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THYUIG, 17.01.2006 à 14:17238467
Qu'on se la dise, le mage lanjinglingamus ne sufera pas sur la vague des best-sellers internationaux!



lanjingling, 17.01.2006 à 14:17238466
cubik :

et je ne crois pas manquer de respect aux millions de lecteurs qui l'ont plebiscité dans les ventes en disant que ça fait plus scenar de film que roman
ca m'apprendra a croire que l'ironie de ma prose est assez sensible pour pouvoir se passer de smileys.
cubik :

au contraire, je pense qu'il y a plus de gens qui vont voir des films que des gens qui lisent des bouquins sur ce genre d'histoire, ceci expliquant ptet cela
faudrait pouvoir comparer le fan club du da vinci code & celui du protocole des sages de sion.

lanjingling, 17.01.2006 à 14:12238463
Thierry :
faudra que je te fauche le da vinci, que je puisse le lire a moindre frais.
ca ne marche pas comme ca, la redemption , ca se paie.
Thierry :
a croire que ce serait a la realite de se soumettre a la fiction.
en irak, il n'y avait pas d'armes de destruction massive, mais ils se sont tout de meme pris une guerre dans la gueule pour cette raison.
Thierry :
Il y a une frange nonnegligeable du lectorat qui semble ne pas avoir fait le part des choses entre la fiction et la realite et s'est laissee endormir par la roublardise de Dan Brown. A cet egard, se demarche me semble etre similaire de celle de Michael Crichton: une pointe de faits averes, des elements moins averes voire completement fantaisistes presentes comme reels et des grosses ficelles pour scotcher le lecteur.
Je rappelle que jurassic park etait markete comme "pas de la SF, mais une eventualite scientifique", et qu'il est amusant de constater, en lisant "JP2:le monde perdu", avec quelle manque absolu de scrupule Crichton retourne sa veste, tournant en ridicule les theories qu'ils assenaient dans le premier tome mais refutees entre temps.
& moi je rappelle que pour crichton, le rechauffement climatique est de la s.f., pas une eventualite scientifique.
(je pense qu'il est inutile que je lise le da vinci code, je suis irrecuperable :o))

cubik, 17.01.2006 à 14:10238461
ah ben moi je suis plutot client de tout ce qui est complot, société secrète, mystère universel, tout ça
en particulier quand ça joue avec les mythes et religions
mais j'accroche quand c'est bien fait >)

là, c'est un peu grossier comme truc
et je ne crois pas manquer de respect aux millions de lecteurs qui l'ont plebiscité dans les ventes en disant que ça fait plus scenar de film que roman
au contraire, je pense qu'il y a plus de gens qui vont voir des films que des gens qui lisent des bouquins sur ce genre d'histoire, ceci expliquant ptet cela

Thierry, 17.01.2006 à 14:00238456
faudra que je te fauche le da vinci, que je puisse le lire a moindre frais.
Ce qui est atterant, c'est de se dire qu'il existe des circuits touristiques "Da Vinci code" a Paris, et que certains sont decus de voir que certains lieux decrits dans le livre ne sont pas exactement comme dans la realite, a croire que ce serait a la realite devrait se soumettre a la fiction. Il y a une frange nonnegligeable du lectorat qui semble ne pas avoir fait le part des choses entre la fiction et la realite et s'est laissee endormir par la roublardise de Dan Brown. A cet egard, se demarche me semble etre similaire de celle de Michael Crichton: une pointe de faits averes, des elements moins averes voire completement fantaisistes presentes comme reels et des grosses ficelles pour scotcher le lecteur.
Je rappelle que jurassic park etait markete comme "pas de la SF, mais une eventualite scientifique", et qu'il est amusant de constater, en lisant "JP2:le monde perdu", avec quelle manque absolu de scrupule Crichton retourne sa veste, tournant en ridicule les theories qu'ils assenaient dans le premier tome mais refutees entre temps.

lanjingling, 17.01.2006 à 13:43238452
cubik, je te trouve un rien condescendant envers les milliards millions de lecteurs pour qui ce livre est comme un evangile. Laisse un peu tomber le cartesianisme cynico-critique ,suspend un peu ton incredulite. Les francais ont bien des lecons a recevoir des americains pour retrouver leur ame d'enfant & sortir de la morosite.

cubik, 17.01.2006 à 12:02238433
bon be j'ai finalement lu Da Vinci Code
ben ça commence pas bien
dès la première page, gros apriori sur le bouquin qui annonce comme un fait l'existence du prieuré de Sion, théorie dont il a été démontré que c'est un gros canular, des années avant la publication du roman
enfin bon, continuons...
globalement, j'ai eu l'impression d'un film, plus que d'un roman
c'est simpliste et ça assène des vérités fumeuses
alors, ça va vite, y a de la poursuite, un suspense po très subtil (du genre à faire rentrer un cylindre dans une case carrée) qui fait "ohlala elle a vu un truc mysterieux, mais je vous le dirai po tout de suite"
avec des persos caricaturaux, des fausses pistes qu'on voit à 15 bornes, sans même parler du gros méchant
avec aussi une certaine forme de ... pas paranoia, mais quasiment, genre "les réponses sont partout autour de nous, elles sont symboliques"

enfin bon, c'est ce qu'on appelle de la litterature de gare (d'ailleurs, je l'ai acheté à l'aeroport), et c'est po pour rien
ça devrait po être difficile pour l'adaptation en film (finite d'ailleurs, non?) vu que ça fait vraiment scénar, po d'approfondissement ni rien (même si je suis sur que ce sera encore simplifié à l'écran)

asacem, 13.01.2006 à 17:48238172
Ohlala qu'est ce que vous racontez? Bon j'ai vraiment écrit n'importe quoi en effet, le terme "forme" était inapproprié , en tout cas aux vues des développements qui ont été faits...

