10 films francais, 3 italiens, 2 anglais.
9 films dont le titre commence par un article defini.
tous les films sauf un, "tous les matins du monde", se situent entre 1947 (soit un an apres le debut de la premiere guerre du vietnam) et 1974 (soit un an avant la fin de la deuxieme guerre du vietnam)
on ne m'otera pas de l'idee qu'il y a un message la dessous
Non mais c'est moi qui ait rajouté les dates. Eux, ils n'ont même pas pris la peine de les mentionner dans la liste des sorties. C'est dire si ça n'a aucune importance.
La seule logique qui prévaut, me semble-t-il, c'est celle de proposer des pans du patrimoine cinématographique qui n'ont pas déjà été édités dans les 13 premières séries du "Cinéma du Monde". Et c'est très bien comme ça. :o)
(Après, peut-être que ça se fait au gré d'accords avec les différents éditeurs des DVD... Mais ça, je m'en fous, du moment que ce qui est proposé tient la route.)
1947
1949
1951
1952
1952
1954
1958
1960
1960
1961
1963
1971
1972
1974
1991
je n'arrive pas a trouver une suite logique qui ait pu determiner le choix de leurs titres, qui parait donc totalement aleatoire; ca m'enerve
Depuis hier, samedi 30 avril, Le Monde a repris sa série "Le cinéma du Monde" (c'est déjà la 14ème série).
Tous les samedis donc, pour 8,90 € (oui parce qu'on est obligé d'acheter l'édition du Monde avec le magazine aussi...), on peut acheter de la bonne came pour pas trop cher...
Ce week-end, c'est Nous nous sommes tant aimés d'Ettore Scola, avec Stefania Sandrelli, Vittorio Gassman et Nino Manfredi (je n'ai donc pas hésité une seconde). :o)
Hop, je vous fais la liste des 15 films prévus :
1. Nous nous sommes tant aimés, d'Ettore Scola, 1974
2. Les bonnes femmes, de Claude Chabrol, 1960
3. Jeux interdits, de René Clément, 1952
4. Tous les matins du monde, d'Alain Corneau, 1991
5. Casque d'or, de Jacques Becker, 1952
6. Senso, de Luchino Visconti, 1954
7. Le chat, de Pierre Granier-Deferre, 1971
8. Le charme discret de la bourgeoisie, de Luis Buñuel, 1972
9. Quai des Orfèvres, d'Henri-Georges Clouzot, 1947
10. Le pigeon, de Mario Monicelli, 1958
11. The Servant, de Joseph Losey, 1963
12. Le troisième homme, de Carol Reed, 1949
13. L'année dernière à Marienbad, d'Alain Resnais, 1961
14. Le testament d'Orphée, de Jean Cocteau, 1960
15. L'auberge rouge, de Claude Autant-Lara, 1951
True Grit est un western (un western adapté d’un roman qui a déjà fait l’objet d’une adaptation par Henry Hathaway en 1970, avec John Wayne dans le rôle principal, et que je n’ai jamais vu. Je ne peux donc pas comparer mais, à mon avis, à côté de l’adaptation des frères Coen, je suppose qu’il doit manquer beaucoup d’humour... :o)). Est-il besoin d’aimer le genre "western" pour aller voir True Grit ? Je dirais que non. Il suffit juste d’aimer le cinéma. :o)
Comme pour tout bon western qui se respecte, les frères Coen ont opté pour un format genre cinémascope, un truc qui s’étale sur toute la surface de l’écran panoramique pour profiter à fond des grands espaces et c’est cool.
Comme d’habitude chez les frères Coen, chaque caractère est bien campé et tous les acteurs remplissent parfaitement leur rôle. Jeff Bridges réitère une performance digne de The Big Lebowski et la jeune Hailee Steinfeld, 14 ans, est tout simplement excellente. Un grand avenir cinématographique semble s'offrir à elle. Un Matt Damon méconnaissable complète parfaitement le trio vedette. Comme d’habitude aussi, l’humour est omniprésent, tantôt franchement, tantôt caché, subtil. Je sais pas pourquoi, je suis hypersensible à l’humour des frères Coen. On est sur la même longueur d’ondes. Un plan fixe très court, un cadrage, un élément anodin peuvent me faire mourir de rire (il m’arrive fréquemment d’être le seul à rire dans la salle quand je mate un de leur film... :o)).
