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Andreas (je suis nul en jeux de mots donc j'en mets pas !) [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6
 | |  |  | Il convient avant tout de préciser qu'il s'agit d'un livre de commande. En effet ce livre a été réalisé à la demande de l'éditeur pour la commémoration de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb.
Andreas a choisi de s'intéresser aux Aztèques au lieu d'adopter le point de vue des "découvreurs" européens, comme nous en avons l'habitude. De son propre aveu, Andreas s'est beaucoup documenté au point de se faire dévorer par le matériel qu'il avait amassé. Le résultat est un livre bancal et très frustrant. Andreas a composé son récit en forme de mosaïque, suivant plusieurs personnages illustrant plusieurs couches de la société aztèque: un vieux marchand, une servante qui découvre qu'elle est en fait la fille d'un puissant cacique qui fut abandonnée à cause de mauvais présages entourant se naissance, un prisonnier en attente de son sacrifice, un prêtre humilié par un rival et un artisan qui se laisse dévorer par son art.
Le livre ne faisant que 46 planches, chaque intrigue n'est dévéloppée que très superficiellement. Les personnages n'ayant pas toujours une physionomie très tranchée sont parfois difficiles à identifier et l'ont ressort de cet album avec une vraie frustration. Sans doute aurait-il fallu un livre plus long ou plusieurs tomes pour qu'Andreas puisse traiter convenablement son sujet. Peut-être que des courts récits séparés auraient été préférable à la forme de récit choral privilégiée par Andreas.
C'est dommage parce que le travail sur les couleurs est très réussi et il se dégage une belle lumière de ces planches. Il s'agit sans doute de livre le plus dispensable de la bibliographie d'Andreas. |
 | NDZ, 01.02.2017 à 12:26 | 364833 |
|  |  | Je poste ici, du coup
Sentiment mitigé... on a la fin d'un monument exceptionnel de la bande dessinée: Capricorne, après avoir débuté comme un Pulp mêlant Polar fantastique et SF urbaine est passé par des méandres Esotériques-Apocalyptiques, Intimistes puis se révèle à nouveau dans une veine Fantastico-Lovecraftienne. Rien à dire, c'est palpitant, souvent déroutant mais jamais compliqué par plaisir (il faut croire). On a un feuilleton parfois haletant parfois trop emmêlé, loin des ficelles qu'utiliserait un Uruzawa, par exemple, on a l'impression qu'Andréas a construit, patiemment, même si certaines pistes apparaissent parfois brouillonnes. Une seule chose à faire pour juger le tout honnêtement : relire le tout d'une traite, un jour de pluie, en étant en forme. Mais ce dernier tome semble tout relier, tout expliquer, même si c'est fait par sur les chapeaux de roues, par des "visions" qui ne clarifient pas la tâche du lecteur, par des coqs-à-l'âne spatio-temporels à chaque page... assurément une série à lire. Assurément une série qui supportera la relecture. C'est écrit comme cela, ça doit être lu comme cela :)
(Andréas a toujours affirmé il me semble qu'il ne densifiait pas gratuitement ses intrigues et découpages, qu'il pensait qu'un album devait donner ses réponses aux relectures)
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 | NDZ, 01.02.2017 à 12:25 | 364832 |
|  |  | C'est marrant, tu as lu mon ressenti ? Tout pareil, jusqu'à la note... Très belle série. |
 | |  |  | Andreas a réalisé l'exploiut de mener de front 2 séries-fleuves en parallèle. Pari fou devant l'instabilité du marché de la bande dessinée et son public plutôt restreint. Si les 18 tomes de Arq, chez Delcourt, n'ont pas connu de déboires éditoriaux particuliers, ce ne fut pas le cas de Capricorne, qui faillit être abandonné au tome 15. Il fallut une mobilisation des lecteurs et la mise en évidence de la mauvaise gestion du Lombard pour que cette dernière accepte de laisser à Andreas la possibilité de mener cette série à son terme, soit 20 tomes.
Série étonnante, comme commence comme un hommage aux pulps, qui a viré progressivement vers du fantastique plus ésotérique pour s'achever dans un étrange cocktail de SF et d'imaginaire lovecraftien.
Série dense au scénario complexe, qui ne se livre pas en permière lecture. Je dois reconnaître m'être un peu perdu dans les méandres de cette intrigue à tiroirs qui se conclut. Une évidence, je vais devoir relire les derniers tomes pour me remémorer les grandes lignes de l'intrigue et rattacher tous les wagons ensemble.
Mais cette conclusion reste pourtant claire. On sent la cohérence du propos.
