal système d'irrigation. Ce n'est qu'une illusion due aux grossissements excessifs et à la mauvaise qualité des instruments d'observation de l'Américain mais aussi à ses limites et à ses a priori.

L'ÉTRANGE VISAGE DE CYDONIA

L'ère spatiale tue cette théorie "canaliste" en 1965, lorsque la sonde américaine Mariner-4 transmet des photographies de Mars. Pourtant naîtront de ces images une nouvelle polémique relative à la face de Cydonia. En 1976, la sonde américaine Viking-1 photographie cette région de Mars qui, à la faveur d'une fantastique coïncidence, fait apparaître sous les rayons du Soleil un visage de plus de 3 kilomètres de long nous fixant tel un masque antique.

En recherche d'un peu de publicité, la NASA diffuse cette curiosité tout en précisant qu'il ne s'agit que d'"ombres donnant l'illusion d'yeux, d'un nez et d'une bouche". Mais certains refusent cette vérité et persistent à y voir un message d'extraterrestres. L'engouement est si fort qu'en 1998 la NASA fait à nouveau photographier Cydonia par la sonde Mars Global Surveyor. La résolution des caméras et un ensoleillement différent font que la face de Mars a disparu et laissé place à une colline légèrement creusée...

Des images plus "scientifiques" peuvent aussi donner matière à débat. Sur Mars toujours, objet de projection de tous les fantasmes de vie extraterrestre, c'est sur des pentes ravinées que la NASA a cru déceler la présence récente d'eau. Mais ces images de Mars Global Surveyor pouvaient tout aussi bien représenter des coulées de CO2. Comment trancher ? En se rendant sur place...

SE MÉFIER DES APPARENCES

Avertis par Platon, qui estimait que "l'image est à l'objet qu'elle reproduit comme l'opinion à la science", les scientifiques ont appris à se méfier des apparences. Les nouvelles techniques d'imagerie ne changent rien."L'image ne sera jamais en soi une preuve, estime le spécialiste en photographie astronomique David Malin, auteur de somptueux clichés du ciel austral et préfacier du livre Au-delà du visible. La nature de la preuve en science est bien différente : elle est issue d'un débat, d'une discussion et est toujours susceptible d'être remise en question."

Le neurobiologiste Jeff Lichtman, qui produit d'étonnantes images des cellules neuronales, insiste sur la tension qui a toujours existé entre description et expérimentation, entre l'approche inductive et la démarche hypothético-déductive."La preuve en science n'existe pas, rappelle-t-il. Certains expérimentateurs peuvent prétendre qu'on ne peut rien apprendre sans manipuler des variables et tester des hypothèses. Je ne suis pas d'accord : le but ultime de la science est de décrire le monde naturel (...) et de découvrir comment les choses fonctionnent."

Pour le biologiste Bernard Maro, l'image fait partie d'un réseau d'observation "qui permet d'aboutir à une conclusion". Et elle n'est en rien objective."Comme pour le photojournalisme, la manière dont une image est prise change la façon dont elle est lue, insiste-t-il. Il y a une éthique, qui consiste à montrer des images représentatives de la situation observée, mais la subjectivité peut intervenir." D'autant que l'esthétique n'en est pas toujours absente."On peut être fasciné par la beauté de l'image. C'est pour cette raison, dit-il, que les progrès récents en biologie sont si forts, car on se rapproche du vivant."

Pierre Barthélémy et Hervé Morin

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L'emboîtement des mondes

Deux livres à ouvrir au hasard. A feuilleter comme une suite de devinettes. D'abord les images. Surtout, ne pas se précipiter sur les légendes, mais se laisser porter par la beauté parfois abstraite des clichés. Il sera bien temps ensuite d'apprendre que ce morceau de gruyère bleu était en fait la surface d'une dent. De réaliser qu'on a pris ce protoplasme de mousse pour une planète lointaine. Que le delta du Colorado n'était pas un rein en coupe, que cet étrange totem est une tête de punaise des bois. Bref, garder la surprise, ne pas comprendre trop vite la structure d'Au-delà du visible, qui en 350 photographies, court de l'infiniment petit à l'infiniment grand. Et voyager grâce au faisceau du microscope électronique à balayage de France Bourély. Quelle que soit l'échelle envisagée, ces deux livres montrent que la science, art d'un dévoilement, ne rime pas avec désenchantement.

At'chao !

man, 14.11.2002 à 22:3859817
Alors c'est bien la preuve que c'est pas sérieux :o)))

compte supprimé . 14.11.2002 à 22:3459815
Mais Agatha Christie A ETE adaptée en bd, Man (c:

man, 14.11.2002 à 22:2859813
Bon, alors, de la BD ;o)))

Léon le Wacky, 14.11.2002 à 22:0859803
Mais Agatha Christie, C'EST de la littérature sérieuse, Man! :o)

man, 14.11.2002 à 22:0059791
Ah ouais, et puis comme ça on pourrait lire du Agatha Christie en faisant croire qu'on lit des trucs vachement sérieux. :o)))

Tinigrifi, 14.11.2002 à 16:3359727
Moi ce que j'aimerais bien, c'est un livre qui ressemble a un livre normal, mais quand t'appuie sur un bouton planque quelque part, pouf toutes les pages s'effacent et sont remplacees par un autre texte. Ca ce serait bien bien glop pour les trucs temporaires, parce que la lecture sur ecran c'est pas possible pour les textes longs, et imprimer un article pour le lire une seule fois (voire pas du tout) c'est un peu du gachis (le laboratoire ou je suis doit etre responsable a lui tout seul de la disparition d'un quart de la foret vierge).

J-C, 14.11.2002 à 15:5959720
oui effectivement, man, ce n'est pas évident mais je pense que toutes les options sont possible. ma compréhension est que les pages sont faites d'écrans flexibles successifs à la place du papier et sur lesquelles s'affiche le livre choisi dans une bibliothèque qui est en mémoire ou que l'on peut télécharger. la différence avec les livres écrans d'aujourd'hui, c'est que l'on peut avoir quelque chose qui a l'apparence d'un livre que l'on peut feuilleter. mais bon, 4cm de diagonale, ça nous mène pas loin !!

At'chao !

compte supprimé . 14.11.2002 à 14:4459708
Tu sais man, J-C n'est pas l'auteur des articles qu'il poste (((c:

man, 14.11.2002 à 14:3859705
J'ai pas compris, J-C. Ca serait un livre dont toutes les pages seraient des écrans ?
Et puis je vois pas la différence avec le livre électronique tel qu'il a déjà été présenté... ou je suis bête (je sais, kuk, grunt, claude, manu, tout ça), ou l'article n'est pas clair :o) Tu as d'autres précisions ?

grenouille, 13.11.2002 à 7:2859512
vache cheeeeeeeeeeeeeeee cela fait trop longtemps que j ai pas posté sur ce sujet....
bon, j va juste lire aujourd'hui.....
coak coak du matin

J-C, 12.11.2002 à 17:5959440
LE MONDE | 12.11.02

Deux mille ans après sa création, le livre reste irremplaçable

Aujourd'hui encore, son principe demeure conforme à sa définition originelle, et sa fonction de transmission du savoir, des idées, des croyances reste intacte. Quant à sa forme, tout simplement parfaite, elle résiste sans broncher à la modernité de l'informatique.
Trois stèles surgissent d'un paysage désolé. Chacune d'entre elles est posée sur une sorte de promontoire rocheux. La première a l'allure d'un manuscrit médiéval enluminé, entrouvert.

La deuxième est un volume fermé, à couverture rouge. La troisième est une sorte d'écran verdâtre sur lequel apparaissent quelques lignes illisibles signées André Gide.

L'affiche qui accompagne l'exposition "Les trois révolutions du livre" est trompeuse. Sans doute est-on passé en quelques siècles du manuscrit à l'imprimé et du papier (ou du parchemin) à l'écran. En revanche, la manifestation du Musée des arts et métiers montre bien, a contrario, l'extraordinaire résistance d'une forme : celle du livre.

"FORCE DE FRAPPE"

Qu'il soit enluminé à la main, imprimé à partir de caractères de bois ou de plomb, photocomposé, tiré sur des machines à bras ou sur des rotatives ultrarapides, le résultat tel qu'il apparaît à travers les vitrines du musée est quasiment identique aux yeux d'un visiteur profane. Il s'agit toujours, quel qu'en soit son format ou son aspect extérieur, d'une pincée de feuillets, cousus ou reliés, que l'on peut feuilleter. Telle pourrait d'ailleurs être la définition d'un livre donnée par son inventeur s'il brevetait aujourd'hui une telle trouvaille. Mais l'idée remonte à près de deux mille ans et, depuis les premiers codex, elle n'a pas subi la moindre altération dans son principe.