Mais, contrairement à d’habitude, ils font moins la part belle au côté loser et/ou abruti des personnages, même s’ils ne peuvent s’empêcher de les mettre quand même un peu en scène puisqu’ils sont partie intégrante de leur vision absurde, burlesque et misanthrope du monde.
Au final, nous avons là un western réussi, un film d'aventure réussi, une comédie dramatique réussie, un film des frères Coen réussi (ce qui, à une ou deux exceptions près, est presque devenu un pléonasme... :o)).
Je repasse l'affiche, car je l'ai vu également hier soir, et c'est un vrai bonheur de voir un western transcendé par la qualité de réalisation des frères Coen, cette pâte humaine malaxée pour faire vivre les personnages, les acteurs impeccables et les grands espaces, c'est l'Ouest envahi par la sauvagerie des hommes: "une bible et un fusil", le film est amer et bien plus cruel que la première adaptation d'Henry Hattaway "100 dollars pour un sheriff".
True Grit est un western (un western adapté d’un roman qui a déjà fait l’objet d’une adaptation par Henry Hathaway en 1970, avec John Wayne dans le rôle principal, et que je n’ai jamais vu. Je ne peux donc pas comparer mais, à mon avis, à côté de l’adaptation des frères Coen, je suppose qu’il doit manquer beaucoup d’humour... :o)). Est-il besoin d’aimer le genre "western" pour aller voir True Grit ? Je dirais que non. Il suffit juste d’aimer le cinéma. :o)
Comme pour tout bon western qui se respecte, les frères Coen ont opté pour un format genre cinémascope, un truc qui s’étale sur toute la surface de l’écran panoramique pour profiter à fond des grands espaces et c’est cool.
Comme d’habitude chez les frères Coen, chaque caractère est bien campé et tous les acteurs remplissent parfaitement leur rôle. Jeff Bridges réitère une performance digne de The Big Lebowski et la jeune Hailee Steinfeld, 14 ans, est tout simplement excellente. Un grand avenir cinématographique semble s'offrir à elle. Un Matt Damon méconnaissable complète parfaitement le trio vedette. Comme d’habitude aussi, l’humour est omniprésent, tantôt franchement, tantôt caché, subtil. Je sais pas pourquoi, je suis hypersensible à l’humour des frères Coen. On est sur la même longueur d’ondes. Un plan fixe très court, un cadrage, un élément anodin peuvent me faire mourir de rire (il m’arrive fréquemment d’être le seul à rire dans la salle quand je mate un de leur film... :o)).
Mais, contrairement à d’habitude, ils font moins la part belle au côté loser et/ou abruti des personnages, même s’ils ne peuvent s’empêcher de les mettre quand même un peu en scène puisqu’ils sont partie intégrante de leur vision absurde, burlesque et misanthrope du monde.
Au final, nous avons là un western réussi, un film d'aventure réussi, une comédie dramatique réussie, un film des frères Coen réussi (ce qui, à une ou deux exceptions près, est presque devenu un pléonasme... :o)).
En hommage à l'excellent John Barry (1933-2011), un de mes morceaux préférés (peut-être mon préféré même...), composé pour le James Bond de 1969, On Her Majesty's Secret Service.
Ça s'appelle We Have All the Time in the World et c'est chanté par Louis Armstrong.
La vidéo est pleine de photos avec Diana Rigg (ex-Emma Peel et James Bond girl de cet épisode, pour mon plus grand bonheur. :o) ... Oui, j'avoue un énorme faible pour ce film à cause de son actrice principale et de la bande originale de John Barry, que je considère comme une de ses meilleures...)
En ce moment, je lis (enfin je picore plutôt) ça : Le Dictionnaire Truffaut d'Antoine de Baecque et Arnaud Guigue.
Eh bien c'est très décevant.
Non seulement les articles sont succincts et pas assez fouillés ni précis (j'irais presque jusqu'à dire anecdotiques), mais en plus y'a tout un tas de renvois qui n'existent pas ! Genre on te renvoie aux articles "Cinémathèque" ou "Jean-Paul Belmondo". Tu as beau les chercher (oui, parce qu'en plus, faut faire gaffe, vu que l'ordre alphabétique des articles est parfois très approximatif, ce qui fait qu'on ne trouve pas forcément un article là où il devrait se trouver !), impossible d'y mettre la main dessus. Soit ils n'ont jamais été écrits, soit ils ont été oubliés lors de la confection finale.
