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- | (Wolverine : Snikt! #1) [Couverture], Nihei Tsutomu (D) | | 1ère partie, Snikt! (Wolverine : Snikt! #1) [Récit à Suivre - Début] | | 2ème partie, Snikt! (Wolverine : Snikt! #2) [Récit à suivre] | | 3ème partie, Snikt! (Wolverine : Snikt! #3) [Récit à suivre] | | 4ème partie, Snikt! (Wolverine : Snikt! #4) [Récit à suivre] | | 5ème partie, Snikt! (Wolverine : Snikt! #5) [Récit à Suivre - Fin] | |
  cubik
| Résumer cet album sera assez facile: vous prenez un Wolverine, vous le placez dans l'univers de Blame pour tuer un gros méchant, et voila.
Passé ça, il ne reste plus grand chose à dire. L'histoire est vraiment ce qu'il y a de plus basique. Aucune surprise à attendre de ce côté là. On sent vraiment que l'album existe parce que le manga est en train de tout déchirer aux USA et que les comics aimeraient bien être de la partie.
Alors c'est vrai que le perso de Wolverine s'intègre bien dans cet univers de personnages solitaires et un peu enigmatiques qu'est celui de Blame, même si ce n'est pas spécifiquement le même univers mais une grosse copie.
Le dessin de Nihei Tsutomu est assez beau, il convient bien au perso. Et contrairement à Blame, on a droit à quelques explications. Mais encore une fois, ça reste une histoire très basique.
J'ai donc bien aimé le dessin, le dépaysement plaisant concernant un héros connu, les scènes d'action qui profitent bien de la dynamique manga.
Sorti de là, ça reste un album très très moyen, à réserver sans doute aux fans de Blame. |
vacom
| Quand un maître mangaka adapte un des personnages les plus connus et les plus emblématiques du comics, on se dit que le résultat ne peut être qu'intéressant. Et il l'est à une seule condition : accepter de suivre l'action pendant une centaine de pages sans entrevoir le moindre début de semblant de scénario.
Jugez plutôt : vous prenez Wolverine et vous le parachutez dans un univers post-apocalyptique pour annihiler une espèce de gros robot et, par la même occasion, sauver le monde de la destruction. C'est tout. C'est évidemment bien mince mais, plus qu'une faute de la part de l'auteur, il s'agit avant tout d'un parti-pris. Tsutomu Nihei ne cherche pas à créer un univers riche ou à développer une intrigue complexe. Non, il pose une ambiance, la sienne, et s'adonne à un exercice de style qui tourne vite à la démonstration. Il possède une science du découpage et une maîtrise du mouvement tout simplement incroyables : il nous tient en haleine jusqu'à la fin sans qu'aucun suspens ne vienne nourrir notre intérêt, tout repose sur une action parfaitement rendue. Avec un dessin tantôt esquissé tantôt d'une précision impressionnante, des visages soignés et une belle variation autour du personnage de Wolverine, son style si flamboyant ne pourra que laisser muet d'admiration l'amateur du genre. Une fois n'est pas coutume, il abandonne le noir et blanc et son trait est rehaussé de couleurs qui passent sans ambages d'un monde extérieur rougeoyant et désertique à un monde intérieur froid et métallique. Le contraste est saisissant et du plus bel effet.
En raison d'un vide scénaristique le plus total, cet album ne sera malheureusement indispensable que pour les inconditionnels de Blame!. Chez les autres, il pourra tout au plus susciter l'envie de découvrir l'œuvre de Tsutomu Nihei. Et ce n'est déjà pas si mal. |
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