Sans doute faudra-t-il un peu de temps pour en saisir tous les tenants et aboutissants. Mais c'est avec un léger pincement au coeur que je referme cet ultime tome, qui achève une aventure de 20 ans. |
 | NDZ, 14.04.2016 à 15:55 | 362066 |
|  |  | Très content qu'il soit réédité, car j'ai enfin pu le lire... et c'est un recueil d'histoires courtes polar/fantastique qui tiennent sacrément la route. Bien agréable d'avoir une sorte de mini-série dans l'univers de Rork et Capricorne... des mini-séries de personnages plus que second rôle pour étoffer encore cet univers Polar-Fantastique-Cthulhuesque, une idée pour occuper Andreas dans les années à venir ? Avec plein de Pulp et de bulles alors... |
 | |  |  | réédition prévue pour le premier semestre 2016. C'est anecdotique dans l'ensemble mais bien agréable, avec quelques recherches formelles amusantes, qui seront réutilisée plus tard dans d'autres séries. |
 | NDZ, 06.11.2015 à 12:21 | 359894 |
|  |  | Thierry : | il faudra que je reise l'ensemble pour tout remettre en place, mais Andreas fait le job sur cet avant dernier tome de son autre série fleuve. C'est bon, intrigant et avec des réponses qui commencent à poindre. |
J'ai relu les deux derniers d'affilé et en fait, la mauvaise impression de ratage sur le précédent s'estompe dans la globalité. On a un monde, une histoire d'une grande cohérence, même si les ramifications, les rebondissements, les intrigues et personnages multiples viennent donner une tonalité "toufus-confus", cela colle un peu au propos, il faut une intelligence extraterrestre pour appréhender le tout d'une pensée. ET c'est quand même remarquable, une série au long cours qui nous perd mais ne nous sème pas. |
 | |  |  | il faudra que je reise l'ensemble pour tout remettre en place, mais Andreas fait le job sur cet avant dernier tome de son autre série fleuve. C'est bon, intrigant et avec des réponses qui commencent à poindre. |
 | |  |  |  j'ai eu envie de relire ce dyptique mythique des années 80.
Andreas y est a son sommet, tant graphiquement que narrativement. Intrigue complexe et non-linéaire qui demande l'attention au lecteur, mise en page inventive et dynamique, dessin "mélodramatique" fin et élégant... un sommet, certainement.
Il est difficile de résumer l'intrigue sans trop en dévoiler. Disons qu'il y est question d'un archéologue qui se retrouve le jouet d'événements qui le dépassent. Sujet à des absences inexplicables qui perturbe sa notion du temps, il est également poursuivi par une troupe de comédiens. Puis il y a ce groupe de personnes qui est en train de réaliser une expérience ésotérique sur un jeune garçon, qui semble mal tourner.
Tout est lié. Mais comment ? |
 | |  |  | déçu aussi. Evidemment, un tel projet sur 18 tomes pouvait difficilement ne pas décevoir, mais la conclusion laisse une méchante impression de "tout ça pour ça", sans compter l'impression me retrouver face au recyclage de formules déjà éprouvées dans "La caverne du souvenor", "Le triangle rouge " et dans une moindre mesure "Mobilis". Il me semble aussi y avoir des réminiscence de Cyrus-Mil... Un peu comme si Arq se voulait l'oeuvre qui incluerait toutes les oeuvres précédents des Andreas. Une forme de bilan, d'inventaire...
Les pistes laissées en suspens ne me dérangent pas. C'est surtout l'impression que toute cette histoire se résume finalement à bien peu de choses et que de la décliner sur 18 tomes et près de 20 ans me paraît excessif. |
 | |  |  | Déçu, mais après tout pouvait-il en être autrement ? Beaucoup d'attentes pour avoir le fin mot d'une histoire qui ne pouvait pas en proposer. Beaucoup de choses encore en suspens (AZS ? La forêt ? L'incident de 58 ?). Le 3ème cycle ouvrait beaucoup de perspectives, qui se révèlent clairement en deça de ce qui avait été réalisé jusqu'alors : cette fin aurait été bienvenue 6 volumes plus tôt. |
 | Le PBE, 12.01.2015 à 9:36 | 357361 |
|  |  | Comme tout le monde j'ai relu les tomes précédents (les 16 et 17, faute d'en avoir plus sous la main). Ce n'est pas suffisant pour combler tous mes trous de mémoire mais peu imprte, Capricorne est toujours aussi passionnant et Andreas est toujours un maître de la mise en scène.
Le tome 19, annoncé en 4e de couverture, a pour titre ''Terminus''. Des nouvelles récentes sur la suite ? (il y a fort longtemps Andreas prédisait un épilogue après le dernier tome puis des albums indépendants) |
 | effer, 26.11.2014 à 16:08 | 356773 |
|  |  | 
Là je n'ai pas tout compris, sauf que on rêve beaucoup dans ce tome 17!
Il faudra que je le relise pour le comprendre... |
 | effer, 26.11.2014 à 15:38 | 356772 |
|  |  | 
J'ai du le relire pour le comprendre ( je n'ai pas les autres albums ici) donc l'intrigue fait appel à d'autres tomes, à des boites et à une présence déjà intervenue et connue de Capricorne.
Cap et Astor roulent à tombeaux ouvert et s'acheminent vers une fin encore mystérieuse.
C'est toujours bien dessiné et captivant, vite la fin!