Bref, du travail bâclé dans le fond comme dans la forme, voire superficiel. Un dictionnaire qui est loin de se poser comme une référence incontournable, hélas.
J'avais pas vu la bafouille de Charlie sur la dernière du Coppola trust, j'ai pas vu Marie Antoinette, mais je vais regarder celiu là de plus près, ou pas :o)
Et hop ! Encore un excellent film de cette chère Sofia. :o)
Oui, si on excepte le mauvais Marie-Antoinette, c’est déjà le troisième grand film de la réalisatrice. Je crois qu’on peut maintenant parler de "Sofia’s touch". Elle a un style qui n’appartient qu’à elle, ce qui devient rare de nos jours, je trouve. Elle construit minutieusement et patiemment une œuvre très personnelle d’une grande cohérence. D’aucuns diront qu’elle refait toujours le même film (ceux qui trouvent que Woody Allen fait toujours le même film sans doute...), mais qu’importe... Laissons-les passer à côté de la chose.
Somewhere est un beau film, cruel et drôle (si si, j’ai beaucoup ri !), sur la vacuité, le vide intersidéral qui habite les gens pétés de thunes, doublé d’un regard acide sur le monde du cinéma. L’ennui, et comment le tromper, est un des thèmes de prédilection de Sofia Coppola, de même que la mélancolie, la fatigue de vivre, le décalage permanent entre soi et le monde... Thèmes qu’elle décline avec un certain brio de film en film, en se renouvelant à chaque fois, en essayant de trouver un nouvel angle d’attaque. Somewhere est à la fois le plus cruel et le plus drôle de ses films. Et tout l’humour (et l’émotion aussi) vient de sa mise en scène, parfaitement maîtrisée, et du montage, très inspiré. Chaque séquence, chaque longueur de plan, est calculée de façon à ce qu’on ressente l’ennui et le vide sans jamais s’ennuyer, et de façon à ce que l’humour particulier de la réalisatrice ait le temps de mûrir et d’éclore au bon moment.
Bref, Sofia Coppola est forte, très forte. Et je me suis régalé. Vivement le prochain !
Scott Pilgrim vs the World est sorti cette semaine et bien sûr pas de séance dans le coin ! juste Grenoble ou Lyon, super, 2 h pour voir un film ... non merci !!
Je suis allé voir The American, un film pas mal, mais que j'aurai certainement oublié dans un mois. Par contre, j'ai vu une bande-annonce hallucinante. Je mets le lien pour ceux que ça intéresse, mais des fois, je comprends pas. Je vous laisse la surprise.
En ce moment, je ne vais pas beaucoup voir de nouveautés, mais je suis allé voir des films du cycle Jean-Luc Godard que programmait la cinémathèque de ma ville (enfin ce qui nous en tient lieu. Très bien d'ailleurs).
J'y ai revu A bout de souffle, toujours très bien. J'y ai enfin vu Bande à part en entier, très bon aussi (Aaaaahhh Anna ! (Karina, bien évidemment)... *gros soupir*). Et j'ai découvert Film socialisme, son dernier film en date (son dernier film tout court ?), que j'ai trouvé plutôt moyen...
Mais, surtout, SURTOUT, j'ai enfin vu ce truc :
Week End (1967)
Et... Oh putain la grosse claque ! La grosse baffe dans la gueule ! :o)
Un film d'une radicalité totale ! Un film d'une violence, d'une vulgarité, d'une absurdité et d'une misanthropie sans égale dans l'oeuvre de Godard (enfin pour ce que j'en connais). Un film halluciné et désespéré, à l'humour féroce. Un film "égaré dans le cosmos", un film "trouvé à la ferraille", comme le dit lui-même le cinéaste dans deux des multiples cartons dont il aime à émailler ses oeuvres. Un film qu'on ne peut qu'adorer et détester à la fois ! Indéniablement, une grande expérience. C'était le chaînon qui me manquait entre le Godard "nouvelle vague" et le Godard expérimental. Je l'ai vu dimanche. J'en suis encore tout retourné.
Ouais ben vu comment je suis déjà traité dans cette rubrique pronostics, je sais pas trop si je vais aller le voir en fait...
(Sinon, pour Poetry, tu as sûrement raison de l'avoir vu avec tes yeux... Non seulement il a eu le prix du scénario à Cannes, mais je viens de voir les critiques dithyrambiques de la presse à son sujet... Du coup, j'ai presque honte d'être passé à côté de ce "chef-d'oeuvre"... Je crois que je vais arrêter de poster mes opinions négatives, j'ai l'impression de friser le ridicule en plus de n'être plus crédible pour deux sous...)