Au commencement était l'empreinte à partir d'un moule ou d'un poinçon. L'écriture demande un support pratique. Ce sera la tablette d'argile, le parchemin ou le papyrus, bientôt le papier, cousu bout à bout pour former des rouleaux. Ces derniers seront le support essentiel du texte pendant presque toute l'Antiquité occidentale. Le passage du volumen au codex, c'est-à-dire du rouleau au livre, à la fin du monde antique (entre le Ier et le VIe siècle), est une révolution capitale. Cette forme ne va plus guère changer jusqu'à nos jours. Bien sûr, l'apparition de l'imprimerie, puis l'évolution des techniques d'impression vont, elles, modifier sa diffusion.

L'objet rare, lentement élaboré par les copistes, va être démultiplié par l'invention de Gutenberg. De ce fait, le livre va acquérir une "force de frappe" qu'il n'avait pas. L'ère industrielle lui donne une dimension nouvelle en le mettant, au XXe siècle, à la portée de tous, pour un prix modique. On passe de la typographie à l'offset puis à la photocomposition, du plomb à la lumière. L'élaboration du "contenu" est dématérialisée avant d'être numérisée. Mais le livre est toujours là, apte à être glissé dans une poche, un sac, rangé sur une étagère, un tiroir, lu dans les positions les plus acrobatiques, les plus insolites, feuilleté en voyage, plié, annoté, corné, mutilé, voire abandonné sans regret.

Extraordinaire longévité pour cet objet qui joue un rôle essentiel dans la transmission du savoir, des idées, des croyances et de la création artistique à travers les âges. Son principe demeure aujourd'hui strictement conforme à sa définition originelle. Peu d'objets aussi élaborés ont ainsi traversé les âges figés d'emblée, telle une forme sacrée, intouchable et éternelle. Ou bien tout simplement parfaite, au sens où son ergonomie aurait atteint une dimension optimale. Les autres supports de l'expression humaine et de la communication – radio, cinéma, télévision, Internet – n'ont en rien réduit sa place dans la société. Au contraire, il se nourrit de ces médias technologiques en apparence concurrents avec ses propres qualités de simplicité d'accès et de disponibilité.

On avait prophétisé sa mort. Le livre serait remplacé par un écran plat, portable, rechargeable. Ce dernier, présenté dans les vitrines de l'exposition, a l'air d'un objet de musée, tombé en désuétude avant que d'avoir vraiment vécu – sorte de cul-de-sac de l'évolution. Est-ce à dire que l'informatique reste impuissante devant cette "invention" qui défie le temps ? Certainement pas. Mais c'est de cette permanence qu'il s'agit de tirer profit.

Aussi, certains chercheurs tentent-ils de concilier l'exceptionnelle vitalité de la forme classique du livre avec l'ère numérique. C'est-à-dire de marier feuilles de papier reliées et affichage électronique. Pour Joseph Jacobson, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), l'objectif "n'est pas de faire disparaître le livre, mais de le rénover. Je me sentirais, dit-il, très mal à l'aise dans un monde où nous ne pourrions plus accéder à l'information que par l'intermédiaire d'un écran. De mon point de vue, il s'agirait d'un véritable retour en arrière." (Le Monde du 22 juin 1999).

"LE LIVRE ULTIME"

La société E Ink, créée en 1997 pour exploiter les brevets du MIT, a présenté en juin 2002 un écran flexible de 0,3 mm d'épaisseur capable d'afficher une image de 4 cm de diagonale avec une résolution de 100 - 80 pixels, soit une définition légèrement inférieure à celle d'un écran cathodique. La commercialisation de tels produits n'est pas prévue avant 2004 ou 2005. La tâche n'est guère aisé car, comme le précise Joseph Jacobson, "ce qu'il faut, c'est réinventer la façon dont nous lisons et créer" ce que le chercheur appelle "le dernier livre, le livre ultime". Il s'agirait pour lui "d'un recueil unique qui contiendrait à la fois l'ensemble des textes" qu'il a lus avec ses annotations dans les marges, mais également toutes ses notes sur ses inventions et ses idées. "Un livre qui m'accompagnerait pendant toute ma vie."

Il ne s'agit donc plus de substituer un écran à un livre, mais bien d'inventer sa version électronique. D'apparence identique à celle de ses ancêtres, le livre du XXIe siècle pourrait "héberger" le contenu de dizaines, voire de centaines d'ouvrages. Un sommaire donnerait la liste de tous les titres mis en mémoire. Une fois choisi, l'ouvrage occuperait temporairement les 200 ou 300 pages du livre. Si son volume était plus important, il serait automatiquement scindé en deux tomes affichés successivement. Jusqu'au choix suivant.

La bibliothèque serait ainsi "concentrée" en un seul volume. Mais on peut aussi imaginer que le livre électronique trône au centre des rayonnages, tel une sorte de base de données permettant des recherches rapides de passages ou d'annotations et la mise en mémoire de textes personnels. Quelle que soit la place qu'il prendra, le livre, déjà multimillénaire, devrait une fois de plus survivre à une puissante révolution.

Michel Alberganti et Emmanuel de Roux

At'chao !

J-C, 04.11.2002 à 17:3858319
LE MONDE | 02.11.02

A Paris, un trottoir roulant transporte ses passagers à 9 km/h

Présenté comme le plus rapide au monde, ce nouveau système de locomotion installé de la station de métro Montparnasse pose, depuis son installation au mois de juillet, quelques problèmes de réglage pour éviter les chutes des voyageurs au départ et à l'arrivée.

"NE LEVEZ-PAS le pied, tenez-vous à la rampe." Ces conseils, répétés à plusieurs reprises et débités d'une voix monocorde par des haut-parleurs, sont destinés aux voyageurs qui empruntent le nouveau trottoir rapide installé dans le grand couloir de correspondance de la station Montparnasse-Bienvenüe. Inauguré et ouvert au public le 2 juillet, ce nouveau système de transport entraîne ses passagers à la vitesse de 9 km/h, soit trois fois plus que les deux trottoirs classiques situés de part et d'autre du nouveau système de transport.

Lors de sa mise en service, l'accélération et la décélération rapides du trottoir ont entraîné quelques chutes de la part de voyageurs surpris par une vitesse d'entrée et de sortie de 2,2 km/h. Par prudence, la RATP a arrêté le système pendant le mois d'août et septembre pour effectuer des modifications et des essais. Le trottoir a été rouvert au public le 2 octobre, mais il est interrompu de temps en temps pour effectuer des réglages.

Pour comprendre pourquoi ses utilisateurs ont tendance à chuter, il faut considérer la structure de ce trottoir roulant long de 183 mètres. Dénommé Gateway et construit par les Constructions industrielles de la Méditerranée (CNIM), il peut fonctionner jusqu'à 11,4 km/h – soit la vitesse moyenne d'un bus dans Paris – et être installé sur une distance de 800 mètres avec un sens de rotation du tapis qui peut être inversé.

Le Gateway est constitué de trois éléments principaux : une bande centrale en caoutchouc similaire à celle que l'on trouve sur les autres trottoirs mobiles, excepté qu'elle se déplace à 9 km/h, soit trois fois plus que la vitesse d'un trottoir classique et deux zones situées aux extrémités du trottoir et qui servent aux phases d'accélération et de décélération.

La zone de variation de vitesse commence par un ensemble de petits rouleaux de 30 mm de diamètre qui tournent sur eux-mêmes dans le même sens et qui servent à entraîner les personnes, la vitesse augmentant à chaque rouleau. Une plaque en acier incluant des roulements à billes prend le relais. Les voyageurs n'ont qu'à poser les pieds sur cette zone et à se laisser porter jusqu'au tapis central en caoutchouc en se tenant ensuite à la main courante. Cette dernière a dû être adaptée aux changements de vitesse du trottoir. "Elle est de type chenille, constituée de parties qui disparaissent ou qui apparaissent. Aussi conseille-t-on aux voyageurs de garder la main sur les parties indiquées", explique Anselme Cote, chef de projet RATP du trottoir rapide.