Plus simplement, la psychologie des personnages de roman, si elle consiste à justifier un acte déterminé à partir d'une série de faits antérieurs, abouti généralement à recourir à des schémas-types psychologiques. Dans "la mort est mon métier", c'est parce que papa-maman-la religion-l'armée que les camps de concentration-les unités à exterminer. C'est à peine plus élaboré que ça, outre le style. On abouti à une mauvaise fiction, à une articulation qui n'a pas grand chose à voir avec le fonctionnement réel d'une psyché, extrèmement difficile à rendre "de l'extérieur". Ce n'est pas tant que la forme "roman" soit impuissante à rendre cela (notamment si les mouvements de l'esprit du narrateur ne sont pas très éloigné de ceux de l'auteur)mais que la psychologie des personnages "objectifs" nécessairement extérieurs à l'auteur , est presque toujours inauthentique, univoque, mensongère. Quand Flaubert écrit "je suis Emma Bovary", ça le sauve un peu de ce travers. Je ne pense pas que Robert Merle ait jamais osé prétendre qu'il était Rudolf Hoess (ou Rudolf Lang dans le roman).

lanjingling, 13.01.2006 à 12:12237988
THYUIG :
Sans rire, on pose souvent deux acceptions au geste créatif (ma phrase d'intro préférée).
moi aussi, au restaurant,quand le serveur me conseille les "specialites de la maison".
THYUIG :
Soit, l'auteur appartient a priori à un mouvement, soit la critique se charge de l'y ranger a posteriori. Je sais, c'est un peu binaire mais le plus souvent, ça se confirme.
en b.d., pas trop, parce que la b.d. "est un domaine dont les asticots critiques n'ont pas encore fait leur fromage" (ma paraphrase de manchette preferee ;o)), c'est surtout les agents du marketing qui se sont charge de la classification (surtout au japon).
THYUIG :
Les schémas spécifiques sont donc inhérents à ce "genre" "mouvement" "façon de de problématiser le média" et donc changeants. La bd en tant que mode d'expression n'échappe pas à cette règle. Elle crée et défait ses codes mais de la même façon qu'au cinéma, en peinture ou même en musique. En fait, plus ça va, et plus je trouve que littérature et bd n'ont de rapport que le support, le livre. Pour le reste, l'apport conjoint du texte à l'image permet de mon point de vue à la bd d'évoluer bien plus vite que d'autres médias tant elle est à la fois stimulée formellement et stylistiquement. En gros, quelquefois c'est le dessin qui fait avancer le bazard, d'autres fois c'est l'écriture qui emméne le tout un peu plus loin. (voir le superbe album "des chiens, de l'eau" pour comprendre que quelquefois, les deux avancent conjointement).
fdinalement, la bd invente aussi ses propres codes mais sans doute les deconstruira-t-elle plus facilement que ceux qui englobent le genre romanesque.
Notons heuristiquement que la b.d. a commence a deconstruire bruyament ses regles au moment meme ou elle arrivait a sa maturite autoproclamee, au debut des annees 1960 ,& simultanement sur toute la planete bedeistique (les debuts de Forest, Mandryka, Crumb, la revue Garo, Crepax...sont exactement contemporains).

THYUIG, 13.01.2006 à 11:50237973
"la forme duale de la b.d. lui permet-elle d'echapper aux "schemas types" du roman, & si oui, n'est-ce que pour recreer d'autres schemas qui lui seraient specifiques ? (je ramasse les copies ce soir)"


Donc....ça dépend. :o)))


Sans rire, on pose souvent deux acceptions au geste créatif (ma phrase d'intro préférée). Soit, l'auteur appartient a priori à un mouvement, soit la critique se charge de l'y ranger a posteriori. Je sais, c'est un peu binaire mais le plus souvent, ça se confirme. Les schémas spécifiques sont donc inhérents à ce "genre" "mouvement" "façon de de problématiser le média" et donc changeants. La bd en tant que mode d'expression n'échappe pas à cette règle. Elle crée et défait ses codes mais de la même façon qu'au cinéma, en peinture ou même en musique. En fait, plus ça va, et plus je trouve que littérature et bd n'ont de rapport que le support, le livre. Pour le reste, l'apport conjoint du texte à l'image permet de mon point de vue à la bd d'évoluer bien plus vite que d'autres médias tant elle est à la fois stimulée formellement et stylistiquement. En gros, quelquefois c'est le dessin qui fait avancer le bazard, d'autres fois c'est l'écriture qui emméne le tout un peu plus loin. (voir le superbe album "des chiens, de l'eau" pour comprendre que quelquefois, les deux avancent conjointement).
fdinalement, la bd invente aussi ses propres codes mais sans doute les deconstruira-t-elle plus facilement que ceux qui englobent le genre romanesque.

lanjingling, 13.01.2006 à 11:32237966
THYUIG :


