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| Sept coeurs d'Arran (1ère partie) |
Cinq années ont passé depuis les événements du précédent volume. Algernon Woodcock, devenu professeur d'anatomie, est appelé en tant qu'expert sur une Étrange affaire : dans un monastère de l'île d'Arran, une femme est accusée d'avoir assassiné sept jeunes filles dans des circonstances particulièrement troublantes. Une nouvelle fois, le destin d'Algernon bascule dans l'irrationnel. |
  Le Pinguin Punk
| Algernon Woodcock continue d’arpenter l’Ecosse mystérieuse du XIXe siècle. Devenu professeur d’anatomie, il est convoqué par un magistrat dans l’île d’Arran pour l’aider dans une affaire troublante : une femme a tué sept jeunes filles avant de dévorer leur cœur…
Comme dans le premier cycle, l’ambiance prend vraiment aux tripes. Le mystérieux s’installe progressivement, et avec cette fois une touche d’horreur. Le scénario prend le temps de s’installer et l’ambiance pesante s’insinue. L’atmosphère qui s’en dégage est glauque, tourmentée, malsaine. Même si l’histoire n’est pas des plus originale, elle est admirablement traitée.
D’abord par le dessin, magnifique, de Sorel qui nous plonge dans une ambiance envoûtante et mystérieuse, Sorel y est d’une grande maîtrise graphique. Le scénario, bien que classique, me rappelle du Poe. Le mystérieux se distille dans le récit peu à peu, lentement, ce qui permet à l’ambiance de s’installer.
Le personnage de Algernon Woodcock, médecin atteint de nanisme et à l’esprit affûté, est attachant. Algernon a évolué, et Gallié retranscrit cela admirablement l’évolution de son personnage. D’impulsif, Algernon est maintenant plus désabusé, fatigué autant moralement que physiquement par ses épreuves précédentes. Fréquenter les créatures féeriques n’est pas sans conséquence…
L’histoire tient en haleine jusqu’au bout même si le point fort demeure cette ambiance
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Coacho
| Je suis admiratif du travail de Guillaume Sorel. Ses couvertures, son trait, ses couleurs, il me conduit à chaque fois où il a envie de me conduire, et toujours avec talent…
Les ambiances, les éclairages, sans esbroufe, il place le lecteur dans le ton exact du récit en l’occurrence celui de l’adaptation de Mathieu Gallié.
J’ai souvent remis à plus tard l’ouverture de ces ouvrages car les 2 premiers étaient beaux, mais déroutants… A la limite de l’imbitable !
Et pourtant… En possession du diptyque, j’entamais ma lecture…
5 années sont passées et on retrouve Algernon Woodcock en professeur d’anatomie après avoir écumé tout ce qui se faisait de diplômes dans sa discipline…
Le voilà réquisitionné par l’Instance Supérieure Juridique de l’île d’Arran pour aller y effectuer une expertise. Bien évidemment, l’univers de ces recherches sera teinté de mystères.
Dès les premières pages, on est happé par l’ambiance sombre et inquiétante qui se dégage de l’album. Algernon Woodcock semble apaisé mais pas complètement en paix avec ce qui lui est précédemment arrivé.
Les 7 premières pages sont dans ce teint à la sanguine qui rappellent les scènes fortes de son « Mother Sarah », grand souvenir personnel…
Sans dévoiler le sujet, ni vous révéler quoi que ce soit, sachez que vous continuerez d’être surpris, et épouvantés, par ce qui se passe sur l’île où sévit « La dame sans cœur », une femme qui n’a pas hésité à manger le cœur de sept fillettes à des dates très précises…
Scènes suffocantes, éprouvantes, étouffantes comme celle des pages 32 et 33, rythme, découverte, rassemblements étranges, amours illégitimes… Tous les ingrédients d’une histoire peu commune sont réunis pour notre plaisir.
Que dire de la dernière page, la soixantième ? Bravo messieurs les auteurs, c’est superbe…
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