Ah ! Pas du tout d'accord !
D'abord Poetry n'est pas un film sur la poésie, mais un film sur comment la poésie peut modifier la perception qu'on a du monde qui nous entoure.
Tu as parfaitement raison. Et c'est sous cet angle que l'échec est encore plus patent à mes yeux.
ingweil :
Ce que Lee Chang-Dong nous montre, ce n'est pas la déliquescence du monde mais sa dureté intrinsèque et comment la supporter. Il y a aussi beaucoup de choses sur les rencontres, sur nos petites faiblesses, sur les lâchetés... Il y a de la noblesse dans ce film, une lumière crue très dure sur ce qu'est la société coréenne aujourd'hui. Je n'y ai toujours pas retrouvé la claque visuelle de Peppermint Candy, mais c'est assurément un grand film, à confronter avec Secret Sunshine, dont il propose une sorte de nouveau point de vue à partir de la même histoire.
Ben perso, j'ai trouvé que tout sonnait creux (et pourtant, je voulais me laisser porter par le film). J'ai trouvé qu'il y avait plein de choses gratuites et mal fichues, à la fois dans le scénario et dans la mise en scène, qui non seulement ne servent à rien, qui tournent à vide, mais surtout qui ne font jamais surgir l'émotion. J'ai eu un mal fou à m'intéresser aux personnages et à leur vie, alors qu'il y avait quand même matière.
Sinon, j'ai très envie de voir Des hommes et des dieux. J'espère me rallier à ton panache blanc cette fois-ci. :o)
n'oublie pas que tu vas mourir surfait un peu sur la vague "réaliste crue" du cinéma français de l'époque, mais ouais c'était très bon ! spécialement rochdy zem
Du coup, il va falloir que je vois les autres, c'est son premier film que je vois.
J'ajoute aussi une mention particulière à tous les acteurs du film qui sont d'une justesse remarquable (revoir Michael Lonsdale en curé, ça rappelle des souvenirs en plus :op).
Haaa Xavier Beauvois !! un des cinéastes français actuels les plus intéressants, je n'ai pas vu son dernier mais "Nord", "N'oublie pas que tu vas mourir" et "Selon Matthieu" sont très bons, un peu moins fan du "Le petit lieutenant"
Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois.
Superbe ! Plutôt qu'un film sur les terribles évènements de Tibhirine, c'est un film sur la croyance. Une réflexion sur ce que nous sommes, ce qui nous lie au monde, quelle y est notre place. La grande force de ce film c'est de réussir à nous interroger sur nos convictions à travers les convictions de ces moines. Ce ne sont que des hommes ordinaires, dans des situations qui adviennent à n'importe quel endroit, et qui restent fidèles à ce qu'ils sont, en confrontant leur situation actuelle avec ce qu'ils ont vécu, ce qu'ils pourraient vivre. Si la spiritualité est au centre du film, elle ne le limite pas, elle prétend au contraire à son universalité. Au travers des regards portés par ces prêtres sur le monde qui les entoure, on peut y mettre notre regard, toutes les situations terribles dont on entend parler chaque jour (on pense évidemment au conflit afghan). C'est un superbe hommage à ces hommes, et un formidable appel à notre humanité. On en ressort à la fois triste pour leur fin terrible et enthousiaste pour ce qu'ils ont réalisé.
À voir absolument !
Ah ! Pas du tout d'accord !
D'abord Poetry n'est pas un film sur la poésie, mais un film sur comment la poésie peut modifier la perception qu'on a du monde qui nous entoure. Ce que Lee Chang-Dong nous montre, ce n'est pas la déliquescence du monde mais sa dureté intrinsèque et comment la supporter. Il y a aussi beaucoup de choses sur les rencontres, sur nos petites faiblesses, sur les lâchetés... Il y a de la noblesse dans ce film, une lumière crue très dure sur ce qu'est la société coréenne aujourd'hui. Je n'y ai toujours pas retrouvé la claque visuelle de Peppermint Candy, mais c'est assurément un grand film, à confronter avec Secret Sunshine, dont il propose une sorte de nouveau point de vue à partir de la même histoire.
Grosse déception.