Ben non mais.... Proust, James Joyce, même Camus...enfin moi, c'que j'en dis, hein...
non, camus, pas trop, mais proust & joyce sont sortis de la "forme du roman", l'on recomposee a leur gree.
Si Joyce et Proust (pas trop ce dernier) ont effectivement renouvelé la forme, c'est surtout du fond dont je parlais.
bon, alors, pas camus, pas proust, pas joyce non plus pour pas faire de jaloux; qui reste-t-il?
THYUIG :
Et Balzac même, et oui, c'est possible, expliquait que le Réalisme s'exprimait aussi de manière formelle et c'est la raison pour laquelle il a entreprie "la comédie humaine" avec ses 2 million de tomes juste pour devellopper son propos alors qu'au siècle précedent, un seul roman aurait suffit.
o.k., balzac.
;mais "au siecle precedent"(enfin,surtout aux 16-17emes),les romans etaient "volumineux"
THYUIG :

Ensuite, pour répondre à ta question, qu'entends-tu par "forme duale de la bd"?
soit texte+image, soit dynamisme (la narration) + statisme (l'arret sur image)

THYUIG, 13.01.2006 à 10:18237950
MR_Claude :
sabrer les balises comme un cochon ça vaut des bullepoints en moins, ça

Ok, je t'offre 0,75... :o))

MR_Claude, 13.01.2006 à 10:14237947
sabrer les balises comme un cochon ça vaut des bullepoints en moins, ça

THYUIG, 13.01.2006 à 10:12237945
Mr claude, viens donc ranger ce topic, c'est le foutoir! :o))

THYUIG, 13.01.2006 à 9:55237941
lanjingling :
THYUIG :


Ben non mais.... Proust, James Joyce, même Camus...enfin moi, c'que j'en dis, hein...
euh, non, camus, pas trop, mais proust & joyce sont sortis de la "forme du roman", l'on recomposee a leur gree. question du jour: la forme duale de la b.d. lui permet-elle d'echapper aux "schemas types" du roman, & si oui, n'est-ce que pour recreer d'autres schemas qui lui seraient specifiques ? (je ramasse les copies ce soir)


L'histoire du roman (donc au début du 16ème, avant on parlait surtout de poèmes, récits picarresques, drames...) est forcément liée à la recherche de la forme et à l'explosion des codes. Si Joyce et Proust (pas trop ce dernier) ont effectivement renouvelé la forme, c'est surtout du fond dont je parlais. Et à voir comment la psy en est réduite à souveler le problème de "la madeleine de Proust", on peut objectivement penser que la psy se nourrie aventageusement du genre romanesque.
Quand à la forme, dés le 19ème, les romanciers ont commencé à s'affranchir des codes (ce n'est pas parce qu'on dégage les points et les virgules qu'on effectue une recherche formelle); et Balzac même, et oui, c'est possible, expliquait que le Réalisme s'exprimait aussi de manière formelle et c'est la raison pour laquelle il a entreprie "la comédie humaine" avec ses 2 million de tomes juste pour devellopper son propos alors qu'au siècle précedent, un seul roman aurait suffit.

Ensuite, pour répondre à ta question, qu'entends-tu par "forme duale de la bd"?

THYUIG, 13.01.2006 à 9:44237936
Oui, c'est un peu la question que je soulevais en citant pêle mêle Joyce, Proust et Camus. Si l'analyse psy en tant que telle n'a pas vraiment sa place dans un roman, elle préfigure le plus souvent le genre lui-même. Evidemment, un roman n'est pas un essai sur la question mais (re)lisez "madame Bovary" par exemple ou même "la princesse de clèves" et vous verrz que l'analyse des schémas types de la psychologie sont déjà bien présent, ils sont même intrinséquement liés au déroulement de l'histoire.
Alors, rejetter loin du genre romanesque l'étude psy relève un peu du grand-guignol mais ce n'est que mon point de vue, hein, mais bon, des fois, faut savoir se faire violence et developper un petit peu. Ca évite de prendre les autres pour des imbéciles, ce qu'ils ne sont pas. Juste des imbéciles heureux! :o))

Oslonovitch, 13.01.2006 à 8:47237928
lanjingling :
question du jour: la forme duale de la b.d. lui permet-elle d'echapper aux "schemas types" du roman, & si oui, n'est-ce que pour recreer d'autres schemas qui lui seraient specifiques ? (je ramasse les copies ce soir)


mais qu'est ce que vous appelez "schéma type" du roman ?

lanjingling, 13.01.2006 à 4:37237920
THYUIG :
asacem :
Euh oui schématique si tu préfères: disons qu'il est difficile de faire du psychologique dans la forme du roman, et qu'on en est réduit à des "schémas types" qui sont un peu agaçants. Mais bon, j'ai une flemme énorme de développer cette réflexion, donc que ceux qui trouvent que je dis des conneries plus grosses que moi... continuent à le trouver :)

Ben non mais.... Proust, James Joyce, même Camus...enfin moi, c'que j'en dis, hein...
euh, non, camus, pas trop, mais proust & joyce sont sortis de la "forme du roman", l'on recomposee a leur gree. question du jour: la forme duale de la b.d. lui permet-elle d'echapper aux "schemas types" du roman, & si oui, n'est-ce que pour recreer d'autres schemas qui lui seraient specifiques ? (je ramasse les copies ce soir)

THYUIG, 12.01.2006 à 19:32237872
asacem :
Euh oui schématique si tu préfères: disons qu'il est difficile de faire du psychologique dans la forme du roman, et qu'on en est réduit à des "schémas types" qui sont un peu agaçants. Mais bon, j'ai une flemme énorme de développer cette réflexion, donc que ceux qui trouvent que je dis des conneries plus grosses que moi... continuent à le trouver :)

Ben non mais.... Proust, James Joyce, même Camus...enfin moi, c'que j'en dis, hein...

asacem, 12.01.2006 à 19:02237870
Euh oui schématique si tu préfères: disons qu'il est difficile de faire du psychologique dans la forme du roman, et qu'on en est réduit à des "schémas types" qui sont un peu agaçants. Mais bon, j'ai une flemme énorme de développer cette réflexion, donc que ceux qui trouvent que je dis des conneries plus grosses que moi... continuent à le trouver :)

lanjingling, 12.01.2006 à 14:53237817
asacem :
<
Bah ce qui me gène, c'est la psychologie tout simplement : simpliste, comme toute psychologie de roman, et surtout parfois déterminée par le rythme du récit.