"Les déséquilibres et les chutes sont provoqués principalement par la plaque d'acier, où l'on avait inclus initialement des billes. Les voyageurs ne glissaient pas bien. Aussi, lors de l'arrêt du trottoir en août, avons-nous remplacé les billes par des roulements à billes, ajoute Anselme Cote.Ce qui a considérablement réduit les problèmes.Et nous conseillons désormais aux voyageurs de passer les phases de transition en conservant les pieds bien à plat, car nous avons constaté que les personnes pouvaient être déséquilibrées si elles levaient un pied à ce moment-là."

La RATP dispose encore de plusieurs mois pour effectuer les différents réglages. "Le trottoir est actuellement dans une période de mise en service industrielle qui va durer jusqu'au mois de juillet 2003", explique Hubert de Chefdebien, directeur des relations institutionnelles de la CNIM. Cette phase d'homologation est suivie de près par plusieurs instances : la Commission nationale de sécurité, la direction régionale de l'Ile-de-France et le Syndicat des transports de l'Ile-de-France (STIF). Ces autorités donneront in fine leur aval à la RATP. Pendant toute cette période, la RATP espère que les usagers s'approprieront Gateway. Anselme Cote rappelle que la mise en route du premier trottoir roulant de Montparnasse, en 1968-1969, avait aussi, à l'époque, provoqué quelques chutes et demandé un temps d'adaptation pour la population.

L'objectif de la Régie est d'accélérer le passage dans un des plus importants couloirs de correspondance de son réseau, où circulent environ 110 000 personnes par jour. Le nouveau système permet aux voyageurs de gagner environ 1,5 minute sur le trajet.

Le projet, lancé en 1995, a été conçu par la CNIM, seul fabricant français d'escaliers mécaniques. Le groupe a financé la totalité des frais de recherche et développement. La RATP, pour sa part, "a pris à sa charge les travaux d'installation et acheté ce produit pour le prix d'un trottoir ordinaire", précise Anselme Cote. Le coût total de l'installation, 4,2 millions d'euros, a été financé par la RATP, le STIF et la région Ile-de-France.

Actuellement, le site est visité par de nombreuses délégations étrangères, japonaises, canadiennes et américaines, attirées par "le trottoir le plus rapide du monde", selon l'expression utilisée par ses promoteurs. Car les besoins en transport urbain rapide sur de courtes distances – environ 250 mètres – sont nombreux et concernent aussi bien les terminaux d'aéroports, les centres commerciaux que le centre des villes. Des trottoirs rapides pourraient ainsi être installés pour relier, par exemple, les gares SNCF et RATP de Montparnasse, les gares TGV et SNCF de Lille, distantes l'une de l'autre de 800 mètres, les gares de Lyon et d'Austerlitz. Ou encore, pour monter ou descendre les Champs-Elysées...

Christiane Galus

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Un prédécesseur malchanceux, le TRAX

Le trottoir roulant rapide est un défi technologique ancien : en 1900, l'Exposition universelle de Paris proposait déjà une "rue de l'avenir" se déplaçant à 7,2 km/h, qui vit choir plus d'une dame en crinoline. Tout au long du siècle passé, des tentatives ont été conduites aussi bien au Japon qu'aux Etats-Unis – Boeing s'y est même frotté, mais sans grand succès. Plus récemment, dans les années 1980, la RATP avait placé ses espoirs dans le TRAX, un système inventé par l'un de ses ingénieurs et développé par la société stéphanoise Hydrodynamique et Frottement (HEF). Le système, dont un prototype de 120 mètres de long capable de transporter 10 000 personnes à l'heure à 12 km/h avait été testé, n'a finalement pas abouti. Un mécanisme relativement complexe, le coût initial élevé de l'investissement, puis de la maintenance, ont eu raison du projet. En 1987, alors que le TRAX semblait devoir équiper la station des Invalides, la RATP le sacrifie, faute de budget. Il faudra attendre 1994 pour que la régie relance un projet similaire, qui n'a abouti que huit ans plus tard.

At'chao !

Sire Halloween, 31.10.2002 à 19:4057812
Attendez, je vous prépare un gâteau à la dynamite pour Halloween... Avec ça, vous allez voir, votre compteur va exploser radicalement!

J-C, 25.10.2002 à 17:1556909
LE MONDE | 24.10.02

La problématique neutralisation des téléphones mobiles

Des mini-brouilleurs actifs de 5 m à 10 m à la ronde sont en vente libre dans les boutiques de Tokyo. D'autres brouilleurs, plus imposants et plus chers permettent de couvrir une zone de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de mètres carrés.
Comment appliquer l'article 26 de la loi du 17 juillet 2001 qui permet aux exploitants de cinéma, directeurs de théâtre, propriétaires de cabarets ou autres salles de spectacle d'installer des "brouilleurs" de téléphone mobile ? Telle est la question délicate sur laquelle l'Autorité de régulation des télécommunications (ART), après une consultation publique, a émis le 26 septembre des propositions à la Commission consultative des radiocommunications (CCR).

Tout en soulignant les difficultés créées par la loi, l'Autorité met en avant deux conditions d'application : le respect du confinement et celui des niveaux de références que ne doivent pas dépasser les champs électromagnétiques quand le public y est exposé.

Sur le plan technique, cela conduit à définir les types de systèmes de blocage qui peuvent être employés. Il existe en effet plusieurs catégories de brouilleurs que l'on peut classer en deux grandes familles. D'abord ceux qui agissent par brouillage des fréquences d'émission des mobiles en créant un niveau d'interférence tel que le réseau et le mobile ne peuvent plus initier ou maintenir une communication.

DIFFICULTÉS TECHNIQUES

Ensuite, ceux qui, par filtrage, sont par exemple capables d'agir sur les mobiles pour les faire changer d'état (utilisation restreinte), différencier les canaux, en modifier le contenu et interdire in fine les communications, par renvoi des appels entrants sur les messageries des abonnés.

Au sein même de ces deux groupes génériques existent différentes variantes. Ainsi distingue-t-on les brouilleurs simples (qui émettent en permanence un signal qui crée des interférences sur les fréquences allouées au mobile) des brouilleurs "intelligents", qui n'émettent un signal parasite que lorsqu'ils détectent un mobile sur le point de communiquer. En effet, un mobile appelé ne sonne pas immédiatement. La station de base lance d'abord une sorte d'appel général (paging) afin de localiser précisément (à la cellule près) le portable auquel est destinée une communication. C'est au moment où celui-ci signale sa présence en réponse au paging que le brouilleur le détecte et déclenche le signal qui inhibe sonnerie et communication.

Les systèmes opérant par filtrage, plus complexes à développer, relèvent quant à eux encore de la théorie. Plus intrusifs, puisqu'ils sont capables de différencier les canaux au sein du signal (canaux de signalisation, canaux de données...), ils ne sauraient être installés sans une implication technique des opérateurs, qui, bien sûr, s'y refusent.

Les industriels estiment que ces systèmes, qui ont fait l'objet de différents brevets, ne pourront de toute façon techniquement voir le jour avant deux à cinq ans. Par contre, simples ou intelligents, les brouilleurs qui se contentent de créer un signal d'interférence sont déjà disponibles en France, où ils demeurent illégaux, étant en théorie réservés aux applications de sécurité (forces de l'ordre, renseignement) ou militaires.

A l'étranger (Israël, Japon, Corée du Sud, Chine...), dans des boutiques spécialisées ou sur Internet, le chaland trouvera des engins de brouillage de faible puissance (quelques milliwatts) relevant du gadget "james bondesque", malicieusement dissimulés dans un boîtier de téléphone mobile (Nokia, Siemens) ou carrément des valises de forte puissance (30 watts et plus) capables de brouiller la zone de couverture complète d'une station de base GSM ou autre, les prix variant de moins de 100 euros à plusieurs milliers d'euros.

RISQUE DE PROLIFÉRATION

On comprend pourquoi l'ART et les opérateurs sont inquiets devant le risque de prolifération de ces systèmes qui, manipulés par des personnes mal intentionnées ou tout simplement mal informées, pourraient se révéler dangereux. Si, comme le souhaitent les propriétaires de salles de spectacle, l'ART parvient à un consensus entre eux-mêmes et les opérateurs sur un ensemble de règles (type de produits, création d'une base de données les recensant, information du public, contrôle), tout ne sera pas réglé pour autant.