Pourtant, j’avais très envie de voir ce film (j’aime beaucoup ce que j’ai vu du cinéma coréen ces dix dernières années. Pas tout, mais quand même, en général, j’accroche bien). Mais bon, un film qui veut traiter de poésie sans en avoir une once à nous proposer, c’est déjà chiant. Alors quand en plus il a la prétention de s’attaquer à des sujets comme la maladie d’Alzheimer, le viol, le suicide ou la déliquescence de la société (entre autres choses) et qu’il n’est capable que d’engendrer l’ennui et l’indifférence par manque de profondeur, de consistance, de point de vue et, pire que tout, par incapacité à provoquer la moindre émotion, ça devient tout bonnement indigeste. Un ratage dans les grandes largeurs, à tous les niveaux.
Et oui, il devait peut-être en passer par là, n'empêche que le résultat reste très moyen. (Il me semble d'ailleurs, mais je n'en suis plus sûr, qu'il s'est désolidarisé de ces deux films - Pussycat et Casino Royale - quand il a vu le résulat, ou même en cours de tournage... Ce pourquoi on (en tout cas moi) ne saurait lui jeter la pierre...)
Je suis d'accord sur le fait que quand Woody Allen a débuté la réalisation, il y a eu un évident bond en qualité.
Mais il fallait s'en doute qu'il en passe par là avant de trouver des financements.
Au moins un, puisque ses films sont quasiment tous produit par Roland Joffe.
Je suis d'accord sur le fait que quand Woody Allen a débuter la réalisation, il y a eu un évident bon en qualité.
Mais il fallait s'en doute qu'il en passe par là avant de trouver des financements.
Au moins un, puisque ses films sont quasiment tous produit par Roland Joffe.
"What's new Pussycat" c'est quand même bien déjanté, ça annonce "Casino Royal" qui sera bien meilleurs.
Ben justement, c'est bien là le problème. Je trouve que Casino Royal est aussi moyen que What's New Pussycat, aussi mal fichu, avec autant de passages chiants.
Je pense que ce qui est dommage avec ces films, c'est qu'on n'ait pas donné la caméra à Woody Allen et qu'on ait disposé de ses scénarios un peu n'importe comment. Parce que finalement, le premier film correct de Woody Allen scénariste, c'est aussi son premier film en tant que réalisateur : Prends l'oseille et tire-toi
"The Knack" de Richard Lester: j'ai vu également ce film, j'en ai apprécié la forme très originale et surtout le peintre compulsif.
"What's new Pussycat" c'est quand même bien déjanté, ça annonce "Casino Royal" qui sera bien meilleurs.
Je ne suis pas très amateur de Bertrand Blier: je trouve qu'il cultive la vulgarité comme méthode de provocation.
Mais "Buffet froid" est un des grands films français!
- Les valseuses
- Buffet Froid
- Tenue de soirée
- Préparez vos mouchoirs
Est-ce a ceux-là que tu pensais en disant "du très bon Blier" ?
Oui, tout à fait. :o)
Avec Trop belle pour toi en plus.
En gros, mon top 5, c'est :
1- Buffet froid (chef-d'ouvre absolu ! Tout simplement un de mes films préférés au monde !)
2- Préparez vos mouchoirs
3- Trop belle pour toi
4- Les valseuses
5- Tenue de soirée
(je mets ces deux derniers en dessous des autres parce qu'ils sont un peu trop trash pour moi. Les valseuses, ça me choque toujours, même aujourd'hui, même si je ris toujours comme un con à certaines scènes ou certaines répliques. C'est un peu "too much", ça va un peu trop loin pour moi, y'a comme un fond, un arrière-goût de je sais pas trop quoi qui me met mal à l'aise, qui me gène un peu au final...)
Sinon, effer, j'ai moi aussi vu What's New Pussycat ? l'autre jour... Et même si je suis fan des Swinging Sixties, de Woody Allen et de Peter Sellers, je me suis quand même un peu fait chier et j'ai trouvé ça vraiment très moyen. Bref, je fus déçu.
Dans la série 60's proposée par Arte cet été, ça m'a fait un peu ça aussi avec The Knack de Richard Lester, que je voulais voir depuis longtemps aussi. Je suis un peu resté sur ma faim, même si c'est quand même de bien meilleur niveau que What's New Pussycat ?
"What's new Pussycat" de Clive Donner et premier scénario de Woody Allen.
C'est une comédie complètement farfelue qui se déroule à Paris dans les années 60, marquée par le style "Swinging 60Th".