Donc je n'ai rien contre le fait qu'on se place du coté des nazis, mais de cette façon là j'ai vraiment trouvé ça catastrophique. Et malheureusement, ça ne dit rien ou pas grand chose de la façon dont Rudolf Hoess a pu vraiment penser. Il me semble que Merle a eu tort, vraiment tort, de vouloir décrire la seule chose qu'on ne pourra jamais totalement saisir, c'est-à-dire le fonctionnement psychologique des dirigeants nazis. C'est une mauvaise fiction, rien de plus.

De surcroît il y a d'autres documents, notamment celui-là.
ce qui me troue le cul, dans ton lien , c'est ce qu'on peut lire en bas de page "Rechercher des livres sur le meme theme >par prix"
-"bonjour, qu'est-ce vous avez comme bon livre sur la solution finale entre 5 & 10 euros ?"

ou par "meilleures ventes"
-"bonjour, vous avez un bon best-seller sur la solution finale ? C'est pour un cadeau".
sinon, je ne vois pas en quoi le fonctionnement psychologique des dirigeants nazis serait plus insaisissable que celui de quelqu'un qui torture des animaux, par exemple.
& pour les "romans psychologiques" , schematique n'est pas obligatoirement synonyme de simpliste.

Oslonovitch, 12.01.2006 à 11:41237791
asacem :

Bah ce qui me gène, c'est la psychologie tout simplement : simpliste, comme toute psychologie de roman


pourquoi "comme toute psychologie de roman" ? ? ?

asacem, 12.01.2006 à 11:04237784
Altair :
Euh moi j'ai bien aimé ET les trois Adolfs, ET la mort est on métier...

Asacem, qu'est-ce qui t'a déplu dans le livre de Merle ? (lecture d'adolescence pour moi, mes souvenirs sont flous)


Bah ce qui me gène, c'est la psychologie tout simplement : simpliste, comme toute psychologie de roman, et surtout parfois déterminée par le rythme du récit.

Donc je n'ai rien contre le fait qu'on se place du coté des nazis, mais de cette façon là j'ai vraiment trouvé ça catastrophique. Et malheureusement, ça ne dit rien ou pas grand chose de la façon dont Rudolf Hoess a pu vraiment penser. Il me semble que Merle a eu tort, vraiment tort, de vouloir décrire la seule chose qu'on ne pourra jamais totalement saisir, c'est-à-dire le fonctionnement psychologique des dirigeants nazis. C'est une mauvaise fiction, rien de plus.

De surcroît il y a d'autres documents, notamment celui-là.

chrisB, 11.01.2006 à 14:03237582
ah c'est pas trop tot !! :o)

dampremy jack, 11.01.2006 à 12:49237535
chrisB :
les gens entre "L'inimitable Jeeves" et "Le petit trésor" de Wodehouse, vous attaqueriez par lequel ?


L'inimitable Jeeves.

Thierry, 11.01.2006 à 9:19237450
fini hier L'eclipse d'Hirano. Heuuuu, un jeune prodige nippon de 23 ans ecrit un roman qui sederoule a la fin du XVe en France. Ca parle de moine, d'heresie, de bien & de mal, d'alchimie, de pierre philosophale et ca suinte la pretention. A cote, Amelie Nothomb fait figure de dalai lama !

chrisB, 10.01.2006 à 14:34237278
les gens entre "L'inimitable Jeeves" et "Le petit trésor" de Wodehouse, vous attaqueriez par lequel ?

Altair, 10.01.2006 à 10:19237150
Euh moi j'ai bien aimé ET les trois Adolfs, ET la mort est on métier...

Asacem, qu'est-ce qui t'a déplu dans le livre de Merle ? (lecture d'adolescence pour moi, mes souvenirs sont flous)

Thierry, 10.01.2006 à 10:16237147
asacem :
la Mort est mon métier pue grave. Dire qu'on fait lire cette abomination aux enfants des écoles!


celui-la ne fait pas partie des livres que j'ai subi a l'ecole. La selection etait plus classique: "Un sac de bille" et "le journal d'Anne Frank".

asacem, 10.01.2006 à 10:09237144
Thierry :

asacem = cuistre :o)


Non mais j'ai merdé mon lien, c'était pour Tezuka

chrisB :
asacem :
Tiens moi j'ai lu la mort est mon métier de Robert Merle



Je l'ai lu il y a un gros mois ce bouquin, très bon, j'en ai d'ailleurs parlé ici (enfin je crois avec toutes les conneries que je raconte).

Et les 3 Adolfs ca pue le boudin grave !!!


Non la Mort est mon métier pue grave. Dire qu'on fait lire cette abomination aux enfants des écoles!

chrisB, 10.01.2006 à 10:00237142
asacem :
Tiens moi j'ai lu la mort est mon métier de Robert Merle, un autre type de gestaporn que l'histoire des trois adolf. Thierry, si tu me lis, arrête d'écrire des conneries dans ce sujet et lis ce bouquin de Merle. Tu verras que c'est super les trois Adolf!