Le débat fait rage sur la faisabilité d'un confinement efficace dans les salles de spectacle telles que définies dans la loi, à savoir les lieux où sont diffusées et reproduites des œuvres de l'esprit. Or cette définition est très large. Un chapiteau monté temporairement entre-t-il dans le cadre retenu ? Nul ne peut le confirmer ou l'infirmer. Question d'interprétation. Quid des halls d'accueil, du bar de l'entracte ? Pour Hortense de Labriffe, déléguée générale d'Uniciné, cela va sans dire,"seule la salle, et non les dépendances, est concernée". Pour éviter la prolifération, cela irait mieux le précisant dans la loi. Dans tous les cas, le confinement pose problème. Et selon que l'on inclut ou non les dépendances, l'impact n'est pas le même en termes économiques pour les opérateurs. Les communications échangées pendant les spectacles ne sont pas en jeu, en revanche celles émises depuis les halls ne sont pas à négliger. Les propriétaires de salles de spectacles, habitués aux règles drastiques applicables aux espaces recevant du public, ne voient d'ailleurs aucun inconvénient à respecter les contraintes qui excluraient les dépendances (halls, coulisses, bars) des emplacements brouillés (si tant est qu'on parvienne à mettre en œuvre un confinement efficace).

Se pose ensuite le problème des appels d'urgence. Car les brouilleurs ne sont pas capables de distinguer le bon grain (coup de fil anodin) de l'ivraie (alerte). Un médecin d'astreinte assistant à un opéra dans une salle équipée d'un brouilleur ne pourra recevoir ni appels ni messages texte (SMS) l'avertissant de la nécessité d'une intervention. De même, en cas de danger, le public ne pourra appeler le 112 (services d'urgence)."Faux problème, rétorque Hortense de Labriffe, le médecin concerné n'a qu'a nous avertir avant d'entrer dans la salle qu'il est susceptible d'être appelé. Il peut dès lors laisser son portable à l'accueil. Le cas échéant, les responsables de la salle le préviendront. De même, en présence d'un danger dans la salle (incendie, malaise), nous avons les moyens d'alerter les services de secours sans le recours des portables du public, comme nous l'avons toujours fait." L'ART souligne néanmoins que "le cahier des charges des opérateurs les oblige à relayer gratuitement les appels d'urgence dans les zones a priori couvertes. Il faudra donc revoir ces obligations".

Un autre argument plaidant contre les brouilleurs est également avancé par l'ART : celui du respect des normes relatives aux puissances des champs électromagnétiques quand le public y est exposé, lesquelles ne doivent pas dépasser 41 volts/m en 900 MHz et 58 volts/m en 1 800 MHz. Or l'ajout d'un brouilleur peut contribuer à dépasser ces niveaux de référence. Cela reste néanmoins peu probable, compte tenu de la faible puissance des équipements déjà installés (illégalement), ou de ceux qui tentent les propriétaires de salles de spectacles.

Enfin, au cas où la loi serait mise en application, y compris selon des règles strictes, les opérateurs auront beau jeu de revendiquer une baisse du tarif des redevances versées au titre de l'usage exclusif des fréquences GSM et UMTS, au prorata des zones d'ombre artificiellement créées.

Karyn Poupée

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En attendant le décret d'application

L'article 26 de la loi du 17 juillet 2001 ajoute à la liste des installations que l'on peut librement mettre en œuvre au titre de l'article L33-3 du code des postes et télécommunications "les installations radioélectriques permettant de rendre inopérants dans les salles de spectacles, tant pour l'émission que pour la réception, les téléphones mobiles de tout type dans l'enceinte des salles de spectacles".

En attendant la publication d'un décret d'application, les systèmes de brouillage restent totalement prohibés. L'Autorité de régulation des télécommunications transmettra prochainement un avis à Bruxelles concernant les modalités d'application de ce texte. Ce n'est qu'à l'issue de cette procédure d'information (de trois mois au maximum) que la loi pourra entrer en application.

At'chao !

J-C, 22.10.2002 à 8:0656212
By Associated Press, 10/21/02

BOSTON -- The Red Sox have received permission to interview Philadelphia Phillies scouting director Mike Arbuckle for Boston's vacant general manager job.

tu nous avais caché ça, jon !!!

At'chao !

Thierry, 18.10.2002 à 14:5755616
C'est le titre de l'article qui m'a attire (allez savoir pourquoi ;o)))
Mais n'est-ce pas un juste retour des choses ?

LE MONDE | 18.10.02 | 13h17
par Pierre Georges
Pauvre Léon !
Il faudra bien y venir : que vivent les Chiens de garde ! Car voici, si l'on n'y prend garde justement, que la pub, ces satanés fils de pub, après avoir exploité sans vergogne et sans scrupule l'image de la femme, s'attaque au dernier bastion, l'homme. L'homme outragé, l'homme-objet, l'homme humilié, en un mot l'homme nu.
Pour lancer un nouveau parfum masculin, car, comme les porte-avions, on lance les parfums en fanfare, Yves Saint Laurent n'a pas hésité à franchir le pas.
Que dit-on le pas ? Les limites ! Ainsi qu'il est rapporté et illustré en page 23, la promotion du M7, doux parfum au nom de missile de croisière ou d'espion de Sa Gracieuse Majesté, sera soutenue par une campagne de publicité. Ou plutôt une double campagne : une version "soft" pour la veillée des familles, une version "hard" pour faire causer dans les chaumières.
Dans l'une, un homme à moitié nu. Dans l'autre, le même, totalement nu. Bien, allons à l'essentiel, la pub à ne pas mettre entre toutes les pages. C'est un fait indubitable, l'homme M7 est nu. C'est scandaleux. Très nu. C'est très scandaleux. Très nu, très beau, très viril, très velu. C'est très, très, très, très scandaleux. Une vraie atteinte à l'image de l'homme. Enfin, pas de celui-là, champion d'aïkido en plus, alors, méfiance, très sportif. Mais de tous les autres, les pauvres, les humbles, les pas très, les tordus, les pas beaux, les pas jeunes, les pas sveltes.
Imaginez les ravages dans les ménages, de cette publicité rien moins que subliminale et odieusement comparative. Imaginez que les femmes regardent, elles vont se gêner ! Imaginez un tragique détournement de slogan publicitaire : "Dégage, Léon, je veux le même à la maison !"
La fin des haricots encore plus que des raviolis vendus par ce fameux slogan éclusier ! C'est pourquoi nous nous élevons, avec véhémence, contre cette atteinte inadmissible à l'image de l'homme normal et banal, contre cet outrage patent aux bonnes mœurs et harmonieuses relations, contre cette exploitation vile des bas instincts et beaux morceaux ! Fussent-ils choisis !
Chiens de garde, meute, meute, meute ! Le M7 est l'arme du diable pour nous enfoncer encore un peu plus dans notre dépression collective de pauvres mâles sans défense. Alors que l'heure est grave et pour le genre et pour ce sexe. A preuve cette dépêche AFP, arrivant ce matin même de Rome et disant, par son seul titre, le tragique de la situation : "L'Italie s'interroge sur ses "mâles blessés et violents"".
Que se passe-t-il donc ? Oh ! rien d'excessivement drolatique en fait. Un constat dramatique plutôt. Depuis le mois de septembre, la péninsule a vécu six affaires de tuerie familiale, faisant au total dix-neuf victimes. A chaque fois, des maris-en-série, si l'on ose dire, pris d'une crise de démence ou de jalousie, tirent sur tout ce qui leur échappe, femme et enfants, lors d'une séparation du couple.
La montée de ces meurtres et tueries suit très exactement, à la hausse, la courbe des divorces. Alors psychologues et journaux s'interrogent. Avons-nous déstabilisé, fragilisé mentalement l'homme italien, passé sans transition du giron maternel au cocon matrimonial, et ensuite rejeté ? Se poser la question, mamma mia, c'est y répondre !

Léon le Wacky, 09.10.2002 à 19:1554136
Et encore quelques citations latines, pour casser l'ambiance. :o)
De omni re scibili, et quibusdam aliis.
Infandum, regina, jubes renovare dolorem.
Felix qui potuit rerum cognoscere causas.
Nascuntur poetae, fiunt oratores.
Major et longinquo reverentia.
Beati pauperes spiritu.