4 mains! |
 | NDZ, 23.11.2014 à 11:06 | 356744 |
|  |  | J'ai tout relu depuis L'opération. On a un sentiment de maîtrise de bout en bout... mais arrivé au Zarkan, j'ai eu la désagréable impression d'avoir une rupture dans le mode narratif. Du fait que la conclusion arrive au galop, on frise l'explicatif à chaque page. Singeant les mauvaises séries policières US, les dialogues entre personnages ne servent alors presque qu'à exposer au téléspec-heu lecteur ce qu'il faut penser de l'intrigue au temps t. Les personnages jouent alors au puzzle à notre place et c'est frustrant, surtout chez Andreas. En même temps, j'exagère un peu, ça reste de haute volée, notamment au niveau des découpages dans la page. Moins brillant au niveau du découpage des séquences, laissant parfois un arrière goût de coq-à-l'âne (les allers-retours entre différents groupes de persos). Une chouette série, qui tient la longueur... mais qui perd un peu trop de mystères à la fin. Andreas nous avait pourtant habitué à jouer des non-dits et de l'ellipse jusqu'au bout sur d'autres titres. Capricorne, de ce côté là, est donc malheureusement son oeuvre la plus "grand public". |
 | |  |  | effer : | Thierry : |  comme d'hab, relu le précédent avec la nouveauté pour ne pas trop meperdre dans les méandres de l'intrigue. Le série s'achemine vers son terminus, et Zarkan, ce tome 18, entame le sprint final, suivant Astor et Cap au volant d'un bolide qui passent d'un lieu à l'autre (Drake, Zarkan, une planque de Gott...), comme si Andreas voulait illustrer littéralement cette accélération finale. Bien construit, très fluide, avec une mise en page toujours parfaitement maîtrisée. |
Il faut effectivement relire les tomes précédent pour ne pas s'y perdre. |
Je suis en train de lire "Fleur en fiole d'or", roman chinois classique (à réputation pornographique, mais c'est juste quelques passages, effectivement certains très descriptifs, d'autres imagés), deux gros volumes dans La Pléiade (soit 2400 pages écrit petit, plus 300 pages de notes); malgré l'index descriptif des personnages et la chronologie adjoints, j'ai un peu laissé tombé de retenir qui est qui parmi quelques personnages secondaires. |
 | effer, 13.11.2014 à 14:18 | 356664 |
|  |  | Thierry : |  comme d'hab, relu le précédent avec la nouveauté pour ne pas trop meperdre dans les méandres de l'intrigue. Le série s'achemine vers son terminus, et Zarkan, ce tome 18, entame le sprint final, suivant Astor et Cap au volant d'un bolide qui passent d'un lieu à l'autre (Drake, Zarkan, une planque de Gott...), comme si Andreas voulait illustrer littéralement cette accélération finale. Bien construit, très fluide, avec une mise en page toujours parfaitement maîtrisée. |
Il faut effectivement relire les tomes précédent pour ne pas s'y perdre. |
 | |  |  |  comme d'hab, relu le précédent avec la nouveauté pour ne pas trop meperdre dans les méandres de l'intrigue. Le série s'achemine vers son terminus, et Zarkan, ce tome 18, entame le sprint final, suivant Astor et Cap au volant d'un bolide qui passent d'un lieu à l'autre (Drake, Zarkan, une planque de Gott...), comme si Andreas voulait illustrer littéralement cette accélération finale. Bien construit, très fluide, avec une mise en page toujours parfaitement maîtrisée. |
 | |  |  | Moi j'en ai un peu marre tu troisième cycle de Arq, c'est too much... |
 | beuzno, 31.10.2014 à 13:38 | 356560 |
|  |  | C'est pas simple, mais c'est bon! |
 | |  |  | Thierry : | je commence à avoir du mal à suivre, je vais devoir relire le dernier cycle pour tout remettre en place |
ingweil : | Houlà ! Lecture sans relecture, du coup, je suis complètement paumé. |
effer : | 
J'ai reçu et lu Zarkan, le T18 de Capricorne, sans avoir relu les albums précédents.
Comme il y est fait beaucoup référence, je suis un peu perdu. |
Andréas, ça n'a pas l'air simple... |
 | effer, 30.10.2014 à 14:21 | 356545 |
|  |  | 
J'ai reçu et lu Zarkan, le T18 de Capricorne, sans avoir relu les albums précédents.
Comme il y est fait beaucoup référence, je suis un peu perdu, dommage, je n'ai pas les autres volumes à ma disposition actuellement.
J'y reviendrai.
Je réserve donc ma note pour l'instant. |
 | |  |  | Houlà ! Lecture sans relecture, du coup, je suis complètement paumé. A reprendre à tête reposée. Mais c'est toujours très bien, même si ça commence à tirer un peu en longueur et que je commence à me poser des questions sur certaines corrélations temporelles. |
 | |  |  | je commence à avoir du mal à suivre, je vais devoir relire le dernier cycle pour tout remettre en place |
 | |  |  | Découverte avec la réédition. J'ai évidemment trouvé ça vachement bien. La chronique de Thierry est pile-poil comme je le ressens. C'est le genre d'album qui éclaire un peu Quintos : la fascination d'Andreas pour la quête de puissance, d'absolu, de quelque chose de plus grand que nous, qui finit toujorus par mener au désespoir, à la folie ou à la mort. Ici le personnage de Parthington qui a la possibilité de faire le bien, à qui on offre une nouvelle chance, se révèle incapable de supporter l'attraction d'un pouvoir extraordinaire. Le thème a été largement traité dans la littérature fantastique, l'apport d'Andreas au genre avec l'expressivité de son dessin est encore une fois à saluer (j'ai eu l'impression de découvrir les meilleures cases qu'il ait jamais réalisées, le noir et blanc est tout simplement magnifique).
Pour en revenir à Quintos, album qui m'avait un peu laissé perplexe à sa sortie, j'y vois finalement cette même quête de puissance et de gloire, mais moins métaphorique : il s'agit là de la volonté de faire partie de l'Histoire, mais sans en avoir les moyens. Bon ça n'en fait pas un meilleur album (amha un petit peu un ratage), mais un élément de la bibliographie d'Andreas relativement cohérent, mais moins pertinent. |
 | |  |  | on entre dans le vif du sujet pour le dernier cycle avec un tome explicatif mais bien mené nous permettant de comprendre qui est le Passager. Beaucoup de questions et de mystère et un sacré talent. Plus que un avant d'attaquer le dernier tome. |
 | |  |  |    Finalement, je comble les trous avant de m'attaquer aux trois derniers tomes, dont la nouveauté. Conforme à mon souvenir, deux premiers tomes de transition qui n'apportent pas grand chose. On peut même se demander ce que Capricorne est venu faire dans cette hoistoire de Chinois, et son passage chez le vieillard ressemble à un tome de transition typique avant de replonbger la tête la première dans le coeur de l'intrigue.