Je l'ai lu il y a un gros mois ce bouquin, très bon, j'en ai d'ailleurs parlé ici (enfin je crois avec toutes les conneries que je raconte).

Et les 3 Adolfs ca pue le boudin grave !!!

Thierry, 10.01.2006 à 8:28237133
asacem :
Tiens moi j'ai lu la mort est mon métier de Robert Merle, un autre type de gestaporn que l'histoire des trois adolf. Thierry, si tu me lis, arrête d'écrire des conneries dans ce sujet et lis ce bouquin de Merle. Tu verras que c'est super les trois Adolf!



asacem = cuistre :o)

asacem, 09.01.2006 à 21:54237116
Tiens moi j'ai lu la mort est mon métier de Robert Merle, un autre type de gestaporn que l'histoire des trois adolf. Thierry, si tu me lis, arrête d'écrire des conneries dans ce sujet et lis ce bouquin de Merle. Tu verras que c'est super les trois Adolf!

daiboken, 09.01.2006 à 13:34237028
Thierry :
ben on va attendre qu'ils sortent en poche :o)
j'ai une grosse pile de livre en retard de toute facon.
Je tente de finir "l'eclipse" d'Hirano (et je souffre, c'est quand meme limite chiant a mort), puis se bousule au portillon: "la maitresse de brecht", "La classe de neige", "La vie de Pi", "Pluie noire",p'tet continuer "Hyperion", les recueils de saki que j'ai achete (j'adore ce mec !), "Yapou, Betail Humain"... et une bonne centaine d'autres :o)


Yapou, ça me dirait bien que tu en reparles quand tu l'auras lu.
Pluie noire, c'est franchement pas terrible. Le film d'Imamura est nettement supérieur.

Thierry, 09.01.2006 à 12:16237017
ben on va attendre qu'ils sortent en poche :o)
j'ai une grosse pile de livre en retard de toute facon.
Je tente de finir "l'eclipse" d'Hirano (et je souffre, c'est quand meme limite chiant a mort), puis se bousule au portillon: "la maitresse de brecht", "La classe de neige", "La vie de Pi", "Pluie noire",p'tet continuer "Hyperion", les recueils de saki que j'ai achete (j'adore ce mec !), "Yapou, Betail Humain"... et une bonne centaine d'autres :o)

daiboken, 09.01.2006 à 12:11237013
Thierry :
lu Tsubaki de Aki Shimazaki, premier volume de sa pentalogie "le poids des secrets". Apres la mort de sa mere, une femme decouvre le secret qui la rongeait depuis bien des annees,plus exactement le 9 aout 1945, le jour ou Nagazaki fut atomisee. Excellent roman sur la culpabilite, qui se devore litteralement.


Les quatre autres sont du même tonneau.

Thierry, 09.01.2006 à 11:03236981
lu Tsubaki de Aki Shimazaki, premier volume de sa pentalogie "le poids des secrets". Apres la mort de sa mere, une femme decouvre le secret qui la rongeait depuis bien des annees,plus exactement le 9 aout 1945, le jour ou Nagazaki fut atomisee. Excellent roman sur la culpabilite, qui se devore litteralement.

Altair, 05.01.2006 à 13:29236600
cubik :
tiens, je viens de voir que A game of thrones, le premier tome du trone de fer en vo (qui comprend 2 ou 3 tomes vf en fait) est à 3 euros et des bananes sur amazon
je crois que je vais me mettre à la vo tiens, en esperant que ça se lise bien :)


(je sais je réponds avec un mois de retard mais bon...)
ça se lit très très bien en VO, game of thrones. Martin écrit très bien, ce qui ne ressort pas forcément à la lecture de la VF...
Par contre, il utilise pas mal de termes apparemment moyen-ageux qui ne sont pas dans mon Harraps. Enfin bon, le contexte permet généralement de comprendre.

Suis en train de finir feast for crows d'ailleurs...

Thierry, 05.01.2006 à 9:49236551
daiboken :
Thierry :
me gache pas le plaisir avant de commencer :o)
le pas terrible s'addresse a "Hotel Iris" en particulier ou a Yoko Ogawa (que j'apprecie enormement) en general ?


A Hotel Iris en particulier.


en effet, tres decevant. On ne retrouve rien de ce qui fait le charme des autres romans d'Ogawa.

THYUIG, 20.12.2005 à 7:20234891
Avis à ceux qui veulent lire "Shutter island" de Denis Lehane, ne lisez pas ce qui va suivre!!
Au départ c'est plutôt bien fichu. Deux flics genre cow-boys de l'univers enquêtent sur la disparition mystérieuse d'une patiente d'un asile d'aliénés situé sur une île. Celle-ci s'est évaporée littéralement, alors comme en matière du roman noir, on n'est pas neuneu, on pense de suite à une complicité interne, faut pas déconner! Bref, la nana en question laisse derrière elle une feuille avec un paquet de chiffres marqué dessus. Notre flic super balèze découvre bien évidemment la clef du code, ben oui, j'vous ai dit qu'il était fortiche...
On comprend qu'on a affaire à un truc de matheux et maintenant que le code est découvert, on souhaite vivement une autre énigme.
J'vous ai dit qu'on était sur un île en pleine tempête et où 100% des patients étaient atteinds de trouble de la personnalité, de dédoublment?
Alors voilà la suite. le flic en quetsion souffre d'un traumarisme lié à la perte de sa femme, morte dans l'incendie de son immeuble causé par un certain Andrew Laeddis, pyromane de son état. Et bien sûr, interné sur l'île (ce que nient les médecins mais le flic balèze en a la conviction, c'est pour ça qu'il est là).
Alors on découvre un nouveau code (chouette), je le recopie:
14-1-4-9-5-4-23-1-12-4-19-14-5
alors chaque chiffre correspond à la position de la lettre dans l'alphabet, on obtient donc:
r-a-d-i-e-d-s-a-l-d-w-n-e

soit: andrew laeddis, cool!!