Tinigrifi, 09.10.2002 à 18:0854127
Oui, pluton est un des nombreux planetoides qui peuplent la ceinture de Kuiper, un ensemble d'asteroides qui gravitent en bordure du systeme solaire. D'ailleurs l'orbite de Pluton est une ellipse tres inclinee, alors que les 8 autres planetes ont une orbite quasi circulaire et situee dans le plan de l'ecliptique (le plan qui contient toutes les orbites, justement :o). Selon certains, Pluton et Charon (son satellite) ne seraient donc que des asteroides un peu gros et un peu plus proches que les autres.

man, 09.10.2002 à 18:0354125
Oki, merci les gars :o)

Léon le Wacky, 09.10.2002 à 17:5254122
Quelques citations latines en guise d'interlude :
Donec eris felix, multos numerabis amicos.
Exegi monumentum aere perennius.
Sapiens nihil affirmat quod non probet.
Timeo Danaos et dona ferentes.
O fortunatos nimium, sua si bona norint, Agricolas!

MR_Claude, 09.10.2002 à 17:3654118
oui, il y a aussi certaines personnes qui semblent prêtes à dire que soit le système solaire en comprend huit (des planètes), ou bien alors des milliers. bicoze que certaines observations semblent avoir montré l'existence de nombreux corps loin au fond et qui ressembleraient fort à Pluton. Celle ci étant encore assez mal connue, l'hypothèse a été émise comme quoi elle pourrait n'être qu'un de ces corps, juste un peu plus proche...

Thierry, 09.10.2002 à 17:0954114
depuis quelques siecles, il y a une polemique a propos d'une eventuelle dixieme planete, qui serait la plus proche du soleil. La majorite des astronomes s'accordent pour ne pas reconnaitre ce coprs comme planete (je ne sais plus pourquoi).

Tinigrifi, 09.10.2002 à 17:0454113
Je sais pas a quoi tu fais reference, man, mais il y a pas longtemps un astronome a cru decouvrir un corps celeste non repertorie dans le systeme solaire. Il s'agissait en fait des restes d'un fusee americaine des annees 70. C'est peut-etre ca.

man, 09.10.2002 à 16:5154110
Il m'a semblé entendre parler, ces derniers temps, de la découverte d'une dixième planète du système solaire... mais comme je ne sais pas si j'ai rêvé ça ou si je l'ai bien entendu, j'aimerais que quelqu'un confirme... ;o)

MR_Claude, 09.10.2002 à 13:3054081
hahaha, merci thierry, j'ai bien ri ;o)))

bon, pour ceux qui se posent la question, je dirais bien quand même qu'a priori, au vu de ce que j'ai pu lire/apprendre (enfin en théorie ;o))) ), le gaz est mieux placé, mais y'a pas non plus de quoi pavoiser...

Thierry, 09.10.2002 à 12:3054074
J'ai lu ca dans "le soir". Ca un cote surrealiste !


Environnement Sur l'air de « Je pollue moins que toi », les secteurs du gaz et du mazout s'étripent devant les tribunaux


Les énergies fossiles s'enflamment
Qui respecte le plus l'environnement ? La pub vantant le gaz naturel a allumé le secteur du mazout. Qui, à son tour, traîne en justice les gaziers. Qui, en réponse, s'enflamment et intentent une autre action contre les pétroliers...

CHRISTOPHE SCHOUNE

Une odeur de soufre plane dans le paysage énergétique belge. Depuis le lancement de la campagne de pub relative au gaz naturel mi-septembre - une flamme bleue douce comme un rayon de soleil qui réchauffe les abribus -, le secteur du mazout s'est enflammé et crie au scandale face à ce qu'il considère comme une concurrence déloyale et une publicité audiovisuelle mensongère.

« Savez-vous que le gaz naturel est le plus respectueux de l'environnement ? » Afin de convaincre les ménages des avantages verts de ce combustible, le secteur gazier offre une prime de 250 euros à ceux qui souhaitent se débarrasser de leur polluante vieille cuve à mazout.

Cet argument sonnant et trébuchant, soutenu par le gouvernement fédéral et avalisé par les partenaires sociaux, est jugé « inadmissible ». Si bien que le secteur du mazout a lancé sa contre-campagne de pub et a intenté une action en référé devant le tribunal de commerce de Bruxelles afin d'interdire cette publicité sur les ondes belges. Peu réceptif quant à l'urgence invoquée, le juge a débouté les demandeurs le 30 septembre.

Notre demande n'a pas été entendue, mais le jugement au fond doit encore intervenir, fait valoir Ward Herteleer, directeur général d'Informazout. Le secteur du gaz présente uniquement des arguments et des comparaisons qui lui sont avantageuses en terme environnemental, c'est-à-dire au stade final du processus de combustion...

Pour les tenants du gasoil de chauffage, il importe de tenir compte de l'ensemble du cycle de vie afin d'effectuer un bilan énergétique objectif. A l'appui de cette thèse, ils brandissent une étude allemande favorable.

Pour se faire une idée précise de l'impact d'un produit, il faut considérer tous les différents stades de fabrication : extraction, production, transport, raffinage, stockage, oppose Ward Herteleer. Or, les fuites de gaz libèrent énormément de méthane, un gaz à effet de serre très nocif. Le danger d'explosion du gaz et l'empoisonnement possible au monoxyde de carbone sont deux éléments qui font, par ailleurs, courir un risque réel aux consommateurs...

Ces deux derniers arguments ont littéralement liquéfié les représentants du secteur gazier. Outre une réplique à l'action au fond en cours, ceux-ci ont à leur tour intenté un recours en justice contre le secteur du mazout sur base de ces « suspicions » liées à la dangerosité du gaz.

Je regrette ce climat conflictuel, réagit Ferdinand de Lichtervelde, secrétaire général de Figaz. Cette polémique entre fournisseurs n'est pas la meilleure manière d'informer le consommateur ! Notre optique a toujours été de mettre en avant les qualités de nos produits sans mettre l'accent sur les faiblesses adverses. Mais il y a des limites au mauvais goût. C'est trompeur et dénigrant alors que 2,5 millions de maisons sont chauffées en gaz. Tenir compte de l'ensemble du cycle de production ? Pour Figaz, les paramètres avancés par le secteur du mazout sont « extrêmes et non fiables ».

Tout le monde conteste l'étude allemande, note de Lichtervelde. Le gaz émet 25 % de CO2 en moins à la combustion. Les fuites représentent peut-être 0,5 % en Belgique, guère plus. Il faudrait 6 % de pertes dans toute la chaîne pour compenser les émissions de CO2 du fuel. Et cela, sans compter les travers de la chaîne pétrolière dont parle peu le secteur du mazout tels les dégazages en pleine mer, les marées noires et le transport routier nécessaire pour acheminer le combustible...

Ambiance, dans la grande famille des énergies fossiles. La prochaine audience est fixée au 30 octobre.·

MR_Claude, 01.10.2002 à 13:5152560
tu dis que ce corps vient de dehli?

/me prend l'avion aussitôt ;o)))

Eugène le jip, 01.10.2002 à 13:3352558
C'est comme le chante Stéphane Eicher:
"J'avais des hauts...
...J'avais des bas"

Thierry, 01.10.2002 à 12:1852552
tu penses aux pub wonderbra avec Adriana Karembeu ? (regardez dans les yeux, j'ai dit les yeux ;o)))

J-C, 01.10.2002 à 10:1552537
bof ! en lingerie, il y a tout de même mieux à montrer que des bas, même bien portés :-))

At'chao !

Thierry, 01.10.2002 à 9:1952530
Une nouvelle campagne de pub pour de la lingerie autrichienne est interdite de séjour sur Times Square. Très "soft", elle choque pourtant les prudes New Yorkais.
La nouvelle campagne pour la lingerie de la société autrichienne Wolford n'est pas la bienvenue à Times Square : "Trop sexy !" disent les passants.
Et bien qu'elle ait été affichée sans problème dans de nombreuses villes d'Europe, les Américains considèrent qu'elle laisse entrevoir bien trop de peau dénudée pour paraître sur les murs de la Grosse Pomme.
Du côté de Wolford, on ne s'inquiète pas, habitué que l'on est aux réactions extrêmes des Américains.
Une campagne précédente avait déjà mené New York au chaos en 1998, lorsque le poster géant d'une femme aux très longues jambes, vêtue seulement d'une paire de collants de la marque avait provoqué un arrêt complet du trafic sur Broadway.

Le corps du delit:



Tinigrifi, 30.09.2002 à 17:5852451
Mais de quel sport ils causent ?? Curling ? Petanque ? Course en sac ?

J-C, 30.09.2002 à 17:0752447
LE MONDE | 30.09.02

Une Europe unie vient à bout d'Américains désunis

L'équipe européenne s'est adjugé la Ryder Cup en battant les Etats-Unis par 15,5 points à 12,5 sur le parcours de Belfry, en Angleterre.