Ce sera donc l'album blanc, qui s'ouvre sur Capricorne au bord de l'abîme. Et Andreas s'amuse lors d'un tome entièrement muet, mais parfaitement maîtrisé. Il relance son intrigue de la plus belle manière, avant de s'autoriser un épisode plus mystérieux avec ce rêve en cage qui remet certaines choses en perspective. |
 | THYUIG, 24.09.2012 à 11:05 | 346613 |
|  |  | NDZ : | THYUIG : | Bon, pour le moyennement emballé par Andreas que je suis, ça vaut le coup l'intégrale de Rork ? C'est pas trop daté ?
J'avais adoré le début d'ARq mais je trouvais que ça se perdait un peu par la suite, j'ai un peu peur de faire la même expérience avec Rork... |
J'étais néophyte en Rork, et, comme toi, j'ai bien aimé le début de Arq... avant de décrocher (un peu). Alors?
Hé bien l'intégrale Rork vaut le coup ! et pas seulement parce que d'Arq et de Cap, je préfère la seconde série... (tu as décroché aussi pour Capricorne? tu fais le yo-yo jusqu'à dix et tu disparais des notes)
Le Rork 0 est vraiment du Andreas "moderne", et donc passe très très bien. Les deux premiers tomes de Rork me semblent en effet un peu vieillot et on voit un peu trop souvent les jointures (au début, pas de cohérence et petit à petit une construction, qui prend plus ou moins bien - mais c'est aussi l'histoire de l'écriture de la série). Le cimetière des cathédrales est pour moi un véritable coup de coeur. C'est un album fin, extrêmement bien agencé. On a une tension formidable entre une menace extérieure et une menace intérieure qui pousse les personnages principaux dans l'abîme. Magistral.
L'avantage certain avec l'intégrale, c'est que là, ça sera bouclé en 7 tomes, d'où moins de chance que cela de lasse à la longue :) |
j'ai repris Capricorne cette semaine après relecture des 8 premiers tomes. Un constat : le trip du concept m'a un poil gonflé même si le dénouement m'a bien plu (et sous risque de spoiler, les truc des "trois" se révèle être une idée assez intéressante). Après, le tome 10, "Les Chinois", qui parait-il est un album transitoire (vers quoi ?) m'a vraiement plu : Andréas y combine tout ce que j'aime chez lui (la maîtrise scénaristique du sujet jusqu'à son paroxysme) en excluant ce que je n'aime pas (d'une façon générale, les thèmes à basse de complots mondiaux m'emmerdent profondément, ça ne m'émeut pas, on a suffisament à faire avec sa petite personne pour ne pas s'emmerder avec une coalition de 7 milliards d'autres).
Donc Les Chinois, l'album, m'a plu, mais surtout parce qu'il n'est pas vraiment du capricorne. Alors pourtant, lorsque je lis vos avis sur la série, sur ce qu'elle devient, j'ai bien envie de poursuivre, il semble qu'Andreas explore beaucoup plus par la suite. MAis pour être honnête, pour le moment la lecture des 10 premiers ne me reste pas comme un monument, et à titre follement comparatif, j'ai pris récemment beaucoup plus de plaisir à relire les LApinot (on a les comparaisons qu'on mérite).
Donc à voir pour Rork, je vais attendre de le dénicher d'occas, tout comme le reste des Capricorne (ma médiathèque s'arrête au tome 10).
Merci pour les éclaircissements partner ! ;) |
 | NDZ, 24.09.2012 à 10:39 | 346611 |
|  |  | THYUIG : | Bon, pour le moyennement emballé par Andreas que je suis, ça vaut le coup l'intégrale de Rork ? C'est pas trop daté ?
J'avais adoré le début d'ARq mais je trouvais que ça se perdait un peu par la suite, j'ai un peu peur de faire la même expérience avec Rork... |
J'étais néophyte en Rork, et, comme toi, j'ai bien aimé le début de Arq... avant de décrocher (un peu). Alors?
Hé bien l'intégrale Rork vaut le coup ! et pas seulement parce que d'Arq et de Cap, je préfère la seconde série... (tu as décroché aussi pour Capricorne? tu fais le yo-yo jusqu'à dix et tu disparais des notes)
Le Rork 0 est vraiment du Andreas "moderne", et donc passe très très bien. Les deux premiers tomes de Rork me semblent en effet un peu vieillot et on voit un peu trop souvent les jointures (au début, pas de cohérence et petit à petit une construction, qui prend plus ou moins bien - mais c'est aussi l'histoire de l'écriture de la série). Le cimetière des cathédrales est pour moi un véritable coup de coeur. C'est un album fin, extrêmement bien agencé. On a une tension formidable entre une menace extérieure et une menace intérieure qui pousse les personnages principaux dans l'abîme. Magistral.