On y trouve un rédacteur en chef de revue people (Peter O Toole) qui tombent toutes les femmes même malgres lui.
sa fiancée (Romy Shneider) est jalouse et veut l'épouser pour qu'il se case.
Son psychiatre (Peter Selers) est un obsédé sexuel repoussé par ses patientes.
En "guests stars" apparaissent Capucine,Ursula Andress etc.
Vous en connaissez sans doute la chanson du film "What's new Pussycat" interprétée par Tom Jones qui faisait tourner la tête des filles à l'époque.
J'ai passé un bon moment, ce film portant en germes des thèmes récurants que Woody Allen développera ensuite dans ses oeuvres.
"12 Hommes en colères" de Sidney Lumet: je me suis rediffusé ce classique des films de procès américains qui, bien qu'ancien, garde les mêmes résonances contemporaines: préjugés sur la jeunesse, les émigrés, les différences sociales et la justice à deux vitesses. Le jeune accusé hérite d'un avocat commis d'office qui le défend très mollement face à un procureur très mordant.
Le 12 membres du jury (des hommes d'âges et catégories sociales diverses de New York), enfermés par une torride journée d'été, s'affrontent...
Henry Fonda, Lee J Coob et les autres sont tous excellents.
"Le doute doit profiter à l'accusé"...
J’ai beaucoup ri (même si ce n'est pas toujours drôle, et même si les autres spectateurs n'etaient pas blier de rire...). J’aime bien l’humour noir de Blier.
Eh bien les amis, revoilà enfin du très bon Blier. :o)
Ça m’a fait plaisir de le revoir à ce niveau. J’ai beaucoup ri (même si ce n'est pas toujours drôle, et même si les autres spectateurs ne riaient pas souvent...). J’aime bien l’humour noir de Blier.
Moi, les Blier que j'aime sont:
- Les valseuses
- Buffet Froid
- Tenue de soirée
- Préparez vos mouchoirs
Est-ce a ceux-là que tu pensais en disant "du très bon Blier" ?
Eh bien les amis, revoilà enfin du très bon Blier. :o)
Ça m’a fait plaisir de le revoir à ce niveau. J’ai beaucoup ri (même si ce n'est pas toujours drôle, et même si les autres spectateurs ne riaient pas souvent...). J’aime bien l’humour noir de Blier.
D’aucuns pourront se plaindre qu’il n’ait pas fait un film totalement délirant, corrosif de bout en bout. Mais j’ai personnellement beaucoup apprécié que, après un départ tonitruant, les saillies ne surgissent que de temps en temps, sans crier gare, et qu’il prenne le temps d’installer un climat plus "chiant". L’équilibre est assez bon et la forme huis-clos se prête parfaitement à l’exercice de style. La plupart des répliques font mouche et la métaphore sur le cancer tient, à une ou deux exceptions près, plutôt bien la route. On pourrait déplorer une ou deux facilités et réactions de "vieux con" dont il est coutumier, ainsi qu’une ou deux provocations inutiles (chose dont il est coutumier aussi), mais ça ne plombe pas l’ensemble. De même, si l’interprétation n’est pas toujours au top (à part Dupontel, qui est impeccable), ça n’a vraiment aucune d’importance, le propos, l’humour noir, la tension et le regard décalé emportant largement le morceau.
Bref, si vous aimez Blier, n’hésitez pas à aller goûter cette chose, somme toute assez originale.
Enfin vu le Gainsbourg, vie héroïque, je ne m'attendais pas à grand chose, et j'ai été agréablement surpris. Sfar se débrouille pas mal du tout. Il a une vision, qu'il défend jusqu'au bout, sans vrai temps mort. Tout n'est pas parfait, mais il démontre une vraie identité cinématographique, et son film se regarde avec plaisir.
(Wild Target en VO... Bon sang, quand est-ce que les cerveaux sans cervelles qui pondent les VF arrêteront d'être aussi brillamment chiants !?... Je compte au moins 4 ou 5 films dont les titres français commencent par "Petits meurtres". C'est usant à la fin.)
Et donc, contre toute attente, voici une bonne adaptation anglaise d'un très bon film français : Cible émouvante de Pierre Salvadori. Pas un remake plat, ni un décalque, mais une adaptation fraîche et enlevée avec sa spécificité toute britannique. Je me suis pas fait chier pour deux sous et j'ai bien ri (bon, c'est vrai que je suis pas difficile, mais quand même... Et puis Emily Blunt est rien charmante, ce qui ne gâte rien... Le reste de la distribution est aux petits oignons.)
