| Retranchés dans le commissariat que Mon-chan a violemment pris d'assaut et ayant achevé leur dernier otage, Toshi et son compagnon se retrouvent encerclés par une horde de policiers, tandis que l'affaire parvient aux oreilles du Premier Ministre... Après le déchaînement de violence du volume précédent, Hideki Arai calme - temporairement - le jeu, pour mieux se concentrer sur Toshi - braillant aux policiers des revendications aussi incohérentes qu'hilarantes -, et brosser un portrait saignant du Premier Ministre, caricaturé en politicard rougeaud à la lisière de l'incompétence, poussant le cynisme jusqu'à assumer en public son mépris pour la vie humaine... Une vision désabusée de la société nippone, où criminels et politiciens sont renvoyés dos à dos et où seule semble surnager dans cet océan d'inhumanité la figure du policier Shiomi. |