L'avantage certain avec l'intégrale, c'est que là, ça sera bouclé en 7 tomes, d'où moins de chance que cela de lasse à la longue :) |
 | |  |  | on n'y croyait plus et le voilà enfin, ce Rork 0. Au départ, Andreas avait pensé ce scénario sans Rork avant qu'il ne réalise à quel point cette histoire troivait sa place dans le monde de Rork. Et on sent qu'il s'est fait plaisir, visuellement, profitant sans doute d'une escapade hors des univers de Arq et Capricorne. Du très bon Andreas |
 | THYUIG, 20.09.2012 à 20:56 | 346555 |
|  |  | Bon, pour le moyennement emballé par Andreas que je suis, ça vaut le coup l'intégrale de Rork ? C'est pas trop daté ?
J'avais adoré le début d'ARq mais je trouvais que ça se perdait un peu par la suite, j'ai un peu peur de faire la même expérience avec Rork... |
 | |  |  |    le cycle du Concept, en 4 albums dont 1 double, qui met Capricorne aux prises avec une étrange organisation qui prend le contrôle du monde. Mais dans quel but ? Capricorne est plus que jamais un héros de pulp et cette aventure fleure bon le comic book. J'ai repensé à V for Vendetta en lisant Attaque, par exemple. |
 | |  |  | un album plus ludique, plus dans la veine de Deliah, qui sert de transition avant le cycle du Concept. |
 | |  |  | NDZ : | Thierry : | relecture du premier tome de Capricorne, avec l'envie de relire toute la série, si possible avant la sortie du 16ème tome fin de ce mois. |
Tu t'es perdu en chemin ? :) |
tome 13, mais j'ai fait l'impasse 10-12 :o) |
 | NDZ, 12.09.2012 à 9:57 | 346428 |
|  |  | Thierry : | relecture du premier tome de Capricorne, avec l'envie de relire toute la série, si possible avant la sortie du 16ème tome fin de ce mois. |
Tu t'es perdu en chemin ? :) |
 | NDZ, 11.09.2012 à 18:19 | 346426 |
|  |  | Il est vrai que reprendre au 13 avant la lecture de ce 16 semble le plus judicieux... certains derniers éléments restés sans réponse dans le Rêve en cage s'éclaircissant quel que peu (identité du chaperon rouge, passage avec mère de Cap, vraies retrouvailles avec Fay, Xenon, etc).
Sans spoiler, j'avoue que le passage de flambeau de Gott à Le Passager dans le rôle de l'Adversaire principal de Cap' me plaît bien... et même si cela a été proposé dans L'opération et que l'on attend toujours la confirmation... et même si l'échiquier est beaucoup plus complexe si l'on considère ce qui se trame en coulisse (pour le moment) avec les Mentors et autres. Le pacte bizarre et le successeur désigné. La recherche et la réunion des pierres de chez Menu (même si on nous annonce le 17 avec la venue des quatre cavaliers de chez Menu). Cela me semble plus secondaire que le duel Cap'/Pass'.
J'aborde Rork à l'instant, mais j'avoue être un peu frustré par mon ignorance vis-à-vis de l'introduction générale de Capricorne en tant que personnage, sa naissance ayant eu lieu dans Rork, celui qui a fait deux fois le passage d'un monde à l'autre.
J'espère que vous l'aurez compris, ceux qui ne lisent pas Cap ne sont PAS SAGEs ! |
 | effer, 11.09.2012 à 15:18 | 346422 |
|  |  | NDZ : | Toujours extra. On a un mécanisme d'horloger sous les yeux depuis un moment avec cette série... J'ai repris à 13 et bien m'en a pris (j'ai vu pour la première fois des astuces et pépites graphiques qui m'avaient encore échappé). C'est limpide, ça s'enchaîne tout seul et surtout, les nouveaux enjeux nous font baver d'envie devant les 5-7 albums restant pour boucler la série. Encore une fois, la contrainte formelle est au service de la narration. Andreas fait partie de ce club très fermé d'auteur (cinq max?) qui font de l'OuBaPo sans en avoir l'air, ce qui rend moins vain ses "exercices de style" comparés à ceux d'autres auteurs ou à des recueils oubapiens. Andreas resserre son intrigue, présente les objectifs, place ses pièces pour les derniers livres. Alléchant. |
J'ai relu également les T13, 14 et 15 avant de lire celui-ci, mais c'est une habitude pour moi de le faire.
C'est pour mieux me mettre en l'état de reprendre un tome suivant qui me rend toujours fébrile.
Et bien sur ce T16 ne m'a pas déçu, même si ce choix des gros plans est un exercice de lecture un peu difficile, je ne le regrette pas car, ici Andreas creuse bien en profondeur la psychologie de ses personnages et nous laisse avec encore plus de plaisir et d'attente pour le tome suivant. |
 | NDZ, 11.09.2012 à 0:04 | 346418 |
|  |  | Toujours extra. On a un mécanisme d'horloger sous les yeux depuis un moment avec cette série... J'ai repris à 13 et bien m'en a pris (j'ai vu pour la première fois des astuces et pépites graphiques qui m'avaient encore échappé). C'est limpide, ça s'enchaîne tout seul et surtout, les nouveaux enjeux nous font baver d'envie devant les 5-7 albums restant pour boucler la série. Encore une fois, la contrainte formelle est au service de la narration. Andreas fait partie de ce club très fermé d'auteur (cinq max?) qui font de l'OuBaPo sans en avoir l'air, ce qui rend moins vain ses "exercices de style" comparés à ceux d'autres auteurs ou à des recueils oubapiens. Andreas resserre son intrigue, présente les objectifs, place ses pièces pour les derniers livres. Alléchant. |
 | lyaze, 10.09.2012 à 19:12 | 346413 |
|  |  | Mr_Switch : | Voilà Lyaze vient de passer (coucou Lyaze) et elle a bullenoté le dernier Capricorne, comme j'imaginais qu'elle finirait par faire.