J'vous ai dit que le flic s'appelait Adrew Daniels? Non? Bon maintenant, on regarde attentivement le code et hop, bingo, ça marche pour le flic aussi!!
Y'a pas grand chose de plus à ajouter sinon qu'après avoir découvert ça (et j'suis pas un génie, hein) à la moitié du bouquin, la parano va grandissant et jusqu'au dernier chapitre où Lehane nous livre enfin sn fichu secret (ouais!).

Alors, quand plus bas, je parlais d'Hammett que je remerciais de ne pas prendre son lecteur pour un con, je ne pensais pas spécialement à Dennis Lehane, mais là, il ne me donne vraiment pas le choix.
Faut que je fasse plus gaffe en offrant mes cadeaux de noel moi...

THYUIG, 16.12.2005 à 9:19234486
Fini mon cycle Hammett avec "la clef de verre" qui porte assez mal son nom. Pas le meilleur Hammett, pas le pire non plus, ça se laisse lire, sans plus.
Fini laborieusement "Americana" de Delillo, pas le meilleur Dellilo, mais ça se laisse lire, sans plus... Reste qu'il s'agit d'un bon premier roman, qu'il n'échappe pas aux tics d'écrivain du monsieur mais que tout ça semble assez vain. Si vous ne connaissez pas cet auteur, ne commencez surtoot pas par ce roman, prferez "Outremonde" ou "Mao II", bien plus cohérents et plus aisés à décryter.

Acheté "Neige" de Orhan Pamuk, le Médicis étranger pour faire un cadeau de noel. Lu les trente premières pages avec l'impression que ça démarre plutôt bien. Quelqu'un l'a lu?

Oslonovitch, 16.12.2005 à 8:48234481
Fini le Jack London intitulé "sur le ring" qui contient 2 longues nouvelles intitulées "L'enjeu" et "La brute". Où il est question de boxe certes mais aussi d'amouuuuuuuur et de la nature sauvage des grands espaces, de la sueur et du temps qui passe, l'univers de Jack London quoi. Rien de fascinant mais pour les amateurs ça se laisse bien lire.

Pour le week end j'embarque dans mes bagages un recueil de nouvelles de Stephen Dixon.

Oslonovitch, 14.12.2005 à 9:14234238
Fini de lire ce week-end le recueil de poésies "L'instant fatal" et "Les Ziaux" de Raymond Queneau. C'est toujours aussi bon même si ce recueil je l'ai trouvé quand même plus sombre que les autres.

Fini de re-re-lire "Bandini" de John Fante, puisque depuis le mois dernier je me suis mis à re-re-lire tout Fante dans l'ordre chronologique à raison d'un bouquin par mois. C'est intéressant de sentir la progression du style de Fante depuis "La route de L.A." et juste avant le fantastique "Demande à la poussière" (pour janvier donc). Y'a pas à dire, même après plusieurs lectures, le style de Fante continue de me fasciner. C'est incroyable la puissance de ces phrases qui pourtant semblent si simples, si faciles...

Et du coup j'ai enchainé sur un Libretto de Jack London trouvé chez mon revendeur préféré (Gibert qui vous vend les mêmes bouquins qu'ailleurs mais 4 fois moins cher)

THYUIG, 10.12.2005 à 9:39233641
j'peux pas te dire, je ne les ai lus qu'une fois...

june, 10.12.2005 à 9:33233640
J'avais lu Blade Runner, des courts (dont j'ai oublié le titre, à part "Colonnie" et quelques vieux titres, probablement datant d'avant ses "succès" si je me souviens bien) puis Ubik il y a un paquet d'années, ca m'avait complètement parlé, j'ai voulu relire Ubik il y a deux ans, j'ai pas pu lire un quart du bouquin, impossible de re-rentrer dedans, je sais pas pourquoi.
Il me semble pas que PKD soit un des ces auteurs dont la relecture est impossible, si ?

asacem, 09.12.2005 à 14:22233504
daiboken :

Celui que je préfère et que je recommenderais, c'est "Glissement de temps sur Mars".


Ah oui je l'avais oublié celui là. Il est très très fort, il part beaucoup plus en couille qu'Ubik, on perd vraiment tous ses repères, un moment littéraire rare.

Beaucoup plus intéressant que Blade Runner (que je trouve assez moyen) ou que Mensonges et compagnie (qui me semble être vraiment mineur, malgré la "bonne idée" de départ).

cubik, 08.12.2005 à 17:32233324
tiens, je viens de voir que A game of thrones, le premier tome du trone de fer en vo (qui comprend 2 ou 3 tomes vf en fait) est à 3 euros et des bananes sur amazon
je crois que je vais me mettre à la vo tiens, en esperant que ça se lise bien :)

Baptiste, 08.12.2005 à 16:59233311
ingweil :

il manquait un petit quelque chose dans ta balise baptiste

Merci Ingweil (même avec le guide html j'y arrive pas ^_^UU).