C'est plutôt sympathique, mais ça m'a pas mal laissé sur ma faim...
Pour un truc adapté de Jacques Tati, ça manque cruellement de fantaisie, de burlesque et de trouvailles visuelles.
Par rapport aux Triplettes de Belleville, c'est beaucoup plus mélancolique, sombre et triste. Trop, peut-être... Sans pic émotionnel, sans morceaux de bravoure.
Et puis cette fois, il use trop souvent de procédés numériques qui s'intègrent mal dans l'esprit "artisanal" de ses films et de son univers, procédés qui viennent briser le charme aux moments où le film en aurait justement le plus besoin, de charme.
Peut-être en attendais-je trop...
C'est vrai qu'il est très sombre et dur, je sais pas comment j'aurais réagit si je l'avait vu gamin ...
Thierry :
J'ai rattrapé "Where the wild things are" de Spike Jonze. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais j'avais de grosses attentes parce que les bande annonces étaient incroyables. Rien à dire, il y a de l'émotion, de l'intelligence, de la profondeur, une vraie esthétique... J'ai été touché, même si je me demande à partir de quel âge on peut montrer ce film à un enfant, tellement il est sombre.
Dans ses yeux. Un vrai bon polar argentin. Les acteurs sont vraiment très bons, il y a des scènes très dures, très bien réalisées. Quelques touches d'humour bien amenées, une très belle ambiance. Je regrette juste une fin un peu longuette, mais ça restera certainement un de mes meilleurs films de l'année (mais moi j'adore les polars).
J'ai rattrapé "Where the wild things are" de Spike Jonze. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais j'avais de grosses attentes parce que les bande annonces étaient incroyables. Rien à dire, il y a de l'émotion, de l'intelligence, de la profondeur, une vraie esthétique... J'ai été touché, même si je me demande à partir de quel âge on peut montrer ce film à un enfant, tellement il est sombre.
La prima linea. L'histoire d'un des plus (tristement) célèbres groupes terroristes italiens des années 70-80. Le film n'hésite pas à quitter la trame historique pour se positionner sur le plan idéologique et à donner son point de vue sur cette page sombre de l'histoire. Ajouter à cela un formidable jeu d'acteur et un vrai sens du traitement de la lumière et de l'ambiance, et vous obtenez un excellent film. Ça m'a fait penser à Mon frère est fils unique qui cherchait aussi à expliquer le foisonnement et le bouillonnement de ces années par le biais d'une biographie. Il y a la désillusion des erreurs de jeunesse, la puissance des sentiments, l'incapacité des êtres face à l'Histoire... Vraiment un sacré film.
Téhéran. La vision de Téhéran par les gens qui y vivent. C'est souvent dur, parfois drôle, mais tellement vivant, réaliste. C'est une immersion d'un réalisme extraodinaire. Le film raconte, nous fait partager la vie de gens ordianires, qui essaient de s'en sortir, souvent maladroitement. C'est une immersion totale, une superbe captation. A découvrir absolument.
ouais, un sens du cadre induscutable, une photographie superbe, une ambiance poisseuse mais un propos au mieux enigmatique, au pire delirant. Au dela du trip assez prenant, que reste-t-il ? Je ne sais pas trop.
Lelouch, j'aime certains de ces films (je n'ai pas vu le voyou, que cite Gantois, mais effectivement les 2 autres sont biens) mais je trouve ça très maniéré (dans le mauvais sens) et un peu foutraque parfois, si Bresson est à une extrémité du fil de la conception du cinéma, Lelouch est pour moi, à l'autre extrémité.
On aime ou on n'aime pas les sujets des films de Lelouch, mais c'est un vrai metteur en scène.
Truffaut m'a toujours fait l'effet du critique passé à la réalisation en essayant de copier ses maîtres: mais il est nul, il tourne avec les pieds, monte à la tronçonneuse et les plus grands acteurs semblent réciter ses dialogues comme des débutants.
Je ne tire pas sur une ambulance, mais je me demande toujours ce que le public et les critiques lui trouvent!