Histoire de me faire l'avocat du diable, je soulignerais que pour un tome qui a été réclamé à cor et à cri, il a mis du temps avant d'avoir les 3 notes nécessaires à l'accession du top nouveauté. Le Rork a été presque tout de suite dans le top.
Voilà voilà. Je ne tire pas de conclusion précises... J'm'entends tout au plus :p |
Coucou Mr Switch !
Il faut dire que le Rork était encore plus attendu...
et comme NDZ, avant de lire le dernier Cap, j'ai dû relire qq précédents albums.
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 | NDZ, 10.09.2012 à 18:32 | 346412 |
|  |  | Mr_Switch : | Voilà Lyaze vient de passer (coucou Lyaze) et elle a bullenoté le dernier Capricorne, comme j'imaginais qu'elle finirait par faire.
Histoire de me faire l'avocat du diable, je soulignerais que pour un tome qui a été réclamé à cor et à cri, il a mis du temps avant d'avoir les 3 notes nécessaires à l'accession du top nouveauté. Le Rork a été presque tout de suite dans le top.
Voilà voilà. Je ne tire pas de conclusion précises... J'm'entends tout au plus :p |
Attends, j'arrive... ça met du temps parce qu'il faut relire au moins 13+14+15 avant :) |
 | |  |  | Voilà Lyaze vient de passer (coucou Lyaze) et elle a bullenoté le dernier Capricorne, comme j'imaginais qu'elle finirait par faire.
Histoire de me faire l'avocat du diable, je soulignerais que pour un tome qui a été réclamé à cor et à cri, il a mis du temps avant d'avoir les 3 notes nécessaires à l'accession du top nouveauté. Le Rork a été presque tout de suite dans le top.
Voilà voilà. Je ne tire pas de conclusion précises... J'm'entends tout au plus :p |
 | |  |  |   Relecture de ce tryptique scénarisé par Andreas et dessiné par Durieux. Ross Nevada est un apprenti écrivain qui travaille sur une réécriture de plus de son premier roman. Alors qu'il semble toucher le fonds, il est engagé pour écrire la biographie d'un milliardaire... sans doute ma plus grosse déception dans l'univers d'Andreas. A vrai dire, le découpage en 3 tomes de cette séroie, s'il correspond à un véritable chapitrâge de l'intrigue, aboutit sur 3 albums faiblard et trop léger. Le dessin très lisse de Durieux n'aide pas à donner un peu d'épaisseur à l'ensemble. Le récit aurait gagné à être plus dense, quitte à devenir un gros one-shot de 60 ou 80 planches plutôt que trois tomes de 46 planches sans saveur.
L'intrigue en elle-même n'est pas mauvaise, même si chute est trop vite claire à l'entame du troisième tome. A vrai dire, j'ai presque l'impression de lire du Andreas-light. Il y a des éléments, des idées, des ficelles narratives typiques de son travail. Mais tout semble être fait pour le rendre plus "accessible", ce qui nous vaut par exemple une planche inutile et verbeuse qui tente de donner une explication pompeuse à "l'événement" autour duquel tout l'album est construit. On a même droit à un peu de sexe, chose assez rare, voire complètement absente de l'univers d'Andreas. Je suis incapable de citer une scène sexy dans tout Andreas. Mais ici, aucun problème, nous y avons droit.
Cest un peu comme si Andreas avait remis un synopsis détaiilé qui avait été retravaillé dans son dos. Et ce n'est pas très bon, au final. |
 | effer, 15.08.2012 à 15:31 | 346132 |
|  |  | Une rare interview d'Andreas sur BDgest , avec une présentation de planches de Rork T0 et du dernier Capricorne T16.
Certaines de ces planches sont inédites mêmes sur son "Twiter". |
 | |  |  | Dans mon souvenir, cest épisode était très moyen. En fait, il est plutôt agréable, mais il souffre d'un certain problème de chronologie. En fait tout le début de la saga de Capricorne, puisque cet épisode met en scène la naissance de Mordor Gott, la némésis de Capricorne, alors que nous sommes relativement près de l'apparition de Rork dans l'univers de Capricorne. On y avait l'impression d'une rivalité très ancienne, alors que leur rencontre s'avère récente...
J'aime beaucoup cet épisode dans lequel Andreas s'essaye avec un certain bonheur à l'humour. Deliah Darkthorne, qui jouera par la suite un rôle important dans Rork, débarque chez Capricorne parce qu'elle veut un pouvoir, pour égayer sa vie un peu trop bien rangée de fille de magnat des affaires.
Sans doute le plus faible du premier cycle, beaucoup de raccourcis et de deus ex machina pour un résultat trop facile. |
 | |  |  | relecture du premier tome de Capricorne, avec l'envie de relire toute la série, si possible avant la sortie du 16ème tome fin de ce mois.
Capricorne débarque de nulle part, sans nom ni passé. Il se retrouve rapidement embarqué dans une intrigue compliquée opposant un aventurier pas très net, chef Cole, et une étrange organisation gouvernementale, le Dispositif.