Sutton Coldfield (Angleterre) de notre envoyé spécial

Samedi 29 septembre, en fin d'après midi, lorsque Curtis Strange, le capitaine américain, prit connaissance de l'ordre des départs des joueurs européens pour les douze simples qui se disputeraient le lendemain, il prit en même temps un sacré coup au moral, et ses joueurs avec lui.

Sam Torrance, son homologue européen à l'air débonnaire, à la réputation de bon vivant se laissant parfois aller à certains excès, lui avait joué un sacré tour en adoptant une tactique exactement inverse de celle qu'il attendait. A l'issue des seize doubles, la partie était on ne peut plus serrée, puisque les deux équipes étaient à égalité avec huit points chacune.

Pensant que la victoire se déciderait dans les toutes dernières parties, l'Américain avait décidé d'y placer ses meilleurs atouts, Jim Furyk, Davis Love III, Phil Mickelson puis Tiger Woods, qui fermerait une marche qui s'annonçait triomphale. Mais Sam Torrance, avec sa moustache et ses sourcils noirs à la Groucho Marx, avait réussi à semer dans les rangs américains une pagaille digne de la Soupe aux canards en plaçant ses plus fines lames dès le début.

En tête, donc, ouvrant la voie et montrant l'exemple, l'immense Colin Montgomerie, pour qui cette Ryder Cup semble sonner un nouveau départ, plaçait un premier uppercut redoutable ; il venait à bout de Scott Hoch dès le 14e trou. Peu de temps après, Bernhard Langer, l'autre vétéran, au visage si lisse qu'il semble aussi imperméable à la douleur ou au plaisir qu'un Buster Keaton, était aussi expéditif en prenant le meilleur sur Hal Sutton au 15e trou. Padraig Harrington, malgré ses airs de Laurel, l'imitait dans le même temps en battant Mark Calcavecchia au 14e. Les Américains étaient bien ébranlés. Les Européens continuaient de les harceler grâce au colosse Darren Clarke, l'Orson Welles des greens, qui faisait match nul avec David Duval, puis au féroce Danois Thomas Bjorn, qui battait Steward Cink. Il manquait encore deux points aux Européens pour vaincre.

UN PUBLIC EXEMPLAIRE

Les Américains ripostaient cependant en portant deux violents coups par l'intermédiaire de David Toms et Scott Verplank, qui envoyaient les duettistes Sergio Garcia et Lee Westwood dans les cordes. Mais, un peu plus tard, les tenants du titre mettaient un genou à terre : Tiger Woods, l'arme suprême, était mené d'un point par Jesper Parnevik au 13e trou. Le coup de grâce était donné par Philip Price, 115e joueur mondial, que personne n'attendait mais qui battait le numéro deux, Phil Mickelson, au 16e trou. Niclas Fasth rajoutait un demi-point, puis Paul McGinley n'avait plus qu'à pousser son adversaire au match nul pour faire irrémédiablement tomber les Américains : les 14,5 de la victoire étaient atteints. C'étaient ensuite les cris et les sauts de joie, les larmes de Sam Torrance, les embrassades. Pierre Fulke et Parnevik donnaient un peu plus d'éclat à la victoire en prenant un demi-point supplémentaire chacun. Et Tiger Woods avait joué pour rien.

Les autres aussi avaient joué pour rien, pour pas un rond exactement, puisqu'il n'y a pas d'argent en jeu dans cette rencontre. Le seul enjeu de la Ryder Cup est la gloire que l'on y récolte, quel que soit le résultat, dans un esprit de respect et de sportivité. Cela n'a pas toujours été le cas, comme lors de la précédente édition, en 1999, à Brookline, aux Etats-Unis. Une partie du public, farouchement patriotique, vociférait lorsque les Européens jouaient, les insultant à leur passage. Les joueurs eux-mêmes avait fait preuve d'un manque de respect flagrant en envahissant un green après un magnifique putt décisif d'un des leurs, Justin Leonard, alors que José Maria Olazabal, son adversaire, n'avait pas encore joué.

Ici rien de tel. Le public britannique s'est montré exemplaire, applaudissant abondamment tous les joueurs, même si leur préférence ne faisait pas de doute. Mais, par crainte que des événements semblables à ceux de Brookline ne se produisent, l'organisation avait pris des mesures draconiennes : interdiction avait été faite, à grand renfort de pancartes situées à l'entrée du parcours, d'y introduire des boissons alcooliques. C'était faire offense aux spectateurs. Atterrés, décomposés, certains d'entre eux allaient jusqu'à avancer que certaines traditions ont disparu pour moins que cela.

Jean-Louis Aragon

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Sergio Garcia exemplaire

A 22 ans, pour sa deuxième Ryder Cup – il n'avait que 19 ans lors de sa première participation –, le jeune Espagnol s'est donné corps et âme à ses coéquipiers et au public. Dès la victoire finale acquise pour l'Europe, par Paul McGinley, il se mettait à sauter comme un cabri face aux spectateurs, les sollicitant, partageant sa joie avec lui, se déchaînait, embrassait tout le monde, les joueurs et leurs compagnes, revenait vers le public puis bondissait à nouveau sur les épaules de son compagnon de doubles, Lee Westwood, avec lequel il avait remporté trois points, mais qui, tout comme lui, avait perdu sa partie de simples. Sergio Garcia a été le seul, lors des parties de simples, à prendre le risque le plus insensé en tentant d'atteindre le green du 10 depuis le tee de départ, pour la plus grande joie du public, qui apprécia le geste à sa juste démesure.

At'chao !

grenouille, 24.09.2002 à 0:4151701
un germe c est la petite tache marron foncé qu il y a dans le jaune ( !!!) et pi la cendre rouge... euh demande a ton apothicaire... il doit savoir luiii

Léon le Wacky, 23.09.2002 à 23:1151698
Tu veux une médaille pour ça, Tini?
:o))

man, 23.09.2002 à 22:1951692
Grenouille : oui, mais c'est quoi un germe d'oeuf ? et de la cendre rouge ? :o))

J-C, 23.09.2002 à 22:1251691
oui, c'est étonnant ! quelle idée d'aller en Angleterre !!!

At'chao !

Tinigrifi, 23.09.2002 à 21:5851688
Salut, me revoila !
Alors donc j'ai bien ete en Angleterre en avion, mais une fois sur place j'ai pris le train. Voila. Etonnant, non ?

J-C, 23.09.2002 à 14:2151639
LE MONDE | 20.09.02

Les messageries électroniques croulent sous la publicité sauvage

Le nombre annuel de publipostages indésirables, le spam, que chaque internaute reçoit pourrait passer de 571 en 2001 à 1 500 en 2006. Cette pratique commerciale illégale, à laquelle il est difficile d'échapper, exploite des robots logiciels arpentant la Toile pour y traquer les adresses.
Le désagrément devient fléau. Le publipostage électronique non sollicité, souvent appelé spam, (qui viendrait du nom d'une viande en conserve, répété à l'obsession dans un sketch des Monty Python) s'est développé à une vitesse vertigineuse au cours de ces dernières années. Au point que, au niveau mondial, les internautes paieraient "malgré eux 10 milliards d'euros de frais de connexion simplement pour recevoir ces messages", selon une étude publiée par la Commission européenne en février 2001.

Depuis, le phénomène n'a fait que s'amplifier. Selon le cabinet d'études Jupiter Mediametrix, chaque internaute a reçu en moyenne 571 messages commerciaux non sollicités au cours de l'année 2001. En dépit des lois qui réglementent la pratique, tout indique que la discipline a encore de belles heures devant elle. Jupiter Mediametrix prévoit ainsi qu'en 2006 chaque internaute recevra environ 1 500 de ces e-mails indésirables.

Et les soucis des internautes ne seront pas allégés par le fait que les entreprises leur enverront - en toute légalité - un nombre croissant de messages de marketing auxquels ils pourront néanmoins se désabonner.

La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) ne s'attendait pas à un tel raz de marée. Le 12 juillet 2002, elle a ouvert une "boîte à spam" (spam@cnil.fr), enjoignant les internautes à signaler les publipostages non sollicités dont ils s'estiment victimes. En moins de deux mois, 145 000 messages y ont été postés, témoignant de l'irritation croissante de nombreux utilisateurs du Net.