Quitte à me faire flinguer, je découvre Claude Lelouch et François Truffaut (les coffrets ne sont pas chers sur amazon)
Je leur trouve une évidente maestria pour foirer la prise de son (putaiiiin, faut tendre l'oreille tellement le son est mal capté)
Ils généraient une égale aversion à mon paternel qui refusait de regarder leur films à la télé quand j'étais petit
Truffaut, grand cinéaste, adulé des critiques, ancien critique lui-même, ben je vais surprendre personne en disant que ce que j'ai vu est vachement bien.
Par contre, peut-être vais-je en choquier en disant que Claude Lelouch est loin d'être inintéressant. J'ai regardé "Les uns et les autres" et "Partir revenir" (oui, "l'aventure, c'est l'aventure" est dans la pile). Le mec est prétentieux comme c'est pas permis, et il aurait bien besoin d'un mec pour lui faire faire des coupes dans le gras, et les musiques de Michel Legrand, je n'adhère pas, et ses obsession romantiques sont parfois saoulantes... mais ce mec à une vraie vision de cinéaste, et ben, simplement, il fait du cinéma. pas des films. Rien que pour ça, je le défends.
mouaif...moi, quand je lis certains pays où les femmes ont beaucoup de mal a percé (les pays asiatiques), je fais remarquer que les deux films faisant l'ouverture du festival international du film de hong kong, qui commence ce week-end, ont été réalisés respectivement par clara law et ivy ho et que la derniere megasuperproduction chinoise, confucius, sortie en concurrence avec avatar, est de hu mei - aussi une femme, je precise parce que ce n'est pas evident vu son nom
ca, c'est juste pour l'actualite immediate en chine, pourtant un pays tres macho
sinon, il y a aussi des realisatrices au japon, en malaisie, en thailande...
bref, cet article me parait un peu leger au niveau documentation...
mouaif...moi, quand je lis certains pays où les femmes ont beaucoup de mal a percé (les pays asiatiques), je fais remarquer que les deux films faisant l'ouverture du festival international du film de hong kong, qui commence ce week-end, ont été réalisés respectivement par clara law et ivy ho et que la derniere megasuperproduction chinoise, confucius, sortie en concurrence avec avatar, est de hu mei - aussi une femme, je precise parce que ce n'est pas evident vu son nom
ca, c'est juste pour l'actualite immediate en chine, pourtant un pays tres macho
sinon, il y a aussi des realisatrices au japon, en malaisie, en thailande...
bref, cet article me parait un peu leger au niveau documentation...
Les Oscars:
Kathryn Begelow explose son ex mari James Cameron avec Démineurs!
Kathryn Bigelow, toute femme qu'elle est, fait du cinéma très masculin (Strange Days, je cherche encore la touche féminine). On est loin de Jane Campion :o)
C'est son droit, pourquoi y aurait-il un cinéma "féminin",et non une diversité de réalisatrices, de Kathryn Bigelow à Jane Campion en passant par Sofia Coppola. une petite compilation ici de réalisatrices.
Les Oscars:
Kathryn Begelow explose son ex mari James Cameron avec Démineurs!
Kathryn Bigelow, toute femme qu'elle est, fait du cinéma très masculin (Strange Days, je cherche encore la touche féminine). On est loin de Jane Campion :o)
Les Oscars:
Kathryn Begelow explose son ex mari James Cameron avec Démineurs! Le palmarès complet.
Un Oscar du meilleur court métrage d'animation pour la France avec Logorama.
L'équipe qui comporte Eric de Crécy, le frère de Nicolas, sévit dans la pub: on leur doit notamment la pub pour Aréva. Areva
Hier, j'ai vu "a beautiful mind" de Ron Howard
C'est un des trucs de l'actor studio d'affubler les acteurs qui jouent des rôles graves dans des films sérieux de les affubler de coiffure à chier ?
A serious man des frères Coen: c'est génial, c'est à se pisser dessus: la plus paumée des communautés juives qui ne fera rien pour un pauvre type accablé par les pires misères: autant dans sa famille (gratinée) qu'à l'extérieur.
Une réflexion ironique et méchante sur la vacuité d'un judaïsme ayant perdu ses racines profondes et s'accrochant à des rituels dont il ne comprend plus le sens.
C'est à la fois pitoyable et drôle.
Déjà les américains juifs sont plutôt éloignés de leur culture surtout dans le Middle West profond, mais la destruction des juifs d'Europe rend toute réappropriation de leurs racines impossible: voir le superbe prologue.
Un film à voir, un grand film des frères Coen (un beau règlement de compte avec leur enfance)!