Calirement, Andreas se retrouve face à deux obstacles de taille: il dépend des indications données dans le tome 5 de Capricorne sur les premières aventures de Capricorne et il doit mettre en place la mythologie du personnage.
S'il n'a guère de soucis pour intégrer les informations de Rork, à savoir un dirigeable en perdition, il me semble avoir plus de difficulté à gérer la mythologie du personnage.
A vrai dire, j'ai trouvé un peu facile la manière dont il expédie en un album la rencontre avec Grey et Astor, l'acquisition de l'immeuble et de son incroyable bibliothèque (dont l'origine reste mystérieuse) et ses activités d'astrologue, le tout au sein d'une intrigue qui fleure bon le pulp, Capricorne étant un personnage de pulp à part entière.
La lecture reste très agréable, mais on sent un peu trop la volonté de se débarasser au plus vite des passages obligés, en mettant déjà Capricorne dans sa configuration "de Rork". |
 | NDZ, 01.08.2012 à 10:50 | 345855 |
|  |  | A venir le 31 août :
Capricorne 16. Vu de près.
Un album composé uniquement de plans très serrés.
Rork 0. Les fantômes.
Intégrale 1 Rork (Rork 0 à 3, apparemment, avec le T0 inédit en N&B).
Réédition de Styx.
Purée, ça donne envie de taquiner le malouin cet automne et de finir en beauté l'année avec l'expo prévue à Quai des Bulles. |
 | |  |  | une hérésie, je qualifierais presque cet album de pas très bon. Je n'adhère pas au choix de couleurs, mais c'est affaire de gout. Mais je n'ai jamais réussi à m'intéressé à cette histoire, et encore moins aux personnages. A vrai dire, je ne suis même pas sûr de comprendre où Andreas veut en venir. La guerre, c'est moche et à la fin, tout le monde meurt sauf... Pas très intéressant formellement, poussif dans son scénario, graphiquement sans grand relief... mouais |
 | NDZ, 20.05.2012 à 17:38 | 344647 |
|  |  |
C'est vraiment pas étonnant que ce "magazine d'amteurs" ai été primé. Sans avoir un discours critique très poussé, on a des interviews très bien amenées et menées. J'attends avec impatience le numéro consacré à David B. |
 | |  |  | La conclusion ouverte du tome 2 laissait la porte ouverte à une éventuelle suite. Andreas avait déjà prévu une résurrection de Rork dans un court récit publié dans Tintin. Mais Andreas ignorera finalement cette première résurrection pour se concentrer sur un nouveau cycle de cinq albums signés avec le Lombard.
Le ‚cimetière de cathédrales‘ entame donc ce nouveau cycle, qui frappe dès le départ par une évolution graphique notable. Le trait est beaucoup plus caractéristique d’Andreas. Le travail sur la mise en page s’affine également et l’influence lovecraftienne se fait plus discrète. Le monde d’Andreas se met en place.
Ce fut le premier Andreas que j’ai lu, et ce fut un choc. Avec le recul, Andreas me semble encore un peu tatonner, mais que cela reste bon !
Andreas place ses pions. Il ressucite Low Valley et introduit Capricorne. Il y a du style, de la personalité et du mystère. Je continue de penser qu’Andreas n’est pas un expérimentateur au sens le plus radical du terme (Chris Ware, par exemple), mais un auteur classique qui s’autorise une liberté salutaire dans la cadre et les contraintes du 48CC. Il reste dans la boîte, mais en tire un parti étonnant. Et c’est déjà bien plus que 95% de la production actuelle. |
 | |  |  |  relecture des deux premiers tomes de la saga de Rork. Avec le recul, je suis frappé par l'évolution de dessin à partir du tome 3. On voit un Andreas encore marqué par l'influence de Paape, mais qui commence à s'émanciper, essentiellement par la mise en page déjà très reconnaissable.
Ayant relu dernièrement la trilogie Cromwell Stone, je n'ai pu m'empêcher de trouver des éléments qui semble déjà rattacher l'univers de Rork et celui de Cromwell Stone, essentiellement dans l'entité du passeur. Etait-ce conscient de la part d'Andreas, ou un simple hasard sur lequel il a joué par la suite ? |
 | |  |  | Thierry : | je te trouve bien dur |
Je sais pas. J'ai lu Andreas durant des années, avec passion. Et peu à peu, il m'est apparu que quelque chose se figeait dans son travail, dans son trait, dans ses mises en page (le premier volume de Arq, par exemple, que je me serai forcé à apprécier alors que mes yeux me disaient que quelque chose ne tournait pas rond). En fait, paradoxalement, plus il en est venu à multiplier les "extravagances" dans ces deux séries au long cours, plus je me suis mis à le trouver ennuyeux. Ce qui était présent depuis longtemps (et avait conduit déjà à des choses que je trouve tout de même, a posteriori, un poil bancales tel que le Descente de la série Rork) s'est définitivement imposé. Patrick et l'album blanc auront enfoncé le clou, duo d'albums boursouflés et vains. J'en suis venu à ne plus pouvoir ignorer la laideur, toute singulière, ostentatoire, des planches (j'ai l'album blanc sous les yeux, là, et tout de même, hein, c'est étonnant à quel point c'est lourd et laid) et l'emphase creuse de ces récits.