"Il nous est évidemment impossible de traiter chaque message de façon individuelle, précise une spécialiste de la CNIL. Mais cela nous permet d'examiner plus précisément, en France, l'ampleur et la nature du phénomène." La CNIL relève qu'"environ 80 % de ces messages sont anglophones, contre 20 % en provenance, à parts égales, de France et d'Asie."

Parmi ces publipostages, des offres de voyages, des propositions de régimes miracles, ou des invitations à se connecter à des casinos en ligne. L'industrie pornographique, qui use sur la Toile de campagnes marketing particulièrement agressives, n'est pas en reste et représente, selon la CNIL, "environ 50 % du spam francophone". Outre l'analyse du phénomène, l'opération lancée par la CNIL lui permettra "de dénoncer au parquet certaines activités délictueuses ainsi observées". La pratique est en effet non seulement envahissante mais illégale. En France, adresser des sollicitations commerciales - ou autres - par voie de courrier électronique n'est autorisé que si les destinataires ont préalablement donné leur consentement. Et ils doivent pouvoir exiger à tout moment que leurs coordonnées disparaissent de ces listes de diffusion. Nombre de sociétés ne respectent pas ces conditions. Les sanctions que leurs responsables encourent pour infraction à la loi informatique et libertés sont pourtant dissuasives : jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende. Une adresse électronique est assimilée à une donnée personnelle, même si elle ne permet pas de remonter jusqu'à l'identité de son titulaire. En constituer des bases de données est donc soumis à des règles strictes. En France, la constitution d'un tel fichier doit être déclarée à la CNIL et doit se faire sur la base d'une collecte "loyale" des informations. La directive européenne votée le 12 juillet 2002 par le Parlement européen abonde dans ce sens. Elle précise que l'enregistrement - à des fins d'exploitation - de l'adresse électronique de l'utilisateur d'un service en ligne requiert son approbation explicite. Effectué au cours de l'inscription à un service en ligne ou de l'utilisation d'un logiciel gratuit, l'enregistrement d'adresse électronique s'accompagne souvent d'un formulaire demandant le niveau des revenus de l'utilisateur, sa profession, son âge ou ses centres d'intérêt.

Mais il existe d'autres moyens, en marge de toute légalité, pour constituer des fichiers d'adresses. Certaines sociétés ont recours à des logiciels qui parcourent la Toile et les espaces de discussion en ligne à la recherche des chaînes de caractères ayant la forme d'une adresse de courrier électronique. Cette collecte peut être affinée. Les robots peuvent ne rapatrier que les adresses situées sur des pages où certains mots-clés apparaissent. Il est possible de cibler les fichiers et d'améliorer le rendement commercial du spam. La commercialisation des "robots extracteurs d'adresses", comme Target 98, Atomic Harvester ou Post News, est libre. "Nous nous penchons sur ces logiciels dont la diffusion est autorisée mais dont l'utilisation est généralement délictueuse", explique la CNIL.

Le spam ne dérange pas seulement les internautes. Les prestataires techniques en font également les frais. Ils risquent, dans certains cas, l'engorgement des tuyaux. "Des envois massifs de courriers électroniques peuvent ralentir notre système de messagerie pendant quelques minutes à quelques heures, précise Jean-Michel Soulier, directeur général de Tiscali France et président de l'Association des fournisseurs d'accès. Nous avons mis en place, comme la plupart des fournisseurs d'accès, des systèmes de blocage des envois trop massifs lorsqu'ils sont détectés et il nous arrive également de rappeler à l'ordre certains de nos clients qui font un usage abusif de nos services." Les dispositifs techniques mis en place par les fournisseurs d'accès pour tarir le spam à la source sont facilement contournables. Des outils en libre circulation et utilisés dans un cadre légal fractionnent les envois massifs de courrier er les rendent indétectables.

Stéphane Foucart

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Quand la CNIL saisit la justice

La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a dénoncé Impact Net au parquet, le 9 juillet 2002. Entre les deux tours de la présidentielle, cette société avait sondé des internautes sur leurs intentions de vote, année de naissance et catégorie socioprofessionnelle avec un fichier de 10 000 adresses électroniques collectées sur son site 101cadeaux.com

Selon la CNIL, ces dernières devaient faire "exclusivement l'objet d'un usage interne", sans être "communiquées ou utilisées pour le compte de sociétés extérieures." Un fichier de milliers de réponses au sondage a été découvert chez l'hébergeur d'Impact Net. Pour cette société, ces informations ne constituaient pas des données nominatives, ce que conteste la CNIL.

At'chao !

grenouille, 23.09.2002 à 9:2451585
grande nouvelle, pour tous les amateurs de fumé et pour la jeune dame blonde qui n'a pas voulu éteindre sa cigarette lorsque JC le lui à demandé zenthimment, même qu'il à été obligé de se lever !!!!
bon ben voili la mauvaise nouvelle :

Le gouvernement pourrait relever les prix du tabac d'environ 15 %

L'Etat va rembourser à la "Sécu" la dette contractée pour les 35 heures.

Matignon se serait rallié aux arguments de Jean-François Mattei, qui réclamait une forte augmentation des prix du tabac en 2003 – au nom de la lutte contre le tabagisme à l'origine de 60 000 décès par an. Le Figaro annonce, dans son édition de vendredi 20 septembre, que la hausse devrait être de 15 % en 2003, la plus forte de ces dix dernières années. Les prix avaient déjà été relevés de 8 % l'an dernier. Matignon s'est refusé à confirmer cette information, renvoyant à la présentation du projet de loi de finances 2003 en conseil des ministres, mercredi 25 septembre.

Cette mesure rapporterait, selon Le Figaro, un milliard d'euros qui serait affecté pour deux tiers à la branche maladie de la Sécurité sociale, dont le déficit 2002 devrait avoisiner 3 milliards d'euros pour le régime des salariés.
LE monde aujourd'hui

Eugène le jip, 22.09.2002 à 14:4651461
L'entarteur défend son "attentat pâtissier" contre Chevènement
20/09/2002, www.lalibre.be

Noël Godin, le fameux "entarteur" belge, a affirmé vendredi au tribunal correctionnel de Paris que Jean-Pierre Chevènement était une bonne "tête à tarte" qui méritait d'être couverte de crème le 24 mars dernier, au salon du livre.

Ce jour-là, en pleine campagne électorale, le "Che" avait reçu dans la figure une tarte à l'ananas nappée de crème, lancée avec toute l'adresse qu'ont conférée à M. Godin des années de pratique de l'"entartage".

Le parquet a requis 5.000 euros d'amende contre celui qui se fait appeler "Le Gloupier", car il crie "Gloup! Gloup!" après ses méfaits. Le jugement sera rendu le 11 octobre.

"Si l'on veut m'envoyer une lettre d'insultes, on le peut", a déclaré au tribunal l'ancien ministre. "Ce n'est pas la même chose, ce sont des arguments auxquels on peut répondre". "Voilà maintenant 33 ans que j'ai entrepris une croisade pâtissière en hommage à l'humoriste Alphonse Allais, contre des personnalités qui se prennent très, très, très au sérieux", a expliqué l'entarteur au tribunal.

"L'attentat pâtissier est une matérialisation de la lettre d'insultes d'autrefois", a-t-il ajouté.

M. Chevènement, qui parle de "lâcheté", a déclaré que la tarte à la crème était "un argument violent contre un homme politique et donc une atteinte à la démocratie". Il réclame 50.000 euros de dommages-intérêts pour avoir subi un choc physique, qui lui a laissé une douleur à l'oeil durant trois semaines, ainsi qu'un choc moral, et d'avoir été ridiculisé, "en photo dans des magazines à grand tirage".

M. Godin était poursuivi en correctionnelle et non devant le tribunal de simple police car, bien que sa victime n'ait subi aucune invalidité, le parquet retient la circonstance aggravante de la préméditation.

Le prévenu a relaté qu'occupé à dédicacer ses livres, il a appris que M. Chevènement allait venir à proximité. Il a envoyé une sympathisante acheter une tarte à l'ananas et une bombe de crème. Peu de temps après, il a couru vers le candidat et lui a jeté la tarte au visage.

"J'en suis assez satisfait car c'était un objectif annoncé", a-t-il dit. "Il représentait, pour moi et mes compagnons de flibuste, la tête à tarte par excellence". Selon lui, M. Chevènement a un passé politique de "girouette".

Son avocat, Me Bruno Illouz, a tenté de questionner M. Chevènement sur son parcours politique, mais la présidente Jacqueline Rebeyrotte s'y est opposée: "ce ne sont pas des questions sur les faits. C'est votre client qui est le prévenu".