Thierry, 08.12.2005 à 16:26233297
j'ai du lire 3 ou 4 fois "blade runner", j'ai meme lu "blade runner 2" de KW Jeter ;o) (ou plutot :o()
j'adore ce bouquin, et le film, meme s'il laisse allegrement tomber pas mal d'elements-cles, est pas mauvais du tout.
j'aime aussi "coulez mes larmes, dit le policier".
Un autre qui me plait, c'est "au bout du labyrinthe", malgre un couplet un peu lourd sur la religion. mais Dick y reussi une variante amusante sur les 10 petits negres, avec une chouette conclusion.

auroress, 08.12.2005 à 15:46233275
Oui mais non parce que dans Blade runner il y a le (lourd) passage sur la religion...
Mais je ne lui jette pas la pierre (humour pour ceux qu'ils l'ont lu).

Glissement de temps oui pourquoi pas...

daiboken, 08.12.2005 à 15:37233268
auroress :
Le problème c'est que si tu commences avec Ubik tu risques d'être déçu par la suite... (c'est ce qui m'est arrivé)
Tu peux attaquer par blade runner par exemple.


... que personnellement, je préfère à Ubik.

Celui que je préfère et que je recommenderais, c'est "Glissement de temps sur Mars".

auroress, 08.12.2005 à 15:18233247
Le problème c'est que si tu commences avec Ubik tu risques d'être déçu par la suite... (c'est ce qui m'est arrivé)
Tu peux attaquer par blade runner par exemple.

ingweil, 08.12.2005 à 14:43233235
Baptiste :
J'avais un peu le même avis, c'est vrai que l'intérêt de K. Dick est difficile à saisir, c'est souvent mal écrit, mal construit... mais, mais... :)
Ce que j'ai à te proposer, c'est une analyse du Maitre du haut chateau


il manquait un petit quelque chose dans ta balise baptiste

asacem, 08.12.2005 à 12:32233176
Oslonovitch :
Thierry :
j'ai eu envie de lire du Dick. Ai commence "A rebrousse-temps"


ce que j'ai préféré de Dick, ce sont ses nouvelles éditées chez Denoel. C'était vraiment très très bon...


Exact, ces receuils de nouvelles sont formidables.

Il faut avouer que oui, P.K. Dick ce n'est pas très bien écrit, traduction ou pas. C'est une question de rythme d'écriture aussi, un ou deux romans + X nouvelles par an, ça ne permet pas de toujours soigner le style.

Certains des derniers romans sont bien aussi, comme par exemple "Coulez mes larmes dit le policier". Omnibus avait publié une intégrale des romans en plusieurs volumes, dommage que ça ne soit pas reédité.

Ubik reste pour moi le meilleur des romans.

Oxo, 08.12.2005 à 12:16233170
"
Vos seins seront les plus beaux du monde
avec le nouveau soutien-gorge Ubik
en tissu extra-aérien.
Du matin jusqu'au soir,
Ubik assurera à votre poitrine un support en
douceur si vous le portez selon les instruction.

13

L'OBSCURITE VROMBISSAIT AU-"

Matt Murdock, 07.12.2005 à 11:44232839
Merci les gars, j'avais en effet noté le Ubik et ces romans parus chez 10/18. J'en lirais sûrement un pour voir.

Matt Murdock, 07.12.2005 à 11:44232840
Merci les gars, j'avais en effet noté le Ubik et ces romans parus chez 10/18. J'en lirais sûrement un pour voir.

Thierry, 07.12.2005 à 11:40232835
THYUIG :
"C'est souvent mal écrit"???? heu mal traduit oui, mais les dernières traductions sont bien meilleures.
Mal écrit... Malotru oui... :o((


faudra que j'essaye en VO

au passage, j'ai vu chez Tropismes un livre d'entretiens avec Philip K Dick

Je me suovient aussi qu'il y a quelques annees, j'avais vu une annonce pour un documentaire "the gospels according to philip k dick" quelqu'un connait ?

et tant que j' suis "Requiem pour Philip k Dick" de Michael Bishop, c'est bien ?

Sinon, ses romans "mainstream" (quasi tous chez 10/18) ne sont pas mauvais du tout, mais ne peuvent s'apprecier pleinement que si on connait la vie de Dick, tant ils renvoyent souvent a des situations reelles. C'est essentiellement le cas pour "Confession d'un barjo"

THYUIG, 07.12.2005 à 11:29232828
"C'est souvent mal écrit"???? heu mal traduit oui, mais les dernières traductions sont bien meilleures.
Mal écrit... Malotru oui... :o((

Baptiste, 07.12.2005 à 11:24232826
J'avais un peu le même avis, c'est vrai que l'intérêt de K. Dick est difficile à saisir, c'est souvent mal écrit, mal construit... mais, mais... :)
Ce que j'ai à te proposer, c'est une analyse du Maitre du haut chateau

THYUIG, 07.12.2005 à 11:20232821
Ubik!!! et Le voyage gelé. J'ai adoré aussi "mensonges et Cie", "Substance mort" est culte aussi.

Thierry, 07.12.2005 à 11:19232820
Perso, j'adore "Ubik" et "Substance Mort".
"Le dieu venu du centaure" regorge de bonnes idees, mais il ne savaitt visiblement pas comment finir.
Sinon, les npuvelles sont en general tres bonnes. "L'homme dore" paru chez J'ai lu en son temps permettait de se faire une bonne idee de sa carriere de novelliste.

Matt Murdock, 07.12.2005 à 11:14232818
Oslonovitch :
Thierry :
j'ai eu envie de lire du Dick. Ai commence "A rebrousse-temps"


ce que j'ai préféré de Dick, ce sont ses nouvelles éditées chez Denoel. C'était vraiment très très bon...