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 | |  |  | Bicephale : | lanjingling : | y a-t-il un autre auteur si légendaire, si exceptionnel |
Parmi ce concert de louanges, suis-je le seul à considérer qu'Andreas s'est peu à peu confis dans des récits lourdingues aux pseudo-expérimentations narratives plutôt rébarbatives ? Le seul à considérer que Les Chinois étaient un mauvais album ? Que Patrick vibrait d'un pathos ridicule et proposait un travail sur le temps assez poussif ? Et que le Tome 12 de Capricorne, l'album blanc, brillait avant tout par sa vacuité et sa laideur ?
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je te trouve bien dur, mais la relecture de Capricorne est sur ma liste bien en haut. Je dois reconnaître que la série me semble avoir baissé sur les tomes que tu cites, sans que cela ne devienne honteux, mais elle a bien redressé la barre sur les deux derniers volumes. |
 | |  |  | lanjingling : | y a-t-il un autre auteur si légendaire, si exceptionnel |
Parmi ce concert de louanges, suis-je le seul à considérer qu'Andreas s'est peu à peu confis dans des récits lourdingues aux pseudo-expérimentations narratives plutôt rébarbatives ? Le seul à considérer que Les Chinois étaient un mauvais album ? Que Patrick vibrait d'un pathos ridicule et proposait un travail sur le temps assez poussif ? Et que le Tome 12 de Capricorne, l'album blanc, brillait avant tout par sa vacuité et sa laideur ?
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 | |  |  | J'ai pas lu Quai d'Orsay... Je vais relire Andréas plutôt, je crois que j'ai pris du retard sur Arq...
Je le lirai si Villepin est élu. |
 | Mael, 19.01.2012 à 19:43 | 342347 |
|  |  | Taiyo Matsumoto.
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 | |  |  | lanjingling : | SydN : | j'ai jamais lu un seul Andréas. J'ai un peu honte, depuis le temps que j'en lit du bien ici... |
Aba Sourdi : | Pareil ! Et le peu que j'en ai vu me paraît un peu grandiloquent. Oui voilà, c'est l'adjectif adéquat : grandiloquent. Plutôt froid. Mais je ne doute pas une seule seconde que ce soit un Auteur important, hein. |
Mael : | Si ça peut te rassurer je n'en ai lu qu'un, le Donjon ! Mais je compte m'y mettre quand il terminera une série ^^ |
Ben voila, 3+1, on est quatre; reste a determiner qui est Athos, Portos, Aramis et D'Artagnan...Ou bien Joe, William, Jack, Averell. Ou encore Mr Fantastique, l'Invisible, la Torche et la Chose. |
Mr_Switch : | Je dois être Albert, alors. |
Impessionnant coming-out; y a-t-il un autre auteur si légendaire, si exceptionnel pour certains qui soit si peu lu par d'autres sur bulledair ? |
 | Mael, 16.01.2012 à 17:32 | 342113 |
|  |  | Non, c'était en 2010.
Pour rappel
2008 : Spiegelman
2009 : Baudoin
2010 : F'murr
2011 : Andréas |
 | |  |  | Mael : | Thierry : | je pensais qu'il avait enfin gagner le grand prix de bubulle :o( |
Il l'a déjà eu en 2011, on ne peut pas l'avoir tous les ans. | C'etait pas F'murrrr? |
 | effer, 16.01.2012 à 17:15 | 342109 |
|  |  | Thierry : | Mael : | Thierry : | je pensais qu'il avait enfin gagner le grand prix de bubulle :o( |
Il l'a déjà eu en 2011, on ne peut pas l'avoir tous les ans. |
tué par Lombard, puis ressucité, cela vaut bien un reprix :o) |
Je suis parfaitement d'accord!
Un auteur ressuscité ainsi mérite de reconcourir!
:)) |
 | |  |  | Mael : | Thierry : | je pensais qu'il avait enfin gagner le grand prix de bubulle :o( |
Il l'a déjà eu en 2011, on ne peut pas l'avoir tous les ans. |
tué par Lombard, puis ressucité, cela vaut bien un reprix :o) |
 | Mael, 16.01.2012 à 10:20 | 342068 |
|  |  | Thierry : | je pensais qu'il avait enfin gagner le grand prix de bubulle :o( |
Il l'a déjà eu en 2011, on ne peut pas l'avoir tous les ans. |
 | |  |  | Faudra être un peu patient pour cap 16... En attendant Arq 15 prévu entre mars et mai 2012 et Rork 0 pour septembre. Rien que ca c est alléchant! |
 | |  |  | je pensais qu'il avait enfin gagner le grand prix de bubulle :o( |
 | effer, 15.01.2012 à 16:15 | 342055 |
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Je meurs d'envie de tenir entre mes mains ce T 16 de Capricorne, ces deux strips sont alléchants , enfin ce mystère sera-t-il révélé?
(Je vais sur ce site toutes les semaines pour voir les Tweets d'Andreas). |
 | |  |  | un Andreas assez sage, une histoire de tueur teintée de fantastique, mais comme toujours avec Andreas, la narration déborde d'idée pour donner plus de corps à une intrigue, qui se révèle un peu flaibarde dans ce cas-ci. Son ingéniosité en matière de mise en page fait mouche, et c'est autrement plus stimulant de voir un auteur de bande dessinée réfléchir à des cadrages et des séquences qui utilisent en plein les potentialités de la bande dessinée, au lieu d'essayer de singer les gimmicks de mise en scène du cinéma. à coup de cadrages alambiqués.
Il a été un moment question d'un Coutoo 2, mais je crois qu'Andreas a abandonné l'idée de cette suite. Ce n'est pas plusmal, si cela lui permet de se concentrer sur Arq et Capricorne. |
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