"Il encourt trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende (...) tout cela me semble ri-di-cule, en fait et en droit", a alors plaidé l'avocat. "Pour qu'il y ait des violences, encore faut-il qu'il y ait une victime qui puisse justifier d'un préjudice physique ou psychologique. J'attends encore qu'on justifie d'un préjudice autre que médiatique", a plaidé l'avocat.

L'entarteur a quitté la salle sous les vivats de ses amis, alors que sa victime était poursuivie par les caméras de télévision.

Thorn, 21.09.2002 à 21:1251415
Et ça fait quoi, le secret n°27 ? :o)

Léon le Wacky, 21.09.2002 à 20:0051411
Sketch idiot en allemand (si vous ne comprenez pas, ne soyez pas frustrés, c'est très con).

Herr Ober, haben Sie Käse?
Ja.
Dann bitte ein Glas Käse.
Ein Glas Käse?
Ja.
Sie meinen : ein Stück Käse?
Nein, ich meine ein Glas Käse.
Entschuldigung, ein Glas Käse haben wir nicht.
Was haben Sie denn?
Kartoffelsalat, Würtschen, Kotelett, Schinken...
Gut, dann bitte ein Stück Kartoffelsalat.
Ein Stück Kartoffelsalat?
Ja.
Sie meinen : ein Teller Kartoffelsalat?
Nein, ich meine ein Stück Kartoffelsalat.
Tut mir leid, ein Stück Kartoffelsalat haben wir nicht.
Dann nicht. - Haben Sie was zu trinken?
Bier, Limonade, Wein, Sekt...
Gut. Dann bitte einen Teller Bier.
Einen Teller Bier?
Ja.
Sie meinen : ein Glas Bier?
Nein, ich meine einen Teller Bier.
Verzeihung, einen Teller Bier haben wir nicht.
Was haben Sie denn überhaupt?
Nun, wir haben zum Beispiel Käse, Omelett...
Gut, dann bitte ein Glas Käse...
...

grenouille, 21.09.2002 à 15:2351381
secret n°27

Prenez le germe d'un œuf fait du vendredi saint et trois gouttes de sang de votre petit doigt gauche, et mettez cela sur la cendre rouge. Et vous réduirez cela en poudre et en ferez boire ou manger à la fille ou à la femme en disant trois fois : TENTA SORTEM OVIS.

Grinouille la sorcière

J-C, 21.09.2002 à 14:1351373
Saint Matthieu l'Evangéliste, ancien publicain, c'est-à-dire collecteur d'impôt pour l'occupant romain, écrira le premier évangile très tôt après la résurrection du Christ.

Matthieu: De l'hébreu mattathïah, 'don de dieu'.

ça lui va bien, non ?

At'chao !

Léon le Wacky, 20.09.2002 à 19:3051301
A part le fait que tous les hommes sont de gros obsédés sexuels, aucun! :o)

Thorn, 20.09.2002 à 18:4951298
Mais quel rapport avec sex.com ? ;o)

Thorn, 20.09.2002 à 18:4351296
Ben... il est à Londres, aux dernières nouvelles...

Eugène le jip, 20.09.2002 à 16:2551292
Quelqu'un a t'il des nouvelles de Tinigrifi ?

Léon le Wacky, 20.09.2002 à 15:3751282
Extraordinaire, Thierry! Tout ce qu'on avait toujours voulu savoir sur "sex.com" sans oser le demander. :o)

Thierry, 20.09.2002 à 15:1951280
La belle histoire du « sex » par Olivier Van Vaerenbergh
Certains noms de domaine internet sont plus recherchés que d'autres. L'exemple par « sex.com », sésame à dollars que tout le monde s'arrache
C'est l'histoire d'un nom qui vaut, aux dernières nouvelles, 65 millions de dollars. Un nom que deux hommes revendiquent, et que le monde entier leur envie pour l'argent qu'il représente. Un nom autour duquel les tribunaux américains se battent depuis maintenant près de huit ans. Ce nom, c'est celui que les internautes de la planète recherchent le plus fréquemment sur la Toile, et qui prouve une nouvelle fois... que le sexe mène le monde. Ce nom, c'est évidemment « sex.com ».
En 1994, alors que l'internet commençait seulement à s'étendre, nombre de petits malins se sont précipités sur les noms de domaines internet alors gratuits et se terminant tous par « .com », histoire de le vendre ou le sous-louer ensuite. Mais si les marques furent immédiatement protégées (pas question que Pepsi s'empare de cocacola.com ), il n'en fut rien pour les noms génériques, et donc pour le terme « sex ». Et c'est l'anonyme Gary Kremen qui, le premier, enregistrera le nom « sex.com ». Opération qui pendant 18 mois le recouvrira d'or : les propriétaires de sites X, nombreux et fructueux, lui offrent des ponts d'or pour pouvoir utiliser ce terme si simple à tapoter quand on a pas d'idées mais quand même des envies...
Mais un jour, surprise, Gary Kremen se rend compte que ce sex ne lui appartient plus Il apparaît rapidement que la société qui gère les noms de domaine, Network Solutions, devenue depuis VeriSign, a par erreur transféré l'adresse à un autre propriétaire... Un certain Stephen Cohen, lequel avait fait parvenir à Network Solutions, et par simple courrier, une fausse demande de transfert au nom de Gary Kremen... Escroquerie géniale : Cohen, homme d'affaires extravagant et déjà riche, fait rapidement de « son » nom de domaine LA plaque tournante des sites pornos US, et revendiquera vite 250 millions de chiffre d'affaires annuels.
Evidemment, Kremen ne s'est pas laissé faire, et a entamé des poursuites judicaires pour vol. Problème : un nom de domaine n'est pas une propriété au sens légal du terme. Et s'il n'y a pas de propriété, il n'y a pas de vol Un casse-tête juridique et judiciaire qui se poursuit encore et toujours devant les tribunaux. Dernier épisode en date : Kremen, après avoir été une première fois débouté, et une deuxième fois reconnu effectivement victime de vol, tente désormais de se retourner vers la société gestionnaire du nom. Car les 65 millions de dollars de dommages et intérêts qu'il est maintenant en droit de réclamer à Stephen Cohen ne sont pas près d'atterrir dans sa poche : Cohen a disparu quelque part au Mexique...
Kremen offre désormais 50.000 dollars pour le retrouver. Et donc enfin, remettre la main sur son sex.
LE SOIR 20/09/2002

grenouille, 20.09.2002 à 10:1151241
alors comme cela eugène toi, ton ptit oiseau tu le portes sous le bras!!!!!!!
bizarre
;o)))
j ai honte des fois.......

Eugène le jip, 20.09.2002 à 7:1351212
Oui, ben, qu'elle réserve ses trois prochaines années, je suis un cas à part, avec mon petit oiseau sous le bras

Léon le Wacky, 19.09.2002 à 23:0851185
Il y a une troisième possibilité, Eugène : la jeune femme est psy, et si elle ne s'enfuit pas, c'est parce qu'elle trouve que tu es un cas très intéressant et qu'elle a envie de t'étudier. :o)

grenouille, 19.09.2002 à 22:4251179

je sais je sais.......pas forcement réalisable en faite.
Demain j en mettrais une autre tout aussi digne de sortir du giron d une sorcière.

Eugène le jip, 19.09.2002 à 20:5351173
Je vois déjà bien le topo. Je récupère un truc qui sort du coprs de la demoiselle (suée, pipi, caca, etc...). Déjà, ça pue. Puis je mets ça sur un chiffon et je fourre un moineau mort avec le chiffon. Ensuite, je me mets peinard le moineau avec le truc qui pue à l'intérieur sous le bras et j'attends 15 jours que ca fermente bien, avec des pustule vertes etdes champignons. Le moineau en décomposition sous le bras, je me pointe auprès de la demoiselle et je lui demande: Vous habitez chez vos parents ?
Si elle s'enfuis pas en courant, c'est que c'est :
- une ornithophile nécrophage et c'est vous qui devez vous enfuir
- une personne à la mobilité réduite et c'est pas bien de lui avoir piqué les roulettes de son fauteuil roulant

Thorn, 19.09.2002 à 20:2951168
Bah oui, mais l'autre, si on lui demande de faire pareil, il va pas se douter qu'il y a une magouille quelque part ?

Léon le Wacky, 19.09.2002 à 19:4251155
On va à l'état-civil et on demande à changer de nom, c'est pas dur!

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