Ah les gars, je ne sais pas comment vous faites, mais moi j'ai du mal avec Philip K Dick. J'ai lu "Dr Bloodmoney" et "Le Maître du haut chateau" et j'ai trouvé cela un peu chiant. Mais j'ai beaucoup aimé la névrose de l'auteur qui se ressent énormément dans son style.

Si vous avez un titre ultime à me proposer pour me réconcilier avec Dick, je suis preneur :)

THYUIG, 07.12.2005 à 11:10232814
Les romans édités chez 10/18 sont fameux aussi.

Oslonovitch, 07.12.2005 à 11:09232811
Thierry :
j'ai eu envie de lire du Dick. Ai commence "A rebrousse-temps"


ce que j'ai préféré de Dick, ce sont ses nouvelles éditées chez Denoel. C'était vraiment très très bon...

THYUIG, 07.12.2005 à 11:05232804
Matt Murdock :
THYUIG :
dampremy jack :
American Psycho?

Et beh non, justement, c'est De Dillo dans "Americana" dés 1971, soit 20 ans avant Ellis!!! Ellis n'a donc pas le monopole en ce qui concerne la citation des marques et autres détails!
Je voulais juste le préciser... :o))


Ceci dit, il me semble que Ellis cite à tout bout de champs qu'il admire Don Delillo, dans chacune de ses interviews. Alors cela explique peut-être quelques ressemblance. Malgré tout ces deux auteurs ne sont pas si proche.
Ellis s'attache à montrer quelques personnes déshumanisées dans un monde futile, dont les règles de vie semblent avoir été définies dans les années 80.

Don Delillo me semble avoir une approche plus globale dans sa manière de voir le monde. Avec Outremonde ou Libra, on a l'impression qu'il souhaite résumé toute l'histoire des USA de ces 50 dernières années.

Les deux styles ne sont pas les mêmes non plus. Ellis est assez minimaliste, voire volontairement plat pour mieux représenter la médiocrité de ses personnages. Tandis que Delillo intellectualise plus ses propos, prend du recul, ironise, et donne encore l'impression que chaque phrase doit exprimé, résumé, quelque chose de l'histoire du sujet de son roman (les USA, Lee Harvey Oswald, un couple en déroute, une artiste de Body Art en deuil ...)

Tout à fait d'accord avec ça. je citais ce passage de Americana davantage pour montrer en quoi Delillo est un grand auteur au pour le comparer à Ellis. Je ne trouve pas usurpé le succés d'Ellis mais j'y mets plus un bémol. Cela tient davantage à la méconnaissance des gens du travail de Delillo, et c'est bien dommage car c'est réellement un énorme écrivain. Ellis est plus "vendeur" "vendable" mais moins percutant.

Thierry, 07.12.2005 à 10:40232799
j'ai eu envie de lire du Dick. Ai commence "A rebrousse-temps"

Matt Murdock, 07.12.2005 à 10:38232796
THYUIG :
dampremy jack :
American Psycho?

Et beh non, justement, c'est De Dillo dans "Americana" dés 1971, soit 20 ans avant Ellis!!! Ellis n'a donc pas le monopole en ce qui concerne la citation des marques et autres détails!
Je voulais juste le préciser... :o))


Ceci dit, il me semble que Ellis cite à tout bout de champs qu'il admire Don Delillo, dans chacune de ses interviews. Alors cela explique peut-être quelques ressemblance. Malgré tout ces deux auteurs ne sont pas si proche.
Ellis s'attache à montrer quelques personnes déshumanisées dans un monde futile, dont les règles de vie semblent avoir été définies dans les années 80.

Don Delillo me semble avoir une approche plus globale dans sa manière de voir le monde. Avec Outremonde ou Libra, on a l'impression qu'il souhaite résumé toute l'histoire des USA de ces 50 dernières années.

Les deux styles ne sont pas les mêmes non plus. Ellis est assez minimaliste, voire volontairement plat pour mieux représenter la médiocrité de ses personnages. Tandis que Delillo intellectualise plus ses propos, prend du recul, ironise, et donne encore l'impression que chaque phrase doit exprimé, résumé, quelque chose de l'histoire du sujet de son roman (les USA, Lee Harvey Oswald, un couple en déroute, une artiste de Body Art en deuil ...)

THYUIG, 07.12.2005 à 10:35232794
dampremy jack :
je me suis fait gruger!

yep!!! :o))

Matt Murdock, 07.12.2005 à 10:30232792
dampremy jack :
Matt Murdock :
Ai fini "Ravelstein" de Saul Bellow. Puis j'ai enchainé très vite sur "Las Vegas Parano" de Hunter Thompson. Ensuite j'ai commencé "Défait" de Dennis Cooper, qui m'ai tombé des mains, j'ai arrêté la lecture au bout de 50 pages tellement s'était pénible à lire. Et je viens d'attaquer "Journal Intime" de Chuck Palhianuk.


T'as lu Ravelstein et c'est tout ce que tu en dis? Ben alors?


Je l'avais entamé il y a un moment, j’ai eu du mal à le finir, mais c’est un bon roman de Saul Bellow, sur la fin de la vie d’un universitaire américain brillant en philosophie, son meilleur ami, Chick, plus en retrait, se voit proposé de faire une biographie de Ravelstein avant sa mort.
Ravelstein est le récit de la vieillesse, où comment vieillir tranquillement, sachant que la mort n’est pas loin, mais qu’il faut encore profiter de sa avant de la voir venir. Je m’aperçois que ce que j’écris est assez banal, mais c’est vraiment un bon bouquin à lire.

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